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13/06/2018

A propos des cosmétiques anti-âge...

Dans le Journal de la Médecine anti-âge de juin 2018, un article recueillant les propos par Mme Sandra Franrenet de Mme Anne Dubost, citoyenne engagée qui depuis 2016 écrit à propos des cosmétiques en dénonçant des composants cachés, potentiellement toxiques, dévoile ce que contiennent les crèmes anti-âge du commerce. Tout d'abord, Mme Dubost souligne ce qui distingue une peau dite mature d'une peau plus jeune. La production de collagène, une protéine qui assure la fermeté de la peau, diminue en effet avec les années, tout comme l'acide hyaluronique, présent dans les tissus conjonctifs.

Puis, la rédactrice du journal s'attache à définir un cosmétique "anti-âge". En général, "une formule de base appelée excipient, composée d'éléments aqueux et lipidiques, va permettre d'hydrater la peau". Ce film hydro-lipidique est là pour équilibrer les peaux à problèmes ou ayant besoin de protection renforcée. On y ajoute souvent des matières actives spécifiques selon la peau et des émulsifiants pour lier le tout. Ces matières spécifiques peuvent être des vitamines antioxydantes (vitamine A, vitamine C, vitamine E...). Enfin, le coenzyme Q10 ou ubiquinone fourni par l'alimentation agit efficacement pour nourrir les cellules, tout comme l'acide hyaluronique. Les polyphénols à base de plantes donnent parfois aussi un "cocktail super concentré de matières actives".

Selon l'âge, la qualité de la peau, la saison, l'excipient fabriqué à partir d'huiles ou de cires végétales et qui donne 80% de l'efficacité d'un cosmétique peut varier. Les noms latins signifient huile d'olive pour olea europea, huile d'argan pour argania spinosa , huile de jojoba pour simmondsia chinensis ou beurre de karité pour shorea butter. Des labels garantissent la composition à base d'huiles végétales sur les étiquettes comme Ecocert, Cosmebio, Natrue, BDIH ou Soil association…

Attention cependant aux conservateurs, aux allergisants comme l'hydroquinone ou l'arbutine et aux perturbateurs endocriniens, qui sont parfois vendus dans des crèmes commandées sur Internet. Une alimentation variée, riche en vitamines antioxydantes et en coenzyme Q 10 est au moins aussi importante qu'une crème anti-âge. Effacer les rides est certes impossible à l'aide d'une seule crème anti-âge miracle. Toutefois ralentir le vieillissement de la peau peut se faire grâce à un entretien régulier et à une vie saine.

Donc avant d'acheter une crème pour la peau, bien lire l'étiquette et la liste des ingrédients, au lieu de se fier au prix ou à la marque. L'article conseille d'essayer le moteur de recherche de l'INCI sur le site: "La Vérité sur les cosmétiques". Rendez-vous sur: www.laveritesurlescosmetiques.com.

Lyliane

 

 

 

01/05/2016

Les bienfaits du quinoa...

 

Le Docteur J.P. Derenne, pneumologue de formation, a publié chez Fayard en 2015 un ouvrage intitulé«Tout savoir sur le quinoa», dans lequel il explique l'histoire de cette graine, sa richesse nutritionnelle,

ses techniques de cuisson et de préparation.

 

Ce médecin passionné par la cuisine a inventé en effet une nouvelle technique de cuisson, très différente de celle du riz, mais simple et délicieuse: mettre le quinoa 50 minutes dans 3 fois son volume d'eau au four à 180°C. Le grain de quinoa possède une double membrane lipidique. Il peut être considéré aussi bien comme une céréale que comme une légumineuse.

 

Le quinoa faisait partie des plantes sacrées des Incas avec le maïs, la pomme de terre et le haricot. Dans nos pays occidentaux, il est connu depuis quelques dizaines d'années seulement. Aujourd'hui néanmoins, le quinoa est devenue la céréale star des végétariens et des personnes intolérantes au gluten.

