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15/02/2016

Conseils de bonne santé en février selon Ste Hildegarde de Bingen...

Je puise dans l'ouvrage de Mr Peter Pukownik, naturopathe allemand, paru aux éditions Médicis les conseils «pour rester en bonne santé toute l'année avec Ste Hildegarde de Bingen», mystique allemande du 12ème siècle. Je choisis volontairement des passages qui sont en lien avec la période de l'année actuelle, c'est à dire le mois de février. Mr Pukownik rappelle tout d'abord que le mot «février» vient du latin februarius qui signifie «purifier». Ce 2ème mois de notre calendrier est celui où les jours rallongent de façon significative et où souvent règnent froid et neige dans nos pays occidentaux. Après le Carnaval, qui dure 3 jours au moment de Mardi Gras, commence dès le mercredi des Cendres le Carême. C'est une période de 40 jours consacrée dans la Chrétienté au repos et à la méditation précédant la fête de Pâques. Un bon temps aussi pour se priver volontairement de quelque chose (sucreries, cigarettes...) et pour changer ses habitudes alimentaires... Pour Ste Hildegarde, c'est un temps favorable à une cure de détoxication printanière, avec jeûne à base d'infusion de fenouil et d'eau de source. On peut cueillir aussi des salade des champs (pissenlits) et utiliser l'épeautre (blé ancien sauvage) pour cuisiner sans viande de nombreuses recettes. Par exemple en farine pour confectionner des gâteaux, du pain, des crèpes, des bouillies ou en grains en le consommant en soupe ou comme cuit du riz. Elle préconise également une méditation régulière ou une prière, afin de mieux se connaître et d'aller vers la paix intérieure. Ces suggestions pour nettoyer à la fois le corps et l'esprit dans le respect du rythme des saisons me paraissent pleines de bon sens et toujours actuelles. En effet, la naturopathie exposée par Ste Hildegarde met l'accent sur les liens entre l'homme et le cosmos. Elle décrit, dit Mr Pukownik, «les effets divers des vibrations énergétiques des herbes, des fruits, des minéraux et des métaux sur le corps, l'âme et l'esprit humains». A notre époque, où la viande figure toute l'année sur la table, alors que, selon Ste Hildegarde, «elle ne devrait être présente dans notre alimentation que pour améliorer le goût», il serait peut-être bon de revenir à ses préceptes en considérant que l'essentiel du plat devrait être constitué de légumes. Elle écrirait sans doute de nos jours contre les arômes de synthèse, les stabilisateurs, les émulsifiants et conservateurs, sans oublier les pesticides et les OGM! On peut penser aussi qu'elle insisterait sur la frugalité et le juste milieu en tout pour assurer notre bonne santé et notre équilibre... Lyliane

31/01/2016

Qui connaît le procédé Polyter?

Pour ma part, jusqu'au 29/1/2016 je n'avais jamais entendu parler de ce procédé révolutionnaire mis au point depuis des années par un agronome français. C'est grâce à la 5ème chaîne de la télévision et à un film présenté dans l'après midi nommé«Les maîtres de l'eau» que j'ai pu comprendre la problématique de l'eau douce dans le monde et le rôle exceptionnel joué par le polyter.

 

A travers ce film, en effet, j'ai appris le nom de l'inventeur du polyter: Mr Philippe Ouaki di Giorno.

Un exposé clair, émaillé d'exemples, nous a montré comment par ce procédé l'eau de pluie est maintenue à la racine des plantes au lieu d'être gaspillée en ruisselant sur le sol. Car il faut bien réaliser que, sur des sols érodés par des exploitations minières ou laissés nus après déforestation, l'eau de pluie, si rare dans certains points du globe ou qui tombe en averses violentes, glisse sur la terre et n'est de ce fait absorbée ni par les racines des arbres, ni par celles des plantes.

 

En Nouvelle Calédonie, une pépiniériste, filmée et présentée dans le documentaire, montre comment elle a utilisé avec succès le polyter pour reboiser des secteurs où l'exploitation du nickel avait laissé le sol totalement infertile. Peu à peu, elle a entrepris le reboisement de ces zones. Partout dans le monde, que ce soit en Egypte, au Sénégal, au Burkina Fasso, au Maroc ou dans le Sahel, le polyter a permis de fertiliser des zones jusque là désertiques.

 

Ce procédé, dont nul si ce n'est son inventeur ne connaît la composition, ressemble à une sorte d'eau solide. Je suis étonnée que dans notre pays on fasse si peu de cas de cet hydroorienteur biodégradable, qui rend de tels services. Il réduit en effet la consommation d'eau douce dans l'agriculture de quelques 50%. Je considère que c'est pourtant une invention majeure.

 

Je me demande si le fait que Mr Ouaki di Giorno ne veuille pas vendre son brevet à des sociétés industrielles ne joue pas contre la diffusion du polyter. Néanmoins, en gardant la maîtrise de son invention, cet agronome français évite qu'elle ne soit détournée de son objet ou qu'elle n'incite à de la spéculation. Pour se renseigner sur le polyter, aller sur Internet consulter le site: www.polyter.net

Lyliane

 

30/01/2016

Des poules pour diminuer le volume de nos déchets biodégradables...

 

La revue mensuelle Ressources se fait l'écho d'une opération originale nommée «Le Sived en poule position» consistant à proposer, depuis l' automne 2015, à 20 foyers sélectionnés de l'agglomération de Brignoles (83) la prise en charge de deux poules et la pesée quotidienne des déchets alimentaires consacrés à leur nourriture contre l'attribution gratuite d'un poulailler et la récolte des oeufs.

 

Un Cived est un syndicat intercommunal pour la valorisation et l'élimination des déchets. C'est celui du Centre Ouest Var qui pilote l'opération. www.sived83.com. Son but est de montrer qu'au lieu de tout jeter à la poubelle, des personnes possédant un jardin (10 M2 minimum sont nécessaires pour le parcours de deux poules) peuvent recycler ainsi une centaine de kilos de détritus alimentaires par an et par famille. De plus, un accompagnement mensuel des familles permet de leur apprendre les bons gestes, la responsabilisation et de faire naître une conscience éco-citoyenne. Parmi les déchets alimentaires, qui représentent environ 40% du poids total de nos poubelles, tous ne sont pas favorables aux gallinacées. Par contre, épluchures de légumes, restes de repas, végétaux flétris, à raison de 150g de déchets assimilables par jour, sont une moyenne tout à fait réalisable.

 

Autrefois, dans nos campagnes, tout le monde avait son poulailler. Les poules picoraient herbes et insectes en plein air et donnaient des œufs de qualité. Ce n'est hélas plus le cas! De nos jours, en effet, on jette indistinctement les déchets compostables et les autres et on encombre notre environnement du contenu de nos poubelles. Or, que l'on produise du compost avec nos déchets ménagers, afin d'amender la terre de nos jardins ou que l'on en nourrisse des poules, on réduit le volume des déchets collectés de façon importante tout en nourrissant des animaux.

 

Je trouve cette initiative intéressante. Le Sived de Brignoles, lorsqu'il aura tiré des enseignements de cette première tranche, envisage de toucher davantage de familles de la région. Une telle opération mériterait sans doute d'être étendue à d'autres communes françaises et à d'autres associations pour le plus grand bonheur des enfants des familles sélectionnées. N'hésitons donc pas à en parler autour de nous!

Lyliane

 

17/01/2016

Comment est organisé le réseau des agriculteurs bio en France?

 

 

Crée en 1978, la F.N.A.B (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique dans les régions de France)est l'organisation professionnelle des producteurs français en agriculture biologique. www.agriculturebio.org

 

Cette organisation défend la profession d'agriculteur biologique en France et même à travers l'Europe à l'international. Elle s'est aussi donné pour tâche d'initier de nombreux projets de développement de ce mode de production agricole. Enfin, elle organise la concertation autour de l'agriculture de demain, car c'est sa mission en tant que mouvement citoyen.

 

Les producteurs biologiques ou en conversion adhèrent aux groupements départementaux, qui sont le plus souvent appelés G.A.B(groupement d'agriculteurs biologiques). Régionalement on les nomme G.R.A.B. (groupement régional d'agriculteurs bio). Ils adhèrent tous à la F.N.A.B.

 

Chaque année a lieu une Assemblée Générale, afin de fixer les priorités de l'organisation à travers débats et échanges. Entre  temps, la F.N.A.B. est administrée par un Conseil d'Administration formé d'administrateurs et de salariés.

