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16/07/2016

La sophrologie pour les enfants...

 

La revue Fémina consacre un article à la sophrologie des enfants. Il s'appuie sur le témoignage de Mme C. Aliotta, directrice de l'Institut de formation à la Sophrologie à Paris. Selon elle en effet «lorsqu'un enfant dort mal, qu'il est facilement anxieux, la sophrologie peut lui apporter une aide précieuse».

Crée en 1960 par Mr Alfonso Caycedo, médecin neuropsychiatre d'origine espagnole, la sophrologie est une méthode psychocorporelle censée procurer un relâchement mental et musculaire. Cela permet de ce fait d'éliminer les tensions, de retrouver du bien-être et de développer son potentiel. Mme C. Aliotta estime qu'elle peut être mise en œuvre à partir de l'âge de 5 ans, lorsque l'enfant «a acquis une bonne coordination motrice et s'exprime facilement en pouvant dire ce qu'il ressent».

En cas de cauchemars, d'insomnie, de peur du noir, d'agitation, de caprices, la sophrologie peut apprendre à l'enfant comment canaliser ses émotions et elle peut le rassurer. Car l'agitation cache souvent des peurs profondément enfouies. Vers 7, 8 ans, les consultations tournent autour de la scolarité: problèmes de concentration, de mémorisation, anxiété, timidité. Grâce à la sophrologie, l'enfant peut apprendre à relativiser, à se détacher du regard des autres et à s'affirmer.

Le passage au collège peut être également une période stressante, qui s'incarne parfois dans des t.o.c, des phobies, de l'anorexie, de la boulimie, des maladies psychosomatiques... Ensuite, au lycée, cela peut être une bonne préparation à des examens, des compétitions sportives...

Les séances de sophrologie ont des durées variables. Après un temps d'échange, la séance commence par des exercices de relaxation dynamique avec des mouvements doux en position assise ou debout. On apprend à l'enfant à diriger son attention sur la respiration, sur une présence à lui-même. Si des colères paraissent devoir être exprimées, le thérapeute laisse l'enfant sauter, crier, taper du poing, puis revenir au calme plusieurs fois de suite.

La séance se termine généralement par un temps assis ou allongé où l'enfant apprend à relâcher une à une ses tensions musculaires, guidé par la voix du sophrologue jusqu'à une détente globale. Puis, selon le cas, des sophronisations ou suggestions positives peuvent permettre à l'enfant de se représenter dans des situations agréables, dans des scénarios à sa portée. Cela est susceptible de lui faire imaginer des histoires transposables ensuite dans la réalité. L'enjeu étant toujours de laisser dans le cerveau de l'enfant l'empreinte d'un sentiment de réussite, de bien-être et d'affirmation de soi.

Lyliane

 

15/07/2016

L'étonnant comportement des végétaux...

 

Selon le Journal Le Monde du 6/7/2016, à travers un article de Mme Florence Rosier, nous apprenons que des chercheurs d'Israël et de l'Université d'Oxford (Royaume Uni) se sont intéressés au petit pois comme l'avait fait Mendel autrefois. Ils ont notamment focalisé leur attention sur le système racinaire de cette plante. Car ils savent que dans leurs racines les plantes disposent de protéines, capables de mesurer les concentrations en minéraux du sol.

Ces chercheurs se sont aperçus que ces protéines informent la plante:« si le sol est riche, elles lui signalent que c'est là qu'elle doit développer ses racines» écrit Mr Alain Gojon de l'INRA de Montpellier, dont l'équipe a aussi découvert ces processus de détection et de signalisation racinaire.

D'autres chercheurs sont allés plus loin à travers une expérience originale: ils ont cultivé des pois en partageant leur système racinaire en deux pots différents. Dans le premier, la teneur en azote était constante dans le temps. Dans le second, cette teneur était variable au cours du temps. Ils se sont aperçus que lorsque les ressources en azote étaient élevées (supérieures ou égales à 0,15 g par litre),«les pois évitaient le risque» en développant leurs racines dans le pot aux ressources stables.

A la suite de cette expérience, les chercheurs ont établi un parallèle avec la « théorie de la sensibilité au risque chez les animaux». En effet, les primates, les oiseaux et les insectes sociaux montrent une prise de risque variable selon les ressources disponibles.

Ces différentes études illustrent les mécanismes sophistiqués et efficaces dont disposent les plantes, afin de percevoir les variations de leur environnement. Sans aller peut-être jusqu'à croire que les plantes ont une pensée, il est permis de ressentir que le monde du vivant sur terre comprend également tout le domaine végétal, même si pour beaucoup d'entre nous c'était jusqu'ici tout à fait inimaginable... De quoi regarder la nature qui nous entoure avec d'autres yeux!

Lyliane

 

14/07/2016

Faut-il déclarer la guerre aux espèces invasives?

 

Le journal Le Monde du 6/7/2016 pose cette question sous la plume de Mr Nathaniel Herzberg. Celui-ci écrit dans son article qu'une liste de 37 espèces exotiques envahissantes végétales et animales, qui menacent la biodiversité en Europe, va être rendue publique par la Commission Européenne. D'ici peu, la commercialisation, le transport et l'introduction dans le milieu naturel de ces indésirables ( ibis, ragondin, mangouste, raton laveur, jussies, jacinthe d'eau etc...) seront interdits dans les 27 pays de l'Union. Les espèces déjà présentes devront être traquées partout systématiquement et les voies d'accès (ports, aéroports, conteneurs) surveillées.

Que ce soient des plantes d'ornement, de nouveaux animaux de compagnie, des espèces introduites en Europe pour la chasse ou la pêche, qu'elles aient été importées accidentellement, clandestinement ou pas, certaines parmi celles-ci font courir un danger à nos régions françaises par leur prolifération. Ce phénomène pèse même sur notre économie. La Commission Européenne a chiffré en effet à 12 millions d'euros le coût annuel imposé par les espèces invasives.(allergies, perte de récoltes, déclin de la biodiversité...)

Les pires menaces cependant se situent outre-mer avec les cerfs de Virginie à St Pierre et Miquelon, les cerfs de Java en Nouvelle-Calédonie, les chats, les rats, la liane et la vigne marronne à la Réunion ou le Miconia calvescens, un arbuste qui a envahi la Polynésie française. Sans doute d'autres menaces encore non découvertes ou publiées...

Heureusement, Mme Barbara Pompili, Secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité a annoncé la publication d'ici novembre 2016 d'une stratégie nationale, l'une pour la Métropole, l'autre pour l'outre-mer. Pourvu qu'il en sorte des mesures concrètes!

Il nous reste à espérer qu'à l'avenir toutes les espèces citées plus haut sans oublier frelons asiatiques, moustiques-tigres et autres produits exotiques resteront là où la nature les a fait naître non sans raison. Quant à certains chercheurs et importateurs, souhaitons qu'ils cessent de jouer les apprentis-sorciers avec des introductions venues de loin, des expérimentations ou des manipulations qui apparemment les dépassent et nuisent à la biodiversité...

Lyliane

 

10/07/2016

Sur les pas de Bernadette Soubirous de Lourdes à Nevers...

Aujourd'hui dimanche 10/7/2016, tout le Diocèse de Nevers célèbre l'arrivée de Bernadette à Nevers en 1866, à l'appel de sa vocation comme le rappelle le journal La Croix du 6/7/2016. Des pélerins ont fait le voyage à pied depuis Lourdes pour mettre leurs pas dans ceux de Bernadette, qui a passé 13 ans d'une vie ordinaire au sein de la Congrégation des Soeurs de La Charité de Nevers. L'émission télévisuelle Le Jour du Seigneur a retransmis la messe célébrée à cette occasion.

Il faut savoir en effet que Bernadette a été canonisée en 1933 pour sa vie exemplaire consacrée au Christ et non en vertu des apparitions de la Vierge Marie à Lourdes, alors qu'elle n'était qu'une petite fille. Entrée comme novice au Monastère de St Gildard, elle y resta jusqu'à sa mort à l'âge de 35 ans. Son corps intact est exposé dans une châsse de verre, auprès de laquelle beaucoup de fidèles viennent prier.

Nous vivons en ce moment une période où les forces de l'ombre pourraient sembler triompher des forces de lumière. Pourtant gardons espoir dans notre jeunesse, dont une partie à l'appel du Pape François va se rendre aux J.M.J à Cracovie en Pologne. Et n'oublions pas de confier nos intentions de prière et d'invoquer avec foi cette jeune sainte miséricordieuse, qui a vu la Vierge Marie, qui a consacré sa vie au Christ et dont les dernières paroles ont été:" je n'oublierai personne!" 

Lyliane

 

 

08/07/2016

A propos du café selon Mr J.M. Dupuis...

Selon Mr J.M. Dupuis,

Le café, c’est comme la politique. On est pour, on est contre, on s’énerve quand on rencontre une personne qui pense le contraire. Et il est rare qu’on change de camp. 

Il y a cinq ans, j’étais 
contre le café. 

J’avais lu que le café stoppe la digestion. Pris en fin de repas, il permettait d’éviter le « coup de barre » du début d’après-midi parce que, tout simplement, les aliments restaient bloqués dans l’estomac ! 

Le café, donc, évitait de s’assoupir mais il provoquait aussi, par derrière, des ballonnements, des gaz, et une malabsorption des nutriments provoqués par la digestion incomplète. 

Egalement, la caféine étant un excitant, j’avais en tête qu’elle 
perturbe le sommeil et qu’elle rend les gens fébriles, agressifs. Trop de café au bureau, pensais-je, était un facteur de conflit, de déconcentration, de décisions trop hâtives. 

J’évitais donc, au maximum, le café. C’est sans arrière-pensée que je renonçais aux bienfaits que je connaissais aussi, des antioxydants et de la caféine comme stimulant intellectuel. 

Avec l’âge, on évolue…

Cependant, les études sur le café s’accumulant, j’ai changé d’avis. 

J’ai fait l’année dernière un récapitulatif de ce qu’on sait aujourd’hui sur le café [1]. La conclusion était claire : les avantages du café sont supérieurs à ses inconvénients. Si on aime ça, on peut en boire sans complexe trois ou quatre tasses par jour. 

Je ne vais donc pas refaire un exposé complet sur le café. Mais je vous signale tout de même une nouvelle étude de grande ampleur qui confirme, une nouvelle fois, que le café en quantité modérée est excellent. 

C’est une étude publiée en juin dans la revue scientifique « 
Comprehensive Reviews in Food Science ans Food Safety ». 

Des chercheurs de l’Université d’Ulster ont compilé les données des 1277 études sérieuses sur le café, réalisées entre 1970 jusqu’à aujourd’hui. 

Les chercheurs ont conclu que « l’effet bienfaisant ou neutre d’une consommation modérée de café chez un adulte dépasse clairement les risques » pour la majorité des problèmes de santé, à savoir :

  • La mortalité ; 

  • Les maladies cardiovasculaires ; 

  • Le cancer ; 

  • Les problèmes de foie ; 

  • Les problèmes neurologiques ; 

  • Les problèmes de métabolisme (digestion, diabète, obésité). 

La vérité qu’on n’a pas envie d’entendre

Après cette bonne nouvelle, je dois toutefois vous dire aussi la vérité qu’on n’a pas forcément envie d’entendre : 

Ces bienfaits du café sont ceux du 
café lui-même, c’est-à-dire du café noir, sans sucre, sans crème, sans lait, et sans petite gâterie du style praline, bonbon, chocolat, biscuit déposé sur la soucoupe de la tasse – sauf un petit carré de chocolat noir éventuellement.

 

07/07/2016

Sommes nous à plaindre?

 

La revue Capital de mai 2016 consacre un dossier afin de répondre à cette question. Il a sélectionné 7 domaines: chômage et minima sociaux, retraite, marché du travail, famille, inégalités, santé et éducation. En compulsant des données et des études, en comparant notre sort et celui de nos voisins, la conclusion du journaliste semble être que «nous paraissons être des enfants gatés jamais contents».

En effet, nous faisons mieux dans le domaine de la santé et de la vieillesse que le Danemark, pourtant champion de l'Etat Providence. Il semblerait également que la France serait l'un des pays les moins inégalitaires d'Europe. Certes, sur le plan économique, cela pèse lourd et les entreprises françaises supportent un coût du travail record par rapport aux pays voisins.

Pour le moment, l'indemnisation chômage serait dans notre pays plus longue qu'ailleurs, en particulier pour les plus de 50 ans. Par contre, les chômeurs de longue durée ne seraient pas les mieux couverts. Nos seniors actuellement bénéficient d'un régime plus favorable que leurs voisins. Nos procédures d'embauche et de licenciement seraient de loin les plus favorables aux salariés. Cela explique sans doute pourquoi syndicats et citoyens réagissent contre la Loi Travail qui touche aux acquits.

Sur le plan familial, la France fait beaucoup sans être pour autant comme certains le croient «le paradis des allocations». Quant à la santé, notre système reste très performant et les soins sont de qualité. Toutefois, il est signalé que les déserts médicaux se multiplient en Province et que le coût des soins croît insensiblement.

C'est dans le domaine de l'éducation, semble-t-il, que les performances ne sont pas à la hauteur des budgets qui y sont consacrés. En effet, la filière professionnelle reste chez nous bien souvent une voie de garage et les classes primaires françaises ont des effectifs chargés. Il apparaît également que notre système éducatif reste inégalitaire, car les élèves issus de milieux défavorisés sont 3 fois plus susceptibles de se retrouver en échec scolaire. Les jeunes sans formation ni emploi sont 2 fois moins nombreux en Allemagne qu'en France. Or la jeunesse, c'est l'avenir d'un pays!

En résumé, il apparaît à travers ce dossier que la France est un pays où les réformes, pourtant reconnues nécessaires, sont difficiles à mettre en place, car elles déclenchent grèves et manifestations citoyennes. Car risquer de perdre ses avantages individuels réveille de la peur et de la colère...

Soyons néanmoins conscients de la chance que nous avons d'être accompagnés par des systèmes protecteurs, gagnés de haute lutte par les générations précédentes. Le chômage demeure en tout état de cause une question préoccupante dans notre pays, car il déstructure des familles et paupérise certaines couches sociales, sans que pour le moment l'espoir de voir émerger de nouveaux métiers soit là pour compenser.

Alors, pourrions nous dire que si nous ne sommes pas à plaindre pour le moment en Europe, nous ne sommes peut-être pas pour autant à envier par nos voisins...

Lyliane

 

02/07/2016

Les bienfaits de la lumière naturelle...

 

Mme Emilie Beaupuis dans le Journal publié par les Petits Frères des Pauvres insiste sur la nécessité de l'exposition quotidienne à la lumière du jour quel que soit notre âge. En effet, entre la vie professionnelle et la sédentarité, beaucoup d'entre nous manquent de vitamine D, particulièrement en hiver. Or, cette précieuse vitamine «favorise une bonne assimilation du calcium et du phosphore par le corps, permettant le renforcement des os et du squelette».

La journaliste signale que 15 à 30 minutes d'exposition à la lumière naturelle par jour couvre une bonne partie de nos besoins. Le reste de la vitamine D nous est apporté par la nourriture: huiles de poissons, œufs beurre, céréales...). Contrairement à ce que nous pourrions penser une personne âgée à la peau fine doit s'exposer davantage qu'une personne jeune pour produire la même quantité de vitamine D.

La lumière du jour, enregistrée par la rétine, permet à la glande de l'hypothalamus de synthétiser et de réguler notre horloge biologique. Cela peut avoir une bonne influence sur nos hormones, en particulier celle du sommeil, de la mélatonine, qui permet de bien dormir. Il est également recommandé, en cas de cancer, de se faire prescrire par le médecin une à deux gouttes de vitamine D chaque jour en fonction de notre poids. En effet, un excès de vitamine D n'est pas recommandé.

Aussi, que l'on soit au soleil ou à l'ombre, il nous est conseillé d'effectuer un maximum d'activités à l'extérieur ou alors, si l'on ne peut sortir, devant une fenêtre ouverte. En cas de manque avéré de vitamine D, de dépression sévère ou si l'on habite dans un pays nordique où la lumière selon la saison se fait rare, la luminothérapie se prescrit sous forme de cures avec des lampes spéciales. Néanmoins, ces séances doivent être prescrites par un spécialiste, qui décide de la durée de l'exposition.

Lyliane

 

01/07/2016

Comment soutenir des artisans du Bangladesh?

Au Bangladesh, petit pays situé dans le delta formé par le confluent du Gange et du Brahmapoutre, peuplé de plus de 150 millions d'habitants, pousse une fleur qui colonise lacs, cours d'eau et fossés. Cette jacinthe d'eau, qui avait jusqu'ici un caractère envahissant, est devenue depuis peu une véritable aubaine pour les familles rurales. En coupant les tiges de cette plante, en effet, les artisans obtiennent une matière première abondante et gratuite, qui leur permet de réaliser des corbeilles et des paniers fort appréciés des consommateurs européens.

Le commerce équitable, que l'Association S.E.L soutient depuis l'Europe, permet donc à des familles démunies du Bangladesh de vivre dignement du fruit de leur travail. En tressant cette fibre naturelle, en effet, elles sortent peu à peu de la pauvreté et elles peuvent notamment envoyer leurs enfants à l'école. L'Association œuvre pareillement en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud, partout où elle peut susciter le désir de travailler à faire reculer la pauvreté.

L'Association S.E.L rassemble des bénévoles partout dans le monde dans une démarche chrétienne. Elle soutient particulièrement les artisans, qui proposent des produits authentiques à un juste prix. En se connectant sur le site Internet: www.artisanatsel.com, il est possible de commander en ligne cet artisanat. Un catalogue paraît chaque année pour proposer des produits du commerce équitable. Alors, n'hésitons pas à soutenir ces initiatives, visant à maintenir des populations sur leur sol et à leur offrir des débouchés pour commercialiser leur artisanat local!

Lyliane

 

30/06/2016

Un syndic bénévole, pourquoi pas?

 

Il y a 10 ans, écrit Mme C. Jourdan du magazine Fémina, seulement 5% des copropriétés étaient gérées par des syndics non professionnels. Depuis 2 ans, c'est plus du triple selon un sondage CLCV-Notre temps datant de novembre 2014. Pourquoi donc se passer peu à peu de syndics professionnels, notamment des gros cabinets? C'est essentiellement à cause du coût excessif de leurs honoraires et du manque de transparence des informations qu'ils transmettent. En effet, un syndic bénévole permet de réaliser des économies de l'ordre de 20%. Il est néanmoins conseillé au delà de 20 lots de s'adresser à des professionnels, car la tâche risque d'être très lourde.

 

Toutefois, peut-on sans aucune qualification se proposer comme syndic bénévole? L'un des copropriétaires peut prendre en charge la gestion de la copropriété, à condition d'être propriétaire dans l'immeuble ou le quartier d'une maison, d'un appartement, d'un parking, d'un commerce ou même d'une simple cave. Il faut savoir que toute copropriété à partir de 2 lots doit avoir un syndic professionnel ou bénévole. Le syndic bénévole n'est pas tenu à avoir des diplômes, mais il doit posséder certaines qualités: des notions de comptabilité, de droit, des compétences techniques et du goût pour la paperasse. Il doit également se montrer ouvert et disponible envers les copropriétaires.

 

En principe, un syndic est élu pour 1 an par l'Assemblée Générale et il peut être renouvelé autant de fois que l'ensemble des copropriétaires le souhaite. Dès son élection, il doit faire ouvrir un compte bancaire séparé au nom du syndicat, si cela n'a pas été fait jusque là. Ses tâches consistent à veiller au respect du règlement de copropriété et à convoquer les A.G. Sont aussi à sa charge l'exécution des décisions prises par l'Assemblée Générale et la réalisation des travaux urgents.

 

Un syndic bénévole peut percevoir une modeste rémunération (entre 100 et 300 euros par mois pour la gestion des plus gros immeubles) selon le temps consacré à sa mission. Il peut également se contenter du remboursement des frais qu'il a eu (photocopies, déplacements, timbres...) en produisant ses factures. Mais c'est de toute façon l'A.G. qui lui accorde ou pas sa rémunération ou ses frais.

 

Il ne faut pas oublier qu'un syndic, même bénévole, est responsable des fautes qu'il commet. Sa responsabilité pénale peut même être engagée en cas d'abus de confiance ou d'accident causé par sa négligence. Il peut être aidé dans sa tâche par une organisation de copropriétaires ou des organismes tels que: www.arc-copro.fr, www.copro.fr, www.coprolib.com, www.syndicbenevole.over-blog.com, www.aapc-asso.fr ou www.asib.fr.

Lyliane

 

29/06/2016

Sommes nous à la fin du règne des sacs en matière plastique?

 Grâce à un décret qui entrera en vigueur au 1er juillet 2016, les sacs plastiques à usage unique ne devront plus être donnés en caisse aux clients. Ces sachets d'une épaisseur inférieure à 50qn ne seront en effet plus autorisés dans les commerces. Au rayon boucherie et poissonnerie néanmoins, les sacs plastiques restent autorisés. Mais ils sont en sursis, car, au 1er janvier 2017, ils devraient eux aussi être interdits. Les sacs compostables biosourcés (en amidon de maïs par exemple), les sacs en papier et ceux qui sont en plastique épais réutilisable restent autorisés.

 

Chaque jour, écrit Mme S. Casals dans le Journal Nice-Matin, les emballages plastiques se déversent en mer à proximité de nos pays développés. On estime environ à 150 millions de tonnes les déchets plastiques flottant à la surface de nos océans. Sous l'effet du soleil, ces déchets se morcellent et forment au large de nos côtes une nappe que l'expédition Tara a mise en évidence pour la Mer Méditerranée.

 

Or, ces déchets mettent des centaines d'années avant de se dégrader. Ils comportent en outre de fortes concentrations en pesticides, hydrocarbures, PCB, des substances toxiques qui s'accumulent dans les tissus des tortues, des poissons, des huitres, des moules et même des oiseaux marins. Tout l'écosystème marin de la planète est en danger !

 

Autrefois, nos grands-mères allaient faire leurs courses munies de paniers, de filets ou de sacs en tissu. Même si beaucoup de consommateurs paraissent "accros" aux sacs plastiques, nous devons dès maintenant accompagner cette mesure, car la pollution des mers est réversible à condition de nous impliquer dans l'application de ce décret. Changeons nos habitudes: imaginons de sortir désormais avec des bocaux, des boîtes, des bouteilles en verre, un panier !

Et en attendant soyons prudents dans notre consommation de poissons et coquillages !

 

 Un court-métrage, réalisé par Mr C. Sardet pour Tara Expéditions et Parafilms, intitulé "le plastique vagabond" a été mis en ligne dès mars 2016 à des fins de sensibilisation et de pédagogie. Mr J. Gamblin a prêté sa voix au film. Il montre l'étendue de la pollution micro-plastique. On peut le visionner sur You Tube.

 

Lyliane

 

28/06/2016

Pétition de Avaaz au Président Obama...


Le président américain Obama pourrait créer la plus grande réserve marine du monde en un trait de plume, mais nous devons d'abord couvrir les voix des lobbies de la pêche! Cliquez ci-dessous pour signer cette pétition en un clic et protéger le sanctuaire sacré de Papahānaumokuākea: 

SIGNEZ MAINTENANT

 

Chères amies, chers amis, 

Barack Obama pourrait créer 
la plus grande réserve marine du monde (!) en quelques semaines, d’un simple trait de plume. 

Mais le puissant lobby de la pêche à Hawaï est coriace et fait tout pour empêcher le projet d'aboutir. 
Si nos voix ne s'élèvent pas en nombre pour défendre les dauphins, les requins, les tortues et le reste de la faune et flore qui dépendent des eaux hawaïennes, tout pourrait être perdu

Des experts nous disent que le président Obama attend que la communauté internationale se positionne, car il a conscience que la protection des océans est un chantier mondial. Un échec menacerait non seulement ces merveilleuses créatures marines, mais enverrait le pire des signaux pour la protection de la biodiversité dans son ensemble, voire pour notre survie. 
Signez la pétition ci-dessous en un clic pour lui montrer que nous sommes tous avec lui. Quand nous serons assez nombreux à avoir signé, nous remettrons la pétition directement à la Maison Blanche ainsi qu’aux chefs de file de ce projet à Hawaï qui ont besoin de notre soutien. 

https://avaaz.org/fr/papahanaumokuakea_loc/?bgcAWcb&signup=1&cl=10296608969&v=78493

Au Président Barack Obama, au gouverneur de Hawai svp.

 

26/06/2016

Pétition ultime contre le TAFTA...


 
 
 
 

Une réunion cruciale entre les pays de l’UE va avoir lieu mardi et mercredi prochains. L’avenir du TAFTA sera à l’ordre du jour. La France doit dire NON à la mainmise des multinationales sur notre santé et notre planète.

Dites à François Hollande de joindre les paroles aux actes en mettant un terme aux négociations du TAFTA et en refusant d'approuver le CETA. 

 

Si les accords de libre-échange transatlantiques entre l’UE et le Canada (CETA) ainsi que l’UE et les Etats-Unis (TAFTA) entraient en vigueur,toute tentative de lutte contre le dérèglement climatique, les pesticides tueurs d’abeilles ou cancérogènes comme le glyphosate serait quasiment anéantie.

Il y a quelques semaines, François Hollande menaçait pourtant de claquer la porte des négociations si le TAFTA comportait un danger quelconque pour la protection de l’environnement.

Que s’est-il passé depuis? Et bien, pas grand chose...

Mais il reste cependant un espoir ! Mardi et mercredi prochains, nous avons une occasion unique de lui demander de joindre les paroles aux actes : les pays de l’UE sont en effet invités, lors d’un sommet européen, à confirmer leur soutien au mandat de négociation du TAFTA donné à la Commission européenne.

C’est le moment où jamais d'exiger de François Hollande le retrait de la France des négociations sur le TAFTA et le rejet de l’accord avec le Canada (CETA).

Demandez à François Hollande le retrait de la France des négociations sur le TAFTA et le rejet de l’accord avec le Canada (CETA).

