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16/01/2016

Maintenir le lien avec les personnes hospitalisées...

C'est un fait bien connu: la présence de proches à l'hôpital rassure et procure de l'apaisement aux patients quel que soit leur âge. Or, les lieux d'accueil sont assez rares! Hôpitaux et cliniques en effet ne peuvent pas le plus souvent accueillir les familles de leurs malades. La Fondation des Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France depuis 27 ans soutient des projets de maisons de parents, d'adolescents, d'équipement scolaire, d'aires de jeux et de salles de divertissement, grâce notamment à la récolte annuelle de pièces jaunes - www.fondationshopitaux.fr – Ainsi, la qualité de vie au quotidien des enfants et des adolescents à l'hôpital s'est considérablement améliorée. Un soutien moral et financier des familles est parfois possible le temps de l'hospitalisation. Une nouvelle campagne baptisée « opération pièces jaunes» vient d'être lancée le 6 janvier 2016. Elle se poursuivra jusqu'au 13 février. Alors soyons solidaires, vidons nos porte-monnaie et déposons nos pièces jaunes dans les tirelires visibles dans de nombreux lieux publics. Lyliane

15/01/2016

Appel d'urgence transmis pour pétition à signer éventuellement...

Signez la pétition Elles sont des femmes, enceintes, avec des enfants et elles n’ont pas la priorité dans les hébergements d’urgence de Lyon en plein hiver 2015. Nous sommes des femmes, citoyennes et lyonnaises, et nous accueillons chaque semaine bénévolement au sein de notre association, des femmes en grande difficulté. Depuis le mois de novembre, leur témoignage accablant nous place face à nos responsabilités. Elles sont de plus en plus nombreuses à dormir dehors malgré leur dossier de demande d’hébergement à la Maison de la Veille Sociale et malgré les appels quotidiens au 115. Et la réponse se répète: « il n’y a pas de places libres » ou « votre dossier n’est pas prioritaire » ! Au début, nous ne voulions pas le croire: peut-on en effet toujours parler de dispositifs d’urgence lorsqu’il faut attendre 9 mois, à compter de la date de la première demande, pour être enfin considérée comme prioritaire pour l’obtention d’une place dans un dispositif d’hébergement d’urgence? Elles s’appellent Adrienne, Martine, Rose*… elles sont enceintes de 6 ou 7 mois, elles ont des enfants en bas âge, et malgré cela depuis des semaines elles dorment dans la rue, sous le pont près de la gare de la Part-Dieu ou de Perrache, dans un couloir, dans une église à Vénissieux... Elles passent leurs journées au chaud au centre commercial de la Part Dieu, dans les gares, les trams... Elles espèrent tous les soirs, elles perdent espoir de jour en jour. Nous avons bien conscience des difficultés croissantes que rencontrent au quotidien les associations et les travailleurs sociaux dans la recherche de solutions pour ces femmes. Nous connaissons la tension qui touche les dispositifs d’hébergement d’urgence et les conditions dans lesquelles travaillent notamment les services du 115. Ils n’ont pas les moyens de se substituer à l’Etat dans sa mission de protection de ces populations. Ce n’est donc pas eux que nous accablons: nous voulons interpeller les services de l’Etat concernés sur l’obligation qui leur est faite par la loi de mettre en œuvre le Droit à l’hébergement d’urgence, et en particulier afin de protéger les plus vulnérables parmi les précaires: les femmes et les enfants ! Nous appelons donc tous les Lyonnais, les habitants de la grande métropole et, au delà, de la Région Rhône-Alpes à nous soutenir dans cette requête légitime, afin d’interpeller collectivement les pouvoirs publics: Préfecture, Mairies, Départements, Région et autres collectivités. L’Etat et les autorités compétentes doivent prendre leurs responsabilités. Il existe une urgence sociale absolue à renforcer les dispositifs permettant un accès rapide à l’hébergement d’urgence et à reviser les critères permettant de statuer du caractère prioritaire des demandes pour ne plus prendre en compte la seule date de dépôt de dossier, mais aussi la précarité accrue des femmes et des enfants à la rue. Signez et faites circuler cet appel auprès de vos contacts et sur les réseaux sociaux ! « Il appartient aux autorités de l’État de mettre en œuvre le Droit à l’hébergement d’urgence reconnu par la loi pour toute personne sans abri en situation de détresse… une carence caractérisée dans l’accomplissement de cette tâche peut faire apparaître une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale lorsqu’elle entraîne des conséquences graves pour la personne intéressée (…) » (Conseil d’État, 10 février 2012, n°356456) Aude Bonleu, Déborah Duvignaud, Joëlle Ecochard, Florence Gauthier, Isabelle Guiu, Sabine Himbert, Annie Varrod et Mireille D. * Les prénoms ont été changés. Signez la pétition

14/01/2016

Toute détresse ne mérite-t-elle pas une réponse humaine?

Cette question m'a été inspirée par un article du journal de la Fondation Abbé Pierre de janvier 2016. www.fondation-abbe-pierre.fr Il m'a beaucoup touchée car moi aussi, à côté d'initiatives généreuses, j'ai entendu des réactions identitaires violentes à propos de l'arrivée de migrants dans notre pays. Et personnellement la question ne pouvait me laisser indifférente, moi qui suis issue du côté paternel de réfugiés italiens. Mes parents ont beaucoup travaillé et nous nous sommes intégrés peu à peu sans passe droit mais non sans quelques remarques racistes. Ne venions nous pas manger le pain des français? Entretemps, il y a eu la guerre d'Espagne, les boat people, les camps de harkis... La France s'est honorée et enrichie de cet accueil. Malgré cela, on voit toujours les mêmes peurs se réveiller dans la population française, réveillées par la crise et exacerbées par des affirmations dénuées de fondement. On entend dire en effet que ces réfugiés voleraient des logements sociaux, des places d'hôpitaux à des ménages français... Or ces personnes chassées de leur pays par la famine ou des guerres n'ont aucune priorité d'accès: elles déposent comme tout demandeur d'asile un dossier, aidées en cela par des assistantes sociales. Comme elles n'ont pas le droit de travailler, elles vivent, aujourd'hui comme hier, parfois de minimas sociaux, le plus souvent de dons et d'aides d'associations humanitaires. L'exil est loin d'être une sinécure! Je pense que nous devrions cesser d'opposer des populations souffrantes à d''autres catégories de personnes. Si nous avons la chance d'avoir un toit et de manger à notre faim, faut-il pour autant tenter d'en priver autrui? Ne sommes nous pas tous des êtres humains, avec un cœur? Le pape François lui même a donné l'exemple en allant accueillir des réfugiés à Lampédusa, en parlant de la façon d'aider les «petits»... Tendre la main et partager, est ce devenu impossible dans notre pays de nos jours? J'espère quoi qu'il en soit que la France restera la patrie des Droits de l'Homme et une terre d'accueil, dont nous pouvons être fiers. Ces réfugiés n'ont rien à voir avec des terroristes! Un peu de lucidité et de compassion nous feraient voir que ceux qui distillent ces peurs irraisonnées ont un intérêt à ce que la France se replie sur elle-même, à ce qu'elle se coupe du monde extérieur pour mieux nous diviser et régner grâce à la peur de l'autre! Gardons précieusement les valeurs humaines que nous portons, qui sont inscrites dans la devise de la France. Et apprenons ces valeurs à nos enfants et petits enfants! Dans cet espoir...

Lyliane

13/01/2016

L'art-thérapie...

Artiste peintre et thérapeute, Mme F. Boucher conjugue ces deux pratiques dans son Atelier du Geai Bleu au centre ville de Nice. Là, elle propose selon le cas à des enfants, des adolescents, des femmes adultes: modelage, sculpture, écriture, écoute de rêves, dessin, aquarelle, marionnette, conte, ce qui permet parfois d'exorciser quelques angoisses ayant du mal à s'exprimer. «Je suis là pour protéger, sécuriser» dit-elle! Pour elle, l'art-thérapie c'est le signe supplémentaire que nous ne sommes rien sans nos semblables. Une oreille attentive, un regard posé, un geste adéquat et comme avec une bonne mère, grâce à un médiateur artistique, des difficultés, individuellement ou en groupe, sont accueillies, interrogées, le plus souvent surmontées... «La créativité, c'est un jeu», dit-elle! Elle permet à chacun de retrouver un instinct d'enfant, de garder le contact avec soi-même, de se reconnecter à ses émotions. Il y a comme un triangle magique entre deux personnes et une création, quel que soit l'âge de la personne. Certaines techniques sont d'excellents révélateurs d'un excès de contrôle, de perturbations de l'image de soi... Sans trop exagérer, nous pourrions affirmer qu'un ou une art - thérapeute permet d'apprendre aux autres à faire de leur vie ...une œuvre d'art! Pour mieux comprendre en quoi consiste l'art-thérapie, consulter le site Internet: www.atelier-arts-plastiques.com ou lire l'article de Mr A. Teulé dans la revue gratuite Couleur. Lyliane

10/01/2016

Les enfants, nouveaux guerriers des jardins...

 

J'ai emprunté ce titre à un paragraphe de «Graines d'espoir», le dernier ouvrage de Mme Jane Goodall, publié aux éditions Actes Sud en septembre 2015. Cette anglaise en effet a fondé en 1991 à Dar es Salaam en Tanzanie l'association «Roots and Shoots» (racines et pousses littéralement), dans laquelle le jardinage occupe une grande place.

