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26/05/2018

Les immortelles, espèces méditerranéennes intéressantes à tous égards...

Dans le supplément week-end de Nice-Matin, Mme Laurence Lucchesi s'attache à nous détailler les nombreuses vertus des immortelles. Elle s'appuie sur les propos de Mr Lionel Brault, propriétaire du Domaine de la Royrie à Grasse, à qui elle est allée rendre visite. Le parfum pénétrant des immortelles, qui poussent de manière sauvage en Corse comme sur tout le pourtour méditerranéen, en est la première caractéristique notable. 

On en fait tout d'abord de très jolis bouquets secs avec ses fleurons jaunes vif. Et il faut savoir que son huile essentielle, obtenue par enfleurage à froid, s'avère plus efficace que l'arnica pour remédier aux ecchymoses. C'est en outre  un excellent produit cosmétique grâce à ses vertus antirides et cicatrisantes pour tous les problèmes cutanés (rougeurs, acné...). Appelée aussi "faux curry", l'immortelle peut même être utilisée en cuisine.

Mr Brault et son épouse ont acheté au départ une dizaine de plants à un producteur bio de Corse, afin de tenter de les acclimater sur la Côte d'Azur. Cela a si bien marché qu'il y a plus de 2 ans ils en ont planté 600 pieds. A l'occasion de la demande de reconnaissance par l'Unesco des savoir-faire liés aux parfums, ils ont appris qu'autrefois les parfumeurs achetaient des oliveraies, où ils plantaient des fleurs entre les arbres. De ce fait, ils obtenaient alors à la fois l'huile et la fleur. 

Si l'on veut planter en mars/avril des immortelles dans son jardin, les exposer au sud et ne pas trop les arroser. Sauf au moment de la plantation, elles sont en effet peu exigeantes en eau. Elles seront prêtes à être coupées pour en faire des bouquets en juin/juillet. On les fera sécher la tête en bas pour les conserver longtemps. De nos jours, il a été découvert que le parfum épicé des immortelles ferait fuir les sangliers.

Pour en savoir davantage au sujet des immortelles, consulter le site:  www.oleologie.fr.

23/05/2018

Cuisiner sans jeter...

Dans "Nous", supplément de Nice-Matin, un article de Mme Sophie Casals nous incite à réduire nos déchets jusqu'à arriver à "zéro gaspi". Elle s'inspire notamment de l'ouvrage intitulé: "La cuisine zéro déchet" de Mme Stéphanie Faustin (éditions rue de l'Echiquier) et de témoignages de jeunes femmes niçoises, qui ont décidé de partager leurs astuces lors d'une soirée coaching "Cuisine zéro déchet".

Il faut savoir tout d'abord que chaque Français jetterait en moyenne 20 à 30 kg de nourriture chaque année, soit environ 7kg de produits emballés et 13 kg de fruits et légumes abîmés, le reste étant des produits non consommés. Parmi les aliments le plus souvent mis à la poubelle figureraient en bonne place ceux qui ne comportent pas de date limite, comme les fruits et légumes, les produits de boulangerie.

Comment ne pratiquement plus rien jeter? Premièrement: récupérer peaux, fanes et épluchures qui ne vont pas au compost. En n'achetant que des produits bio, c'est à dire sans pesticides, tout est utilisable dans les fruits et légumes, même les épluchures de bananes. Deuxièmement: tout cuisiner soi-même. c'est un peu plus long mais en s'organisant c'est faisable, à moindre frais. J'ai le souvenir que ma mère faisait du "pain perdu" avec des tranches de pain rassis trempées dans du lait et de l'œuf battu. C'était pour nous un goûter très apprécié!

Par exemple, les restes d'épluchures bio, les fanes de radis, de navets, les tiges d'épinards, d'orties, de blettes, d'asperges, les restes d'extracteurs de jus peuvent être convertis en bouillon, en velouté, en soupes, en gratins ou en pesto ou même éventuellement pour donner du goût à l'eau de cuisson des pâtes ou du riz. Pareillement, des chips d'épluchures de pommes de terre, de carottes, de panais, de betteraves ou de pommes sont parfaits et économiques pour accompagner un apéritif. Une fois bien lavés, fruits et légumes sont épluchés à l'économe et versés avec une cuillère à soupe d'huile sur une plaque de cuisson au four. En 15 minutes à une température de 180° environ, on les sert salés ou sucrés. C'est craquant et délicieux!

L'eau de cuisson des pois chiches ou des lentilles peut servir à préparer un dessert. En effet, ce jus parfumé remplace les blancs d'œufs à monter en neige pour faire des meringues avec du sucre roux. Quant aux bananes trop mûres et déjà un peu noires, il suffit d'enlever les extrémités et de couper le reste en rondelles avec la peau en mixant le tout. Cela permet de composer un "banana bread" avec farine, œufs et sucre. En accompagnement du Müesli du matin ou mixés en smothies, ces bananes trop mûres sont aussi délicieuses. Des fruits déjà un peu abîmés peuvent, une fois triés, donner de succulentes compotes, sirops ou confitures.

Si vous avez expérimenté vous-même de bonnes recettes zéro déchet, merci de nous les adresser: nous les publierons bien volontiers. Pourquoi ne pas proposer à vos amies un atelier zéro déchet pour faire boule de neige et stimuler votre créativité. Afin d'aller plus loin, lire aussi "Menu zéro déchet" de chez Mango ou consulter sur Internet par exemple: https://greenerfamily.fr/recette.

Lyliane

16/05/2018

A propos de la gemmothérapie...

A mi-chemin entre la phytothérapie, l'aromathérapie et l'homéopathie, on trouve la gemmothérapie. Cette thérapie naturelle repose sur les propriétés thérapeutiques contenues dans les tissus embryonnaires des plantes ou des jeunes pousses des arbres ou arbustes, véritables cellules-souches végétales. C'est le Docteur Pol Henry, médecin belge, qui est à la base de cette forme de thérapie à compter des années 1950.  Au départ, elle était nommée phyto-embryothérapie. L'homéopathe M. Tétau la rebaptisa gemmothérapie en 1970.

Le bourgeon est en quelque sorte l'embryon de la plante ou de l'arbre. Il se trouve à mi-chemin entre les influences telluriques par le tronc et les racines et les influences cosmiques par les feuilles. Cette approche est basée sur l'extraction des principes actifs des bourgeons et jeunes pousses. Ces principes actifs ont des vertus préventives qui peuvent être aussi bien relaxantes que tonifiantes... Récoltés au printemps sur quelques 50 espèces, préservées de toute pollution, ils sont ensuite plongés dans une solution alcoolique glycérinée. C'est le macérat mère originel qui peut être diluée 10 fois de façon à pouvoir être donné à de jeunes enfants (D1). 

Les bourgeons de  cassis,  figuier,  framboisier,  tilleul,  pommier,  bouleau, châtaignier... sont les plus utilisés. La gemmothérapie est généralement vendue en flacons opaques en magasins diététiques comme en herboristeries et en pharmacies. Dans la mesure du possible, il est recommandé de préférer les produits labellisés bio, car ceux-ci sont vraiment naturels et garantis tout au long du processus qui va de la récolte à la commercialisation.

A la tête de l'Association Internationale de Gemmothérapie, il y a Mr Philippe Andrianne, qui est en même temps Président de la Fédération Européenne d'Herboristerie. Celui-ci avait fondé en 1986 la Société HerbalGem, installée à Vielsalm dans les Ardennes. Cette entreprise a grossi et emploie aujourd'hui 20 personnes.  Elle a fusionné en 2013 avec Pranardem, devenant Inula, premier groupe belge spécialisé en thérapies naturelles. Ses principaux clients sont belges et français. Elle exporte sur les USA, le Canada et la Suisse et son chiffre d'affaire en 2014 était de 9 millions d'euros...

Mr Andrianne a écrit deux ouvrages:" La gemmothérapie, médecine de bourgeons" et "Traité de gemmothérapie" chez Amyris. Pour approfondir le sujet, consulter par exemple sur Internet www.biogemm.fr ou www.herbalgem.com/fr/gemmothérapie.

Lyliane 

15/05/2018

Selon Bio consom'acteurs, dernières avancées positives pour la bio.

dossiers et débats

Loi alimentation, Règlement Bio: les dernières avancées pour l’agriculture biologique

Durant le mois d’Avril, les nouvelles pour la bio ont été particulièrement positives. Malgré des décisions qui semblaient peu réjouissantes ces derniers mois, notamment la suppression des aides au maintien pour les agriculteurs en bio en Septembre dernier, il semble que l’évolution vers une alimentation plus durable et responsable soit enfin de mise, bien qu’elle puisse être vue comme trop lente au regard de l’urgence climatique et écologique actuelle.

Loi alimentation : la bio à l’assaut des cantines

A la fin du mois d’Avril, de bonnes nouvelles sont tombées pour la bio. En effet, le vendredi 20 Avril 2018, le projet de loi Agriculture et Alimentation a été voté à la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Et certains amendements adoptés sont plutôt positifs pour une agriculture durable.

Plus de bio, assez de bio ?

Le plus remarquable d’entre eux a notamment été celui de l’ancienne ministre de l’Écologie Delphine Batho (PS), qui a permis d’inscrire dans le projet de loi que les repas servis dans les cantines devront comprendre au moins 50% de produits locaux ou labellisés d’ici 2022 (c’est-à-dire acquis selon des modalités prenant en compte le coût du cycle de vie du produit, de produits issus de l’agriculture biologique, de ceux bénéficiant de l’écolabel pêche, et encore ceux issus d’une exploitation ayant fait l’objet d’une certification environnementale). Quant à la bio, la part fixée est d’au moins 20% de la valeur totale.

Si nombre d’associations environnementales comme Bio Consom’acteurs ou Agir Pour l’Environnement (qui avait lancé une pétition pour demander 30% de bio plutôt que 20%) auraient préféré un projet de loi plus ambitieux en ce qui concerne la part du bio dans la restauration collective, ces décisions vont dans le bon sens. Maintenant : passage à l’action !

Le commerce équitable fait son entrée

Autre bonne nouvelle : la part du commerce équitable inscrite aussi dans le projet de loi ! En effet, un amendement proposant d’introduire le commerce équitable dans les objectifs d’amélioration de qualité et de durabilité de l’alimentation en restauration collective publique a été adopté.

Par ailleurs, bien qu’un des amendements adoptés permette une plus grande diversification de protéines, et notamment le développement d’alternatives à base de protéines végétales dans la restauration collective, il semble que ni l’Assemblée ni le gouvernement ne soient prêts à proposer un repas végétarien par semaine, malgré la nécessité indéniable de diminuer la consommation de viande en France et plus largement en Occident…

Le vote définitif du projet de loi est prévu en séance publique du 22 au 24 mai 2018.

Semences paysannes: l’Europe délivre les agriculteurs bio

A l’échelle européenne, la roue tourne également pour l’agriculture biologique ! A Strasbourg, le Parlement Européen a adopté une nouvelle législation visant à soutenir la production biologique. Parmi les décisions qui ont fait le plus de bruit, on trouve une mesure autorisant les agriculteurs bio à vendre les graines issues de leurs propres récoltes. La commercialisation de semences paysannes (c’est-à-dire qui ne sont pas inscrites au catalogue officiel, dans lequel « la majorité de ces semences appartenait à des multinationales comme Monsanto. » selon le Figaro) n’est désormais plus illégale !

En revanche, cette mesure n’entrera en vigueur que dans deux ans et demi, soit en 2021…

Il y a donc de quoi se réjouir pour l’alimentation et l’agriculture bio en France et en Europe ! Mais si ces décisions représentent une avancée considérable, il reste encore de très gros efforts à faire pour que notre société développe une agriculture saine.

Bio Cosom'acteurs

12/05/2018

Le Moringa de Java, un nouvel espoir économique et nutritionnel...

moringa poudre et feuillesVoici le Moringa, Arbre de Vie ou Arbre aux Miracles...(Image site Plantes et Santé)

 

Au centre de l'île de Java, Mr Ai Dudi Krisnadi a lancé une véritable révolution. En effet, il a peu à peu convaincu les villageois (à Ngawenombo notammment) de transformer leurs champs de manioc en plantations de moringa. Les feuilles, les graines et les fleurs de cet arbuste, qui autrefois était uniquement réputé protéger de la magie noire, ont révélé être porteurs de 18 acides aminés, dont notre organisme a grand besoin. Le moringa oleifera, dont 13 espèces ont été recensées, était déjà utilisé par la médecine ayurvédique au 2ème siècle avant JC, présente un intérêt nutritionnel, thérapeutique et cosmétique. Non seulement ses feuilles apportent des vitamines A, C et B et de bons acides gras, mais la plante serait même susceptible de "dépolluer la planète".

Aussi, à Java désormais, plusieurs fois par mois, les habitants récoltent les feuilles du Moringa. Celles-ci sont réduites en poudre et vendues 2 millions de roupies le kilo. Une huile extraite des graines est également une source importante de revenu. Quant à l'engrais de moringa, il est très bon pour la culture locale des légumes et c'est un aliment de choix pour les chèvres, les vaches et les poules. Les habitants sont fiers de contribuer à nourrir les personnes anémiées, à protéger le la maladie d'Alzheimer partout dans le monde. En outre, ils bénéficient grandement de la redécouverte des vertus du moringa, qui leur assure une vie plus confortable. Il est possible dans les pays occidentaux de trouver du moringa en magasin diététique comme de l'acheter en ligne.

Pour en savoir plus sur cette initiative heureuse et sur le moringa, consulter par exemple sur internet le site: www.plantes-et-sante.fr.

Lyliane

Attirer les oiseaux dans son jardin, selon la revue Notre Temps...

 
Jardin: comment faire venir les oiseaux?
Quelles fleurs privilégier pour attirer les oiseaux dans son jardin toute l'année? Les conseils de Pierre-Yves Nédélec, notre expert.

1) Je nourris les oiseaux l'hiver mais, lorsque j'arrête, ils disparaissent. Que planter dans mon jardin pour qu'ils continuent à s'y ravitailler? Lola 83 

Pierre-Yves Nédélec: Bravo et merci de prendre soin de la gente ailée qui a beaucoup souffert du froid cet hiver et du manque de nourriture. C'est bien de ne plus les nourrir lorsque les conditions météo leur permet de se nourrir. Mais l'automne et l'hiver, il peut être utile de leur offrir le gîte et le couvert. Les haies en mélange à base d'essences locales sont indispensables. Les arbustes à baies comme le sureau et la viorne ainsi que les rosiers botaniques sont une bonne source de nourriture. Mais c'est sans compter sur les pommiers dont les fruits tombés au sol sont particulièrement appréciés des merles. Laissez les fleurettes s'installer dans la pelouse en taillant moins ras. Nombre d'insectes apprécieront et les oiseaux insectivores y trouveront leur bonheur.

Semez un mélange de fleurs pour prairie fleurie. graines Les granivores apprécieront de picorer les graines des cosmos et des tournesols. Les légumes montés à graines de salade et de panais attireront les chardonnerets. La diversité des végétaux et la conduite en bio de votre espace favoriseront les insectes dont la population sera contrôlée par les oiseaux. Un équilibre assez simple à mettre en place.

2) Quelles plantes mettre dans les jardins pour nourrir les mésanges, les rouges gorges et les chardonnerets l'été puisqu'il faut arrêter les graines en avril? J01227

La mésange et le rouge-gorge sont des insectivores qui passent à un régime granivore en hiver. Inutile de leur proposer des plantes à graines en été. Quant au chardonneret, rien ne vaut le cosmos et le panais monté à graines.

Par Stéphanie Letellier le modifié le

06/05/2018

La grande enquête des herboristes !

 

Chère amie, cher ami,

L’herboristerie peut se pratiquer de manière variée. Et il n’y a pas aujourd’hui un seul métier d’herboriste mais plusieurs : l’herboriste au comptoir, celui qui exerce en cabinet, celui qui transforme ou qui produit les plantes médicinales.

Leur point commun est d’appartenir à une même filière.

Cette filière est structurée et rendue vivante depuis cinquante ans par des personnalités extraordinaires qui ont su la maintenir envers et contre tout.

Les herboristes ont résisté aux attaques des ordres : pharmaciens et médecins ne voulaient pas d’eux et ils ont même fait pression sur le gouvernement du Maréchal Pétain pour obtenir la suppression du diplôme d’herboriste, actée en 1941. Après-guerre, ils ont fait pression à nouveau pour maintenir cette interdiction alors que la très grande majorité des lois prises sous le Régime de Vichy, ont été abrogées.

Le diplôme a donc été supprimé mais les herboristes déjà en exercice ont eu le droit de continuer leur activité jusqu’à leur mort. Cynique concession. Elle montrait que les herboristes ne présentaient aucun danger pour les populations mais que le parti de la médecine chimique avait gagné.

Les herboristes ont transmis leur savoir à leurs employés et à leurs amis qui ont continué à faire vivre la filière.

Les herboristes ont résisté aux assauts de l’industrie pharmaceutique, qui dans les années 80, s’est pris d’un intérêt soudain pour les plantes et voulait siphonner la filière. Ils ont résisté aux attaques de l’administration qui les houspille depuis des années.

L’histoire des hommes et des femmes qui pratiquent l’herboristerie aujourd’hui, c’est souvent l’histoire de leur procès. Alors qu’ils rendent un service extraordinaire à la population que personne d’autre qu’eux ne peut faire, ils continuent à être régulièrement attaqués.

Pour sortir de cette ornière, il faudra, à un moment donné, que l’on reconnaisse à nouveau la filière herboristerie. Cela ne peut se faire qu’à travers l’obtention d’un diplôme reconnu par l’État.

La Fédération des Écoles d’Herboristerie, qui réunit les centres d’enseignement de l’herboristerie en France travaille sur l’élaboration du contenu de ce futur diplôme.

Cette démarche est soutenue par le Synaplante, syndicat professionnel qui réunit tous les métiers de l’herboristerie.

Mail il est évident que ces institutions ne pourront rien obtenir du gouvernement sans un soutien massif de la population.

C’est pourquoi le Synaplante vous propose aujourd’hui une grande enquête sur l’herboristerie. Elle vise à mieux connaître votre relation aux plantes médicinales et à l’herboristerie.

C’est un questionnaire rapide. Je vous le transmets ci-dessous. Je vous engage à y répondre. Cela ne prend que quelques minutes et votre démarche donnera du poids aux herboristes qui se battent pour la filière.

Je réponds au questionnaire i


 

 

05/05/2018

Faire le plein de magnésium...

Version Fémina sous la plume de Mme I. Haberfeld s'interroge sur les vertus du magnésium. Elle s'appuie notamment sur les propos d'une diététicienne: Mme Magali Cros-Roig. Cette dernière nous conseille notamment d'user et d'abuser d'herbes aromatiques au quotidien. Par exemple, saviez-vous que 100g de basilic séché procurent 711 mg de magnésium et 100g de persil séché: 386mg? Il paraît donc nécessaire de s'habituer à ajouter sauge, persil, basilic ou herbes de Provence dans nos plats, des entrées aux desserts. Des épices comme le safran, le curcuma, le curry, la noix muscade, le poivre, ajoutés au moment de servir, nous aident à faire le plein de magnésium. 

Croquer une poignée de noix du Brésil, d'amandes, de noix, de noisettes ou du chocolat noir à 70% de cacao figure dans le top 50 des aliments apportant le plus de magnésium, de sélénium de phosphore et de potassium. Par ailleurs, 100g de graines de Chia, de lin, de sésame, de tournesol et de pavot couvrent l'intégralité de nos besoins quotidiens. Que ce soit à l'apéritif, en salades, dans les pâtisseries ou le muesli la valeur nutritionnelle de nos préparations sucrées ou salées est augmentée par la seule présence de ces petites graines.

Bigorneaux et bulots consommés une fois par semaine peuvent se déguster à la poêle avec une pointe d'ail, avec des pâtes, des légumes ou un poisson. Ces coquillages sont une bonne source de minéraux dont le magnésium. De même des algues en salade (laitue de mer, nori, wakamé...) fraîches, séchées ou saupoudrées sur des soupes comme du sel possèdent un taux record en magnésium. Il existe par exemple un tartare d'algues délicieux à tartiner sur des toasts à l'apéritif.

Le magnésium, nous disent les scientifiques comme les nutritionnistes, participe à plus de 300 réactions dans notre corps, dont la fixation du calcium dans les os,la contraction des muscles, la réduction du taux de sucre sanguin, la normalisation du rythme cardiaque et de la tension artérielle. Les besoins journaliers s'élèvent à 360 mg pour les femmes et 420 pour les hommes. Selon une étude SU.VI. MAX près d'une femme sur quatre et d'un homme sur 6 seraient carencés en magnésium. D'où stress, irritabilité, insomnies, crampes, manque de concentration... Des compléments alimentaires peuvent contribuer à combler ces carences (D-Stress ou D-Stress Booster par exemple, Mag 2, magnésium marin...). Une alimentation tenant compte de ce qui précède est néanmoins une solution agréable au quotidien.

Pour en savoir davantage sur le magnésium, consulter sur Internet: https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/.../Fiche.aspx?doc=magnesium_ps

 Lyliane

27/04/2018

La culture bio: l'avenir dans nos assiettes...

Les produits bio sont partout: à la ferme, au marché, dans les magasins spécialisés et même dans certains supermarchés. Mais ce n'est pas une invention récente, car depuis les travaux du philosophe allemand Rudolf Steiner, inventeur de la biodynamie dans les années 1920, l'écologie et l'éthique étaient au cœur de certains mouvements intellectuels. En 1962 était fondée l'AFAB (association française pour l'agriculture biologique). Le Mouvement indépendant Nature et Progrès a été crée en 1964. Toutefois, en France, le tournant est vraiment intervenu en juillet 1980, avec la reconnaissance officielle d'un type d'agriculture n'utilisant pas de produits chimiques, ni pesticides de synthèse.

Le logo AB (Agriculture Biologique) est apparu dans notre pays en 1985. L'Europe a suivi en 1991 avec le logo Eurofeuille en reprenant les textes législatifs français, pour les productions végétales, puis animales en 2000, comme l'explique le petit journal Terre de Bio de la Société Thiriet. Obligatoire chez nous depuis 2010, ce logo est malheureusement facultatif pour les produits importés. Mais c'est aussi un précieux repère pour les consommateurs, car il garantit la présence de 100% d'ingrédients issus d'un mode de production bio. Le logo AB s'applique aussi bien à la viande, aux légumes, au lait, qu'aux produits d'épicerie (sucre, farine, café, thé, chocolat, pâtes, riz, céréales...), au vin et à la bière...

"L'intérêt croissant pour le bio repose sur l'émergence d'une conscience écologique dans toutes les classes sociales" écrit le journaliste de Thiriet. Manger des aliments sains, au meilleur goût est vraiment un plus. Autre bénéfice: le bio favorise la biodiversité, préserve les ressources naturelles, limite les émissions de gaz à effet de serre et protège la santé des agriculteurs et des consommateurs. Sans oublier que le bio peut être "créateur d'emplois" pour jeunes ou moins jeunes en reconversion. Plus de 15 000 emplois sont proposés dans la transformation et la distribution. Certes, si le terrain précédemment a été pollué, il est nécessaire d'attendre 3 ans avant de pouvoir prétendre être labellisé.

Les prix sont un peu plus élevés avec la culture en bio, car la destruction des parasites, l'arrachage des mauvaises herbes se fait manuellement. La main d'œuvre plus importante revient cher, mais les intrants chimiques n'étaient pas donnés non plus! Du coup, la profession tend à se passer d'intermédiaires et à demander un juste prix au consommateur. Devenir accessible à tous reste le défi de l'agriculture bio. Pour le moment, 17% des fruits et 9% des vignes sont cultivés en bio. Le gouvernement français souhaite arriver à 8% des surfaces agricoles en bio d'ici 2021.

On estime qu'en 2015, le marché du bio représentait 2,8 milliards d'euros en  Europe. En France, 9 personnes sur 10  ont consommé du bio en 2016 et 7 sur 10 au moins une fois par mois. La surface agricole réservée au bio (6% actuellement) a augmenté de 50% en trois ans. La France est le 3 ème pays d'Europe accordant le plus de place à l'agriculture biologique. Dans le monde, l'Australie et l'Argentine sont en tête du classement mondial pour les surfaces consacrées à ce type d'agriculture.

Pour approfondir ce sujet, aller sur le site du Ministère de l'agriculture dans notre pays: www.agriculture.gouv.fr ou par exemple aussi sur www.agencebio.org/la-bio-en-france .

Lyliane 

 

24/04/2018

Adopter un olivier espagnol...

A travers un article du magazine Plantes et Santé d'avril 2018, nous apprenons qu'un petit village d'Espagne, au Sud de Saragosse, nommé Oliete et connu pour la qualité de son huile d'olive jusqu'au début du 20 ème siècle, s'est dépeuplé et aurait actuellement plus de 100 000 oliviers à l'abandon.

Heureusement, en 2014, un entrepreneur du nom de José Alfredo Martin a lancé le site: apadrinauolivo.org pour sauver ce patrimoine rural. Ce site permet à chacun d'adopter un des nombreux oliviers du village en échange de son huile d'olive. Le but était aussi de créer des emplois localement.

A ce jour, plus de 2000 personnes ont déjà adopté un arbre et 11 emplois ont été crées. Les plus curieux peuvent se rendre sur place pour visiter ce village, voir les arbres et même participer à la récolte des olives. Cette initiative existe également en Italie - www.olivomio.fr- et en Crète - www.adravasti.fr, signale l'article.

Nous pourrions prendre cet exemple et tenter de soutenir un patrimoine oublié qu'il soit environnemental ou artisanal dans notre pays. Par exemple adopter dans certaines campagnes françaises désertées par leurs populations: des vignes, des ruches, des châtaigniers, des champs de lavandes en échange de bouteilles de vin, de pots de miel, de crème de marrons, d'huile essentielle de lavande... 

Pour aller plus loin avec l'adoption d'oliviers en Espagne, contacter par Internet: www.apadrinauolivo.org.

Lyliane

Agriculture biologique: un coup de pouce attendu!

 Agriculture bio : 1,1 milliard d’euros pour la développer d’ici 2022
A LA UNE POLITIQUE   Publié le 05/04/2018 à 14h49 par SudOuest.fr avec AFP.
 
Une enveloppe de 1,1 milliard d'euros. Voilà ce que prévoit le gouvernement pour donner un coup de pouce à l'agriculture biologique et développer les terres cultivées en bio.  BATAILLE PHILIPPE Le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert, va débloquer plus d’un milliard d’euros pour faire passer à 15% la part de terres cultivées en bio d’ici 2022.


Le gouvernement prévoit une enveloppe de 1,1 milliard d’euros pour développer l’agriculture biologique en France dans les cinq ans, selon un document confirmant une information du Figaro. Le gouvernement, qui revendique ainsi une augmentation de 62% du budget par rapport au précédent plan ambition bio, espère faire passer de 6,5 à 15% les terres cultivées en bio d’ici à la fin du quinquennat. Il souhaite ainsi permettre à l’agriculture française de mieux répondre à l’explosion de la demande de produits bio en France. Actuellement, la France importe près de 30% des produits bio qu’elle consomme.

Cette enveloppe de 1,1 milliard de financements publics exclusivement consacrés à la conversion, se compose de 630 millions d’euros d’aides européennes, les fonds Feader (fonds européen agricole pour le développement rural), de 200 millions de co-financement de l’Etat, complétés d’autres financements publics, en provenance principalement des agences de l’eau. Une participation évaluée entre 170 et 200 millions d’euros. Source : http://www.sudouest.fr/2018/04/05/agriculture-bio-1-1-milliard-d-euros-pour-ladevelopper-d-ici-2022-4346305-710.php
J.F. 8/4/2018 

19/04/2018

Quizz sur les plantes médicinales avec Pure Santé de Mr G. Combris...

 
 
 
 
   
 
 
 

Avez-vous 5 minutes ?

Chère lectrice, cher lecteur, 
 
Aujourd'hui on sort une feuille, un crayon, on range les cahiers...interro surprise !!! 
 
Je vous ai déniché un petit questionnaire sur les plantes médicinales ; il prend à peine 5 minutes à remplir, mais vous allez voir, c'est très amusant et ce sera pour vous l’occasion de faire le point sur vos connaissances sur les plantes :
  • A la fin du questionnaire, vous recevrez également des informations pour compléter vos connaissances sur les plantes médicinales.
Santé !

Gabriel Combris

15/04/2018

Bayer serait en panique totale...selon Some of us.

 
 
 
         
         
         
 
 
 

Excellente nouvelle 

La Commission européenne va demander aux gouvernements de l'UE de voter en faveur d'une interdiction historique de pesticides tueurs d'abeilles dans les prochaines semaines. C'est ce que des conseillers du cabinet du président de la Commission m'ont dit, ainsi qu'à d'autres militants, vendredi dernier lors d'un rendez-vous officiel à Bruxelles.

C'est désormais à nos gouvernements de voter pour une interdiction, et vous pouvez parier que l'industrie des pesticides et son armée de lobbyistes vont tout faire pour empêcher cette révolution.

Plus 530 000 membres de Sum Of Us comme vous ont déjà signé la pétition adressée aux gouvernements de l'UE pour qu'ils votent en faveur d'une interdiction ferme de pesticides tueurs d'abeilles. Pourriez-vous aider à accentuer la mobilisation en partageant la pétition sur Facebook et par email s'il vous plait?

