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09/03/2015

Une coordination internationale pour gérer les crises...

 

C’est une évidence : les crises humanitaires sont de plus en plus fréquentes aujourd’hui. Que ce soient des catastrophes naturelles liées aux changements climatiques, des épidémies comme Ebola, des guerres impliquant des déplacements de population comme c’est le cas en Syrie, nos états,,nos gouvernements paraissent disposer de peu de moyens pour les gérer.

 

Des organisations humanitaires déploient heureusement des équipes d’urgence sur le terrain, afin de venir en aide aux populations civiles concernées. La Croix Rouge, Action contre la Faim, Médecins du Monde, Solidarité Laïque en font notamment partie.

 

Tout récemment j’ai appris, grâce à l’organisation Action contre la Faim, l’existence d’une approche internationale nommée « Clusters » qui vient en complément des interventions directes classiques. On appelle aussi cette approche « réforme humanitaire ». Elle a été proposée dès 2006 par le Coordonnateur des réponses d’urgence de l’ONU. Elle est censée proposer un partenariat entre plusieurs acteurs afin de répondre aux crises et de leur trouver un financement.

 

Dans les secteurs comme l’eau, l’assainissement et l’hygiène six fonctions standards ont été mises en place pour piloter les réponses possibles et envisager des stratégies d’intervention.

 

Ce fameux Clusters est piloté par l’agence UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’enfance) et il intègre des acteurs variés comme la société civile, le secteur privé,des bailleurs de fonds ainsi que des forces armées qu’elle coordonne.

 

C’est un appui solide pour le gouvernement de l’état où s’est produit la crise, même si parfois cette approche a ses propres limites. Ainsi, des distributions d’eau, des assainissements de masse, des séances de formation à l’hygiène afin de prévenir des risques de contagion éventuels peuvent aider les victimes et leur procurer provisoirement des refuges en dur ou sous tente.

 

Je réalise à travers cette approche internationale que la solidarité, la générosité et l’aide de toutes les bonnes volontés, pour être efficace, a besoin d’un minimum de coordination. Néanmoins, il me semble utile de ne pas centrer tous les efforts sur le plan matériel. Il serait bon dans tous les cas d’ajouter à ces fonctions une dimension humaine et notamment psychologique. Car les traumatismes tout comme les manques de produits de base, de couvertures…ont besoin d’être rapidement évacués.

 

L’Organisation des Nations Unies, au nom évocateur et qui a été crée après la dernière guerre mondiale, me semble avoir fait avec cette initiative Clusters un pas en avant de taille. Ne pourrions nous pas, au niveau personne, nous inspirer de cette approche pour sortir de notre individualité et ne pas forcément laisser à d’autres le soin de venir en aide matériellement et moralement aux personnes les plus démunies?

 

Lyliane