Les inquiétudes quant aux conséquences sur la santé et la protection de la planète sont fondées et réelles. Le TAFTA et le CETA donnent un pouvoir sans précédent aux multinationales qui pourront désormais attaquer les politiques publiques contraires à leurs intérêts via des tribunaux privés. Grâce à des mécanismes juridiques similaires, des multinationales ont par exemple poursuivi l’Allemagne lors de sa sortie du nucléaire. Ou encore, l’Australie a été attaquée par le cigarettier Philip Morris en raison de sa politique anti-tabac.

Ces projets d'accords désastreux essaient en somme de donner à Monsanto, Coca-Cola ou au pétrolier Esso plus de pouvoir, et lesmesures de protection contre le gaz de schiste ou les produits nocifs comme les pesticides cancérogènes ou tueurs d’abeilles pourraient disparaître.  

Si le gouvernement français veut garantir la protection des consommateurs et consommatrices, il n’a d’autres choix que de dire un NON retentissant aux accords de libre-échange et à la mainmise des entreprises sur nos lois et protections. Mettons un terme aux tractations, stoppons ces projets d’accords de libre-échange qui n’ont qu’un seul objectif : faire pencher la balance économique, sociale et environnementale du côté des multinationales, en nous tirant tous vers le bas.

Signez la pétition pour que François Hollande mette un terme aux négociations du TAFTA et refuse d'approuver le CETA.

La mobilisation contre ces accords désastreux a déjà des retombées significatives. Au-delà des récentes déclarations du gouvernement contre le TAFTA, plusieurs collectivités se sont aussi déclarées «zones hors TAFTA» en France et en Europe. La Wallonie et le Luxembourg ont également dit non au CETA.

La France doit elle aussi clamer haut et fort que la priorité va au peuple, pas aux multinationales !

Monsieur le Président, nous vous demandons d’agir à votre tour : mettez un terme aux négociations du TAFTA et refusez d’approuver le CETA.

Merci !


 
 
 
 
 
 

Une chorale bi-communautaire sur une même île...

 

Le Journal La Croix du 2 juin 2016 dresse le portrait de Mme Alexandra Papanastasiou, à l'origine de la création d'une chorale, il y a 10 ans, avec l'espoir de rapprocher les communautés turques et grecques résidant sur l'ïle de Chypre, coupée en deux depuis 42 ans.

 

Mme A. Papanastasiou en effet, suivant l'exemple fortement teinté d'humanisme de son père, franchit chaque semaine le check point qui marque la frontière pour se rendre dans la zone tampon gérée par les Casques Bleus de l'ONU. Comme elle, une trentaine de chypriotes grecs viennent la rejoindre. Dans la salle d'un hôtel, ils répètent et chantent ensemble, préfigurant en quelque sorte pour quelques heures un «vivre ensemble» pas encore d'actualité.

 

L'initiative de cette femme se devait d'être saluée. En faisant se rencontrer à travers le chant des membres de deux communautés divisées, Mme A. Papanastasiou permet peu à peu de faire tomber bien des a priori et des barrières, dues la peur et à l'ignorance.

Lyliane

 

23/06/2016

Défendre le droit d'asile...

 

 

L'ONG nommée ACAT (Action des Chrétiens contre la Torture) revient dans sa revue sur des notions que certains Français semblent avoir oublié actuellement. L'asile, en effet, est "un droit qui s'incarne dans des destins individuels, dans des parcours personnels d'exil. Il devrait se traduire par la possibilité concrète et égale de tous les demandeurs d'asile de s'exprimer, d'être écoutés et compris dans leurs craintes de persécution".

 

Demander l'asile en effet , c'est demander protection contre des persécutions subies ou craintes dans un pays où l'on se sait en danger (Syrie, Afghanistan, Irak, Tchéchénie, Soudan, Nigéria, Libye etc...)

Face aux tragédies des naufrages en Méditerranée, il ne faut pas cesser de se mobiliser. En septembre 2015, le président de l'ACAT a adressé un message à tous, rappelant l'engagement nécessaire en matière d'accueil de l'étranger et de la nécessité de construire un «vivre ensemble» respectueux de tous.

 

En janvier 2016, l'ACAT a publié un Manifeste intitulé:« Accueillons les!», disponible sur le site www.acatfrance.fr. Une aide juridique est possible auprès de l'ONG ainsi qu'un accompagnement individuel. Sur le plan politique, l'ACAT analyse les décrets votés en janvier 2015, qui ont durci la loi sur le droit d'asile. Elle conseille et défend tous les exilés quels qu'ils soient.

 

L'ACAT se félicite de bons résultats obtenus concernant un couple de tchétchènes ayant fui torture et menaces de mort avec leurs enfants. Ils ont obtenu le statut de réfugiés en novembre 2015. Idem au Mexique pour un couple de personnes incarcérées et accusées à tort.

 

Au delà de nos différences, il semble à l'ACAT urgent de reprendre les paroles de Mr P.Ricoeur:«apprenons aussi à reconnaître nos ressemblance!» Pour ce faire, ne faudrait-il pas résister à la peur et au repli qui nous poussent à refuser l'accueil aux personnes en souffrance où que ce soit dans le monde?

Lyliane

 

22/06/2016

Echapper au stress et devenir plus zen, rêve ou réalité?

 

 

Mme Flavia Mazelin Salvi, journaliste à Psychologies Magazine, nous propose des pistes pour comprendre les différents visages du stress, repérer ses mécanismes qui modifient nos émotions et identifier ses facteurs déclenchants dans notre quotidien.

 

Elle nous apprend tout d'abord que le stress est un mécanisme d'adaptation de notre organisme à un événement imprévu, perturbant ou nouveau. Il peut soit générer de l'anxiété et nous épuiser, soit au contraire nous dynamiser. Comme le stress est cumulatif, des contraintes répétées ou du danger génèrent inévitablement de la tension. Devenu chronique, le stress peut nous faire vivre sous tension permanente. Le burn-out par exemple se caractèrise par l'incapacité de récupérer sur le plan émotionnel.

 

Le plus souvent, nous dit la journaliste, le stress se nourrit des ruminations sur le passé ou des anticipations angoissées pour le futur.

En habitant plus consciemment son corps et en arrivant à débrancher ses pensées, il est possible de se vider la tête, de sentir mieux ce qui se passe à l'intérieur de nous et, de ce fait, de vivre davantage dans le présent.

 

Pour combattre les effets du stress, une respiration avec brefs moments de pause en apnée peut réussir à calmer des tensions fortes. De même, la méditation pratiquée régulièrement semble l'un des antistress les plus efficaces. Pour d'autres personnes, le relâchement émotionnel peut venir de séances d'acupuncture, de sophrologie ou de relaxation.

 

En fait, devenir zen, c'est peut-être apprendre à vivre de manière plus sereine au jour le jour et à adopter de bons réflexes face à des situations stressantes, que l'on ne peut éviter.

Pour en savoir plus, se procurer le carnet de Mme Mazelin Salvi intitulé:«Devenir zen en 20 étapes» publié par Psychologies Magazine.

Lyliane

 

20/06/2016

Les Comores Françaises, vous connaissez?



 Si j'en crois Wikipédia, l'archipel des Comores forme un ensemble d'îles situées au sud-est de l'Afrique, à l'est du Mozambique et au nord-ouest de Madagascar.

 

Devenu français en 1841, l'archipel est, depuis un référendum organisé en 1974, partagé entre deux pays indépendants:

 

- l'Union des Comores à l'ouest (République islamique) pour 3 îles

- la République Française pour la seule île de Mayotte

Cette configuration ne posait pas de problème de surpeuplement car les gens pouvaient circuler librement d'un état à l'autre.

 

Le gouvernement d'Édouard BALLADUR a décidé d'instaurer le "Visa BALLADUR" le 18 janvier 1995.

 

C'est là que les choses se sont dégradées.

 

En limitant ainsi, pour ce peuple et pour toutes ces familles réparties dans les îles, sa circulation entre les îles, le gouvernement français a généré le développement de ce qui est devenu une immigration soit disant illégale.

Cette pseudo immigration (qui n'était autrefois que le mouvement naturel des populations de l'archipel) n'a cessé de croître depuis vingt ans, fauchant, au passage, la vie de plusieurs milliers de Comoriens ayant emprunté des kwassa kwassa (embarcations de fortune), pour rallier l’Île Sœur.

Un drame humain invisible que ne manquent pas de dénoncer les acteurs de la société civile et les autorités comoriennes. Le large de Mayotte est devenu le premier cimetière de France sans que les autorités Françaises s’inquiètent d'une telle situation.

 

Aujourd'hui, plus de 5000 enfants franco-comoriens sont dans les rues de Mayotte, livrés à eux mêmes parce que faute de visa leurs parents sont expulsés ou incarcérés. Malgré, les interventions des ONG, la situation des enfants des Rues de Mayotte reste inchangée et, pour survivre, ils commettent des vols avec violences et s'attaquent aux Métropolitains en fonction à Mayotte - considérant que les Français sont la cause de leurs problèmes et de la situation de leur terre d'origine.

 

Depuis que Mayotte est devenu le 101ème département français en 2011, elle est maintenant confrontée à une immigration de masse venant des autres Iles, Madagascar, Océan Indien et Métropole. Aujourd'hui, la population réelle à Mayotte est multipliée par deux, voire trois. Les gens fuient la misère et la pauvreté croyant avoir une vie plus stable et sécuritaire sur l'Ile Française.

 

La population de Mayotte regrette le choix qu'elle a fait de devenir département Français. Son statut précédent lui apportait le bénéfice de peu d'avantages, mais, correspondaient à leur situation de vie. Il faut savoir que Mayotte a plus de 42 ans de retard sur le plan social, économique et éducatif par rapport à l'Ile de la Réunion.

 

La position des Mahorais est invivable.

 

Confrontés aux problème des inégalités avec la France et le statut des autres Iles d'Outremer (RSA, SECU, SMIG... ) ils ont bien du mal à comprendre que, d'un autre coté, on leur demande de payer des impôts et tout ce qui va avec.

 

Bien entendu, tout cela n'existait pas avant 2011...

 

Les populations rurales de Mayotte estiment avoir été manipulées lors de la campagne du référendum de 2011.

Il est d'urgence vitale qu'aujourd'hui, les autorités Françaises changent de stratégie et trouvent des solutions de terrain très rapidement pour mettre un terme aux massacres qui règnent à l'heure actuelle à Mayotte. Les Comoriens sont maltraités, leurs maisons brûlées, ils sont jetés dans les rues...

 

Les Mahorais, les Comoriens ne sont pas responsables de cette situation.

 

Il s'agit tout simplement d'un problème politique instauré par la France. Le pire est à venir car il est bien possible qu'une guerre civile se déclenche d'ici peu, comme on a pu le voir au Rwanda, au Mali....

Une guerre civile aux Comores signifierait l’extinction d'une population et d'un pays entier.

Aujourd'hui la population comorienne est estimé à 752 000 habitants dont 350 000 expatriés.

Mme Arafa M'BAE se bat pour que l’opinion publique soit alertée. Actuellement,

les bateaux qui reconduisent les immigrés Comoriens et Malgaches les déposent dans une ville déjà surpeuplée, l'Ile d'Anjouan, estimant qu'ils sont arrivés à destination. Les habitants de cette ville commencent à manifester des signes de violence et de haine vis-à- vis des autres. Ces gens devraient être reconduits dans leur Ile d'origine et non sur l'Ile d'Anjouan...

 

POURQUOI LES COMORIENS QUITTENT LEUR PAYS ?

 

1) Après l'indépendance c'était une question de choix car il fallait de la main-d’œuvre en France, c'était plus facile de trouver du travail. (navigation, nettoyage, manutention, restauration....) donc, c'était les hommes qui partaient uniquement.

 

2) Vers les années 80, les femmes ont commencé à partir (regroupement familial, études, mariage ou simplement recherche d'une vie stable) car le pays se dégradait peu à peu à cause des coups des États de BOB DENARD mercenaire Français... Les Comores, qui étaient jusque là sous la tutelle Française, se retrouvent dans une situation de crise économique et politique poussant tout le monde à fuir pour trouver la stabilité en France ou à la Réunion (Mayotte c'est depuis peu). Développant ainsi l'immigration clandestine Comorienne en France.

Depuis 40 ans, la France et les bailleurs de fonds ont multiplié des actions en faveur du développement économique des Comores. Un grand nombre de ces programmes ont pratiquement échoué parce que leurs responsables, imaginant

 

- qu'il suffirait d'injecter assez d'argent,

- de vulgariser des technologies modernes de production,

- d'inciter les cadres locaux à la surconsommation (pour stimuler une incitation profonde et durable des populations rurales en faveur de modes de production et de gestion préconisés par des théoriciens du développement rapide).

 

Ils oubliaient que les populations concernées avaient une histoire, un savoir-faire traditionnel, des valeurs sociales et culturelles à promouvoir et à conserver.

 

3) Des solutions existent, mais seulement

- si on implique directement les acteurs économiques de ce pays: 

- les populations rurales entre autres,

- plus particulièrement les femmes,

Ceci en partenariat avec les associations et les coopératives locales. Les fonds injectés jusqu'à maintenant arrivent rarement aux destinataires finaux. C'est pour cela qu'à l'heure actuelle la population Comorienne vit dans la misère et la pauvreté, que chacun est prêt à mettre sa vie en péril pour échapper à cette misère.

 

4) Lorsque l'on voit l'état général des zones rurales et côtières, quand on écoute parler la population voici ce qu'on entend:

- "on se demande si les conférences mondiales du genre Cop21, G7.... servent vraiment à quelque chose",

- "Les États veulent uniquement montrer leur puissance de dominateur et ils se fichent bien de la vie quotidienne et l'avenir du petit malheureux qui vit dans les détritus parce qu'il na pas le choix, alors que l'argent des contribuables Européens et autres est dilapidé par ces politiciens qui ont des pierres à la place du Cœur..."

 

Il existe aux Comores de nombreux écosystèmes tropicaux tout à fait originaux, une faune et une flore riches et variées. Les efforts de préservation de la biodiversité sont cependant très insuffisants, la France investissant peu de moyens sur place pour garantir la propreté des plages comme des forêts.

 

Peu de zones naturelles, pratiquement aucun tourisme alors que les paysages sont somptueux...

 

De ce fait, des plages magnifiques sont peu à peu envahies de déchets apportés par les courants marins venus des autres pays. On y trouve en effet pêle-mêle des couches de bébé, des objets en plastique, des débris de verre, toutes choses que les autochtones ne connaissent pas. Depuis peu, un mouvement citoyen s'implique pour nettoyer ces plages. On voit des hommes, des femmes et des enfants parcourir ces zones polluées et trier les déchets à mains nues, au risque de s'intoxiquer ou de se blesser. Ce sont de toute façon des vecteurs de maladies potentielles.

 

Face à une telle situation, nous pourrions nous demander pourquoi l'État Français laisse cette île dans un quasi abandon économique et écologique et interpeller nos députés sur les raisons d'un tel désintérêt manifeste. Nous même, citoyens français toujours prompts à nous plaindre ou à manifester, comment pourrions nous susciter un mouvement d'opinion capable de réveiller les consciences?

 

Pourquoi ne pas permettre aux Comoriens de vivre dignement sur leur sol, au lieu de les pousser indirectement à une immigration massive?

 

Pour cela, il faudrait que les mêmes droits qu'à nous, habitants de l'hexagone, en terme d'éducation, d'économie, de préservation du territoire et de santé leur soient par exemple accordés...

 

Arafa, Michèle et Lyliane

19/06/2016

Comment gérer les écrans avec nos enfants?

 

Le Hors Série N°7 de la revue Kaizen consacré à «une jeunesse heureuse» propose aux parents de trouver un équilibre dans la gestion des écrans, afin d'éduquer leurs enfants sans forcément tout contrôler.

 

Tout d'abord, le journaliste propose de calculer le temps global passé devant les écrans d'ordinateur, de tablette et de smartphone, de façon à pouvoir décider avec le jeune du temps maximum journalier de connexion qu'il peut y consacrer. Cela lui permettra de pratiquer d'autres activités (sportives, musicales ou autres) aussi valorisantes et utiles à son épanouissement.

 

Donner l'exemple de réserver les temps des repas aux échanges familiaux et expliquer qu'il vaut mieux éviter des connexions la dernière heure avant l'endormissement, car les lumières bleues des écrans sont susceptibles de retarder le sommeil. Le mieux serait de laisser le soir tous les ordinateurs, tablettes et smartphones dans une autre pièce que la chambre, pour éviter les éventuelles tentations.

 

Quand l'ordinateur ou la tablette sont partagés par d'autres membres de la famille, ouvrir une session avec mot de passe pour chaque utilisateur.

Des filtres de navigation avec contrôle parental existent. Ils permettent d'éviter une exposition accidentelle à des sites pornographiques ou violents.

 

A partir du collège par exemple, faire comprendre au jeune ce que signifie «le droit à l'image» et lui enseigner qu'il ne peut plus gérer ce qui est mis sur la toile avec ou sans son consentement. Il faut savoir aussi que l'inscription sur les réseaux sociaux est interdite avant l'âge de 13 ans. Par contre, des plates-formes destinées aux jeunes leur sont ouvertes et sont soumises à des modérateurs. C'est le cas notamment de Habuki, qui propose même une aide aux devoirs en ligne.

 

Bref, l'espace numérique est devenu incontournable pour les jeunes générations, ce qui implique de la part des parents une attitude responsable et ouverte «d'accompagnement de leurs enfants vers une gestion saine de leur relation avec les écrans quels qu'ils soient».