 

C'est un mouvement mondial, qui encourage les jeunes à s'impliquer dans des projets aux impacts positifs sur le monde qui nous entoure. Il se développe de la Maternelle à l'Université. En 2012, des programmes existaient dans 130 pays avec 15 000 groupes actifs de jeunes, plus quelques adultes qui les avaient rejoints.

 

On demande en quelque sorte aux membres de Roots ans Shoots de choisir trois projets dans lesquels s'investir. Ils peuvent par exemple construire des nichoirs pour oiseaux, réparer des habitats sauvages, planter des espèces locales, réhabiliter des jardins, surveiller grâce à de nouvelles technologies des portions de forêts... Bref ils sont incités à agir et à essayer de «faire de ce monde un endroit meilleur pour tous les êtres vivants».

 

En s'adressant à la jeunesse, à son enthousiasme, Jane Goodall sait qu'elle est susceptible d'entraîner aussi les familles alentour. Cette femme plus connue comme spécialiste des chimpanzés en Afrique montre qu'il n'y a dans la nature aucune séparation entre la faune et la flore, que nous sommes tous interdépendants. Son dernier ouvrage est du reste imprimé à 70% sur papier provenant de forêts gérées de façon responsable et pour 30%  issu de papier recyclé à partir de déchets de consommation.

 

Pour en savoir plus, consulter le blog de l'auteur: www.janegoodall.org .

Lyliane

 

07/01/2016

Le handicap reste un facteur d'exclusion...

 

J'ai été alertée par la revue Convergence du Secours Populaire Français sur le fait que les personnes handicapées n'ont pas encore partout la place qu'elles pourraient prendre dans notre société. Par manque de structures adaptées par exemple des familles doivent s'exiler en Belgique

pour scolariser leurs enfants. 12 658 enfants, en effet, attendent une place dans un Service d'éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) ou dans un Institut médico-éducatif ou IME.

 

Le 20 octobre 2015, était déposé devant l'Assemblée Nationale, par l'UNAPEI ou Union nationale des associations de parents d'enfants inadaptés: le Livre Noir du Handicap en France. La plupart des 47 500 personnes handicapées non accueillies vivent dans leur foyer et sont à la charge de leurs familles. Celles-ci se sentent isolées, en repli social, car

beaucoup de parents doivent cesser toute activité professionnelle pour veiller sur leurs enfants, même lorsqu'ils sont devenus adultes.

 

Dans le monde, ce sont plus d'un milliard de personnes qui vivent avec un handicap soit 15% de la population mondiale. En France, 12 millions de Français sont touchés par un handicap et 80% d'entre eux portent un handicap invisible. La Loi du 11/2/2005 prévoit chez nous des mesures proposant une égalité des droits et des chances pour tous. Néanmoins, cette loi qui impose notamment aux entreprises publiques ou privées d'au moins 20 salariés d'employer des personnes handicapées (6% de l'effectif) est encore très peu appliquée.

 

Les handicapés physiques ou mentaux ne sont cependant pas une communauté à part et nous devrions apprendre à vivre les uns avec les autres, sans discrimination. Les Jeux Paralympiques par exemple ont permis depuis 1996 de montrer les prouesses que peuvent réaliser des sportifs handicapés. Dans la vie de tous les jours, de jeunes handicapés peuvent se rendre utiles (tri, conditionnement d'articles, standard téléphonique...). En gagnant un pécule, ils sont à même de devenir autonomes par rapport à leurs familles. La solidarité et l'entraide vont - elles enfin devenir réalité dans notre société? Je l'espère sincèrement car nous avons tous à y gagner...

Lyliane

 

05/01/2016

Une chance à saisir pour se former gratuitement dans la restauration...

Le Chef étoilé Thierry Marx, originaire du 20ème arrondissement, en partenariat avec la mairie du 20ème, a ouvert en 2012 le Centre de formation aux métiers de la restauration nommé «Cuisine, mode d'emploi». En 2013, il lance la formation boulangère et en 2014, la formation service en restauration/relation clientèle.

 

Il faut savoir que la restauration est un des premiers recruteurs au niveau national. Toutefois, les formations classiques sont ardues et pas ouvertes à tous les profils. Aussi T. Marx a imaginé une nouvelle approche en 12 semaines de formation entièrement gratuite, dont les compétences sont évaluées et reconnues par des professionnels de la branche.

 

Cette formation s'adresse à des jeunes sans diplôme, à des demandeurs d'emploi, à des personnes en reconversion professionnelle... Elle se compose d'une formation théorique en 8 semaines et de stages en entreprise sur 4 semaines. Chaque session intègre de 8 à 10 stagiaires sélectionnés par un jury de professionnels, qui s'intéressent avant tout à la motivation et à la cohérence du projet professionnel de ces stagiaires. A la fin des 12 semaines, ils sont accompagnés vers l'emploi par un partenaire du pôle du groupe Adecco.

 

Pour se renseigner sur cette formation ou télécharger un dossier d'inscription, s'adresser à www.mairie20.paris.fr ou www.thierrymarx.com. Actuellement le chef a lancé un appel pour créer une deuxième cuisine en vue de développer ses formations. Il s'est adressé à la plateforme de financement participatif: https://www.mymajorcompany.com.

Soutenons de telles initiatives et faisons les connaître autour de nous!

Lyliane

 

03/01/2016

Combattre l'illétrisme et favoriser la citoyenneté...

 

L'illétrisme est un des maux quotidiens ressenti par chacun des 2,5 millions d'adultes concernés en France, c'est à dire par 7% de la population, qui bien qu'ayant été scolarisée dans notre pays n'a pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l'écriture, du calcul et des compétences de base qui rendent autonome dans la vie de tous les jours.

 

Car, comment prendre seul un billet de train ou de bus, trouver la bonne ligne de transport en commun, suivre des prescriptions médicales, comprendre les observations des professeurs de ses enfants, quand on a honte de son parcours scolaire et qu'on n'arrive pas à déchiffrer un quelconque document écrit?

 

Heureusement, des associations se sont penchées sur ce handicap douloureux! C'est le cas notamment de deux d'entre elles qui viennent d'obtenir en 2015 conjointement le 1er prix solidarité (doté de 7000 euros) lancé par le magazine Fémina et Europe 1. Il s'agit d'une part de l'association Mots et Merveilles - www.asso-motsetmerveilles.fr – et d'autre part de l'association familiale de prévention et de lutte contre l'illétrisme ou AFPLI-solidarité.

 

Monts et Merveilles œuvre depuis 2009 dans le Nord-Pas de Calais, où l'illétrisme atteint 11%. Cette association est dirigée par Mme Caroll Weidich. Ses 475 apprenants, âgés de 35 à 55 ans, sont encadrés sur 6 sites différents par 235 bénévoles environ, formés en interne.

 

Quant à l'Afpli, fondée en 1989 au cœur des quartiers de Nevers et dirigée par Mme Ghislaine Poitou, elle a des antennes dans 7 villes de la Nièvre. Ces structures emploient quelques 110 bénévoles et accueillent chaque année environ 600 apprenants, dont 10% sont français. Par ce biais, l'intégration et la citoyenneté sont favorisées. Car vivre dans un pays, c'est connaître non seulement sa langue, mais aussi son milieu, ses valeurs, ses codes sociaux et son histoire.

 

Selon le journal Fémina, cette somme gagnée permettra à chaque association d'étendre son rayon d'action et de pouvoir financer atelier et visite à l'Académie française dans la capitale de notre pays.

Alors, «aux mots, citoyens!» et offrons à nos concitoyens, quelle que soit leur nationalité, la chance de pouvoir s'intégrer et de combler doucement leurs lacunes!

Lyliane

 

23/12/2015

Se former aux premiers secours...

  

Il est possible d'apprendre, en quelques séances de formation, les gestes à pratiquer en cas de malaise ou d'accident autour de soi. Ces notions de base sont données par la Croix-Rouge française, la Protection civile, les Sapeurs-Pompiers, la Société de sauvetage en mer ou la Croix Blanche. Ces gestes simples peuvent en effet sauver des vies ou éviter des séquelles ultérieures aux personnes en difficulté.

 

Tout citoyen à partir de 10 ans peut s'inscrire à une formation aux gestes de premiers secours. Il existe un module de base le PSC 1, qui apprend en 7 ou 8 heures les bons gestes. Cela évite la panique en cas de saignement, de malaise, d'étouffement ou de chute à proximité.

 

A partir de 20 employés, toute entreprise doit former au SST (sauvetage, secourisme du travail) si elle présente des risques spécifiques (industrie chimique...) La durée des cours est d'une journée à renouveler tous les ans et le coût est à la charge de l'entreprise. Certains établissements scolaires ont formé tout leur personnel et chargé des élèves d'encadrer leurs camarades en cas de sinistre.

 

A la Croix-Rouge française, depuis septembre 2015, existe une formation spécifique bien-être et autonomie. Elle vise à sensibiliser les plus de 60 ans à des mesures de prévention et de premiers secours. La durée de cette formation est de 3 jours et elle coûte 90 euros.

 

Enfin, écrit A.S. Douet dans le Journal Fémina, si on souhaite devenir secouriste bénévole, s'adresser à la Croix-Rouge ou à la Protection Civile pour faire partie des postes de secours en marge de grandes manifestations sportives ou culturelles. Le premier niveau PSE 1 concerne des duos de bénévoles ( pansements, immobilisation, brancards). Le second niveau est destiné à des équipes de 3 à 5 personnes, qui sont amenées à transporter la ou les victimes et bénéficient d'une formation, qui peut aller jusqu'à 35 heures.

