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20/12/2015

Ouverture de la Porte de la Miséricorde dans toutes les Cathédrales du monde...

 

Au cours de l'émission dominicale Le Jour du Seigneur à la télévision, j'ai pu assister dimanche 13/12 à la retransmission de l'office religieux à la Cathédrale St Mathieu de Pontoise. L'évêque du diocèse participait à la fois à la célébration du 3ème dimanche de l'Avent et à l'ouverture de la Porte de la Miséricorde en présence de nombreux fidèles.

 

Le Pape François en effet a ouvert une Année Sainte ou année jubilaire consacrée au pardon, au partage et au renouveau, afin de vivre la foi de façon plus intense. De ce fait toutes les Cathédrales du monde entier ont ouvert cette même porte. Etre miséricordieux voudrait dire selon le prêlat de Pontoise «sentir avec le coeur quand les autres vont mal et mettre l'amour en avant, un amour prêt à pardonner, qui accorde grâce et bénédiction».

 

Les fidèles, dans les jours prochains, sont invités à franchir cette porte dans les deux sens consciemment. En entrant avec la démarche d'ouverture du coeur et en ressortant avec l'impulse d'aller vers le monde. En communion avec l'Eglise Universelle, l'Evêque de Pontoise a proposé aux fidèles d'avoir une pensée pour toutes les victimes des attentats, il y a un mois à Paris.

 

A travers la lecture d'un épitre de l'apôtre St Luc, il nous était rappelé qu 'il y a beaucoup de joie dans l'humanité, quand une brebis égarée rentre au bercail. Le Prêlat a notamment cité le Pape François qui «invite tous les croyants à vivre pleinement ce jubilé et à se souvenir que Jésus Christ est le visage de la miséricorde du coeur». La période de Noël et l'année 2016 seront un temps favorable pour l'Eglise et pour tous les croyants de rencontrer leurs frères du monde entier sur les chemins de la vie.

 

J'ai retenu quant à moi les paroles suivantes: « Mettons nous en marche pour entrer dans cette année de grâce et de miséricorde et passons la Porte Jubilaire pour recevoir pardon et bénédiction»!

Lyliane

 

11/03/2015

Aider à vivre la fin de vie pour rester vivant jusqu'au bout...

 

Sujet délicat et apparemment tabou dans nos sociétés occidentales, la fin de vie n’occupe pas les gros titres des journaux, même si de temps à autre la question des soins palliatifs et de l’euthanasie nous est posée par une actualité particulière ou un projet de loi qui cherche à alléger les souffrances des malades dits incurables. Un article de la dernière revue Néosanté m’a permis de lire l’interview d’une femme tout à fait intéressante, qui a des idées très précises sur la fin de vie.

 

J’ai donc appris que Lydia Müller a écrit un ouvrage, publié en 2012 aux éditions Dervy sous le titre un brin provocateur:"La fin de vie, une aventure". Elle tenait en effet à exposer que, selon elle, le contraire de la mort est la naissance. Elle établit par divers exemples et témoignages des parallèles entre ces 2 moments clés de l’existence humaine.

 

Cette psychologue et psychothérapeute suisse avait déjà publié avec Bernard Montaud en 2001 un livre sur "La vie et la mort de Gitta Mallasz". Sur son site : www.entrelacs.ch, Lydia Müller indique de nombreuses ressources dont des conférences filmées ou audios, afin d’aider les soignants et les bénévoles accompagnant des personnes en fin de vie.

 

Cette femme a recherché notamment dans la tradition tibétaine ( le Bardo Thödol), dans son expérience et celle de Bernard Montaud (créateur de l'association Artas) des confirmations à ses ressentis profonds à ce sujet. Lydia Müller a souffert en effet d’un cancer du colon, dont elle s’est guérie, selon ses dires, par une compréhension profonde des causes ayant conduit à cette maladie et un pardon véritable pour des conflits passés avec son père.

 

Car selon elle, la « mourance » passe par sept étapes distinctes conduisant progressivement à du lâcher - prise et à une réconciliation avec le passé. A travers des conseils, elle insiste sur l’acceptation des défaillances du corps au bénéfice d’une ouverture intérieure, sur un accompagnement positif menant à un état de conscience différent du "petit moi" qui juge, s’accroche et résiste. Comme Bernard Montaud, elle croit en effet à une approche progressive du "grand JE" et à un continuum de conscience.

 

La traversée d’une phase de bilan en fin de vie est censée mettre en lumière le projet de vie initial et ce qui n’a pas encore été mis en ordre. Il est possible en paroles ou en silence par des pensées dans cette direction de favoriser cette phase ultime, qui peut apporter au mourant soulagement et paix. Car un chemin spirituel se poursuit et donne du sens selon Lydia Müller à l’expression : « rester vivant jusqu’au bout de la vie ».

 

En conclusion, sur un sujet délicat, voilà de bonnes pistes de réflexion pour nous même et pour nos proches !

 

Lyliane