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07/05/2019

Semons des fleurs!

 ZONE DE BZZZ : Semons des fleurs pour protéger les abeilles et insectes pollinisateurs.
 
Commandez dès présent des sachets de 5, 25 ou 50 grammes de graines mellifères sélectionnées par nos amis de "La semence bio".
 
Sachet de graines mellifères particulièrement adapté aux insectes pollinisateurs
 
 
Les variétés sélectionnées sont nectarifères et pollinifères et elles permettent de maintenir une floraison du printemps à l’automne. Chaque sachet de graines contient entre 1 000 et 10 000 graines, couvre une surface entre 1 à 10 m² selon son poids et contient des graines de : phacélie, sarrasin, moutarde, coriandre, trèfle d’Alexandrie, trèfle incarnat, serradelle, souci officinal, cameline cultivé, radis oléifère, carvi, tournesol, aneth, mauve des bois.
 
// Mode d'emploi
 
Les graines sont à semer de mai à juillet, après avoir gratté légèrement le sol puis en arrosant correctement en cas de coup de chaud. Ensuite… laissez pousser et ouvrez bien les yeux pour admirer le foisonnement d’une biodiversité qui ne demande qu’à s’exprimer.
 
 
 
 
 
★ Ne doutez jamais qu'un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c'est toujours comme cela que ça s'est passé. - Margaret Mead (1901 - 1978) - Anthropologue.
 
StéphenMartinBenjamin, Magali, Mathias, Marie-Laure, Céline, Michèle, Manon et toute l'équipe d'Agir pour l'Environnement.
 
 
 
 

30/04/2019

Paris voit rouge...

Mme Weronika Zarachowicz dans le journal Télérama rappelle que plus de 600 000 Français ont signé une pétition pour l'interdiction de tous les pesticides dans notre pays intitulée:" Nous voulons des coquelicots". Cette pétition avait été lancée en septembre 2018 par Mr F. Veillerette de l'ONG Générations futures et le journaliste Mr F. Nicolino.

Aujourd'hui, selon Télérama, l'appel a une allié de poids:Paris. En effet, à partit=r du 19/4/2019, la Mairie de Paris organisera des semis "participatifs" de pavots et autres fleurs des champs, en invitantest parmi les plus pauvres les Parisiens à colorier de rouge le terre-plein du Trocadéro, le Parvis de l'Hôtel de Ville et une dizaine de parcelles à travers la capitale.

Si Paris est "une ville déja acquise au "sans pesticides", elle est parmi les plus pauvres   en Europe en mètres carrés d'espaces verts par habitant". Et l'article souligne que la France reste la première utilisatrice de pesticides de l'Union Européenne. Alors, parisiens, surveillez la floraison en juillet de toutes ces graines! Et veillons tous ensemble à retrouver la beauté naturelle des fleurs sauvages,le pépiement des oiseaux et le bourdonnement des abeilles!

Pour en savoir plus, se reporter au site: https://nousvoulonsdescoquelicots.org.

Lyliane

22/04/2019

Cultures originales en sous-sol ou dans des fermes verticales...

D'après Mr Frédéric Karpyta dans la revue "ça m'intéresse", le potager de jardin, sur une terrasse ou sur un balcon est concurrencé aujourd'hui par de nombreuses autres initiatives. Le foncier disponible et abordable n'est même plus sur les toits, mais sous terre. Le journaliste s'attache à nous montrer comment des souterrains abandonnés, des tunnels... servent à faire pousser des légumes sous un éclairage artificiel. Ainsi, la culture sous terre d'endives, champignons, graines germées, herbes aromatiques... séduisent de plus en plus des agriculteurs urbains.

Les maraîchers de l'Ile de France commencent, en effet, à être concurrencés par des cultures expérimentales. Par exemple un parking souterrain, où l'on cultive des pleurotes et des shiitakés, a été crée par Mr Théo Champagnat à la Porte de La Chapelle à Paris. Par ailleurs, deux jeunes associés d'une société nommée Cycloponics cultivent sans produits de synthèse et utilisent une électricité d'origine 100% renouvelable tout en privilégiant les circuits courts. Ailleurs, à St Mars-du- Desert(44), dans des anciens tunnels de la RATP, cette année, on va cultiver des plants de salade sur 10 étages et sous leds horticoles.

A Strasbourg, une ancienne poudrière allemande du 19ème siècle est devenue un espace dédié aux champignons. Un an plus tard, on en récolte 500 kg. Sous le parc Monceau, dans le 17 ème, un fabricant de terreaux et paillage a été séduit par un tunnel dans lequel il expérimente une ferme verticale avec des cultures sous lumière artificielle et baignant dans un liquide nutritif. Il vise même l'exportation.

Au Japon, près de 200 fermes proposent déja salades et autres cultures hign -tech. Comme eux, à notre tour, pourquoi n'innoverions nous pas? Il reste des quantités de sous sol susceptibles d'être un jour colonisés...

Lyliane

15/04/2019

Avec le Collectif de la fleur française, ça fleure bon le local

Dans Télérama, un petit article de Mme S. Be  attire notre attention sur le fait que 9 fleurs importées sur 10 ont été chimiquement traitées pour supporter le transport et résister aux maladies. Or, le Collectif de la fleur française a pris l'initiative interessante de répertorier 85 horticulteurs travaillant de façon durable et des fleuristes qui adhèrent au principe du "slow flower". Cet engagement leur permet de ne vendre que des fleurs locales et de saison.

Pour tout renseignement, contacter sur Internet: www.collectifdelafleurfrançaise.com.

Lyliane

12/04/2019

Techniques pour lutter contre le frelon asiatique...

Mr Yann Chavance dans la revue "ça m'intéresse" d'août 2018 fait l'inventaire des 8 techniques susceptibles d'en finir avec le frelon asiatique, qui s'attaque aux abeilles, mouches et guêpes français. Depuis 2004, dans chaque région où il s'installe, ce prédateur se tient en vol stationnaire devant l'entrée des ruches et se rue sur toute abeille passant à sa portée. Il peut décimer jusqu'à 30% d'une colonie.

Pour enrayer ce fléau, le plus efficace reste encore de détruire les nids. De nombreux apiculteurs sont partis à la chasse au frelon asiatique à la sortie de l'hiver, avant que les femelles ne fondent de nouvelles colonies. Mais, chez les scientifiques, capturer une femelle ne reviendrait qu'à laisser le champ libre à une autre. Pour les poules, les frelons asiatiques constitueraient également un mets de choix. Toutefois, les déployer devant les ruchers, est-ce bien une solution efficace?

Disposer des filets à mailles laissant passer les abeilles, mais pas les frelons autour des ruches (muselières) permettrait de limiter en partie les attaques et de réduire le stress des colonies. Les armes chimiques avec des pesticides par exemple dans des appâts sont destinés à ramener le poison dans les nids de frelons.Toutefois ils peuvent se retrouver aussi dans le gosier d'un oiseau, un cours d'eau ou une ruche. Les pièges classiques comme les bouteilles doivent être temporaires et ils ne visent pas forcément les seuls frelons asiatiques.

Quant aux plantes carnivores, testées depuis 2015 au Jardin botanique de Nantes, elles piègent également tous les insectes sans distinction. Les phéronomes (hormones) de synthèse comme appâts spécifiques ne sont pas tout à fait au point. Il semble donc que la méthode artisanale comme la raquette électrique s'avère la plus efficace. Il faut toutefois qu'un guetteur se poste à proximité de la ruche et y passe du temps.

Lyliane

 

08/04/2019

Les Saupoudrés, des concentrés de produits naturels...

Mme Amandine Roussel dans la revue "Nous" raconte aux lecteurs comment, à Pierrefeu dans le Var (83), Mme et Mr Camille et Mallaury Roussille, ont mis au point des poudres de fruits et de légumes et commercialisent ces produits pour agrémenter sauces, vinaigrettes ou sablés... Ils ont cherché par tâtonnement et sur leurs fonds propres pendant plus d'un an comment tirer profit par exemple des pelures de fruits et de légumes, de concentrer des produits locaux afin de travailler en zéro déchet et de privilégier les arômes.

Dans l'article, ils nous expliquent comment ils procèdent: ils commencent par déshydrater les fruits et légumes, puis ils chauffent le  produit séché (agrumes, navets, cerises, ail, oignons ou tomates) le temps nécessaire à moins de 42 °. Enfin, ils obtiennent une fine poudre capable de parfumer hors saison sauces et gâteaux. Ils n'ajoutent rien, ni sucre, ni sel et obtiennent de ce fait un produit entièrement naturel.

Actuellement, ils continuent à expérimenter. Leurs poudres ont été baptisées "Les Saupoudrés". Ils ont fait le choix de se fournir chez des producteurs locaux en bio. Ils vendent directement leurs "poudres magiques" et leurs fruits et légumes déshydratés sur les marchés ou dans quelques épiceries des environs. Le prix de ces poudres de légumes, de fruits et notamment d'agrumes est compris entre 7 et 10 euros. Les pots sont consignés et le vrac est encouragé. Leur électricité même vient d'Enercoop.

Voilà donc une initiative originale en mode développement durable. Peut-être inspirera-t-elle d'autres personnes entreprenantes et soucieuses d'innover dans notre pays...

Lyliane

07/04/2019

Protéger les abeilles chez soi...

Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, sur les 100 espèces végétales cultivées
qui fournissent 90% des aliments mondiaux, 71% sont pollinisés par les abeilles. Or, la mortalité de ces insectes est en
constante augmentation depuis les années 90. Face à cette  situation alarmante, des plans apicoles départementaux
durables existent sur notre territoire national, notamment depuis les années  2012/2013..
 
Votre jardin, votre balcon sont un véritable garde-manger pour les abeilles et les insectes pollinisateurs.Aussi, préservons
les en n'utilisant que des produits naturels et en privilégiant la culture des plantes mellifères locales (lavandes, thym, romarin,
sarriette,cistes...), ne coupez pas les fleurs fanées trop tôt et pensez que les abeilles ont comme les oiseaux et les plantes
besoin d'eau.
 
Si vous découvrez chez vous un nid de frelon asiatique, insecte qui décime les  colonies d'abeilles,signalez le à vos services
départementaux en vue d'une possible destruction.
 
Réclamez à vos élus l'installation de ruches sur les bâtiments publics ou dans les parcs naturels départementaux;
 
 
 
 
 
 
une zone de BZZZ, c'est simple !
 
  • Dès maintenantcommandez un pack "Zone de BZZZ" composé d'un sachet de graines biologiques et d'un visuel permettant d'identifier votre zone de BZZZ.
  • Début mai, recevez et plantez les graines pour satisfaire les insectes pollinisateurs tout en fleurissant votre jardin ou votre balcon.
  • Une fois votre zone fleurie et la pancarte fixée, envoyez nous les photos !
 
 
 
 
 
// ZONE DE BZZZ : Semons des fleurs pour protéger les abeilles et insectes pollinisateurs.
 
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06/04/2019

Une cantine scolaire gérée par des parents d'élèves...

À Sourcieux-les-Mines, dans le Rhône, deux parents d'élèves, dont un cuisinier, gèrent le restaurant scolaire et privilégient les produits locaux et bio. Depuis, les élèves sont plus nombreux à la cantine et les assiettes terminées à la fin du service.
Lassés de voir leurs enfants se ruer sur les gâteaux en rentrant de l'école après avoir «déjeuner» à la cantine, des parents ont décidé de reprendre les choses en main. À Sourcieux-les-Mines, dans le Rhône, l'école a choisi de confier la gestion de son restaurant scolaire à l'association de parents d'élève. Fin 2016, ces derniers décident de résilier le contrat avec le prestataire extérieur pour se tourner vers deux d'entre eux.
Dans ce village des monts du Lyonnais situé à une trentaine de kilomètres de Lyon, Patrice Michalon, cuisinier de métier et parent d'élève, se charge de préparer les repas des petits écoliers aux côtés de Virginie Siena, également mère d'enfant scolarisé à l'école. Les deux gérants du restaurant de l'école de 240 élèves se sont rencontrés à la sortie des classes et ont eu, ensemble, l'idée de reprendre en main la structure. «Avant de concrétiser l'idée, nous avons établi un business plan, nous avons alors compris que c'était faisable et avons soumis le projet à la mairie qui l'a validé», précise John Mumford, président de l'association des parents d'élève, également chef d'entreprise.
Ainsi, depuis la rentrée 2016, les deux parents confectionnent les menus et passent par les circuits courts pour s'approvisionner en produits locaux et bio. Ils vont acheter les baguettes auprès du boulanger du village ainsi que le fromage de chèvre dans la ferme voisine, alors que les yaourts et les autres fromages proviennent du village d'à côté, tout comme la viande de bœuf, les compotes bio ou les fruits et légumes de saison. Pour les pâtes, le riz et les autres produits, le chef se tourne vers des groupements bio. Les menus de la cantine font saliver: «Poireaux vinaigrettes, émincé de porc de la ferme voisine, coquillettes bio, crêpe sauce chocolat le lundi, émincé de bœuf des producteurs locaux, haricots verts et compote bio le mardi, maïs bio, sauté de veau des fermiers voisins, brocolis bio, laitage et fruits frais le mercredi, salade verte bio aux gésiers confits, blanquette de veau, riz bio, yaourts fermiers et fruits frais le jeudi…». Au prix de 4,30 euros par repas.
Augmentation du nombre de repas servis et réduction du gaspillage
Résultat, les menus variés et alléchants attirent plus de petites têtes blondes. «Les retours des enfants et des parents sont très positifs, d'autant que, à 4,30 euros, le prix d'un repas est raisonnable», se réjouit Patrick Bellet, directeur de l'école. Les commentaires sont élogieux: «Grâce à vous, ma fille goûte et aime les légumes, les fruits!! Un grand merci pour vos recettes, et votre psychologie qui a changé la façon d'appréhender la cantine», témoigne ainsi une mère d'élève. «Certains parents nous demandent nos recettes pour les reproduire chez eux!», souligne John Mumford.
«On est passé de 120-130 repas par jour à 180-185 maintenant», affirme le responsable de l'association. «Ce plus grand nombre de repas servis nous permet de rentrer plus facilement dans nos frais et même de faire des bénéfices», ajoute le responsable de l'association qui a choisi de se passer de la subvention de la mairie. D'autres mesures simples ont été prises pour réduire les coûts: le plat est unique, il est agrémenté d'un panier de fruits à volonté, les parts sont servies en fonction de l'appétit et des goûts des enfants. Le gaspillage a été divisé par 10, ce qui a permis de maintenir le prix du repas, tout en proposant plus de produits locaux et bio.
Cette petite école pourrait servir de modèle. De fait, elle est en avance sur la loi Alimentation qui imposera, au plus tard en 2022, que 50% des aliments utilisés dans la restauration collective soit bio et locaux. Le taux de bio est aujourd'hui inférieur à 3% dans les cantines. «Nous avons été contactés par plusieurs écoles qui souhaitent s'inspirer de notre cantine», souligne John Mumford. 

Mathilde Golla - Le Figaro Demain - lundi 25 mars 2019

02/04/2019

Expérience Zéro déchet réussie...

Cela fait quatre ans que Bénédicte et sa famille ont adopté un mode de vie "zéro déchet". Elle ne produit désormais qu'un simple bocal de détritus par an. Elle a raconté sa démarche et prodigué ses bons tuyaux à Olivier Delacroix sur Europe 1.
Avec son mari et ses deux enfants, Bénédicte Moret, 35 ans, est parvenue à ne quasiment plus produire de déchets. Une démarche complexe, mais qu'elle a choisi de mener comme un jeu. Auteure d'un blog et d'un livre, "Ma famille zéro déchet", elle a raconté son expérience à Olivier Delacroix, vendredi sur Europe 1, et en a profité pour livrer quelques conseils à ceux qui seraient tentés de lui emboîter le pas pour, comme elle, faire un geste pour la planète.
"Il y a quatre ans, avec ma famille, on a décidé de réduire à néant tous nos déchets. On s'est dit qu'il fallait arrêter d'attendre que le changement vienne d'en haut, et qu'on soit nous-mêmes acteurs.
Concrètement, on a vidé notre poubelle sur une bâche dans le jardin, on a regardé élément par élément, et on a essayé de trouver une solution pour chaque déchet que l'on produisait. À la fin de la première année, on a quand même réussi à réduire nos déchets de 90%, ce qui est absolument énorme. Et là, au bout de quatre ans, on est arrivé à produire un bocal de déchets par an pour une famille de quatre.
On était déjà à fond dans la préservation de l'environnement avant. On pensait qu'on était nickel, mais on continuait à avoir cette poubelle toutes les semaines. À un moment donné, on s'est dit:"Mais ce n'est pas possible, on fait du compost, de la sensibilisation, mon mari travaille dans une ONG depuis des années, et on continue d'avoir des déchets !" On s'est dit qu'il fallait arrêter de dire aux autres ce qu'il faut faire et regarder ce que nous on ne fait pas. On a décidé d'être vraiment acteurs dans notre quotidien, avec nos enfants. On a voulu les mobiliser car c'est quand même l'avenir. On s'est lancé tous ensemble dans cette aventure.

Entendu sur Europe 1: C'est une progression qui est assez lente, mais quand on a pris des petites habitudes, ça se fait tout seul
On a décidé de vivre ça comme un jeu. On a d'abord commencé par écrire un blog avec des articles qui racontaient notre aventure, les choses positives et négatives. On ne s'est pas mis la pression. Au début, on disait qu'on allait faire zéro déchet, et au bout de quelques semaines on s'est rendu compte que ce n'était pas possible, et qu'il fallait donc tendre vers le mieux. Comme c'était fait un peu à la rigolade et de manière positive, rien n'a finalement été très compliqué.
Il y a quatre ans, on a essuyé les plâtres, parce qu'il n'y avait pas beaucoup de zéro déchet. En créant le blog, puis en publiant le livre, on s'est dit que toutes les galères que l'on a rencontrées, autant que les gens les zappent et entrent directement dans le côté pratique et facile.

Entendu sur Europe 1: Faire du zéro déchet, c'est aussi aller à l'essentiel et arrêter de consommer pour consommer
"Réduire ses déchets, c'est un peu déserter les supermarchés, redonner son argent à l'économie locale. Les exemples concrets, c'est aller chez son boucher, son fromager, son pâtissier, acheter ses légumes au marché, y aller simplement avec son panier, des bocaux en verre ou des Tupperware.
Figurez-vous que ça ne coûte pas du tout plus cher, ça coûte même moins cher au final. La première année, on a réduit notre consommation de 20%.  Quand on déserte les supermarchés, on déserte aussi les tentations. On finit par acheter ce dont on a besoin, et pas ce qui nous fait envie, car on est moins tenté.
Je conseille de trouver vos producteurs locaux et d'aller directement chez le commerçant avec vos emballages réutilisables. Il faut réduire ses pulsions, ou en tout cas ses envies d'achats, sur les vêtements par exemple, on peut privilégier l'occasion plutôt que d'acheter neuf."

Anaïs Huet - Europe 1 - lundi 18 mars 2019

30/03/2019

L'aloe vera a toutes les vertus...

Dans Version Fémina, Mme Sophie Goldfarb analyse les vertus cicatrisantes, hydratantes et anti-inflammatoires de l'aloe vera. Cette plante, dont il existe 400 espèces environ, gorgée d'eau(99%) et d'actifs, stockés pour survivre dans les climats désertiques(Afrique du sud...), comprend plus de 150 éléments dont des vitamines, des minéraux, des acides aminés et un sucre complexe nommé acemannan. C'est pourquoi l'aloe vera remplace avantageusement l'acide hyaluronique et l'allantoïne au quotidien.

L'aloe vera est recommandée comme après-soleil, après le rasage, sur une brûlure légère ou une irritation. Mais elle ne remplace généralement pas une crème, sauf pour se démaquiller car l'aloe vera ne nourrit pas la peau. Il faut pour en faire un cosmétique, un réparateur ou un antibactérien lui adjoindre du beurre de karité, de l'huile de jojoba ou du calendula bio. Pour les cheveux, une forme pour chevelure normale et cheveux secs existe chez Garnier. Enfin, son jus biologique peut se boire et s'achète généralement en magasin diététique sous la marque So'Bio Ethic.

Pour l'utiliser en feuille, prendre des gants et sortir le latex translucide situé au coeur de la feuille. Le mieux est de couper celle-ci dans la longueur après avoir sectionné les piquants et raclé la pulpe. L'utiliser rapidement car une oxydation se produit rapidement. Réputée dépolluante, car elle absorbe les métaux lourds, l'aloe vera peut être installée dans un intérieur.

La plupart des cosmétiques à base d'aloe vera sont obtenus à partir d'une poudre résultant du broyage et du séchage de la pulpe. Mais le gel est plus concentré en acemannan, en vitamines et en minéraux que la poudre. Généralement pour les distinguer le gel apparaît sous le nom d'aloe barbadensis leaf juice alors que la poudre est qualifiée du même nom auquel on ajoute le mot powder.

Pour plus d'informations, contacter par exemple: www.forever.fr

Lyliane

28/03/2019

Soutenons Elevages sans frontières...

 
Logo 1000 reines Burkina Faso

Aidons 210 familles 
à sortir de la grande pauvreté 
grâce à l'élevage de chèvres !

Les chèvres, une source de bienfaits

La chèvre s’adapte à son environnement et à l’alimentation disponible.
Sa gestation est de 5 mois seulement.
Son lait et sa viande sont riches en protéines et vitamines.
Le fumier fertilise les terres et améliore les récoltes.
En cas de difficultés, les chèvres représentent une véritable épargne sur pieds

  • Pour bien les nourrir : fourrages + compléments alimentaires + blocs à lécher pour le sodium et le chlore.
  • Un élevage clos évite les dégâts sur les cultures.
  • Dans un abri propre et en plein air, les chèvres sont mieux préservées des maladies et des parasites.
Elevage de chèvres au Burkina Faso
Femme burkinabè
Aider familles Birkinabè à sortir de la pauvreté
Elevage de chevres Burkina Faso
Aider familles Burkinabè à sortir de la pauvreté
 
 

L'élevage de chèvres, une voie vers l'autonomie

 
Opération solidaire

Au nord du Burkina Faso commence le désert du Sahel. Les habitants de cette région vivent principalement de l’agriculture et d’un élevage traditionnel peu productif.

Pourtant, l’élevage est une solution pour enrichir les terres et développer la région.

Opération solidaire

Notre association mène un programme d’accompagnement au développement d’élevages à la fois lucratif et résilient.

Le but est d’assurer la santé des animaux et de former les paysans sur les volets techniques et commerciaux de leur activité.

Opération solidaire

En 2019, 210 familles paysannes espèrent recevoir, grâce à vous, des chèvres.
Ils pourront ainsi enrichir leur alimentation et offrir un avenir meilleur à leurs enfants.

Vous avez le pouvoir de les sortir de la pauvreté !

Au Burkina Faso, 80% de la population dépend de l’agriculture et pratique l’élevage. L’activité agricole reste peu productive : culture manuelle, santé animale précaire, faible valorisation du travail des femmes, peu d’adaptation aux changements climatiques….

210 familles espèrent répondre bientôt à leurs besoins essentiels.

  • Une alimentation variée pour préserver les enfants de la malnutrition (qui touche 1 enfant sur 3) et favoriser la santé des adultes.
  • Des revenus plus stables pour scolariser les enfants, se soigner, améliorer l’hygiène, l’habillement et l’habitat.
  • Une épargne en nature pour faire face aux périodes de soudure* avant l’arrivée des récoltes.

*La soudure est la période précédant les premières récoltes et où le grain de la récolte précédente peut venir à manquer.

Logo 1000 reines Burkina Faso

Soutenez l'opération 
Les 1000 Reines du Burkina

26/03/2019

Mr Thierry Dufresne a créé l'Observatoire d'apidologie en 2013 dans le Var...

Mme Amandine Roussel dans le journal "Nous" met en lumière la tentative de Mr Thierry Dufresne de sauvegarder les abeilles, ces gardiennes de la biodiversité, qui pourtant subissent des pertes inquiétantes partout dans le monde. A l'âge de la retraite, cet homme a voulu agir concrètement pour sauver ces éléments pollinisateurs. En  2013, il a suscité la création de l'Observatoire français d'apidologie (OFA) à Mazaugues (83). La forme de cet Observatoire est associative et elle regroupe une vingtaine de personnes. En 2015, il a réussi à entraîner dans son sillage le Prince Albert 2 de Monaco et Mr Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture.

L'Observatoire poursuit trois objectifs principaux: créer un cheptel agricole expérimental  avec 2000 colonies d'abeilles au sein  du massif de la Ste Baume, réduire la mortalité des abeilles par des recherches appliquées sur des pathologies (varroa), mieux former les personnels et sensibiliser les jeunes. Pour celà, l'Observatoire s'est associé au Lycée agricole d'Hyères afin de délivrer un cursus certifiant. En septembre 2019, est envisagée la création de l'Institut supérieur de l'entrepreneuriat apicole.

Des résultats encourageants ont déja eu lieu: installation de 20 nouveaux apiculteurs, lutte contre le varroa... Une campagne a lieu chaque année en juin avec distribution de graines au grand public et cette année en plus, des pots de miel seront vendus et une partie des gains seront reversés à la recherche. Enfin, dans les écoles, un grand concours va être organisé pour mobiliser et sensibiliser les élèves ainsi que pour initier des partenariats locaux. Tout renseignement peut être obtenu sur le site Internet: www.ofapidologie.org.

Lyliane

20/03/2019

Miser sur le chanvre...

Le chanvre, écrit Mme Ingrid Haberfeld dans Version Fémina, serait devenu la nouvelle star des super-aliments! On la trouve, en effet, en magasin bio sous forme d'huile, de graines et de farine. L'huile, extraite des graines et reconnaissable à sa couleur vert foncé et à son léger goût de noisette, propose un équilibre idéal en oméga 3 et 6 et renferme de la vitamine E. On l'utilise à froid et on la conserve au réfrigérateur. Elle est indiquée pour combattre les troubles cardio-vasculaires (athérosclérose, hypertension...), les maladies inflammatoires et elle est censée renforcer les défenses immunitaires. Son prix est assez élevé: 10 euros les 25 cl.

La graine de chanvre, qu'elle soit dans sa coque ou décortiquée, demande à être conservée  dans un bocal en verre au réfrigérateur. C'est une source de protéines de bonne qualité et de minéraux grâce à ses acides aminés et à ses vitamines B1 et B2. On considère de ce fait que c'est un atout pour les végétariens comme pour les sportifs. On les consomme généralement dans une salade, un crumble ou mixées sous la forme d'un beurre. Quant à la farine de chanvre, nommée aussi tourteau, elle est sans gluten et riche en fibres. On peut en faire du pain, des crêpes, des gâteaux et des quiches.

Ne comptez pas sur un effet planant type cannabis, car ce n'est pas la même plante. Il s'agit ici du chanvre alimentaire et non du chanvre qui se fume ou qui soigne les douleurs. Pour plus de renseignements sur le chanvre, consulter des naturopathes ou allez voir les rayons des magasins diététiques. Sinon, voir par exemple les sites Internet suivants: https://www.passeportsante.net ou https://www.nutri-naturel.com.

Lyliane

07/03/2019

Qu'est-ce qu'une pomme responsable?

Selon un article de Mr Marc Ouahnon dans le journal gratuit "20 minutes", une production de pommes responsable, c'est tout d'abord une production qui respecte la nature. Pour protéger leurs vergers, les arboriculteurs de la marque Pink Lady par exemple privilégient des méthodes naturelles qui préservent la biodiversité. Ils comptent notamment sur les chauve-souris, les mésanges et les abeilles pour aider à juguler ravageurs et maladies. Les abeilles sauvages et les haies jouent effectivement un grand rôle dans la protection des vergers.

Le terroir est également important. Dans notre pays, les zones privilégiées sont le Val de Loire ainsi que le Sud-Ouest. Les pommes ont besoin, en effet, d'un équilibre minéral des sols. Les arboriculteurs doivent tailler les arbres en hiver et au printemps veiller à l'éclaircissage  et l'effeuillage en attendant la récolte de l'automne. La cueillette se fait à la main et cela intervient lorsque le fruit arrive à maturité. Après un tri rigoureux, si les fruits ont des défauts, ils finissent en compotes, en jus ou en cidre.

La pomme est apparemment le fruit préféré des français. Toutefois, il faut savoir que c'est aussi un des plus traités (vers, carpocapse...). C'est pourquoi, seuls les fruits bio peuvent être consommés avec la peau. On considère qu'en 2018, 1,5 million de tonnes de pommes ont été produites. Pour en savoir davantage, consulter sur internet le site:

https://www.750g.com/ingredients/pomme-i93.htm
Lyliane

 

03/03/2019

Le vrac en folie dans le Var...

Mme Amandine Roussel dans le journal Nous a interviewé Mme Claire Bellini, ancienne infirmière âgée de 50 ans et reconvertie en épicière ambulante de la région d'une vingtaine de villes et villages de la Provence verte. Elle fait, en effet, les marchés de Cotignac, de Bras, de St Maximin, de la Roquebrussanne et de la Farlède, quand elle ne réalise pas des livraisons à domicile deux fois par semaine avec son camion baptisé Lulu. Son entreprise a été nommée "La vrac en folie".

Sa spécificité réside dans le fait qu'elle ne prend que des produits bio, locaux et de saison. Et elle ne propose pratiquement que du vrac. Ses clients viennent en effet avec leurs sacs et bocaux. Dans un rayon de 100km, Mme Bellini rencontre des gens du coin, heureux de la voir arriver avec ses références de qualité. Les producteurs locaux lui proposent leurs produits frais (fromages, légumes, fruits...) ou plus durables (biscuits, herbes séchées, savons, cosmétiques, miel, pâtes...).

Comme quoi il y a la place pour ce genre d'entreprise dans nos régions françaises! Espérons que cette initiative fera tâche d'huile dans le pays! Pour tout contact, joindre sur Facebook @lavracenfolie ou par téléphone: 06 89 68 67 53.

Lyliane

28/02/2019

Un champignon qui a un goût de viande blanche...

Vous êtes tenté par le veganisme ou le végétarisme mais redoutez le fait que certains aliments vous manquent ? Sachez qu’il existe de nombreux substituts, à commencer par ce champignon, qui a la même saveur que le poulet.


Si vous essayez de réduire, voire d'arrêter totalement, votre consommation de viande mais qu’il arrive que le goût vous manque, alors les plats à base de cette espèce de champignon pourraient vous plaire. Considéré comme l’un des meilleurs champignons comestibles par certains experts, d’après le site Atlas Obscura, le polypore soufré est surnommé le « poulet des bois ».
La couleur des polypores, des champignons abondants en Amérique du Nord et en Europe, varie du rose/orange au jaune vif. Généralement les amateurs de balades en forêt pourront l’apercevoir au niveau des troncs d’arbres, où il émergerait par un pied unique selon le blog Nature Aventure Survie. La face des polypores est d’un jaune soufre particulièrement marqué. Ces champignons peuvent par ailleurs atteindre une taille impressionnante.


Des champignons à cusiner en nuggets, en omelettes…
La chair des polypores est ferme et charnue. Pour les cuisiner, il est conseillé de les découper en lamelles assez épaisses et de les faire cuire à la poêle, agrémentés d’huile d’olive et de morceaux d’ail afin de lui donner encore plus de saveur. Il est par ailleurs possible de l’incorporer dans des omelettes ou de le mixer pour l'incorporer dans des sauces pour des pâtes. Enfin, pour ceux qui recherchent un substitut au poulet, n’hésitez pas à les paner et les faire frire afin de les déguster comme des nuggets. En revanche, il faudra peut-être se déplacer au grand air pour en trouver, étant donné qu’il peut être difficile d’en trouver dans le commerce.

Kevin Romanet - Gentside - samedi 16 février 2019

Produits fumés (poissons, viandes, thés...), que faut-il en penser?

Mme Marie-Laurence Grezaud dans Version Femina donne des informations sur la méthode ancestrale de conservation: la fumaison, qui revient en force dans les assiettes. Les mets fumés, en effet, développent les arômes évoquant le feu de bois. C'est une tendance qui s'amorce même à la maison. A Paris, deux smokehouses ont ouvert récemment. Ils fument la viande à moins de 100°C pendant 6 à 15 heures selon les morceaux.

Cela se fait dans un four spécial au feu de bois. A la maison, on peut aussi tapisser de foin le fond d'une cocotte en y ajoutant des herbes et des épices. En posant l'aliment sur le foin, en allumant les herbes et en refermant la cocotte pour entamer la combustion pendant 10 à 20 minutes. puis mettre l'aliment au four en cuisson lente(90 à 100 °C). Nature et Découvertes propose un kit de fumage à chaud. Il existe aussi, pour une somme entre 50 et 300 euros, un fumoir de table en inox à froid ou à chaud et avec un couvercle qui cuit grâce à des brûleurs à alcool et de la sciure d'essences de hêtres, de chêne ou d'épices (laurier, badiane, sauge...)

On peut cuire ainsi en fumant à chaud (entre 40 et 100° C) du poulet, des viandes, des saucisses, des truites, des légumes... Un fumage à froid, qui expose l'aliment à une fumée ne dépassant pas 30°C, est préférable  pour le saumon, le jambon, le magret, le fromage et même le chocolat... Toutefois, il faut savoir que le saumon fumé industriel, lui, n'est pas salé à la main, mais parfois par injection de saumure (mélange de sel, d'épices, et de sucre), ce qui permet de raccourcir la durée de salage, de gonfler le poisson et d'augmenter son poids, donc son prix.

Mr Laurent Chevallier, médecin nutritionniste, attaché au CHU de Montpellier, conseille une consommation occasionnelle de tout produit fumé. Il craint, en effet, une contamination par des benzopyrènes produits par les fumées de bois traités par des fongicides (pesticides) qui pourraient se retrouver en partie  dans l'aliment. De plus, certains industriels utilisent le goût fumé pour cacher la médiocrité de leurs produits ( notamment jambons bas de gamme, sauces barbecue et chips). Certains cancers digestifs, selon une étude de l'Inserm publiée en 2017 dans la revue Thorax et une étude américaine montrent que le risque de BCPO ( bronchopneumopathie chronique obstructive) serait augmenté chez les consommateurs de viandes fumées.

N'oublions pas d'équilibrer nos menus avec un maximum de fruits et de légumes. Et choisissons des produits réalisés de façon artisanale avec par exemple du fumage à froid. Pour en savoir davantage, se reporter au livre écrit par Mr Chevallier Laurent, "L'indulgence dans l'assiette" publié chez Fayard.

Lyliane

26/02/2019

Lutte contrre le gaspillage alimentaire...

Formée à utiliser 100% des produits, une jeune chef de cuisine, Chloé Charles, aide les restaurateurs à réduire leurs déchets.


Elle a appris la cuisine comme ça, lorsqu’elle a débuté à L’Epi Dupin en 2004, un des premiers restaurants bistronomiques de la capitale. «Pour que ce soit rentable, il fallait utiliser 100 % du produit», se souvient Chloé Charles.

Passée ensuite par de prestigieuses cuisines, cette étoile montante de la gastronomie française vient aujourd’hui en aide à 21 restaurateurs des Deux-Sèvres et de la Vienne –du patron de pizzeria au cuisinier d’un Ehpad, en passant par celui d’un restaurant gastronomique– pour leur apprendre à cuisiner autrement.


Cette opération baptisée «Mon resto engagé», financée par les chambres de commerce et d’industrie des deux départements et l’Ademe, et menée avec Sébastien Robin, consultant, est partie d’un constat : chaque année, un restaurant de cent couverts jette 5 tonnes de déchets. Soit entre 10 000 et 12 000 euros qui partent à la poubelle. Ces déchets alimentaires viennent des restes des produits utilisés en cuisine, comme les épluchures des fruits et légumes, des plats préparés mais non servis et des retours d’assiettes, ce que n’ont pas mangé les clients.

«On a débuté par un cours de cuisine collectif pour leur permettre de voir le produit dans son ensemble», décrit Chloé Charles. Ainsi, le vert des poireaux est recyclé en fondue, la carcasse du poulet et les parures des légumes deviennent un bouillon de volaille, les épluchures de pommes de terre se dégustent en chips, la peau et les trognons des pommes sont mixés avec les fruits en compote. Elle invite ses collègues à tester de nouvelles recettes. Son objectif : modifier les réflexes. «On n’a rien inventé, dit-elle. Mais, depuis l’abondance des années 1960-1970, on avait arrêté d’utiliser ce qui est moins bon.»


Des solutions pour vaincre la peur du manque
La chef propose aussi des solutions pour vaincre la peur du manque : «Certains prévoient des quantités astronomiques alors qu’un produit manquant est plutôt un signe de qualité.» Autre astuce : la maîtrise du sous-vide (cuisson dans une poche sous vide pendant une heure trente à 80 degrés), qui permet de conserver pendant trois semaines une purée de carottes, au lieu de trois jours en temps normal.


Pour limiter les retours d’assiettes, elle invite les restaurants qui proposent des buffets à distribuer des assiettes plus petites et suggère aux autres de réduire les portions et de peser les quantités. «Tout le monde peut s’améliorer : en un mois, un restaurant de 70 couverts est passé de 98,6 kilos de déchets alimentaires à 90,6 kilos», insiste Chloé Charles. Il y a peu, elle a aidé la patronne de Markotte, un restaurant de Saint-Ouen (93), à imaginer une carte visant le «triple 0» : zéro stock, zéro reste et zéro déchet. Une démarche qui l’enthousiasme : «La cuisine responsable devient tendance, tant mieux !»

Ce que dit la loi:

Promulguée le 1er novembre 2018, la loi agriculture et alimentation, dite Egalim, étend à la restauration collective et à l’industrie agroalimentaire la possibilité de faire des dons alimentaires et prévoit l’obligation des «doggy bags» dans les restaurants en 2021. Depuis le 1er janvier 2016, les restaurateurs qui produisent au moins 10 tonnes de biodéchets par an (soit environ 200 à 240 couverts par jour) doivent procéder à leur tri et à leur recyclage.

Mariana Grépinet - Paris Match - samedi 9 février 2019

23/02/2019

Emploi des fonds de l'association Elevage sans frontières...

En partenariat avec des associations locales, une antenne d'Elevage sans frontières (ESF) est devenue une association béninoise indépendante, tout en restant l'interlocuteur privilégié d'ESF au Bénin. Ailleurs, comme par exemple au Burkina Faso, la coordination grandit pour gérer économiquement les élevages. Au Sénégal débute un nouveau projet d'appui à l'élevage du mouton. Au Togo, des élevages familiaux de pintades vont permettre de générer des revenus et de valoriser un produit fermier en créant une marque"l'or gris des Savanes".

Apprécions le souci de transparence et la bonne gestion des fonds reçus des partenaires et donateurs d'ESF. Nous saluons par la même occasion l'agrément du Don en confiance en 2009 obtenu par l'association ESF, qui oeuvre en Afrique comme au Kosovo ou en France en faveur de l'agro-écologie et de l'élevage. Cette année 2018 a donc été très positive. Pour tout renseignement complémentaire, joindre sur Internet: www.elevagessansfrontieres.org.

Lyliane

21/02/2019

La restauration dans les cantines: on pourrait mieux faire!

Un article de Mme Clarisse Guiraud dans US magazine concerne les six millions de repas servis chaque jour dans les cantines scolaires. Et le bilan fait est assez mitigé! En effet, si certains enfants ont "la chance de pouvoir goûter des mets mitonnés sur place avec un personnel suffisant, à partir de produits locaux, de saison et bio, d'autres en revanche doivent se contenter de plats fabriqués avec des techniques industrielles dans des cuisines centrales, où ils sont réchauffés au dernier moment".

La Sodexo par exemple, implantée dans près de 6000 écoles et universités, est le leader du marché et 20% de son chiffre d'affaires se fait dans le monde éducatif. En France, 970 cuisines centrales sont gérées par des grands groupes privés. Le transport des aliments vers les écoles se fait la plupart du temps dans des barquettes en plastique, produisant beaucoup de déchets non recyclables. Il serait sans doute possible de prendre des contenants en inox, verre ou céramique plus durables et moins nocifs. Car, malgré les normes sanitaires et diététiques, par souci d'hygiène on privilégie souvent les produits congelés ou transformés avec des sauces au détriment du frais.

L'article signale la forte présence des lobbys de la viande et des produits laitiers dans les groupes de restauration collective. Ils cherchent à travers des kits pédagogiques à orienter la consommation des jeunes. Pourtant, la loi alimentation, votée l'été 2018, fixe l'objectif de 20% de produits bio dans les cantines et d'ici à 2020, un seuil de 50 % de produits locaux. Mais la recommandation reste très floue. Les desserts semblent encore trop sucrés et la qualité nutritionnelle des fruits et légumes assez médiocre. Il y aurait pourtant possibilité de toucher des producteurs locaux et de faire agir des parents d'élèves pour exiger plus de qualité. Heureusement, des élus locaux refusent de céder à la facilité et cherchent des solutions pour augmenter la qualité des repas servis aux enfants.

Groupements d'achat, gestion directe, circuits courts seraient pourtant des solutions! Des campagnes de sensibilisation des élèves pour réduire le gaspillage et de formation des personnels de service pour diminuer les déchets et rechercher la qualité sont souvent efficaces. Aux parents aussi de s'impliquer pour que leurs enfants mangent mieux à la cantine!

Lyliane

 

02/02/2019

Faire pousser du coton made in France, qui l'eut cru?

Je ne m'attendais pas à apprendre que l'on pouvait faire pousser du coton dans le Gers en lisant Capital du mois d'octobre 2018! Pourtant l'auteur de l'article est formel: Mr Yohan de Wit et deux de ses amis nommés Médéric et Samuel Cardeillac ont tenté l'expérience en 2016 avec 6 graines de coton achetées en jardinerie. Ces trentenaires ont eu la surprise de récolter 6 mois plus tard 100grammes de fibre. En 2017, ils ont récidivé et en ont planté 2ha, ce qui leur a permis de récolter 100kg de coton. 

A Montréal-du-Gers, ils ont alors crée leur société Jean Fil et commencé à commercialiser leurs premiers polos sur le web. Leur fibre, une fois récoltée, est tissée dans les Vosges, puis teintée et tricotée dans l'Aube, si bien qu'ils sont fiers de produire les premiers vêtements en coton 100% français. Cette année, ils ont récolté quelques 300kg de coton et fabriqué avec 800 polos. Ces vêtements sont vendus environ 100 euros à 120 euros pièce en ligne.

Pour commander ou se renseigner sur leur société, les contacter sur Internet via le site: https://www.jeanfil.fr

Lyliane

30/01/2019

Faudrait-il devenir flexitarien ou flexitarienne?

Le flexitarisme est un régime comprenant beaucoup de fruits, légumes et protéines végétales, tout en continuant à consommer des petites quantités de produits provenant des animaux. Bon pour la santé et l’environnement.
 
Sharon Palmer, nutritionniste spécialiste de l'alimentation et du développement durable à base de plantes à Los Angeles, déclare à CNN: «Bien que les régimes végétaliens et végétariens soient associés aux impacts environnementaux les plus faibles, tout le monde n'est pas intéressé par ces styles de vie. Mais tout le monde peut se nourrir davantage d'un régime flexitarien. Cela ne veut pas dire que vous devez renoncez complètement à la viande, mais vous en réduisez considérablement la consommation».
 
Une étude publiée en octobre 2018 dans le journal Nature a montré que si la population mondiale continue de suivre la voie d'un régime occidental, riche en viande rouge et en aliments transformés, les pressions environnementales du système alimentaire augmenteront de 90% d’ici 2050. En bref, "ton Big Mac de lendemain de soirée, tu peux l’oublier et le remplacer par une assiette de légumes rôtis et quinoa".

Slate.fr - Slate - vendredi 11 janvier 2019
 

26/01/2019

Installer un poulailler dans son jardin pour réduire ses déchets organiques...

Mr et Mme Serge Moulinier, installés à St Mandrier (83) ont depuis quelques semaines, écrit Mme Amandine Roussel dans le magazine "Nous", installé deux poules pondeuses au fond de leur jardin. Encouragés par le Sittomat, syndicat qui s'occupe du traitement des déchets des Métropoles de Toulon, de la Ste Baume, de la Vallée du Gapeau et de celle du Golfe de St Tropez, ils ont répondu à l'incitation d'acheter deux poules (30 euros les deux) et de récupérer un poulailler d'une valeur de 150 euros offert par le syndicat.

Une poule est capable de manger jusqu'à 150 kg de déchets organiques et pond jusqu'à 220 œufs par an. C'est pourquoi, après les composts, l'objectif du Sittomat est d'encourager, grâce à un livret et à des conseils, l'achat de poules pondeuses. Au quotidien, la seule contrainte est de les nourrir tous les jours et de les enfermer le soir pour éviter renards et autres carnassiers. En échange, la famille récupère des œufs frais à déguster. Les enfants généralement sont ravis de la présence des animaux et leur donnent des noms amicaux. Chez les Moulinier, ce sont Fleur, la poule rousse et Cocotte la noire.

A ce jour, l'initiative lancée par le syndicat du traitement des déchets du Var a déjà convaincu 2000 foyers participants en quelques mois seulement. Des visites sont organisées chez eux pour vérifier les soins apportés aux animaux. Les déchets pour nourrir les poules sont variés: restes de légumes, épluchures, pain… Réduire les déchets est une démarche éco-responsable. Aussi, pourquoi ne pas inciter d'autres départements à reproduire cette initiative?

 Pour tout renseignement,  s'adresser au Sittomat sur le site: www.sittomat.com.

Lyliane

ND des Landes ou ND des lendemains? (suite N° 2 de la chronique)

La gueule de bois

Dès le lendemain, une Assemblée extraordinaire se tient à la Wardine. La salle est comble. Quelques minutes à peine pour se congratuler et les opposant·es rentrent dans le vif du sujet : la réouverture de la fameuse « route des chicanes », clairement exigée la veille par le chef du gouvernement. Du reste il n’est pas le seul à la vouloir : les paysan·nes la souhaitent depuis des années, les comités locaux les plus proches sont là pour rappeler qu’une fois le projet d’aéroport abandonné, eux comme les autres riverain·es, souhaitent pouvoir à nouveau circuler sur cette route qu’ils et elles n'osent souvent pas emprunter. Très vite, les discussions se tendent. S’enveniment. Les vieilles tensions ressortent de même que les incompréhensions. Au point que Copain et les membres de la Coordination décident de sortir de la salle un quart d’heure pour revenir avec ce qui ressemble fort à un ultimatum : ils et elles vont nettoyer la route dès le lundi prochain. Seule concession : l’emblématique maison de Lama Fâché, qui occupe la moitié de la voie au croisement avec la route des Fosses Noires, sera conservée. Le ton monte dans l’assemblée. Il faut dire que les engueulades sur ce sujet ne datent pas d’hier. Le passage en force à l’assemblée de Copain et de ses allié·es peut donc se comprendre comme la volonté d’avancer vers la résolution de ce conflit ancien sans attendre l’impossible unanimité côté occupant·es. Mais la rapidité de la décision va en braquer beaucoup et nombreux·ses sont celles et ceux qui s’interrogent : la situation aurait-elle pu être différente si le mouvement s’était donné plus de temps pour construire cette décision de manière plus collective ?
On peut raisonnablement imaginer que l’annonce gouvernementale a été soigneusement préparée : en visant la route, elle sait attaquer un des points faibles du mouvement. La suite lui donnera raison. Le chantier de déblaiement commence sous tension : une partie des soutiens extérieurs venus filer la main réalisent, un peu mal à l’aise, que tout le monde sur place ne partage pas l’enthousiasme annoncé pour la « libération » de la route. Pour la plupart de celles et ceux qui vivent à ses abords c’est un déchirement, la crainte que des véhicules y circulent à nouveau à toute vitesse au détriment de leur vie de quartier et des animaux, domestiques ou non, qui se sont habitués à y circuler paisiblement.


La peur que la route, une fois dégagée, ouvre un boulevard aux forces de l’ordre lors d’une future opération d’expulsion est présente dans toutes les têtes. Enfin, les habitant·es des lieux en bordure de route ont l'impression que le mouvement les lâche qu’il les laisse seul·es face aux forces de police qui depuis des semaines déjà sillonnent les alentours, font des repérages, les intimident. Mais l’opinion majoritaire est tout de même qu’offrir la route à un gouvernement défait est un geste d’apaisement raisonnable alors qu’on s'apprête à entamer avec lui des négociations au long cours sur l’avenir de la zad. Alors les chicanes tombent, les unes après les autres. Le soir pourtant la douche froide tombe : la Préfecture qui avait donné son accord de principe pour le maintien de Lama Fâché annonce aux représentant·es de Copain que le ministère de l’Intérieur a refusé le compromis. Les paysan·nes décident alors qu’ils et elles assumeront le démontage de la maison, pas de gaîté de cœur, mais parce qu’ils ne veulent pas que ce soit l’État qui s’en charge.


Les occupant·es se retrouvent le soir même pour discuter de cette nouvelle donne. Si une majorité soutient la démarche paysanne et s’inscrit dans un processus, déjà entamé de négociation avec l’État, nombreux·ses sont ceux et celles qui annoncent refuser la destruction de la maison, quitte à s’y opposer par la force. La stratégie gouvernementale fonctionne à plein, provoquant la désunion entre allié·es d’hier. Tout le monde repart écœuré de la discussion, qui par le « manque de pensée stratégique » des un·es, qui par le « reniement de ce qui a fait la force de la zad » des autres. La suite du déblaiement se fait dans la colère et creuse de profondes blessures dans le mouvement d’occupation.


Dans les temps qui suivent, la question de la route reste très prégnante : beaucoup d’opposant·es pensent qu’une fois la route dégagée, il est normal de laisser les services départementaux la remettre en état. Quelques personnes minoritaires décident cependant de bloquer les travaux. La Préfecture saisit l’occasion pour déployer un imposant dispositif policier, prétextant la nécessité de protéger les travailleurs, qui n’en demandaient pas tant. Pour quelques ingénieurs venant faire des relevés, on assiste parfois à un déploiement de dizaines de fourgons sur la route. Des gendarmes, arme au poing, menacent celles et ceux qui tentent de s’approcher. C’est, au contraire de l’opération César, une occupation militaire, pendant des semaines, avant même le début des expulsions. Par ailleurs, les forces de l’ordre en profitent pour faire un important travail de reconnaissance, de fichages, déployant leurs drones et n’hésitant pas à fouiller les cabanes isolées. Les occupant·es sont divisé·es sur la réponse à adopter et les autres composantes réagissent peu, alors même qu’elles s’étaient fermement engagées à défendre tous les lieux de vie contre les expulsions. En quelques jours, l’unité du mouvement a volé en éclats.
Cette gueule de bois, certain·es s’y attendaient...

 

Ce texte a été écrit en septembre par un habitant de la zad, il s’est inspiré de nombreux textes de 2018 auquel il est possible de se référer : la plupart se trouvent sur le site de la zad : zad.nadir.org

25/01/2019

Les fourmis coupe-feuilles pourraient produire du protoxyde d'azote et modifier leur environnement.

Les forêts tropicales sont une des sources naturelles principales de protoxyde d’azote... Et un petit insecte pourrait jouer un grand rôle dans sa production.
Les fourmis coupe-feuilles sont endémiques des forêts d’Amérique tropicale. Pour se nourrir, elles fonctionnent en symbiose avec un champignon. Elles collectent ainsi des morceaux de feuilles qu’elles mâchent, ce qui va servir de substrat pour la culture de ce champignon, qu’elles cultivent dans leur fourmilière. C'est lui qui va par la suite leur servir de nourriture. Mais pour le cultiver, les fourmis produisent un nombre incroyable de déchets : non seulement les feuilles, mais aussi des bactéries, des champignons morts... ou même des fourmis mortes.

Des piles de déchets qui produisent des gaz à effet de serre 
Ces déchets s’entassent dans les alentours de la fourmilière, jusqu’à former des tunnels de plusieurs dizaines de centimètres de haut. Des chercheurs américains ont surveillé ces piles de déchets et ont surveillé leurs rejets gazeux.
Ils ont découvert que les monticules étaient les conditions parfaites pour la production de protoxyde d’azote. Ils peuvent même émettre jusqu’à deux fois plus de gaz à effet de serre que les autres endroits de la forêt.

Des taux de protoxyde d'azote multipliés par 20 
Mais pour le protoxyde d’azote, les niveaux généralement observés sont ici multipliés par 1.000, tandis que pour le méthane, ce nombre n’atteint que 20. 
"Les fourmis coupent les feuilles des arbres, les emmènent sous la terre et cultivent des champignons, leur source principale de nourriture. Ils disposent ensuite de leurs déchets exactement comme nous le faisons" explique Cory Cleveland, qui a mené les études.

Le même principe que dans les décharges humaines 
"C’est comme une décharge, où les micro organismes vont ensuite décomposer ces déchets, générant du dioxyde de carbone, du méthane et du protoxyde de carbone, comme il peut arriver avec les déchets humains" continue le chercheur.
Fiona Soper, une autre chercheuse étant intervenue sur l’étude ajoute que les rejets de gaz à effet de serre sont particulièrement importants, créant des conditions rarement vues dans des écosystèmes naturels. 

Les animaux peuvent influer sur leur environnement 
D’ordinaire, les fourmis ne sont pas capables d’intervenir sur le changement climatique. Mais ici, on peut voir que, tout comme les humains, elles peuvent affecter leur environnement.
Il reste néanmoins compliqué de quantifier l’impact des fourmis sur le climat, notamment car on n’a aucune idée précise de combien de fourmis coupe-feuille vivent sur la planète. Mais cette étude aura au moins permis de résoudre une énigme : pourquoi, dans certains coins de la forêt équatoriale, les niveaux de méthane et de protoxyde d’azote peuvent varier autant.

Kevin Domas - Gentside - samedi 12 janvier 2019

20/01/2019

La blette a tout bon...

La blette est la spécialité de la région de Nice (06). Il faut au moins une fois dans sa vie avoir goûté la "torta de bléa" sucrée ou salée confectionnée dans la région! Traditionnellement, de nos jours on en fait des gratins appelés des tians, des soupes, des omelettes, des quiches… Alors que pour beaucoup de français, la blette n'est pas forcément un plat d'exception, car beaucoup de personnes ne savent pas la cuisiner, ni pour ses côtes, ni pour ses feuilles, du côté de la Côte d'Azur, elle a depuis des temps immémoriaux farci les raviolis, les plats de lasagnes ou de cannellonis… C'était à l'époque "le légume du pauvre" qu'il fut travailleur italien ou journalier français.

Sur les hauteurs de Gattières, comme dans la plaine du Var jusqu'à St Isidore, elle était cultivée sur de riches terrains agricoles. Son goût légèrement amer a pu rebuter les élèves des cantines locales, quand elle était trop cuite ou lorsqu'on n'avait pas pris soin d'ôter les fils en la préparant.. Toutefois, depuis des années la blette retrouve sa place sur toutes les tables de la région. Tout d'abord, la blette est riche en potassium, en phosphore et en fibres. Elle aurait même la réputation de combattre le diabète et le cancer… Elle a ensuite un goût unique que chefs cuisiniers et pâtissiers de la région apprécient à sa juste valeur.

Alors, allons-nous essayer de cuisiner la blette après l'avoir choisie soigneusement dans une exploitation bio du sud de la France?

Lyliane

15/01/2019

Mme Nora Khaldi ou comment bousculer la pensée scientifique...

Dans le Journal La Croix du 31/12/2018 au 1/1/2019, un article de Mme Aude Parmentier a attiré mon attention. Elle s'intéresse, en effet, à une chercheuse irlandaise et mathématicienne renommée, Mme Nora Khaldi, âgée de 40 ans, qui a fondé en 2014 la Société Nuritas basée à Dublin. Son but est simple: elle cherche à identifier les molécules présentes dans les aliments pouvant être utilisés pour la confection de nouveaux médicaments.

Mme Khaldi a notamment identifié des peptides (molécules composées de plusieurs acides aminés) qui auraient des effets positifs sur notre santé. Pour aller plus vite, la chercheuse et son équipe utilisent l'intelligence artificielle et le séquençage de l'ADN afin d'examiner les milliards de molécules présentes dans la nourriture. Son entreprise emploie aujourd'hui une cinquantaine de personnes et évolue grâce à des investisseurs.

Ses travaux ont été récompensés par un prêt de 30 millions d'euros de la BEI (Banque européenne d'investissement). C'est devenu la première  entreprise de biotechnologie irlandaise soutenue par la BEI. Le quotidien irlandais "The Irish Time" l'a même nommée "entrepreneuse du mois"! Cette femme n'a pas hésité à bousculer les idées reçues sur la pensée scientifique. Elle prétend même "qu'il y a plus de données dans une pomme que dans tous les réseaux sociaux réunis"...

Pour en savoir davantage, contacter le site Internet: https://www.nuritas.com/about

Lyliane 

31/12/2018

Quelles résolutions personnelles prendre pour 2019?

Je n'ai pas la prétention de dire à chacune et chacun quelle résolution ils ou elles pourraient prendre. Il m'apparaît toutefois que certaines tendances pourraient tout de même être inversées par rapport à 2018. Notamment celle de vouloir par la violence "faire la révolution extérieure", alors que nous savons bien que tout changement durable et profond provient avant tout d'un changement intérieur. La révolution de 1789 et mai 1968 ont connu notamment des débordements humains fâcheux et leurs conséquences n'ont pas toutes été bénéfiques. Couper la tête du roi, monter des barricades étaient des méthodes radicales d'un autre âge. La France a de nos jours cependant toujours un pouvoir centralisé. Voyons plutôt comment passer dans nos villes et villages, nos associations et nos quartiers d'une gestion hiérarchique à une gestion collective, nous impliquant toutes et tous. 

Certes, certaines crises peuvent finir par faire évoluer les consciences: maladie, accident, deuil, séparation... Mais, si elles ne s'appuient en nous sur aucun changement profond de regard, si elles ne déclenchent que rejet et colère au dehors, tout reprendra son cours une fois la crise passée. Aussi, personnellement, je ne m'associerai à aucune justification de gestes, aussi utiles ou mûris soient-ils, s'ils viennent du dehors. Je chercherai plutôt en moi comment modifier ma perception des problèmes  posés que nous qualifions généralement de questions de société: comment  arriver à faire baisser les gaz à effet de serre, compenser les dérèglements du climat, gérer l'arrivée de migrants politiques ou économiques sur notre sol, équilibrer les pouvoirs politiques et économiques du pays...

J'aimerai par exemple qu'en 2019, l'on considère les élus, de quelque bord qu'ils soient, non comme des cibles à abattre, mais comme des personnes de bonne volonté qui recherchent le bien commun. Et pourquoi ne pas proposer nos services au lieu de les critiquer? Je ne vois personne faisant obstacle à mon propre développement. Je ne suis pas concernée par le qualificatif du "tous pourris" qui jette du négatif sur la fonction dans son ensemble. Autre chose: pourquoi ne pas considérer tous les migrants comme des exilés arrachés à leur patrie plutôt que comme des profiteurs? Sachons que la pollution de l'air, de l'eau et des sols demandera plus qu'un vote contre le glyphosate au Parlement… Commençons peut-être par réduire nos déplacements, nos voyages lointains, par changer notre façon de bouger (bicyclette, covoiturage…) au lieu d'exiger que rien ne change dans le prix des carburants, dans des mesures de bon sens prises pour alléger le système… 

Beaucoup d'entre nous depuis plusieurs années ont pris "la décision-révolution intérieure" à bras le corps et ont changé notamment leur façon de se nourrir. Ils ou elles boycottent les GAFAM, les Mac Do, les Drive… Ils ou elles échangent, réparent au lieu d'être manipulés par la publicité du Black Friday. Ils ou elles ont choisi comme moteur de recherche français Qwant, qui garantit la sécurité de leurs données personnelles, au lieu de Google… D'autres participent à un jardin partagé ou à une Amap… Cela se fait en silence au sein des familles et implique grands et petits. De même, notre système scolaire est loin d'être parfait, mais qui s'investit pour faire évoluer l'enseignement français? Je ne suis pas pour les "Y a qu'à", ni les "faut qu'on" véhiculés souvent dans les "cafés du commerce", sans jugement toutefois pour ce type de local… Je suis plutôt pour une participation active de chacun par exemple dans les conseils municipaux comme dans les conseils d'école...

La nouvelle société que nous appelons de nos vœux se fera-t-elle dans le désordre et dans le rejet de tout ce qui existait avant? En ce dernier jour de l'année, ouvrons en grand nos yeux et nos oreilles et retroussons nos manches! Il n'y a pas d'un côté des méchants coupables et de l'autre de pauvres victimes, mais une " société du vivre ensemble" à construire. Alors, quel changement concret suis je capable de faire pour 2019? Baisser le chauffage de ma maison pour favoriser la transition énergétique, manger bio pour faire vivre de nouveaux agriculteurs, acheter français au lieu de céder à la tentation de gadgets chinois, investir dans un composteur, marcher davantage à pied pour aller chercher le pain, prendre mon voisin sur le chemin du travail et m'ouvrir à davantage de bienveillance et de convivialité?...

N'avons-nous pas en effet le choix de notre propre changement intérieur?

Lyliane

30/12/2018

Un vaccin finlandais pour les abeilles...

Le futur verra peut-être les abeilles se faire vacciner. Deux chercheurs finlandais viennent d’annoncer la création du tout premier vaccin pour insecte, nommé le PrimeBEE. Il servira à les protéger contre la loque américaine (American foulbrood ou AFB en anglais), qui ravage des colonies entières.


Une révolution scientifique ?
La maladie infecte les larves qui meurent et se décomposent dans une masse collante et extrêmement contagieuse, permettant à la maladie de se répandre à vitesse grand V dans toute la colonie. Au point que le seul moyen pour l’instant de limiter les dégâts pour les apiculteurs est de… brûler toute la ruche, histoire d’éviter qu’elle en contamine d’autres.


Ce vaccin, donné en nourriture à la reine et qui produirait ainsi des larves immunisées à la maladie en se mélangeant avec la vitellogénine (une protéine très présente dans les œufs d’abeille), pourrait être étendu à d’autres infections, comme la loque européenne ou les champignons, mais surtout à tous les animaux dont les œufs produisent de la vitellogénine. De quoi amener une petite révolution.

JLD - 20 Minutes - mercredi 12 décembre 2018

21/12/2018

Les paniers Davoine pour faire entrer le bio et le local dans les foyers du Var (83)

Dans le magazine "Nous", Mme Karine Michel nous présente le concept des paniers bio livrés en points relais, mis en place par Mr Cédric Davoine et sa femme, en 2009 sur la région de Toulon. Mr Davoine a découvert en 2003 l'entrepreneuriat écologique et solidaire alors qu'il faisait son stage d'Ecole de commerce au Guatemala dans une plantation de noix de macadamia. Peu après son  retour, il a eu le désir de monter une entreprise faisant travailler des agriculteurs locaux (une trentaine) et une dizaine de travailleurs porteurs d'un handicap psychique de l'ESAT pour fournir des paniers bio commandés par des consommateurs sur son site internet.

Les paniers Davoine sont nés ainsi sur l'aire toulonnaise. A ce jour, entre 800 et 900 paniers sont conditionnés chaque semaine dans les locaux de l'ESAT Cat vert à La Farlède. Trois tailles de paniers sont proposées pour un prix allant de 18 à 33 euros. Une épicerie bio complète l'offre. On compte aujourd'hui 90 points relais et 9 tournées de livraison dans le Var et l'Est des Alpes-Maritimes. Un partenariat a été mis en place il y a 5 ans avec l'équipe d'action territoriale de Toulon des Petits Frères des pauvres. Là sont offerts des paniers solidaires classiques de 3 kg à un tarif sans marge. Ils bénéficient à 20 à 25 personnes environ qui ne paient que 2 euros leur panier, la fondation AG2R prenant en charge les 4 euros de différence. 100% des cartons de livraison sont recyclés.

Pour en savoir davantage sur cette entreprise, consulter sur Internet: www.lespaniersdavoine.com ou téléphoner au 04 94 38 74 04. 

Lyliane