EmailTransférez cet email à au moins 5 de vos contacts.

Facebook Cliquez ici pour partager cette campagne avec vos ami(e)s sur Facebook.

 

08/04/2018

Réinventer l'agriculture de demain en innovant dès aujourd'hui...

Constituée d'agriculteurs innovants, créateurs d'emplois et d'activité, la F.N.A.B, Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique, écrit un journaliste dans Alternatives Economiques de novembre 2017, «œuvre en permanence au développement de cette forme d'agriculture». Ce réseau cherche en effet à mettre en place un nouveau cadre d'actions à travers plusieurs fédérations régionales grâce à un appel à projets mensuel.

 

Dans la Drôme, département phare de l'agriculture bio, l'Association Biovallée crée en 2008, dans le cadre des grands projets initiés par le Conseil régional de Rhône-Alpes, fédère aujourd'hui une centaine de communes autour d'un projet de territoire centré sur le développement durable. Cette association aide à l'installation de nouveaux agriculteurs en bio, au développement d'un marché de producteurs, d'une épicerie coopérative, organise des ateliers participatifs autour de l'alimentation... Elle s'intéresse désormais aussi à l'habitat écologique et au recyclage des déchets.

 

En 2013, Mr Maxime de Rostolan a crée l'Association Fermes d'Avenir autour de la Permaculture en Touraine avec une ferme expérimentale de 3 salariés sur 1,4 ha à la Bourdaisière. L'INRA et Agro Paris Tech évaluent ses résultats. Le nom de métier de «payculteur» est imaginé pour désigner un nouveau type d'exploitant agricole. Ce sont des modes de production où l'entraide et la mutualisation dominent, tout comme les innovations.

 

Dans l'Isère en 2009, un maraîcher bio Mr joseph Templier a eu l'idée avec Mr F. Clerc d'Adabio (association de producteurs biologiques) de favoriser le partage des innovations développées dans les fermes du Nord-Est des Alpes. Une société coopérative en est née sous forme de SCIC. Une plate-forme open source pour les paysans a été mise au point pour relier les agriculteurs (réparation d'outils, de bâtiments...). La restauration collective en Rhône-Alpes avec la FRAB, issue du mouvement crée en 1994 (réseau Corabio), est une cible de campagne porteuse pour 8 départements. La prochaine étape sera la restauration d'entreprise.

 

Bref, une révolution lente mais bien réelle est en cours. En effet, les Français privilégient les produits bio et s'approvisionnent de plus en plus auprès des producteurs. Ceux-ci s'organisent et évitent le plus souvent totalement les pesticides, herbicides, OGM... Filières courtes, AMAP, coopératives se développent. Les acteurs de l'E.S.S. (économie sociale et solidaire) jouent un rôle moteur dans tout cela avec un foisonnement d'initiatives portées par des groupes de citoyens. Je propose que nous participions, là où nous sommes, à ce nouveau pacte de développement et que nous accompagnions ces initiatives privilégiant la transparence, les contacts directs et la solidarité!

 

Pour approfondir ces thèmes de réflexion, contacter sur Internet: www.agencebio.org, www.latelierpaysan.org, www.reseau-amap.org, www.colibris-lemouvement.org.

Lyliane 

04/04/2018

Mieux connaître le souchet...

Dans notre pays, le souchet a été récemment redécouvert notamment par la phytothérapie et les magasins diététiques. Ce tubercule comestible est en effet aujourd'hui appelé «graine healthy», car il est utilisé comme substitut au lait pour des personnes intolérantes au lactose et on ne lui connaît aucune contre-indication. De plus, il est sans gluten et contient beaucoup de minéraux comme le phosphore et le potassium, des vitamines telle la vitamine E, des oméga 6 et 9 et des fibres. Son tubercule à coque dure possède un goût légèrement sucré, car il contient 50% de glucides ( saccharose et amidon) pour 22% de lipides et 7% de protéines environ. Le souchet aurait des propriétés digestives, laxatives et diurétiques, améliorant particulièrement l'appareil urinaire, la venue des règles et faisant baisser le cholestérol. On s'en sert même de coupe- faim dans certains régimes amaigrissants. Il est vendu en farine, en huile alimentaire, cosmétique ou capillaire, en graines épluchées et séchées ou en biscuiterie, car il a un léger goût de noisette. 

Toutefois, il y a 2,4 millions d'années environ, nos ancêtres pour se nourrir consommaient apparemment déjà des souchets qu'ils déterraient dans le sol. Car ce légume-racine est une plante vivace herbacée, de la famille des papyrus, qui pousse facilement dans des sols légèrement humides et légers, bien ensoleillés. L'Egypte ancienne connaissait des gâteaux nommés Chufa confectionnés à partir de farine de souchet. Ce seraient les Arabes qui auraient introduits ce tubercule comestible en Europe vers le 8ème siècle, et notamment en Espagne dans la région de Valence. En Afrique du Nord, Centrale et de l'Ouest ainsi qu'en Inde, le «pois sucré» est toujours vendu frais ou sec sur les marchés, où il est apprécié comme une friandise. Par contre, dans l'Ontario, au Québec ou en Suisse par exemple, le suchet tubéreux ou l'amande de terre comme on le nomme, en raison de ses racines interconnectées est considéré comme une plante envahissante. Certains ont imaginé un temps pouvoir en faire un biocarburant, tandis qu'en Grande Bretagne, il est réputé constituer un très bon appât pour la pêche à la carpe...

La culture du souchet est relativement simple: faire des poquets de 40 cm de profondeur, y déposer 4 tubercules préalablement trempés, espacés de 30 cm environ et attendre l'automne pour récolter. Les rendements sont modestes: environ 3kg par m2. Les graines peuvent s'acheter chez Magellan. Les espagnols nous ont transmis la recette de « l'Horchata de Chufa» ou orgeat de souchet, une boisson rafraîchissante à consommer telle quelle, avec miel, sirop, banane ou cacao, en crème ou en glace. Faire tremper 24h les grains de souchet dans l'eau, jeter l'eau de trempage, mixer les tubercules avec un demi litre d'eau, filtrer avec un linge et mettre au frais. Pour en savoir plus, consulter sur Internet par exemple: www.magellan.com ou www.medisite.fr.

Lyliane

 

Sensibilité aux pollens, comment la soulager?

Le journal pharmaceutique Naturactive consacre un dossier aux petits gestes
naturels qui soulagent la pollinose, appelée communément rhume des foins. Cette
congestion des voies respiratoires affecte aujourd'hui 20% de la population, soit 10
fois plus qu'il y a 40 ans. En cause, le réchauffement climatique et la pollution qui
rendraient ces infimes particules en suspension plus irritantes. Ce peut être une
vraie gêne au quotidien.


Aérer tout d'abord bureau ou chambre en début de matinée et devant la fenêtre
ouverte respirer profondément en écartant les bras pour déployer la cage
thoracique. L'huile essentielle de Pin Sylvestre, de Thym, d'Eucalyptus ou de Tea
tree ensuite peut faciliter le dégagement des voies respiratoires supérieures
(quelques gouttes suffisent pour adultes ou enfants de plus de 12 ans). Nettoyer les
fosses nasales avec du sérum physiologique ou du sel marin en pulvérisant le
contenu d'un spray nasal 4 à 6 fois par jour.


Il est recommandé d'éviter de sortir à l'extérieur entre 10H et 16h, surtout s'il y a
du vent. Placer à l'intérieur du logement un diffuseur d'huiles essentielles est aussi
une sage précaution. Pour libérer les sinus, avec les index appuyer 3 minutes à la
base des narines. Les apports en vitamine C doivent augmenter au petit déjeuner:
jus d'agrumes pressé, rondelles de kiwis et fruits séchés par exemple. Enfin,
renforcer ses défenses immunitaires grâce à l'huile essentielle de Camomille
matricaire.
Lyliane

26/03/2018

S'installer dans un éco-village ou un éco-lieu, est-ce une folie?

21/03/2018

La technologie au service de l'agriculture...

Au moment où s'ouvre le Salon de l'Agriculture à Paris, du 24/2 au 4/3/2018 à la Porte de Versailles, Mr François Launay dans le petit Journal gratuit du 23/2/2018 nous fait part "des nombreuses innovations qui bouleversent le secteur agricole depuis quelques années". Il nous annonce tout d'abord la création récente à Lille d'Ag Tech, premier incubateur de start-up spécialisées dans l'agriculture. En 2016, la société Sencrop avait vu le jour, afin de développer des stations agro-météo connectées capables d'envoyer  à l'agriculteur depuis les champs tous les quarts d'heure "des informations sur le niveau de pluviométrie, d'hygrométrie, de vitesse du vent et de température de l'air". Ces notions peuvent l'aider à choisir la parcelle adaptée pour les semis, pour prévenir les maladies ou les risques météo.

Cette agriculture de précision permettra, espérons-le, d'éviter le gaspillage dans la consommation de gas-oil et surtout l'épandage d'engrais. En 2017, Mr Olivier Guille et deux amis avaient, en créant la société Samsys, justement mis au point un boitier connecté et aimanté que l'on peut installer sur tout engin agricole, afin de mesurer ces données. N'oublions pas les robots électriques et commandés à distance par téléphone ou ordinateur pour désherber les vignes sans produit chimique. Ces bijoux de technologie ont été mis au point par la société VitiBot de Reims. Son fondateur Mr Cédric Bache nous précise que pour le moment ces robots coûtent entre 120 et 140 000 euros et qu'ils vont permettre à l'agriculteur de changer de rôle sans pour autant le remplacer.