 

Pour en savoir plus, consulter les sites Internet suivants: www.croix-rouge.fr , www.croixblanche.org , www.snsm.org , www.pompiers.fr ,

www.protectioncivile.org .

Lyliane

 

20/12/2015

Ouverture de la Porte de la Miséricorde dans toutes les Cathédrales du monde...

 

Au cours de l'émission dominicale Le Jour du Seigneur à la télévision, j'ai pu assister dimanche 13/12 à la retransmission de l'office religieux à la Cathédrale St Mathieu de Pontoise. L'évêque du diocèse participait à la fois à la célébration du 3ème dimanche de l'Avent et à l'ouverture de la Porte de la Miséricorde en présence de nombreux fidèles.

 

Le Pape François en effet a ouvert une Année Sainte ou année jubilaire consacrée au pardon, au partage et au renouveau, afin de vivre la foi de façon plus intense. De ce fait toutes les Cathédrales du monde entier ont ouvert cette même porte. Etre miséricordieux voudrait dire selon le prêlat de Pontoise «sentir avec le coeur quand les autres vont mal et mettre l'amour en avant, un amour prêt à pardonner, qui accorde grâce et bénédiction».

 

Les fidèles, dans les jours prochains, sont invités à franchir cette porte dans les deux sens consciemment. En entrant avec la démarche d'ouverture du coeur et en ressortant avec l'impulse d'aller vers le monde. En communion avec l'Eglise Universelle, l'Evêque de Pontoise a proposé aux fidèles d'avoir une pensée pour toutes les victimes des attentats, il y a un mois à Paris.

 

A travers la lecture d'un épitre de l'apôtre St Luc, il nous était rappelé qu 'il y a beaucoup de joie dans l'humanité, quand une brebis égarée rentre au bercail. Le Prêlat a notamment cité le Pape François qui «invite tous les croyants à vivre pleinement ce jubilé et à se souvenir que Jésus Christ est le visage de la miséricorde du coeur». La période de Noël et l'année 2016 seront un temps favorable pour l'Eglise et pour tous les croyants de rencontrer leurs frères du monde entier sur les chemins de la vie.

 

J'ai retenu quant à moi les paroles suivantes: « Mettons nous en marche pour entrer dans cette année de grâce et de miséricorde et passons la Porte Jubilaire pour recevoir pardon et bénédiction»!

Lyliane

 

18/12/2015

L'odyssée d'un réfugié syrien...

En lisant le journal Télérama de la semaine, j'ai pris connaissance de l'article du journaliste N. Delesalle au sujet de la vie d'une syrien de 27 ans, Sari, contraint pour ne pas être enrôlé dans l'armée à la fin de ses études de fuir son pays. Laissant en pleine guerre civile sa mère, sa sœur et son bébé ainsi que l'un de ses frères dans son village natal à 450 km de Damas, il a tenté d'échapper à la fois à l'armée de Bachar el Assad et aux exactions de Daech. Parvenu en Turquie, son but était de rejoindre un frère installé à Stuttgart. Toutefois, après un périple sur un canot pneumatique, puis à travers la Grèce, la Macédoine, la Serbie et la Hongrie, il s'est retrouvé dans un camp de réfugiés près de Mannheim(Allemagne). Dans ce camp, qui était une ancienne base militaire américaine, il côtoie des afghans, des irakiens, des libyens et des soudanais, tous cherchant à obtenir le droit d'asile. L'Allemagne a déjà accueilli là plus de 6000 réfugiés.

Sari sait qu'il lui faudra attendre mai 2016 pour avoir un entretien en vue d'obtenir ce précieux papier. En attendant, il essaie de communiquer, grâce à son seul bien: son téléphone portable, par Skype et Facebook avec sa famille. Il n'a pas le droit de travailler, mais il s'estime bien heureux d'avoir pu traverser la mer sans encombre et échapper à la guerre civile qui règne en Syrie. Il lui faudra néanmoins du temps pour oublier toutes les violences dont il a été témoin... Nous européens qui nous préparons, pour la majorité d'entre nous, à fêter Noël et la Nouvelle Année en famille, ayons une pensée pour ces hommes et ses femmes coupés de leurs racines qui survivent, parqués dans des camps, que ce soit au Liban, en Italie, en Allemagne ou ailleurs! Ils n'ont rien à voir avec des terroristes, dont pour la plupart ils ont été des victimes directes ou indirectes. Certains, peu nombreux, sont installés dans des villages français. Pourquoi ne pas les secourir et les aider matériellement, si nous le pouvons, en faisant des dons à des organismes qui s'en occupent (Médecins du Monde, La Croix Rouge, différentes Eglises...)?

Lyliane

16/12/2015

Faire davantage attention à tous les enfants vulnérables...

La revue de SOS Villages d'Enfants - www.sosve.org – se mobilise sur son site Internet autour de la protection des enfants de France et d'ailleurs. Dans notre pays, l'Association insiste sur plusieurs points. Tout d'abord, le drame des enfants de migrants qu'ils soient en camps ou pas, venus chez nous sur des embarcations de fortune. Pour aider ces populations déplacées, SOS Villages d'Enfants France a débloqué 100 000 euros. En Serbie, en Macédoine et en Hongrie notamment la situation reste encore très préoccupante. L'Observatoire National de l'Enfance en Danger note un nombre important (280 000) de jeunes de moins de 18 ans relevant de leur dispositif. Certains ont été placés en familles d'accueil, en foyers, en villages d'enfants, d'autres bénéficient d'un soutien à domicile. En Afrique, le sida comme la fièvre ébola déciment encore les populations et font beaucoup d'orphelins livrés à eux mêmes. Ailleurs, ce sont les séismes, les inondations, la famine, les épidémies ou la guerre qui ont déstructuré les familles... La lutte contre le harcèlement à l'école, dans nos pays européens, fait environ 700 000 victimes. Un numéro vert existe pour signaler les cas avérés: c'est le 3020. Un site a été ouvert pour recueillir des témoignages sur www.nonauharcelement.education.gouv.fr. La Convention des Droits de L'Enfant ou CIDE est là pour légiférer en cas de besoin. Des organisations luttent pour procurer à tous les enfants du monde des services de base comme l'éducation et la santé. Certains sponsors ont proposé récemment un coup de pouce en cette période de Noël. Par exemple, pour tout achat d'une peluche Léonie vendue, 3 euros seront reversés à SOS Villages d'Enfants. Des cartes de Noël sont proposées par l'Unicef dans tous les bureaux de poste... Si nous le pouvons, renforçons le travail effectué en faveur des enfants vulnérables et soutenons les actions sur le terrain de parrains et marraines qui oeuvrent de leur mieux. Nos enfants, outrageusement gâtés pour cette fin d'année, pourraient apprendre à faire un geste en direction de jeunes moins favorisés...En cette période de fêtes, donnons leur l'exemple de la solidarité! Lyliane

15/12/2015

Le champ quantique bouleverse notre approche de la vie!

D'après le Docteur Christian Bourit, qui a publié aux éditions Quintessence l'ouvrage intitulé «Votre vie est un jeu quantique», la compréhension de la théorie quantique permet de prendre conscience que nous évoluons dans un monde de possibilités et non dans un monde de limitations. La revue Néosanté du mois de décembre 2015 - www.neosante.eu – donne la parole à ce médecin. Il explique que non seulement l'esprit peut influencer la matière, mais que cette nouvelle science a des implications en médecine, comme en psychologie. Nous devons réaliser en effet qu'à l'échelon infinitésimal les forces qui sous-tendent l'univers matériel sont électro-magnétiques. Si nos cinq sens en effet nous ont fait croire que la matière est inerte, les découvertes récentes ont montré que la matière est aussi énergie. La matière serait donc de l'énergie ralentie, invisible certes, et ce que nous croyons être du vide se révèle être un vaste champ d'énergie... La conséquence de tout cela nous conduit à réaliser que l'être humain est beaucoup plus qu'un corps physique. En outre, le monde dans lequel nous évoluons épouse les contours que nous lui donnons en le regardant. Il nous est de ce fait proposé de changer notre regard grâce à de l'attention et de la positivité. Nos actions en effet ne sont pas seules à compter! Le Dr Bourit nous fait comprendre que la Loi d'Attraction est en relation directe avec la théorie quantique. Nous sommes en effet selon lui «des émetteurs-récepteurs». Il affirme que nous déterminons notre avenir par nos choix de vie. Notre responsabilité est donc engagée: soit nos comportements négatifs attirent de la négativité, soit nous choisissons le positif et nous l'attirons à nous... Il nous démontre que ceux qui se vivent en victimes ne peuvent, à moins de changer de regard, sortir de leur sentiment d'impuissance, tandis que ceux pour qui la vie est un combat rencontrent beaucoup de négatif en retour, car nous sommes immergés dans un monde vibratoire... Il nous est proposé, en conclusion de l'article, d'établir une relation harmonieuse avec l'Energie Créatrice en demeurant aimants et positifs. Enfin, à nous de comprendre que la crise que nous traversons est un «appel à changer». Comme avec un ordinateur qui "beugue", nous sommes invités à appuyer sur la touche « reset» afin de tout remettre à zéro pour repartir sur de nouvelles bases. Le monde à reconstruire pourrait alors devenir un monde de paix et de bonheur collectif, bien loin de nos privilèges individuels et de nos désirs égoïstes apparents! Lyliane

13/12/2015

L'agriculture ne devrait pas ressembler à une guerre dont l'arme est la chimie...

