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03/05/2020

Cantines scolaires avec moins de viande!

13 rue d'Enghien
75010 Paris

Agriculture

Je me mobilise pour des repas végétariens à la cantine

 EN SAVOIR PLUS
 
 

Moins de viande dans la restauration collective : à vous de jouer !

Agriculture

Déforestation, perte de biodiversité, changement climatique, pollution des eaux… Notre alimentation a un impact considérable sur l’état de notre planète. La surconsommation de certains produits, en particulier industriels, présente également de lourdes conséquences sur notre santé – adultes comme enfants.

Pourtant, la demande mondiale de viande et de produits laitiers continue de monter en flèche. Les Nations unies prévoient une augmentation de la consommation de viande de 76 % d’ici 2050. Rien qu’en 2018, 76 milliards d’animaux ont été abattus pour nourrir la population humaine (sans compter les poissons). Si on ne fait rien pour y remédier, l’agriculture pourrait ainsi être responsable de 52 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre dans les prochaines décennies, dont 70 % seront liées à la production de viande et de produits laitiers.

Ces perspectives ne sont guère réjouissantes, n’est-ce pas ? Cependant, tout n’est pas perdu ! Nous choisissons le contenu de nos assiettes ; nous pouvons donc participer grandement à la solution. Peut-être avez-vous déjà réduit votre consommation de viande (dans ce cas, bravo !), mais il est possible de faire plus. Depuis la promulgation de la loi Agriculture et Alimentation votée en octobre 2018, les cantines ont jusqu’à 2022 pour introduire au moins 50 % de produits dits “durables” (ce qui ne veut pas dire grand chose, soyons clairs), dont 20 % de produits bio. Elles ont également un an pour mettre en place des menus végétariens une fois par semaine. Ces menus peuvent être composés de protéines animales (fromage, œuf) ou végétales (légumineuses, céréales).

Nous avons besoin de votre aide pour que les collectivités et établissements scolaires concernés mettent en place ces mesures, sans attendre les délais proposés par la loi.

 

Surtout, nous avons besoin que ces mesures soient une véritable réussite. En effet, dans certains établissements, des menus végétariens industriels et peu goûteux ont été instaurés. Résultat, les parents ou les élèves se plaignent et militent pour un retour de la viande dans les assiettes…! Or, la mise en place de menus végétariens prévue par la loi est en fait une expérimentation de deux ans. A l’issue de ce délai, l’expérimentation sera évaluée (gaspillage alimentaire, taux de fréquentation, coût des repas...). Il est donc essentiel que les menus végétariens proposés soient de bonne qualité (cuisinés à partir de produits frais, bio et locaux, et en évitant les substituts ultra-transformés de type nuggets, remplis de sucre, de sel et d’additifs) et qu’ils soient véritablement savoureux.

Votre action s’inscrira ainsi dans le mouvement mondial des citoyen.ne.s engagé.e.s pour une alimentation plus saine et plus durable, dans toutes les villes et tous les pays du monde.

Selon Greenpeace

28/01/2016

Faut-il changer de modèle agricole d'ici 2050?

 

De nombreuses interrogations sont posées concernant l'épuisement des ressources naturelles, l'agriculture intensive et les pratiques agro -alimentaires. Mrs P. Pointerau et J. Le Monnier tentent d'y répondre dans la revue «Chemin de Terre» de l'Association Terre de liens. www.terredeliens.org

Le Laboratoire associatif Solagro, qui travaille depuis 2011 sur un scénario soutenable pour l'agriculture à l'horizon 2050, a déjà souligné de nombreux points préoccupants.

Tout d'abord, il faut savoir que dans notre pays 80% des terres agricoles sont consacrées à nourrir le bétail. Cette agriculture utilise des engrais chimiques et des pesticides, qui dégradent notre environnement (eau, air, abeilles, santé des agriculteurs et des consommateurs) Le foncier agricole ne cesse de diminuer, puisqu'on compte environ 90 000ha en moins chaque année.