 

Tous oeuvrent notamment pour que soit respecté le Cahier des Charges européen, que l'empreinte carbone de l'agriculture soit réduite et que la qualité des produits augmente. On peut dire que la F.N.A.B.vise un développement durable et solidaire de toute la filière biologique.

 

Personnellement, cela me semble une organisation ouverte sur l'avenir et qui dépasse les seuls intérêts des agriculteurs en culture biologique. Je connais notamment dans mon département des jeunes gens et des jeunes filles, qui viennent vers la terre, après des études dans d'autres branches, car les valeurs défendues par la F.N.A.B. leur semblent justes, utiles et cohérentes.

Lyliane

 

10/01/2016

Les enfants, nouveaux guerriers des jardins...

 

J'ai emprunté ce titre à un paragraphe de «Graines d'espoir», le dernier ouvrage de Mme Jane Goodall, publié aux éditions Actes Sud en septembre 2015. Cette anglaise en effet a fondé en 1991 à Dar es Salaam en Tanzanie l'association «Roots and Shoots» (racines et pousses littéralement), dans laquelle le jardinage occupe une grande place.

 

C'est un mouvement mondial, qui encourage les jeunes à s'impliquer dans des projets aux impacts positifs sur le monde qui nous entoure. Il se développe de la Maternelle à l'Université. En 2012, des programmes existaient dans 130 pays avec 15 000 groupes actifs de jeunes, plus quelques adultes qui les avaient rejoints.

 

On demande en quelque sorte aux membres de Roots ans Shoots de choisir trois projets dans lesquels s'investir. Ils peuvent par exemple construire des nichoirs pour oiseaux, réparer des habitats sauvages, planter des espèces locales, réhabiliter des jardins, surveiller grâce à de nouvelles technologies des portions de forêts... Bref ils sont incités à agir et à essayer de «faire de ce monde un endroit meilleur pour tous les êtres vivants».

 

En s'adressant à la jeunesse, à son enthousiasme, Jane Goodall sait qu'elle est susceptible d'entraîner aussi les familles alentour. Cette femme plus connue comme spécialiste des chimpanzés en Afrique montre qu'il n'y a dans la nature aucune séparation entre la faune et la flore, que nous sommes tous interdépendants. Son dernier ouvrage est du reste imprimé à 70% sur papier provenant de forêts gérées de façon responsable et pour 30%  issu de papier recyclé à partir de déchets de consommation.

 

Pour en savoir plus, consulter le blog de l'auteur: www.janegoodall.org .

Lyliane

 

07/01/2016

Appel de Mr Alain Bourgoin-Dubourg, président de la L.P.O

400 000 petits oiseaux sont massacrés chaque année par des braconniers qui n'hésitent pas à recourir à des pratiques cruelles. Certaines espèces sont sur le point de disparaître. Mais dans quelques jours, les sénateurs peuvent changer la loi. Par milliers, faisons entendre notre voix!Signez et diffusez la pétition: 

 

SIGNEZ LA PÉTITION

SIGNEZ LA PÉTITION

 

 

 

 

02/01/2016

Revenir à une façon sobre de se nourrir d'aliments vivants et non carencés...

 

Ce n'est un secret pour personne que la nourriture produite industriellement et basée sur 4 aliments principaux (sel, sucre, lait et farine) conduit à une «malbouffe» standardisée qui nous empoisonne peu à peu. Pour beaucoup d'entre nous, des carences se font jour, nous obligeant à compenser avec des médicaments chimiques aux effets secondaires pas toujours bien supportés. L'un au fil des années manque de calcium, l'autre de magnésium ou de potassium... Or ce ne serait ni une fatalité, ni une solution viable, écrit James Forest, enseignant à l'école des plantes médicinales dans la revue d'Homéopathie Sans Frontières - www.hsf-france.com -

 

Selon lui, en effet, la nature nous fournit toujours des aliments contenant un cocktail d'oligoéléments. En nous éloignant d'une production et d'une consommation naturelle de céréales, de fruits et de légumes, nous avons créé des organismes carencés en matières minérales. Et lorsqu'un praticien veut corriger les manques et déséquilibres du corps humain avec des sels purs et raffinés, ce n'est pas toujours bénéfique à ses patients...

 

Mr Forest prend a contrario l'exemple du Plasma de Quinton, à l'efficacité reconnue médicalement, qui ne provient pas d'une solution de chlorure de sodium pure, mais d'eau de mer isotonique, prélevée dans des zones préservées. Il serait donc nécessaire d'utiliser des complexes incluant le minéral manquant avec des sels associés, le corrigeant, l'améliorant et exaltant ses propriétés.

 

Nous serions, il me semble, bien inspirés de méditer la phrase d'Hippocrate, 450 ans avant J.C. «Que ton aliment soit ton seul médicament!» dans laquelle il nous incitait à ne pas nous éloigner de la nature et à vivre sainement en consommant essentiellement des aliments vivants...

Lyliane

 

14/12/2015

Les sept plaies agricoles à repanser...

 

Dans la revue Terra Eco du mois de décembre 2015, sous la plume de Mme A. Mougey, j'ai pris note d'un article fort intéressant - dont j'ai conservé le titre - consacré aux solutions qui devraient être apportées, afin que l'on change, dans notre pays comme dans le monde, notre façon de cultiver la terre.

 

Solution N°1: réduire notre consommation de viande, car à l'échelon mondial, l'élevage est responsable de 14,5% des émissions humaines de gaz à effet de serre (G.E.S.)

 

Solution N° 2: arrêter l'importation de soja qui nourrit nos bêtes et remettre nos animaux dans les champs au lieu de les concentrer dans des fermes-usines. La culture du soja en effet prend souvent la place en Argentine et au Brésil des forêts primaires.

 

Solution N° 3: cesser la monoculture industrielle et augmenter la place de l'agroforesterie et de l'agroécologie, c'est à dire diversifier les variétés plantées au milieu de haies et d'arbres. Cette mesure fera augmenter la teneur du sol en matière organique, ce qui sera susceptible d'améliorer l'absorbsion des G.E.S.

 

Solution N° 4: nourrir les sols autrement qu'avec les engrais et fertilisants azotés, qu'ils soient dérivés du pétrole ou pas, car ils émettent du protoxyde d'azote. Les feuilles des arbres tombées à l'automne feront de l'humus et il sera possible de complèter avec fumier et compost.

 

Solution N° 5: n'utiliser aucun pesticide, car leur usage détruit la biodiversité. Passer à une agriculture biologique, maintenant les insectes auxiliaires, les prédateurs des prédateurs, afin de reconstituer des équilibres naturels.

 

Solution N° 6: raccourcir les trajets, bannir les produits hors saison et diversifier les cultures, afin que chaque territoire gagne en autonomie.

 

Solution N° 7: renoncer à une mécanisation coûteuse et destructrice des haies en favorisant une main d'oeuvre abondante et l'aide de chevaux de trait dans des exploitations agricoles à taille humaine.

 

Ces solutions de bon sens nous impliquent en tant que consommateurs. Accompagnons la transition énergétique, les réformes agricoles par de petites révolutions personnelles susceptibles de faire changer la production dans le domaine de l'élevage et de l'agriculture, deux domaines soucieux de suivre la demande des consommateurs-citoyens que nous sommes...

Lyliane

 

27/11/2015

A propos de la qualité des aliments...

  

  
  


Le site Internet « Bioalaune » a recensé les 10 aliments à consommer bio absolument [1].

Il s’agit de la salade, des fraises, des pommes, du raisin, du poivron, de la pomme de terre, du bœuf, du lait, du poulet et des œufs.

  1. La salade doit absolument être mangée bio car on la mange entière, crue. Les feuilles, très grandes, sont de ce fait très exposées aux pesticides, si bien que 80 % des salades présentent des résidus, et 16 % contiennent même des substances chimiques interdites en France [2] !

  2. Les fraises : cultivées au ras du sol, elles sont très vulnérables aux vermines et aux moisissures, et donc abondamment traitées. Méfiez-vous en particulier des fraises bien rouges, luisantes, immaculées : il est fréquent qu’elles soient traitées à la captane, un fongicide qui leur donne une belle couleur.

  3. Les pommes retiennent tous les pesticides dans leur peau. Mais cette peau, très fine (en comparaison avec l’orange, la banane, la noix de coco, ou même la poire…) laisse aussi passer des produits chimiques dans la chair.

  4. Le raisin : la vigne est très fragile. C’est une cible privilégiée des insectes et des moisissures. C’est pourquoi elle est régulièrement traitée par différents pesticides. Il est donc important de choisir du raisin et du vin issus de l’agriculture biologique.