Cette affirmation est de Mme Vandana Shiva, que j'ai eu la chance de voir en chair et en os, invitée par Mme Irina Brook directrice du Théâtre National de Nice pour une conférence début décembre 2015 et qui m'a fait une très forte impression. Pour en savoir un peu plus sur cette femme indienne, issue d'une famille modeste, née en 1952 à Dehradun, je me suis plongée dans l'ouvrage illustré de magnifiques photos de Mr Lionel Astruc publié chez Terre Vivante en 2011. Le sous-titre du livre est déjà tout un programme:«victoires d'une indienne contre le pillage de la biodiversité.

 

Et là, je suis allée de surprises en surprises! Cette femme de culture hindoue, élevée dans un couvent, paraît infatigable car elle enjambe les fuseaux horaires comme une jeune femme malgré ses 60 ans! Elle est passionnée tout autant de sciences que de sculpture et elle a cotoyé des personnes de tous les milieux dans tous les coins du monde. Elle est l'adepte des principes de Gandhi, tout en étant l'amie du français José Bové, de D. Querol du Nicaragua et d'autres frères et soeurs de lutte sur toute la planète. Elle s'est faite «militante à l'échelle locale comme mondiale de la désobeissance civile, de la pédagogie par l'exemple, de la révolte devant les injustices perpétrées contre les paysans par des lobbies et d'actions en justice contre tous ceux qui pillent la biodiversité» (déforestation, exploitation minière, pompage dans les nappes phréatiques, brevets sur le vivant...)

 

La chance a voulu que cette jeune femme, formée au Canada en physique quantique, soit témoin en 1987 à Bogève (74) d'un plan d'utilisation dans l'agriculture des restes chimiques de la dernière guerre par quelques gros industriels de ce monde, soucieux avant tout de leur profit personnel, quitte à détruire le savoir faire ancestral des paysans et de polluer de leur chimie agressive les sols de toute la planète. Elle les nomme «des biopirates!» Sa vocation prit là ses contours: en réaction, elle créa dans son pays la ferme communautaire Navdanya et la graine devint l'emblême de son combat pour protéger les semences paysannes. Elle comprit vite qu'une banque de graines (blé, riz, millet) ne suffirait pas et elle en suscita d'autres en Inde. En outre, elle se mit à écrire des ouvrages dans lesquels elle dénonçait la violence faite aux sols, à la biodiversité, à l'eau, à l'atmosphère, aux fermes et aux agriculteurs. Sans oublier les marches auxquelles elle prit part, les conférences tenues dans le monde entier et les procès retentissants contre des firmes américaines (Rice Tec, Coca Cola, Monsanto...)

 

Sur le site de Navdanya - http:// www.navdanya.org/ - qui est en lien avec plus de 50 banques communautaires, il est possible de réaliser tout ce qui a été entrepris depuis 25 ans au moins sur son impulse. Mme Vandana Shiva ne se borne pas à prêcher la non violence et la paix pour la terre, de même que la liberté de semer ses propres graines: elle s'est vraiment engagée en faveur de l'agriculture biologique en oeuvrant avec des scientifiques comme avec des fermiers du monde entier contre tout ce qui détruit le vivant. Si elle reçut le prix Nobel Alternatif, elle ne changea rien à son mode de vie, ni à ses luttes aux côtés des populations rurales en difficulté. Sa soeur Mira, médecin, oeuvre à ses côtés pour toutes les questions de santé publique.

 

Personnellement, alors que je m'interrogeais sur la force d'âme peu commune de cette femme et sur les ressources dont elle dispose pour faire front de la sorte aux puissants de ce monde, je lus un passage du livre de Mr Astruc, dans lequel il explique que le nom Vandana en sanskrit signifie: celui ou celle qui médite et qui prie. Quant à celui de Shiva, il fait référence au Dieu hindou qui détruit pour mieux reconstruire. J'avais là sous les yeux l'Esprit qui guide cette femme et les valeurs dans lesquelles elle puise. J'ai vu alors, non une héroïne un peu surhumaine, mais une femme utilisant tous les moyens modernes pour communiquer auprès des médias, une indienne portée par un idéal de partage et de vérité, mêlant harmonieusement science et spiritualité.

 

Puisse l'exemple incarné par Mme Vandana Shiva nous inspirer dans notre vie quotidienne et nous donner la force d'équilibrer à notre tour dans nos vies ce que certains nomment en les distinguant: l'esprit et la matière, qui semblent être deux facettes complémentaires de la Vie sur notre terre!

Lyliane

 

10/12/2015

Le défi de devoir s'adapter au dérèglement du climat...

 

Nous pensions peut-être que les humains étaient les principales victimes du dérèglement climatique. Certes, nous avions bien vu quelques ours blancs dérivant sur des morceaux de banquise, mais plus près de nous il y a aussi d'autres animaux qui en font les frais!

 

Dans la région où j'habite (PACA), j'ai appris par un supplément de Nice-Matin du 26/11/2015, écrit à l'occasion de la COP 21, que dans le Parc National du Mercantour, une des espèces protégées, la marmotte, subit déja des variations climatiques. Jusque là en effet, dès que les jours diminuaient et que la température baissait, vers le mois de novembre, la marmotte rentrait dans son terrier et s'endormait pour 6 mois. En avril, elle sortait de son trou.

 

Désormais, l'hibernation de notre marmotte est complètement décalée! En effet, les températures restent douces jusqu'en janvier et au mois d'avril, lorsqu'elle se prépare à sortir, la neige le plus souvent recouvre encore les prairies d'altitude, où elle se nourrit. Et s'endormir avant que la neige ne soit tombée est dangereux car les prédateurs la débusquent facilement. Monter plus haut dans les éboulis pour trouver des températures plus froides la priverait de ses pacages naturels. En ce moment donc la marmotte est mise au défi de s'adapter ou de disparaître...

 

En Méditerranée, près des rivages où je vis, des cétacés comme les rorquals qui nagent au large des îles de Porquerolles et de Port Cros cherchent en vain leur nourriture favorite. Le krill en effet, crustacé microscopique dont ils raffolent, n'est plus au rendez-vous. L'acidification des mers et océans bouleverse hélas tout l'écosystème marin!

 

En revanche, les scientifiques constatent de plus en plus que l'augmentation de température des eaux côtières semble dynamiser le cycle des virus et des bactéries, qui se retrouvent ensuite dans les poissons et coquillages que nous consommons. Enfin, pour parfaire le panorama, le moustique tigre a envahi tout notre pays après avoir fait son apparition sur la Côte d'Azur il y a 6 ou 7 ans. Il pourrait devenir le vecteur de certaines maladies tropicales...

 

Bref, là ou je demeure, les changements climatiques sont une réalité bien visible, sans oublier les épisodes de canicule l'été et les inondations à l'automne... Sans chercher à dramatiser notre situation, - car il y a bien pire de par le monde - nous pouvons en tant que citoyens nous questionner sur cette COP 21, qui a déplacé tant de personnalités et qui ne paraît pas prendre davantage en compte le bien-être de tous les habitants de notre planète... Aussi, mettons de côté nos propres préoccupations personnelles, ne lâchons rien de nos attentes légitimes et faisons le savoir haut et fort! Il y va de l'avenir de la Terre, de celui de nos enfants et petits enfants!

Lyliane

 

 

30/11/2015

La COP 21: c'est maintenant!

 

Nicolas Hulot, interviewé par Katia Vilarasau pour Valeurs Mutualistes, rappelle que le 2/10/2015 146 pays sur les 195 invités au Bourget ont déjà rendu leurs contributions pour un accord éventuel. Il pense que le financement des engagements et des mesures est aussi un facteur de réussite de la COP 21. Il souhaite quant à lui que les participants mettent en place une taxe sur les transactions financières, que les Etats arrêtent leurs subventions aux énergies fossiles pour les basculer vers les énergies renouvelables et que la carbone ait enfin un prix.

 

Les décisions politiques, en effet, qui doivent être prises doivent être à la fois «courageuses et ambitieuses». Nicolas Hulot note des avancées dans la mesure où le G.I.E.C.(groupe d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat) se soucie pour le première fois d'éthique en évoquant «l'injustice climatique», car les pays qui souffrent le plus ne sont pas à l'origine du dérèglement climatique. Ce sont les pays industrialisés qui devront avoir l'engagement le plus marqué tout en aidant les Etats les plus pauvres...

 

Les conséquences du changement climatique sont de plusieurs natures: biodiversité menacée, faune et flore en danger d'extinction, développement de maladies tropicales dans des pays tempérés (paludisme, fièvre jaune, dengue...), sècheresses plus marquées, faim dans le monde, tornades, fonte des glaciers... Tout cela, si rien n'était entrepris, ferait peser des menaces d'emballement sur lesquelles nous nous devons d'agir sans tarder. Selon Nicolas Hulot, pour stabiliser le climat, il faudrait limiter le niveau d'émission à 1 ou 1,5 tonne de CO2 par an et par habitant sur la planète. Et tous les scientifiques s'accordent à dire qu'il est nécessaire de ramener la hausse des températures dans le monde à +2° pour que notre terre reste habitable pour nos descendants.

 

De nombreuses pistes ont été évoquées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre: nouvelle fiscalité écologique, réduction de la consommation énergétique, meilleure isolation des bâtiments, mise en place de transports par chemin de fer ou par voie d'eau, recyclage des déchets, alimentation moins carnée... Les citoyens que nous sommes peuvent en effet agir par des gestes quotidiens conscients, par exemple en se déplaçant en covoiturage, par les transports en commun ou à bicyclette, en choisissant une énergie 100% renouvelable, en luttant contre le gaspillage alimentaire, en changeant de banque pour une banque plus éthique comme la NEF, en fuyant les emballages polluants pour la nature, en achetant des produits d'occasion ou recyclés, bref par une économie du partage, circulaire et collaborative ...

 

Les marches pour le climat ayant été interdites en raison de l'état d'urgence, nous pouvons encore signer la pétition lancée par Nicolas Hulot sur www.osons-agir-pour-le-climat.org , lire son ouvrage paru récemment intitulé « Osons, plaidoyer d'un homme libre», afin d'y glaner des conseils utiles, nous adresser même au Ministère de l'Ecologie par mail ou courrier pour faire des propositions concrètes sur http://www. grandeconversation.com/. Le 1er décembre, comme tous les premiers du mois, nous pouvons également jeûner pour l'avenir de la planète ou méditer tous les jours pendant la COP 21 pour inspirer et éclairer les participants venus au Bourget du monde entier.

 

Tout cela est destiné à montrer, de toutes les manières visibles et invisibles, que nous nous sentons partie prenante de cet événement planétaire qui se déroule dans notre pays en ce moment. Comme Nicolas Hulot, persuadons nous que «Toutes les bonnes volontés et toutes les énergies sont requises pour contribuer à métamorphoser notre société». Faisons donc notre part citoyenne là où nous sommes!

Lyliane

 

29/11/2015

Comment pourrions nous vivre autrement notre colère?

 

Qu'elle soit tournée contre des membres de notre famille, nos voisins, des collaborateurs ou des personnes ayant perpétré des actes délictueux, notre colère reste une émotion forte, impulsive et puissante, qui répond généralement à un sentiment de frustration, qui exprime un réflexe de défense ou un état de mal-être soudain. On dit habituellement dans notre culture «que la colère est mauvaise conseillère» car elle nous fait réagir, sortir de nos gonds et aller plus loin, dans les mots comme dans les gestes, que nous ne l'aurions voulu de sang froid. C'est pourquoi, il est conseillé de prendre un moment de recul, afin de laisser retomber la pression et de mieux gérer la situation pour nous même et notre entourage...

 

Toutefois, nous pourrions également nous aider de spécialités ayant montré leurs effets salutaires au sein de médecines douces comme la phytothérapie, l'aromathérapie et les élixirs de Bach. Une infusion de mélisse par exemple peut aider à retrouver son calme. Les huiles essentielles d'angélique, de nard et de marjolaine sont des alliées précieuses pour chasser les tensions, nous dit le journal Ecolomag. Il propose de mettre deux gouttes de l'une de ces huiles au creux de la main, de les méler à deux gouttes d'huile végétale, puis de se masser le plexus solaire et la voûte plantaire avec le mélange. Enfin, les élixirs de Bach comme Willow (le saule), Cherry plum (le prunier) ou Holly (le houx) peuvent en quelques gouttes sous la langue alléger considérablement notre colère.

 

Il existe aussi d'autres méthodes basées sur la méditation ou l'auto hypnose.

Ecolomag cite notamment «la méditation de bienveillance» où l'on crée un climat propice en portant son attention sur la respiration, assis le dos droit, les yeux clos et les mains posées sur les cuisses pendant au moins 10 minutes. Ce type de «zen attitude» se crée peu à peu et elle est considérée comme bénéfique pour notre santé et pour notre vie de tous les jours. Elle peut être enseignée dès leur plus jeune âge aux enfants, particulièrement à ceux qui sont qualifiés d'hyperactifs, car ils vivent beaucoup de choses à 100%.

Pour en savoir plus, consulter par exemple l'ouvrage de Mme M.L. Cattoire aux éditions Leduc.s intitulé: La méditation, c'est malin!

 

Alors, il me semble que nous serions bien inspirés de ne plus vouloir le monde autour de nous comme quasi-parfait. Ne pourrions-nous pas accepter d'être à la fois celui ou celle que nous sommes tout en rencontrant la différence de l'autre avec un regard positif, car c'est aussi une chance de complémentarité?

Lyliane

 

27/11/2015

Maillage territorial et tentatives de déradicalisation dans les Alpes Maritimes...

 

Après la Seine St Denis, les Alpes Maritimes seraient, selon un article du journal gratuit 20 Minutes, le deuxième département le plus touché par la radicalisation des jeunes. Notamment Nice, Valbonne, Vence... Un peu toutes les villes de la Côte d'Azur et de l'arrière-pays seraient touchées. Selon les informations figurant dans ce journal, ce seraient des jeunes âgés de 15 à 40 ans des deux sexes et de tout niveau social. Curieusement, on peut faire un parallèle entre le nombre de ces jeunes et la montée du F.N.(Front National) dans ce département, où riches et pauvres vivent dans des quartiers bien séparés. Pour avoir enseigné successivement à l'Ariane (Nice-Est) et aux Moulins (Nice-Ouest), j'avais noté cette segrégation, dont malheureusement nous recueillons aujourd'hui certains effets négatifs.

 

Heureusement, une Association nommée Entr'autres n'avait pas attendu les attentats de 2015 pour agir contre la radicalisation des jeunes locaux. Parmi ses membres se trouve Mme Amélie Boukhobza, psychologue clinicienne, qui organise des rencontres et suit ceux qui partent faire le djihad ou qui rentrent de Syrie. Elle déplore qu'à leur retour, ces jeunes soient mis en prison. Elle pense en effet qu'il y a d'autres moyens pour les aider à quitter l'idéologie qui leur a été mise dans le crâne... Cette association, malgré le besoin de sécurité et la peur des personnes habitant sur place, miserait plutôt sur la confiance et le dialogue avec ces jeunes.

 

Elle organise notamment des formations dans les collèges et les lycées avec enseignants, assistantes sociales, policiers, gendarmes, afin d'affiner son diagnostic sur d'éventuelles djihadisations chez les jeunes. Elle favorise aussi des rencontres avec des «mentors». Ce sont par exemple des personnes comme Mr Boubakeur Bekri, recteur de la mosquée Al Forqane du quartier de l'Ariane et vice président du Conseil Régional du Culte musulman en PACA (Provence Alpes Côte d'Azur), qui a pris en charge ce rôle auprès de jeunes qu'ils soient musulmans ou pas. Avec eux il parle de spiritualité, d'histoire, de géopolitique. Il juge les résultats timides pour le moment, mais il persévère...

 

Il me semble que ces initiatives devraient être mises en place partout, notamment dans les régions où l'on connaît la montée du djihadisme. Cela demanderait à la société civile de s'ouvrir et de s'investir pour tenter des gestes envers ces jeunes. Peut-être arriverait-on à en déradicaliser quelques uns... Car comment réagiront ces jeunes à leur sortie de prison s'il n'ont d'autre perspective que de mourir avec leurs ceintures d'explosifs? Leur indiquer d'autres voies que la répression ne serait-il pas plus judicieux et plus humain?

Lyliane

 

25/11/2015

Selon Alternatiba: ensemble, nous sommes une force immense!

Ensemble, nous sommes une force immense !

 

Vous êtes 20 000 à avoir signé l'appel pour le maintien des mobilisations citoyennes pendant la COP21. Bravo pour cette action ! Nous montrons ainsi ensemble que la violence échoue à entamer notre détermination à préserver ce que nous avons en partage. Il est donc essentiel de continuer à diffuser largement cet appel pour arriver à plusieurs dizaines de milliers de signataires.

En Île-de-France et en régions, les interdictions tombent malgré la volonté des organisateurs de chaque évènement de renforcer les dispositifs de sécurité. A la surprise générale, des évènements  beaucoup plus périlleux car chargés d'une autre symbolique - comme la Fête du Beaujolais de Lyon ou plusieurs grands Marchés de Noël, dont ceux de Paris - ont été maintenus.

Que vont provoquer les interdictions prononcées ? Elles musellent d’innombrables porteurs d'espoir. Elles empêchent des dizaines de milliers de personnes d'unir leur voix pour relever le défi climatique, et de faire pression sur les décideurs réunis à Paris.

Fort heureusement, l'appel qui nous est devenu commun a produit ses premiers effets positifs. Nous venons de recevoir une très belle nouvelle : pendant que des millions de personnes marcheront dans le monde entier, une vaste chaine humaine verra le jour à Paris le dimanche 29 novembre.

 


État d'urgence climatique :
une chaîne humaine pour un Climat de paix !


Hommage aux victimes des attentats autant qu'à l'avenir de l'humanité que nous défendons, elle dévalera de République à Nation, en passant par le Bataclan et la rue de Charonne. Nous ferons ainsi la démonstration, sans risque sécuritaire, de notre solidarité, de notre unité et de notre enthousiasme.

Nous vous appelons chaleureusement à y participer !

 

Ne laissons pas progresser l'angoisse ou l’apathie et tenons-nous

 

debout face à l'histoire. Ensemble, nous sommes une force immense!

 

Réflexions sur nos voies d'avenir...

 

La lecture de l'ouvrage de Mr Nicolas Baverez, publié en 2012 aux éditions Fayard et intitulé «Réveillez-vous!» m'a intéressée, car il situe clairement les défis auxquels nous devrons faire face.

Le 21 ème siècle a commencé sous le règne de nouvelles révolutions technologiques: technologies de recyclage, de l'information, d'énergies vertes... Presque partout désormais les personnes sont équipées de smartphones et d'ordinateurs. La mondialisation aidant, des informations, des services bien commodes sont accessibles dans tous les points de la planète...