Il y a apparemment, dans le secteur agricole, de la place pour de nombreuses innovations faisant gagner du temps à l'agriculteur et le rendant plus efficace. C'est  susceptible de tenter de jeunes français désireux de "retourner à la terre" pour nourrir sainement la population. Toutefois, le coût du foncier étant encore très élevé et les aides souvent trop maigres de la part des institutions, un effort de toute notre société est sûrement nécessaire. Sommes nous enfin prêts à payer le juste prix des céréales, du lait, de la viande que nous consommons? Il me semble que les consommateurs ont fait des prises de conscience en ce sens et je m'en réjouis...

Pour ma part, en effet, j'encourage les jeunes créateurs, les start-up qui s'investiront sans tarder pour alléger la tâche des paysannes et paysans et leur permettre de vivre décemment de leur travail. Car nos paysages si variés et verdoyants, notre alimentation journalière et notre état de santé leur doivent beaucoup! Je soutiens tout particulièrement tous ceux qui, d'Agribio à Colibri, de Terre de Liens aux Amap et de tant d'autres, ont ouvert la voie à une agriculture, un élevage et une arboriculture sans aucun intrant chimique, ni OGM polluants pour notre environnement.

Lyliane

26/02/2018

Bichonnez votre flore intestinale...

Mme Ingrid Haberfeld dans Version Fémina attire notre attention sur les aliments qui font du bien à notre microbiote grâce à leurs bonnes bactéries. Ces aliments en effet nous prémunissent notamment contre les infections, les troubles du transit et le surpoids. Selon les scientifiques, la paroi intestinale se renouvelle toutes les 24 à 36 heures, mais elle peut devenir perméable et laisser pénétrer bactéries, champignons et virus dans notre organisme, explique Mme Virginie Roux, diététicienne.

L'aliment le plus connu pour son calcium et ses probiotiques (lactobacillus bulgaricus et streptococcus thermophilus) est le yaourt. Ses micro organismes vivants nous aident à lutter contre les troubles digestifs (nausées, diarrhées...) et à prévenir ceux provoqués par la prise d'antibiotiques. Un yaourt par jour de lait de vache ou, pour les intolérants au lactose, de lait de chèvre au petit déjeuner semble utile.

Moins connu: l'artichaut, qui non seulement est riche en fibres, mais renferme de l'inuline, un sucre aux vertus prébiotiques efficaces. En l'inscrivant à nos menus une fois par semaine, cuit avec une cuillerée de bicarbonate de soude, on profite de ses vitamines du groupe B et on dope la croissance des bifidobactéries, qui combattent les agents pathogènes.

Le kéfir, une boisson originaire du Caucase, s'obtient par la fermentation d'un cocktail de bactéries et de levures contenus dans des grains que l'on se procure en boutique diététique et que l'on mélange à du lait de brebis ou à des fruits frais pressés. Ces grains de kéfir transforment le lactose et le fructose en acide lactique, source de probiotiques essentiels à une bonne digestion. En général il est conseillé de boire 1 verre de kéfir 2 à 3 fois par semaine ou après une gastro, d'en faire une cure pendant 3 semaines.

Le miel  est antiseptique, virucide, antioxydant et c'est un ami de la flore intestinale. Il renferme en effet des fructo-oligosaccharides aux vertus prébiotiques. En prendre une cuillerée à café par jour dans une boisson chaude est une sage habitude. Choisir de préférence un miel bio, c'est à dire non chauffé et provenant d'abeilles ayant butiné loin de zones polluées.

Les amandes avec leur peau, qui contient des substances prébiotiques, sont riches en magnésium et en acides gras. Trois ou quatre fois par semaine prendre une poignée d'amandes non décortiquées au petit déjeuner.

Brocoli, asperges et cèleri cachent des fructanes et stimulent la croissance des lactobacilles et des bifidobacilles. Ne pas jeter le tronc des brocolis, le bas des asperges et les branches de cèleri et les utiliser dans les plats 1 à 2 fois par semaine.

Le chou fermenté  sous forme de choucroute ou de jus de choucroute contient des ferments lactiques, utiles à notre flore intestinale. Enfin, la soupe Miso, d'origine japonaise, est une pâte de soja fermentée après mélange avec un champignon nommé aspergillus oryzae. A consommer une fois par semaine, mais pas plus car elle est très salée.

Mme Roux rappelle également qu'il vaut mieux privilégier une bonne alimentation en évitant l'excès de viande rouge, de sucres (sodas, sucre blanc), d'amidons raffinés (pâtes blanches, riz  et pain blancs) ainsi que de graisses saturées (friture, fromages, sauces...). En cas de besoin et notamment avec un traitement par antibiotiques, il existe des compléments alimentaires à base de pro- et de prébiotiques.

Lyliane

17/02/2018

L'exemple à suivre de la Suède selon Paris-Match ...

En Suède, protéger la nature va de soi. Au pays du prix Nobel, les idées ingénieuses fleurissent pour que chacun devienne un bienfaiteur de l’environnement.
Les objets affreux, sales et déprimants, voilà ce qu’Elsa redoutait de trouver ici. « C’est tout le contraire ! » lance cette élégante quadragénaire. A deux heures de Stockholm, la ville d’Eskilstuna a eu une idée de génie : créer le premier centre commercial au monde vendant uniquement de l’occasion. Vêtements, vaisselle, vélos, meubles, perceuses… Sur une surface de 5 000 mètres carrés, on trouve tout, tout, tout ! En bon état et bien présenté. ReTuna crée des emplois et fourmille de créativité, tout en luttant contre le gaspillage.
« Les Suédois raffolent du shopping, explique Anna Bergström, sa directrice. Ils refont sans cesse leur intérieur, renouvellent leur cuisine tous les cinq ans… Nous avons longtemps eu la mentalité Ikea : s’offrir des nouveautés pas chères, mais pas durables non plus. » Belle brune accro au design, cette mère de quatre filles confie avoir trouvé le job le plus épanouissant de sa vie en faisant du business au service de la planète : « On ne peut pas continuer à piller les ressources pour fabriquer des produits à ce rythme. Il faut devenir plus malins et en profiter pour vivre mieux. Il vaut mieux vendre un objet deux fois qu’une. Le recyclage, c’est cool et créatif ! »


Soigner l’esthétique, c’est pour les objets, beaucoup s’offrent ici une nouvelle vie. Ex-chômeuse, Anne-Marie propose des ustensiles de cuisine et fabrique des lampes à base de passoires ou de râpes. A 25 ans, Maria, elle, a démissionné d’un poste de jardinière dans un cimetière pour ouvrir Ecoflor : fleurs bio emballées dans du papier à musique, jeunes pousses dans des bouteilles de lait… « Je récupère parfois des pots hideux ! » s’esclaffe la petite blonde. Alors elle recouvre de feuilles d’eucalyptus… ou de cuillères en plastique, pour une surface nacrée évoquant des coquillages. A 33 ans, son voisin Amjad a fui la guerre en Syrie. Titulaire d’un MBA londonien, il s’est fait refouler des pays du Golfe, a failli mourir en bateau et a atterri en Suède. En attendant son titre de séjour, il réparait gratuitement les portables de ses compagnons d’infortune : « J’étais gêné de percevoir une aide financière sans contrepartie. » Un journaliste s’étonne de son talent et le présente au patron de ReComputer. Aujourd’hui, Amjad gère ce magasin, où il ressuscite des ordinateurs et des chaînes hi-fi, vend des consoles quatre fois moins chères que la version neuve… Fier de parler suédois et de payer des impôts, il se réjouit de faciliter la vie des clients désargentés.

"En Suède, 99 % des déchets ménagers sont recyclés ou réutilisés pour produire de l’énergie"
Comme Lina, employée d’hôtel, qui raffole des snacks bio du café et habille ici sa petite Melody, 4 ans. « Nos clients font de bonnes affaires, note Anna Bergström. Ils repartent plus heureux parce qu’ils ont agi pour l’environnement. C’est angoissant de se croire impuissant. Et pour s’évader un peu de ce monde obsédé par l’argent, nous organisons des journées d’échange. Les enfants éprouvent une joie profonde en se découvrant généreux. » L’émulation des visiteurs passe par des ateliers d’« upcycling », où l’on crée à partir de rebut. On peut également suivre une formation d’un an à ces techniques. Menuiserie, couture, collage… Ylva, 23 ans, relie de jolis carnets à l’aide de bouts de pneus de vélo. « Travailler sur des déchets permet d’explorer sa créativité à 100 % », observe Eva Svensson, la responsable. Ouvert en août 2015, ReTuna connaît une croissance modeste, mais soutenue. Les douze commerces viennent de franchir le million d’euros en chiffre d’affaires. De quoi chanter « Money, Money, Money » sur la terre d’Abba. Version green !

Pour les habitants de ce pays scandinave, la chasse au gaspillage est une évidence. « En Suède, 99 % des déchets ménagers sont recyclés ou réutilisés pour produire de l’énergie, explique Erik Freudenthal, responsable du centre d’informations de Hammarby Sjöstad, un quartier futuriste et écologique, installé en plein cœur de Stockholm. Erik désigne la dizaine de poubelles de tri d’un immeuble : verre blanc, verre coloré, ampoules led, ampoules à incandescence… Pas d’effluves nauséabonds ni de camions de ramassage quotidien : restes alimentaires et couches de bébé partent dans des tubes extérieurs aux bâtiments. Ils seront aspirés dans un système souterrain vers l’usine de retraitement. « En quinze ans, 185 pays sont venus examiner notre modèle », dit Erik. 
Les boutiques de la capitale passent aussi au vert. Comme chez Nudie Jeans, où Axel nous accueille derrière sa machine à coudre : « Nous ne vendons que des jeans bio. Au moindre problème, déchirure ou autre, vous rapportez le vôtre et on vous le répare gratuitement. Quand vous n’en voulez plus, vous nous le laissez et vous obtenez une ristourne de 20 % sur les neufs. » Comme lui, tous les vendeurs ont appris à coudre en quinze jours. « On a ouvert des boutiques à Londres, New York, Sydney… sourit Axel. J’espère qu’il y en aura bientôt une à Paris. Les Français aussi sont forts : vous avez supprimé les sacs en plastique des magasins. La Suède, pas encore ».

