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01/05/2020

Lundi vert: pourquoi ne pas prolonger l'expérience?

Le journal La Bannière de l'ONG Greenpeace fait le point concernant l'opération "lundi vert" qui était lancée il y a un an. Elle consiste à encourager le grand public à ne consommer ni viande ni poisson le lundi. Le bilan de cette année de test est encourageant: en effet, 87% des personnes interrogées ont déclaré vouloir poursuivre cette expérience. Gageons qu'elle portera des fruits à court terme et deviendra une habitude de vie!

C'est une bonne nouvelle certes car il s'agit de lutter contre la surproduction de soja pour nourrir les animaux et la surconsommation de viande par les habitants des pays développés. Ces excès ont une incidence catastrophique à la fois sur notre santé (obésité, cholestérol, maladies cardio-vasculaires) et sur l'environnement. Beaucoup de surfaces agricoles ont été, en effet, déforestées dans certains pays, afin de favoriser un élevage extensif. Quant à la surpêche, elle ne permet plus à la ressource de se régénérer; elle abîme les coraux et arrache les algues où vivent des colonies de petits poissons.

Pour s'informer à ce sujet, consulter le site Internet: www.greenpeace.bit.ly/lundi-vert.

Lyliane

19/03/2020

Menace sur les forêts en Amérique du Sud...

L'ONG Greenpeace nous alerte actuellement sur la déforestation en Amérique du Sud que ce soit en Amazonie, au Cerrado ou au Gran Chaco. La plupart du temps, ces situations de perte de biodiversité se font en raison de l'élevage, de la culture intensive du soja ou de l'agro-industrie. Il faut savoir que ces écosystèmes fragilisés aggravent la crise climatique actuelle.

En effet, les forêts sont "nos remparts les plus précieux contre le changement climatique". Les forêts sont capables de stocker le CO2 présent dans l'atmosphère, ce qui fait d'elles "de véritables puits de carbone, essentiels à notre survie". Or, l'appétit de l'Europe pour la viande alimente la crise climatique dans la mesure où 87% du soja utilisé dans l'UE est destiné à l'alimentation animale.

Une réforme en profondeur de la Politique agricole commune (PAC) pourrait impulser  un changement de cet état de fait. La surconsommation de viande, d'oeufs et de produits laitiers devrait être réduite d'ici 2050, estime Greenpeace. Nous-mêmes, en tant que consommateurs et que citoyens, nous devrions nous mobiliser pour faire réduire les plantations de soja et les élevages industriels. Nos choix alimentaires notamment sont déterminants pour protéger les forêts. Alors, consommons végétal, local et de saison et demandons à nos élus européens de réformer la PAC dans ce sens!

Lyliane

03/06/2016

Un trésor mondial menacé en Amazonie...

Un document qui m'a été envoyé par l'Association Greenpeace

- www.greenpeace.fr -

fait état d'un projet de barrage de 7,6 km sur un affluent de l'Amazonie le Tapajos qui submergerait 400km2 de forêts tropicales. Quatre autres barrages sont à l'étude sur cette même rivière. Mais le barrage de Sao Luiz do Tapajos est le plus démesuré d'entre eux.

 

Les indigènes vivant à proximité n'ont même pas été consultés en violation de la Convention N° 169 du Brésil. Les barrages hydrauliques qui fleurissent dans le pays depuis de nombreuses années ont eu, nous le savons, des conséquences désastreuses sur la déforestation en Amazonie sans fournir l'énergie espérée pour autant.

 

Dans cette zone, la biodiversité est cependant exceptionnelle: oiseaux tropicaux, dauphins roses, jaguars, ocelots, caïmans, tortues, loutres. Plus de 2600 espèces ont été recensées à proximité du site du barrage, ce qui menace leur survie. Ce projet de méga-barrage met également en danger le peuple Munduruku, qui vit sur des terres ancestrales sacrées. Ils seraient sans doute contraints de s'exiler, comme ce fut le cas pour le barrage de Belo Monte, où les indigènes ont été contraints de se déplacer vers des villes voisines avec toutes les conséquences sociales induites.

 

Alors que l'on essaie de lutter contre la déforestation partout dans le monde, afin de sauver le climat, depuis 2012 celle-ci s'accélère au Brésil. Plus de 750 000 km2 de forêt amazonienne a en effet déjà été détruit. La politique du gouvernement brésilien, qui défend l'expansion massive des capacités hydroélectriques de l'Amazonie et prône une croissance économique à tout prix, semble d'urgence à revoir avant qu'il ne soit trop tard. De plus, l'impunité des multinationales encourage les coupes de bois illégales.

 

Pour stopper ce mouvement, il est proposé aux journalistes, aux personnalités et aux militants, du 20 juin au 16 juillet prochain, de s'installer près de la rivière Tapajos pour soutenir le peuple Munduruku face à ce projet de construction.