 

Ses qualités nutritionnelles en font même pour certains, comme le Docteur R. Béliveau, l'aliment anti-cancer idéal. Il contient en effet à la fois des lipides, des oligoéléments, des antioxydants, des vitamines et des oméga 3 et 6. Son prix toutefois a grimpé dans nos pays occidentaux depuis qu'il connaît un engouement sans précédent.

 

C'est en Bolivie et en Equateur qu'il est le plus cultivé et de la manière la plus naturelle. Actuellement, en France, une centaine d'agriculteurs le cultivent en agriculture raisonnée dans la région angevine. Cette céréale étant très sensible aux aléas environnementaux, elle connaît de ce fait malheureusement d'importantes variations de production selon les années.

Lyliane


 
 

 
 

26/10/2015

C'est l'automne, mangeons des pommes!

 

Dans la revue mensuelle Plantes et Santé de novembre 2015, Mme Sophie Bartczak, journaliste, consacre tout un article à la pomme. Elle nous rappelle tout d'abord le proverbe bien connu:«Une pomme chaque matin chasse le médecin», dont elle cite l'équivalent anglais: «An apple a day keep the doctor away».

 

Ce fruit vieux comme le monde, puisqu'il était déjà consommé dans le Caucase au temps du Néolithique, qu'il était connu des Egyptiens, des Grecs et des Romains, a même été apprécié sous forme de cidre par nos ancêtres les Gaulois. Ce sont les moines du Moyen Age qui améliorèrent les pommiers par des greffages et en multipliant les différentes variétés en fonction de leur taille et de leur goût.

 

A ce jour on compterait quelques 7000 qualités de pommes dans le monde. Toutefois, dans nos pays industrialisés, la biodiversité est menacée car une dizaine d'espèces seulement après hybridation sont concentrées dans la production à grande échelle. Ces variétés modernes toutefois sont bien moins résistantes et robustes, nécessitant de ce fait toujours plus de pesticides et d'autres produits chimiques dits «de soutien».

 

Selon Mr Brian Halweil, chercheur, pour obtenir l'équivalent en vitamine C d'une pomme des années 1950, il faudrait en manger 100 aujourd'hui! Il compare par exemple la Golden qui n'a que 4mg de vitamine C à la Transparente de Croncels qui offrait 400mg de la même vitamine.

De plus, ce fruit du terroir fait malheureusement partie des fruits les plus pollués avec en moyenne 30 traitements chimiques par fruit (pesticides et fongicides), dont certains pénètrent jusque dans la chair du fruit. Il est possible d'éplucher nos pommes, mais nous perdons de ce fait la plupart des vitamines et antioxydants qu'elles contiennent encore.

 

Il convient pour toutes ces raisons d'être vigilants et de choisir des fruits cultivés sans traitement chimique. Il est également important que ces fruits aient été ramassés mûrs, qu'ils n'aient pas trop voyagé et aient été conservés comme autrefois dans des sèchoirs. Manger des pommes non traitées avec leurs peaux est un gage de bonne santé, car celle ci contient des polyphénols. Le mieux est de les consommer crues, rapées, déshydratées ou en jus. Si on veut en faire des compotes ou un dessert au four, les cuire à la chaleur douce.

 

On recommande de manger des pommes bios, lorsqu'on ressent une petite faim, car c'est un partenaire minceur reconnu, à valeur calorique basse et considéré comme un coupe-faim de choix.

Les pommes stimulent le transit intestinal, sont censées faire baisser le cholestérol LDL en ralentissant l'assimilation des lipides dans le sang, protéger du diabète de type 2, de l'asthme et de certaines maladies dégénératives.

 

Alors croquons allègrement le «fruit défendu», donnons l'habitude à nos enfants d'en croquer au goûter et régalons nos familles de desserts traditionnels succulents!

Lyliane