 

Toutefois, nous savons bien que cette avancée technologique est susceptible d'apporter le pire comme le meilleur. En effet le trafic des armes, de la drogue, les réseaux de prostitution comme de raccolage politique utilisent Internet sans que les Etats puissent intervenir directement. Notre pays lui-même est dans une phase de récession avec un chômage croissant, une économie qui stagne, un système financier en difficulté. Tout cela nourrit la tentation de nous replier sur nos frontières, en essayant de garder notre grandeur et nos privilèges passés. Car la France a toujours rêvé d'être une grande Nation. Cela me fait étrangement penser la montée du fascisme en Allemagne, à ce qui s'est passé dans les années 1930 à 1935 avec l'exaltation de la race aryenne et la haine des étrangers... On sait où cela a mené le pays et toute l'Europe...

 

Certains partis politiques en France exploitent habilement la nostalgie du passé de quelques uns de nos compatriotes pour leur faire miroiter un avenir fait de nationalisme, de fermeture sur le monde et de xénophobie. Et les attentats récents semblent servir leurs thèses... Or, Mr Baverez nous démontre que c'est tout le contraire qu'il faudrait faire! Selon lui, en effet, la France dispose de nombreux atouts: une bonne démographie (la seconde d'Europe après l'Irlande), une population bien formée, des pôles d'excellence, des centres de recherche, un patrimoine important, des capitaux encore abondants, des infrastructures modernisées, une culture ancienne et une jeunesse dynamique...

 

Selon lui, il faudrait peut-être prendre modèle sur la Suède, le Canada et l'Allemagne actuelle, qui ont réussi à modifier leurs structures sans lâcher leurs valeurs de solidarité, de courage et de liberté démocratique. Notre défi ne serait il pas d'innover en laissant plus de place aux jeunes hommes et jeunes femmes politiques, aux entrepreneurs de PME, aux chercheurs, tout en proposant un nouveau pacte productif et un contrat social intégrant davantage nos handicapés, nos immigrés et nos jeunes de toutes origines. Il nous est demandé aujourd'hui d'ouvrir les yeux, à la veille de RV importants dans notre pays, d'échapper à la peur qui fait le lit du populisme et des extrémismes, de miser sur notre foi en la construction européenne et en une mondialisation positive, c'est à dire bénéficiant à tous les pays du Nord comme du Sud.

 

Si j'ai bien lu cet ouvrage et médité ses propositions, je vois que nous sommes à la croisée des chemins en cette fin 2015: nous pouvons, à travers nos votes et nos opinions, soit choisir une voie protectionniste et nationaliste, afin de conserver quelques uns de nos acquits et de nous soustraire au monde extérieur jugé dangereux, soit aller de l'avant avec foi et courage en nous ouvrant à l'avenir tout en préservant la nature et le climat pour nos enfants et petits enfants...

 

Personnellement, l'ouverture sur le monde où nous vivons, sur la fraternité humaine tout en gardant l'essentiel de nos valeurs démocratiques me semble bien préférable! Car ne l'oublions pas: nous sommes tous interdépendants! Ces quelques réflexions m'incitent aussi individuellement à changer mon regard sur le monde, à lâcher mon égo épris de rêves de grandeur, à chercher à sortir de mes habitudes et à faire des choix qualitatifs et non purement sécuritaires dans ma vie de tous les jours.

Lyliane

 

23/11/2015

A propos de l'Amour...

 

J'ai trouvé dans le n° 13 du magazine Happinez - www.happinez.fr – ce que Mme Susan Smit nomme «les 7 plus belles leçons d'amour». Je les liste ci dessous.

- clé N°1: la solitude n'est pas un temps mort dont nous devrions

nous désoler. Elle permet d'avoir un regard lucide sur notre vie

et de digérer nos expériences passées.

 

- clé N°2: nous avons toujours un rôle à jouer et nous ne

sommes pas victimes de la fatalité, même si nous avons

l'impression de retomber toujours dans les mêmes travers...

 

            • clé N°3: l'amour ne s'épanouit que si l'on ose être soi-même. On ne craint alors ni désaccord, ni critique, car le but est d'être tirés vers le haut.

- clé N° 4: on ne peut ni sauver l'autre, ni le

changer. Il ne faut en effet pas rendre l'autre

dépendant. Il n'y a que nous-même que nous

pouvons sauver!

 

- clé N° 5: toute relation a besoin qu'on en prenne soin!

Si nous avons la chance de trouver un amour

qui dure, nous devons nous en occuper régulièrement,

le réparer et l'entretenir.

 

          • clé N° 6: pour pouvoir aimer les autres, nous devons nous aimer nous même. Au lieu d'attendre que nos manques soient comblés, s'offrir ce dont nous avons besoin.

 

    • clé N°7: considérer l'Amour comme l'énergie de la Source. Rester branché dessus même au milieu de nos soucis quotidiens.

 

 

Faisons si possible de ces 7 clés notre ligne de conduite et ressentons que l'Amour est la clé universelle!

 

Lyliane

 

22/11/2015

Trouvé sur Internet: le pouvoir du rire selon Santé Nature Innovation...

 

Norman Cousins était un journaliste américain très connu, rédacteur en chef de la Saturday Review.


En 1964, ses médecins lui apprirent qu'il était atteint de spondylarthrite ankylosante. C'est une maladie incurable de la colonne vertébrale provoquant des douleurs dans le bas du dos et un raidissement articulaire. Tendons, ligaments et articulations se calcifient. À terme, les vertèbres ne forment plus qu'un seul bloc… 

Cette maladie est très douloureuse, mais n'a pas de traitement à part des anti-douleurs, dont les effets secondaires peuvent être redoutables. Norman Cousins raconte même que ses médecins ne lui donnaient pas 1 chance sur 500 de survivre [2]. 

Confronté à ce sombre avenir, Norman Cousins se lança dans ses propres recherches. Il avait en effet une formation médicale, ayant été professeur adjoint à l'Ecole de Médecine de l'UCLA [3], et il fit trois choses absolument contraires à l'avis de ses médecins. 

1) Prendre de la vitamine C à haute dose

La première fut d'étudier à fond tous les médicaments qu'il prenait. Il découvrit que ses traitements épuisaient ses réserves de vitamine C et, sur la base de ses recherches personnelles, parvint à convaincre ses médecins d'arrêter de lui donner plusieurs médicaments, et de lui injecter de très hautes doses de vitamine C, dont il estimait qu'elles étaient son dernier espoir.

2) Quitter l'environnement anxiogène de l'hôpital

Ensuite, Cousins décida de quitter l'hôpital et de s'installer dans une chambre d'hôtel. Il estimait que les hôpitaux, avec leur nourriture déplorable, leur hygiène douteuse, leur culture de la surmédicalisation, leur atmosphère de négativité et leur perturbation systématique du rythme du sommeil des patients, n'étaient « pas des endroits faits pour les personnes vraiment malades », selon ses termes.

3) Regarder des films comiques

Troisième chose, Cousins se procura un projecteur et un stock de films comiques, dont de nombreuses « Caméras cachées » et des films des Marx Brothers. Durant sa première nuit à l'hôtel, il rit tellement en regardant ces films qu'il parvint ensuite à dormir plusieurs heures sans ressentir de douleur. Le rire avait stimulé sa production d'endorphines, des produits chimiques aux effets anesthésiants fabriqués naturellement par le corps. 

Lorsque la douleur se réveillait, il remettait les films en route et, après avoir bien ri, parvenait de nouveau à s'endormir. 

Il raconte qu'en mesurant sa vitesse de sédimentation, un des examens de routine effectué au cours d'un bilan sanguin et qui permet de mesurer l'inflammation et les infections, il observa que son taux diminuait de 5 points chaque fois qu'il regardait un de ces films.








 

 

21/11/2015

Désamorcer le radicalisme selon Mmes Dounia Bouzar et Anna Erelle...

 

Lors de l'émission sur France 2 appelée Télématin, j'ai entendu la présentatrice Anissa parler du travail de Mme Dounia Bouzar, anthropologue, qui a écrit de nombreux ouvrages consacrés à ses observations concernant les faits religieux. Cette ancienne éducatrice à la laïcité pour la prévention judiciaire de la Jeunesse en France a publié en janvier 2014 aux Editions de l'Atelier: «Désamorcer l'Islam radical». Ce livre a eu tout de suite un grand retentissement, puisque 60 familles l'ont appelée pour demander de l'aide.

Aussi, Mme Bouzar a décidé il y a 2 ans, entourée d'une équipe, de créer un Centre de Prévention des Dérives Sectaires liées à l'Islam ou CPDSI. Elle y met en œuvre sa méthode pour aider les familles touchées par l'embrigadement de leurs jeunes par des recruteurs de Daech. On estime le nombre de ces jeunes touchés par ce danger à 3700 environ. Généralement, dit cette femme, les familles ne se trompent pas et détectent un changement d'attitude de leurs enfants. Florence Servan-Schreiber a fait des clips à la télévision concernant des parents de jeunes partis en Syrie. Ce sont des victimes et elle nous demande de ne pas les stigmatiser.

 

Le repérage et l'approche des jeunes les plus fragiles - le plus souvent sans père ou sans repères - se fait majoritairement par Internet. Leur mal - être serait habilement mis en évidence, les incitant à se couper de leurs proches. Cet isolement explique que certains parents ne sentiraient pas venir le lavage de cerveau qui suit généralement. Actuellement «l'offre sur internet» s'est diversifiée et ce ne sont plus seulement les musulmans qui sont visés par les rabatteurs, mais des jeunes de toutes cultures, élevés avec ou sans religion, le plus souvent idéalistes, désireux de se rendre utiles ou déçus par le monde actuel. Ils rejettent leur mode de vie et deviennent peu à peu paranoïaques. C'est ainsi que certains peuvent se laisser embrigader dans un djihad illusoire, destiné à créer un monde sans capitalistes, ni mécréants... Mme Bouzar dit même, en s'appuyant sur les témoignages de ceux qui en sont revenus, "qu'ils rêvaient à un paradis et qu'ils ont découvert l'enfer"! Selon les personnes engagées dans le CPDSI, au moins 700 jeunes de toutes classes sociales auraient ainsi déja été détournés de leurs familles...

 

Le Journal Paris Match s'est fait l'écho du travail remarquable des membres de cet organisme. Et puis, contrairement aux autres membres des gouvernements sollicités précédemment, Mme Bouzar a été entendue par le Ministre de l'Intérieur actuel. Son Ministère en effet lui a demandé un rapport concernant ses recherches sur le sujet de l'embrigadement des jeunes. Cet échange a débouché sur une demande - acceptée avec plaisir par l'intéressée - de transmettre sa méthode aux cellules anti-radicalité des Préfectures Françaises. Le travail de désembrigadement et de stabilisation durerait en moyenne 6 mois. Il consisterait à faire entendre aux jeunes leur vécu sous l'emprise de Daech et celui de «repentis», afin de faire renaître l'humain en eux et d'ôter leur haine de la vie.

 

Mme Dounia Bouzar a publié tout récemment aux Editions de l'Atelier l'ouvrage:«La vie après Daech» dans lequel elle cite des témoignages cauchemardesques du vécu de ces jeunes gens et jeunes filles, qui ont du mal à retrouver la paix. Depuis la création du CPDSI, 500 familles l'ont contacté et environ 50 jeunes auraient été désembrigadés en quelques mois seulement. Le but de cet organisme est également de faire de la prévention, en lien étroit avec les familles.

 

De même, un ouvrage paru en janvier 2015 de Mme Anna Erelle détaille les méthodes qu'emploient les rabatteurs de Daech via Internet pour harponner de jeunes européennes. Une fois embrigadées, elles ne tardent pas à déchanter, car rien ne correspond à leurs rêves de départ. Elles deviennent des esclaves sexuelles pour la plupart. Cette jeune femme française a notamment pu toucher de l'intérieur la réalité en Syrie des proches du Calife autoproclamé Abou Bakr al Baghdadi. Son livre «Dans la peau d'une Djihadiste» publié chez R. Laffont raconte en effet son expérience vécue et sa désillusion... Depuis la parution de cet ouvrage qui démystifie Daech, elle se sait menacée d'une fatwa, mais elle a courageusement choisi de révéler l'autre face de cette organisation, afin d'ouvrir les yeux à ses compatriotes.

D'autres possibilités de réagir existent en téléphonant au numéro vert: 0800 00 56 96 et sur le site: Stop-djihadisme.

Merci à toutes les personnes qui agissent en faveur de la sauvegarde de nos jeunes à une période fragile de leur adolescence!

Lyliane

 

 

 

 

 

 

 

 

20/11/2015

Aujourd'hui , pensons à la Convention Internationale des Droits de l'Enfant...

 

Le 20 novembre 2015, la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (CIDE) fête ses 26 ans d'existence. C'est un Traité adopté par l'ONU en effet le 20/11/1989 et qui a été ratifié par 193 Etats. Il contient 54 articles, qui prennent en compte les besoins spécifiques des jeunes de moins de 18 ans dans tous les domaines. Les signataires se doivent d'introduire ces articles dans leur système juridique.

 

Selon Mme Anne Lamy, journaliste écrivant notamment dans le Journal Fémina, le Comité des Droits de l'enfant, basé à Genève, surveille l'application de cette Convention dans tous les pays du monde. Hélas beaucoup de pays bafouent encore ces droits! Les uns font travailler durement des enfants de 10 ans, d'autres les utilisent comme esclaves sexuels, les laissent mourir de malnutrition ou les enrôlent dans des armées comme enfants-soldats. Dans nos pays occidentaux, des mineurs vivent en dessous du seuil de pauvreté ou se retrouvent sans domicile fixe. Les Etats-Unis eux même n'ont pas encore ratifié cette Convention.

 

Il semble qu'il y ait beaucoup à faire pour que partout dans le monde les jeunes aient accès à la santé, à l'éducation et soient protégés des abus sexuels susceptibles d'être perpétrés à leur encontre... Une étude de l'Unicef a montré que le suicide concerne en moyenne 28% des 12/18 ans, le harcèlement de ces jeunes à travers les réseaux sociaux étant souvent un élément déclencheur. A ce jour, on considère que les tentatives de suicide touchent de 40 000 à 50 000 adolescents dans le monde, ce qui est énorme!

 

Au lieu de désespérer des progrès lents que notre société fait dans ce domaine, soutenons les avancées réalisées ou investissons nous dans des Associations comme la COFRADE c'est à dire le Conseil français des Associations pour les Droits de l'Enfant. Cet organisme – www.cofrade.org – réalise des enquêtes et soutient des projets pour sensibiliser les pouvoirs publics et les citoyens à cette question.

Lyliane

 

17/11/2015

Texte de l'Abbé Pierre pour le temps actuel...

 
« Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.
Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.
Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.
Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.
Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.
Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.
Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.
Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse.
J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter…
Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés. »
 
N'hésitez pas à le transmettre si vous pensez qu'il peut faire du bien.

16/11/2015

Réflexions à propos de la violence...

 

Du latin «vis» qui désigne la force, la violence serait selon Wikipédia l'utilisation de la force physique ou psychologique pour dominer, contraindre, causer des dommages ou même la mort. C'est donc apparemment quelque chose de brutal en pensée, en parole ou en action, qui plonge les victimes dans la stupéfaction, la peur, la culpabilité, la honte ou l'isolement. Ses conséquences de ce fait paraissent elles aussi terribles.

 

Toutefois, ces définitions ne nous disent pas où pourraient se trouver les racines de la violence, pas plus qu'où elle commence, depuis le harcèlement à l'école à la violence sur les routes, le viol des femmes à une torture délibérée... On peut certes pointer du doigt les ventes d'armes, dont notre pays n'est pas exempt, le manque de repères moraux, une éducation trop laxiste, qui font que les enfants de nos jours ne connaîtraient plus leurs limites et celles du mal qu'ils infligent à autrui. On pourrait aussi se demander si le chantage, les punitions, pratiques courantes dans l'éducation, sont de la violence. On parle aussi parfois d'une violence sociale des Etats avec les emprisonnements arbitraires, l'enrôlement de force, la guerre...

 

Les intellectuels, avec leurs connaissances purement mentales, leur imagination sans limite, les caricaturistes avec leurs dessins parfois très provocateurs, les chansonniers qui stigmatisent parfois certains partis, certaines ethnies, les cinéastes à travers leurs films où l'on tue sans état d'âme, peuvent-ils générer de la violence ou être rendus responsables de l'entretenir? L'affaire de Charlie Hebdo nous a montré que certains peuvent le penser, alors que pour les Occidentaux c'est une forme de liberté d'expression...

 

Néanmoins, il faut bien réaliser que la violence ne pourra pas un jour être totalement éradiquée de notre monde, car elle est omniprésente dans l'histoire de l'humanité. Elle traverse en effet toutes les cultures, toutes les classes sociales, car elle fait partie de la vie humaine. C'est un rêve que nous pourrions avoir de la faire un jour cesser, mais cela repose à mon sens sur une utopie. Les enfants eux mêmes ne demandent-ils pas très jeunes un pistolet et ne poursuivent-ils pas dans leurs jeux les méchants qu'ils imaginent en face d'eux? Pour la plupart, ils ne connaissent pas les films de cow boy, pas plus que les policiers. Dans les cours de récréation, dans les stades, au sein de certains couples, à l'égard des étrangers se réveillent souvent des pulsions violentes d'adolescents et d'adultes!

 

 

La non violence, certes, fait partie des efforts conscients de certains d'entre nous pour ne pas sombrer dans la loi du talion, pour ne pas répondre par une autre forme de violence à de la violence subie... Peut-on imaginer que tous les gens violents, qui passent soudain à l'acte, ont été des souffrants qui se vengent? Ce serait alors une des conséquences d'un refoulement de colère ancienne, un effet post traumatique. L'enfant victime d'un inceste deviendrait à son tour violeur, le garçon battu dans sa jeunesse battrait plus tard sa compagne? Ce serait toutefois un peu trop systèmatique à mes yeux!

 

Face à la violence, que certains qualifient de fanatique, qui frappe notre pays actuellement, est-il possible d'imaginer que les jeunes acteurs de ces meurtres barbares sont des personnes qui ont manqué de reconnaissance familiale ou culturelle, qui de ce fait n'ont rien à perdre et cherchent à être significatifs aux yeux du monde? Leur mal être, leur soumission à un endoctrinement sert sûrement bien des causes plus ou moins claires sous des prétextes religieux... Remettre en place le service militaire dans notre pays pour de jeunes volontaires servira peut-être à canaliser leur désir de puissance par le maniement des armes, à les inciter à se reconnaître faisant partie d'un groupe au service d'un idéal social...

 

Personnellement, au lieu de juger le monde extérieur, j'ai pris l'habitude de regarder en moi, de chercher où je peux détecter de la violence, de la manipulation en pensées, en paroles ou en actions, là où je pourrais améliorer les situations en faisant des gestes de compréhension et de paix envers tous les membres de mon environnement. C'est sans doute une petite goutte dans l'océan, mais je sais que ma propre violence intérieure ne peut que nourrir la violence du dehors. Etant une femme, je sais aussi que lorsqu'on a donné la vie, il est plus difficile de l'ôter à qui que ce soit. J'essaye donc de ce fait de ne pas jeter l'opprobe sur le monde des hommes, d'équilibrer à l'intérieur de moi le masculin et le féminin. Et croyez moi, il y a déjà de quoi faire!

Lyliane

 

15/11/2015

Transmis de l'Association Terre du Ciel, à propos de la violence...

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Je suis ton frère
Je suis ton frère, tu es mon frère… Vivre cette réalité, c’est à mon sens la seule réponse que l’on puisse apporter aux terribles évènements qui viennent de se produire à Paris.
C’est aussi la réponse que l’on peut apporter à tous les drames, toutes les injustices, toutes les souffrances qui inondent le monde d’aujourd’hui .
Ces évènements nous rappellent une fois encore qu’il est grand temps de prendre conscience de ce que nous savons tous, croyants et non croyants, que toute vie et toute la création sont sacrés.
De passer outre, et d’ainsi laisser se développer l’injustice, la division, l’exploitation de l’homme par l’homme, ne fera qu’engendrer de graves conséquences, de plus en plus nombreuses.
Mais nous avons le choix, celui de choisir la Vie. Celui de reconnaitre son frère dans chaque visage humain.
N'ayons pas d'angoisse à la perspective d’épreuves nouvelles dans les jours à venir, mais au contraire, avec joie et détermination, puisque la violence ne sera jamais La vraie réponse à la violence, poursuivons cet énorme élan d’amour et de fraternité qui a vu le jour à l’occasion des 24 heures de méditation pour la Terre. Multiplions les actions et les opportunités afin que sur toute la planète se développe, telle une contagion, par la prière, la méditation, les témoignages et les échanges, cette immense reliance, ce mouvement des 24 heures qui a vu le jour grâce, et avec vous, ce 1er novembre. Il est capable d’instaurer la fraternité dans le monde .
Mettons nous tous ensemble, et résolument, en route, non pas demain, mais dès aujourd’hui.
Du fond du coeur
alain michel
 

13/11/2015

Enfance en danger...

Selon l'organisation Amnesty International - www.amnesty.fr - des enfants, des jeunes de moins de 18 ans, sont enrôlés de force dans des guerres, emprisonnés, torturés, exploités, violés, et odieusement privés de leur jeunesse, de leurs rêves et de leurs droits. Des milliers de jeunes enfants en effet, garçons et filles, sont enrôlés au sein de groupes armés. On les nomme «enfants soldats».

 

Des adultes osent tirer profit de leur vulnérabilité, de leur jeunesse et de leur innocence en ne respectant aucun de leurs droits, contenus pourtant dans la Déclaration des Droits de l'Enfant. Ces traitements arbitraires laissent des séquelles morales et physiques et ils engendrent des traumatismes profonds qui les accompagneront toute leur vie.

 

Par exemple, au Cameroun, des enfants de moins 5 ans sont détenus depuis des mois sans aucune raison valable. Au Congo, des enfants-soldats de 10 ans se voient privés de leur enfance et risquent leur vie dans les combats. En République Tchèque, des élèves roms sont victimes de discriminations et de brimades. Parfois on les traite comme des handicapés mentaux. Au Paraguay, une fillette de 10 ans, violée par son beau-père, n'est pas autorisée à avorter...

 

Que pourrions nous faire face à de telles allégations? Il conviendrait tout d'abord que nous nous mobilisions pour que ces enfants, particulièrement exposés, ne soient plus frappés, exploités, torturés, violés ou enrôlés de force! Les responsables de ces exactions devraient être punis sévèrement et toute personne portant atteinte aux droits des enfants devrait être mise au ban de la société.

L'arsenal juridique des Etats en outre devrait pouvoir mettre fin au recrutement de ces enfants-soldats, au travail de ces jeunes, à leur exploitation sous quelque forme que ce soit. C'est une question de justice autant que de solidarité humaine. N'hésitons pas à écrire aux Chefs d'Etats concernés pour dénoncer les violations commises, car la plupart n'apprécient pas que les médias montrent au grand jour leurs turpitudes. Amnesty International en a fait une force.

Lyliane

 

11/11/2015

Avez-vous entendu parler de Mr Marc Halevy?

 

C'est mon fils qui m'a fait découvrir cet homme jovial au fort accent belge. Sur You Tube, nous avons écouté, une heure durant, son exposé très clair, schémas à l'appui, qu'il effectuait au C.E.C.A. de Bordeaux. Celui ci est visible sur le site www.noetique.eu/marchalevy.

 

Plein de bon sens et non dénué d'humour, cet homme à la fois philosophe, conférencier et physicien, né à Bruxelle en 1953, analyse longuement les causes de la crise que nous traversons depuis quelques années. Selon lui, nous vivons actuellement cinq types de ruptures:

  • une rupture écologique qui nous a fait passer depuis 1983 environ de l'abondance à la pénurie, phénomène que nous pourrions dépasser par de la frugalité en nous souvenons des 3 M: moins mais mieux !

  • une rupture technologique car le numérique a remplacé la mécanique. Une solution selon Mr Halévy serait de mettre le monde numérique au service de l'homme en travaillant notamment l'intellectualité.

  • une rupture organique, dans la mesure où les relations hiérarchiques ou pyramidales se sont complexifiées, nous faisant passer peu à peu à des réseaux, à des communautés de vie,. A nous de transformer nos relations avec la souplesse du vivant!

  • une rupture économique car la production et la consommation de masse, en s'appuyant essentiellement sur les prix, pourraient se muer grâce à l'intelligence humaine en recherche de la valeur. C'est le propre de la virtuosité en effet que de mettre en partage nos talents pour créer des choses avec aisance là où d'autres ne le peuvent pas. Prôner la facilité en toute chose dans la société d'aujourd'hui n'aiderait pas à trouver l'excellence! L'exemple choisi par Mr Halevy des Compagnons du Tour de France le montre bien, eux qui ont des carnets de commande bien remplis, car ce qu'ils fabriquent est d'une qualité irréprochable...

  • une rupture philosophique en passant de l'idée d'un progrès linéaire libérant l'être humain à une forme de jouissance de la vie et de recherche de plus de joie. En donnant du sens à sa vie, en retrouvant la spiritualité en effet, l'homme ne chercherait plus à réussir dans sa vie mais à réussir sa vie!

     

Selon Mr Marc Halevy, nous nous trouvons à la fin d'un cycle de 500 ans qui masque en partie l'émergence d'un nouveau cycle en cours. Un nouveau paradigme resterait à trouver en répondant différemment aux 5 ruptures citées. Comme une chenille, nous serions en phase de métamorphose, à une bifurcation entre deux courbes (l'ancienne et la nouvelle), ce qui crée des mal-être et passablement de remous. Ce passage délicat pourrait durer 50 ans environ, si l'on se base sur d'autres carrefours de ce type au cours de notre histoire...

 

Il semblerait quoi qu'il en soit tout à fait opportun de nous retirer de la guerre actuelle que se livrent l'ancien et le nouveau monde, de comprendre ce qui se joue vraiment, de voir les boulets législatifs qui pèsent encore. Nous serions par contre bien inspirés de tourner toutes nos énergies vers le nouveau monde en germination qui resterait en grande partie à inventer grâce à des solutions locales.

L'exposé se terminait par la photo d'un panneau brandi par une femme, filmée à Londres, qui disait:« Sorry for the inconvenience, we are just changing the world», c'est à dire: «Désolée du désagrément, mais nous sommes occupés à changer le monde»!

 

Il n'est pas simple de résumer en quelques lignes un exposé de la qualité de celle de Mr Halevy. Il y manque non seulement les graphiques, mais surtout tout le vivant. Toutefois, c'est une approche qui peut permettre à chacun d'aller à la rencontre de cet homme d'exception, qui propose de «sortir du chaos par le haut».

Lyliane

 

09/11/2015

Message Internet transmis: le 1er décembre2015, jeûner pour le climat!

 

La campagne du Jeûne pour le climat est une initiative interreligieuse qui vise à rassembler des personnes de religions différentes autour d'un exercice spirituel, le jeûne, en signe de solidarité avec les victimes des changements climatiques. Chacun est invité à jeûner le 1er de chaque mois. Le COE est l'un des promoteurs de cette initiative.

Le pasteur Olav Fykse Tveit a déclaré au sujet du climat: «La Dixième Assemblée du COE a récemment mis en exergue l'urgence de la crise climatique dans une note sur la justice climatique. Le jeûne interreligieux pour la justice climatique est l'une des façons par lesquelles les Églises et d'autres institutions religieuses ont exprimé leur préoccupation vis-à-vis de la situation et des négociations à la COP 19 à Varsovie.»

Le jeûne peut être considéré comme un élément du pèlerinage de justice et de paix auquel appelle le message de l'Assemblée du COE. En ce qui concerne la question du climat, le pèlerinage a franchi un jalon important au Sommet interreligieux sur les changements climatiques, en septembre 2014. La 20Conférence des parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP20), qui s'est tenue à Lima en décembre 2014, ainsi que la COP21 qui se tiendra à Paris en décembre 2015, constituent d'autres jalons importants. Aussi, le 1er Décembre 2015, un appel est lancé pour jeûner en faveur du climat dans le monde.

Plus d'information sur cet événement…sur http://fastfortheclimate.org/fr/