  5. Le poivron : parce qu’on mange le poivron entier, et que sa peau est très fine également, il est important de le choisir bio. Le poivron a été classé parmi les légumes les plus exposés aux pesticides pendant leur culture par la grande ONG américain Environmental Working Group.

  6. La pomme de terre, quand elle n’est pas biologique, est un concentré de pesticides. En moyenne, elle subit cinq traitements pendant sa culture, et des résidus se retrouvent donc dans la peau, même après l’épluchage.

  7. Le bœuf ne doit pas être consommé si vous ne pouvez retracer très précisément son origine, son alimentation et son mode d’élevage. En effet, les problèmes existent à chaque étape : le bœuf, rappelons-le, est un ruminant qui se nourrit dans la nature d’herbes, de feuilles, non de grains de maïs ni de tourteau de soja.

      • Une alimentation riche en céréales rend les bestiaux malades et obèses, ce qui est avantageux sur le plan commercial pour de la viande vendue au kilo, mais non pour la qualité de la viande.

      • D’autre part, une alimentation naturelle en pâturage l’été et en foin l’hiver donne une graisse animale plus saine, plus riche en oméga-3. Cependant, il faut veiller à ce que les animaux broutent dans des zones naturelles, car les pesticides se concentrent dans la chair animale, où leur concentration est 14 fois plus élevée que dans les végétaux.

      • Enfin, plus de 1000 tonnes d’antibiotiques sont administrées chaque année aux animaux d’élevage pour prévenir toutes sortes de maladies et favoriser la prise de poids. Ces antibiotiques se retrouvent bel et bien dans votre steak (67,7 mg par kg de viande) puis dans votre organisme, favorisant l’apparition de bactéries résistantes. Un comble, quand on nous répète par ailleurs que : « Les antibiotiques, c’est pas automatique ! »

  8. Le lait : le phénomène de bioconcentration des pesticides se retrouve également dans le lait et les produits laitiers. Ils contiennent en moyenne 5,5 fois plus de résidus de pesticides que les végétaux. Par ailleurs, le lait d’élevage industriel est trop riche en hormones bovines et en facteurs de croissance, qui augmentent la prise de poids mais aussi les risques de cancer. Il faut savoir qu’actuellement les vaches continuent à être traites après avoir été inséminées.

  9. Le poulet : malheureusement, le poulet aux hormones n’est pas une légende. Les élevages intensifs de poulets les utilisent tout comme les médicaments et antibiotiques, indispensables pour éviter les épidémies dans ces environnements concentrationnaires. Un poulet bio élevé à l’air libre, si possible dans une basse-cour que vous connaissez, n’aura ni le même goût, ni la même texture, ni les mêmes dangers pour votre santé.

  10. Les œufs : comme les bovins, les poulets ne mangent pas à l’état naturel de grain ni de céréales. La poule est un animal qui mange des vers de terre, limaces, escargots, graines et végétaux qu’elle picore autour d’elle. Elle a besoin de gratter la terre, et fait normalement à ce régime des œufs riches en oméga-3.

24/11/2015

Que sont les jardins collectifs?

Un peu partout dans notre pays fleurissent des jardins que l'on travaille à plusieurs. Ce sont des expériences porteuses de valeurs d'échange, de solidarité et même de crétivité. On les appelle des jardins collectifs ou des jardins partagés. Ces espaces sont gérés par et pour les habitants qui s'en occupent. On peut les voir comme intermédiaires entre des jardins publics et des jardins privés. Parfois ce sont des espaces libres au pied d'immeubles, des friches urbaines concédées par une commune ou même des bandes de terre le long d'une voie ferrée...

 

Grâce à ces initiatives, des citadins peuvent mettre les mains dans la terre et accéder peu à peu à la pratique du jardinage. Ils apprennent notamment comment prendre soin de leur environnement (gérer l'eau, les déchets...). Pour certains c'est un exercice au grand air fort salutaire pour leur santé, pour tous c'est un complément alimentaire non négligeable. De plus en plus, les mairies encouragent, soutiennent et accompagnent la création de ces espaces collectifs. Parfois l'initiative vient d'un propriétaire privé, qui dispose de beaucoup de terrain et n'arrive pas à le cultiver. Ce peuvent être aussi des habitants qui se regroupent ou des associations qui dynamisent ce type de projet.

 

Dans certains cas, un accompagnement existe grâce à du personnel communal ou des personnes compétentes dans ce domaine. Ils conseillent alors pour le choix des cultures, proposent le compostage des déchets et veillent à ce que tout gaspillage soit évité. Sinon des règles de fonctionnement, sous forme d'un règlement intérieur ou d'un bilan en fin de saison entre les partenaires, sont décidées à l'unanimité de façon à garantir l'intérêt général. En principe ces jardins collectifs écartent un usage commercial.

 

Ces initiatives aident à faire naître de la convivialité et un partage des savoirs entre les membres du jardin collectif. L'entraide et le dialogue se pratiquent habituellement de manière spontanée. Certains jardins peuvent accepter une fois par an de s'ouvrir à des écoles du quartier, afin que les enfants s'initient à l'environnement. Beaucoup de jeunes citadins en effet n'ont aucune idée du rythme des saisons et ne connaissent que des légumes sous blister... Alors n'hésitons pas à proposer à nos élus ce genre d'initiatives si elles n'existent pas encore sur le territoire de la commune et à en parler autour de nous si elles sont à proximité.

Lyliane

 

14/11/2015

Se protéger des pesticides...

 
       
 
  
 
 
La COP21 approche à grands pas. L'agriculture en France est le premier émetteur de gaz à effet de serre. Pour faire votre part, adhérez à la bio!
Chers amis,

Nous mangeons du gaz et du pétrole.
Notre alimentation contribue au changement climatique. En effet, à l'exception des surfaces cultivées en bio, l'agriculture consomme des engrais et pesticides de synthèse qui nécessitent de l'énergie fossile pour leur production. Ces émissions s'ajoutent à celles, importantes, dues à l'ultramécanisation, à l'élevage, au transport, à l'emballage des denrées, etc. En France, l'agriculture est même la première émettrice de gaz à effet de serre...devant le secteur industriel!

Cercle vicieux
Réciproquement, le changement climatique a un impact sur notre agriculture. Les agriculteurs doivent faire face à de plus en plus d'événements climatiques extrêmes, comme les sécheresses ou les inondations. Mais les plantes utilisées en conventionnel s'adaptent mal aux variations de l'environnement. Elles dépendent de l'utilisation de toujours plus d'engrais et de pesticides...

Pesticides, changement climatique : même combat
Or, le changement climatique a des effets sur notre santé. Au-delà de 2 degrés, cet impact sera si grand qu'il pourrait remettre en cause 50 années d'avancées en matière de développement et de santé publique. Maladies infectieuses, malnutrition, stress, cancers, maladies respiratoires seront d'autant plus communes qu'il fera en moyenne plus chaud sur Terre.

 

--> Adhérez à la bio
A l'occasion de la COP 21, adhérez à la bio. L'agriculture biologique, qui n'utilise ni engrais ni pesticides de synthèse, est un outil indispensable pour atténuer le changement climatique et pour s'y adapter.
  Je me protège des pesticides
 

--> Protégez-vous des pesticides

Aidez Bio Consom'acteurs à sensibiliser et à promouvoir l'agriculture biologique, afin de protéger l'environnement et la santé humaine*. Vous contribuez ainsi, à votre échelle de consommateur, à la lutte contre le changement climatique.





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26/10/2015

C'est l'automne, mangeons des pommes!

 

Dans la revue mensuelle Plantes et Santé de novembre 2015, Mme Sophie Bartczak, journaliste, consacre tout un article à la pomme. Elle nous rappelle tout d'abord le proverbe bien connu:«Une pomme chaque matin chasse le médecin», dont elle cite l'équivalent anglais: «An apple a day keep the doctor away».

 

Ce fruit vieux comme le monde, puisqu'il était déjà consommé dans le Caucase au temps du Néolithique, qu'il était connu des Egyptiens, des Grecs et des Romains, a même été apprécié sous forme de cidre par nos ancêtres les Gaulois. Ce sont les moines du Moyen Age qui améliorèrent les pommiers par des greffages et en multipliant les différentes variétés en fonction de leur taille et de leur goût.

 

A ce jour on compterait quelques 7000 qualités de pommes dans le monde. Toutefois, dans nos pays industrialisés, la biodiversité est menacée car une dizaine d'espèces seulement après hybridation sont concentrées dans la production à grande échelle. Ces variétés modernes toutefois sont bien moins résistantes et robustes, nécessitant de ce fait toujours plus de pesticides et d'autres produits chimiques dits «de soutien».

 

Selon Mr Brian Halweil, chercheur, pour obtenir l'équivalent en vitamine C d'une pomme des années 1950, il faudrait en manger 100 aujourd'hui! Il compare par exemple la Golden qui n'a que 4mg de vitamine C à la Transparente de Croncels qui offrait 400mg de la même vitamine.

De plus, ce fruit du terroir fait malheureusement partie des fruits les plus pollués avec en moyenne 30 traitements chimiques par fruit (pesticides et fongicides), dont certains pénètrent jusque dans la chair du fruit. Il est possible d'éplucher nos pommes, mais nous perdons de ce fait la plupart des vitamines et antioxydants qu'elles contiennent encore.

 

Il convient pour toutes ces raisons d'être vigilants et de choisir des fruits cultivés sans traitement chimique. Il est également important que ces fruits aient été ramassés mûrs, qu'ils n'aient pas trop voyagé et aient été conservés comme autrefois dans des sèchoirs. Manger des pommes non traitées avec leurs peaux est un gage de bonne santé, car celle ci contient des polyphénols. Le mieux est de les consommer crues, rapées, déshydratées ou en jus. Si on veut en faire des compotes ou un dessert au four, les cuire à la chaleur douce.

 

On recommande de manger des pommes bios, lorsqu'on ressent une petite faim, car c'est un partenaire minceur reconnu, à valeur calorique basse et considéré comme un coupe-faim de choix.

Les pommes stimulent le transit intestinal, sont censées faire baisser le cholestérol LDL en ralentissant l'assimilation des lipides dans le sang, protéger du diabète de type 2, de l'asthme et de certaines maladies dégénératives.

 

Alors croquons allègrement le «fruit défendu», donnons l'habitude à nos enfants d'en croquer au goûter et régalons nos familles de desserts traditionnels succulents!

Lyliane

14/10/2015

Qu'est ce que la souveraineté alimentaire?

 

Selon Mme Vandana Shiva, interrogée par Mr Lionel Astruc, «la souveraineté alimentaire est le droit des peuples à définir leurs propres méthodes agricoles et leur système alimentaire». L'une des premières causes de la perte de souveraineté alimentaire serait la fin de l'autosuffisance semencière des fermiers. L'Association Kokopelli lutte depuis des années dans le monde entier contre les diktats des semenciers, "qui prétendent nous vendre une denrée gratuite (la graine) et pour la reconquête de notre pouvoir d'écocitoyens". Car la reproduction des graines un peu partout dans le monde a été rendue illégale ou impossible dans le cas des hybrides et des OGM. De plus l'agriculture intensive, la monoculture nuisent à la sécurité alimentaire des populations. Il suffit en effet d'une mauvaise récolte pour cause de sècheresse par exemple pour rendre vulnérable tout l'approvisionnement d'une région. Les cultures associées, traditionnellement pratiquées dans le monde, ont montré à plusieurs reprises leur intérêt pour nourrir les populations. L'Inde entre la Révolution Verte des années 1960 et la mainmise des multinationales actuellement en sait quelque chose! Monsanto a pénétré en Inde en effet dès 1998 et depuis la firme comme d'autres y est bien implantée...

 

Les paysans, ajoute Mme Vandana Shiva, cultivaient autrefois du coton à côté de plantes alimentaires comme le riz, le blé, les pommes de terre. Ainsi, ils pouvaient vendre une partie de leur production et nourrir leur famille. Aujourd'hui, à cause de brevets mis par les multinationales sur les graines, ces mêmes fermiers doivent régulièrement s'endetter ou emprunter pour se nourrir. Par exemple, la culture des pommes de terre, traditionnellement faite au Bengale et un peu partout dans le pays, se retrouve "sous la coupe de la firme PepsiCo, qui remplace peu à peu les variétés locales par d'autres jugées plus propices à la fabrication de chips pour l'exportation". La firme vend ses patates à planter à des paysans qui n'ont plus d'autre alternative qu'à leur revendre ensuite leur production. Ce faisant, ils ont non seulement perdu leurs variétés spécifiques nourricières, mais ils ont aussi accepté une culture à grande échelle basée sur des pesticides et des herbicides détruisant leur environnement.

 

En Europe, de nombreux citoyens commencent à s'émouvoir du fait qu'ils sont devenus dépendants d'une «pétrole-économie». En Grande Bretagne sont nés le mouvement des «Incroyables Comestibles», puis le Schumacher Collège et chez nous, à partir de 2006, le mouvement des "Villes en Transition" qui découle de cette prise de conscience. Aussi, la reconstruction d'une économie locale solide semble souhaitable: circuits courts, Amap, ventes à la ferme... De plus, la polyculture sur de petites surfaces a prouvé sa supériorité sur l'agriculture intensive qui épuise les sols. Dans l'élevage (porcs, bovins, poulets...) les exploitations qui s'en sortent le mieux sont des structures à taille humaine ayant misé sur les méthodes traditionnelles et sur la qualité des produits (biologique notamment) et non de grosses fermes concentrationnaires...

 

Malgré la crise, le prix des aliments ne semble plus la seule donnée considérée par les consommateurs d'aujourd'hui. Ils veulent notamment connaître l'empreinte écologique du transport des marchandises et ils tiennent à une alimentation de proximité respectueuse de l'environnement.

Ce réveil d'une partie de la population (Serbie, Amérique du Nord, Afrique...)mérite de s'étendre encore car il signale partout la volonté de reprise en main de notre souveraineté alimentaire. Les lobbys désormais ne pourront plus prendre les citoyens que nous sommes pour des "pigeons"! Et il était grand temps, car la situation demande le réveil de toutes les bonnes volontés...

Lyliane

02/10/2015

Information transmise du blog de l'écologie positive

 

Dans le pays de Montbéliard (Doubs), l'association Vergers Vivants s'emploie à faire (re-)vivre des vergers abandonnés.

Cette association (qui compte près de 150 adhérents) participe aussi à des actions d'information du public - notamment des jeunes - et transforme les fruits récoltés (en jus, compotes, gelées...) qui sont vendus dans la boutique qu'elle tient ou sur les marchés de producteurs.

 

Pour en savoir plus consulter le Journal La Croix.

Une excellente initiative qui pourrait être mise en place partout!

Lyliane

16/08/2015

"Un nouveau paradigme pour l'agriculture mondiale!"

 

C'est ainsi que Mr Cyrille Violle, biologiste et chercheur au Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive (CEFE/CNRS/Université de Montpellier) commente avec enthousiasme le résultat d'expérimentations menées par le CEFE et l'INRA de Lusignan dans la Vienne pendant une année.

 

Ces résultats sans ambiguïté ont été publiés le 30 mars 2015 dans la revue Nature Plants. Depuis, ils ont été repris dans le numéro de juin 2015 de Sciences et Avenir www.sciencesetavenir.fr/nature, dans un blog du Sud Ouest www.maplanete.blog.sudouest.fr et par la télévision de la deuxième chaîne au cours de Télématin par un chroniqueur le 15/8/2015. Toutefois, l'important à mes yeux est que ces résultats se diffusent mondialement et remettent en question les pratiques agricoles des pays dits développés depuis plus de 60 ans !

Aussi, ne vous privez pas d'en parler autour de vous, car c'est d'un véritable tournant qu'il s'agit!

 

Voici les faits: sur 120 mini parcelles de 1,2 sur 1,3 m cinq espèces fourragères ont été cultivées. Les unes ont accueilli une seule plante en monoculture, d'autres en polyculture avec les 5 variétés. Certaines ont été irriguées, d'autres pas, afin de voir le comportement des plantes en situation de sécheresse. Et les résultats au bout d'une année confirment ce que quelques écologistes et paysans bio pressentaient déjà: les rendements des cultures sont plus élevés quand les plantes sont mélangées et qu'elles possèdent un patrimoine génétique diversifié. De plus, en culture irriguée, les parcelles avec des plantes mélangées ont un rendement supérieur de 200g par m2, soit 2 tonnes par ha. En situation de sécheresse, la différence est de 8 tonnes par ha!

 

Selon C. Violle, ce résultat s'explique par le comportement des plantes entre elles. Avec un seul génotype, les plantes souffrent toutes en même temps. Il y a, par contre, une meilleure exploitation de la ressource disponible avec plusieurs génotypes, les plantes n'extrayant pas l'eau et les nutriments à la même profondeur dans le sol. Or, depuis la fin de la seconde guerre mondiale en France, la recherche agronomique a cherché à sélectionner par hybridation des individus productifs utilisés massivement par les agriculteurs cultivant sur d'immenses parcelles (blé, maïs ...). Le chercheur de Montpellier affirme: "Cette logique est en train de buter sur des contraintes physiques d'épuisement des sols, de multiplication des ravageurs, obligeant à traiter toujours davantage". Le réchauffement climatique semble encore ajouter à la situation, comme dans le Sud Ouest avec le maïs où les rendements sont susceptibles de perdre très vite 1 tonne à l'ha... Comme il le dit: "l'expérimentation montre l'exact contraire de ce que fait l'agriculture depuis 60 ans!".

 

La question de l'avenir agricole dans notre pays, dans le monde et notamment aux États-Unis est donc posée. Selon C. Violle, les pratiques actuelles doivent être abandonnées au plus vite pour revenir à de la polyculture, agrémentée de ce que la mécanisation nous a apporté. Dans la mesure où les rendements en polyculture sont bien plus forts, il est probable que, ce qui faisait sourire jusque là dans l'écologie appliquée au vivant, va motiver tous ceux qui visent le profit agricole... Jusqu'ici, à part dans les pays pauvres, la polyculture avait été abandonnée pratiquement partout dans le monde!

 

C'est, quoi qu'il en soit, une nouvelle dont nous pouvons nous réjouir, car la biodiversité et l'agro-écologie vont reprendre tout leur intérêt. Quant aux OGM, on peut espérer qu'ils tombent vite dans l'oubli! C'est surtout, à mon avis, une leçon d'humilité pour tous les scientifiques et agronomes, qui sont ramenés de façon indiscutable à une observation sensible de la Nature dans toute sa richesse et sa merveilleuse diversité!

 

Lyliane

15/08/2015

Invitez les petites bêtes chez vous !

 

Dans votre jardin ou même dans des espaces beaucoup plus petits (balcon, rebord de fenêtre...), vous pouvez aménager un petit espace de tranquillité pour la faune et participer au développement de la biodiversité en ville.

Quelques aménagements possibles et très simples :

 

 

  • pour les oiseaux : installer une mangeoire garnie d'aliments riches en sucres et graisses (mélanges de graines, margarine, fruits... mais éviter le sel) pendant les mois d'hiver. Si vous avez un jardin ou même une cour, vous pouvez poser un nichoir en bois pour les Moineaux, Mésanges ou encore Rougegorges (Note : il existe aussi des nichoirs plus spécialisés, par exemples des nichoirs en terre pour les Hirondelles).

 

 

  • pour les insectes : percer des bûches fournira un nid aux abeilles sauvages, enterrer à l'envers un pot de fleurs garni de paille avec un bambou dans le trou d'évacuation d'eau offre un refuge aux bourdons, enfin les coccinelles aiment les piles d'écorce posées sur les jardinières (dans lesquelles elles s'abritent en hiver).

 

 

  • pour les hérissons : si vous avez un jardin, une boîte remplie de copeaux de bois non traités et dissimulée sous des feuilles ou entre des bûches lui offrira un abri. Une bouteille d'eau sortant de l'abri lui servira d'entrée, le protègera des chats et du vent.

 

 

Source : Néo-Planète-

Publié le 14 août 2015 par Le blog de l'écologie positive

04/08/2015

L'intérêt de la permaculture...

Selon ce que j'en connais, la permaculture n'est pas qu'un système de jardinage où l'on recouvre la terre de bois ramé fragmenté ou bien où l'on cultive sur des buttes des légumes en maraîchage. C'est une philosophie qui cherche à reproduire le vivant, un système de pensée très cohérent, expérimenté tout d'abord en Australie, puis en Europe depuis les années 1970, qui respecte la terre, les hommes et qui veut économiser les ressources naturelles. A l'inverse de l'agriculture extensive, elle peut se pratiquer sur de petites surfaces. C'est en fait une agriculture sans pollution, ni pétrole, ni pesticides!

En effet, une étude publiée par Terraeco tout récemment, reprenant les conclusions de l'Institut National de recherche agronomique de AgroParisTech en 2013, montre que la permaculture apporte des réponses intéressantes à l'agriculture en créant des écosystèmes cohérents, fertiles et rentables. La Ferme qui avait été prise comme sujet d'étude était celle du Bec Hellouin dans l'Eure, considérée comme une référence nationale dans le maraîchage biologique permaculturel.

 Les légumes produits dans cette Ferme en 2012 montraient que l'on peut réaliser 32 000 euros de chiffre d'affaire pour 1400 heures de travail sur 1000m2, une surface très moyenne par rapport aux parcelles françaises. Les chercheurs ont estimé la marge réalisée sur l'année à 14 130 euros. Ils en ont conclu qu'une petite surface permet de créer une activité à temps plein rémunératrice pour une personne, ce qui est encourageant pour l'agriculture en périphérie des villes.

 En outre le cofondateur de la ferme C. H. Gruyer notait la possibilité, à côté des légumes, de planter des arbres fruitiers, des haies, de mettre des ruches ou des animaux sur une prairie et même de créer de l'aquaculture si l'on dispose environ d'un hectare ou de davantage. Pour en savoir plus sur cette ferme en permaculture, contacter le site Internet: www.fermedubec.com.

 Au moment où l'agriculture est en crise dans notre pays et où l'on cherche des solutions pour faire vivre de jeunes fermiers sur des terres agricoles, connaître les résultats de cette étude et les diffuser me paraît tout à fait essentiel!

Lyliane

27/07/2015

Les papillons en Indonésie pour favoriser le développement durable...

 

Chroniques (positives) du Développement Durable Désirable

SINGAPOUR - Un parc urbain pour... les papillons

Publié le 26 juillet 2015 par Le blog de l'écologie positive

 

A Singapour, le parc urbain Bishan-Ang Mo Kio est progressivement planté d'arbres et de buissons spécialement dédiés aux papillons. Quelque 300 arbres ont été plantés durant la seule journée du 24 juillet 2015, et 250 le seront avant la fin de l'année.

Jusqu'à aujourd'hui, le parc attire 25 espèces de papillons et les nouvelles plantations devraient en faire venir de nouvelles.

Des étudiants des écoles proches et des jeunes participants à la conférence internationale "Power Shift" de l'ASEAN (organisation de développement économique de l'Asie du Sud-Est) assistaient aussi à l'événement du 24 juillet.

Les aménagements en faveur de la biodiversité (jardinage sans pesticides, pose de nichoirs, installation de ruchers et cours d'apiculture, etc...) se développent de plus en plus dans les villes du monde, mais les initiatives spécialement dédiées aux papillons me paraissent (encore) rares : en connaissez-vous d'autres ?

Source : Today (Singapour)

25/07/2015

Le bambou sera-t-il bientôt "dans l'air du temps"?

C'est la question que pose le journaliste X. de Jarcy dans le dernier numéro de Télérama. Il nous apprend en effet que Samy Rio, âgé de 24 ans, a remporté le concours, organisé par la Design Parade, qui a été décerné à la Villa de Noailles à Hyères (83).

 Samy Rio, ébéniste de métier, diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure de la Création Industrielle ou ENSCI, a grandi près de la Bambouseraie d'Anduze dans les Cévennes. C'est là qu'il a découvert en circulant parmi les 200 variétés de cette arbuste, que le bambou a de nombreuses qualités.

 En Inde comme en Chine on s'en sert pour monter des échafaudages, pour confectionner des objets beaux et légers, alors que chez nous le bambou est tout juste bon à monter des séparations rapides entre des espaces différents grâce à ses racines traçantes. On lui reconnaît en effet de la solidité et un coût très bon marché. Il a surtout l'avantage d'être naturel et facilement renouvelable!

 Samy Rio a démontré qu'avec un tube de bambou et une machine qu'il a lui-même conçue, on peut fabriquer de petites enceintes ou un séchoir à cheveux ininflammable, susceptible de remplacer certains de nos objets usuels en matière plastique. Ce jeune designer pose la question à ses contemporains: pourquoi ne pas utiliser le bambou dans l'industrie? On peut facilement le réparer et il est beaucoup moins polluant...

 Gageons que dans les années qui viennent de jeunes créateurs vont s'y intéresser, déposer des brevets et que ce produit naturel pourra peu à peu remplacer le plastique! J'aime à croire qu'il y a beaucoup d'avenir pour le bambou dans l'artisanat et l'industrie!

Lyliane

23/07/2015

Appel urgent de Pollinis en faveur des abeilles!

 Ne laissez pas les lobbys faire la loi !Si nous ne nous opposons pas massivement

au plan anti-abeilles des firmes agrochimiques, les pesticides tueurs d'abeilles seront

utilisés sans restriction à travers toute l'Europe - détruisant ce qu'il reste de colonies

d'abeilles et de pollinisateurs sauvages en quelques  tueurs d'abeilles seront utilisés

sans restriction à travers toute l'Europe - détruisant ce qu'il reste de colonies d'abeilles

et de pollinisateurs sauvages en quelques années.années.

S'il vous plaît, donnez à Pollinis les moyens de contrer les lobbys à Paris et à Bruxelles.  

 

 

Comment minimiser les effets de la sécheresse sur la terrasse ou au jardin?

Selon les climatologues, la fréquence et la durée des épisodes de sécheresse dans le monde devraient s'accentuer dans les années à venir. Nous ne faisons heureusement pas partie des pays les plus exposés à la sécheresse. Néanmoins, en cas de canicule, il est utile de connaître certaines précautions qu'un particulier peut mettre en œuvre, notamment s'il doit s'absenter au delà de 4 jours.

 

La plupart d'entre nous n'avons pas conçu un «jardin sec» à base d'aromatiques, de cactées, lavandes, iris, cannas ou glaïeuls, ne nécessitant pratiquement aucun arrosage. Aussi, il convient pour toutes les autres plantations d'optimiser les arrosages ou de pallier au manque d'eau.

 

Les plantes en pots d'une terrasse doivent être mis à l'ombre, enfoncés dans le sol d'une jardinière ou recouverts d'un pare soleil, car elles souffrent au bout de deux jours d'un manque d'eau ou sont la proie de mouches blanches. Il existe aussi en jardineries des systèmes individuels d'arrosage par goutte à goutte. Ne pas oublier que le vent assèche l'air et fait évaporer l'eau transpirée par les plantes.

 

Il faut savoir, en tout état de cause, que plus une plante est exposée à la force des rayons chauds du soleil, plus elle dépense de l'énergie pour se protéger des brûlures. Arroser de préférence le matin de bonne heure ou en fin d'après midi, car les gouttes d'eau font loupe en plein soleil. Le mieux au jardin pour lutter contre la sécheresse ou pour anticiper une absence serait de creuser une cuvette d'au moins 30 cm au pied de la plante (tomate, courgette, aubergine, jeunes arbres plantés depuis moins de 3 ans...) et de pailler par dessus sur 5cm au moins recommande le Journal Rustica. Le paillis peut être constitué de paille, d'écorces de pin, de brindilles de bois, de tontes de pelouse, de compost...

 

Si au retour de congés, on s'aperçoit qu'un pot a souffert, ne pas hésiter à le tremper dans un seau d'eau. Au jardin, tailler au sécateur branches et fleurs séchées, qui pourraient repartir du pied.

L'arrosage des pelouses est interdit dans certaines régions du sud de la France en cas de pénurie d'eau pour les éleveurs ou les habitants. Bien entendu, des récupérateurs d'eau de pluie couplés à une pompe ainsi que des systèmes d'arrosage automatique peuvent être installés, surtout s'ils sont sous forme de goutte à goutte moins gourmands en eau. Nous savons tous, en effet, que l'eau c'est la vie!

Lyliane

16/07/2015

Progression en France du moustique-tigre...

Dix huit départements du Sud de la France sont déjà envahis par le moustique tigre, dont le nom latin est aedes albopictus et dont les rayures sur le corps lui confèrent son nom en français. On pense que cet insecte, vecteur de maladies tropicales, pourrait bientôt toucher tout le pays, car sa progression s'accélère. Depuis 2012, dans quelques départements, des maladies comme la dengue et le chikungunya ont déjà été transmises par ce moustique, que l'on rencontrait autrefois beaucoup plus au Sud (île de la Réunion...). Le réchauffement climatique semble à l'origine de son déplacement progressif. Les symptômes de ces maladies tropicales sont une sorte de grosse grippe et des douleurs articulaires. Les services de santé restent mobilisés pour parer à toute éventualité.

La prévention générale consiste à éviter des eaux stagnantes dans les jardins et sur les balcons, puisque c'est là que la femelle pond ses œufs. Pour savoir si la zone où l'on habite est contaminée, aller sur le site Internet: www.signalement-moustique.fr afin de s'informer sur l'avancée de la prolifération du moustique tigre. Une démoustication chimique n'est envisageable qu'en cas d'épidémie dans une zone précise.

Eviter de se laisser berner par des sites qui proposent des programmes d'ultra-sons sur smartphones ou qui sont financés par des marques de répulsifs. Les serpentins et les bougies à la citronnelle à l'extérieur de même que les prises anti moustiques à l'intérieur ne paraissent pas spécialement utiles et sans danger pour notre santé. Quant aux bracelets que l'on met aux enfants, ils ne protègent qu'avant bras ou mollets selon l'endroit où on les place. La protection la plus sûre reste la moustiquaire imprégnée de répulsif, celle que l'on fait poser à ses fenêtres ou alors il faut se décider à porter des vêtements longs et amples de couleur claire pour sortir.

 Des chercheurs travaillent sur une bactérie du sol susceptible d'empêcher la femelle de pondre ses œufs. En attendant des résultats probants, il semblerait que le répulsif le moins toxique pour la peau des enfants et des adultes soit celui à base de IR 3535, car contrairement à l'E.E.F.T. il n'aurait pas de contre-indication connue à ce jour. Les marques Marie-Rose et Butix sont commercialisées en spray répulsifs et leur protection dure entre 8 et 10H. Ces répulsifs seraient valables également contre taons, mouches, tiques et guèpes... Sinon, il existe aussi des personnes qui se protègent en absorbant un cocktail de vitamines B1 B6 ou pour tenir les moustiques à distance, qui utilisent l'huile essentielle d'eucalyptus citronné(15 gouttes dans un diffuseur ou 5 gouttes sur un mouchoir placé dans une chambre, éventuellement 1 goutte mélangée à une noix de crème pour le corps au delà de 7 ans). J'ai entendu parler d'autres personnes en cas de suspicion de Chikungunya qui font une cure de chlorure de magnésium. Mais je n'ai personnellement encore aucun retour sérieux à ce sujet.

En terme de stratégie contre les moustiques tigres, la vigilance de tous est requise! Aussi, mobilisons nous pour que les femelles moustiques ne trouvent pas d'endroit humide pour pondre et si nous habitons dans le Sud de la France, protégeons nous comme le font les habitants des pays chauds!

Lyliane

 

14/07/2015

Pour changer notre façon de consommer, faisons preuve d'imagination!

 

Chez le dentiste, hier matin, j'ai découvert dans un numéro de Paris Match deux articles qui m'ont paru intéressants et révélateurs de ce qui germe en ce moment dans le monde.

Tout d'abord l'histoire d'une jeune femme photographe, Christel Jeanne, qui enchante les passages couverts de Bercy dans le 12ème arrondissement. Elle expose en effet des photos de fruits et de légumes non calibrés qu'elle a transformés en adorables créatures. Elle explique que « c'est le végétal qui par sa forme ou son expression lui suggère sa métamorphose».

Mais le travail photographique de cette jeune femme française se double d'une lutte contre la malbouffe, pour le bio et pour une alimentation équilibrée. Elle fait des photos pour des associations à sensibilité écologiste comme Les Colibris, mouvement fondé par Pierre Rabhi, et pour les «Incroyables comestibles», une association née à Londres. Celle-ci a en effet semé ou planté partout en ville des légumes et des fruits, afin de les offrir à qui veut les cueillir. Depuis, le concept a fait école en Europe. Christel Jeanne explique qu'elle «apprécie le principe de partage qui se répand en France»...

Quant à Josh Tetrick, 34 ans, Paris Match le présente comme «l'homme qui va changer notre façon de manger». A la tête de sa start-up Hampton Creek dans la Silicon Valley de San Francisco, cet américain cherche à faire manger à ses concitoyens des aliments plus sains, plus économiques, moins coûteux en eau et plus respectueux des animaux. On sait en effet que par exemple 90% des œufs de la planète sont produits par des poules de batteries entassées par dix sur une surface équivalente à une feuille de format A4... Il a repéré également que 18% des gaz à effet de serre proviennent de l'élevage. Dans sa démarche éthique et écologique, il se sent soutenu par Bill Gates, l'ex-patron de Microsoft.

J. Tetrick considère que« le système de production alimentaire est absurde et inefficace». Il a commencé à chercher des alternatives aux denrées traditionnelles dans les 18 milliards de protéines végétales existant dans le monde. Il a déjà réussi, avec l'aide conjointe de cuisiniers et de scientifiques, à produire une mayonnaise sans œufs à base de jus de citron, d'huile de colza, de vinaigre blanc, de sel et de protéines de pois secs, dont on trouve la recette sur le site www.paris-match.com. Déja commercialisée aux Etats-Unis, cette Just Mayo devrait débarquer prochainement dans nos supermarchés. J. Tetrick va même plus loin et propose aussi des cookies sans œufs. Il avoue qu'il aimerait augmenter la gamme avec des pâtes alimentaires et des sauces.

Alors, à notre tour que nous soyons consommateurs ou producteurs, mettons nous en quête de produits naturels de qualité pour remplacer peu à peu tous les aliments frelatés qui existent de nos jours et faisons les connaître autour de nous! Il y a non seulement des emplois à créer, des contributions à apporter, mais surtout beaucoup d'espérance de changement positif pour le monde à venir, car en 2050 il faudra arriver à nourrir 9,6 milliards d'êtres humains sur la planète!

Lyliane

03/07/2015

Découvrir les richesses de notre environnement...

L'ethnobotaniste François Couplan, fut le précurseur de l'apprentissage des espèces comestibles et de la cueillette des plantes sauvages dans notre pays et même sur d'autres continents. Il a organisé de nombreux stages de survie, histoire de faire prendre conscience à quelques personnes motivées de ce que peut nous apporter le contact avec la nature. Il a également formé de grands chefs comme Marc Veyrat à la gastronomie sauvage. Cela a changé le regard de ses stagiaires sur notre environnement!

 

Dans son numéro159, le Journal Plantes et Santé revient sur l'appel de la nature et le chemin vers l'autonomie que nous pourrions faire sur son support. Dans un article d'A. Dardenne et de I. Saget, il nous est rappelé «qu'autrefois il était courant de ramener pour son repas de l'ail des ours, des pissenlits et des asperges sauvages cueillis près de son habitation». Petit à petit, l'industrie alimentaire a pris le pas sur ce type de démarche. Toutefois le ramassage des champignons a toujours autant d'adeptes et les stages de cuisine sauvage deviennent à la mode.

 

Aujourd'hui, en effet chaque région française a ses spécialistes: sur la côte atlantique par exemple, A. Richard emmène à la découverte de la salicorne et de l'obione, alors qu'en Haute Garonne, A. Sauvage fait s'intéresser aux plantes des bois et des chemins... Tous parlent d'une «survie douce», par opposition à des expériences télévisuelles très dures pour les candidats, plongés dans un contexte hostile. Pour connaître des lieux de stages et de cueillettes sauvages, s'adresser à www.couplan.com ou au blog: http://plantessauvages43.over-blog.co par exemple.

 

En nous détachant de nos habitudes et de notre confort matériel, en mettant notre ego de côté, nous pourrions apprendre à faire fonctionner nos 5 sens, à avoir envie de transmettre nos valeurs humaines, à mieux respirer et à nous nourrir sainement. Dans cette mesure, nous pourrions même découvrir que «survivre» veut dire «mieux vivre».

Lyliane

16/06/2015

Cueillettes solidaires...

Au cours d'une manifestation en faveur des AMAP des Alpes Maritimes, où je réside, j'ai rencontré des représentants de l'Association «Renouer», installée au Plan de Grasse (06130), qui depuis de nombreuses années œuvrent pour récolter les fruits délaissés dans les jardins des particuliers et sur le domaine public. Cette association possède de plus une e-boutique: www.boutique.renouer.com et des sites Internet (www.renouer.com et www.facebook.com/CueilletteSolidaire)

 

Cette initiative permet de favoriser la création d'emplois grâce à la vente de ces produits frais ou transformés, de lutter contre le gaspillage alimentaire, des mieux entretenir le patrimoine fruitier et les jardins, tout en mettant en valeur la consommation et la valorisation de produits locaux. Dans notre région, il se trouve en effet beaucoup de personnes, qui pour une raison de santé, d'âge ou d'éloignement géographique ne peuvent s'occuper eux mêmes de récolter les produits qui poussent sur leur sol.

 

Sur un simple appel, les membres de l'Association se déplacent dans tout le quart Sud Est de la France pour voir le travail à réaliser et ils se font confier gratuitement la récolte de lavandes, d'olives, d'abricots, de fleurs d'orangers … Les coopérateurs organisent ensuite la cueillette, le transport et la valorisation des produits. Il est également possible d'être uniquement sociétaires de l'association.

 

Sur le stand de présentation, j'ai pu voir le résultat de ces cueillettes solidaires: confitures, vinaigres aromatisés, huiles essentielles, vin d'agrumes, sel à la lavande, huile d'olives... J'ai trouvé cette démarche tout à fait utile et je me fais un plaisir d'en parler, car dans toutes les régions de France elle pourrait être mise en œuvre et développée.

Lyliane

11/06/2015

Les abeilles, sentinelles de l'environnement...

 

L'année 2014 a été la pire année de récolte de miel qu'ait connue l'Italie, la Grèce et la région PACA. Il y a eu en effet un taux moyen de 30% de mortalité dans les ruches! Or c'est toute notre alimentation qui est en jeu, car en pollinisant les fleurs, les abeilles génèrent 35% de nos ressources alimentaires.

 

Sur le site Internet: www.abeillesentinelles.net, les citoyens que nous sommes peuvent s'informer au sujet du programme "Abeilles sentinelles de l'environnement" lancé par l'Union Nationale de l'Apiculture Française. Il s'agit tout simplement d'accueillir sur le toit de son immeuble ou dans son jardin 6 à 8 ruches et de s'engager à médiatiser cette démarche (panneau, article...) La collecte de miel sera par contre prise en charge par la Fédération des Apiculteurs.

 

J'ai appris que la région PACA faisait partie de ce programme novateur et qu'elle avait installé au printemps 2015 des ruches sur les toits de ses bâtiments. On compte déjà plus de 60 partenaires ayant rejoint ce programme. Ces ruches sont appelées des ruches-écoles, puisqu'elles visent à sensibiliser le grand public à l'apiculture.

 

Alors, pourquoi ne pas tenter à notre tour l'expérience, comme le souhaite H. Clément, porte parole de L'Union nationale de l'Apiculture Française? Nous savons que non seulement les abeilles sont les gardiennes du maintien de la biodiversité, mais surtout qu'elles fabriquent un produit sain, utile à notre santé. Grâce à ce programme, il nous sera possible de nous sentir impliqués directement dans la préservation de leur espèce.

 

Lyliane 

09/06/2015

Opération Vigilance 2015!

 
Le mouvement Cyberacteurs lance une opération Vigilence autour du Roundup...
 
 
 
"OPÉRATION "VIGILANCE 2015"
 
Nous croyons que votre souris a du pouvoir mais nous sommes aussi persuadés que notre porte monnaie a du pouvoir.
 

Parallèlement aux cyber @ctions mises en place sur le sujet dans le cadre de l'opération "Poison d'avril", nous avons donc décidé de répertorier les magasins pour faire connaître ceux qui vendent du round up et ceux qui n'en vendent.


Nous vous proposons :

de vous rendre dans les rayons jardineries des magasins proches de chez vous ou dans les rayon jardinage des supermarchés,

de signaler ceux qui vendent du roundup, en nous donnant un maximum d’informations pour contacter ce magasin : adresse, téléphone, adresse électronique, adresse de la page contact de leur site.

Et  ceux qui n'en vendent pas pour encourager aux bonnes pratiques 

04/05/2015

L'Italie est moteur en Europe dans l'agriculture biologique!

 

L'Italie, avec plus de 1,3 million d'hectares certifiés en bio, selon des estimations datant de plusieurs années, possède la surface de cultures biologiques la plus étendue de toute l'Union Européenne. Car l'agriculture biologique représente plus de 8 % de la surface agricole. En Toscane, 10 % des vins sont obtenus à partir de raisins issus de l'agriculture biologique. Et pour les olives, les citrons, les raisins et le maïs, ce pays est le premier producteur bio.

 

Rome, qui est la plus grande commune d'Europe, est appelée la "ville bio". En effet, quelques 163 000 repas bio sont servis chaque jour dans les restaurants scolaires. Ils sont approvisionnés par 2 fermes travaillant en biologie et gérées par la municipalité.

 

Dans la banlieue de Milan, 5 agriculteurs italiens ont mis en place des partenariats avec des consommateurs de pain, afin de soutenir l'agriculture locale. Ces paysans sèment en effet la quantité de blé nécessaire aux commandes annuelles passées. En 2015, ce sont 400 familles qui ont préacheté 8 tonnes de pain, c'est à dire environ 20kg de pain par ménage selon estimation de leur consommation annuelle. Le pain ainsi préacheté revient 30 % moins cher que dans les boulangeries classiques. En cas de mauvaise récolte, les consommateurs ne reçoivent pas de remboursement car ils ont accepté le risque d'aléas climatiques. Pour information à ce sujet, consulter le site Internet : www.aboneobio.com

 

En France, le système Amap est un peu dans le même état d'esprit et des partenariats existent entre des éleveurs, des paysans locaux et les consommateurs vivant à proximité. Toutefois, des lobbies agricoles semblent freiner l'élan vers l'agriculture biologique. Aussi, pour dynamiser les choses, il serait judicieux que de plus en plus de municipalités grandes ou petites gèrent des fermes et permettent ainsi à tous les écoliers français, aux personnes hospitalisées de manger bio chaque jour. N'hésitons pas à le demander à nos maires, à nos élus et montrons notre détermination à voir les surfaces cultivées en bio croître de plus en plus dans notre pays. Nous avons un devoir en tant que consommateurs: celui d'être exigeants lorsqu'il s'agit de santé publique! Mettons nous donc sans tarder au service des générations futures!

 

Lyliane

29/04/2015

A propos de Monsanto, transmission d'un courrier...

 
 
 
Fantastique! Nous sommes déjà plus d'un million à avoir agi! Les responsables européens sont en ce moment-même en train de débattre de l'exclusion d'un des produits cancérigènes de Monsanto: atteignons 1,5 million et obligeons-les à faire passer notre santé avant leurs profits! Rejoignez-nous maintenant:

 

Des scientifiques réputés viennent de nous avertir que le désherbant de Monsanto est probablement cancérigène. C’est une nouvelle fracassante et les organes de réglementation européens se démènent pour répondre à cette urgence. Mais Monsanto fait tout pour que le rapport soit enterré! Seule une campagne de mobilisation massive du public peut obtenir la suspension de ce poison. Rejoignez cet appel urgent: 

SIGNEZ LA PÉTITION
 
Chères amies, chers amis partout en Europe,

Des scientifiques réputés viennent de nous mettre en garde: le désherbant le plus utilisé au monde est “probablement cancérigène”! Monsanto fait tout pour que l’Organisation mondiale de la santé retire ce rapport détonant. Pour les experts, le seul moyen d’éviter que la science ne soit bâillonnée, c’est que le public exige des actes concrets dès maintenant.

Les instances qui réglementent ce type de produit sont réputées pour leur opacité et l’influence qu’y exerce l’industrie agrochimique. Mais une opportunité unique s’offre à nous: l’Union européenne est officiellement en train de réévaluer l’autorisation du glyphosate et des processus similaires sont en cours aux États-Unis, au Canada et au Brésil. De leur côté, les Pays-Bas, le Sri Lanka et le Salvador envisagent une interdiction totale.

La menace est bien réelle: on retrouve des traces de ce poison dans notre nourriture, dans nos champs, dans les aires de jeux de nos enfants et dans nos rues. Demandons sa suspension! Rejoignez cet appel urgent et faites passer le mot à tout le monde: 

https://secure.avaaz.org/fr/monsanto_dont_silence_science...

Chez Monsanto, c’est le branle-bas de combat. Le glyphosate est l’élément de base du Roundup, la pierre angulaire de l’empire du génétiquement modifié de Monsanto; il leur rapporte 6 milliards de dollars chaque année. La multinationale a déclaré que le rapport de l’OMS ignorait des études qui considèrent le glyphosate sans danger. Mais les scientifiques qui ont rédigé ce rapport ne sont pas des amateurs: il font partie des 17 meilleurs spécialistes mondiaux du cancer! Ils ont méticuleusement passé en revue des publications indépendantes, en éliminant toutes les études commanditées par les multinationales en quête d’une validation de leur produit. 

La plupart du temps, les autorités de réglementation s’en remettent à des évaluations réalisées par les mêmes multinationales qui essaient de vendre leur poison! Les conclusions principales ne sont pas rendues publiques car elles contiendraient des “informations commerciales confidentielles”, et 58% des groupes scientifiques de l’Agence européenne de sécurité des aliments entretiennent des relations avec le secteur privé. C’est aberrant, mais c’est le système tel qu’il existe. C’est pourquoi nous allons avoir besoin de chacun de nous pour faire en sorte que ce rapport crucial ne soit pas enterré.

Certains pays ont déjà interdit le glyphosate. Maintenant que l’UE, les États-Unis, le Canada et le Brésil sont en train de réévaluer son autorisation, nous avons une opportunité unique de changer la donne au niveau mondial. 

Il y a cinquante ans, le DDT, un insecticide de Monsanto, était utilisé partout jusqu’à ce que le livre “Printemps silencieux” démontre qu’il était cancérigène. Une décennie plus tard, ce produit était interdit. Si le glyphosate est nocif, ne le tolérons pas sur nos étalages pendant encore dix ans. Demandons l’application du principe de précaution d’urgence! Rejoignez-nous et faites passer le mot tout autour de vous: 

https://secure.avaaz.org/fr/monsanto_dont_silence_science...

Nous avons déjà remporté ce genre de victoires: nous avons contribué à la mise en place d'un moratoire sur les néonicotinoïdes tueurs d’abeilles en Europe et fait fermer une méga-usine de fabrication de semences transgéniques de Monsanto en Argentine. Aujourd’hui, il est temps de protéger notre santé et de nous assurer que nous ne sommes pas utilisés comme cobayes. Cela pourrait bien être un tournant dans le combat pour l’agriculture raisonnable et durable dont le monde a besoin.

Avec espoir, 

25/04/2015

Petite victoire législative contre les pesticides!

 

Le 23 janvier 2015, l'Assemblée Nationale a adopté une proposition de loi du sénateur Joël Labbé « visant à mieux encadrer l'utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire français ». Dans ses grandes lignes, cette loi interdit l'usage des pesticides pour les personnes publiques dans les zones non agricoles comme l'entretien des espaces verts, des forêts, des secteurs de promenades. Elle met également en place l'interdiction de la vente, de la détention et de l'utilisation des pesticides pour les particuliers.

 

On est donc en droit de se féliciter de ce résultat. Toutefois, les délais d'application de cette loi semblent beaucoup trop longs, puisqu' elle ne devrait s'appliquer qu'en 2020 pour les espaces verts et en 2022 pour les particuliers !

 

Pourtant, en janvier dernier, 1200 médecins, dont un grand nombre de praticiens de la Martinique et de la Guadeloupe touchés par le scandale du "chlodécone", ont publié un appel dans les médias mettant en garde contre les risques sanitaires des pesticides, autant pour les utilisateurs professionnels que pour les consommateurs, les riverains et les personnes vulnérables (femmes enceintes et enfants). Un lien a en effet été établi entre la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et des troubles de la fertilité avec l'usage de ces produits toxiques.

 

Dans ces conditions, on se demande pourquoi attendre si longtemps pour la mise en place de cette loi. Heureusement de nombreuses municipalités se sont déjà engagées en faveur de la réduction de l'utilisation des pesticides, certaines sont même passées à 0 pesticide dans les espaces publics. Il faut saluer l'initiative de la jardinerie Botanic qui a déjà supprimé de la vente tout produit à base de pesticide.

 

En privilégiant cette enseigne, nous pouvons montrer notre engagement! N'achetons donc plus aucun produit toxique et demandons à toutes les grandes surfaces, aux autres jardineries de faire de même en les informant de notre choix. Dans le même ordre d'idée, n'hésitons pas à saisir l'Etat via nos représentants au Parlement et au Sénat, la Ministre de L'Environnement des dérogations qui continuent à être données pour des épandages aériens...

 

Ces quelques démarches visant à anticiper la mise en œuvre de la loi et de promouvoir les alternatives existantes, afin de remplacer dès aujourd'hui les produits toxiques. Même s'il paraît rester encore du chemin à faire pour protéger la nature et tous les êtres humains, soyons persuadés que nous représentons une force active par notre engagement.

 

Lyliane