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31/07/2016

Des jardins collectifs, outils de développement et d'échanges...

 

 

Depuis 2010 environ, ce type de jardin fleurit un peu partout dans nos cités à l'initiative d'associations, d'habitants, de communes ou de communautés d'agglomération. Socialement, ils permettent un brassage intergénérationnel et interculturel, car s'y inscrivent aussi bien des familles que des retraités. Généralement, une dotation financière de l'association ou de la commune s'ajoute à la mise à disposition de terrains en friche, afin de prendre en charge les frais de fonctionnement: eau, matériel de jardinage, cabanes, mini serres, personnel d'encadrement...

Ce ne sont ni des jardins publics, ni des jardins privés, mais des espaces intermédiaires, qui offrent à des urbains la possibilité de s'initier au jardinage. Ces jardins collectifs éduquent également à l'environnement (gestion des déchets, de l'eau, préservation de la biodiversité...). Ils apportent en plus de la détente et du bien-être en plein air aux jardiniers amateurs. Les postulants sont généralement couverts par une assurance responsabilité civile.

Ceux-ci sont le plus souvent accompagnés et formés par un ou des professionnels, qui leur parlent du compost, des traitements phytosanitaires et veillent à l'observation de la Charte et du règlement intérieur que les bénéficiaires ont signé au départ. En général, il y a d'avantage de postulants que d'offres de lopins de terre. Chacun cultive l'espace qui lui a été attribué et récolte sa production, mais les échanges de semis, de plants et de savoir-faire sont courants.

Les moments de rencontre dépendent des horaires de chacun. Parfois les uns possèdent leur clé d'accès, parfois les jardiniers amateurs doivent se plier aux heures d'ouverture de ces jardins collectifs... Les enfants en principe apprécient d'avoir leur carré de fraises ou de radis, qu'ils arrosent avec application. Ils découvrent ainsi, bien mieux que dans les livres, le monde vivant du sol avec ses insectes et ils comprennent peu à peu l'intérêt de protéger la nature, qui donne de beaux fruits.

Au fil du temps, les règles de vie commune sont susceptibles d'évoluer, car chaque bénéficiaire a voix au chapitre. Certains déménagent et laissent la place à de nouveaux venus. Toutefois, les personnes ayant goûté à ces jardins partagés recherchent ailleurs la même structure, ce qui multiplie les expériences dans notre pays. Voilà donc une façon agréable de reconquérir des friches urbaines, de les placer à la disposition des citadins et de faire sortir de leur appartement des personnes sédentaires, qui, sinon, seraient coupées de leurs racines terriennes!

Lyliane

 

30/07/2016

Peut-on modifier le comportement alimentaire des petits consommateurs de fruits et légumes?

 

Selon un article inspiré de la revue Equation nutrition de janvier 2016, Mme M. Padilla de l'Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier, changer les comportements alimentaires est «un travail de longue durée, pour lequel il faut vaincre des aspects économiques (le prix notamment), psychologiques (fastfood dominant) et sociaux (habitudes familiales)». L'idéal serait de pouvoir «faire avec les gens». Oui, mais comment? Pour certains, on est loin des 400 g par jour de fruits et légumes préconisés, censés nous apporter vitamines, oligoéléments et polyphénols !

Les aliments considérés comme trop gras, trop sucrés et donc malsains d'un point de vue diététique comme les sodas, coca cola, chips, pizzas, barres chocolatées, glaces, biscuits...prennent peu à peu la place de vrais repas équilibrés dans certaines familles. Ils donnent l'image de produits populaires, suivant la mode américaine et assez peu onéreux pour les big mag et autres spécialités vendues dans les fastfood. En outre, pour certaines femmes qui travaillent, cela paraît plus simple de laisser faire les jeunes et moins jeunes que d'avoir à aller au marché, éplucher des légumes et les cuisiner...

Dans notre pays en effet, les efforts de prévention de l'obésité et du diabète buttent sur la résistance de certaines familles à changer leurs nouvelles habitudes alimentaires. Les cantines scolaires ne jouent pas toujours le jeu et lorsqu'elles insistent pour équilibrer les menus, il y a souvent beaucoup de gaspillage. C'est de ce fait devenu un problème de santé publique, dans lequel les parents ont leur mot à dire!

Aux Pays-Bas où le phénomène est sensiblement le même, une étude en classes primaires a été effectuée sur 250 enfants environ. L'expérience d'introduire 200 g de fruits et légumes dans les repas journaliers des cantines a été accompagnée d'une information préalable sur l'utilité des vitamines et des fibres et d'une implication concrète des enfants. On a crée un coin de potager dans l'école et les enseignants leur ont montré comment poussent les légumes. Ils ont ensuite appris à tailler des bâtonnets de carottes, des rondelles fines de concombres, des lamelles de poivrons crus et d'y ajouter fraises, framboises et grains de raisins pour varier les couleurs. Peu à peu les jeunes ont appris à mâcher, et à goûter ces crudités en les intégrant à leurs rations habituelles...

En France, il a été noté que si des jeunes de 8 à 15 ans environ ont reçu des règles familiales sur l'alimentation (interdits et obligations), ils sont moins attirés par les fastfood et les boissons sucrées. Leurs parents généralement donnent l'exemple d'apprécier de bons plats traditionnels et de prendre du temps pour choisir leurs aliments selon les saisons. Du coup, ils ont tendance à manger, même en petite quantité, gratin de courgettes, salade verte, ratatouille, crudités, salade de fruits... Les smothies (jus de fruits naturels) remplacent aussi agréablement les sodas et fruits frais du goûter.

Cela pourra peut-être prendre une génération avant de donner de «bonnes habitudes alimentaires» à nos enfants depuis leur plus jeune âge, mais pourquoi ne pas commencer dès maintenant et en douceur? Il me semble que c'est de la responsabilité des adultes que nous sommes...

Lyliane

 

15/07/2016

L'étonnant comportement des végétaux...

 

Selon le Journal Le Monde du 6/7/2016, à travers un article de Mme Florence Rosier, nous apprenons que des chercheurs d'Israël et de l'Université d'Oxford (Royaume Uni) se sont intéressés au petit pois comme l'avait fait Mendel autrefois. Ils ont notamment focalisé leur attention sur le système racinaire de cette plante. Car ils savent que dans leurs racines les plantes disposent de protéines, capables de mesurer les concentrations en minéraux du sol.

Ces chercheurs se sont aperçus que ces protéines informent la plante:« si le sol est riche, elles lui signalent que c'est là qu'elle doit développer ses racines» écrit Mr Alain Gojon de l'INRA de Montpellier, dont l'équipe a aussi découvert ces processus de détection et de signalisation racinaire.