Par ailleurs, en Autriche le 30 mars dernier Greenpeace a tenu un meeting annuel lors de la réunion de la Société Andritz, fournissant turbines et générateurs pour ce projet.

En Allemagne, des activistes de Greenpeace en avril dernier ont protesté à Munich devant l'Usine Siemens, partenaire éventuel du projet de barrage.

 

Il est aussi possible de soutenir Greenpeace à travers son site et d'écrire en tant que citoyen aux membres du gouvernement brésilien pour attirer leur attention sur les problèmes induits par cette construction de barrage projetée.

 

Lyliane

 

02/12/2015

Selon Greenpeace, en 2015 la mobilisation a donné des résultats...

 

Les médias nous ont habitués à grossir les événements et à braquer leurs projecteurs sur les catastrophes plutôt que sur les bonnes nouvelles. Lorsqu'ils vont faire le bilan de l'année 2015, il y a fort à parier qu'ils vont retenir principalement les attentats et les tensions internationales. C'est décourageant pour les citoyens que nous sommes, qui peuvent se sentir totalement impuissants face à de puissants lobbies. Aussi, j'ai été intéressée par la démarche de Greenpeace, qui a listé certains résultats positifs enregistrés au cours de l'année 2015.

 

En début d'année par exemple, le Ministère de l'Ecologie français, sensible au dépôt d'une pétition de 100 000 personnes désireuses de faire cesser les importations illégales de bois, a mandaté des agents pour contrôler les importations et la légalité des stocks de bois.

 

Concernant l'emploi des pesticides, un rapport révélant leur impact sur la santé des agriculteurs et de leurs familles (cancers, maladies neurodégénératives) a fait prendre conscience des dangers des produits chimiques utilisés en agriculture intensive.

 

L'Union Européenne pour sa part a voté l'interdiction d'importer des textiles et accessoires contaminés par des substances toxiques. Dans les pays producteurs en amont (Bangladesh, Shri Lanka, Inde …), ce sera l'occasion de protéger les employés exposés à ces produits dangereux.

 

En République Démocratique du Congo, des entreprises forestières ont été nommées ouvertement à cause de leurs activités illégales. Au Brésil, l'emploi d'une surveillance électronique à distance a alerté sur le trajet de camions transportant des grumes volées. Une piste à exploiter un peu partout dans le monde grâce à la technologie actuelle qui simplifie les contrôles...

 

Au large de l'Alaska, les forages envisagés par la Société Shell ont été dénoncés par des lanceurs d'alertes bien informés et motivés, ce qui pour un temps au moins en a écarté le danger potentiel. L'Arctique peu à peu semble de ce fait à l'abri des appétits industriels et financiers.

 

April Paper, l'un des plus gros producteur de papier au monde, a annoncé courant juin 2015 sa volonté d'arrêter la déforestation en Indonésie et de s'engager dans une démarche durable. C'est une victoire qui va aider à lutter contre la détérioration du climat.

 

La Grande Barrière de Corail, au large de l'Australie, a échappé au projet d'une mine de charbon géante, grâce à la mobilisation de nombreux citoyens. L'Unesco a même accepté de mettre toute cette zone sous surveillance active.

 

En ce qui concerne la pêche industrielle et notamment celle du thon, ses ravages ont été dénoncés partout dans le monde. Consommateurs, gros acheteurs sont informés et sensibilisés à cette question... Des supermarchés boycottent même certaines marques de thon en boîte!

 

Certes, il reste encore beaucoup à faire dans tous les domaines. Toutefois ces actions plus ou moins abouties ont été menées avec le soutien de citoyens, de lanceurs d'alertes, de militants de Greenpeace. Cela démontrerait, s'il en était encore besoin, qu'avec de la détermination et de la ténacité, il est possible de faire évoluer des situations qui paraissaient complètement bloquées.

Lyliane

 

10/10/2015

Faire campagne contre la déforestation...

 

En Amazonie et au Brésil, l'agriculture extensive a tendance à mordre sur les surfaces de forêts primaires existantes. L'élevage bovin, pour la viande et le cuir, grignote peu à peu la forêt amazonienne, qui est l'un des poumons verts de la planète.

En Indonésie, forêts naturelles et zones de tourbières marécageuses sont détruites pour faire place à des plantations de palmiers à huile, d'acacias ou d'eucalyptus en vue d'en faire de la pâte à papier.

Dans le bassin du Congo, des concessions forestières industrielles accaparent des terres et favorisent le braconnage en quadrillant les surfaces par des routes forestières.

 Toutefois, même si les menaces sur les forêts du monde sont grandes, des avancées significatives ont eu lieu grâce à une mobilisation de plusieurs associations: en 1995, les forêts vierges de Koni en Russie ont été classées par l'Unesco au Patrimoine Mondial de l'Humanité. En 1999, le label FSC (forest stewardship council) a fait son apparition. Ikéa par exemple décide de n'acheter que des bois avec ce label garantissant qu'ils ne sont pas issus de forêts anciennes. En 2003, l'exploitation de bois illégale au Libéria est sanctionnée par les Nations Unies. En 2011, un moratoire est entré en vigueur en Indonésie concernant la déforestation...