Lyliane

 

18/06/2016

FESTIVAL DE LA GRATUITE DU 1er au 3 juillet 2016 à DIE

Rejoignez nous au Festival de la gratuité !

Regroupez-vous et organisez un covoiturage pour cet évènement unique et exceptionnel.(utilisez le site gratuit: http://www.freecovoiturage.fr/)

Une magnifique opportunité de rencontres autour des valeurs que nous partageons et où l'on peut échanger nos rêves d'un autre monde, plus humain, plus solidaire...

 

Où ça: à POYOLS près de DIE dans la DRÔME

Organisé par: "Les Décroissants de Thune"

Qui sont-ils ? : Un groupe de personnes motivées par l'organisation d'un festival autour de la gratuité.

 
Né d'un rêve partagé, ce festival a pour vocation de :
• promouvoir la gratuité, la solidarité, le partage, l'autonomie, l'entraide, le soutien et le respect de toutes et tous
• faire découvrir d'autres horizons :oublier la monnaie et retrouver le sens du partage et de l'échange
• permettre le rêve, légitimer l'utopie !

Quand ?:

Les 1, 2 et 3 juillet tout devient (possible) gratuit !

Gratiferia Géante, concerts, spectacles, conférences, films, ateliers, animations enfants, coin détente et lecture, Info Kiosque...

Ce festival est le vôtre, venez participer à votre mesure !

Ci-dessous quelques liens pour en savoir plus:

https://lesdecroissantsdethune.wordpress.com/

https://www.facebook.com/groups/744147475684057/

https://www.facebook.com/events/1638485349808211/

Vous pouvez contacter Laura  :07 83 34 16 48 !


Merci d'avance et en espérant que cet événement vous plaise !

Solidairement: Les Décroissants de Thune

 

17/06/2016

Créer des liens avec ses voisins...

 

D'après un sondage, mené par l'Institut Viavoice en octobre 2015, 87% des français donnent des coups de main régulièrement à leurs voisins. Mieux 81% pensent que cette entraide n'est pas le fait de calculs opportunistes, mais d'une démarche altruiste. Et comble de tout, 60% d'entre eux consacrent de 15 à 30 minutes d'assistance chaque mois au locataire d'à côté. N'y aurait-il pas de quoi être fier de nos concitoyens? Selon Mme C. Pangrazzi dans la revue Sérengo, les gens apparemment réapprennent à se connaître, à faire attention les uns aux autres.

Cela se concrétise aussi grâce à des sites Internet encore balbutiants mais promis à un bel avenir. C'est le cas de www.Ma-residence.fr, peuplade.fr, maptitvoisinage.com ou encore CityLidy. Toutes ces plateformes mettent en relation particuliers, commerçants ou associations d'un même quartier. Elles permettent par exemple de géolocaliser une place de parking ou de se regrouper pour des sorties, des achats ou des livraisons.

Le but premier de ces sites est de recréer du lien entre des personnes habitant à proximité et de s'épauler les uns les autres. Ces réseaux d'entraide redonnent un second souffle à la solidarité de palier, analyse Mme S. Guérin, sociologue, auteur de l'ouvrage «La solidarité ça existe et en plus ça rapporte» paru aux éditions Michalon. Elle signale également que les personnes les plus investies dans des actions solidaires sur ces sites sont la plupart du temps des seniors dynamiques.

Comme Mr A. Périfan, fondateur de la Fête des Voisins il y a 15 ans, ces personnes essayent de faire reculer l'isolement, la solitude et la précarité. L'article conclue sur cette phrase:« Ainsi chacun peut retrouver le désir d'être un vrai citoyen!»

Lyliane

 

13/06/2016

Vingt quatre heures pour les mers, les océans, les baleines et les dauphins...

J'ai eu la chance de pouvoir participer en streaming sur Internet, au moins partiellement, aux 24h de méditation sur la mer, les océans, les baleines et les dauphins, qui avait lieu à Paris au Grand Rex dimanche 12 Juin 2016.

J'ai pu apprécier les poèmes, les images et les évolutions dans l'eau de Mme Leina Sato, les méditations guidées, les danses et les musiques proposées. J'ai ressenti puissamment les appels et les réponses aux questions de Mr Paul Watson concernant la pollution des mers, la surpêche et les activités humaines qui mettent en danger les espèces des mers et océans. Des solutions existent (moratoire de 50 ans sur la pêche mondiale), mais désirons nous les mettre en oeuvre?

L'évocation chamanique de Mr Patrice van Ersel sur le 5ème rêve (son livre porte le même titre), la lecture de la réponse des chefs indiens à propos de l'appropriation des terres par les hommes blancs, tout cela était très émouvant. 

Puissions nous, après cet échange mondial basé sur nos bonnes volontés et nos désirs profonds, rêver tous ensemble à l'avenir de la Terre, de la Mer et des Océans et y vivre dans une belle harmonie d'amour et de partage!

Lyliane

 

 

 

 

L'enfant devrait-il être mieux écouté en justice?

 

 

Depuis de nombreuses années, les séparations parentales conflictuelles constituent un motif de saisine du Défenseur des droits. Le Code Civil prévoit que tout enfant de moins de 18 ans peut demander au juge aux affaires familiales à être entendu en présence d'un avocat ou de la personne de son choix. Cette audition est de droit si elle est demandée par l'enfant. Elle peut être refusée si un parent le demande et paraît vouloir manipuler l'enfant...

 

Néanmoins, on peut se demander si la justice est bien adaptée aux enfants. Le jargon judiciaire, les notions de «discernement» et de "maturité des jeunes" par exemple sont difficiles à appréhender. Faire interroger des enfants par la police et un juge pour enfant, lorsqu'il y a des accusations d'inceste est de toute manière toujours traumatisant. De plus, sembler avoir à choisir entre son papa et sa maman peut générer des peurs bien légitimes...

 

L'intérêt de l'enfant devrait conduire avant tout le personnel judiciaire. La psychologie des enfants pourrait être encore mieux respectée en tenant compte de ce qu'ils peuvent et ne peuvent pas exprimer. Espérons que le droit français va pouvoir peu à peu améliorer ces procédures longues et conflictuelles dans environ 22% des séparations. Le choix de la résidence est en effet le motif principal des conflits... Célébrer chaque année, le 20 novembre, la Convention Internationale des Droits de l'enfant implique, me semble-t-il, également d'en tenir compte lors des séparations de couples avec enfants, quel que soit leur âge.

Lyliane

 

11/06/2016

Y a-t-il encore une vision européenne sinon dans les tournois de football?

 

Au moment où démarre l'Euro 2016 dans notre pays, la question semble effectivement se poser. En effet, entre la menace du «Brexit» des anglais, les divergences dans l'accueil des réfugiés, dans le paiement de la dette grecque, les sujets de discorde ne manquent pas.

 

Le journal La Croix sous la plume de Mr A. Arjakovsky essayait le 2 mai dernier de comprendre ce qui manque de nos jours pour fédérer les européens. Il conclue sa tribune en affirmant qu'il leur manque une histoire commune. A ce sujet, il relève que le Collège des Bernardins -www.collegedesbernardins.fr/fr – a lancé un projet d'histoire de la conscience européenne en association avec plusieurs universités et institutions européennes. L'objectif de cette histoire serait de retrouver les fils unissant l'idée et la conscience européenne au delà de leurs histoires nationales respectives.

 

L'article rappelle également que le Pape François en novembre 2014 en s'adressant au Conseil de l'Europe disait déjà:« pour marcher vers l'avenir, il faut le passé et de profondes racines»... Quant à Mr Barak Obama le 25 Avril dernier, il lançait aux européens:« Je vous le dis, gens d'Europe, n'oubliez pas qui vous êtes. Vous êtes les héritiers d'un combat pour la liberté».

 

A travers cette initiative et ces appels, ne saisissons nous pas que pour nous comprendre collectivement et former un ensemble politique commun, il nous manque encore, à nous européens, une vision du monde convergente, capable de réduire les fractures existantes?Espérons tout au moins que les compétitions sportives feront communier les européens et les supporters de tous bords dans une ferveur partagée à défaut de les unir vraiment sur des projets d'avenir communs.

Lyliane

 

10/06/2016

Cheminer dans la joie...

 

J'emprunte ce titre à un article de Mme Carine Anselme dans la revue Néosanté – www.neosante.eu – à propos de l'ouvrage de Mme Isabelle Filliozat paru récemment aux éditions J.C. Lattès «Les chemins de la joie, l'émotion du sens de la vie».

 

En ces temps de morosité affichée de beaucoup de nos concitoyens, parler de la joie comme de l'émotion du sens de la vie fait du bien et nous aide à garder nos valeurs, à nous sentir exister. Bien sûr, dans les voies que cette psychothérapeute nous propose d'explorer, la joie nous demande parfois de sortir de nos zones de confort, de nous aligner avec le flux de la vie. Elle est liée à notre capacité d'émerveillement au milieu du chaos du monde et de nos existences où l'adversité ne manque pas de nous toucher.