Si rien ne change, estime le Laboratoire Solagro, dans lequel travaillent en équipes 27 personnes, l'impasse sera totale et l'agriculture ne pourra plus nourrir les populations. Le résultat du travail en cours de Solagro est un scénario prospectif, destiné à nous éclairer sur l'avenir. Il se nomme Afterres 2050. cf www.solagro.org

Selon ce rapport, il faudrait revoir nos pratiques alimentaires en jugulant notamment le gaspillage, retrouver des techniques respectueuses des sols et diversifier davantage les cultures. L'accent est mis sur les politiques agricoles qui doivent changer et sur le rôle prépondérant des consommateurs, notamment leur boycott des produits obtenus à grand renfort de pesticides et leur demande de qualité dans le domaine agricole, là où la grande distribution ne parle que de prix.

L'action individuelle est donc une des solutions pour faire changer la législation et les pratiques que ce soit dans les cantines comme dans la restauration et sur les marchés. En privilégiant les produits locaux, biologiques et de saison, en réduisant notre consommation hebdomadaire de viande, peu à peu les offres des producteurs devraient changer... Prenons en conscience à la veille du Salon International de l'Agriculture à Paris et pensons y journellement en effectuant nos achats!

Lyliane

 

19/11/2015

Une évolution de l'agriculture mondiale est-elle possible?

 

Le secteur agricole est à la fois responsable et victime du réchauffement climatique, si j'en crois les travaux préparatoires au Congrès de la F.S.U. (Fédération Syndicale Unitaire) de février 2016. Par l'utilisation abusive de produits fertilisants d'origine industrielle, l'agriculture est dite responsable de 18% des émissions de G.E.S. (gaz à effet de serre).

 

De même, le développement d'élevages intensifs et des monocultures, qui nécessitent beaucoup d'engrais et de pesticides, ne fait qu'accentuer la situation. La France est en effet au 3ème rang mondial pour le recours aux pesticides avec des conséquences négatives pour la santé humaine, la qualité de l'eau et de l'air et pour la biodiversité. A cela, il faut ajouter l'impact de la déforestation, afin d'étendre toujours plus l'espace cultivable.

 

En tant que victime du réchauffement climatique, l'agriculture fait souffrir à certains pays une insécurité alimentaire, qui ajoutée à des cataclysmes ou à de la sécheresse, contraint leurs habitants à migrer. De plus, l'urbanisation galopante partout dans le monde contribue à la disparition de centaines d'hectares de terres agricoles. Autre difficulté: au Nord de la planète, de la nourriture est gaspillée, beaucoup de personnes sont obèses ou cherchent à maigrir, alors qu'au Sud règnent souvent pénurie et dénutrition, qui font des victimes notamment parmi les jeunes enfants.

 

Des alternatives à un tel système existent. Elles reposent sur une phase de transition énergétique dans l'agriculture. Chez nous, certaines sont déjà en place comme le développement des circuits courts, la lutte contre le gaspillage, la croissance de l'agriculture biologique et de la permaculture. Partout sur la planète il conviendrait de refuser les OGM qui rendent dépendants des multinationales, de lutter contre l'accaparement des terres agricoles pour y construire des bâtiments et de promouvoir l'agro-écologie et l'agro-foresterie. Une coordination au niveau européen me paraît souhaitable dans un premier temps.

 

Toutefois, pour combattre les disparités actuelles, il faudrait à mon sens un vaste mouvement des consommateurs et des producteurs, réclamant une mise en place de systèmes de polycultures à taille humaine et refusant tous les polluants chimiques de la terre. A la veille de la COP 21, appelons à une reconversion du monde agricole, à une meilleure répartition des ressources avec davantage de sobriété au Nord, afin de partager avec les pays du Sud. Le but visé serait un meilleur aménagement des territoires non plus pour le profit de quelques-uns, mais pour nourrir toute la planète!

Lyliane

 

14/11/2015

Se protéger des pesticides...