 Lutter contre la déforestation, c'est empêcher que des communautés autochtones entières soient expulsées de leurs terres et voient leur cadre de vie pillé et détruit. Rappelons aussi que les forêts sont l'habitat naturel de nombreuses espèces en danger de disparition (okapis, tigres, grands singes...). Notre propre intérêt est en jeu car les forêts jouent un rôle capital de régulation du climat: elles absorbent du CO2 et stockent durablement le carbone. En outre, elles recèlent 70% de la biodiversité mondiale.

 Des fausses solutions ont été avancées comme de replanter un arbre pour tout arbre coupé. Mais une forêt est bien supérieure à la somme de ses arbres. Ce sont des écosystèmes complexes qui ont mis beaucoup de temps à se développer. Les biocarburants, qui augmentent les émissions de CO2, ne sont pas non plus des solutions durables. Greenpeace par exemple -www.greenpeace.fr- a pour objectif zéro déforestation d'ici 2020. L'association demande en effet une protection totale pour les espaces vierges encore existants. Elle préconise qu'un mécanisme international pérenne soit mis en place et légifère. Car le principe pollueur = payeur, s'il était appliqué, pourrait protéger des bassins forestiers primaires au Canada, en Russie, au Brésil, en Indonésie et au Congo. A la veille de la Conférence de Paris sur le climat investissons nous en faveur de ces réserves naturelles de carbone.

Lyliane

 

15/03/2015

Des arbres virtuels à Paris pour lutter contre la déforestation!

 

Dans le dernier numéro de Télérama, j'ai repéré l'initiative originale d'une artiste belgo-tunisienne Naziha Mestaoui : faire pousser un arbre lumineux sur un monument parisien.

 

En effet, en versant quelques 4 euros, le donateur verra le sosie de la sève et de l'écorce de l'arbre réel planté là où sévit la déforestation sur son smartphone. Il pourra pendant 3 ans surveiller son arbre filleul à distance.

 

Cette pionnière de l'art digital veut en effet illuminer en vert la capitale française pendant toute la durée de la Conférence sur le Climat (novembre/décembre 2015)

 

Son œuvre nommée "One heart, One tree" est censée durer jusqu'à pouvoir créer une forêt de scintillements à Paris. Tenter de faire reverdir l'Amazonie, l'Asie ou l'Afrique, grâce à des forêts virtuelles, pourquoi pas ?

 

Je trouve cette initiative moderne et fort sympathique, ce qui nous change des articles habituels sur le sujet. Un rappel coloré sur l'Arc de triomphe ou la tour Eiffel pour attirer l'attention de tous sur les dangers pour la planète de couper les arbres sans discernement (érosion des sols, régénération de l'air etc...).

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette initiative, consultez le site de cette artiste ou bien : www.electronishadow.org.

 

Lyliane

16/11/2014

Pour limiter la déforestation...

      DÉFORESTATION: UNE INITIATIVE INTELLIGENTE !

 

Dans le Nord du Sénégal, j’apprends que depuis deux ans des agronomes vétérinaires, membres d’une ONG, ont mis au point un projet innovant auprès de familles d’éleveurs de la zone du Ferlo. Dans cet espace aride, sans aucun réseau électrique, les populations jusque là utilisaient plus de 80% de bois et de charbon pour leurs besoins domestiques. Le travail de ramassage du bois, long et fastidieux, était réservé aux femmes. A la longue, il était susceptible de nuire à l’environnement par une déforestation massive.

 

En leur apprenant à transformer à peu de frais les déjections de leurs troupeaux en biogaz, ces vétérinaires agronomes leur ont permis en même temps, grâce au captage du méthane, de réduire un effet de serre important.

 

L’installation de bio digesteurs, nécessaires à cette transformation, augmente par la même occasion le bien-être de ces familles, qui passent moins de temps à chercher et transporter du bois et peuvent désormais utiliser des lampes à gaz.

 

Ce bénéfice environnemental et familial s’accompagne d’autres avantages, puisque l’activité agricole en profite également. En effet, le résidu de la fermentation des déjections se révèle être un excellent fertilisant des sols.

 

Il s’agit, en fait, au Sénégal d’une initiative modeste mais qui pourrait être étendue à d’autres régions d’Afrique, à d’autres pays en voie de développement comme le Brésil, le Vietnam etc… Les retombées de ce genre d’initiatives peuvent être très rapides et dynamiser toute l’économie d’un pays, sans nuire à l’environnement mondial. Alors, qu’attendons nous pour soutenir de telles actions, pour demander à nos dirigeants, à nos ONG que de tels projets germent un peu partout de par le monde?

 

Lyliane (16/11/2014)