 

Dans ce livre réconfortant, éduquer à la joie qui se révèle naturelle chez l'enfant mais que nous perdons à l'âge adulte, nous incite à regarder avec un regard positif les élans de nos jeunes, leur passion d'explorer, de chanter, de bouger, de danser. En effet, ils n'ont pas peur de chercher leurs limites, de prendre des risques, de chercher à se dépasser dans des projets. Nous avons tendance en général à freiner leurs élans, leur joie de vivre, alors que notre rôle pourrait se borner à canaliser leurs impulsions, à proposer à notre tour des rituels familiaux (fêtes, jeux, cuisine partagée, promenades, lectures...), ressources dans lesquelles nos jeunes une fois adultes pourront puiser.

 

Selon cet ouvrage, «la joie serait de pouvoir rencontrer les autres avec un sentiment d'appartenance commune» car comme l'exprime le poète et écrivain C. Bobin «la joie n'est pas une note séparée, c'est la joie qu'ont deux notes à rebondir l'une contre l'autre». C'est bon pour notre moral, comme pour notre santé, insiste I. Filliiozat!

 

Car nous vivons dans un monde vibratoire et connecté, ne l'oublions pas, ce qui nous pousse à nous sentir «en connexion», à nous fondre dans une recherche d'unité perdue, d'harmonie entre parents et enfants, professeur et élèves, soignant et soigné... Chacun à sa place, mais en synchronisation, en nous sentant bien à notre place. Se différencier, avancer et créer, ce sont pour l'auteur des aspirations profondes à nourrir pour ressentir l'émotion de la vie et pouvoir la communiquer. Des exercices pratiques et des questions dans l'ouvrage nous interrogent sur nos réactions personnelles.

 

Je dirai en ce qui me concerne que je n'ai jamais ressenti autant la justesse de ces phrases à propos de la joie, de l'émerveillement, que depuis que j'ai été touchée par un cancer dans ma propre chair. Je regarde désormais avec attention «ma tolérance à la joie de vivre, là où je lutte contre», dans mes relations à mes proches, aux amis qui ont tendance à s'inquiéter, aux infirmières qui installent mes perfusions, au chauffeur de taxi qui me conduit chaque semaine, au médecin qui suit mes efforts pour accepter ses traitements, qui me propose de sortir de chez moi, d'oser rester dans le flot de la vie. Cela me garde, je crois, sur un chemin vibrant d'émotions enfouies là où beaucoup de choses, de peurs, de regards de personnes pourraient me pousser vers un chemin de séparation, voire de mort. Certes, j'ai perdu tous mes cheveux, je me sens souvent nauséeuse et impatiente, mais j'apprends à savourer l'émerveillement de pouvoir garder mes élans, rencontrer mes proches ou même des inconnus dans une ouverture quotidienne à la magie de la vie.

 

Cheminons donc dans la joie quel que soit notre âge et les épreuves que nous traversons! Voyons le soleil à travers les nuages, le nouveau monde se profiler derrière l'ancien, l'espoir de passer un jour dans une vibration d'amour là où nous pourrions désespérer de la vie...

Lyliane

 

06/06/2016

Eloge de la débrouille...

 

Sous ce titre, le journaliste J.C. Ploquin reprend dans le journal La Croix du début mai 2016 les initiatives originales de Mme Fiona Meadows, architecte née en Grande Bretagne et arrivée en France à l'âge de 10 ans. Son diplôme en poche, elle a travaillé à l'école d'architecture de Paris-La Villette.

 

«Dès l'origine, dit-elle, je me suis intéressée à la petite architecture, à l'habitat modeste, fragile, passe-partout...afin de faire le plus avec le moins». Depuis 15 ans, elle travaille à la Cité de l'Architecture et du patrimoine et elle compte une vingtaine d'expositions à son actif. Elle anime également des ateliers d'architecture et d'urbanisme en France et en Afrique (Tunisie notamment). Elle a lancé un concours biennal d'architecture nommé Minimaousse.

 

Mme Fiona Meadows aime être en prise avec le monde réel, populaire. Elle cherche à montrer la capacité humaine à faire face au changement. Elle fait en quelque sorte coexister le réfugié et le zadiste, le VRP et le travailleur saisonnier, qui tous doivent s'adapter à des contraintes sociales. Barraments, containers, tentes, réutilisation de matériaux... tout lui semble source d'inspiration. Construire dans les beaux quartiers ou faire pousser de grands ensembles ne la motive pas. Optimiste, elle veut livrer un message d'espoir sur la possibilité de transcender des modes de vie normalisés par la société de consommation.

 

Cette architecte originale estime qu'il y a aujourd'hui 3,6 millions de mal logés en France. Pour elle les solutions proposées doivent partir de la base, de l'humain, du quotidien de leur vécu. Elle-même a installé son campement à St Denis, dont elle apprécie le caractère cosmopolite et populaire. Engagée dans le milieu associatif, elle déclare:«Je ne cherche pas à changer le monde; c'est le monde qui change»!

 

Comme Mme Fiona Meadows, je pense que chacun de nous là où nous sommes et avec nos spécificités personnelles, nous pouvons inventer le possible, au lieu de nous contenter des limites apparentes du système actuel.

Lyliane

 

05/06/2016

Une initiative citoyenne: nettoyage des déchets qui finissent dans nos océans...

Le Journal Nice-Matin a repris dans ses colonnes, le 20 mai dernier, l'initiative d'une jeune militante de l'ONG Surfrider 06, Melle Cindy Malaurie, qui veut faire disparaître les déchets des berges du fleuve Var. Le comble à ses yeux est que le fleuve Var a été classé Natura 2000, en raison de son caractère fragile et de ses côtés sauvages. Apparemment tout le monde l'a oublié...

 

A l'occasion de la Fête de la Nature, Cindy a réussi à motiver une trentaine de volontaires venus de tout le département. Sur sa page Facebook en effet, elle lance des appels concrets de défense de l'environnement. Lors des dernières journées de nettoyage des berges du Var, les volontaires ont récolté un peu de tout: des sacs plastiques, des emballages et même des encombrants.Tout cela est placé dans une benne et évacué en déchetterie. Cindy espère que l'interdiction des sacs plastiques va peu à peu améliorer les choses...

 

Cette "opération verte" avec mission de nettoyage a désormais lieu une fois par mois. Car Cindy et ses volontaires ne se résignent pas!

Ils lancent même un appel pressant à toutes les mairies des villes et villages environnants pour qu'elles interviennent. On peut espérer qu'ils seront entendus!

 

Pour en savoir plus sur cette ONG, consulter le site:www.surfrider.fr .

 

Lyliane

04/06/2016

Réseau Education Sans Frontières, qui connaît cette association?

Le Réseau éducation sans frontières (RESF) a pour vocation d’œuvrer à la défense des enfants scolarisés et de leurs familles sans distinction d'origine ethnique ou confessionnelle. Ce réseau lutte notamment pour que les jeunes sans papiers soient régularisés, afin de les sortir de la précarité et de l'exclusion qui est la leur. C'est un mouvement actif partout dans le monde. Cependant chez nous, depuis quelques années, il a fort à faire comme dans la plupart des pays européens qui font face à un afflux de réfugiés.

 

Ce réseau se mobilise chaque fois qu'il a connaissance de cas graves de risques d'expulsions vers des zones en guerre ou même vers des pays d'origine où la sècheresse règne, privant les habitants de tout avenir. Il a su trouver des relais auprès de personnalités locales et nationales et de centaines d'anonymes. RESF est souvent amené à trouver des lieux d'hébergement pour des jeunes qui dorment dans la rue, pour des familles SDF.

 

A Nice où je réside, je me suis intéressée aux actions de RESF 06 grâce à un article du Journal Nice-Matin du 20/5/2016. Le journaliste explique qu'Assidullah, un enfant afghan de 12 ans a été par exemple retrouvé errant dans les rues car sa mère s'était noyée pendant la traversée et son père avait disparu. Il a été ramené par la Police Municipale dans les locaux de l'Association Habitat et Citoyenneté qui héberge RESF à Nice pour qu'une solution d'hébergement et de prise en charge soit trouvée. Toutefois, beaucoup de gens ont peur d'héberger des migrants avec tout ce qui se raconte à tort dans certains médias... La charité est parfois sélective!

 

Dans ce local où des militants de RESF tiennent une permanence des familles s'entassent. Des arméniens chassés d'Azerbaïdjan où ils étaient persécutés viennent demander de l'aide, car leurs demandes d'asile ont été rejetées par l'Etat Français. Ils ont des enfants scolarisés et craignent une expulsion. Une femme enceinte vient chercher un coin pour dormir et l'assurance de ne pas devoir accoucher dans la rue, car tout son argent a servi à payer des passeurs... Des cas touchants de mineurs isolés, de famille dans la détresse par dizaines!