 
       
 
  
 
 
La COP21 approche à grands pas. L'agriculture en France est le premier émetteur de gaz à effet de serre. Pour faire votre part, adhérez à la bio!
Chers amis,

Nous mangeons du gaz et du pétrole.
Notre alimentation contribue au changement climatique. En effet, à l'exception des surfaces cultivées en bio, l'agriculture consomme des engrais et pesticides de synthèse qui nécessitent de l'énergie fossile pour leur production. Ces émissions s'ajoutent à celles, importantes, dues à l'ultramécanisation, à l'élevage, au transport, à l'emballage des denrées, etc. En France, l'agriculture est même la première émettrice de gaz à effet de serre...devant le secteur industriel!

Cercle vicieux
Réciproquement, le changement climatique a un impact sur notre agriculture. Les agriculteurs doivent faire face à de plus en plus d'événements climatiques extrêmes, comme les sécheresses ou les inondations. Mais les plantes utilisées en conventionnel s'adaptent mal aux variations de l'environnement. Elles dépendent de l'utilisation de toujours plus d'engrais et de pesticides...

Pesticides, changement climatique : même combat
Or, le changement climatique a des effets sur notre santé. Au-delà de 2 degrés, cet impact sera si grand qu'il pourrait remettre en cause 50 années d'avancées en matière de développement et de santé publique. Maladies infectieuses, malnutrition, stress, cancers, maladies respiratoires seront d'autant plus communes qu'il fera en moyenne plus chaud sur Terre.

 

--> Adhérez à la bio
A l'occasion de la COP 21, adhérez à la bio. L'agriculture biologique, qui n'utilise ni engrais ni pesticides de synthèse, est un outil indispensable pour atténuer le changement climatique et pour s'y adapter.
  Je me protège des pesticides
 

--> Protégez-vous des pesticides

Aidez Bio Consom'acteurs à sensibiliser et à promouvoir l'agriculture biologique, afin de protéger l'environnement et la santé humaine*. Vous contribuez ainsi, à votre échelle de consommateur, à la lutte contre le changement climatique.





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13/06/2015

Le bon sens des êtres humains du passé...

 

Un chercheur archéo-botaniste et Directeur du Jardin Antique Méditerranéen, Laurent Fabre, nous rappelle, dans la revue Plantes et Santé de novembre 2012, que des pratiques agraires respectueuses de l'environnement avaient cours du temps des Romains. Ceux ci en effet utilisaient la "technique du complant" qui consistait à mêler dans des petites parcelles: champs, vignobles et vergers, afin d'augmenter la résistance aux aléas naturels sans épuiser les sols. Tout le contraire de la monoculture qui se pratique sur d'immenses parcelles dans certaines régions du monde!

 

Mr Fabre souligne également qu'au 19 ème siècle les bergers faisaient pâturer leurs troupeaux au milieu des vignes. C'était utile pour nettoyer les allées à peu de frais, pour nourrir les bêtes et pour fournir des déchets fertiles au terroir. Aujourd'hui tout est bien séparé; les animaux pâturent uniquement dans des prairies, même si depuis peu, le long de certains cours d'eau, des municipalités font revenir moutons et bergers.

 

Ces idées en effet reviennent peu à peu à l'ordre du jour comme alternatives aux systèmes industriels du monde agricole. A la lumière de cet article de Plantes et Santé, il me semble néanmoins urgent de jeter un autre regard sur le monde agricole, afin de mieux gérer les écosystèmes du futur.

 

Au lieu d'opposer l'Homme à la Nature, ce chercheur prétend qu'il serait nécessaire de réaliser les liens intimes qui les relient. Il souligne également le fait que les zones de pâture disparaissent au profit de terrains de golf ou de chasse, quand ce n'est pas pour y bâtir des bâtiments industriels. Ainsi disparaissent également les espèces végétales et animales de ces territoires. Selon lui en effet une perte de biodiversité serait semblable à une perte culturelle...

 

De nos jours, hommes politiques et aménageurs de nos pays occidentaux seraient bien inspirés de tenir compte de notre histoire humaine et de réintroduire des activités de bon sens, connues des hommes de la terre il n'y a pas si longtemps. Ne cherchons plus à glorifier ce que certains nomment "le progrès" et essayons peut-être de conserver le meilleur de ce que nous ont légué les Anciens!

 

Lyliane