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22/06/2015

A la rencontre de différents types de médecine...

Nous avons la chance que la médecine occidentale se soit en partie peu à peu ouverte aux autres types de thérapie pratiqués dans le monde et qu'elle utilise désormais-après en avoir isolé les molécules principalement-des plantes africaines. Il arrive même qu'elle admette certaines techniques dites chamaniques! Certes, nous pourrions souhaiter que cette ouverture soit plus large et que les emprunts aux différentes thérapeutiques soient davantage connus et salués. Toutefois, sachons regarder les progrès accomplis dans ce sens à travers un rappel historique. Histoire de renforcer notre foi dans la constante possibilité offerte aux êtres humains de sortir de leurs enfermements, de leurs sentiments de supériorité et de leurs certitudes. Non seulement cette attitude les isole du reste du monde, mais elle les fait vivre dans l'illusion et la dualité...

 

Une publication d'Homéopathes sans Frontières (www.hsf-france.com) rappelle ce qu'ont vécu Anne Marie et Pierre Tubéry, un jeune couple de médecins parti en 1959 au Cameroun. Ayant gagné la confiance des autochtones, ils s'étaient fortement impliqués dans un dispensaire de brousse. Remarquant un jour qu'un lépreux, très atteint au visage et aux membres, présentait tout à coup une apparence complètement normale, Pierre Tubéry apprit l'existence d'un «vénérable des montagnes» qui lui avait administré ses potions. Féru de botanique, Pierre demanda à rencontrer cet authentique praticien, qui lui montra ce qu'il faisait de quelques plantes de sa pharmacopée nommées Gnidia Kraussiania, Sécuridata Lomgépédiculata et Desmodium.

 

Ayant rejoint ensuite un hôpital de Constantine en Algérie, le couple Tubéry eut la chance de croiser le chemin d'un professeur responsable d'un service de dermatologie. Il permit à Pierre Tubéry de tester avec succès ces plantes, notamment sur des cas de psoriasis. De retour en France, ce fut la collaboration avec une pharmacienne, Jacqueline Ragot, qui leur fit cerner l'impact de ces plantes africaines en laboratoire. L'ordre des pharmaciens leur mit à plusieurs reprises «des bâtons dans les roues». Néanmoins, grâce à leur ténacité et à leurs recherches, les vertus thérapeutiques de ces plantes sont de nos jours reconnues. Le Centre de Recherche en Phytothérapie diffuse aujourd'hui le Desmopar, issu du Desmodium avec ajout d'une plante de chez nous: le romarin pour soigner de graves atteintes du foie. L'Association Solidarité de Toulouse diffuse notamment cette histoire dans un ouvrage intitulé: «30 ans de solidarité»

 

Ayons à l'esprit que ce sont généralement des pionniers courageux, qui font avancer les choses dans quelque domaine que ce soit. Soyons donc le changement que nous souhaitons pour le monde en nous impliquant concrètement dans notre vie quotidienne! Et saluons tous les précurseurs, connus ou inconnus, qui ont compris qu'en puisant le meilleur dans chaque type de médecine au lieu de les opposer, ils font avancer la prise en charge globale des malades.

Lyliane

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