 

Le dispositif local de RESF est vite saturé. Les bénévoles de l'association n'hésitent pas, parfois, à faire de la place chez eux lorsqu'aucune solution d'urgence n'est trouvée. «Lorsqu'Aylan a été retrouvé mort sur une plage grecque le monde entier grâce aux médias s'en est ému. Beaucoup de frères et sœurs d'Aylan sont échoués chez nous ou aux portes de notre pays, conclue l'article, que faisons nous pour les secourir et les protéger»? Pour toute information concernant RESF consulter sur Internet: www.educationsansfrontieres.org .

 

Lyliane

 

03/06/2016

Un trésor mondial menacé en Amazonie...

Un document qui m'a été envoyé par l'Association Greenpeace

- www.greenpeace.fr -

fait état d'un projet de barrage de 7,6 km sur un affluent de l'Amazonie le Tapajos qui submergerait 400km2 de forêts tropicales. Quatre autres barrages sont à l'étude sur cette même rivière. Mais le barrage de Sao Luiz do Tapajos est le plus démesuré d'entre eux.

 

Les indigènes vivant à proximité n'ont même pas été consultés en violation de la Convention N° 169 du Brésil. Les barrages hydrauliques qui fleurissent dans le pays depuis de nombreuses années ont eu, nous le savons, des conséquences désastreuses sur la déforestation en Amazonie sans fournir l'énergie espérée pour autant.

 

Dans cette zone, la biodiversité est cependant exceptionnelle: oiseaux tropicaux, dauphins roses, jaguars, ocelots, caïmans, tortues, loutres. Plus de 2600 espèces ont été recensées à proximité du site du barrage, ce qui menace leur survie. Ce projet de méga-barrage met également en danger le peuple Munduruku, qui vit sur des terres ancestrales sacrées. Ils seraient sans doute contraints de s'exiler, comme ce fut le cas pour le barrage de Belo Monte, où les indigènes ont été contraints de se déplacer vers des villes voisines avec toutes les conséquences sociales induites.

 

Alors que l'on essaie de lutter contre la déforestation partout dans le monde, afin de sauver le climat, depuis 2012 celle-ci s'accélère au Brésil. Plus de 750 000 km2 de forêt amazonienne a en effet déjà été détruit. La politique du gouvernement brésilien, qui défend l'expansion massive des capacités hydroélectriques de l'Amazonie et prône une croissance économique à tout prix, semble d'urgence à revoir avant qu'il ne soit trop tard. De plus, l'impunité des multinationales encourage les coupes de bois illégales.

 

Pour stopper ce mouvement, il est proposé aux journalistes, aux personnalités et aux militants, du 20 juin au 16 juillet prochain, de s'installer près de la rivière Tapajos pour soutenir le peuple Munduruku face à ce projet de construction.

Par ailleurs, en Autriche le 30 mars dernier Greenpeace a tenu un meeting annuel lors de la réunion de la Société Andritz, fournissant turbines et générateurs pour ce projet.

En Allemagne, des activistes de Greenpeace en avril dernier ont protesté à Munich devant l'Usine Siemens, partenaire éventuel du projet de barrage.

 

Il est aussi possible de soutenir Greenpeace à travers son site et d'écrire en tant que citoyen aux membres du gouvernement brésilien pour attirer leur attention sur les problèmes induits par cette construction de barrage projetée.

 

Lyliane

 

02/06/2016

Quel statut pour les lanceurs d'alerte?

Dans le courrier du retraité de juin 2016, un article de Mme Anne-Sophie Quérité fait le point sur le statut des lanceurs d'alerte dans le monde.

 

Chez nous, la loi d'avril 2013 relative à l'indépendance de l'expertise en matière de santé et d'environnement et à la protection des lanceurs d'alerte constitue une avancée dans la défense des personnes révélant des scandales sanitaires et environnementaux.

 

Néanmoins, l'émission Cash Investigation a révélé que Mme Stéphanie Gibaud, ex-directrice marketing d'une grande banque dans notre pays, qui avait refusé de participer à des pratiques illicites conformément à son éthique, n'a jamais retrouvé d'emploi et vit des minimas sociaux pour avoir osé braver l'autorité de ses supérieurs. Un véritable scandale à mes yeux!

 

Ailleurs, des lanceurs d'alerte (Edward Snowden, Antoine Deltour...) se sont retrouvés face à un cas de conscience: en ne voulant pas cautionner des pratiques illégales contraire à leurs valeurs (écoutes de la NSA aux Etats-Unis, système pour les multinationales de pratiquer l'évasion fiscales...), ils se sont exposés à des représailles, qui les contraignent le plus souvent à fuir leur pays ou à se cacher.

 

Actuellement seuls 5 États, dont la France, ont entrepris des actions pour assurer leur protection. Il serait bon que la Directive Européenne sur le Secret des Affaires, votée en avril 2016, statue sur la notion d'intérêt public. En outre, Mr William Bourdon, un avocat et le président fondateur de Sherpa, une association crée en 2001 en vue de protéger et défendre les victimes de crimes économiques, prône  "la création d'une Haute Autorité indépendante de Sécurité pour protéger les personnes lanceuses d'alertes et garantir la confidentialité de leurs communications".

 

A nous de le soutenir et d'interpeller nos élus sur cette question d'actualité !

 

Lyliane

 

01/06/2016

Quelle est notre relation à la Terre qui nous porte?

 

Dans le journal La Croix du 19/5/2016, une chronique de Mr Etienne Klein a retenu mon attention. Elle pose en effet des questions pertinentes concernant notre rapport à la Terre et nos rêves d'aller coloniser une autre planète. Elle s'appuie notamment sur des écrits laissés par le philosophe Edmund Husserl datant de 1934 à propos de la crise qui secouait alors l'Europe. Ses propos semblent toujours d'actualité...

 

Dans son ouvrage «La Terre ne se meut pas», Husserl voulait montrer que si la Terre tourne bien autour du Soleil, elle n'est cependant pas une planète comme les autres. Bien qu'elle soit en mouvement et géo-centrée, ce que l'être humain a mis du temps à réaliser, nous sommes tous ancrés matériellement c'est à dire corporellement dans le sol. Vouloir s'en échapper pour le cas où la situation sur Terre deviendrait invivable, serait selon lui une façon de nous concevoir comme des êtres «hors sol».

 

Il nous propose plutôt de changer notre regard, de voir la Terre qui nous porte dans son unicité avec nous tous. Rêver d'aller nous installer un jour sur la planète Mars ou sur un satellite de Jupiter après avoir saccagé la Terre et pollué son atmosphère, ne paraît en effet pas très sérieux. Pour les humains que nous sommes, le challenge ne serait-il pas de faire de la Terre un lieu du vivre ensemble en harmonie avec les éléments? Une façon de cesser enfin de séparer l'Etre humain et la Nature, ce qui résoudrait bien des questions d' environnement...

Lyliane

 

31/05/2016

Le développement durable ou la révolution du porte-monnaie...

Né à la fin de l'année 1970, le concept de développement durable fait partie des enjeux de ce que l'on nomme la transition. Il s'agit en quelque sorte de conjuguer besoins quotidiens, meilleure qualité de vie et moindre impact sur l'environnement. Le numéro 4 du magazine 100% indépendant Ressources

- www.ressourcesmagazine.fr

dresse le portait robot du consommateur durable en France. Un article de Mme Aurélie Selvi reprend en effet les conclusions d'un sondage représentatif de 30 % de personnes interrogées par des chercheurs des Universités de Nice et de Bordeaux.

 

Dans ce groupe, on note que le profil féminin l'emporte nettement. Plus de 70% des personnes interrogées déclarent consommer local. 95% d'entre elles trient le verre et 42% considèrent qu'elles peuvent contribuer individuellement à la protection de l'environnement. Pour la plupart, leur âge va de 45 à 64 ans et elles appartiennent à la classe moyenne voire supérieure. Le but de certaines de ces personnes interrogées est de pousser les politiques publiques vers des choix adaptés.

 

Ainsi, on comprend le sous titre de l'article: la révolution du porte-monnaie. Car ces consommateurs engagés dans le développement durable font des choix qualitatifs et privilégient les circuits courts, sans intermédiaires, où l'on tisse des relations avec des paysans locaux. Leur nombre croît et ils sont susceptibles par leurs achats conscients de drainer d'autres personnes autour d'eux, tout en pesant sur notre économie, qui pour le moment fait encore la part belle aux multinationales, à l'économie de marché et aux transports lointains.

 

C'est donc un mouvement en marche et nous pouvons nous en réjouir. Rappelons enfin que la Semaine Européenne du Développement Durable va cette année du 30 mai au 5 juin.

 

Lyliane