D'autres chercheurs sont allés plus loin à travers une expérience originale: ils ont cultivé des pois en partageant leur système racinaire en deux pots différents. Dans le premier, la teneur en azote était constante dans le temps. Dans le second, cette teneur était variable au cours du temps. Ils se sont aperçus que lorsque les ressources en azote étaient élevées (supérieures ou égales à 0,15 g par litre),«les pois évitaient le risque» en développant leurs racines dans le pot aux ressources stables.

A la suite de cette expérience, les chercheurs ont établi un parallèle avec la « théorie de la sensibilité au risque chez les animaux». En effet, les primates, les oiseaux et les insectes sociaux montrent une prise de risque variable selon les ressources disponibles.

Ces différentes études illustrent les mécanismes sophistiqués et efficaces dont disposent les plantes, afin de percevoir les variations de leur environnement. Sans aller peut-être jusqu'à croire que les plantes ont une pensée, il est permis de ressentir que le monde du vivant sur terre comprend également tout le domaine végétal, même si pour beaucoup d'entre nous c'était jusqu'ici tout à fait inimaginable... De quoi regarder la nature qui nous entoure avec d'autres yeux!

Lyliane

 

14/07/2016

Faut-il déclarer la guerre aux espèces invasives?

 

Le journal Le Monde du 6/7/2016 pose cette question sous la plume de Mr Nathaniel Herzberg. Celui-ci écrit dans son article qu'une liste de 37 espèces exotiques envahissantes végétales et animales, qui menacent la biodiversité en Europe, va être rendue publique par la Commission Européenne. D'ici peu, la commercialisation, le transport et l'introduction dans le milieu naturel de ces indésirables ( ibis, ragondin, mangouste, raton laveur, jussies, jacinthe d'eau etc...) seront interdits dans les 27 pays de l'Union. Les espèces déjà présentes devront être traquées partout systématiquement et les voies d'accès (ports, aéroports, conteneurs) surveillées.

Que ce soient des plantes d'ornement, de nouveaux animaux de compagnie, des espèces introduites en Europe pour la chasse ou la pêche, qu'elles aient été importées accidentellement, clandestinement ou pas, certaines parmi celles-ci font courir un danger à nos régions françaises par leur prolifération. Ce phénomène pèse même sur notre économie. La Commission Européenne a chiffré en effet à 12 millions d'euros le coût annuel imposé par les espèces invasives.(allergies, perte de récoltes, déclin de la biodiversité...)

Les pires menaces cependant se situent outre-mer avec les cerfs de Virginie à St Pierre et Miquelon, les cerfs de Java en Nouvelle-Calédonie, les chats, les rats, la liane et la vigne marronne à la Réunion ou le Miconia calvescens, un arbuste qui a envahi la Polynésie française. Sans doute d'autres menaces encore non découvertes ou publiées...

Heureusement, Mme Barbara Pompili, Secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité a annoncé la publication d'ici novembre 2016 d'une stratégie nationale, l'une pour la Métropole, l'autre pour l'outre-mer. Pourvu qu'il en sorte des mesures concrètes!

Il nous reste à espérer qu'à l'avenir toutes les espèces citées plus haut sans oublier frelons asiatiques, moustiques-tigres et autres produits exotiques resteront là où la nature les a fait naître non sans raison. Quant à certains chercheurs et importateurs, souhaitons qu'ils cessent de jouer les apprentis-sorciers avec des introductions venues de loin, des expérimentations ou des manipulations qui apparemment les dépassent et nuisent à la biodiversité...

Lyliane

 

13/07/2016

Un jardin sans pesticides...

 

Le journal gratuit Biocontact du mois de juin 2016 consacre un long article à l'entretien naturel de nos potagers, vergers et pelouses, que nous sommes contraints de protéger de l'invasion d'herbes indésirables et de ravageurs. Cet article nous signale que les produits chimiques ne sont pas sans risque pour notre santé et que de toute façon pour les particuliers, à partir de janvier 2019, ils seront interdits dans le cadre de la Loi Labbé.

Certes désherber à la main est fastidieux. Le journal nous conseille plutôt des mesures préventives que connaissaient nos grands-parents: paillage du sol, mulching avec des restes de tonte, bois ramé fragmenté pour recouvrir le sol, eau bouillante pour détruire peu à peu les mauvaises herbes poussant dans le gravier, et même desherbage thermique pour les grandes surfaces. La gestion de l'eau pour les arrosage est aussi à considérer.

Contre les maladies et les ravageurs des cultures, il conseille une étude du sol avec réequilibrage éventuel, des produits biologiques adaptés (savon noir, huile de colza, huiles essentielles, purin d'ortie, pyrèthre, cuivre...), des pièges simples à base de glu et les auxiliaires du jardinier que sont vers de terre et coccinelles...Abeilles, libellules et papillons nous en sauront gré!

Pour en savoir davantage, l'article conseille la lecture de deux ouvrages parus aux éditions Terre Vivante: «Stop aux ravageurs» et «Je desherbe sans produits chimiques». Il est possible également de consulter le site Internet de Mr Denis Pépin:www.jardindespepins.fr.

Lyliane

 

01/07/2016

Pétition contre la fusion Monsanto/bayer

Bayer tente d'acquérir Monsanto pour créer un gigantesque mastodonte agrochimique qui contrôlerait les semences et les pesticides à l'échelle planétaire. Ce serait un désastre pour notre sécurité alimentaire et pour les agriculteurs et agricultrices partout dans le monde. Nous ne pouvons pas les laisser faire. SIGNER LA PÉTITION

27/06/2016

Se prémunir contre les piqûres de moustiques, de guêpes et de frelons...

 

L'été est là; c'est la saison des congés, des soirées au jardin ou sur le balcon, des pique-nique, du camping, des nuits fenêtres ouvertes. Mais n'oublions pas que c'est également la saison préférée des insectes volants tels que moustiques, guêpes et frelons!

Ces insectes aspirent notre sang grâce à leur aiguillon et peuvent nous causer démangeaisons, rougeurs, enflures et même allergies. Aussi, sommes nous nombreux à chercher à nous en protéger et à protéger nos jeunes enfants. Dans les pharmacies, on trouve des bracelets imprégnés d'huiles essentielles, des lotions anti-moustiques, des crèmes apaisantes et depuis peu des lampes nomades et des lanternes sans fil. Quant aux supermarchés, ils commercialisent des bombes insecticides plus ou moins concentrées, des plaquettes à insérer dans des prises électriques, des spirales à utiliser à l'extérieur...

Toutefois, sommes nous vraiment conscients que pour échapper à des piqûres d'insectes, nous risquons de respirer des produits dangereux pour nos muqueuses, des anti-moustiques à base de produits chimiques comme le DEET, susceptibles de provoquer des allergies respiratoires?

Il n'est certes pas question de laisser proliférer dans nos chambres des toiles d'araignées comme c'était peut-être le cas au siècle dernier. C'était en effet efficace, mais assez peu agréable!

Personnellement, j'ai à peu près tout essayé à l'extérieur comme à l'intérieur. J'en ai conclu qu'il vaut mieux, pour ne pas se faire piquer, miser sur la prévention: vider les coupelles d'eau stagnante sous les pots de fleurs, sortir les bras et les jambes couverts de vêtements légers et éteindre la lumière dans sa chambre si l'on veut dormir la fenêtre ouverte... En homéopathie, il existe une spécialité nommée Apis Melifica à prendre 3 fois par jour en granules dosées à 7 CH ayant un effet curatif et préventif.

Des remèdes naturels existent: pour l'extérieur, des bâtonnets au pyrèthre, des spirales imprégnées d'huiles essentielles, des lampes UV, des bougies à la citronnelle ou au géranium, des pièges d'eau sucrée... Pour éloigner guêpes et frelons, surveiller avant tout leurs endroits de prédilection pour construire leurs nids (serrures, grilles d'aération, arbres, tuyaux, parpaings...)

A l'intérieur des pièces, rien n'est plus confortable qu'une moustiquaire aux fenêtres, autour du lit ou du berceau. Et il faut savoir aussi qu'un ventilateur placé devant la fenêtre éloigne les moustiques.

Si l'on a été piqué par une guêpe ou un frelon, mieux vaut ôter le dard sans tarder. Un cataplasme d'argile verte appliqué en pâte épaisse sur l'endroit de la piqûre calme souvent les démangeaisons. Certains placent une pièce de 2 ou de 5 centimes (contenant du cuivre) sur la plaie.

Nous avons la chance en France de n'être pas infestés de dangereux moustiques véhiculant des virus comme c'est le cas avec zika en Amérique du Sud. Aussi ne tombons pas dans les excès et ne nous empoisonnons pas avec des insecticides puissants à réserver aux zones tropicales!

Lyliane

 

20/06/2016

Mangeons des pommes, oui mais lesquelles?

 

Le Numéro Hors Série du journal 60 Millions de Consommateurs de juillet et août 2016 est entièrement consacré à l'agroalimentaire. Un article m'a particulièrement interpellée: il concerne les pommes, un fruit que j'adore et que je déguste volontiers. Notre producteur qui possède le label AB (agriculture biologique) vient des Hautes Alpes et nous fournit en Amap d'octobre à février, jamais après. Il les conserve naturellement sur des clayettes.

 

Selon le dossier présenté, les pommes seraient le fruit le plus traité de France, dans la mesure où l'on compte pas moins de 36 pulvérisations en moyenne de pesticides. Bien entendu, pour des fruits de supermarché que nous trouvons toute l'année sur les étals, beaucoup d'entre nous, en consommateurs avertis, les épluchent par précaution avant de les consommer. Néanmoins, il faut savoir que cela leur fait perdre une bonne partie de leurs vitamines et de leurs polyphénols présents dans la peau du fruit.

 

Si certaines pommes brillent et paraissent de ce fait appétissantes, c'est grâce à l'application d'une cire spéciale. Toutefois lui sont parfois ajoutés du polysorbate 80 (E 433), suspecté d'être cancérigène à haute dose, ou du propylène glycol ou E 1520, censé rendre les fruits plus résistants aux moisissures et aux chocs.

 

Enfin, l'article nous fait savoir qu'un gaz, le SmartFresh, un régulateur de croissance commercialisé en France depuis 2005 par une société américaine, permet de bloquer le cycle de maturation des pommes. Sa substance active, le 1-MCP ou 1-méthylcyclopropène permet de conserver une pomme jusqu'à 12 mois en chambre froide et sous atmosphère contrôlée.

 

Selon certains scientifiques allemands, le SmartFresh ralentirait la perte de vitamine C. A l'INRA d'Avignon toutefois, on fait remarquer que l'intérêt nutritionnel majeur des pommes réside dans les fibres et les polyphénols, qui eux permettent de lutter contre la formation dans l'organisme de radicaux libres...

 

Même si ce régulateur de croissance a été jugé «non toxique» par l'Agence de Sécurité Sanitaire, nous pouvons nous demander si nous pouvons encore parler de fruits frais dans ces conditions...

Lyliane

 

18/06/2016

Où en sont les biotechnologies vertes?

 

Dans le N° 1 de la revue Vivre Nature, un article signé J.B. fait le point sur ces technologies de pointe encore peu connues, qui utilisent la sélection génomique, la culture in vitro, l'hybridation etc... Les biotechnologies vertes font encore l'objet de nombreuses recherches, afin de développer par exemple des plants de maïs tolérants à la sécheresse, des riz résistants aux inondations et à de fortes salinités. De même, le blé le plus utilisé en agriculture biologique, le blé Renan, provient des avancées des biotechnologies vertes, permettant d'intégrer des gènes de résistance à des maladies cryptogamiques.

Une équipe de chercheurs néerlandais de Wageningen a choisi d'extraire de pommes de terre sauvages des gènes de résistance au mildiou. Une entreprise américaine Calyxt a réussi à inactiver l'enzyme responsable de la dégradation de sucres dans le tubercule de pomme de terre réduisant de ce fait la production d'acrylamide (agent carcinogène) lors de fritures.

Un programme diminuant la teneur du blé en gluten est en cours, dans cette même entreprise. Il faut quoi qu'il en soit savoir qu'en Europe, la commercialisation de toute nouvelle variété de semences issues des biotechnologies vertes est encadrée par 12 directives européennes, ce qui est un gage de sécurité alimentaire.

Sur le site www.ibv-blog.com, il nous est possible de suivre toutes les avancées dans ce domaine de la recherche en agronomie et de la mise en place des technologies déjà opérationnelles.

Lyliane

 

12/06/2016

La betterave, la championne de la forme?

D'après Mme C. Desvaux, diététicienne et naturopathe, la betterave est un concentré de glucides, de lutéine (substance utile à nos yeux), de fer, de phosphore, de potassium  et de vitamines dont les vitamines A, B et C. La betterave est particulièrement recommandée avant la conception de l'enfant et pendant toute la grossesse.

Ce légume racine plutôt méconnu mériterait de figurer à nos principaux repas que ce soit cru (râpé finement)ou cuit. Ses fibres en outre sont favorables à notre transit intestinal. On considère que 100g de betterave couvre 28% de notre apport journalier d'acide folique, qui est utile à toutes les cellules de notre corps.

Par contre ne pas s'inquiéter car ses pigments (bétacyanine)quelques heures après ingestion colorent les urines en rouge.

Alors reminéralisons nous et ne boudons plus la betterave!  C'est un légume bon marché, un concentré d'antioxydants et de ce fait un bienfait pour notre santé et celle de nos enfants.

Lyliane

26/05/2016

Un film à voir et à revoir...

 

 

 

 

 

 

 

  A propos du film

Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ? Suite à la publication d’une étude qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent partent avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l’éviter.

Durant leur voyage, ils rencontrent les pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation. En mettant bout à bout ces initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, ils commencent à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain…

 

Qui sont les locavores?

 

Selon la définition prise dans le n°1 du Journal Vivre Nature, être locavore c'est suivre un mouvement qui prône la consommation de nourriture produite dans un rayon allant jusqu'à 200 km maximum autour de son domicile. Plus question donc de faire venir des produits alimentaires de l'autre côté de la terre et transportés sans tenir compte du bilan carbone, ni des saisons...

 

Des ouvrages existent sur le sujet comme «Le guide du locavore pour mieux consommer local» de Mme Novel paru aux éditions Eyrolles et celui de Mme C. Choffat «Devenez locavore» aux éditions Jouvence. Dans ces livres, on apprend que le concept est né en Californie vers 2005.

 

Les idées de base des locavores étaient de diminuer l'impact carbone de l'alimentation, d'augmenter la traçabilité des produits et de soutenir l'économie locale en rencontrant les producteurs. Leur mot d'ordre était:«On n'est plus dans le boycotte, mais dans le buycott!»

 

Le premier français à avoir suivi ce mouvement est Mr Stéphane Linou de Castelnaudary en 2008. Chez nous, l'adjectif locavore est entré dans le dictionnaire seulement en 2010. De nombreux mouvements ont ensuite développé ce concept comme les Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne). La plupart défendent l'agriculture biologique et passent des contrats de 6 mois avec des paysans locaux.

 

Il est bon de savoir qu'en cas de rupture de l'approvisionnement en pétrole, la France disposerait de 4 jours d'autonomie alimentaire seulement. Cette dépendance au transport lointain devrait déjà nous inciter à rechercher un approvisionnement de proximité. Si nous adoptons en outre une attitude plus responsable vis à vis de notre environnement, nous deviendrons peu à peu des consommateurs impliqués dans des relations directes avec les producteurs et nous seront davantage soucieux de la fraîcheur et de la qualité nutritive de tout ce que nous consommons.

Lyliane

 

21/05/2016

Info sur le Polyter prise sur www.in-agro.com/polyter...

 
 

POLYTER est un hydro-rétenteur fertilisant :

 

Il a un triple effet :       - stocker l'eau

- activer la croissance des plantes

- bonifier les sols

 

Il se présente sous forme de granulé sec.

 

Il s'agit d'un copolymère (chaine carbonée) qui bloque les molécules d'eau dans ses mailles sans réaction chimique.

 

Chaque granule va ainsi capter l'eau et se transformer en "nodule" de gelée jusqu'à 300 fois son volume initial.

 

Le POLYTER a un pouvoir d'absorption instantanée de l'eau tout à fait supérieur à tous les produits connus jusqu'à présent.

 

Ainsi l'eau d'arrosage ou de pluie est stockée au plus près des racines de la plante.


Les racines vont ensuite pousser au travers de ces "nodules" de gelée, qui se comportent comme un réservoir d’eau permanent par transfert osmotique des molécules d'eau.

Et aussi comme un garde-manger pour la plante car le POLYTER encapsule des éléments nutritifs : NPK et oligo-éléments.
 
Le POLYTER a un pouvoir de restitution à la plante tout à fait exceptionnel et inégalé sur le marché.
 
La plante résiste mieux aux fortes chaleurs avec ses racines qui restent hydratées.
 
Autre effet nouveau et exceptionnel :
Les nodules de Polyter sont réellement greffés aux racines et avancent dans le sol quand la racine s'allonge...
Ainsi les racines s'épanouissent largement et ne restent pas confinées dans la zone d'arrosage.
Quant aux arbres, leurs racines peuvent s'allonger sans risque jusqu'à atteindre la couche humide du sous-sol.

Résultat, la plante pousse en sécurité et libère tout son potentiel :

- elle pousse plus vite et plus haut,
- elle est plus solide grâce à une masse racinaire supérieure,
- sa production de fruits augmente jusqu'à +100 %,
- les taux de réussite en reforestation dépassent aisément les 80%...

Et tout cela avec 50% d'arrosage et 30% de fertilisants en moins.

POLYTER a été inventé et est fabriqué en France par son inventeur.
C'est un polymère qui a tous les agréments sanitaires et biologiques.

Il reste opérationnel dans le sol pendant 3 ans et est sans danger ni de manipulation, ni pour les plantes, ni pour les sols. Il est même biodégradable après 3 ans.

Il est particulièrement adapté pour :
- les plantations en zones arides (reforestations, haies vives ...)
- toutes productions maraichères ou fruitières pour sécuriser les récoltes et rentabiliser les cultures.

POLYTER c'est :

 

 

      un diamant vert dans vos sols ....

 

Pour commander, aller sur le sited'in-agro...

 

20/05/2016

Rapprochons nos enfants de la nature...

 

Le Journal La Croix du 11 mai 2016 fait paraître, sous la plume de Mme Emmanuelle Lucas, une chronique très complète montrant que nos enfants grandissent de plus en plus loin de la nature, en raison notamment de l'urbanisation et de la fascination des écrans.

 

Ce dossier fait référence à l'ouvrage récemment paru en France aux éditions Les Arènes du paléontologue américain Mr Scott D. Sampson, qui interpelle les parents citadins avec le titre de son livre: Comment élever un enfant sauvage en ville?

 

De nombreuses études montrent en effet que, dans les pays industrialisés, les enfants ne vont plus à pied à l'école et ne jouent plus dans les parcs, les cours ou les jardins. Selon l'Institut de veille sanitaire , ils passent en revanche environ 3h30 entre 4 et 14 ans les yeux rivés sur un écran. Le même constat a été fait en Amérique du Nord et dans les Pays scandinaves. D'où en conséquence: surpoids constaté, problèmes de vue et déficit d'attention.

 

Les neurosciences montrent cependant que le cerveau des jeunes a besoin de nature pour se développer et s'épanouir. Des solutions pourraient être mises en place et notamment par les parents en donnant l'exemple de sorties le week end, de plantations sur un balcon, de sport en famille. Car ce sont eux qui transmettent les valeurs à leurs enfants.

Sinon, il y a d'autres pistes: scoutisme, clubs nature, observation des animaux, orientation vers les métiers de jardinage, d'horticulture...

Au moment où, partout en France, des Fêtes de la Nature vont se dérouler du 18 au 22 mai 2016, c'est l'occasion de remettre les sorties et les métiers de la nature à l'honneur. Pour en savoir plus, consulter sur internet:www.fetedelanature.com, www.nature-en-famille.org, www.fcpn.org...

Lyliane

 

10/04/2016

Accueillons et sauvons les hérissons de jardin...

 

 

Ce petit mamifère insectivore de la familles des Erinaceidés, habitant l'Europe et l'Afrique du Nord, se rencontre dans les jardins ou les prairies. L'espèce qui vit en France hiberne l'hiver sous un tas de bois ou d'herbes sèches. Les hérissons se reproduisent aux beaux jours. Ses piquants le protègent de nombreux prédateurs dont les vipères.

 

Les hérissons se nourrissent la nuit d'eau de pluie, d'araignées, de vers, de limaces, d'insectes et même de crapauds. Si le jardin ne comporte pas de pesticides, il peut choisir d'y faire son nid. Malheureusement, les hérissons sont très souvent victimes des voitures sur la route, des bulldozers sur les chantiers, d'empoisonnement par des produits anti-limaces... C'est une espèce protégée par la loi, car elle est menacée de disparition. Enseignons à nos proches, à nos enfants à en prendre soin!

Lyliane

 

30/03/2016

Congrès des herboristes...

 

Ne ratez pas le Congrès des Herboristes

 Dans un mois à peine, a lieu le Congrès des Herboristes que nous co-organisons. Je suis particulièrement fier du programme de cette année (que vous trouverez ici)

Il est encore temps de vous inscrire 
ici

Les orateurs qui viennent sont passionnés, passionnants, variés et enthousiastes.

Cette année nous avons décidé de mettre l'accent sur la préservation de la filière “plantes médicinales” et du métier d'herboriste sous toute ces formes : artisan, conseiller, commerçant, paysan, grossiste... 

Il n'y a pas une manière de pratiquer l'herboristerie ni de soigner avec les plantes. Dans le domaine la biodiversité humaine existe, comme pour les plantes. Elle mérite d'être préservée. 

A l'occasion, de cet événement important pour nous, je tenais à remercier la revue 
Plantes & Bien-Être qui sera partenaire de l'événement et dont je trouve le contenu particulièrement qualitatif. Je vous conseille vivement de découvrir leur travail en regardant la vidéo ici

Bien chaleureusement, 

Augustin de Livois 

 

29/03/2016

Quelques astuces de jardinage sans produits toxiques...

 

 

Je puise dans le journal local Nice-Matin quelques astuces pour jardiner sans polluer notre terre nourricière. Des maraîchers bio s'en servent en laissant faire la nature au maximum. Après l'hiver doux que nous avons connu, des bestioles en tous genres habitent dans nos jardins. Pas besoin pour autant de sortir des bombes toxiques... Comme en médecine, des méthodes douces existent!

 

Si par exemple des taches blanches constellent les feuilles de nos arbustes et jeunes plants, c'est sans doute un champignon nommé oïdium qui en est responsable. Passer du lait sur les feuilles car la caseine est un fongicide naturel, nous dit Mr Vérola, chef de culture de l'Association ARBRE à Nice (06).  cf associationarbre-chantierecole.over-blog.com

 

La cochenille se colle dès les beaux jours sous les feuilles des agrumes ou des oliviers sur la Côte d'Azur. Pulvériser dessus un mélange de 2 cuillères à soupe de savon noir, de 2 cuillères à soupe d'huile de colza ou de noix et une cuillère à soupe d'alccol à brûler après avoir bien mélangé.

 

Les punaises vertes adorent nos framboisiers et nos pieds de tomates.Par contre elles répandent dessus une odeur désagréable. Verser une décoction d'ail au pied de ces plantes. Pour attirer les limaces, des coupelles de bière sont efficaces. Lorsqu'il y a beaucoup d'escargots, un écran de cendre de bois autour des cultures les protège efficacement. Quant aux pucerons et aux moucherons, les coccinelles en sont friandes et leurs larves peuvent en manger une centaine par jour. On recommande aussi de planter des oeillets d'inde ou des capucines au pied des tomates et des pieds de courgettes. C'est joli et cela les protège. Certains essayent les mégots de tabac ou des peaux de bananes directement posés sur la terre pour avoir tout l'été de beaux rosiers. Le purin d'ortie enfin que l'on peut faire soi-même est un excellent insecticide naturel pour toutes les plantes du jardin.

 

Ceux qui ont la chance de pouvoir planter des légumes dans un coin de leur jardin ou de leur terrasse savent sûrement que les fèves apportent des nitrates dans le sol, ce qui favorise le repiquage des tomates qui suivra. Ensuite on a intérêt à mettre les courgettes, les poivrons et les concombres... Bien sûr, n'oublions pas de faire du compost avec des tontes d'herbes et des déchets ménagers, ni de couvrir la terre avec du bois ramé fragmenté ou de la paille, afin d'économiser l'eau d'arrosage en saison chaude... Bref, en observant quelques règles de bon sens et quelques conseils donnés par des amateurs éclairés, l'usage des pesticides et fongicides n'est vraiment pas nécessaire.

 

Ces jours ci et jusqu'au 2 avril, à Mouans Sartoux (06), la jardinerie Botanicus qui œuvre en faveur d'un jardinage écologique, propose au public de lui rapporter tous ces poisons pour qu'ils soient retirés des circuits. Des municipalités se sont engagées à ce que parcs et jardins comportent zéro pesticide. C'est le cas à Nice. L'Inra d'Avignon, de Sophia Antipolis font des recherches d'alternatives à la chimie dans leurs laboratoires. Toutefois, malgré le Plan Ecophyto adopté en 2008, la consommation des pesticides et néonécotinoïdes, tueurs d'abeilles et heureusement récemment refusés par nos élus, est encore élevée en France, en raison des lobbies agrochimiques notamment..

 

Il nous faudra sans doute aller plus loin encore et militer pour que le TAFTA (traité transatlantique de libre échange) toujours en négociation à Bruxelles soit refusé par les pays européens. En effet, si on regarde les coûts sanitaires des pesticides aux Etats Unis, ils se comptent en milliards de dollars... Certains vignerons comme Mr G. Bodin de Saône et Loire témoignent des dégâts humains causés par ces produits très dangereux pour la santé, d'autres écrivent ou font des films à ce sujet.

 

Alors, en ce qui nous concerne, jardinons écolo et initions nos enfants et petits enfants à toutes les alternatives aux pesticides, à tous ces gestes simples qui préservent la biodiversité, l'environnement (eau, sol...) et la santé humaine.

Lyliane

 

24/03/2016

Une piste pour stopper les chenilles processionnaires du pin...

 

Sur tout le Sud de la France, l'hiver doux a favorisé la prolifération des chenilles processionnaires du pin. L'insecte de couleur noire passe généralement la saison froide dans un cocon, mais cette année il commence déjà à circuler avec ses poils urticants et allergènes et à dévorer les pousses de l'arbre. Ensuite, ces chenilles vont s'accoupler et en mai ou juin, elles se métamorphoseront en papillons.

 

Nous devons faire attention aux nuisances sanitaires tout comme cutanées, oculaires et respiratoires de ces chenilles pour les humains comme pour les animaux. Autrefois existait un épandage aérien pour lutter à grande échelle contre ce nuisible. Depuis 2005, les préfets ont interdit cet épandage sur toutes les zones infestées. Depuis cette date, des alternatives sont recherchées, afin de stopper ce fléau.

 

Un scientifique de L'INRA PACA (Institut national de recherche agronomique), Mr J.C. Martin, a présenté tout récemment au Conseil Général et aux élus de le région d'Eze une nouvelle technique expérimentale expérimentale appelée «confusion sexuelle». Cette méthode consiste à projeter des billes de résine contenant des phéronomes femelles de synthèse sur le tronc des pins au moyen d'un pistolet de type paintball. Ces billes de résine, en saturant l'atmosphère, vont désorienter les chemilles et empêcher leur accouplement. Elles sont dépourvues de toxicité pour l'être humain, nous apprend le journal Nice-Matin.

 

L'endroit le plus touché par ces chenilles sur la région PACA étant la Grande Corniche, une superficie de 48 ha sera, à partir de juin 2016 et sur 4 mois, l'objet d'une expérimentation de l'INRA à grande échelle. Cette méthode sera renouvelée tous les ans. Si elle est concluante, elle sera étendue à toutes les zones infestées. Après quoi, dans le cas où une autorisation de mise sur le marché serait prononcée, une formule de résine sous forme de gel à passer sur le tronc des pins avec un pinceau pourrait être proposée au grand public...

 

Il existait déjà des pièges biologiques contre la mouche de l'olivier ou d'autres insectes nuisibles pour nos parcs et jardins. Ce dispositif innovant montre que la recherche agronomique a encore de beaux jours devant elle et qu'il y a place pour des jeunes gens et jeunes filles motivés par des expériences utiles dans notre société.

Lyliane

 

23/03/2016

Bienfaits du kiwi...

 

Cette liane, de son nom savant Actinidia Deliciosa, a été introduite en France au début du 20 ème siècle. Ses sarments peuvent atteindre plus de 10 mètres. Il y a des pieds mâles et des pieds femelles, mais l'on trouve depuis peu des variétés auto fertiles. Le kiwi est originaire de Chine, où ses petits fruits couverts de poils sont parfois appelés là bas «souris végétales». On récolte les fruits en hiver entre novembre et février pour notre pays. Les kiwis aiment le soleil et ils poussent de préférence dans le Sud de la France (Sud Est ou Sud Ouest) ou en Corse. Notre pays est le 5 ème producteur mondial de kiwis.

 

Le goût acidulé du fruit et sa chair délicate en font un mets de choix, d'autant qu'il est peu calorique (47 kcal pour 100g). Le kiwi est particulièrement riche en vitamine C, en fibres et en minéraux (750mg pour 100g). Il est de ce fait recommandé de consommer un kiwi par jour, notamment si l'on est fumeur ou si l'on mange peu de fruits et de légumes en général. Il a toutefois été signalé quelques cas d'allergies. Couper le fruit en deux et le déguster nature comme un œuf à la coque ou même confectionner avec les kiwis épluchés et coupés en tranches une sorte de crumble que l'on peut agrémenter d'avocats et de crevettes.

 

Mère Nature a donc tout prévu pour nous: les mois d'hiver où les fruits se font rares, nous avons la chance de pouvoir consommer des kiwis mûris sur notre sol! Ne nous en privons pas!

Lyliane

 

 

22/03/2016

Ne nous laissons pas abuser par les NBT!

 

Grâce à une information de la Confédération Paysanne de février 2016 – www.confederationpaysanne.fr – j'apprends que le Comité Scientifique du HCB, à l'exception d'un expert aussitôt censuré mais qui a donné l'alerte, accepte que de nouveaux OGM arrivent dans nos champs et nos assiettes sans évaluation, ni information, ni étiquetage, ni suivi.

Ces nouveaux OGM cachés sont nommés NBT (New Breading Technologies), mais ils appartiennent par des manipulations in vitro à la même catégorie que les OGM. La Règlementation Européenne a permis de refuser la plupart des cultures OGM sur la base de travaux scientifiques montrant leurs dangers pour la santé, l'environnement et tout le système agraire de nos pays. D'autres travaux, payés par la grande industrie, ont engendré des controverses pour justifier l'importation de produits OGM destinés à l'alimentation animale, qui sont moins chers que les aliments sans OGM...

 

Les paysans et les éleveurs s'insurgent contre les aliments qui leur sont accessibles, faute de disponibilité chez leurs fournisseurs, car les animaux nourris avec des céréales OGM vivent moins longtemps et leur fertilité baisse. Seule jusqu'ici l'agriculture biologique et certaines appellations de qualité arrivent encore à valoriser leurs produits et à les protéger contre les contaminations OGM.

 

Néanmoins, des multinationales et des lobbys puissants continuent à soutenir cette nouvelle pratique, appuyés par des scientifiques liés à l'industrie, afin d'éviter l'étiquetage des produits contaminés par les OGM et de pouvoir continuer à mettre des brevets sur les plantes, les animaux, leurs parties ou leurs composantes génétiques.

 

A la suite de cette nouvelle inquiétante, 8 organisations paysannes ont suspendu leur participation aux travaux du Comité Economique Ethique et Social (CEES) et elles appellent le public à exprimer son indignation le mercredi 6/4/2016 devant le Ministère de la Recherche, 1, Rue Descartes à Paris (5ème) à partir de 12H pour un pique nique et à 14H pendant une Assemblée plénière du HCB.

 

Les nouveaux OGM ne doivent pas échapper à la réglementation, faute de quoi bientôt c'est toute notre alimentation qui deviendrait OGM et passerait sous le contrôle de quelques multinationales. Agissons maintenant auprès de nos gouvernements, de nos parlementaires européens et de la Commission en charge de notre sécurité alimentaire.

Lyliane

 

21/03/2016

Important: nid de tiques Vérifier dans vos jardins !

 
 
 
 
 
  Vérifier dans vos jardins
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Avis IMPORTANT: si vous voyez ce genre de chose, ceci est un nid de tiques.
> > >  
Il y en a de plus en plus et ceci menace la vie de plusieurs animaux en forêt
Et, si vous vous faites piquer , aller de suite chez un médecin ou aux urgences,
maladie de Lyme chez l' homme.
> > >
Vous devez détruire immédiatement les nids (Spray anti-acarien.... brulage suivant l’endroit.......)
Partager cette information svp pour le bien de notre environnement
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→      Je fais suivre à mes amis qui ont un jardin …et à ceux qui aiment se promener dans la nature...
 
 
 
  
 
 
 
 

14/03/2016

Sauvons les abeilles!

A l'aube d'un vote crucial à l'Assemblée nationale, nous n'avons plus que quelques heures pour sauver les abeilles !

Dites à Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, de faire passer nos écosystèmes avant les lobbies en défendant l’interdiction totale des néonicotinoïdes dans la loi biodiversité. Ces pesticides sont responsables de la décimation des abeilles, oiseaux et papillons !

SIGNER LA PÉTITION

 

13/03/2016

Au printemps, n'oublions pas de purifier notre corps!

 

Le mois de mars est là avec ses alternances de douceur et de froidure. Le nom de ce mois lui a été donné en mémoire du Dieu Mars, qui était chez les Romains le Dieu de la guerre. D'où, dans certaines régions françaises, son surnom de «mois des fous» où l'on peut s'attendre à tout!

 

C'est en principe le début du printemps - au moins officiellement sur le calendrier le 20 mars - Cette période marque une pause dans le temps austère de la Mi Carême. Un peu partout, la lumière du jour augmente, une énergie bénéfique pour notre tonus et notre bien-être. Et nous sentons l'impulse du renouveau jusque dans les jardins avec les bourgeons et les fleurs...

 

Dès le 12 ème siècle, Sainte Hildegarde de Bingen recommandait de reprendre en mars une activité de plein air, afin de stimuler le mouvement rythmique des intestins et de mobiliser les membres plus ou moins engourdis par l'hiver et le froid. Cette femme sage et inspirée conseillait aux rhumatisants de sortir de la suralimentation, en observant un temps de restriction alimentaire.

 

En effet, ce mois semble favorable à une détoxination du foie et de la vésicule biliaire par un jeûne partiel ou total quelques jours au moins - comme lorsqu'on observait le Carême – accompagné d'infusions ou de décoctions (sauge, fenouil, mélisse), afin de stimuler l'élimination par les reins, l'intestin et la peau. Pour stabiliser nos défenses immunitaires, Sainte Hildegarde recommandait également de consommer des amandes douces et des pommes crues ou cuites. Pour plus d'informations, cf www.lesjardinshildegarde.com.

 

Au moment de Pâques, où l'hiver est terminé habituellement, c'est le bon moment pour revenir à la consommation de protéines comme celles de l'agneau et des œufs frais. Dans le Sud de la France, au jardin, on peut déja semer les légumes racines et mettre en place les herbes médicinales. Bref, la frugalité de l'hiver et du Carême n'est plus de mise!

 

Tout cela me donne à penser que si de nos jours nous observions davantage le rythme des saisons, que ce soit pour nos activités ou notre nourriture, nous resterions plus en lien avec notre nature profonde. C'est encore le cas chez les peuples autochtones notamment, qui ne se sont pas écartés de leur environnement et de leurs traditions... Alors, faisons le tri dans tout ce que le monde extérieur nous propose et choisissons notre propre rythme de vie!

Lyliane

 

07/03/2016

Pétition contre le glyphosate...

Madame, Monsieur,

Nous pouvons gagner! Grâce à nos 120.000 signatures récoltées en quelques jours, nous avons participé à convaincre plusieurs gouvernements européens (France, Italie, Pays-Bas, etc.) de rejeter la proposition de la Commission européenne de ré-autoriser le glyphosate pour 15 ans de plus.

Le gouvernement belge se retrouve de plus en plus isolé dans sa volonté de soutenir l’industrie agro-chimique au dépend de la santé de ses citoyens.

Ne sommes proches du but ! Pouvez-vous ajouter votre voix s'il vous plaît?


 

Nous n'avons plus que quelques jours pour interpeller nos gouvernements et exiger qu'ils rejettent la proposition de la Commission européenne de ré-autoriser le glyphosate pour 15 ans.

Le glyphosate a été classé comme cancérogène "probable" par l'OMS. 

 

06/03/2016

Cuisiner certaines fanes de légumes au lieu de les mettre à la poubelle...

 

Nous sommes nombreux à chercher à éviter le gaspillage alimentaire. Or, je constate que, même parmi les personnes les plus engagées en faveur de la réduction des déchets dont je fais partie, la méconnaissance de certaines données les conduit à mettre à la poubelle des produits sains.

 

Tout d'abord cet article ne concerne que certains légumes de jardin, c'est à dire non traités, dont les fanes fraîches sont comestibles. A ma connaissance et selon des sites spécialisés comme www.foodette.fr ou www.ateliers-ecologie-pratique.org, seules sont susceptibles d'être cuisinées les fanes de carottes, de radis, de navets, de panais, d'oignons nouveaux, de bettraves, de brocolis et de choux raves. Il ne faut surtout pas chercher à utiliser tiges ou feuilles de tomates, de pommes de terre, d'aubergines ou de poivrons réputées toxiques.

 

Sur les sites précités, j'ai trouvé des conseils et des recettes utiles. J'ai notamment relevé que les fanes, préalablement lavées et blanchies, peuvent se cuisiner en soupes, en beignets, en quiches (à la place d'épinards ou de poireaux), en gratins et même en pesto. Bien entendu ail, oignons, épices, crème fraîche, oeufs, sauce tomate sont là pour relever la préparation et parfois il peut être bon de mixer les fanes les plus dures!

 

Je n'avais pas conscience que les fanes de carottes de qualité biologique par exemple sont très riches en sels de chaux, en vitamines et en chlorophylle. La plupart des tiges et feuilles des légumes racines ont en effet des propriétés antioxydantes, qui les rendent précieuses pour notre santé.

 

Voilà donc une très jolie façon de réduire nos déchets et d'utiliser ce que la nature a mis à notre disposition. Alors, valorisons nos fanes de légumes en délicieuses recettes comme quiches aux fanes d'oignons nouveaux, pesto de fanes de radis ou beignets de fanes de carottes! Et témoignons autour de nous de ce que nous avons découvert!

Lyliane

 

05/03/2016

Un livre passionnant: la biologie du sol.

  
 
 
 
Enfin des explications sur le fonctionnement du sol! 
Techniques certes, mais riches et nombreuses. 
 
Agriculteurs, saisissez-vous en : vous et la planète serez gagnants.
Grand public: lisez pour comprendre et agir.
 
Livre grand public ou l'auteur fait la relation entre la nutrition des plantes, le travail des agriculteurs et le stockage du carbone dans les 
sols.
 
                                    Images intégrées 1  
On est surpris d'apprendre que le sol est un réservoir de vie et que les plantes ont appris a exercer leur pouvoir sur cette vie microscopique pour manger et se défendre des agents infectieux.
 
L'auteur nous apprend comment nourrir ces microorganismes indispensables aux plantes!

Ce livre se lit avec étonnement car on imagine pas que toute la vie sur terre dépend des microorganismes vivants dans les sols.

L'auteur nous explique tout cela avec force détails et met en évidence la relation  vie microbienne des sols - agriculture - piégeage du carbone -fertilitérégulation des climats.

Le livre indispensable pour comprendre le sujet
 
 
 

27/02/2016

Salon Primevère à Lyon/Chassieu les 26, 27 et 28 Février 2016.

 

Cette année le Salon Primevère (Eurexpo 69) aura lieu à Lyon du vendredi 26 au dimanche 28/2/2016. Parmi les 500 exposants, l'Association l'Aventure Au Coin du Bois pour la 3ème année y tiendra un stand - www.laventureaucoindubois.org - et proposera ateliers, conférences et causeries.

Par exemple, Caroline animera un atelier sur les plantes sauvages comestibles en hiver, ainsi qu'une causerie autour du thème du «voyage nomade en survie». Elle y partagera notamment son expérience d'un voyage de 6000km en Scandinavie, durant lequel elle s'est nourrie de ses cueillettes.

Ce Salon méritait d'être signalé, car c'est un lieu d'échanges et de rencontres entre alternatifs et altermondialistes. Comme quoi le Nouveau Monde est déjà en marche et n'attend que notre participation!
Pour connaître les stands et conférences proposés sur le Salon, consulter: www.salonprimevere.org .
Lyliane

26/02/2016

Créer des fermes en permaculture un peu partout sur le sol français...

C'est l'ambition affichée par Mr Maxime de Rostolan et l'association Fermes d'avenir selon la revue Terraeco de l'été 2015. Cet ingénieur, fondateur de la plate-forme de crowdfunding dédiée à l'agroécologie Blue Bees, expérimente une microagriculture bio et rentable de type permaculture. Les expérimentations se font à la ferme de la Bourdaisière à Montlouis-sur-Loire en Indre et Loire.

 

La permaculture, dont Mr Charles Hervé Gruyer et sa femme Perrine ont démontré au Bec Hellouin (Eure) en précurseurs le système cohérent et autofertile, a été choisie, car ses résultats sont bluffants. En effet il est possible de produire autant de légumes en permaculture sur 1000m2 que sur 1 ha dans un système traditionnel. De plus, on arrive à dégager un véritable salaire. Pour en savoir davantage, consulter le site Internet: www.fermedubec.com .

 

Un comité scientifique va évaluer les services rendus par cette agriculture, puis il mettra ces données à disposition de l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique). A terme, c'est à dire dans une vingtaine d'années avec 60 000 microfermes, le projet de ces fermes en permaculture pourrait créer 200 000 emplois.

 

En attendant pour 2015 les 10 000 euros de recettes prévues ont été atteints. Pour le moment 3 maraîchers travaillent sur les microfermes existantes. Pour l'année 2016, une formation est prévue intitulée «1001 fermes» et un concours a même été lancé pour y intéresser des candidats poitentiels. - www.fermesdavenir.org -

 

Au moment où les agriculteurs ont du mal à subsister, c'est une perspective prometteuse. Les circuits courts, les AMAP et les ventes directes à la ferme de produits de qualité cultivés sans produits chimiques ont de l'avenir. Le prochain Salon de l'Agriculture de Paris va t il s'en faire l'écho?

Lyliane

 

20/02/2016

L'agroécologie, plutôt que l'agriculture intensive...

Mr Pierre Rabhi, interviewé dans le n°24 de la revue Kaizen – www.kaizen-magazine.com – fait la différence entre l'agriculture intensive, qui empoisonne la terre et l'agroécologie, qui reproduit les cycles de la vie dans le respect de la nature. Cet homme, lucide et conscient des défis qui nous attendent, a commencé à jardiner avec son épouse dès 1961 en Ardèche, dans un coin de terre sauvage et plutôt aride. Grand admirateur de l'espace de beauté naturelle dans lequel il vit et toujours connecté à la réalité du monde, il a montré la voie d'une réappropriation de notre autonomie alimentaire. Autour de lui s'est crée le mouvement des Colibris. Car Pierre Rabhi souligne ce qui différencie l'industrie agro-alimentaire et sa mainmise par l'agrochimie sur les semences dont les OGM, sa confiscation du droit de reproduire ses propres plants, son travail mécanisé à grand renfort de pesticides à mille lieues d'une agriculture traditionnelle et vivrière à échelle humaine, qui donne de très bons résultats partout dans le monde sans polluer les sols. Il a notamment fait des expériences auprès de paysans africains: il leur enseignait déjà l'agroécologie et il leur a montré comment rester maîtres de leurs terres. A travers son parcours de vie, Pierre Rabhi témoigne de notre lien profond et indéfectible avec la nature, dont nous ne sommes pas séparés. Il mise également sur les graines qu'il a semées dans nos consciences en nous donnant l'exemple d'«une sobriété heureuse». Alors, comme le minuscule Colibri, faisons notre part là où nous sommes (consommation responsable, jardinage...) et positionnons nous pour refuser ce que nous avons débusqué comme besoins artificiels crée par la mode et la publicité. En bref, soyons le changement que nous désirons pour le monde! Lyliane

18/02/2016

Vivre plus sainement en dépensant moins...

L'ouvrage de Stéphanie Araud-Laporte paru aux éditions de Noyelles sous le titre «1001 astuces pour dépenser moins» donne d'excellents conseils anti-gaspi. Personnellement, j'observe déjà depuis plusieurs années certains d'entre eux, comme par exemple de régler la température du chauffage à 18°5 ou 19° dans mon séjour, de fermer rideaux et volets à la tombée de la nuit en hiver, d'avoir mis du double vitrage partout chez moi, d'avoir remplacé tous les halogènes par des lampes basse consommation et de récupérer l'eau de pluie pour arroser le jardin... Néanmoins, j'ai noté de nombreuses informations, notamment comment fabriquer son produit multiusage, son produit à vaisselle ou sa poudre lave vaisselle à partir de produits naturels et bon marché. J'ai revu également la différence entre DLC ( date limite de consommation) qui s'applique aux produits périssables et la DLUO (date limite d'utilisation optimale ), qui signifie que le produit peut être consommé au delà de la date inscrite, même si les qualités gustatives peuvent diminuer. Au jardin, je vais essayer de suivre les conseils d'association de plantes, par exemple je vais semer de la bourrache près de laitues et tomates pour les protéger des parasites, fabriquer du purin de prêle, afin d'éviter les maladies des arbres fruitiers, vaporiser du savon noir dilué (1 cuillère à soupe pour un litre d'eau), pour lutter contre puceron et cochenille. Sur le plan des soins du visage, j'imagine essayer de mélanger en proportions égales du sucre de canne, du miel et de l'huile végétale dans un bol pour exfolier la peau après soigneux démaquillage et rinçage. Aussi, si une vie plus saine et écologique vous tente, l'auteur du livre vous recommande de procéder au début par petites touches et d'élargir peu à peu les interventions. En effet, il est possible que les idées soumises puissent par la suite être personnalisées et même détournées, ce qui serait un gage de réussite... Lyliane