26/10/2015
C'est l'automne, mangeons des pommes!
Dans la revue mensuelle Plantes et Santé de novembre 2015, Mme Sophie Bartczak, journaliste, consacre tout un article à la pomme. Elle nous rappelle tout d'abord le proverbe bien connu:«Une pomme chaque matin chasse le médecin», dont elle cite l'équivalent anglais: «An apple a day keep the doctor away».
Ce fruit vieux comme le monde, puisqu'il était déjà consommé dans le Caucase au temps du Néolithique, qu'il était connu des Egyptiens, des Grecs et des Romains, a même été apprécié sous forme de cidre par nos ancêtres les Gaulois. Ce sont les moines du Moyen Age qui améliorèrent les pommiers par des greffages et en multipliant les différentes variétés en fonction de leur taille et de leur goût.
A ce jour on compterait quelques 7000 qualités de pommes dans le monde. Toutefois, dans nos pays industrialisés, la biodiversité est menacée car une dizaine d'espèces seulement après hybridation sont concentrées dans la production à grande échelle. Ces variétés modernes toutefois sont bien moins résistantes et robustes, nécessitant de ce fait toujours plus de pesticides et d'autres produits chimiques dits «de soutien».
Selon Mr Brian Halweil, chercheur, pour obtenir l'équivalent en vitamine C d'une pomme des années 1950, il faudrait en manger 100 aujourd'hui! Il compare par exemple la Golden qui n'a que 4mg de vitamine C à la Transparente de Croncels qui offrait 400mg de la même vitamine.
De plus, ce fruit du terroir fait malheureusement partie des fruits les plus pollués avec en moyenne 30 traitements chimiques par fruit (pesticides et fongicides), dont certains pénètrent jusque dans la chair du fruit. Il est possible d'éplucher nos pommes, mais nous perdons de ce fait la plupart des vitamines et antioxydants qu'elles contiennent encore.
Il convient pour toutes ces raisons d'être vigilants et de choisir des fruits cultivés sans traitement chimique. Il est également important que ces fruits aient été ramassés mûrs, qu'ils n'aient pas trop voyagé et aient été conservés comme autrefois dans des sèchoirs. Manger des pommes non traitées avec leurs peaux est un gage de bonne santé, car celle ci contient des polyphénols. Le mieux est de les consommer crues, rapées, déshydratées ou en jus. Si on veut en faire des compotes ou un dessert au four, les cuire à la chaleur douce.
On recommande de manger des pommes bios, lorsqu'on ressent une petite faim, car c'est un partenaire minceur reconnu, à valeur calorique basse et considéré comme un coupe-faim de choix.
Les pommes stimulent le transit intestinal, sont censées faire baisser le cholestérol LDL en ralentissant l'assimilation des lipides dans le sang, protéger du diabète de type 2, de l'asthme et de certaines maladies dégénératives.
Alors croquons allègrement le «fruit défendu», donnons l'habitude à nos enfants d'en croquer au goûter et régalons nos familles de desserts traditionnels succulents!
Lyliane
06:24 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, JARDINS ET POTAGERS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : pommes, vitamines, antioxydants, pesticides | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |