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19/08/2015

Révolution dans les matières plastiques et avec les imprimantes 3D.

Selon le Journal Terraeco «l'imprimante 3D, c'est le futur»! La plupart des imprimantes 3D personnelles fonctionnent selon le principe FDM, c'est à dire en anglais Fused Deposition Modeling, qui signifie modelage par dépôt de filaments en fusion.

 L'aventure de l'impression en 3D a commencé en 1884 avec la Société 3D Systems, mais il faudra attendre les années 2000 pour voir l'impression 3D se développer dans la sphère publique. La licence Open Source n'y est pas étrangère! En janvier 2014, un étudiant américain a présenté une machine nommée Filabot, capable de transformer les plastiques en matériaux pour machines 3D.

 Il y a quelques jours, les médias se sont fait l'écho d'une prothèse de la main, conçue par impression 3D à un prix très abordable, qui a été implantée sur un enfant de 6 ans. Des prothèses dentaires et beaucoup d'autres applications sont en passe de venir sur le marché. La NASA a même lancé en juin dernier un concours, nommé le 3D-Printed Habitat Challenge, doté de plus d'1 million de dollars pour élaborer les «futures habitations martiennes». Des Sociétés chinoises ont conçu récemment une voiture en bioplastique...

 Tout cela a aussi été rendu possible par des recherches poussées, partout dans le monde, pour remplacer les matières plastiques issues du pétrole. En France par exemple, la Société Algopack basée à St Malo (Ille et vilaine) fabrique des «bioplastiques» à partir d'algues brunes cultivées sur les côtes bretonnes. Ces algues à croissance rapide ne nécessitent ni engrais, ni pesticides, ni apports d'eau douce. Par contre, elles captent le CO2! Les bioplastiques sont biodégradables dans un compost en 12 semaines, ce qui réduit énormément le volume des déchets. Les pièces de bioplastique ont une densité faible et elles ont un toucher proche du liège.

 Cette Société française, crée en 2010, a produit 500 tonnes de bioplastiques en 2015. Ils deviennent souvent ensuite des gobelets, des pots de fleurs, des jeux de plage, des panneaux... Mr Rémy Lucas, un des patrons d'Algopack, a développé également le «Seaweed Filament»(SWF) composé d'un mélange d'algues et de liant plastique. Une start-up toulousaine e Motion Tech et une autre dans les Hautes Pyrénées Vegeplast travaillent sur un nouveau consommable, le Vege 3D, 100% végétal, biodégradable et produit localement.

 Les impressions en 3D connaissent actuellement une croissance de 30% par an. Cela pourrait faire baisser le prix du filament (entre 30 et 36 euros le kg aujourd'hui) et créer des emplois dans notre pays. Pour tout renseignement complémentaire, voir sur Internet les sites: www.lefabshop.fr, www.vegeplast.com, www.filabot.com.

Bientôt, chacun de nous pourra-t-il reproduire le produit de ses rêves à moindre coût? On peut l'espérer et souhaiter que cela ouvre la voie à de nouvelles innovations dans tous les domaines!

Lyliane

25/07/2015

Le bambou sera-t-il bientôt "dans l'air du temps"?

C'est la question que pose le journaliste X. de Jarcy dans le dernier numéro de Télérama. Il nous apprend en effet que Samy Rio, âgé de 24 ans, a remporté le concours, organisé par la Design Parade, qui a été décerné à la Villa de Noailles à Hyères (83).

 Samy Rio, ébéniste de métier, diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure de la Création Industrielle ou ENSCI, a grandi près de la Bambouseraie d'Anduze dans les Cévennes. C'est là qu'il a découvert en circulant parmi les 200 variétés de cette arbuste, que le bambou a de nombreuses qualités.

 En Inde comme en Chine on s'en sert pour monter des échafaudages, pour confectionner des objets beaux et légers, alors que chez nous le bambou est tout juste bon à monter des séparations rapides entre des espaces différents grâce à ses racines traçantes. On lui reconnaît en effet de la solidité et un coût très bon marché. Il a surtout l'avantage d'être naturel et facilement renouvelable!

 Samy Rio a démontré qu'avec un tube de bambou et une machine qu'il a lui-même conçue, on peut fabriquer de petites enceintes ou un séchoir à cheveux ininflammable, susceptible de remplacer certains de nos objets usuels en matière plastique. Ce jeune designer pose la question à ses contemporains: pourquoi ne pas utiliser le bambou dans l'industrie? On peut facilement le réparer et il est beaucoup moins polluant...

 Gageons que dans les années qui viennent de jeunes créateurs vont s'y intéresser, déposer des brevets et que ce produit naturel pourra peu à peu remplacer le plastique! J'aime à croire qu'il y a beaucoup d'avenir pour le bambou dans l'artisanat et l'industrie!

Lyliane