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27/03/2021

A propos du plastique et des déchets qu'il cause...

«Le plastique, c'est fantastique», chantait le groupe Elmer Food Beat en 1991. Trois décennies plus tard, la rengaine a changé. Partout sur Terre, les dégâts provoqués par les déchets plastiques dans l'environnement sont visibles. Selon l'ONU, près de 320 millions de tonnes de plastique sont produites dans le monde chaque année et 8 millions de tonnes finissent dans les océans. Même le groupe de rock nantais a changé son fusil d'épaule en entonnant en 2019 un nouveau refrain: «Le plastique, c'est dramatique», pour soutenir la dépollution des océans.
 
Loin de la scène musicale, le monde industriel réfléchit également à un changement de modèle pour limiter la production de plastique ou mieux valoriser le recyclage de ces déchets. Mais remplacer la production de matières plastiques par d'autres matériaux, comme des éco-produits ou des contenants en verre, peut coûter plus cher voire même s'avérer une fausse piste. C'est pourquoi des spécialistes du secteur accompagnent les industriels dans leur mutation. Chez Veolia, la cellule Recyclage et valorisation des déchets est particulièrement attachée à cette mission.


Augmenter la part du plastique recyclé: De nombreuses initiatives voient le jour, comme le programme (RE)SET, avec l'alliance des principaux noms de la grande distibution en faveur de l'emballage durable, en «supprimant le plastique des packagings, identifiant des solutions mieux recyclables, valorisables ou biodégradables et changeant nos modes de consommation». «Je pense qu'il y a une prise de conscience générale dans le monde de l'industrie. J'étais récemment chez l'une de nos clientes, une productrice qui utilisait une barquette en plastique complexe. Elle nous a demandé comment faire pour avoir un emballage recyclable. On a étudié ses besoins et on lui a proposé une barquette en aluminium», raconte Jérémy Le Roy, expert valorisation chez Veolia.
Il y a cependant souvent un hic: la hausse du coût de fabrication. «La productrice a finalement refusé la barquette en aluminium que nous lui proposions pour l'instant, car le coût était trop élevé. On a beaucoup de clients dans ce cas. Le prix du plastique est en effet indexé sur le cours du pétrole et celui-ci est très bas actuellement, donc le plastique n'est pas cher», poursuit Jérémy Le Roy.
 
Sur le territoire normand, Hermann Hallot est responsable grands comptes industriels pour Veolia. Ce cadre accompagne les entreprises clientes de Veolia, qui sont désireuses de réduire leurs déchets plastiques. Il conseille par exemple une entreprise spécialisée dans la fabrication de bouteilles plastiques. «Pour eux, il n'y a rien qui peut remplacer la bouteille plastique», dit Hermann Hallot. Veolia s'est donc concentrée sur la mise en place d'un convoyeur de déchets sur place afin de faire le tri entre les différents déchets qu'elle génère et d'optimiser la logistique. «Nous avons aussi modifié une partie de leur process pour réaliser un meilleur tri entre les différents plastiques.» Autre solution pour diminuer l'empreinte carbone de cette entreprise normande: l'injection de plastique recyclé dans les bouteilles. «Aujourd'hui, on peut mettre 70% de plastique régénéré 
dans une bouteille», explique Hermann Hallot.
Une cinquantaine d'industriels ont déjà pris des engagements volontaires en annonçant une incorporation de 275.000 tonnes supplémentaires de résines recyclées dans leurs produits d'ici à 2025. Elles viendraient s'ajouter aux 300.000 tonnes déjà incorporées. C'est un engagement conséquent et encourageant, mais il y a encore beaucoup à faire au regard des 3,6 millions de tonnes de plastique mises sur le marché chaque année en France. L'annonce faite de «tendre vers 100% de plastiques recyclés en 2025» par l'État demeure donc un objectif très ambitieux. Le pourcentage de plastiques recyclés était de 22% en France en 2017, loin derrière la moyenne européenne de 41%, selon les chiffres de Plastics Europe.
Le retour de la consigne de tri?

Mais pourquoi ne pas remplacer le plastique de ces bouteilles par du verre? En 1947, 100% des sodas vendus aux États-Unis l'étaient dans des bouteilles en verre réutilisables. Le consommateur payait quelques centimes de plus pour la bouteille en verre lors de l'achat du soda et récupérait cette somme en rapportant le contenant. Ce système de consigne est ensuite tombé en désuétude au fil des ans face à l'avènement du plastique, avant de renaître de ses cendres à petite échelle depuis quelques années. On peut citer «Bout' à Bout'» dans les Pays de la Loire ou «Jean Bouteille» dans le nord de la France. Mais à une échelle industrielle, le passage du tout-plastique au 100% verre se bute à deux arguments: un argument économique qui fait que personne ne prend le risque de relancer au niveau national un projet pilote ­d'envergure, selon l'un des pionniers du ­secteur, Gérard Bellet, dans une interview donnée au journal Le Monde; et un argument écologique: le cycle de vie d'une bouteille en verre, en fonction des usages, n'a pas toujours un moindre impact carbone.
 
Plutôt que le verre, il existe un autre matériau qu'affectionnent de plus en plus les industriels: les éco-produits. Ce sont par exemple des sacs réutilisables et conçus avec des matières écologiques que l'on peut trouver dans certaines épiceries ou supermarchés. «Nous travaillons actuellement sur un projet avec la grande distribution pour réfléchir à l'emballage écoconception de demain. C'est un appel à candidatures et nous sommes clairement dans la création d'un écosystème vertueux», dit Sophie Petibon, directrice commerciale à Veolia au sein du pôle Recyclage et valorisation des déchets. Là aussi, l'analyse complète du cycle de vie doit être menée avec minutie.
«Le gros problème du plastique, c'est le transport»
 
Les industriels réfléchissent également davantage au coût écologique global d'un produit. Le coût écologique du plastique n'est pas constitué que du déchet à trier, recycler ou incinérer. Il faut également prendre en compte le transport des produits plastiques puis des déchets plastiques, de leur conception à leur destruction. «Le gros problème du plastique, c'est le transport. C'est ce qui représente la plus grosse part de l'empreinte carbone. C'est pour cela que nous réfléchissons à diverses solutions pour réduire les transports. Nous proposons par exemple à nos clients de mettre en place des broyeurs de déchets plastiques sur leur site, plutôt que de transporter les déchets plastiques jusqu'à un exutoire réalisant la prestation broyage», explique Hermann Hallot. L'entreprise pharmaceutique qu'il conseille en Normandie produit 300 tonnes de plastique par an: cela représente ainsi 120 transports par camion en moins.
L'avenir ressemble peut-être à un cercle. «Nous sommes en train d'étudier la création d'une boucle circulaire avec l'un de nos clients. Notre ambition serait de recycler leurs déchets puis de les réintroduire dans la boucle comme produits régénérés. C'est une étude qui porte sur la globalité de la chaîne, pour mieux la maîtriser et rester au plus près de la production», analyse Hermann Hallot. Un cercle vertueux bon pour la planète mais aussi pour l'économie, ces nouveautés étant pourvoyeuses d'emploi et d'activité dans le futur.

Selon Slate.fr - Slate - lundi 8 mars 2021


 

09/03/2016

Aidons des inventeurs à nettoyer mers et océans des déchets plastiques!

 

J'apprends par un mail d'Avaaz.org, que 3 amis américains se sont insurgés en voyant l'île flottante de déchets plastiques qui flotte sur nos océans. Au lieu d'en rester à un simple constat, aussi écoeurant soit-il, ils ont mis en commun leurs compétences et inventé une solution relativement simple: le Seavax, un bateau fonctionnant à l'énergie solaire, équipé de capteurs pour préserver la vie marine. Car dauphins, baleines, poissons sont considérablement touchés par ces déchets. Le plastique en effet peu à peu se décompose en petits morceaux qui bouchent leurs voies respiratoires et leurs branchies.

 

Le bateau mis au point est capable en un an d'aspirer jusqu'à 22 millions de kg de plastique. Si elles étaient multipliées, de telles embarcations seraient en mesure de nettoyer la grande plaque d'ordures de l'Océan Pacifique. Ces 3 amis, nous dit le message, incarnent ce que de simples citoyens peuvent réaliser en s'investissant réellement. Et nous pouvons nous demander pourquoi jusqu'ici industriels, scientifiques, associations, états, gouvernements n'ont pas pris ce problème à bras le corps et cherché de telles solutions...

 

L'initiative de ces trois amis a besoin de financement pour s'attaquer au nettoyage des océans. Mobilisons nous pour qu'une telle initiative puisse se répandre et être relayée par les médias. Poussons les gouvernements de nos pays à financer un tel projet, à mettre à disposition nos moyens de production. Aidons les inventeurs à redonner l'espoir au monde entier en débarrassant nos mers et océans de leurs monceaux de déchets!

Lyliane

 

08/09/2015

Où en sommes-nous avec le septième continent partout dans le monde?

 

Rappelons que c'est en 1997 que l'océanographe américain Charles Moore découvre une quantité de petits morceaux de plastique flottant au milieu de l'Océan Pacifique Nord. Cette zone s'étend sur une surface de 3,5 millions de km2 soit l'équivalent de 6 fois la France! Cette «île» est constituée de millions de tonnes de fragments, qui forment une sorte de soupe de plastique en suspension jusqu'à 30m de profondeur. Emmenés par les courants marins, ces débris s'enroulent en spirales appelées des gyres. Les 5 principaux gyres repérés de nos jours sont dans l'Atlantique Nord, l'Atlantique Sud, le Pacifique Nord, le Pacifique Sud et l'Océan Indien. Notre blog s'en est fait l'écho à plusieurs reprises, car ce sujet lui tient à cœur. Toutefois, depuis le retour fin 2014 de l'expédition scientifique Tara Méditerranée, nous avons appris que, dans cette mer fermée au large de Nice, des concentrations de plastique comparables à celles des océans cités plus haut flottent. 500 000 particules par km2 ont été décomptées!

 

Ce constat préoccupant devrait pousser nos gouvernements européens et nos élus locaux à demander sans tarder l'application stricte de la loi d'interdiction des sacs plastiques. En outre, sachant que 300 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année dans le monde, dont 10% environ finissent dans les océans, les inventeurs du monde entier devraient unir leurs efforts et mettre les bouchées doubles pour créer rapidement des matières non polluantes. En attendant, les déchets plastiques tuent 1,5 millions d'animaux par an (oiseaux de mer, tortues, dauphins, otaries, phoques, poissons en tous genres) et polluent le plancton. Les consommateurs de tous les pays mangent une bonne partie des poissons ayant ingéré des déchets toxiques... Nous ne connaissons pas encore très bien les effets sur nos organismes humains de cette consommation, mis à part celui des perturbateurs endocriniens...

 

Un peu comme le jeune Boyan Slat, qui a lancé il y a quelques années le projet de dépolluer les océans en 5 ans et qui a réussi à impliquer une partie des scientifiques mondiaux autour de ses propositions, j'apprends par le site consoglobe - www.consoglobe.com – qu'une cinéaste américaine d'une trentaine d'années nommée Alison Teal s'est investie en faveur de la lutte contre la pollution plastique. Née à Hawaï et élevée en sauvageonne par des parents ouverts sur le monde, cette jeune femme a beaucoup voyagé et pratiqué le surf un peu partout sur les mers du globe. Revenue sur les îles des Maldives, elle a découvert avec stupéfaction que ce paradis des amoureux est devenu une «île poubelle». Elle a réussi à impliquer les locaux - enfants pour la plupart – en tant que bénévoles et à organiser un grand nettoyage des plages. Sur son site http://alisonaventures.com, elle montre son retour aux Maldives, qu'elle a filmé en plusieurs séries, afin de sensibiliser les citoyens du monde.

 

Bref, ce point sur l'état actuel de nos mers, de nos océans et de nos îles, autrefois paradisiaques, est fait pour nous mobiliser et nous inciter à changer de comportement. Inventer de nouveaux modes de vie moins polluants avec de moins en moins de déchets semble à notre portée, pour peu que nous nous impliquions tous effectivement. Nos enfants surtout ont besoin de connaître la réalité d'une consommation effrénée, d'un système qui nous a menés jusque là. Car ce septième continent existe, même si nous ne le touchons pas encore du doigt! N'attendons pas qu'il s'étende encore davantage!

La technique, la science, dont nos pays développés semblent si fiers, ne devrait-elle pas être mise au service d'une sagesse commune, transformant notre rapport à la nature et nous aidant à retrouver notre lien à la mer et à la terre?

Lyliane

07/03/2015

Pétition pour sauver la Méditerrannée

1 MILLION DE SIGNATAIRES
 
pour sauver la Méditerranée
 
L'Expédition MED 2010 / 2013 est une grande campagne scientifique et 
 
environnementale en Méditerranée, qui mobilise une équipe de chercheurs issus 
 
d'une dizaine de laboratoires universitaires européens. Inédit en France et en 
 
Europe, ce programme de recherche met en lumière un phénomène alarmant, la 
 
présence d'une pollution quasi invisible, susceptible de rentrer dans notre chaine 
 
alimentaire : les microfragments de plastiques. 
 
La première série d'analyses des échantillons réalisée par l'IFREMER et l'université 
 
de Liège, estiment qu'environ 250 MILLIARDS de microfragments de plastiques 
 
contaminent la Méditerranée en surface. 
 
La mer Méditerranée est-elle en train de devenir une "soupe de plastique" 
 
ingérée par les poissons et même le plancton, base de toute la chaîne 
 
alimentaire ? 
 
SIGNEZ LA PETITION ici:
 
http://www.expeditionmed.eu/petition/index.php
 
Et FAITES UN LIEN SUR VOTRE SITE
 
Aidez-les à propager cette pétition en mettant le visuel « 1 MILLIONS DE CLICS 
 
POUR SAUVER LA MÉDITERRANÉE » sur votre site. Choisissez un format, 
 
sélectionnez votre langue, copiez le code et collez le sur votre site. 
 
BANNIÈRE 468 x 60 px
 
copier le code 
 
CARRÉ 250 x 250 px
 
copier le code 
 
http://www.expeditionmed.eu/petition/index.php