05/05/2015
Voyager solidaire...
Dans notre société, où les loisirs tiennent beaucoup de place, quelques associations se sont mobilisées, afin de proposer des "congés solidaires", que l'on nommait autrefois "chantiers internationaux" dans nos pays occidentaux.
Il s'agit le plus souvent de se mettre bénévolement au service d'une association locale par l'intermédiaire d'une O.N.G. (organisation non gouvernementale) comme Solidarités Jeunesses, Planète urgence, ATES, La Guilde etc... Ces chantiers permettent à des personnes ayant au moins 3 semaines de liberté, d'aider des pays économiquement et socialement désavantagés (PESD). Parfois, des frais de participation leur sont demandés.
Les domaines d'action sont assez variés: sociaux, ruraux, environnementaux, éducatifs... selon les pays concernés. Au Maroc, par exemple, les volontaires peuvent aider les enfants à faire leurs devoirs; en Afrique noire, il peut leur être demandé de contribuer à un programme d'agronomie, de construction, d'accès à l'eau potable. Au Vietnam, ils peuvent avoir à s'engager dans des travaux de rénovation d'école, d'enseignement de l'anglais ; au Népal ils sont sollicités souvent pour construire un orphelinat.
Néanmoins, avant de partir pour des destinations lointaines, il est important de bien se renseigner sur les conditions de sécurité, de vaccinations, d'hébergement... Pour cela, il est recommandé d'aller voir sur le site Internet: www.diplomatie.gouv.fr.
Qui a dit que les jeunes d'aujourd'hui ne savent faire autre chose que bronzer sur les plages? Beaucoup, jeunes ou moins jeunes, ont à cœur de se rendre utiles, de découvrir des régions nouvelles tout en participant à un élan de solidarité...
Lyliane
06:34 Publié dans ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE | Tags : voyages, solidarité, aide, congés solidaires | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
11/03/2015
Aider à vivre la fin de vie pour rester vivant jusqu'au bout...
Sujet délicat et apparemment tabou dans nos sociétés occidentales, la fin de vie n’occupe pas les gros titres des journaux, même si de temps à autre la question des soins palliatifs et de l’euthanasie nous est posée par une actualité particulière ou un projet de loi qui cherche à alléger les souffrances des malades dits incurables. Un article de la dernière revue Néosanté m’a permis de lire l’interview d’une femme tout à fait intéressante, qui a des idées très précises sur la fin de vie.
J’ai donc appris que Lydia Müller a écrit un ouvrage, publié en 2012 aux éditions Dervy sous le titre un brin provocateur:"La fin de vie, une aventure". Elle tenait en effet à exposer que, selon elle, le contraire de la mort est la naissance. Elle établit par divers exemples et témoignages des parallèles entre ces 2 moments clés de l’existence humaine.
Cette psychologue et psychothérapeute suisse avait déjà publié avec Bernard Montaud en 2001 un livre sur "La vie et la mort de Gitta Mallasz". Sur son site : www.entrelacs.ch, Lydia Müller indique de nombreuses ressources dont des conférences filmées ou audios, afin d’aider les soignants et les bénévoles accompagnant des personnes en fin de vie.
Cette femme a recherché notamment dans la tradition tibétaine ( le Bardo Thödol), dans son expérience et celle de Bernard Montaud (créateur de l'association Artas) des confirmations à ses ressentis profonds à ce sujet. Lydia Müller a souffert en effet d’un cancer du colon, dont elle s’est guérie, selon ses dires, par une compréhension profonde des causes ayant conduit à cette maladie et un pardon véritable pour des conflits passés avec son père.
Car selon elle, la « mourance » passe par sept étapes distinctes conduisant progressivement à du lâcher - prise et à une réconciliation avec le passé. A travers des conseils, elle insiste sur l’acceptation des défaillances du corps au bénéfice d’une ouverture intérieure, sur un accompagnement positif menant à un état de conscience différent du "petit moi" qui juge, s’accroche et résiste. Comme Bernard Montaud, elle croit en effet à une approche progressive du "grand JE" et à un continuum de conscience.
La traversée d’une phase de bilan en fin de vie est censée mettre en lumière le projet de vie initial et ce qui n’a pas encore été mis en ordre. Il est possible en paroles ou en silence par des pensées dans cette direction de favoriser cette phase ultime, qui peut apporter au mourant soulagement et paix. Car un chemin spirituel se poursuit et donne du sens selon Lydia Müller à l’expression : « rester vivant jusqu’au bout de la vie ».
En conclusion, sur un sujet délicat, voilà de bonnes pistes de réflexion pour nous même et pour nos proches !
Lyliane
05:44 Publié dans HUMANISME/PHILOSOPHIE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : fin de vie, mourance, accompagnement, pardon, grand je, petit moi, aide | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |