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08/04/2015

Des bombes de graines...

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Fabriquer et lancer des bombes de graines

 
 
 
 
 
 
 

 

   
 
Depuis quelques années, la guérilla jardinière s'empare de nos villes : des habitants frustrés de fleurs et de nature confectionnent des bombes de graines et vont discrètement les lancer dans des endroits déshérités, où les graines germeront tranquillement à l'insu de tous pour produire deux mois après des fleurs éclatantes!

 

Le concept de guérilla jardinière ou guerilla gardening a vu le jour à New-York en 1973, lancé par des habitants soucieux de réintroduire nature et beauté au sein des espaces déshérités de la ville. Petit à petit, une technique de fabrication des « bombes de graines » (seed bombs en anglais) s’est imposée : cette technique est largement inspirée par la pratique de l’enrobage des graines de riz dans de l’argile, créée par le Japonais Masanobu Fukuoka, père de la permaculture, dans un tout autre but que la guérilla jardinière.

 

Des ateliers de fabrication de bombes de graines s’ouvrent un peu partout en France lors de manifestations diverses et des guérilleros d’un nouveau genre bombardent à cœur joie les espaces déshérités en espérant les transformer en coins de nature fleuris.

Cette fiche pratique vous explique comment fabriquer et lancer des bombes de graines et vous transformer à votre tour en guérillero d'un nouveau genre.


http://jardinage.comprendrechoisir.com/fiche/voir/282016/...

 

26/03/2015

A propos des combinaisons alimentaires...

 

Selon Désiré Mérien, biologiste et naturiste français, les aliments sont classés en 6 groupes en fonction de leur composition : les proteines maigres, les protéines grasses, les lipides, les amidons, les fruits et les légumes.

 

Il estime par exemple que les fruits mi acides et doux peuvent être consommés avec des yaourts ou des fromages maigres, tandis les légumes verts sont censés favoriser la digestion des protéines. Le mariage légumes verts et lipides,- de même qu'avec les amidons- est conseillé d'autant plus que les légumes facilitent la dispersion des graisses .

 

Par contre, l'association de fruits et légumes n'est pas favorable à ses yeux en raison de leurs temps différents de digestion. Des fermentations en outre sont susceptibles de se produire. D. Mérien suggère de privilégier l'ingestion de sucres naturels et de réduire la consommation de sel, qui est un excitant alimentaire. A l'inverse, les plantes aromatiques sont recommandées en tant qu'antiseptiques puissants, permettant une digestion plus rapide et donnant du goût aux aliments.

 

Quant au pain, le blutage des céréales a pour conséquence la suppression des vitamines B et E, précieuses pour l'entretien de l'organisme. Aussi il est recommandé de privilégier les farines complètes.

 

Comme l'eau, les fibres alimentaires jouent un rôle de ballast et luttent efficacement contre la constipation. Poissons, fromages et œufs, selon D. Mérien, encrassent moins l'organisme que la viande. Aussi, il n'hésite pas à recommander un régime frugal, afin d'éliminer toxines et déchets, ainsi qu'une alimentation équilibrée à base d'aliments non raffinés.

 

Sans se tourner vers une nourriture dépourvue d'attrait, il est, semble-t-il, meilleur pour la santé de choisir des produits authentiques en observant le rythme des saisons. Cela ne paraît donc pas idéal de manger tomates, melons ou aubergines poussés sous serre en plein hiver, alors que brocolis, poireaux et navets se révèlent bon marché et sont les légumes de la saison !

 

Enfin, n'oublions pas que les oligoéléments, les sels minéraux, les enzymes et les vitamines sont irremplaçables, ce qui implique de manger des crudités et salades chaque jour, de consommer la peau des fruits et des légumes non traités, cueillis à maturité et de cuire les aliments à une chaleur douce ou à l'étouffée.

 

Lyliane

18/03/2015

Le printemps arrive! Mais gare aux allergies saisonnières!

 

Combattre les allergies respiratoires durablement est assez difficile en médecine allopathique. Pourtant une autre voie existe: celle du renforcement du terrain de la personne par des méthodes douces et quelques extraits de plantes, qui donnent de bons résultats.

 

Comme dans un jardin, où la préparation du terrain conditionne la pousse de nos futures plantes, notre état de santé nécessite de veiller à ne pas laisser des déséquilibres s'installer. Il convient en effet de veiller à l'équilibre

  • intestinal tout d'abord en réalisant que notre intestin est le siège important de notre immunité. En effet, une foule de bactéries s'y trouve. Les légumes avec leurs fibres et les légumes lacto fermentés notamment aident à nourrir nos bonnes bactéries. Au besoin, il est possible de prendre en complément alimentaire des ferments lactiques.

  • émotionnel ensuite car nous vivons tous des stress journaliers, ce qui épuise les surrénales. Ces glandes aident à juguler les inflammations. Des plantes, comme la Rhodiola par exemple, aident à les vivre mieux.

  • respiratoire aussi quand les muqueuses sont touchées par les pollens...Des huiles de noix ou de poissons riches en oméga 3, quelques gouttes d'huile essentielle de pin maritime, du curcuma, d'autres antioxydants présents dans les aliments colorés sont susceptibles d'aider à éviter ou juguler les crises.

  • alimentaire enfin en évitant le lait de vache, les aliments contenant du gluten, la viande rouge, des aliments allergènes comme les fraises, les crustacés, le vin blanc...

Grâce à tout cela, les allergies de printemps sont susceptibles de laisser en repos les personnes allergiques, de leur permettre de s'oxygéner par des sorties bénéfiques à leur santé dans la nature.

 Lyliane

16/02/2015

Revenir à de l'authentique, de l'écologique et de l'économique dans les produits ménagers?

 

C’est bien connu : de nos jours la publicité cherche à nous créer des besoins, à nous faire consommer toujours davantage. Certes, nous avons notre libre arbitre et nous pouvons nous en tenir à ce qui nous fait réellement défaut. Toutefois, au fil des années, les jeunes générations ont du mal à résister aux étalages, aux médias qui vantent de nouveaux produits censés alléger nos taches et faire de vrais miracles…

 

Je m’en prendrai aujourd’hui essentiellement aux produits d’entretien. Autrefois, nos mères nettoyaient toutes choses avec très peu de produits ménagers. Je suis témoin que tout dans la maison resplendissait de propreté néanmoins. Des copeaux de savon dans la machine à laver, un peu de savon noir pour les sols, une goutte d’eau de javel pour les sanitaires, du vinaigre d’alcool pour les vitres  et le tour était joué !

 

Des savonneries installées en Provence fournissaient les magasins, les entreprises, les hôpitaux, l’armée même. Elles ont presque toutes fermé, même dans la région de Marseille. Car des multinationales ont réussi le tour de force de nous persuader qu’il nous faut une dizaine de produits différents pour entretenir nos maisons. Les supermarchés ont des linéaires gigantesques de nettoyants colorés, censés laver spécifiquement un recoin.

 

Le vrai savon de Marseille est fait à base d’huile d’olives, un produit naturel, qui sent bon et qui est biodégradable. En plus, il dure longtemps et il est bon marché. De nos jours avec l’addition d’un  colorant et d’un parfum, chimique le plus souvent, une base lavante uniforme est censée caractériser presque tous les produits ménagers. Un pour la vaisselle, un pour le lave linge, un pour le lave vaisselle, un pour les sols, un pour les vitres, un pour les plans de travail et d’autres pour la toilette, la voiture, le jardin même…

 

Parallèlement, des allergies se sont développées et la pollution des sols en ville comme à la campagne s’aggrave un peu partout. Qui fait le lien entre l’abandon du savon au profit des produits de toilette, d’entretien, des dosettes, des lingettes, des déodorants en stick ou en bombes et les problèmes de peau des personnes à l’épiderme le plus fragile que sont nos enfants, nos personnes âgées ?

 

En période de crise économique et écologique, il serait peut-être nécessaire que des voix s’élèvent pour réclamer un peu plus de clarté dans les mises sur le marché de ces multiples détergents, une information juste dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres.

 

Personnellement j’utilise du savon liquide pour la toilette, le shampoing et le jardin (contre les pucerons) et du savon noir pour les sols. Rien ne déborde si l’on met un peu de savon liquide dans les machines. Je traite même la cochenille des agrumes avec de l’huile de colza et du savon noir. Les abeilles et les papillons n’en sont pas incommodés. Savon liquide et savon noir, ces deux produits multi usages, naturels, si on les remettait au goût du jour, pourraient entre autre avantage relancer notre économie locale.

 

J’achète mes produits de toilette à la firme Hom et Ter à Marseille en bidons de 5 litres. Leur site Internet se trouve à www.hom-ter.com. Et pour le savon noir le fabricant Marius Fabre est encore une référence dans tout le Sud de la France http://www.marius-fabre.fr/conseils/trucs-astuces/

 

Alors pourquoi ne pas revenir à des produits sains, économiques et ayant fait leurs preuves depuis plus d'un siècle ?  

 

Lyliane 

15/02/2015

Pourquoi manger chaque jour des fruits et des légumes?

 

Les slogans diffusés par les médias nous répètent très souvent que nous devons manger au moins cinq fruits et légumes par jour. Est-ce de la publicité pour stimuler la consommation ou une injonction utile à notre santé ?

 

Tout d’abord lorsqu’il est dit cinq fruits et légumes, de quoi parle t on ? En fait il s’agit de cinq portions de fruits et des légumes, c'est-à-dire l’équivalent de 100 grammes de chaque ou de deux cuillères à soupe bien remplies. En variant les goûts, les couleurs, je pense que c’est encore mieux !

 

L’un des avantages des fruits et des légumes est qu’ils se consomment crus, cuits ou en préparations plus complexes. Si les enfants refusent les carottes Vichy, une jolie purée de carottes gratinée au four ou des carottes râpées assaisonnées d’aromates, de dés de feta et de pignons par exemple pourrait les ravir.

 

Idem pour les fruits : compotes, tartes, crumbles, clafoutis, salades de fruits renouvellent les desserts. Toutefois attention : les yaourts dits «  aux fruits » comportent souvent à peine une cuillerée de confiture ou de purée de fruits et beaucoup de sucre !

 

On entend souvent dire que légumes et fruits sont chers. Tout dépend évidemment de savoir si nous achetons des produits de saison ou pas ! En ce moment, fenouils, carottes, pommes de terre, courges, oignons, endives permettent de succulents gratins, des pissaladières, des soupes et des salades savoureuses. Les cuisiniers et cuisinières renouvellent leur créativité en découvrant ou échangeant mille recettes pour accommoder fruits et légumes. Des sites existent pour combler notre manque d’imagination passagère: www.marmiton.org...

 

Mais ce n’est pas vraiment le moment, en plein hiver, de consommer des tomates, des haricots ou des courgettes, qui viennent de pays de l’autre hémisphère et pas nécessairement du commerce équitable. Pensons au bilan carbone pour le transport et au prix à payer! Il me semble qu’il serait plus utile de faire travailler nos producteurs locaux ou de cultiver nous même notre potager, si nous disposons d'un coin de terre.

 

Les fruits et légumes de saison sont de toute façon beaucoup plus savoureux et leur qualité gustative est meilleure. Si nous achetons des fruits et légumes non traités, nous pouvons les consommer avec la peau, ce qui est encore plus bénéfique à notre santé. En effet les vitamines et les sels minéraux sont ainsi totalement préservés.

 

Car fruits et légumes nous apportent des fibres, de l’eau et des éléments nutritifs reconnus indispensables à notre corps. Certains nutritionnistes disent même qu’ils jouent un rôle protecteur vis - à - vis des maladies cardiovasculaires, du diabète et même du cancer.

 

Les personnes qui surveillent leur poids, au lieu d’ingurgiter charcuterie, viennoiseries ou steak/frites chaque jour, seraient bien inspirées d’avoir recours aux fruits et légumes. Ceux-ci en effet, en raison de leur faible valeur calorique, ne font généralement pas grossir. Il existe de nos jours des salades composées toutes prêtes, des sandwichs aux crudités, des bars à soupes, à salades, à jus pour celles et ceux qui disposent de peu de temps ou d’un petit budget pour le repas de midi.

 

Enfin, ne pas oublier que nous pouvons répartir fruits et légumes tout au long de la journée. Le matin, un kiwi, une banane, une compote peuvent agrémenter et varier le petit déjeuner. De temps en temps, une « journée détox » avec uniquement de la soupe ou des fruits est susceptible de régénérer tout notre organisme.

 

Bref, nous n’avons aucune raison de bouder ces « fruits de la terre », frais ou surgelés, agréables au goût, qui contribuent à stimuler notre créativité pour leur préparation et à maintenir notre corps en excellente santé!

 

Lyliane 

26/01/2015

L'écologie n'est pas défendue seulement par des militants écologistes!

 

Au cours d’une émission télévisée du dimanche matin sur France 2, j’ai appris avec satisfaction que des moniales de la région de Valence (Drôme), de confessions différentes, se sont prononcées en faveur de l’écologie. Pour elles, la défense de l’environnement  est une évidence, car c’est une démarche responsable de l’être humain au sein de son milieu naturel.

 

Elles prônent un respect de la terre, dans la mesure où « aimer la nature, c’est aimer le Créateur ! » La plupart d’entre elles travaillent en effet le sol et cultivent sans aucun produit chimique de synthèse. Les plantes séchées, les vinaigres et vins qu’elles commercialisent sont naturels (romarin sauvage …). L’une d’elles a même affirmé, au cours de l’émission, qu’elle a la certitude de participer ainsi « à la dynamique et à la victoire du Vivant ».

 

En effet, en s’appuyant sur la Genèse et sur les Écritures Saintes, ces femmes qui ont consacré leur vie à Dieu rappellent que l’homme n’est que « le gérant  d’une terre qui lui a été confiée». Il ne doit donc en aucune façon se comporter comme un propriétaire ou un prédateur, pillant les ressources offertes à tous sans s’occuper des générations futures.

 

Ces moniales aimeraient faire découvrir ou redécouvrir le sens de la Création autour d’elles. Elles m’ont semblé engagées et désireuses d’entraîner à leur suite les membres de leurs Églises respectives.

 

De plus, elles sont parfaitement conscientes des enjeux de 2015 avec la Conférence Mondiale sur le Climat prévue au mois de novembre. Qui croira encore que vivre cloîtrée par choix de vie isole du  monde?

 

Personnellement, je suis très heureuse d’apprendre que nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à nous sentir solidaires et proches de tous ceux  qui souhaitent  maintenir la biodiversité tout en respectant notre si belle Terre et ses ressources naturelles.

 

Lyliane 

07/01/2015

Fleurir son potager, quelle bonne idée pour sortir des habitudes!!

 

Fleurir son potager, quelle bonne idée !

J’ai commencé à penser que je pouvais fleurir mon potager grâce à un artichaut oublié, qui s’était mis à s’épanouir en une superbe fleur d’un bleu d’azur. C’était tellement beau ! J’ai donc acheté des graines et je me suis occupée de fleurir les bordures de mon jardin avec de la bourrache et des œillets dinde. Quelle douce harmonie ce bleu pâle et cet orange parmi la verdure!

 

Certes, les aromatiques comme la sauge, le thym, le romarin de ci de là, donnaient à certaines époques de belles touches de couleur, mais cela restait discret, cantonné à quelques espaces ! J’avais même eu quelques pieds de tournesol qui avaient fleuri sur le compost…

 

Il m’a fallu néanmoins une journée de formation sur les plantes sauvages dans la région de Puget - Théniers (petite ville de l'arrière pays niçois) pour m’apercevoir que ces mélanges de fleurs et de légumes avaient bien d’autres fonctions : une fonction mellifère tout d’abord pour abeilles et papillons mais aussi une fonction protectrice envers les plantes potagères, car  les parasites (pucerons …) au lieu de coloniser les seuls légumes vont croquer les fleurs odorantes et tendres à leur portée ou se réfugier sous leurs feuilles. Plus besoin de vaporiser quoi que ce soit! Bref, j'ai appris comment laisser faire la nature et dynamiser ses élans!

 

J’ai découvert également que certaines fleurs sont comestibles : fleurs de lavande, de capucine, boutons de câpre, physalis etc…Aussi, bien loin de les ranger tantôt dans le rayon utilitaire du potager, tantôt parmi les « plantes ornementales », ai-je considéré que fleurs et légumes pouvaient bénéficier de leur proximité, de leur symbiose. Depuis, je m’amuse à mêler des capucines aux fraises du jardin, de piquer entre les pieds de tomates des œillets d’inde.

 

Je me suis aperçue également que dans un jardin rien n’est séparé. Mon arbousier par exemple avec ses grappes de fleurs blanches épanouies dés le début janvier aide les bourdons à passer l’hiver. Et que dire des feuilles tombées sur le sol en abondance sous le cerisier et les pruniers qui fournissent une litière protectrice pour les légumes racines…

 

Ce faisant, mon cerveau droit peu à peu prend le dessus, le gauche cessant de ranger en catégories, d’étiqueter les gens comme les objets. Et je m’en réjouis ! Car j'avais une fâcheuse tendance à la routine et au conformisme. 

 

Peut-être pourrons nous un jour prochain, comme j’ai pu le faire dans mon propre jardin, nous comporter envers les autres comme envers des êtres différents mais complémentaires.

 

Le beau et le bon, l’utile et le décoratif, l’homme et la femme, l’humain et l’animal, ces mots n'auraient plus le même sens, un sens séparatif, susceptible de les opposer. Tous seraient alors tout simplement issus de graines différentes, donnant des êtres vivants qui pourraient vivre côte à côte, cohabiter en paix…

 

Je demeure avec ces images et avec cet espoir au cœur, que je vous communique sur ce blog pour les partager avec vous!                 

 

Lyliane 

 

30/12/2014

Pourquoi pas des cantines bio partout en France?

 

               Promouvoir et créer des cantines bio, est ce possible?

 

Nos enfants et petits-enfants, pour la plupart, mangent le midi à l’école. Pour les parents, c’est à la fois une facilité car ils ne sont pas obligés de les récupérer et un souci dans la mesure où la plupart disent y mangent mal ou pas assez.

 

Les élus de nos cités, conscients que la qualité de la nourriture de nos chers petits est essentielle, essaient depuis peu de trouver des alternatives à la fourniture par des cuisines centrales de plats tout prêts à réchauffer. Ils sont certes mangeables mais souvent sans vitamines et peu variés.

 

Dans la région Paca, une femme appartenant à une municipalité écologiste - la seule du département je crois- celle de Mouans Sartoux, est fière de présenter un projet original ayant conduit depuis 2012 à une cantine 100 % bio et locale.

 

En 2011, une régie municipale agricole a été crée, afin de couvrir les besoins alimentaires des enfants. La mairie a transformé un ancien domaine agricole d’environ 4 ha en potager municipal. Elle a ensuite recruté un agriculteur communal pour cultiver des légumes en bio, en vue d’alimenter les restaurants scolaires. Ainsi, depuis 2012, tous les besoins des cantines de la ville sont couverts. Pour la viande et les produits laitiers, la commune a passé contrat avec des producteurs locaux.

 

Par ailleurs, les enfants du primaire de Mouans Sartoux participent plusieurs fois par an à des ateliers pédagogiques organisés par la régie agricole. Génial, non ? Un tel projet ne pourrait-il faire école?

 

A quand de telles initiatives un peu partout en France? Et pourquoi pas pour des collèges ou des lycées également ? Mobilisons nous au lieu de faire subir une forme de malbouffe à nos enfants ! Car nous savons bien que le goût se forge dans l'enfance. Et que dire du souci que nous avons de leur santé?

 

Lyliane

29/12/2014

Comment aider à la pollinisation?

           

Comment pourrions-nous favoriser la pollinisation ?

 

Nous entendons souvent dire qu’actuellement les frelons asiatiques mettent à mal les colonies d’abeilles qu’elles soient en essaims sauvages ou regroupées dans des ruches. Certes, cela n’arrange pas la situation déjà fragile de ces espèces irremplaçables dans notre agriculture ! En effet, sans elles pas de pollinisation des fleurs et sans pollinisation, pas de fruits, ni de légumes.

 

En Chine, déjà, beaucoup d’arbres sont pollinisés entièrement par l’homme dans des zones où la pollution a fait disparaître ces infatigables butineuses. Mais les résultats ne sont absolument pas comparables…En France, où nous avions la chance de compter près de 1000 variétés d’abeilles, des municipalités, des citoyens commencent à s’en préoccuper, à favoriser ou à demander des zones naturelles protégées,  l’aménagement d’espaces verts où aucun traitement chimique n’est admis.

 

Car il faut bien réaliser que, depuis 2006 environ, les abeilles sont décimées par centaines de milliers… En sont responsables : des parasites, l’usage des pesticides, la destruction de leur habitat et la perte de la biodiversité.

 

Que pourrions nous faire d’autre que regretter un passé où les abeilles étaient encore très nombreuses, peuplaient prairies et jardins ou que nous lamenter sur les méfaits d’une agriculture ou d’un élevage à visée productiviste?

 

Je crois pour ma part que chacun de nous peut apporter sa pierre et aider à juguler le déclin de ces espèces menacées. Tout d’abord en s’interdisant d’acheter tout insecticide et désherbant en jardinerie, en privilégiant à la place des purins, des éléments naturels comme du savon noir, de la glu, des oligoéléments… Et cela est valable pour les légumes comme pour les arbres, les fleurs et les plantes vertes.

 

Il est également possible de semer dans nos jardinières ou de planter dans notre jardin des aromatiques ou des plantes d’agrément, riches en nectar susceptible de nourrir ces insectes. Par exemple en choisissant de la sauge, du thym, de l’aneth, de la coriandre ou des giroflées, des lavandes, des capucines, des soucis, des marguerites, de la corbeille d’argent et du chèvrefeuille…

 

Bourdons, abeilles, papillons même, vont venir butiner pour notre plus grand plaisir. Nous rendrons par la même occasion un grand service à la biodiversité ! Nos descendants méritent en effet de connaître une nature généreuse, bruissante de couleurs et d’odeurs grâce à ce petit monde d’oiseaux et d’insectes qui la peuplent naturellement.

 

Lyliane 

 

Pour défendre les abeilles il existe un site d'action qui s'appelle: www.pollinis.org
 et il y a un lettre d'information à laquelle on peut s'abonner.

 

27/12/2014

La joie de pouvoir cultiver son jardin...

 

 

              La joie de pouvoir cultiver son jardin…

  Même en hiver, comme il est plaisant de voir tomber les dernières feuilles rousses de la vigne, de contempler la nature dans son plus simple appareil !

Et puis les occupations ne manquent pas : penser à mettre de la graisse et des graines pour les oiseaux, arroser le compost, empaqueter le tronc des bananiers, des plus jeunes citronniers, tailler les iris. Une dernière rose blanche me réjouit le cœur et je passe devant avec bonheur ! Je vois même déjà poindre quelques bulbes sous les feuilles qui recouvrent le sol. Comme quoi la vie est bien là,  discrète et prête à répondre aux injonctions du calendrier…

  J’ai encore devant l’entrée une courge rebondie qui me rappelle les récoltes automnales. Les artichauts commencent à s’étoffer. Je me dis qu’il va falloir acheter de l’engrais organique pour le jardin, où le compost ne suffit plus, du terreau pour les plates - bandes car il faudra penser à nourrir la terre. Bref, un jardin me met en relation avec le cycle des saisons, m’occupe les mains, les yeux et l’esprit.

   Je ne fais plus des travaux de force, ayant la chance d’avoir à mon service un jeune homme dévoué pour cela. Je lui confie mon jardin avec confiance, car il connaît mes moindres désirs à ce sujet : pas de produits toxiques pour les oiseaux et les insectes, la priorité aux fleurs et aux fruits ! Et lui, en  retour, me prodigue des conseils, me suggère de bénéfiques améliorations.

    Au début de son emploi quelques heures à mon service, j’étais effrayée de le voir tant tailler dans les figuiers, les oliviers, la vigne et même les rosiers ! C’était un peu comme si on me  « coupait les ailes » ! Très rapidement, j’ai compris que cela aussi fait partie de la vie : savoir couper le bois mort, ce qui ne portera plus de fruits ! Et j’ai réalisé, après élagage, que les arbres s’en portent mieux !

     Aussi, le plus longtemps possible, je vais essayer de garder le lien avec mon jardin, car il m’apporte l’ancrage nécessaire dans « l’ici et maintenant », le bonheur de voir à chaque saison se dérouler la vie dans la nature, la chance de pouvoir faire des sortes de parallèles avec ma propre existence…

      En résumé, ce jardin reflète à mes yeux toute la joie du monde vivant. Il me rappelle à chaque instant qu’il ne faut pas rêver à un paradis perdu, un eden plus ou moins illusoire, mais qu'il serait bon de faire de nos jardins, de la terre qui nous entoure, des lieux de vie bénéfique à partager.

    Je sens aussi qu’il me revient de veiller sur ce jardin, dont je suis la gardienne, comme je le ferai pour un enfant, dont parfois j’aurais tendance à oublier les vrais besoins.

       Je crois réellement qu’en prenant de l’âge, s’occuper d’un balcon, d’un jardin aide à comprendre et à accepter le cycle naturel de vie, dont nous faisons partie. Veillir, ne serait-ce pas entrer dans le cycle de l'hiver? Alors nous nous sentirons en paix, ne vivrons plus autant de décalage avec les jeunes générations, de regrets du passé, mais ce deviendra vraiment un abandon confiant à ce qui est !

         Lyliane (27/12/2014)

                    

07/12/2014

Des légumes, pas du bitume!

 FONCIER AGRICOLE ET AGRICULTURE FRANCAISE...

         

Lorsqu’on regarde attentivement dans les magasins de primeurs la provenance des fruits et des légumes  vendus dans notre pays, on s’aperçoit le plus souvent que ces productions sont très rarement locales : Espagne, Italie, Pays Bas, Belgique, Israël, Nouvelle-Zélande… comme si nos terres agricoles ne pouvaient plus nourrir la population. En fait il n’en est rien, car nos agriculteurs sont toujours là, mais ils vendent sur les marchés ou en AMAP et leurs terres se réduisent chaque année comme peau de chagrin.

 

Cette situation actuelle, qui permet certes des  échanges européens et internationaux avec transports coûteux et polluants et qui favorise les intermédiaires (revendeurs, importateurs, commerçants…), porte tort aux cultures locales dans la mesure où les consommateurs imaginent que ce mouvement est inéluctable. Notre pays n’est plus auto suffisant sur le plan alimentaire et cela est une réalité à prendre en compte : qu’une grève des transports ait lieu, qu’une pénurie d’essence intervienne et notre pays manquerait de produits frais au bout de quelques jours!

 

Or, beaucoup de jeunes de nos jours rêveraient de s’installer sur des terres en friche, de reprendre des terres appartenant à des paysans âgés, mais le montant des prix, des baux locatifs pousse les uns et les autres à y renoncer. Certains ont commencé à mutualiser leurs achats de tracteurs, de graines et de plants, d’autres fondent des coopératives, des CUMA. L’organisme national Terre de Liens a commencé à soutenir des porteurs de projets, à soustraire certains secteurs à la spéculation foncière. Pendant ce temps de gros promoteurs achètent des terres pour en faire des golfs, des immeubles...

 

Il faut toutefois réaliser l’ampleur du péril qui nous menace. Et les consommateurs doivent connaître la part qu’ils peuvent prendre à travers leurs achats conscients, leur boycott de certaines provenances. Le prix à payer ne peut plus être leur seul critère et le « achetons français » a peut-être une justification autre qu’économique. En effet, ce pourrait être un acte de foi et un appel à responsabilisation de chacun du style de «  des légumes, pas du bitume » !

 

Deux millions de terres agricoles, c’est la surface en ha des terres agricoles qui ont été perdues en France ces 30 dernières années. C’est à peu près l’équivalent des départements de la Gironde et des Landes réunis. Les sols les plus productifs, souvent situés en plaine, sont les premiers à souffrir de cette invasion. C’est le cas à la périphérie des villes où supermarchés, zones industrielles bétonnent allègrement ces sols fertiles !

 

Réalisons bien la situation actuelle:

- 2,4 millions d’ha sont des sols revêtus (routes, parkings, voies ferrées)

- 46 100 ha sont des zones militaires interdites d’accès

- 888 000 ha sont des surfaces construites (maisons, usines)

- 144 000 ha sont occupées par des mines ou des carrières

- 1,5 millions d’ha sont des espaces verts (parcs, terrains de sport)

 

Tout cela fait qu’en 30 ans la France a perdu 7% de ses surfaces agricoles. Le constat est sévère, mais il doit nous inciter à  bouger, à ne pas attendre plus longtemps pour demander à nos élus d’en tenir compte, à la SAFER  de jouer son rôle, à tous les organismes agricoles (Confédération Paysanne, ADEAR, AGRIBIO etc…) de peser dans la balance.

 

En attendant ce sursaut salvateur et nécessaire, soutenons par nos achats conscients nos petits producteurs locaux, afin qu’ils puissent vivre décemment des revenus de leur travail, qu’ils gardent un lien avec les consommateurs qu’ils alimentent et qu’ils se sentent davantage partie prenante de notre économie nationale.  

            Lyliane (07/12/2014)

02/09/2009

Jardins Partagés

Les jardins partagés

 

Une idée  à creuser, à cultiver et qui doit germer …

Le but ?

Le jardin est un lieu privilégié : avec une graine ou un plan, de l’eau, du soleil, des soins, la terre va fournir des fleurs, des fruits, des légumes.

Le jardinier voit en quelques mois ses efforts récompensés. Le stress disparaît. Le moment devient  propice à une rencontre humaine et potagère ou les différences sociales s’effacent.

La démarche ?

Elle est simple : mettre en relation deux personnes

· L’une possède un jardin mais ne peut plus le cultiver pour diverses raisons, dont la fatigue, la maladie, le manque de temps…

· L’autre qui rêve de jardiner mais ne possède pas de terrain

· Les deux aiment la rencontre, le partage, la curiosité.

· Ensemble, ils définissent les conditions de leur coopération : agenda, horaires possibles, local d’outillage, utilisation de l’eau,…

Ensemble, elles en retireront des fleurs, des légumes, des fruits et échangeront des connaissances.

Les conditions ?

Le ou la propriétaire du jardin s’engage à fournir la terre, l’eau, les graines, les produits nécessaires, les outils.

Le (ou la) compagnon (compagne) de jardin apportera ses bras, son énergie, son savoir faire…

Une simple charte de bon compagnonnage à signer.

Les deux se partagent les produits du jardin à la récolte.

Et au final :

  • L’un gardera son jardin en production et entretenu
  • L’autre réalisera son rêve en pratiquant son activité favorite.
  • Les deux auront créé une nouvelle relation « amicoopérative ».
  • On peut aussi parler de « potager »

Ceci est une initiative de l'OPDL (Observatoire des pratiques de développement local) à Vals les Bains O4 75 37 58 97

 

Comment définir les jardins ?

Voici quelques définitions pour différencier les expériences:

JARDINS OUVRIERS: Ils ont été crées par l'abbé LEMIRE en 1896 sous la forme d'une association (ligue du coin de terre et du foyer) Leur but: mettre à disposition des ouvriers et de leurs familles des jardins en friches pour remédier à la misère de certaines populations et leur procurer un loisir sain. On les appelait "champs des pauvres" ce qui les mettaient dans une position dévalorisée. Ils existent encore (cf. Jardins d'Ivry)
Pendant les guerres, ils seront bien utilisés et récupérés par l'idéologie pétainiste. Après guerre, ils perdront de leur importance.

JARDINS SOLIDAIRES:
Ce sont des jardins associatifs qui regroupent des jardins à cultiver en différents réseaux et qui existent depuis plus de 10 ans. Il y en aurait quelques 100 à ce jour en France.
Ce sont des espaces de partage de savoir-faire qui recouvrent diverses expériences autour de valeurs telles que le respect de la personne et de l'environnement, la solidarité et le partage.
Ces jardins se révèlent aussi être des espaces de sensibilisation des associations en direction des pouvoirs publics pour favoriser des actions politiques dans ce sens.

JARDINS COLLECTIFS:
Nés au 20 ème siècle, ce sont des mouvements citoyens dans des quartiers pour accompagner des personnes en situation de précarité, favoriser le dialogue entre générations et animer des espaces publics inoccupés.

JARDINS DE COCAGNE: Mouvement crée au 20 ème siècle pour réinsérer dans la vie sociale par une activité de maraîchage biologique des personnes sans emploi. Ce sont des lieux de vie et de mixité sociale, qui cultivent la solidarité et la convivialité.
cf. le potager de Marcoussis. On a pu dire que c'était en quelque sorte les ancêtres des AMAPS.

FRICHES INDUSTRIELLES:
Lieux de réhabilitation et de décontamination éventuelle d'usines d'entreprises ou de mines qui ne fonctionnent plus. Il est possible alors à des associations ou des municipalités de se réapproprier ces vastes espaces vides à un coût intéressant. Du fait des matières ayant pu migrer dans les sols, la culture en bio y paraît très aléatoire.

JARDINS PARTAGES:
Ce concept est récent et permet de rapprocher des personnes âgées le plus souvent n'arrivant plus à cultiver leurs terrains et des citadins épris de verdure. Des innovations ont eu lieu depuis une dizaine d'année avec plus ou moins de réussite car tous repose sur les personnes elles-mêmes et le contrat moral qu'ils ont pu passer… Leurs points forts:permettre à des citadins de retrouver leurs racines rurales, de faire de l'exercice en plein air, de renouer un lien avec la Terre et ses saisons et de vivre des expériences créatives et conviviales. Pour certains plus critiques cela demeurerait un laboratoire d'utopies assez marginal!

14/05/2009

Article sur la bio-dynamie

Information sélectionnée par Malika

 
La bio-dynamie pour comprendre la nature profonde du vivant

 


Le bio fait son chemin dans les mentalités. Il est maintenant possible d'en acheter partout, même à la supérette du quartier. Le label AB est installé dans notre garde-manger et a bien l'intention d'y rester. Pour pousser encore plus loin la démarche pour une alimentation saine sur une planète saine, l'agriculture bio-dynamique, moins connue que l'agriculture biologique, mérite toute notre attention. Victime d'une mauvaise presse en France, ce mode de production agricole est pourtant totalement en phase avec les préoccupations actuelles qui agitent notre planète. La bio-dynamie apporte des réponses pérennes et efficaces contre l'appauvrissement des sols et pour la compréhension profonde du monde vivant.

 

Aujourd'hui, 300 fermes en France sont certifiées en bio-dynamie. Ce qui est très peu comparé au 1800 fermes  allemandes qui appliquent ces méthodes.


Pour en savoir plus sur ce sujet, nous avons rencontré Jean-Michel Florin, coordinateur du Mouvement de Culture Bio-Dynamique qui accompagne les agriculteurs  dans leur installation ou leur transition en bio-dynamie.


En quelques phrases, expliquez-nous les principes fondamentaux de la bio-dynamie.


L'on peut prendre le mot "bio-dynamie" pour expliquer le concept. "Bio" comme biologique est le fait de respecter le vivant. Concrètement, nous utilisons aucune substance de synthèse et aucun OGM. Nous tentons de comprendre le vivant dans sa nature profonde. Par exemple, nous nous posons la question "Qu'est-ce qu'une vache?". Au lieu de dire une vache c'est une machine à produire dont je coupe les cornes et j'enlève tout ce qui me dérange, nous essayons de comprendre ce qui lui fait du bien afin de respecter son intégrité.


En parallèle, l'adjectif "dynamique" signifie que nous utilisons de faible quantités de substances naturelles pour stimuler la bonne santé du sol, des plantes et des animaux. L'objectif n'est pas de traiter des maladies, bien que nous soyons parfois obligés de le faire, mais d'avoir le sol le plus sain possible afin de cultiver des plantes saines qui nourriront des animaux sains.


Nous attachons une grande importance à la fertilisation du sol que nous faisons avec du fumier - l'or du paysan -, les restes de végétaux et des extraits de plantes (pissenlit, camomille, ortie). C'est une sorte de remède universel pour le sol qui prévient l'apparition des maladies. Les plantes qui sont médicinales pour l'Homme le sont aussi pour la terre.


Qui est à l'origine de la bio-dynamie?


L'agriculture bio-dynamique a été créée en 1924 par Rudolf Steiner. Déjà connu pour sa vision particulière de l'Homme et de la Nature, ce sont les grands propriétaires terriens de l'Allemagne qui lui ont demandé de développer une nouvelle méthode d'agriculture qui répondrait efficacement aux problèmes des maladies récurrentes des plantes et des animaux. C'est ainsi qu'il proposa un cycle de conférences dans lequel il a entre autre prédit l'apparition de la vache folle, si les méthodes de culture ne changeaient pas radicalement. Emballés par ses propositions, les grands propriétaires terriens ont tout de suite appliqué la bio-dynamie sur de grandes surfaces exploitées jusqu'alors de manière intensive, standardisée et mécanisée.


Quelles sont les différences entre l'agriculture biologique et l'agriculture bio-dynamique?


Une étude scientifique suisse de 25 ans a démontré que la différence majeure est au niveau du sol. La couche de terre fertile est plus importante sur une surface cultivée en bio-dynamie. Les plantes cultivées sont également plus résistantes aux maladies, aux aléas climatiques et ont plus d'arômes. Nous pouvons dire que l'agriculture conventionnelle tue la vie dans le sol, que le bio la maintient et que la bio-dynamie l'active.


Au niveau des aliments bruts, non transformés, les analyses ne montrent pas de différences notoires quant à la quantité de nutriments. Les différences qui sont souvent rapportées sont aromatiques. Dans les vins par exemple, certains œnologues disent que les vins bio-dynamiques ont des bouquets beaucoup plus riches.


Enfin, les aliments issus de la bio-dynamie se conservent plus longtemps que ceux labellisés bio.


Quelle est la part de spiritualité dans les méthodes de l'agriculture bio-dynamique?


C'est clair qu'il y un lien avec la spiritualité. Tout le problème est de savoir ce que l'on appelle spiritualité. La bio-dynamie n'est pas un courant religieux. L'un des séminaires du cycle de conférences de Rudolf Steiner s'intitulait "Fondements spirituels de la bio-dynamie".


Personnellement, je le comprends comme la volonté de comprendre l'esprit de chaque chose. La bio-dynamie ne s'en tient pas à l'aspect mécanique de la plante, comme si elle était un objet. Elle cherche à comprendre l'esprit de la plante, c'est-à-dire sa nature intérieure et sa réalité profonde.


Les agriculteurs bio-dynamiques ne font pas de la méditation transcendentale en attendant que ça pousse! Cependant, ils vont au-delà de la simple compréhension matérielle des plantes et des animaux. La science moderne se limite à ce qui est montrable et mesurable. La bio-dynamie tente de comprendre la partie invisible du vivant.


En bio-dynamie, le calendrier des semis prend également en compte la position de astres. Expliquez-nous pourquoi.


Le soleil agit sur les plantes, alors pourquoi pas la lune? La lune agit sur les marées. C'est logique qu'elle agisse aussi sur les plantes qui sont remplies d'eau! Des essais scientifiques systématiques sont fait depuis une cinquantaine d'années sur ce sujet et ont confirmé l'influence des astres sur l'ensemble du vivant.


Pourquoi les pouvoirs publics font la sourde oreille face à votre discours?


La bio-dynamie est souvent mal présentée et liée à tort à des courants intégristes. Les pouvoirs publics français ne sont pas toujours au courant de la recherche scientifique derrière la bio-dynamie.


D'autre part, le poids des lobby en France est énorme et ce depuis très longtemps. Déjà à l'époque, Steiner était espionné par un industriel de la chimie qui collaborait avec les nazis, car il craignait une concurrence.


Aujourd'hui, je ne crois pas que la bio-dynamie soit une réelle concurrence,  mais chaque fois que l'on intervient pour parler de bio-dynamie dans des cadres publics, il y a systématiquement un contre-feu de la part des industries phytosanitaires. L'illustre exemple est l'interdiction récente du purin d'ortie comme engrais vert. Dans les journaux, on pouvait lire que le directeur de l'Union des Producteurs de Produits Phytosanitaires se réjouissait de cette nouvelle.


La bio-dynamie peut toutefois être menaçante pour les grandes entreprises dans le sens où nous donnons les outils aux paysans pour qu'ils se débrouillent seuls, sans être dépendants d'aucun produits de synthèse.

 

Frédérique Chartrand


source : http://www.lecoinbio.com/20090513805/cuisine/manger-bio/b...

 


Le site SOS-planete, base vivante : http://terresacree.org "Sauve la Terre!" Liste d'informations environnementales pour les amis de la Vraie Vie : http://terresacree.org/googleensavoirplus.htm
Pour résilier votre abonnement à ce groupe, envoyez un e-mail à  l'adresse : en-savoir-plus-sur-letat-de-sante-de-notre-planete+unsubs...
Liste basique (1 seul article quotidien) : http://terresacree.org/archives.htm
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