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27/06/2015

Les bienfaits de la présence animale...

De tout temps, les animaux domestiques (chiens, chats, lapins, chevaux, oiseaux chanteurs, poissons...) ont aidé les êtres humains à garder leur intérêt pour le monde et notamment des personnes malades ou déficientes, des personnes âgées qu'elles soient chez elles ou en institutions... De plus en plus, actuellement, en tant qu'auxiliaires thérapeutiques, les animaux sont intégrés à l'univers médical. Cette pratique se nomme «médiation animale».

 Par exemple, le Docteur D. Vernay, neurologue, à l'origine du diplôme universitaire d'aide par la médiation animale (DU Rama) à la faculté de Clermont - Ferrand, parle d'«accompagnement vers un mieux-être» plutôt que de thérapie. Il ajoute que « c'est la qualité du lien forgé avec l'animal qui fait la différence. Ce lien peut se créer dans des services hospitaliers et en institution avec des propositions précises ou en familles d'accueil lors de l'adoption d'un animal de compagnie».

 D'après la revue Que Choisir Santé, notre attachement aux animaux révèle souvent des parties de nous-mêmes que nous ne montrerions pas autrement. D'autres personnes prétendent qu'à l'heure où les soins tendent à se déshumaniser, la relation à l'animal offrirait un dialogue particulier, ramenant à ce que l'affect a de plus vital et archaïque.

 Le chien notamment qu'il soit sauveteur, d'assistance, guide ou simple compagnon est le meilleur ami de l'être humain. Il oblige la personne âgée à le promener, à se soucier de ses repas. Certes, dans une maison, quelques règles d'hygiène sont à respecter: pas d'accès à la cuisine, ni au lit, lavage des mains après les avoir touchés... Dans certaines maisons de retraite ou EHPAD, des animaux domestiques ont le droit de pénétrer dans les services. Ils apportent alors «des étincelles de vie dans les yeux des résidents». Parfois ils deviennent même l'auxiliaire du kinésithérapeute pour travailler la motricité et ils permettent aux patients d'échapper au cadre exclusivement médical.

 Mieux, des praticiens ont remarqués avec étonnement que certains chiens au flair développé peuvent détecter, par l'haleine des personnes, des cancers ou savoir quand des malades sont sur le point de mourir. Dans des hôpitaux parisiens, comme Trousseau ou R. Debré, des chefs de service ont fait installer des aquariums tropicaux, car ils ont un effet apaisant sur les malades.

 Aussi, n'en déplaise aux hygiénistes, les animaux qu'ils soient à poil, à plumes ou à écailles, sont de plus en plus souvent reconnus comme des êtres vivants doués de sensibilité. Leur présence auprès de malades comme de personnes isolées est susceptible d'améliorer leur quotidien, voire même de jouer un rôle dans des traitements médicaux.

Lyliane