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16/10/2019

Les baleines contre le réchauffement climatique?

Des baleines pour lutter contre le réchauffement climatique ? Pas tout à fait mais elle pourrait bien avoir un rôle à jouer. Une publication a suggéré que les baleines pouvaient retenir jusqu’à 33 tonnes de gaz carbonique. Si on le ramène à l’intégralité de la population de cétacés, cela fait plus de 30 000 tonnes. Évidemment, les arbres absorbent plus de CO2 que les baleines mais cela permet de réaliser que les animaux ont eux aussi leur rôle pour lutter contre le réchauffement climatique.

Au cours de leur existence, les baleines emmagasinent plusieurs tonnes de CO2 via l’absorption de micro-organismes. Avec une espérance de vie allant de 70 à parfois plus de 100 ans, chaque cétacé retient ainsi plus de 33 tonnes de gaz carbonique dans sa masse lipidique, soit plus de 30 000 tonnes si l’on reporte ce chiffre à la population mondiale recensée actuellement. Une véritable prison à CO2, qui sombre au fond de l’océan à la mort de l’animal, et emprisonne le gaz pour plusieurs siècles. En combinant le prix du CO2 et la valeur écotouristique des baleines, les analystes du FMI estiment ainsi que chaque animal possède une “valeur marchande” individuelle de 2 millions de dollars, portant ainsi la valeur de la population mondiale de cétacés à plus de 1 000 milliards de dollars. Si ce premier chiffre a de quoi donner le tournis, il ne prend pourtant en compte que le CO2 directement ingéré par l’animal au cours de son existence. Pour établir une valeur économique plus précise, le FMI et le GWC ont également mis en perspective un autre atout étonnant et à l’impact environnemental beaucoup plus important produit par les baleines : leurs excréments. Les matières fécales des cétacés sont en effet riches en azote en phosphore et en fer; ce qui leur permet de flotter à la surface de l’eau, et de constituer une réserve de nourriture presque inépuisable au phytoplancton, un organisme végétal microscopique capable de puiser du CO2 dans l’atmosphère pour vivre. Avec un rôle primordial dans la lutte contre le réchauffement climatique, le phytoplancton est ainsi capable d’absorber à lui seul plus de 40% des réserves de CO2 présentes à la surface de la Terre, soit plus de 4 forêts amazoniennes. Et l’impact des excréments des cétacés géants sur ce phytoplancton serait significatif puisque l’organisme l’évalue à 1,7 milliard de tonnes de gaz carbonique évacué de notre atmosphère chaque année. Pour se faire une meilleure idée de ce que cela représente, Sciences et Avenir, fournit une comparaison éclairante : ce chiffre est supérieur émissions carboniques annuelles du Brésil. L’étude précise que même augmentée, la population de baleines n’aura pas un impact aussi important que les arbres, toujours indispensables au bon fonctionnement de notre écosystème. Mais ce rapport permet de mieux apprécier leur contribution à la lutte contre le réchauffement climatique. Il serait également bon de rappeler ces éléments lorsqu’il s’agit de chiffrer leur coût de la protection des baleines.

Science 

Par Amandine Jonniaux le 

 
 

24/10/2015

Appel transmis pour le réchauffement climatique...


Bonjour,

J'ai signé l'appel de Nicolas HULOT  "Osons agir pour le climat".

Les engagements actuels de la part des Etats ne sont pas suffisants pour limiter le réchauffement climatique à 2°C.

Pourtant, il en va de la survie de l’Humanité et du monde où nous vivons.

La Cop21 sera un moment essentiel pour que l’on prenne enfin les bonnes décisions.

Ensemble, appelons les Chefs d’Etat à être à la hauteur de l’enjeu climatique.

Signons massivement sur www.osons-agir-pour-le-climat.org.

Belle journée.
 
Sandrine Gallinica
 

29/06/2015

Un Pape sur tous les fronts...

Sous la plume de Mr Olivier Pascal-Mousselard dans le Journal Télérama de cette semaine, nous apprenons que dans l'encyclique «Laudato si», le Pape François s'engage officiellement pour la première fois contre le réchauffement climatique dans le monde.

Le chef de l'Eglise catholique s'adresse en effet régulièrement depuis son installation à Rome à l'humanité dans son ensemble et prend position sur de nombreux sujets d'actualité: migrants, relations Etats-Unis/Cuba, reconnaissance du génocide arménien...

Certes, il ne néglige aucun des thèmes relevant de son autorité spirituelle: réorganisation de la Curie romaine, mesures claires contre la pédophilie au sein de l'Eglise...

Dans l'encyclique «Laudato si», le Pape François fustige «l'irresponsabilité d'une humanité destructrice de la nature et le lien étroit entre ce vandalisme, un capitalisme cynique et pollueur et les inégalités économiques et sociétales qui n'en finissent plus de s'aggraver ». Bien que prudente, la parole du Pape ne s'embarrasse plus de diplomatie et elle se fait entendre haut et fort.

Un véritable tournant pour notre monde en perte de repères! Et un rappel des valeurs humaines de solidarité et de responsabilité, susceptible de donner aux catholiques et à tous les autres des directions claires pour le monde de demain. Réveillons nous donc et changeons nos façons de consommer et de vivre en «prédateurs» en nous déchargeant sur d'autres du souci de la planète sur laquelle nous vivons!

Lyliane

10/04/2015

Se mobiliser en faveur du climat...

 

De nos jours, 97% des scientifiques de la planète s'accordent à dire qu'il y a un véritable changement climatique avec notamment un réchauffement général et que ce phénomène est d'origine humaine.

 

Crée en 1988, le Groupe d'Experts Intergouvernementaux sur l’Évolution du Climat (GIEC) a publié un dernier rapport malheureusement très clair : si aucune mesure n'était prise, la température moyenne à la surface du globe s'élèverait de plus de 4°C à la fin du siècle avec des conséquences graves pour toute l'humanité (fonte des glaciers et de la banquise, montée du niveau des mers, vents d'altitude, cyclones...)

 

Le GIEC demande de limiter le réchauffement moyen à 2° maximum, ce qui suppose de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 à 70% d'ici 2050 et ensuite de ne plus en produire du tout. C'est un sacré défi !

 

Les deux pays les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, la Chine et les États-Unis, ne prévoient jusqu'ici de les réduire qu'à partir de 2030 pour le premier et de 2025 pour le second. C'est bien loin des préconisations scientifiques...

 

Ne soyons pas naïfs : les grandes puissances mondiales,- qui à la dernière Conférence sur le Climat de Lima n'ont rien décidé du tout -, ne feront un pas de plus à Paris en décembre prochain que si tous les citoyens du monde s'en mêlent et font pression sur eux directement ou indirectement.

 

Aussi les 30 et 31 mai prochain, un grand weekend end de mobilisation est prévu avec des manifestations partout en France et dans le monde. Ne craignons pas de nous y associer, d'y inviter parents et amis ! Les 196 états présents à la conférence ont besoin de sentir notre engagement citoyen, notre motivation ferme accompagnée de propositions réalistes.

 

La France, qui accueillera du 30/11 au 11/12/2015 au Bourget les membres du COP 21 et présidera la 2ème Conférence des parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur le changement climatique, aura un rôle de premier ordre dans la recherche d'un consensus mondial.

 

Ne laissons pas les intérêts particuliers de quelques multinationales, lobbies financiers ou industriels manipulant les représentants de quelques états prendre le pas sur l'avenir de nos enfants et petits-enfants ! Tout est encore possible! Ne suffirait il pas de montrer notre conviction?

 

Lyliane