Karen Isère - ParisMatch - samedi 17 février 2018

Eaux florales ou hydrolats, mode d'emploi...

Dans les médias, nous entendons souvent parler d'hydrolats ou d'eaux florales, mais savons nous bien ce que c'est? Hydrolat est le terme générique pour feuilles, fleurs ou rameaux, alors qu'on parle d'eau florale quand une partie de la plante distillée dans l'alambic est essentiellement une fleur. En fait, c'est l'eau de distillation des huiles essentielles qui contient quelques molécules hydrosolubles, c'est à dire qui se mélangent facilement à un liquide.

C'est donc la vapeur refroidie, chargée de composés aromatiques qui lui donne des vertus aromatiques et thérapeutiques. L'avantage de ces hydrolats, à la différence des huiles essentielles, est qu'ils ne sont aucunement contre-indiqués pour les enfants, les femmes enceintes ou les personnes allergiques. Par contre, la conservation d'une eau florale est de 6 mois environ à l'abri de la lumière, car il n'y a ni conservateur, ni alcool. La plupart sont simplement stérilisés.

Leur prix est modéré (environ 5 euros pour 200 ml). En usage externe, les eaux florales constituent de bons démaquillants ou des produits précieux et doux pour les soins de la peau. Par exemple, l'eau florale de bleuet est utile contre les yeux gonflés, l'hydrolat d'hamamélis est un bon tonique cutané, alors que l'eau florale de tilleul ou de rose s'emploie sur des zones sèches ou des rougeurs. Des bains de bouche avec de l'hydrolat de laurier noble ou de menthe sont recommandés.

En usage interne, des cures de 3 semaines d'hydrolats bio, labellisés et naturels peuvent constituer de bons remèdes de santé. Par exemple, l'hydrolat de mélisse aide à la digestion, tandis que celui de carotte sauvage est indiqué pour stimuler le foie en  douceur. L'eau florale de lavande parfume agréablement le linge, mais prise par voie buccale, elle a des vertus calmantes. Vous trouverez de précieuses indications d'usage sur des sites Internet comme celui-ci: www.onatera.com. 

Lyliane

 

 

15/02/2018

Qu'est-ce que la permaculture?

Selon Wikipédia, les deux fondateurs de la permaculture sont Mrs David Holmgren et Bill Mollison, deux australiens qui se sont rencontrés à l'Université de Hobart en Tasmanie. Tous deux ont manifesté un intérêt profond pour les liens entre les êtres humains et les systèmes naturels. Mr Holmgren a publié dès 1978 l'ouvrage de référence " Permaculture One"  chez l'éditeur public: Corgi.

Le terme de permaculture vient du mélange d'idées en lien avec l'agriculture, l'architecture paysagère et l'écologie. Installé dans une ferme Food Forest dans le Sud de l'Australie, Mr Holmgren fonda en 1983 sa Compagnie "Holmgren Design Services" et publia plusieurs ouvrages en auto-édition comme "Mauvaise herbe ou nature sauvage"en 1997.

Fortement concerné par la société post-carbone et l'amélioration des banlieues, Mr Holmgren conceptualisa 12 principes dans un ouvrage de référence publié en français: "Permaculture, principes et pistes d'action vers un mode de vie soutenable". Les principes éthiques de la permaculture sont "des outils conceptuels qui, utilisés conjointement, permettent de réinventer notre environnement et notre comportement de manière créative dans un monde de descente énergétique et de ressources en déclin".

Ces principes éthiques peuvent se résumer en:

- prendre soin de la terre (sol, forêt, eau...)

- prendre soin de l'humain par des liens tissés entre lui et son environnement    (jardins pédagogiques...)

- redistribuer et partager équitablement les surplus.

En France existent quelques exemples de fermes en permaculture ouvertes au public comme en Normandie au Bec Hellouin ou dans le Lot et Garonne sur 5 ha. Voir sur Internet:: www.permacullteurs.com. Toutes cherchent avant tout un avenir durable et se proposent d'améliorer toutes sortes d'initiatives individuelles, familiales et collectives. Par ailleurs, Mr Eric Escoffier, formateur en permaculture, peut être contacté sur son site: www. permaculture-sans-frontières.org.

Lyliane

 

 

14/02/2018

"Les fleurs d'ici" pour la St Valentin!

 

 

Pour la Saint-Valentin, n'offrez pas de roses… Mais des fleurs de saison! Chaque fleur a sa saisonnalité. Or, le mois de février n'est pas celui de la rose en France qui pousse naturellement de juin à novembre…Comme dans les jardins! Les célèbres bouquets de roses rouges qui ornent les vitrines des fleuristes à la Saint-Valentin viennent donc de l'étranger comme 85% des fleurs coupées vendues en France aujourd'hui. Elles sont importées de Hollande, mais également du Kenya, d'Équateur ou de Colombie.

Face à cette déferlante de fleurs venues des quatre coins du monde, une plateforme veut remettre les fleurs gauloises au centre des échanges. Les «Fleurs d'ici» est une place de marché en ligne qui ne propose que des fleurs cultivées par des petits producteurs horticoles. L'entreprise, qui propose des fleurs locales et de saison en circuit court, a été créée par Hortense Harang, une passionnée de fleurs. Celle qui vient d'une famille de passionnés de la nature se désolait de ne pas trouver, chez les fleuristes, les mêmes fleurs que celles qui poussent dans les jardins. Elle a cherché à comprendre pourquoi et a découvert qu'une très grande majorité des fleurs coupées vendues en boutique étaient importées. Résultat, les fleurs sont standardisées, on retrouve les mêmes variétés d'une région à une autre et les petits producteurs français disparaissent.  La plateforme veut lutter contre cette disparition annoncée des horticulteurs français. Pour ce faire, elle s'est inspirée du fonctionnement des Amap. Sur le site, il est donc possible d'acheter un bouquet et se faire livrer à domicile ou de prendre des abonnements pour un bouquet par semaine ou toutes les deux semaines pour 3 ou 6 mois en fonction des envies. Le bouquet est une surprise et la plateforme fourni la fiche d'identité des producteurs, «ce sont eux les stars», souligne Hortense Harang.

D'ailleurs les fleurs sont livrées à vélo en Île-de-France pour le moment mais bientôt dans toute la France, c'est l'un des objectifs des Fleurs d'ici. «Mais il faut développer un réseau car cela n'aurait pas de sens, pour nous, de vendre des fleurs d'île-de-France à Bordeaux par exemple!», souligne la passionnée.

Et en termes de prix, le premier bouquet de fleurs est vendu 39 euros livré à vélo chez soi. Pour les abonnements, il faut compter 66 euros par mois pour deux bouquets. Plusieurs centaines d'abonnés sont déjà clients et la plateforme attend avec impatience la St Valentin pour conquérir le cœur des Français.

Selon Mme Mathilde Golla - Le Figaro - lundi 12 février 2018

01/02/2018

L'agro-écologie contre la faim...

Pour la première fois depuis 10 ans, le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde est passé selon la F.A.O. (Organisation pour l'agriculture et l'alimentation) de 777 millions en 2015 à 815 millions en 2016, écrit Yves Casalis dans Messages, le journal du Secours Catholique. Cette augmentation remet en cause certains fonctionnements, notamment une agriculture basée sur les pesticides et les O.G.M. Mmes Adriana Opromolla de la Confédération Caritas Internationalis et Sara Lickel, du Secours Catholique-Caritas France ont, en effet, plaidé la cause de l'agro-écologie du 9 au 13 octobre 2017 à Rome, où se réunissaient le Comité de la sécurité alimentaire mondiale sous l'égide de la FAO.

Leurs arguments sont clairs: une agriculture fondée sur les engrais naturels et la rotation des cultures comme l'agro-écologie est mieux adaptée aux phénomènes climatiques, émet moins de gaz à effet de serre et permet davantage de diversifier les cultures vivrières que l'agriculture industrielle. Le savoir-faire local des populations favorise également une alimentation suffisante et équilibrée, tout en fournissant des emplois décents, relativement bien rémunérés et surtout sans risques pour la santé.

Pour elles, "l'agro-écologie est le meilleur moyen de lutter contre la faim dans le monde". A la demande du Comité, un rapport international intitulé "Agro-écologie et  autres innovations" doit être publié en 2019. Tout en mettant en garde l'introduction de technologies coûteuses et peu écologiques, il proposera des politiques pour diffuser ce modèle agricole dans le monde entier.  Car l'agro-écologie a montré qu'elle respecte les sols, qu'elle est moins vulnérable face aux changements climatiques et qu'elle assure la sécurité alimentaire des populations.

Une des solutions pour lutter contre la faim dans le monde et permettre le développement durable de pays où règne l'insécurité alimentaire passe donc par un retour à certains usages et savoir-faire locaux complété par quelques formations comme par exemple sur la qualité des sols et l'irrigation... Voilà qui remet en question certaines "révolutions vertes" censées nourrir la planète mais néfastes à la qualité des sols, de l'air et de l'eau. Par contre, en maintenant les populations sur leurs terres et en leur fournissant une alimentation variée, l'agro-écologie se révèle finalement beaucoup plus adaptée.

Pour obtenir plus d'informations concernant l'agro-écologie ou le Secours catholique, joindre sur Internet: www. secours-catholique.org.

Lyliane

30/01/2018

Zéro phyto bio a besoin de vous...

 
 
 
 

 

   
 
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Chers adhérents, chers sympathisants,
 
Il y a trois ans, les associations Bioconsom'acteurs, Générations Futures et Agir pour l'environnement, ont initié le projet « Zéro Phyto 100 % Bio » afin d'accompagner les élus, les communes et les citoyens dans la transition.
 
Aujourd'hui, ce projet a donné naissance au documentaire Zéro Phyto 100 % Bio, réalisé par Guillaume Bodin, également auteur des films Insecticide Mon Amour et La Clef des Terroirs.
 
 
La sortie nationale dans les salles de cinéma a lieu mercredi 31 Janvier, et nous avons besoin de vous pour les remplir !
 
 
Zéro Phyto 100 % Bio mène l'enquête sur les pionniers de la restauration collective biologique et locale, ainsi que les communes qui n'ont pas attendu l'entrée en vigueur du 1er Janvier 2017 de la loi Labbé interdisant l'utilisation des pesticides dans les espaces publics pour changer leurs pratiques.
 
Ce film met en lumière des exemples de pratiques alternatives et écologiques qu'il est nécessaire de présenter à un maximum de spectateurs, afin de démontrer qu'il est possible de faire entrer la bio dans les cantines et de gérer les espaces verts avec un budget largement abordable.
 
 
Le film a d'ores et déjà été vu par près de 16 000 personnes à l'occasion des 300 avant-premières qui ont eu lieu partout en France. Lors de sa sortie, Zéro Phyto 100 % Bio sera diffusé dans de nombreux MK2 et cinémas indépendants.
 
Mais si le public (vous !) n'est pas au rendez-vous dès les premiers jours de sa sortie, il risque de disparaître des salles dès la semaine suivante.
 
 
Il est primordial de soutenir Zéro Phyto 100 % Bio dès le 31/01, notamment dans les salles parisiennes.
 
 
Débutons l'année 2018 en fanfare en permettant à ce film de rester à l'affiche !
 
 
Vous pouvez aussi vous mobiliser pour qu'un cinéma proche de chez vous diffuse le film : un guide est à votre disposition ici.

29/01/2018

La silice, atout jeunesse de la peau et des articulations...

Le Journal gratuit "Se soigner naturellement" attire notre attention sur la silice. Présente partout dans notre corps, c'est un élément constitutif majeur de tous les tissus de soutien et elle possède de remarquables propriétés anti-oxydantes, régénérantes et reminéralisantes. Elle contribue notamment à la fixation du calcium et à la souplesse des articulations, écrit Mme Nathalie Lajonc, Naturo-Herbaliste et conseillère en santé naturelle. Elle contribue à combattre le vieillissement cutané, raffermit les tissus et exerce une action bénéfique sur les cheveux et les ongles.

Il faut savoir que notre réserve en silice décroît au fil des ans et qu'il est important de compenser par un apport extérieur régulier. Si nous consommons, comme c'est hélas souvent le cas en supermarché, des légumes et céréales carencés en silicium, nous manquons de ce puissant élément, capable à lui tout seul de neutraliser l'aluminium, suspecté favoriser des maladies dégénératives. L'idéal serait bien entendu de cultiver son potager ou de consommer tout bio!

Il existe des compléments alimentaires pour combler cette carence. Toutefois ils ne sont pas tous utiles et sans danger. Par exemple, la silice minérale ou colloïdale est peu assimilable et potentiellement irritante pour les reins. La silice organique synthétique est issue d'une molécule issue de la pétrochimie. Quant au dioxyde de silice, issu de la nanotechnologie, encore autorisé en alimentation et cosmétique comme "épaississant", il semble loin d'être anodin...

C'est pourquoi Mme Lajonc nous conseille la silice organique naturelle, obtenue par la transformation de la silice minérale grâce à des racines de plantes et des micro-organismes. S'appuyant sur les travaux de Mr Daniel Kieffer, écrivain et naturopathe, elle nous conseille la silice à base d'ortie ( avec 99% d'extrait d'ortie biologique)commercialisée sous le nom "Ortie Silice" en magasins bio et diététiques. Par sa haute qualité vibratoire, ajoute-t-elle, elle est susceptible "de nous aider à retrouver l'axe entre la terre et le ciel".

Pour davantage d'informations, consulter sur Internet des sites comme: www.biofloral.fr, www.fleurancenature.fr ou https://www.santenatureinnovation.com.

 Lyliane

28/01/2018

Le Steve Jobs du développement durable pour une économie bleue: Mr Gunter Pauli...

CONOMY

Par Gunter PAULI

 
 

Nous avons tous rêvé d’un monde sans déchets. Mais est-ce possible ?

La Blue Economy est la réponse positive à notre interrogation.

Dans ce projet, Gunter PAULI fait le pari d’un monde sans déchets, un

monde qui ne jetterai rien et réutiliserai tout.

Et vous voulez connaître le meilleur ? L’économie bleue est très rentable !

Et celle-ci commence déjà à être appliquée dans le monde entier.

 

10

ans

100

innovations

100

millions d'emplois

10 ANS

 

Il aura fallu 10 ans de recherches pour mener à bien le projet pilote de Gunter Pauli : proposer 100 innovations pouvant être mises en œuvre afin de vivre avec les ressources locales, sans produire de déchets. Et s’il y en a, les réutiliser !

Gunter Pauli est un industriel belge né en 1956 à Anvers, il est surnommé le Steve Jobs du développement durable, car il propose une économie bleue inspirée des systèmes de la nature pour résoudre les crises économiques, sociales et écologiques. Il a créé l’association ZERI (Zero Emissions Research and Initiatives) et à écrit un livre dont le titre de cet article s’inspire :  « L’économie bleue, 10 ans, 100 innovations, 100 millions d’emplois ».

Son projet est le résultat d’un travail de recherches et d’échanges entre réseaux très différents : entrepreneurs, journalistes, analystes financiers… Leurs connaissances mises en commun ont permis de proposer un système économique basé sur le vivant et notamment l’utilisation des déchets.

Voir les déchets sous un autre jour et en créer une nouvelle richesse, c’est ce qui définit la Blue economy. Et ces innovations rendraient ce système réalisable et soutenable. Cette nouvelle économie serait alors circulaire, rien ne se perd et chacun y trouverait sa place. Un monde avec zéro déchet, un système viable qui respecte les principes économiques et amenant une nouvelle richesse à tous les niveaux, inspirant, n’est-ce pas ?

 

100 INNOVATIONS

 

Nouvelle richesse à tous les niveaux car en effet, ces 100 innovations ont été pensé pour favoriser l’économie, améliorer notre santé, notre habitat ou encore notre alimentation. Au départ, il y avait même 340 idées d’innovations, qui ont donc été triées et cela laisse imaginer tout le potentiel possible si chacun de nous réfléchissait dans cette direction.

Ces innovations se basent sur la biodiversité, les flux d’énergies tels que l’eau ou encore le biomimétisme. C’est-à-dire l’utilisation de systèmes biologiques inspirés de la nature pour résoudre des problèmes technologiques. Les déchets des entreprises et les nôtres, deviendraient alors des produits à réutiliser. Fini les décharges.

C’est un monde d’abondance et d’interconnexions les uns envers les autres qui est proposé, alors qu’aujourd’hui nous croulons sous des tonnes de déchets, sans que nous sachions quoi en faire. Des déchets formant carrément un septième continent et qui, cerise sur le gâteau, menacent notre écosystème et parfois même notre santé.

100 MILLIONS D’EMPLOIS

 

L’utilisation des déchets auraient plusieurs impacts : la création de nouveaux emplois pour les gérer, ils deviendraient des « actifs ». Ils seraient considérés comme des opportunités et non plus comme des menaces. Il y aurait aussi l’apparition de nouveaux matériaux à partir de ces déchets, créant alors de nouvelles richesses et de nouveaux savoirs. Ce serait une chaîne positive de valeur.

Un cycle se formerait et non plus, « je consomme, je jette ». Nous produisons aujourd’hui de manière linéaire, ne réfléchissant pas à la fin du produit. Avec l’économie bleue ce serait une production cyclique, où tout est réutilisé. Le but n’étant plus de réduire nos déchets ou trier nos déchets, mais de pouvoir s’en resservir de multiples façon. Pour qu’au final le mot « déchet » ne signifie plus rien.

De plus, pour faire des recherches et mettre en place ce système de fonctionnement avec toutes les innovations qui suivraient, il faudrait beaucoup de monde. Imaginez toutes les créations d’emplois que cela engendrerait ! Sans compter l’aspect sociologique, car avec un système cyclique les personnes devront interagir entre elles pour avancer. Cela favoriserait les liens sociaux et les échanges.

DES EXEMPLES CONCRETS

 

Après la théorie, place à la pratique. Vous souhaitez un exemple de valorisation d’un déchet ? Accrochez-vous car avec du carton il serait possible de contribuer à faire… du caviar !!

En effet pour nourrir un esturgeon, dont les œufs sont le caviar, il faut des lombrics. Or ils coûtent cher. Pour vous donner une idée, il faut 10 à 15 kg de lombrics pour produire 1 kg de caviar. L’idée serait alors de récupérer du carton gratuitement pour les mettre au sol de box de chevaux. Ils vont devenir du crottin et naturellement il y a aura des lombrics.  Le système devient rentable, sachant qu’en plus les excréments des lombrics font un très bon engrais pour les fleuristes. Tout est réutilisé.

Autre exemple ? Le marc de café, vous allez être surpris par ce qu’il peut devenir. Il est un excellent  compost pour les champignons, qui poussent trois fois plus vite dessus que sur un compost classique pour champignons. Leurs racines, appelées le mycélium, deviennent un nouveau matériau : un bioplastique, ressemblant à du polystyrène, qui est un isolant thermique et acoustique. De plus ce bioplastique est biodégradable. Par ailleurs, le marc de café permet de créer des textiles absorbant les UV et les odeurs. Une marque de chaussures très connue l’utilise déjà.

Fabrication de papier à partir de pierre et de polyéthylène sans eau ni cellulose, rachat des usines de pétrochimie pour les transformer en usine de fabrication de plastique en chardon, ou encore production de spiruline à partir du CO2 émis par des centrales à charbon, de vastes horizons s’ouvrent à nous et à notre créativité.

Apprenons à faire d’un produit dont plus personne ne veut, un produit que tout le monde demande. Dans la nature il n’existe pas de déchets, chaque élément à une fonction qui sert à d’autres éléments. Prenons-en de la graine. Et voici le mot de la fin par Idriss Aberkane, spécialiste en neuro technologie :

 » Abolissons les déchets, mais de façon rentable: ne les enterrons plus, dans la terre ou dans la mer, mais dans la connaissance. Déchet + connaissance = richesse. » 

 

Pour en savoir davantage, consulter www.smartplanete.org. Lyliane

12/01/2018

Un agriculteur du Var refuse les engrais chimiques depuis de nombreuses années...

Bras, article publié le 29/11 dans le journal local:

"J'ai retrouvé le vrai métier. Je ne suis plus agriculteur, je suis paysan" dit fièrement Bertrand Allais. En l'an 2000 ce céréalier a changé radicalement sa façon de travailler. Il retourne ainsi aux vraies valeurs de la terre. Plus question donc de polluer le sol et jouer avec sa santé. 

Une décision qui demande plus de main-d'œuvre et plus d'investissements. "Le coût, plus élevé se répercute sur le prix de vente mais le gros avantage c'est que l'on laisse la terre propre", explique Bertrand Allais.


Pour garder une terre propre, sans glyphosate ou autre produit chimique, il faut repenser tout le système de production. "Il faut travailler sur des rotations des cultures pour rompre le cycle de développement des mauvaise herbes", précise Sophie Dragon-Darmuzey, conseillère à Agrobiovar. 

Dans le Var, plus de 20% des surfaces agricoles sont déjà certifiées bio et de plus en plus d'agriculteurs ont recours à des pratiques alternatives qui ne font pas appel à la chimie.


Suspension provisoire de deux pesticides

Courant novembre le tribunal administratif de Nice a décidé de suspendre de la vente deux pesticides "Closer" et "Transform". Une mesure provisoire prise en vertu de principe de précaution. L'Union Nationale de l'apiculture française souhaite obtenir maintenant une interdiction définitive de ces produits. Des produits de la société Dow dont le siège est basé à Sophia-Antipolis. 
 

02/01/2018

Une femme québécoise en rémission de cancer témoigne de son expérience...

Journaliste et animatrice bien connue au Québec, Mme Josée Blanchette raconte dans le journal Néosanté comment elle a déjà traversé 3 cancers. Elle a publié un livre dans lequel elle donne la parole à des personnes autour d'elles et raconte sa propre expérience. S'intéressant aux guérisons spontanées, elle lance même de nouvelles pistes pour prévenir et soigner autrement que par chimiothérapie la maladie cancéreuse. Cet ouvrage n'est malheureusement pas disponible en Europe, mais il est paru chez Flammarion au Québec..

Mme Blanchette rapporte la réponse que son père, pneumologue et philosophe, avait l'habitude de donner à toute question:"Je ne sais pas pondre l'œuf mais je sais quand il est pourri". Elle utilise à son tour cette image pour étayer son témoignage. De toutes les décisions qu'elle a eu à prendre dans sa vie, elle avoue que celle d'aller ou non en chimio a été la plus difficile. Des pressions familiales, amicales, sociales et médicales en effet ne lui facilitaient pas la tâche.

Elle a finalement pris la décision de céder à la médecine officielle pour son fils de 10 ans. Très vite, des effets secondaires (perte du goût, troubles nerveux, froid dans les extrémités...) se sont manifestés. Elle a noté également le coût de la chimio pour l'Etat (20 000 euros pour 6 mois), car les compagnies pharmaceutiques font payer très cher leurs médicaments. En novembre 2014, Mme Blanchette s'interrogeait à Télé-Québec sur l'utilité de la chimiothérapie, notamment pour les personnes âgées...

En 2015, une étude de chercheurs fut publiée dans JAMA Oncology sur la qualité de vie et les chimios palliatives. Le bilan était loin d'être positif! Evidemment, personne ne peut savoir à l'avance comment on réagit à une chimiothérapie et beaucoup meurent, prolongés de 3 ou 4 mois seulement. Mme Blanchette a demandé alors à son oncologue si elle pouvait prendre part à une étude pour connaître ses chances de survie. Elle finit par arrêter dans un instinct de survie ayant la sensation d'être intoxiquée par les médicaments proposés...

Elle a réalisé que notre médecine est plus axée sur le curatif que le préventif. Et les statistiques faites en 2004 sont là: "on a observé une amélioration du taux de survie après 5 ans pour seulement 13 des 22 cancers étudiés." La question des récidives  s'est posée à elle à deux reprises également. Au fond, Mme Blanchette a abandonné la chimio en tablant sur des actions de prévention au quotidien. Elle a voulu surtout privilégier sa qualité de vie...

Quant aux rémissions spontanées, selon l'américaine Kelly A. Turner, elles ne sont pas du tout aléatoires et correspondraient à des profils particuliers. La chercheuse, titulaire d'une B.A. à Harvard et d'un doctorat à Berkeley, a réussi à dégager 9 facteurs fondamentaux communs à tous les patients qui ont guéri du cancer. Elle s'est intéressée à plus de 100 patients et elle a rencontré des praticiens holistiques ainsi que des "survivants de cancer" dans 10 pays différents. Pour elle, "ces gens-là ont tous fait quelque chose, même s'il n'y a pas de recette".

Voici selon elle les 9 facteurs découverts:

1) changer radicalement son alimentation

2) prendre sa santé en mains

3) suivre son intuition

4) prendre des  suppléments et des plantes médicinales

5) libérer les émotions refoulées

6) cultiver les émotions positives

7) miser sur le soutien social

8) approfondir sa spiritualité

9) avoir de bonnes raisons de vivre

 

La modification de l'alimentation lui semble essentielle (arrêt total du sucre, du blé, des produits laitiers, de la viande...). Certains ont jeûné quelque temps. Pour tous: fruits et légumes bio occupent 50% de leur assiette. L'utilisation de probiotiques, de prébiotiques, d'enzymes, de champignons, d'aloé vera, de vitamine C, de jus vert ... est aussi relevé. La méditation, le pardon, le désir de changer, de fuir toutes les causes de stress, de se servir de son instinct, de se connecter à plus Grand que soi paraissent aussi au cœur de leur nouveau style de vie.

En conclusion à cet article de Néosanté, je cite la phrase choc finale:" Guérir est possible n'importe quand et à n'importe quel stade de sa maladie, même quand ton médecin a abandonné tout espoir".

Pour consulter les articles de la revue Néosanté, contacter le site: www.neosante.eu

Lyliane

 

Les jus de légumes, voire de végétaux sont-ils bons pour notre santé?

Dans Version Femina, Mme Ingrid Haberfeld , en s'appuyant sur les conseils d'une diététicienne et naturopathe Mme Claire Desvaux, fait le point sur des boissons naturelles qui connaissent actuellement un grand succès. Un bon moyen de purifier et détoxifier son organisme, tout en renforçant ses défenses immunitaires en faisant attention de consommer ces jus à peine extraits et en dehors des repas! Il est possible d'en faire des cures de plusieurs semaines ou d'y recourir de temps en temps lorsqu'on en ressent le besoin. Les femmes enceintes, allaitantes ou les personnes allergiques aux pollens ou aux graminées devront apparemment soit éviter ces jus soit en boire avec parcimonie.

Tout d'abord, le jus d'herbe de blé, censé nous apporter de la chlorophylle, des minéraux, des vitamines et des antioxydants. On peut certes faire pousser le blé soi-même à partir de graines achetées en magasin diététique. Mais cela prend une dizaine de jours et demande un peu de travail avant de pouvoir mettre les pousses dans un extracteur. Il est conseillé d'y ajouter une pomme et un jus de citron pour rehausser la saveur. On peut aussi acheter des jus d'herbe de blé en poudre à mélanger dans un verre d'eau, un lait végétal ou un jus de fruits (1 cuillère à café de poudre suffit). 

Le jus d'orge est recommandé pour ses vertus nutritives (protéines) et notamment sa vitamine K. Toutefois éviter ou consommer avec modération ce jus lorsqu'on suit un traitement anticoagulant. Il est également possible de faire pousser l'orge soi-même et après extraction d'ajouter une carotte, un concombre ou une branche de céleri. En boutique bio, on trouve la poudre de jus d'orge prête à être consommée, diluée dans un verre d'eau à raison d'une cuillère à soupe.

L'aloe vera, tiré de l'aloès, est réputé stimuler notre système immunitaire et avoir des propriétés antibiotiques et antivirales. Le jus est extrait de la pulpe des feuilles. On le trouve généralement prêt à l'emploi en boutiques bio, en parapharmacie ou en pharmacie. Il est conseillé de diluer 30 ml de jus dans un peu d'eau ou de jus de fruits. La naturopathe recommande le jus d'aloe vera aux changements de saison ou en cas de coup de froid.

Le jus de bouleau est bon pour "remettre notre organisme à neuf". Sa richesse en potassium favorise l'élimination des toxines et sa richesse en vitamine C et en silicium aide à retrouver la forme. Une version prête à l'emploi (10 ml à chaque prise dans de l'eau trois fois par jour) est proposée au printemps en pharmacie ou en boutiques diététiques. Les habitants du Nord de l'Europe sont habitués à utiliser de petites perceuses pour extraire le jus du bouleau sauvage au fur et à mesure des besoins.

Enfin, le jus de pissenlit a été récemment redécouvert par des amateurs qui lui reconnaissent des propriétés antifatigues exceptionnelles grâce à son fer, son cuivre, son manganèse et son sélénium... Cueillir dans la nature loin de zones polluées ou dans son jardin une poignée de feuilles de pissenlit. Une fois lavées, mettre les feuilles dans l'extracteur avec deux branches de céleri, deux pommes et un concombre coupés en morceaux.

On peut varier les jus avec du chou, de la betterave, du fenouil coupé fin, selon les goûts. Les diététiciens conseillent de diluer les jus en raison de leur forte concentration. Pour en savoir davantage, consulter par exemple sur Internet: