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25/02/2017

Enfin une Agence Française pour la Biodiversité...

 

La notion de biodiversité est relativement récente. Elle est en effet apparue dans les années 1980. Sa définition fait référence au mot grec bios qui signifie la vie et à la diversité de la vie sur terre (écosystèmes, espèces et gènes ainsi que les interactions entre elles). Une Agence Française pour la biodiversité vient de voir le jour. Elle entre en effet en action dès maintenant, puisque le décret relatif à son organisation et à son fonctionnement est paru le 26/12/2016 et son premier Conseil d'Administration s'est tenu le 19/1/2017. Quant à son Directeur Mr C. Aubel, il a été officiellement nommé par arrêté.

La loi a octroyé à cette Agence de nombreuses missions. Elle sera notamment chargée de collecter des données et de produire de l'expertise. Elle doit également être un centre de ressources, animer une Stratégie Nationale pour la biodiversité et même assurer un rôle de police de l'environnement. Il a aussi été prévu qu'elle soutienne financièrement des actions de protection ou de reconquête de la biodiversité dans les territoires par la mise en place d'Agences Régionales de la biodiversité avec les collectivités volontaires.

La Ministre de l'Environnement Mme S. Royal a toutefois annoncé, fin décembre 2016, 50 postes supplémentaires dont la moitié sera affecté aux parcs marins naturels, ce qui s'ajoute aux 1200 postes nés de la fusion de 4 organismes. Cela paraît assez peu pour toutes ses missions...

Dans les priorités pour 2017, on retrouve plusieurs actions dont la réalisation de 200 ABC(Atlas de la biodiversité communale supplémentaire), les liens entre la santé et la biodiversité, la communication auprès du grand public, des actions de restauration d'espaces naturels...

Espérons que le budget alloué à l'Agence sera à la hauteur des attentes, afin de favoriser des missions nouvelles et de constituer une opportunité pour le développement économique, le maintien et la création d'emplois.

La Campagne Présidentielle 2017 dans notre pays pourrait constituer un bon sujet de discussion à propos de la biodiversité et déboucher sur des engagements et des actions concrètes en faveur de l'environnement

Lyliane

 

18/02/2017

Une Charte pour les pollinisateurs par Pollinis...

Chère amie, cher ami de POLLINIS,

Pouvez-vous prendre deux minutes pour lire et  signer la Charte 2017 pour la Protection des Pollinisateurs ?

C'est très urgent. 

En ce moment même, c'est l'effervescence dans les états-majors des candidats à la Présidentielle pour mettre la dernière touche aux programmes des candidats, et tenter de s'assurer un maximum de voix.

C'est le moment ou jamais pour convaincre les candidats de prendre des engagements clairs et précis pour la protection des abeilles et de tous les pollinisateurs.

Si on laisse le champ libre aux lobbies de l'agro-industrie, si on ne pèse pas de toutes nos forces pour obliger les candidats à s'engager fermement à sauver les abeilles et l'ensemble des pollinisateurs?

? rien ne pourra arrêter la course effrénée au tout-chimique vers lequel nous entraînent ces multinationales qui font la pluie et le beau temps à Bruxelles,?

? rien ne pourra arrêter la destruction massive des pollinisateurs jusqu'à leur quasi disparition.

Rappelez-vous ce que ces lobbies sont arrivés à faire, à Bruxelles, pour sécuriser les milliards d'euros de profits générés par la vente des pesticides tueurs d'abeilles :

- ils ont négocié un moratoire en trompe-l'?il, où les néonicotinoïdes qui attaquent le système nerveux des abeilles sont interdits quelques mois seulement par an, et largement utilisés tout le reste de l'année, empoisonnant les sols et l'eau absorbée ensuite par les cultures (et donc les abeilles) soi-disant "non traitées" ;

- ils ont placé leurs pions partout pour influer sur les décisions et imposer leurs produits aux institutions européennes ;

- ils ont obtenu, depuis un an, des autorisations de mise sur le marché de nouveaux pesticides tueurs d'abeilles en les camouflant sous d'autres classifications chimiques.

Ne laissons pas passer l'occasion de leur faire barrage.

Il faut exercer  une pression maximale sur tous les candidats à l'élection présidentielle pour qu'ils s'engagent à combattre, en France mais aussi dans les instances européennes, cette  mainmise des industries agrochimiques sur l'avenir de l'agriculture et des pollinisateurs, sur la santé et la sécurité alimentaire de tous, aujourd'hui et demain.

La France a un rôle important à jouer, comme l'a montré la décision de cet été qui a permis une première interdiction des néonicotinoïdes dans notre pays.

Mais pour que ce ne soit pas un coup d'épée dans l'eau, nous devons enfoncer le clou maintenant, mobiliser un maximum de citoyens pour que, demain, les Français obtiennent des changements radicaux face à la toute-puissance de l'agrochimie à Bruxelles.

Notre Charte 2017 pour la Protection des Pollinisateurs a déjà recueilli 116.800 signatures. C'est énorme. Mais encore trop peu pour peser efficacement et influer sur les programmes.

Alors je vous demande de faire deux choses pour obliger les candidats à s'engager à donner un coup d'arrêt d'urgence au déclin dramatique des pollinisateurs:

signez immédiatement la Charte 2017 et juste après, faites-la connaître à un maximum de personnes.  En leur transférant cet email ou en partageant massivement la Charte sur les réseaux sociaux.

C'est un tout petit geste de votre part. Mais il peut avoir un impact déterminant pour assurer l'indispensable protection des abeilles.

Si vous nous aidez à déclencher une vague de signatures à travers toute la France, à quelques semaines des élections, nous pouvons rapidement atteindre 200, peut-être 300.000 signatures et peut-être même beaucoup plus.

De quoi susciter l'intérêt des états-majors des candidats que l'équipe de POLLINIS est en train de démarcher.

Vous vous en doutez, les candidats à la Présidentielle et leurs équipes sont sur-sollicités. Notre seule chance d'obtenir de leur part des engagements fermes, c'est qu'ils voient très concrètement que des centaines de milliers d'électeurs attendent d'eux des garanties solides pour la protection des abeilles et le passage à une agriculture propre et pérenne.

Et pour cela, une seule chose à faire : signer la Charte 2017 pour la Protection des Pollinisateurs !
http://info.pollinis.org/charte-presidentielle-2017/

Je compte sur vous.

Nicolas Laarman

Délégué général

05/02/2017

La bio bientôt dans toutes les cantines, tous les hôpitaux et restaurants d'entreprise?

Un article paru dans le N° 276 de la revue Biocontact de février 2017 salue l'adoption par nos députés français de l'inscription définitive de 40% de produits locaux et de saison dont au moins 20% de produits bio ou en conversion en restauration collective d'ici à 2020. Cette décision entre dans le cadre du Projet de Loi Egalité et Citoyenneté à la suite d'une proposition d'amendement déposée par la député EELV (Ecologistes et les Verts) de Dordogne Mme Brigitte Allain. Dans la nouvelle Loi, deux amendements reprennent les 2 dispositions phares de la proposition de loi de la député.

Il est vrai que, depuis quelques années, des communes pionnières ont déjà introduit des produits bio et locaux dans leurs cantines. Sur place, tout le monde ou presque s'en félicite! Cela constitue un bon levier de développement de l'agriculture biologique sur tout le territoire national...

Mr F. Veillerette, porte-parole de l'Association Générations Futures, se félicite de cette avancée significative en France dans le journal Biocontact. Selon moi, il serait temps néanmoins qu'une alimentation durable, ancrée territorialement, commence à s'étendre partout dans notre pays notamment dans les restaurants universitaires, les hôpitaux, les cantines d'entreprises.  

Pour en savoir plus sur le sujet, consulter notamment sur Internet: www.generations-futures.fr.

Lyliane

02/02/2017

C'est la saison des courges...

 

Dans la revue Fémina, j'ai particulièrement apprécié un article de Mme I. Haberfeld s'appuyant elle-même sur les dires de Mme Alina Moyon, docteure en pharmacie et experte en nutrition à Paris. Tout d'abord, je dirais que par souci de non gaspillage et parce que les graines de courge ont des vertus (vitamines et minéraux), il est recommandé de ne pas les jeter. L'idéal est de les rincer et de les blanchir 5 minutes dans de l'eau bouillante, puis de les faire griller rapidement au four ou à la poêle. L'OMS reconnaît l'efficacité des graines de courge sur le bon fonctionnement de la prostate. On peut les manger à l'apéritif ou les ajouter à une salade.

Le potimarron est réputé stimuler l'énergie grâce à la vitamine C , au magnésium, au phosphore et au fer qu'il contient. Il renferme également des substances susceptibles de calmer la nervosité et la déprime. En hiver, qui est avec l'automne sa saison favorite, il active les défenses immunitaires. Il a un goût rappelant la châtaigne. Lui ajouter de la noix muscade ou du cumin pour relever sa saveur. On peut même le consommer en tarte ou avec une salade d'agrumes.

Le pâtisson est moins connu, alors qu'il a un goût subtil d'artichaut. Il renferme de la vitamine A, favorable à la cicatrisation des plaies et à la vision (DMLA). On le cuisine généralement salé avec un peu de matière grasse, du bœuf, du poulet, du saumon ou avec des légumineuses. Quant à la courge Butternut, elle est l'amie des intestins paresseux par ses fibres qui gonflent dans l'estomac. Cuite, on la mange en soupes, en gratin ou en purée. Y ajouter de l'ail ou des herbes de Provence, même si on veut l'accompagner d'agneau ou de bœuf.

Enfin, le potiron, que l'on creuse à l'époque d'Halloween, a un goût sucré et est très léger. Ses vitamines sont particulièrement précieuses pendant la grossesse. A cause du potassium qu'il contient, il est censé réguler la tension artérielle. On le cuisine en crème, en soupe ou en soufflé, marié à du lait de coco ou accompagnant le gibier. Certains cuisiniers en font des muffins ou des crumble.

Bref, dans la famille des courges, nous avons le choix en cette saison de cuisiner des plats succulents à peu de frais! Ne nous en privons pas!

Lyliane

 

24/01/2017

Milan, Madrid ou Paris: les plus grands jardins verticaux du monde!

Les plus grands jardins verticaux du monde !

Publié le par Le blog de l'écologie positive

Découvrez ici quelques-uns des plus spectaculaires jardins verticaux du monde, qui sont parfois de véritables conservatoires urbains de biodiversité : à Milan (record d'Europe avec 1.263 m² au centre commercial Fiordaliso, avec 44.000 plantes de 200 espèces), Madrid ou Paris (musée du quai Branly, avec 1.200 m² et 35.000 plantes de 150 espèces), mais aussi en Amérique latine par exemple à Quito (un jardin de 30.000 plantes de 90 espèces différentes, dont 60 endémiques), en Uruguay ou encore à Bogota, avec le jardin vertical le plus grand au monde à ce jour (plus de 3.100 m² et 84.000 plantes !).

18/01/2017

La France doit protéger ses terres agricoles...

 

 

Sous ce titre, le journal gratuit «20 minutes», à travers des propos recueillis par Mme Céline Boff, reprend les propos du député PS Mr Dominique Potier. Celui-ci en effet a déposé une proposition de loi visant à lutter contre «l'accaparement des terres agricoles». Cette proposition a été examinée le mercredi 11/1/2017 par la Commissions des Affaires Economiques de l'Assemblée Nationale, puis passera en séance publique le 18/1/2017.

Ce texte montre comment la concentration du foncier dans les mains des plus puissants financièrement est à l'oeuvre en France et dans le monde et qu'elle se fait au détriment du renouvellement des générations d'agriculteurs. Il dit que «nous cherchons à avoir des fermes et non des firmes». Les sociétés agroalimentaires aux fonds spéculatifs ne permettent plus aux agriculteurs potentiels de s'installer ou aux existants d'agrandir leur propriété.

Mr Potier compare les emplois crées par une ferme de 1000 ha très mécanisée et ceux engendrés par 10 fermes de 100 ha. Selon lui, la première vise l'enrichissement de son propriétaire et ne met en culture que deux ou trois cultures. Souvent même son but est l'exportation. Les petits propriétaires fonciers par contre défendent la souveraineté alimentaire de leur région, emploient de la main d'oeuvre locale et diversifient leurs plantations, afin de les vendre sur les marchés régionaux.

Les Sociétés d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural ou SAFER sont chargées de surveiller les transactions et de donner leur aval. Mais actuellement cela ne vaut pas pour toutes les transactions. Le nouveau texte proposé devrait permettre aux Safer d'intervenir sur tous types de transactions et d'acheter le foncier en lieu et place des fonds spéculatifs. Les Safer ont en effet des fonds propres pour mener à bien ce genre d'opération. Cela permettrait notamment de réguler le marché et d'éviter les abus. La priorité d'achat serait donnée aux paysans.

Cette proposition de loi, déjà déposée dans le projet de loi Sapin 2, mais rejetés sur la forme par le Conseil Constitutionnel, a cette fois des chances de passer, estime le député PS, car elle est soutenue par le gouvernement actuel. Espérons donc que l'accaparement des terres agricoles par de grosses sociétés, phénomène encore limité heureusement, ne se fera plus au détriment des paysans français.

Lyliane

 

28/12/2016

Les Biocoop passent à l'action...

Sous ce titre, un article dans la revue Chemins de Terre de l'organisation Terre de Liens nous informe que pour renforcer son engagement dans notre société en transition, le réseau Biocoop démarre un dispositif de don militant. L'Association a choisi Terre de Liens comme premier partenaire pour cette opération. Les 383 magasins Biocoop français, en effet, peuvent désormais proposer à leurs clients l'arrondi en caisse, c'est à dire l'arrondi du montant de leurs achats à l'euro supérieur au profit de Terre de Liens.

En 2015, une opération avait été menée sur 11 enseignes tests et avait rapporté 5000 euros en 9 mois. Biocoop l'étend cette fois sur tout le pays. Déja 28 magasins sont équipés pour le faire. En plus, d'autres partenariats se multiplient. certains impliquent directement le client, comme la vente de cartes de micro-don (2 à 3 euros) réalisée par des bénévoles du mouvement dans les magasins. Parfois ce sont les bénéfices des cartes de fidélité qui sont abandonnés à Terre de Liens. Il y a même eu dans le Sud-Ouest création par des magasins d'une carte de fidélité militante. Pour chaque remise au client, le magasin s'engage à verser 1 euro à Terre de Liens. 

Ces gouttes d'eau ajoutées les unes aux autres peuvent former une source de financement appréciable. ainsi, l'organisation peut continuer à installer de jeunes agriculteurs sur des fermes partout dans le pays. Quand l'imagination est au pouvoir, des initiatives citoyennes fleurissent et peuvent porter des fruits! Pour se renseigner sur Terre de Liens, consulter sur Internet: www.terredeliens.org 

Lyliane

19/12/2016

Mission de sauvetage en faveur des plantes médicinales par Mr JM. Dupuis


 

 

Chère lectrice, cher lecteur,

Ce message est sans doute le plus important que je ne vous ai jamais envoyé.
Attention, on va me reprocher de vouloir choquer.

Hé bien oui, c’est exactement ça. Je cherche à choquer fortement.

Car la situation le justifie :

Vous le savez, la médecine par les plantes, l’herboristerie, la nature en général, sont passées ces cinquante dernières années au rouleau compresseur de la modernité.

Le gouvernement de Vichy a supprimé le diplôme d’herboristerie en 1941 ;

Les politiques agro-industrielles modernes ont anéanti des siècles de savoir-faire ancestral dans nos campagnes ;

une crise sans précédent se profile avec l’érosion des sols, la pollution des cours d’eau, le changement climatique, la plus rapide disparition jamais observée dans l’histoire de la biodiversité ;

une perte de contact bientôt totale de notre civilisation avec la nature, l’univers des végétaux, des plantes que ce soit celles qui se mangent ou celles qui guérissent ;

les nouvelles générations de pharmaciens et de médecins ont perdu pratiquement toute connaissance en botanique, herboristerie et plantes médicinales… 

Nous avons désormais la certitude d'aller droit dans le mur. 

Et pourtant, dans ce tableau d’ensemble qui paraît désespéré, une grande lumière d’espérance a paru.

Depuis trois ans, Plantes & Bien-Être a fédéré plus de cinquante mille foyers en France pour maintenir et faire renaître la connaissance et la pratique des plantes médicinales.

Un élan historique, pour la résurrection de la médecine naturelle, est en train d’embraser notre pays… silencieusement.

Vous n’en entendrez pas parler à la télévision, ni dans les journaux.

Mais un travail de fourmi, discret mais colossal, est en train d’avoir lieu pour sauvegarder la médecine par les plantes. Ces pratiques reviennent en force et nous avons désormais l’espoir d’une transmission aux jeunes générations et d’une véritable renaissance.

C’est pourquoi, après des mois d’intenses questionnements et de travail, l’équipe de Plantes & Bien-Être a pris la décision audacieuse de lancer :

La toute dernière mission de sauvetage pour les plantes médicinales

Et je vous propose de participer à ce projet fou mais ô combien urgent et indispensable.

DES GÉNÉRATIONS DE GUÉRISSEURS ET D’HERBORISTES ONT DÉJÀ DISPARU – et leur savoir avec eux !!! Je pense par exemple à Ludo Chardenon, Jacky Rouvier : le dernier herboriste diplômé a disparu en 2000 à 95 ans. [1]

Mais l’histoire n’est pas tout à fait terminée.

Cueilleurs, herboristes, médecins, pharmaciens, phytothérapeutes, il reste encore quelques-uns de ces « derniers des Mohicans », derniers réceptacles de cette culture inestimable et qui serait, sans cela, menacée de disparition tel le continent englouti de l’Atlantide.

Ce sont les irréductibles.

Ils sont dans certaines vallées reculées des Pyrénées ; au fin fond de l’Auvergne ; cachés dans des villages perdus du Berry, de Provence ou des Vosges. Mais il y en a aussi dans les grandes villes ! Au détour d’une ruelle, dans un coin secret de Paris…

Méprisés de tous, abandonnés par la modernité qui continue sa trajectoire à 100 à l’heure vers la catastrophe, oubliés et souvent persécutés des autorités, qui les ont toujours considérés comme des gêneurs inopportuns…

Ils sont l’équivalent, pour notre pays, des derniers shamans de Sibérie, des tribus bientôt détruites d’Amazonie.

Leurs grands-parents, leurs parents, leurs oncles et tantes, ne sont plus là pour nous parler.

Mais ils sont encore là : ils sont les vestiges inestimables d’une culture précieuse, contre laquelle la modernité s’acharne mais qui résistent.

Ils continuent à soigner envers et contre tout.

Ils ont gardé de vieux cahiers, des recettes transmises d’âge en âge, des gestes qui soignent.

Certains sont encore jeunes : ce sont des caractères exceptionnels et très rares, qui ont pris conscience de l’importance de leur mission.

D’autres sont plus âgés.

Mais grâce au patient et minutieux travail de reconstitution qu’elle réalise depuis des années pour le journal Plantes & Bien-Être, Alessandra Moro Buronzo, la rédactrice en chef de cet excellent mensuel, a identifié les plus grands connaisseurs parmi eux. Elle a poussé leur porte. Elle les connaît.

Personne d’autre ne peut tous les connaître.

Ils ne sont pas signalés comme tels dans l’annuaire. Il n’existe pas de liste à leur sujet sur Internet.

Il est presque impossible de les identifier, et plus encore de les rencontrer et les consulter – surtout qu’ils sont disséminés parfois à des centaines de kilomètres les uns des autres !!

Le but de cette « mission de sauvetage » pour les plantes est de permettre une renaissance qui leur ouvrira la connaissance de ces secrets de médecine et de santé.

Demain, c’est peut-être grâce à quelques personnes courageuses que les futures générations et le monde entier auront accès à ces trésors perdus.

Pourquoi est-ce que je vous parle de cette Mission ? Pourquoi êtes-vous concerné(e) ??

Vous n’êtes PAS concerné(e).

VOUS ÊTES INDISPENSABLE !!

Alessandra Moro Buronzo n’entreprendra pas cette mission de sauvetage seule, sans compagnons de route, sans réseau de solidarité pour la soutenir et relayer son travail.

Elle peut le faire, elle va le faire, mais il est indispensable qu'elle soit épaulée dans cette quête de la dernière chance. Cela doit être un travail collectif, sans quoi tout ce travail se perdra, sera à son tour oublié.

Elle a BESOIN DE VOUS !!

Il s’agit de suivre Alessandra Moro Buronzo (par vidéo, depuis chez vous) tandis qu’elle va à la rencontre de ces personnages experts dans leur domaine et qu’ils lui expliquent leurs secrets de santé et l’usage des plantes médicinales ;

Il s’agit de garder la mémoire de ces derniers trésors vivants du monde bientôt menacé des plantes médicinales (en gardant trace chez vous de leurs témoignages, des secrets qu’ils ont reçus de leurs ancêtres) ;

Il s’agit de conserver et de transmettre (chez vous, puis un jour à votre entourage) les précieux films, documents, enregistrements, fiches pratiques, qu’elle vous enverra sur les plantes, les remèdes anciens et bientôt oubliés, au fur et à mesure qu’elle les recueille ;

Il s’agit de soutenir ce projet qui permettra de fixer, avant qu’il ne soit trop tard, ces gestes, préparations, connaissances concrètes d’une médecine ancestrale, qui peut guérir les maladies, douleurs, problèmes, déséquilibres qui affligent l’humanité et contre lesquels la médecine moderne ne peut rien.

Cette « Mission de sauvetage » pour les plantes est sans doute la dernière occasion de découvrir les secrets des plantes médicinales qui sans cela pourraient se perdre à jamais.

« Comment j’ai guéri mon cancer avec une plante »

Au début de mon message, je vous ai parlé des remèdes contre les maladies les plus graves.

Très peu de gens oseront vous parler de cancer soigné avec des plantes. C’est un des sujets les plus dangereux, les plus explosifs, ceux qui risquent d’attirer le plus d’ennuis avec la police, la justice, l’Ordre des Médecins…

Et pourtant :

Saviez-vous qu’Anne-Françoise Lof vient de publier (novembre 2016) un livre intitulé « Comment j’ai guéri mon cancer avec une plante : l’Aloe arborescens » ?

Je suppose que non, le black-out absolu est maintenu sur ce livre dans les médias.

Pourtant, cette psychologue française de 48 ans qui était atteinte d’un cancer du sein témoigne dans ce livre de son chemin thérapeutique avec le mélange d’Aloe arborescens (une plante médicinale) selon la recette transmise par le franciscain brésilien Romano Zago.

C’est un témoignage introuvable, inestimable, qui montre comment, « par d’autres cheminements, on peut aussi guérir du cancer ».

C’est le but de la Mission que de recueillir de tels témoignages et de vous les apporter. Sans cet effort, ils tomberont à coup sûr dans l’oubli.

Démangeaisons et infections : un remède dans votre poubelle

99 % des gens les jettent directement à la poubelle : ce sont les barbes de maïs, ces « cheveux » qui sont entre l’épi et les feuilles.

Pourtant, les Mayas, les Incas et autres peuples natifs d’Amérique utilisaient les vertus médicinales des barbes de maïs depuis 9000 ans, quand les Occidentaux les ont découverts.

Les herboristes européens ont vite appris à s’en servir : séchées, elles servent à faire un bain de pied qui soigne les cors et les durillons. En tisane, elles expulsent les toxines et déchets en excès dans l’organisme, et permettent de nettoyer les voies urinaires, y compris en cas d’infection de la vessie.

Si vous souffrez de démangeaisons ou d’infections, c’est la tisane à prendre en priorité. Elle vous nettoiera « de l’intérieur », réduira les œdèmes, bleus, bosses, et démangeaisons.

Nos grand-mères connaissaient pratiquement toutes ce remède. Voyez à quelle vitesse il a été oublié !

Poches sous les yeux : les 4 mousquetaires végétaux

Les poches sous les yeux ne sont pas vues comme un problème par la médecine, qui les considère comme une évolution « normale », liée à l’âge.

En fait, les poches sous les yeux sont dues à une rétention d’eau et parfois de graisse, renforcées par les toxines, l’alcool, le tabac et les médicaments.

Le maquillage permet de les cacher, pas de les traiter.

Les magazines féminins recommandent le concombre, les rondelles de pomme de terre : ça ne marche pas. Quant à la glace, efficace en urgence, elle abîme la peau très fragile du dessous de l’œil.

La médecine par les plantes connaît depuis des temps immémoriaux les « 4 mousquetaires » végétaux qui résorbent les poches sous les yeux.

Tout le monde l’a oublié, aujourd’hui.

Tout le monde… ou presque.

Parce que les rares véritables spécialistes des plantes vous expliqueront qu’il faut quatre hydrolats particuliers (les hydrolats sont des extraits de plantes obtenus par distillation à la vapeur) :
  • L’hydrolat de cèdre de l’Atlas

  • L’hydrolat d’hélichryse

  • L’hydrolat de cyprès

  • Et l’hydrolat de camomille.

En mélange à 50 % chacune, les deux premières sont à appliquer le matin sur le visage. Elles assurent la décongestion veineuse et stimulent la circulation sanguine.

Les deux autres sont à mélanger à 50 % chacune également, puis à appliquer sur des rondelles de coton. Les appliquer sur les deux yeux quelques minutes pour faciliter la migration de l’eau stagnante et adoucir l’épiderme fragilisé.

Truc supplémentaire contre les cernes : pour améliorer la régénération des muqueuses, ajouter dans sa crème du jour deux gouttes d’huile essentielle de ciste et deux gouttes d’huile essentielle de carotte sauvage.

C’est un trésor parmi les milliers et les milliers qui seront récoltés, documentés, archivés, au cours de cette grande Mission.

Il y en aura des milliers d’autres qui concerneront les maladies du cœur, l’arthrose, l’ostéoporose, la maladie de Parkinson, Alzheimer, la dépression, les insomnies, les acouphènes, les maux de tête, le côlon irritable, les irritations, les démangeaisons, les mycoses, la thyroïde, l’asthme et les allergies…

Les plus grands personnages vivants du monde des plantes médicinales

Au cours de cette Mission, Alessandra Moro Buronzo a déjà prévu d’aller rencontrer, chez eux, et de recueillir les précieux témoignages de grands personnages encore vivants de la médecine par les plantes comme :
  • Pierre Franchomme, pharmacien, qui fut l'un des pionniers de l'aromathérapie. On lui doit l'existence de certaines huiles essentielles très communes comme le tea tree et le ravintsara ;

  • Alain Robert, docteur en pharmacie, est l'un des rares pharmaciens en France qui possède le savoir-faire pour réaliser des complexes à base de plantes. Expert et passionné des plantes, il est conseiller de la nouvelle herboristerie Naturathera à Paris.

  • Michel Pierre, herboriste, dans la boutique mythique qu’il tient depuis 50 ans, l’herboristerie du Palais-Royal ;

  • Christophe de Hody, herbaliste, qui l’emmènera dans la campagne à la reconnaissance des plantes. Tout sera filmé, vous pourrez suivre l’aventure, voir de vos propres yeux la cueillette, l’usage sur place, ou après une préparation, des plantes médicinales ;

  • Ainsi que des dizaines d’autres experts, guérisseurs, naturopathes, médecins, appartenant au réseau des contributeurs de Plantes & Bien-Être comme le Dr Franck Gigon, le Dr Bérangère Arnal, le Dr en pharmacie Danièle Roux, Nicolas Wirth, Christophe Bernard et bien d’autres, qui tous vous ouvriront leur cabinet, leurs grimoires, leurs connaissances ancestrales, et, plus important encore leur cœur et les messages d’une valeur inestimables qu’ils ont à léguer à la civilisation.

Alessandra vous ouvrira sa bibliothèque secrète et vous enverra de précieuses informations sous forme de dossiers ou d’enregistrements, selon les cas (selon ce qui est le plus pratique pour le sujet).

Vous voyagerez dans le temps, également, car Alessandra vous fera découvrir le monde extraordinaire de :
  • Carl von Linné (1707-1778), naturaliste suédois, père du système moderne de nomenclature binominale en botanique et zoologie ;

  • Anna Atkins (1799-1871), botaniste britannique est pionnière dans l’utilisation des images photographiques pour illustrer les herbiers ;

  • Jean-Marie Pelt (1933-2015), biologiste et botaniste engagé dans la défense de l’environnement. 

Jean-Marie Pelt est aujourd’hui décédé mais Alessandra Muro Buronzo a eu la chance inouïe de recueillir encore ses confidences en 2014.

Vous serez introduit auprès de l’équipe des experts de Plantes et Bien-être - médecins, pharmaciens, naturopathes - en participant à des ateliers de questions-réponsessous forme de « webinaires » ou conférences en ligne.

Vous serez invité(e) à envoyer vos questions à ces spécialistes des plantes. Alessandra les posera pour vous lors de ses rencontres. Vous recevrez chez vous les films enregistrés.

Des détours inattendus sont à prévoir. Sur le chemin des secrets de santé de la Nature, Alessandra Moro Buronzo a d’ores et déjà prévu de recueillir aussi les confidences de sommités de la santé naturelle que vous connaissez forcément, comme le Dr Michel de Lorgeril, le psychanalyste Guy Corneau ou le Dr Eric Ménat (que vous connaissez probablement).

En plus, vous recevrez, tous les six mois, un volume encyclopédique regroupant toutes les informations précieuses, introuvables, qui auront été rassemblées pendant la Mission.

Bref, vous l’avez compris, il s’agit bien du plus ambitieux et important projet dont je ne vous ai jamais parlé jusqu’à présent.

Personne ne sait aujourd’hui où cette Mission va aboutir. Combien de temps elle durera.

Où elle nous mènera, ultimement.

De longs mois, peut-être des années

Alessandra Moro Buronzo s’apprête à partir sur les routes de France pour cette « Mission » qui durera de longs mois, et peut-être des années.

Vous pouvez vous engager à soutenir cette grande œuvre en prenant une place de « compagnon de route ».

Cela implique que vous recevrez toute sa correspondance (messages électroniques, vidéos, films, dossiers, fiches, enregistrements) directement chez vous. Pour participer et soutenir cette Mission, vous n’avez donc pas besoin de sortir de chez vous.

En revanche, seuls les compagnons de route officiellement enregistrés comme tels sont éligibles à recevoir les précieux secrets qu’Alessandra collectera au long de sa quête.

Et il y a des conditions restrictives :
  • Seuls les actuels lecteurs de Santé Nature Innovation sont éligibles au quota de place de la Mission ;

  • Ce quota est limité dans un premier temps à 300 compagnons de route ;

  • Vous devez vous déclarer avant le 31 décembre 2016 pour vous élancer dans l’aventure dès le 1er janvier 2017.

Ensuite, ce sera à vous de décider jusqu’où vous vous sentirez la force de poursuivre l’aventure.

A tout moment, vous pourrez quitter la Mission. Votre place sera alors automatiquement attribuée à la personne suivante sur la liste d’attente.

Dès votre inscription validée, votre premier « Rendez-vous » vous sera fixé par Alessandra, qui vous indiquera ce que vous allez recevoir chez vous, à quelle date.

Vous aurez ainsi chaque semaine un « Rendez-vous de Plantes & Bien-Être » correspondant aux progrès de la « Mission de sauvetage pour les plantes médicinales ».

Une première semaine de préparation à la Mission (parcours de bienvenue) est à prévoir, qui vous assure les connaissances de base fondamentales à avoir sur les plantes.

16/12/2016

Pouvons-nous nous passer des super-marchés?

 

L'émission «Tout Compte Fait» sur la deuxième chaîne le 10 décembre 2016 posait cette question. Un reportage effectué aux Etats-Unis montrait que 40 % de la nourriture finit dans les poubelles des super-marchés. Des millions de dollars sont gaspillés de la sorte. Les produits, la plupart du temps encore emballés, sont jetés car ils auraient de minuscules défauts.

Certes, les poubelles des super-marchés sont propriété privée dans ce pays et des vigiles peuvent donner des amendes à ceux qui auraient des vélleités de fouiller dans leurs poubelles. Pour Rob, le héros du reportage, ce n'est pas un obstacle: il fait régulièrement le tour des super-marché de sa ville et il revient le plus souvent le coffre plein de nourriture (250 kg pour un équivalent de 1000 euros environ). Le reportage le montrait ensuite sur le campus de l'Université de Raleigh, à 200 km de chez lui, où il distribuait gratuitement aux étudiants les marchandises récoltées. Il appelle ces tournées: le grand fiasco du gaspillage!

Il aurait déjà 15 opérations choc à son actif, ce qui l'a rendu célèbre dans tout le pays. A 30 ans, avec sa compagne Chéryl, ils sont devenus des vedettes de l'écologie, cherchant à faire faire des prises de conscience à leurs concitoyens. Ils leur proposent de changer leurs habitudes, pour sauver la planète, par exemple en économisant l'eau potable, en roulant en transports collectifs ou à vélo... L'émission les montrait ensuite achetant leur nourriture en vrac dans une boutique où l'on peut remplir bocaux et flacons soi-même, ce qui coûte 30% moins cher qu'en super-marché. Ils militent en effet pour que les américains achètent le moins possible de plats préparés et de nourriture industrielle.

Depuis peu, Rob et Chéryl ont franchi un pas de plus: ils parcourent le pays à pied sac au dos, dorment à la belle étoile ou bien sous tente, car ils ont vendu leurs logements. Un ordinateur fonctionnant à l'énergie solaire, quelques vêtements, des allumettes et un briquet ainsi que du matériel de toilette sont leur seul bagage. Ils vivent de petits boulots et payent tout en cash. A Atlanta, dans un quartier pauvre, ils ont avec quelques bénévoles construit, grâce à des matériaux de récupération, des mini jardins pour les habitants. Ils leur apprennent à semer et à récolter à plusieurs dans ces bacs de la nourriture gratuite, au lieu d'aller à la supérette du coin. Là, il n'y a que des sodas, des chips et des plats industriels, nourriture chère qui à la longue nuit à leur santé.

En agissant localement et en donnant l'exemple d'une vie sans déchets, ils montrent qu'il est possible et même souhaitable de nous passer des produits de la grande distribution. Dans notre pays, il y aurait sans doute des enseignements à retirer de ce mode de vie. Les petits commerçants auraient déjà une carte à jouer en proposant des produits de qualité et en étant sensibilisés au non gaspillage. Les éleveurs commencent à éviter les intermédiaires et à vendre en circuits courts leur lait et leur bétail. Quant aux citoyens que nous sommes, nous serions bien inspirés de veiller à nos transports, à l'eau que nous utilisons, à nos déchets et à notre nourriture, que nous pouvons produire nous-même. En ville, le système AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) permet par exemple de passer contrat avec des agriculteurs, pour pérenniser leurs exploitations et pour se nourrir de produits poussés sans engrais chimiques... Bref, les pistes de changement sont chez nous également nombreuses! Lutter contre la pollution, la malbouffe, le gaspillage à tous les niveaux, par quoi allons nous commencer?

Lyliane

 

13/11/2016

A quoi sert la pollinisation?

La pollinisation assure la viabilité des espèces végétales en leur permettant de coloniser de nouveaux territoires et de s'étendre. Pas moins de 80% des plantes dépendent des insectes pour leur reproduction. Le reste (arbres, graminées, céréales) a recours au vent qui transporte leur pollen fin et léger, mais c'est plus aléatoire car la destination est hasardeuse. On parle de pollinisation entomophile lorsqu'elle est assurée par les insectes(abeilles, papillons...), ornithophile par les oiseaux (colibris) et chiroptérophile par les chauves-souris. Par exemple, les abeilles lorsqu'elles visitent la corolle des fleurs, permettent au pollen accroché aux poils branchus de leur abdomen d'aller polliniser d'autres fleurs.

Jusqu'à présent, nous rappelle Mr Nicolas Vanier, ce service écologique nous est gracieusement offert par la nature. Toutefois, décimées par les pesticides, herbicides et autres produits chimiques diffusés par l'agriculture industrielle, nos abeilles et bourdons se raréfient. C'est notamment le cas en Californie, où la moitié du cheptel des abeilles domestiques est acheminée depuis le reste du pays pour polliniser les amandiers, dont les Etats-Unis sont le premier producteur mondial. En Chine, dans la Province du Sichuan, où les abeilles ont été décimées dans les années 1990 par les traitements massifs des fruitiers, les hommes en sont réduits à polliniser à la main toutes les fleurs des pommiers et poiriers selon un calendrier très précis.

La vanille, cultivée à la Réunion et à Madagascar ainsi qu'en Polynésie Française, dépend essentiellement d'une abeille mélipone ou d'une pollinisation manuelle. On considère que la valeur économique du service de pollinisation par les insectes représenterait en monnaie courante quelques 153 milliards d'euros. Alors, réfléchissons bien avant de traiter chimiquement les plantes de nos intérieurs, de nos jardins et balcons. Car si nous n'y prenons pas garde, c'est à plus ou moins longue échéance la condamnation des abeilles, bourdons, papillons, guêpes et syrphes qui transportent les semences, afin d'assurer la viabilité des espèces végétales.

Depuis quelques années, fleurissent en ville des initiatives, afin d'implanter des ruches au sommet de bâtiments publics, d'éradiquer le flot de frelons asiatiques grâce à des poules ou à des techniques plus élaborées. Le parrainage de ruches en France comme à l'étranger a même été lancé. Pour en savoir plus, consulter les sites Internet: www.bienmanger.com, www.untoitpourlesabeilles.fr ou www.parrains-d-abeilles.com.

Lyliane

 

07/11/2016

Comment faire diminuer la pollution de l'air dans notre pays?

Chaque année, nous dit la fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'homme, 7 millions de personnes, soit 1 personne sur 10 dans le monde,sont tuées par la pollution de l'air. Et dans notre pays, 34 000 décès pourraient être évités. Le coût de la pollution atmosphérique en outre correspond en France à plus de 100 milliards d'euros. En effet, bronchite chronique, asthme, cancer du poumon prolifèrent dans notre société, alors que des solutions alternatives existent et pourraient être mises en œuvre par les pouvoirs publics dans différents domaines: transport, recyclage des déchets, énergies renouvelables...

Je me bornerai aujourd'hui à rappeler quelques astuces anti pollution à notre portée en tant que citoyens responsables. Tout d'abord le plus possible préférer les transports en commun et le covoiturage à la voiture individuelle. Ensuite, privilégier l'achat de produits locaux et biologiques pour réduire les taux de pesticides que nous respirons ou ingérons. Si l'on a un terrain, éviter de brûler n'importe quoi au lieu de porter branchages et déchets en déchetterie. Les arbres partout sont à maintenir coûte que coûte car ils contribuent à produire de l'oxygène tout en absorbant le gaz carbonique.

Dans nos maisons et appartements, aérer chaque jour au moins 20 minutes en toute saison. Lorsque nous faisons nos achats, choisir des produits d'entretien écolabellisés ou des peintures et appareils étiquetés A+. En guise de tablettes anti moustiques ou de vaporisateurs d'ambiance pleins de produits chimiques irritant pour nos bronches, utiliser des diffuseurs d'huiles essentielles. Dépoussiérer la maison à l'aide d'un aspirateur...

Actuellement, la Fondation de Mr Nicolas Hulot a lancé une pétition adressée à notre Ministre de la Santé, Mme Marisol Touraine, afin de rendre obligatoire partout en France un label Ecolo Crèches. Celui-ci permettrait en effet d'interdire les produits les plus nocifs dans les crèches et de rendre plus lisibles les étiquettes des produits d'entretien. Car ce sont 360 000 enfants qui pourraient en bénéficier dans notre pays. Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter le site : www.fnh.org.

Lyliane

 

06/11/2016

La lutte biologique en agriculture...

Dans l'ouvrage de Mr Nicolas Vanier "Les pieds sur terre" paru en août 2016 aux éditions de la Martinière, j'ai découvert un article très intéressant concernant la lutte biologique en agriculture. En s'inspirant de la nature, nos ancêtres avaient déja trouvé les bonnes associations, pour que les cultures se protègent et s'enrichissent naturellement. De nos jours, la permaculture fait la promotion de la complémentarité des espèces.

Quoi de plus rationnel en effet que de combattre un organisme gênant par l'un de ses ennemis naturels? On appelle lutte entomophage (insectes prédateurs contre ravageurs), l'action des espèces aphidiphages - dont les coccinelles qui mangent les pucerons - qui intéressent surtout les maraîchers et celle des coccidiphages qui s'attaquent aux cochenilles et concernent plutôt les arboriculteurs.

De même, dans nos jardins, en plantant du basilic ou des oeillets d'inde à côté des pieds de tomates ou de la sarriette près des haricots, on évite l' infestation des prédateurs. Parfois même, en viticulture, on crée de la confusion sexuelle afin de perturber la reproduction des ravageurs. Une pratique sensée de l'agriculture basée sur la lutte biologique permet ainsi d'utiliser un agent naturel pour vaincre un organisme indésirable ou réguler la population des ravageurs dans les jardins.

Mettons donc au placard les intrants chimiques et nocifs tant pour l'environnement que pour la santé de leurs utilisateurs et des consommateurs! Le respect de notre écosystème demande en effet le retour au bon sens paysan. Et gageons qu'il est heureusement en train de gagner la partie.

Lyliane

01/11/2016

Mangez des fruits et légumes de saison!

 

Mme Nathalie Giraud dans la revue Fémina a écrit un article pour inciter les consommateurs à privilégier les aliments qui poussent en France en automne et en hiver. Elle s'appuie sur les indications du Docteur L. Chevallier, médecin nutritionniste. Bien entendu, les fruits et légumes de saison sont moins chers, mais surtout ils sont meilleurs pour l'organisme en raison de leur grand apport nutritif.

Du côté des légumes, on trouve toutes les variétés de courges, contenant une forte teneur en bétacarotène, un antioxydant qui prévient le vieillissement cellulaire. Les choux ( brocoli, frisé, kale, vert ou rouge) sont peu caloriques et ils apportent des minéraux, de la vitamine C ainsi que des fibres. Les betteraves crues ou cuites sont de bonnes protectrices de notre système immunitaire. Quant aux poireaux d'hiver, ils rééquilibrent le transit. Cuites avec carottes, navets et pommes de terre, ils donnent des soupes nourrissantes. Le radis noir de son côté est réputé être un bon aliment pour détoxiner le foie.

Les légumineuses (lentilles, fèves) apportent fer, magnésium et potassium. Reste cependant à voir s'ils seront bien tolérés par les intestins délicats. Quant aux féculents (pâtes, riz, pommes de terre), ils aident à lutter contre le froid et sont une source importante de protéines. Il est recommandé de choisir des céréales demi complètes ou complètes, moins acidifiantes.

Du côté des fruits, après le raisin commence la saison des pommes et des poires, gorgées de vitamines surtout si on les choisit bio et on les mange avec la peau. Bientôt, ce sera l'arrivée des agrumes de Corse ou de la Côte d'Azur (pomelo, clémentines, oranges, citrons). Peu caloriques, les agrumes s'avèrent intéressants contre les maux hivernaux et ils sont connus pour leurs vitamines C.

Si l'on consomme du fromage, les bleus et le roquefort sont à point et bien affinés en hiver. Privilégier en tout état de cause les produits vendus au détail et non préemballés. C'est une garantie de fraîcheur! La provenance des fruits et légumes doit figurer sur les étals. Cela permet d'éviter les aliments venus de loin, dont on ne peut pas spécialement contrôler la qualité.

La journaliste conclue: «se nourrir en harmonie avec les saisons, c'est faire le choix d'une alimentation plus respectueuse de l'environnement, plus écologique et qui met les bonnes vitamines au service de notre santé». Alors, pensons-y en faisant nos courses!

Lyliane

 

31/10/2016

La face cachée du bio low cost...

 

Une enquête de 50 minutes sur les dérives et les dessous du bio bon marché lancé par les grandes enseignes (Carrefour, Casino pour la chaîne Naturalia...) a été diffusée dimanche 23 octobre 2016 sur la 5ème chaîne. Elle a été réalisée par Mr Eric Wastiaux et la Société de production Pernel Média. Ce fut un grand moment d'information et de prise de conscience pour le public français!

De plus en plus de consommateurs, dans nos pays européens, recherchant des produits sains et bons aussi bien pour leur santé que pour la planète, des professionnels de l'agroalimentaire, des grossistes et des courtiers se sont engouffrés dans la fourniture à bas prix d'une production bio de masse. Officiellement, leur but était de démocratiser les produits bio réputés plus chers car nécessitant plus de travail à la main. Par conteneurs entiers, ils font acheminer vers leurs enseignes des produits sous label AB depuis le sud de l'Espagne (Andalousie) ou d'autres pays plus lointains, qui sont impossibles à bien contrôler. Nous les retrouvons ensuite dans les supermarchés ou certains magasins bio à des prix très attractifs. Ainsi s'est crée en moins de 10 ans une bio à deux vitesses!

Car, nos agriculteurs, nos arboriculteurs, nos éleveurs locaux continuent à essayer de vivre sur leurs terres du produit de leur travail. Ils font leurs plants, désherbent à la main, travaillent par tous les temps en respectant le rythme des saisons. Les consommateurs en Amap, les clients du marché les connaissent et leur paient un juste prix. Les éleveurs quant à eux aiment leurs animaux et ils veillent à les traiter humainement. Comme le dit le pionnier de la bio, Mr Philippe Desbrosses, tous ont une démarche éthique et un esprit bio!

Car nous avons vu dans le reportage tourné en Andalousie des bidonvilles de travailleurs précaires, relativement sous-payés, des kilomètres de serres, des producteurs devenus des industriels soumis à la guerre des prix avec leurs gros acheteurs européens. Certes, leurs produits ont le label AB, car ils ne contiennent pas de pesticides, mais la démarche est bien différente de celle des paysans locaux. Le label Biocohérence et celui de Nature et Progrès par contre semblent garantir davantage de paramètres et être plus justes à l'égard des paysans. Sans oublier les éleveurs dans de grosses porcheries qui continuent pour la plupart à mettre du nitrite de sodium dans leurs jambons bio, alors que ce produit est réputé cancérigène. Enfin, l'abattage des animaux, tel que l'association L 214 l'a dévoilé, frise la maltraitance pour les porcs bio comme non bio. On est loin du commerce équitable et de l'économie sociale et solidaire!

Seule peut-être la coopérative Biocoop, qui existe depuis une trentaine d'années, se fournit en bio chez des petits producteurs locaux, lutte contre le gaspillage des emballages et pratique des prix négociés où toutes les parties trouvent leur compte. Des initiatives intéressantes nous étaient aussi présentées, comme une société des Hautes-Alpes qui a trouvé pour son jambon bio une formule sans nitrite ou un chevrier et sa compagne bichonnant leur troupeau de chèvres.

Quant aux règles européennes concernant la bio, selon ce qui nous a été indiqué, elles admettent une mixité possible avec sur une même parcelle des cultures bio et des non bio! Bref, à tous les niveaux, les consommateurs attirés par le bio sont invités à être vigilants, à réfléchir à l'empreinte carbone des produits qu'ils achètent et à choisir des aliments sains, de saison, produits à proximité de chez eux, en ne regardant pas uniquement le prix de vente. Sinon quelle différence y aurait-il avec la société de consommation? Ne serait-ce pas cela au fond être un citoyen cohérent et responsable?

Lyliane

 

 

 

 

 

29/10/2016

A propos des semences et graines de nos fruits et légumes...


Un long article de Mr Julien Venesson dans le Journal Alternatif Bien-être de novembre 2016 fait le point sur la situation ubuesque que nous vivons depuis 40 ans en France à propos des graines. Il s'appuie sur l'interview de Mme Eliane Dapoigny, agricultrice et membre de l'Association Kokopelli depuis plus de 10 ans. Celle-ci précise en effet que les professionnels dans notre pays sont obligés depuis 40 ans de choisir leurs graines dans le Catalogue Officiel des Espèces et Variétés, au lieu de pouvoir reproduire leurs propres semences. Cette loi était censée garantir que différentes variétés ne soient pas vendues sous le même nom.

Les gros semenciers, qui ont les moyens de payer cher pour inscrire leurs graines au Catalogue, ont de ce fait la haute main sur toutes les semences, la plupart du temps hybrides et stériles. Ce sont eux, en plus, qui fournissent tous les engrais et produits de l'agriculture conventionnelle. La pérennité du patrimoine légué par la nature n'est donc plus assurée. Se procurer de véritables semences anciennes, naturellement reproductibles, est difficile, sinon grâce à des associations de sauvegarde de la biodiversité comme Kokopelli ou le Biau Germe. Certains maraîchers bio se sont mis volontairement dans l'illégalité et ils cultivent d'année en année leurs propres semences.

Les industriels ont ainsi mis la main sur notre agriculture! Heureusement, pour manger sainement fruits et légumes, certains se sont mis à cultiver leurs potagers et leurs fruitiers. La permaculture, la culture en buttes ou en lasagnes a de plus en plus d'adeptes. Elle permet sur de petits espaces, où le sol est paillé, de cultiver avec moins d'arrosages et sans produits chimiques. En outre, de plus en plus d'agriculteurs se rendent compte du caractère insoutenable des méthodes industrielles et ils se convertissent à l'agriculture biologique. C'est un mouvement de fond qui nous fait collaborer à nouveau avec la nature, consommer autrement et revenir à plus de bon sens. Mme Dapoigny néanmoins souligne que les grandes chaînes de produits bio appartiennent souvent à des grandes chaînes de supermarchés comme Naturalia qui appartient à Monoprix et donc à Casino. Les consommateurs sont invités à être vigilants. Les Amap et Biocoop paraissent à l'opposé de bonnes alternatives.

Dans sa région, Mme Dapoigny crée des bourses aux graines pour favoriser les échanges de semences anciennes naturellement reproductibles. Elle a même imaginé des granothèques en Bourgogne sur le modèle des bibliothèques. Pour plus d'information sur le sujet, contacter: https://kokopelli-semences.fr ou www.biaugerme.com.

Lyliane

 

18/10/2016

Crufiture : une alternative à la confiture, meilleure pour la santé

Crufiture : une alternative à la confiture meilleure pour la santé Du sucre, des fruits frais, une cuisson maîtrisée et la confiture est prête ! Mais, connaissez-vous la crufiture ? Cette étonnante conserve de fruits tartinable qui préserve tous les nutriments et la saveur des fruits crus. Une cuillère de confiture dans un yaourt ou une bonne tartine grillée recouverte de confiture trempée dans une boisson chaude, hmmm quel régal ! À Climont en Alsace, Fabrice Krencker est artisan-confiturier et élabore depuis 30 ans des confitures artisanales réputées dans toute la région et au-delà. Il reçoit d’ailleurs le titre de Meilleur confiturier de France en 2010. Avec son épouse, cet alsacien mitonne chaque jour des recettes dans des chaudrons qu’il a améliorées au fils des années. L’an dernier, il fait breveter une tout nouvelle recette: une crufiture, une préparation de fruits et de sucre sans cuisson. Un concept qui va ravir les adeptes de la raw-food (cuisine crue). Une confiture saine et nutritive Tartiner des fruits, c’est le concept qu’a pu mettre en oeuvre Fabrice Krencker en mettant au point une nouvelle génération de confitures sans cuisson, sans gélifiant et sans conservateur. Elle peut même se conserver plusieurs mois à température ambiante, comme le miel. L’atout de cette préparation réside dans son absence de cuisson. Les fruits étant crus, ils conservent leur saveur et tous leurs nutriments. C’est après trois ans de recherches, en partenariat avec des étudiants du pôle agro-alimentaire de l'Université de Haute Alsace, l'association régionale Alsace Innovation, la Banque publique d'investissement (BPI France) et les laboratoires de l'Aérial (Strasbourg) et du Cétam (centre d'étude apicole de Moselle) que la crufiture voit le jour et se voit brevetée. Une crufiture écolo Ce maître-artisan étale ses fruits et son sucre dans de grands plateaux en cuivre en extérieur, à l’abri des insectes. Contrairement à la confiture, la crufiture n’a besoin ni de gaz, ni d’électricité ou autres énergies, c'est le vent et le soleil qui se chargent de l’évaporation qui se fait naturellement. “Grâce à ce procédé maîtrisé par des formulations informatisées, les qualités organoleptiques et nutritionnelles sont mieux conservées que dans une confiture classique”, explique Fabrice Krencker. Pour contribuer à la réduction des déchets, la vente se fait en vrac. Tributaire des aléas météorologiques, la production de la crufiture est encore limitée et repose sur un savant dosage de sucre et de fruits. Mais, cet alchimiste de la confiture y voit un gain de temps et de saveur. On peut retrouver ses 35 autres sortes de confitures sur son site: www.lesconfituresdeclimont.fr.

10/10/2016

Le développement des circuits courts alimentaires en France...

 

 

De plus en plus, des consommateurs achètent des produits du terroir directement auprès de producteurs locaux à la périphérie des villes ou en campagne (bord de route, à la ferme). Ce mode de commercialisation des produits agricoles, animaux ou de la mer est en hausse. Il écarte du circuit les intermédiaires, ce qui permet de rémunérer le paysan ou l'éleveur avec un juste prix. On considère qu'aujourd'hui 1 producteur sur 5 vend en circuit court ce qui correspond à 21% des exploitations.

 Ce mouvement avait commencé aux Etats-Unis avec les "locavores". Ses adeptes considéraient que les denrées alimentaires achetées, pour être fraîches et garder toutes leurs qualités gustatives, devaient pas être produites dans un rayon de 50 à 80 km maximum. Cela écartait les importations de produits exotiques et les denrées ayant voyagé sur de longues distances. On a commencé à ce moment là à privilégier les produits de saison.

 Cette mutation sociétale, qui se veut fort différente des actes habituels de commerce, concerne très souvent l'agriculture biologique. Le système AMAP (association pour le maintien d'une agriculture paysanne) par exemple conclue un nouveau pacte entre producteur et consommateur. C'est une opportunité pour créer des liens et rapprocher les citoyens des personnes qui les nourrissent. Plus qu'une mode, c'est un défi au changement de nos façons de consommer. En faisant un jeu de mot facile, je dirai que les circuits courts court-circuitent les relations purement mercantiles entre les êtres humains!

Lyliane

 

02/10/2016

Abreha We Atsbeha, un village éthiopien laboratoire...

 

Depuis la fin des années 1990, les villageois d'Abreha We Atsbeha, un village éthiopien perché à 2000m d'altitude dans le nord du pays, ont commencé à construire des digues, à creuser des puits et à restaurer les berges des rivières, au lieu de partir chassés par la sécheresse. C'est ce que nous explique Mme Emeline Wuilbercq dans le Journal Le Monde du 29/7/2016.

Grâce à leur travail acharné, ils ont en effet vaincu la fatalité et désormais ils font des récoltes trois fois par an. Mr Abo Hawi, la soixantaine, règne sur ce village depuis trois décennies. Il a du reste remporté en 2012 le Prix Equateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). L'exemple de ce qu'il a demandé aux habitants du village est désormais cité par les experts mondiaux d'agro-foresterie. Son savoir faire est même exporté en Turquie, au Brésil, en Namibie...

La majorité des villageois en effet sont restés (5000 paysans environ) et ils ont creusé des centaines de puits souterrains et introduit de nouvelles pratiques agricoles: interdiction de laisser brouter les animaux partout, compostage, rotation des cultures, construction de terrasses à flanc de côteaux, plantation d'acacias fixateurs d'azote dans les sols, irrigation des champs... Bref «une agriculture intelligente et résiliente face aux changements climatiques en s'appuyant sur les conseils des chercheurs».

Depuis la mise en place de ce modèle, la production alimentaire a été multipliée par dix. Une certaine discipline règne cependant dans ce village: utilisation des puits à plusieurs, quarante jours de temps de travail donnés à la collectivité, construction d'un barrage par les habitants, récompenses locales aux plus zélés... C'est devenu un laboratoire pour un nouveau développement local!

La crise migratoire ne touche pas cette région, qui a su réhabiliter ses sols. Un exemple à étendre à tous les pays touchés par la sécheresse et l'insécurité alimentaire, afin que tous puissent se prendre en charge et manger à leur faim. Car, en réalisant qu'ils ne sont pas des victimes de la fatalité, ils ont trouvé la voie d'une mise en commun de leur force de travail et montré qu'en travaillant dur, tendus vers un même objectif, ils ont fini par s'en sortir tous ensemble.

Lyliane

 

27/09/2016

Surveillance de la qualité de l'air en France...

 

La Fédération ATMO en France est le réseau national des Associations Agrées de Surveillance de la Qualité de l'Air. Son but est d'intérêt général. Elle publie des cartes pour donner des informations et des contacts dans chaque région, publie des études sur la qualité de l'atmosphère en s'appuyant sur ses stations urbaines et rurales et ses camions équipés de capteurs. Les polluants qui sont principalement recherchés sont la concentration de l'ozone, des particules fines, des oxydes d'azote et de soufre, de benzène...

La pollution est surtout due aux transports (camions, voitures...), aux industries, aux habitations (matériaux de construction et de décoration, peintures, isolants), au chauffage (cheminées), aux déchets non compostés et à l'agriculture industrielle (pesticides, épandages...). La population est de ce fait exposée à une qualité de l'air, qui se détériore et donne notamment des maladies respiratoires en multiplication dès l'enfance.

Si chaque citoyen a le droit d'être informé sur la qualité de l'air qu'il respire, il faudrait aussi qu'il puisse participer à son niveau aux actions entreprises pour lutter contre ce fléau des temps modernes. Chacun sait désormais qu'il ne doit plus brûler quoi que ce soit dans son terrain et tout emporter en déchetterie. Mais bien peu encore prennent les transports en commun (train, bus, tramway), les vélos et véhicules électriques mis à disposition par les communes, même si le covoiturage commence à s'étendre dans notre pays (Blablacar).

Une mobilisation nationale est en cours depuis le Grenelle de l'Environnement, qui a suscité des lois et des chantiers dans les départements français (en Alsace avec Report'air, en PACA avec Air Paca...) grâce à un partenariat Etat/Région. Des Plans de Protection de l'Atmosphère (PPA) et d'Observatoire des Résidus de Pesticides (ORP) commencent à être renforcés en France comme en Europe. Au plan individuel, avec AIR Paca par exemple, de nouvelles applications sont crées pour les smartphones, afin que chacun puisse signaler mauvaises odeurs et fumées et être informé éventuellement d'actions en cours dans des zones très polluées.

Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter notamment sur Internet: www.atmo-france.org, www.radiofrequences.gouv.fr, www.airpaca.org.

Lyliane

 

18/09/2016

Autosuffisance alimentaire...

Lors de l'émission Télématin du jeudi 15/9/2016, j'ai été amenée à me pencher sur l'autosuffisance alimentaire en France. Le taux d'autosuffisance (TAS) exprime l'importance de la production par rapport à la consommation intérieure. Or notre pays, qui avait pourtant jusqu'ici des surfaces agricoles représentant 53,2% du territoire national, n'est pas et de loin autosuffisant sur le plan alimentaire.

Toutefois le "made in France" gagnant du terrain, entre 2009 et 2012,  les importations sont revenues à 25% de la consommation et la baisse se poursuit depuis 2013. L'agence bio estime même que la France est autosuffisante à 75%. Un producteur en agriculture biologique sur 2 par exemple vend en direct avec 1/3 du chiffre d'affaire dans la filière des fruits et légumes ( vente à la ferme, au bord des routes...).

Des fermes se sont lancées dans l'autonomie alimentaire. On les nomme "fermes d'avenir".  Pour en savoir plus, consulter sur Internet: www.fermedavenir.org. Pour une famille, être autosuffisant c'est posséder un potager (le plus souvent cultivé en permaculture), un verger de fruitiers, un poulailler et pouvoir vivre 8 à 10 mois par an en autarcie. On appelle ce type de familles des "survivalistes". cf www.apprentisurvivaliste.com.

Au lieu de faire venir de très loin des produits exotiques, dont le bilan carbone est très lourd, n'aurions-nous pas intérêt à consommer local, ce qui maintiendrait des emplois et garantirait davantage de transparence dans les filières alimentaires? Notre pays en effet a la chance d'avoir un climat tempéré, un sol fertile et des paysans compétents!

Lyliane

 

14/09/2016

Fleurs de Cocagne en faveur de la réinsertion professionnelle...

Au cours de l'émission du 13/9/2016, animée par Mr Frédéric Lopez sur la 2ème Chaîne de télévision entre 14H et 16H, j'ai découvert Fleurs de Cocagne.

 

Ce concept du réseau Cocagne a d'abord été mis en place sur Avignon. Depuis février 2014, il s'est ouvert un autre centre à Romainville dans l'Essonne. Le Directeur de Fleurs de Cocagne Mr François Bataillard est même venu témoigner de la démarche en culture biologique de toutes sortes de fleurs qui est faite sur place. Bouturage dans des serres, approche des fleurs coupées, taille des rosiers, bouquets distribués en paniers, rien n'est laissé de côté dans la formation des apprentis et apprenties...

 

Grâce à ce reportage, nous avons entendu Sonia, une jeune femme, exclue de l'emploi depuis des années car sans aucun diplôme, parler de son plaisir de travailler la terre et d'apprendre à prendre soin des fleurs. Elle se sent enfin utile et, dans ce cadre apaisant, elle reprend peu à peu confiance dans ses capacités. Dans ce travail où elle apprend un vrai métier, elle est suivie par des professionnels. Cette démarche lui a rendu sa dignité et lui permet de reprendre pied dans la vie sociale.

 

Quoi de mieux, à travers cette réinsertion professionnnelle, que de pouvoir porter un regard bienveillant sur soi-même et de travailler avec le vivant! Pour en savoir davantage, se connecter avec www.reseaucocagne.asso.fleurs.fr.

 

Lyliane

 

11/09/2016

Connaissez-vous le kit pédagogique zéro phyto 100% bio?

 

Cette année, le 29 mars, l'Assemblée Nationale, les ONG Bio Consom'acteurs, Agir pour l'environnement et Générations Futures ont dévoilé leur kit pédagogique destiné aux collectivités pour qu'elles cessent totalement d'utiliser des pesticides dans les espaces publics et intègrent l'alimentation biologique dans leur restauration collective. De plus, six responsables de collectivités françaises ont présenté leurs initiatives locales, nous précise le journal Biocontact du mois de septembre 2016.

Heureusement que ces informations sont diffusées par quelques journaux engagés dans une démarche écologiste, car elles passeraient inaperçues au milieu des faits divers plus ou moins violents que les journalistes se complaisent à détailler! Et pourtant, le zéro phyto dans les espaces publics sera obligatoire au 1er janvier 2017, avec l'entrée en vigueur de la Loi Labbé et de la Loi de transition énergétique.

Le kit pédagogique proposé est «un recueil d'expériences de terrain réussies, qui aborde tous les sujets pouvant freiner les élus locaux et les gestionnaires de restauration collective: financement, méthodes alternatives, sensibilisation des agents...». Trois clés ressortent des témoignages vécus: tout d'abord un engagement fort du maire et des élus, puis un accompagnement des agents et enfin la sensibilisation de la population.

Ce qu'ont fait avec bonheur les communes de Mouans-Sartoux (06), de Bouvron en Loire Atlantique et de Barjac dans le Gard, d'autres peuvent l'entreprendre. Les ONG Bio Consom'acteurs, Agir pour l'environnement et Générations Futures invitent tous les lecteurs à diffuser largement ce kit collectivité auprès de leurs élus locaux. Pour le télécharger, aller sur le site Internet: www.0phyto-100pour100bio.fr.

Lyliane

 

07/09/2016

Attention aux tiques sur les chemins forestiers!

 

La tique est un acarien qui vit dans les endroits humides, près du sol ou sur des branches basses. Elle se nourrit du sang des animaux. Si elle a piqué un animal infecté, elle peut devenir porteuse d'une bactérie nommée borellia et la transmettre à l'homme en le piquant. Cette bactérie peut être responsable de la maladie de Lyme, infection aux conséquences assez graves. Cette maladie depuis quelques années est en effet en progression dans toute l'Europe (Irlande, Allemagne...) et en Amérique du Nord. Les périodes à risque sont le printemps et l'automne.

Tout d'abord il se forme une plaque rouge près de l'endroit de la piqûre (érythème migrant) et celle-ci s'étend peu à peu. Au bout de quelques semaines, voire de quelques mois, certaines atteintes du système nerveux, des douleurs articulaires, de la peau, du cœur et de l'oeil peuvent survenir. A ce jour, il existe encore peu de traitements contre cette maladie, sauf peut-être si elle est prise à temps.

Il est donc indispensable de se protéger tout le corps pour éviter ces piqûres. Porter des vêtements longs, fermés et surveiller surtout les jambes. En pique-nique, l'utilisation d'une couverture imperméable est recommandée. Après une randonnée en forêt, sur des chemins forestiers ou des passages à travers des pâturages, effectuer un contrôle systématique partout (plis du genou, pieds, aisselles, cuir chevelu, arrière des oreilles, bras et jambes). Nos animaux familiers peuvent eux aussi être piqués.

En cas de piqûre, utiliser une pince à tique, saisir l'acarien et tirer doucement en vérifiant qu'aucune partie ne reste accrochée. Ensuite désinfecter l'endroit avec un produit sans alcool. Dans les jours qui suivent rester vigilant et observer la zone. Le Ministère de la Santé devrait présenter cet automne un Plan National de lutte pour renforcer la prévention de la maladie de Lyme et pour améliorer sa prise en charge.

Il existe depuis peu des chaussettes antitiques à effet permanent, qui selon le Journal gratuit Fémina seraient recommandées par l'OMS. Elles résisteraient aux lavages et n'irriteraient pas la peau. On les trouve sur le site Internet www.labonal.fr en différentes tailles. On peut acheter également des pinces anti tiques, des couvertures imperméables, des kit de contrôle pour voir si la tique était infectée etc... sur le site très bien documenté: www.lespetitsbaroudeurs.com.

Lyliane

 

06/09/2016

Les ravages en France des pesticides...

Ce 6/9 sur la 5ème chaîne sera projeté vers 20h50 un documentaire de Mme Aude Rouaux, tourné cette année en France. D'après Mme Juliette Warlop du Journal Télérama, "ce documentaire doit beaucoup à Mme Valérie Murat, fille de vigneron, qui depuis la mort par cancer de son père est entrée en guerre contre l'Etat  et les firmes qui commercialisent les pesticides".

Elle accuse, en effet, directement l'arsénite de sodium, un pesticide que son père a répandu sur ses vignes pendant des années, sans vraiment réaliser que c'était un poison. Ce produit, nocif pour les abeilles comme pour les hommes, a fini par être retiré du marché, mais bien après la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.

Ce documentaire rappelle que la France est la première consommatrice de pesticides en Europe. Depuis les années 1950, en effet, les agriculteurs et notamment les viticulteurs, sont encouragés à épandre des produits phytopharmaceutiques, afin de produire toujours plus. Le scandale des nombreuses maladies contractées par le personnel agricole a cependant mis du temps à éclater...

Un médecin de campagne des Charentes, contacté par la réalisatrice, témoigne combien il est alarmé par les cancers répétés de ses patients. Mme Rouaux a également interviewé des parents d'agriculteurs éplorés par la mort par cancer de leurs proches. Tous s'interrogent: au nom de quoi les autorités sanitaires continuent-elles de fermer les yeux et de faire prendre de gros risques à leurs concitoyens? 

C'est une émission à voir et à revoir, car elle peut appuyer nos tentatives de faire bouger les choses en faveur de l'agriculture biologique dans notre pays. Bannissons ces poisons de nos sols, de l'air que nous respirons et de l'eau d'arrosage des produits que nous consommons! Nos enfants et nos petits-enfants un jour nous en seront peut-être reconnaissants!

Lyliane

 

30/08/2016

Que savons nous au sujet de l'argile?

 

Tout d'abord, l'argile n'est pas une terre comme les autres. Depuis des millénaires en effet, nous dit l'éditeur Larousse dans ses «100 recettes et utilisations des produits magiques de nos grand-mères», des animaux et des hommes s'en sont servis pour se soigner et se protéger. Et des artisans l'ont utilisé pour façonner des ustensiles de cuisine ou de décoration. Depuis cette époque, son grand pouvoir absorbant a conféré à l'argile, en plus de sa fonction de modelage pour les sculpteurs, des utilisations thérapeutiques, pour la beauté de notre peau, pour la maison et même pour le jardin.

Dans le commerce, nous trouvons en fait trois variétés d'argiles: le kaolin, l'illite et la montmorillonite. La couleur de l'argile est déterminée par sa teneur en fer. Le kaolin est une terre blanche que l'on utilise en pansement gastrique ou pour la peau. L'illite, riche en fer et donc plus colorée, est une terre polyvalente, qui s'emploie plutôt en usage externe (pansements, masques, jardin...). Quant à la montmorillonite, elle est riche en silice, alumine et magnésium, ce qui lui donne une couleur verte ou gris-bleu. C'est une «argile à tout faire» (pour les cosmétiques et les thérapeutes surtout).

L'argile s'achète en parapharmacie, en magasins biologiques, chez les fournisseurs d'art et sur Internet. Mais toujours bien préciser son usage car elle se présente soit sèche (poudre, broyat ou imprégnée sur une bande), soit humide en tube ou en seau. Dans son usage thérapeutique, l'argile peut être employée en cataplasme, en compresse, en masque pour le visage, en lait pour un bain ou même à boire diluée avec un peu d'eau. Attention toutefois à l'éviter en cas de constipation! Et ne pas oublier qu'il ne faut pas la réemployer après usage, car elle est chargée de toxines...

Bref, que ce soit pour des brûlures superficielles, de l'acné, des aphtes, pour soulager des douleurs articulaires ou musculaires comme pour absorber de mauvaises odeurs, c'est un remède très utile et naturel!

Au jardin, un lait d'argile protège les troncs des fruitiers des ravageurs et panse les plaies. Et en cuisine, qui n'a pas testé une viande ou un poisson cuit à l'étouffée dans une coque d'argile? Succulent!

Alors, ayons toujours sous la main à la maison un tube ou un paquet d'argile et habituons nous au réflexe «argile» pour tous les bobos de la vie courante!

Lyliane

 

29/08/2016

Que sont les espaces-test agricoles dans notre pays?

 

Ce genre de test d'activité s'adresse à toute personne ayant un projet agricole et qui voudrait expérimenter son projet en grandeur réelle avant de se lancer. Cela concerne souvent des personnes non issues du milieu agricole, pour certaines en reconversion professionnelle. En général, ces personnes ont besoin d'être accompagnées humainement et techniquement, car elles n'ont pas l'expérience du métier.

Depuis 2008, ces outils innovants au service de l'installation agricole sont accompagnés par le Réseau National des Espaces-Test Agricoles ou R.E.N.E.T.A. Ce réseau propose un suivi multiforme adapté aux besoins de la personne (comptabilité, gestion, commercialisation,recherche de foncier...) et il est animé dans une logique d'ouverture. Chaque espace-test agricole est unique. Un hébergement juridique est par exemple prévu, ainsi que la mise à disposition de moyens de production (outils, bâtiments, foncier...).

Le but recherché est d'attirer et d'accueillir des actifs pour revitaliser des zones rurales isolées. Les membres du R.E.N.E.T.A. se reconnaissent dans les valeurs de l'économie sociale et solidaire (E.S.S) et de l'éducation populaire. Ils visent de ce fait des systèmes privilégiant la vente directe ou en circuits courts, la transformation, l'agriculture biologique, tout cela en lien avec les territoires où ils sont installés.

Trois modalités existent en fonction des besoins:

- donner une formation sur les fondamentaux du test d'activité

   agricole.

 - réaliser des études de faisabilité avec pour objectif de

   rechercher les conditions et les solutions localement adaptées à

   la mise en place d'un espace-test agricole.

- accompagner au démarrage et au développement d'un espace-test agricole.

En octobre 2014, le R.E.N.E.T.A. s'est vu remettre le Prix pour une alimentation durable et responsable par la Fondation de France. Ce réseau regroupe les espaces-test agricoles présents sur le territoire français (près de 70 en 2016) en fonctionnement ou en projet.

Pour en savoir plus, consulter sur Internet www.reneta.fr .

Lyliane

 

17/08/2016

Contre mouches et moustiques...

 

  Et si on vous disait qu'il existe un moyen tout simple de se débarrasser naturellement des mouches et des moustiques, sans produits chimiques et surtout sans se ruiner ?

Voici une astuce peu connue, qui marche à  tous les coups et en l'espace de quelques minutes seulement !
> >  Avec la chaleur et l'humidité, les mouches nous envahissent et les moustiques nous attaquent par nuées, nous infligeant de douloureuses piqures. Mais on ne va pas se laisser faire : un citron, une quinzaine de clous de girofle et une petite coupelle suffisent à  mettre fin à  tous vos tourments !

Comment Faire :

  1. Prenez un citron vert, coupez-le en 2. (ça marche aussi avec une orange...)
  2. Plantez-y quelques clous de girofle, et placez le tout au centre de la maison.

Et c'est tout ! L'odeur de ces deux plantes combinées (agrume et clou de girofle) est un répulsif naturel, incroyablement efficace contre les petits insectes ailés !

Placez un demi-citron dans chaque pièce, et vous n'aurez plus aucun souci.
>  

Si la pulpe devient un peu marron-brun, c'est normal : c'est justement que ça marche.

Il faut juste penser à  remplacer les citrons au bout de 2 à  3 semaines.

Pour le coup, cela sent plutôt bon, par contre les mouches et les moustiques n'apprécient pas du tout. En fait, ils détestent tellement cette odeur qu'ils quittent instantanément les lieux.

Voilà  qui devrait vous permettre de retrouver des nuits tranquilles !

 A garder en archive afin de mettre en application  pour la saison 2016/2017.

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Information trouvée sur Internet.

Lyliane

 

14/08/2016

Que faire avec du bicarbonate de sodium?

 

Dans un numéro spécial de Trucs et Astuces du Centre du Livre Naturel, je me suis intéressée au bicarbonate, cette poudre blanche qui pourrait nous aider à résoudre beaucoup de problèmes du quotidien. Son ancêtre, le Natron, était déjà connu et employé par les Egyptiens. Nos grand-mères autrefois l'utilisaient en raison de ses multiples propriétés dans l'entretien de la maison, la lessive, le jardin, la cuisine, la santé...

Nous pouvons nous demander pourquoi le bicarbonate de soude a été peu à peu remplacé dans notre pays par une multitude de produits différents... Serait-ce parce qu'il est économique dans une société orientée vers la consommation?

 

Que ce soit pour prolonger la vie de nos fleurs coupées, pour désodoriser nos intérieurs, pour nettoyer les moisissures qui s'attaquent aux joints de nos salles d'eau, pour entretenir nos bijoux, détacher notre linge, nos carrelages ou la grille de notre hotte aspirante, desherber les allées du jardin ou s'attaquer aux ravageurs de nos plantes, le bicarbonate employé pur, dilué ou associé à du savon noir ou du vinaigre blanc est très efficace.

 

Certaines personnes connaissent encore la façon de faire lever plus vite une pâte à gâteaux ou de faire monter des blancs en neige (une cuillère à café de bicarbonate à ajouter). Cet incontournable naturel, qui peut soigner aussi bien les mycoses que les maux de gorge, est un produit polyvalent et biodégradable. Il est très bon marché et par chance on le trouve encore en droguerie, en jardinerie ou en magasins de régime.

Pour en savoir davantage sur le bicarbonate ou commander le Guide Pratique du bicarbonate, s'adresser par courrier au Centre du Livre Naturel, CS 60073 à Croix Cédex (59963) ou sur Internet à www.compagnie-bicarbonate.com .

Lyliane

 

10/08/2016

Agriculture écologique, des idées plein la terre...

 L'O.N.G Greenpeace France nous annonce la sortie imminente d'un livre-photos de 64 pages ayant pour titre: Agriculture écologique, des idées plein la terre. Son objectif est de mettre en valeur des collectifs d'agriculteurs, qui travaillent en symbiose avec 7 principes clés de l'agriculture écologique. Ces principes sont: reprendre les rênes du système alimentaire donner à la communauté rurale la place qu'elle mérite améliorer la production et les rendements alimentaires favoriser la biodiversité préserver l'eau et la santé des sols choisir des méthodes écologiques pour lutter contre les parasites développer des systèmes alimentaires susceptibles de s'adapter naturellement aux évolutions climatiques.

L'agriculture écologique dont parle Greenpeace est vue comme une solution d'avenir. Le livre-photos en question va montrer des projets innovants allant dans le sens d'une transition agricole efficace. En effet, l'agriculture industrielle est pour Greenpeace un modèle dépassé. En raison notamment de l'utilisation intensive de produits chimiques et de rendements à court terme, l'agriculture industrielle, aux mains d'une poignée de multinationales, nous mène apparemment droit au désastre. Aussi, avec le soutien de la F.N.C.I.V.A.M (fédération des groupes d'agriculteurs et de ruraux) et de la F.A.D.E.A.R (réseau de l'agriculture paysanne), Greenpeace veut faire entendre la voix des paysans et des consommateurs. Ceux ci, jusqu'ici, étaient pris en tenaille par des gros lobbies industriels.

Les citoyens que nous sommes peuvent commencer à changer leurs habitudes d'achats et de consommation, à choisir des produits locaux, de saison, issus de l'agriculture écologique (labellisés A.B par exemple). En cette saison, des fruits et légumes cultivés en plein champ et non sous serre contribuent par exemple à réduire l'impact de l'agriculture sur le climat... En privilégiant les circuits courts comme les AMAP, qui créent un lien direct entre paysans et consommateurs, nous pourrons contribuer à l'émergence d'un autre type d'agriculture dans notre pays. Pour en savoir plus sur le concept consultez: www.reseau-amap.org . Nombreux sont en effet les agriculteurs cherchant à sortir d'un système qui les étouffe. Ils souhaitent notamment être autonomes, préserver la biodiversité, pouvoir utiliser leurs propres graines, conserver une souveraineté alimentaire et garder un lien à la terre... Pour commander le livre-photos ou faire des dons, s'adresse à www.greenpeace-france.org .

Lyliane

31/07/2016

L'ennemi vert sur la Côte d'Azur...

L'Ailante glanduleux, Ailante ou Faux vernis du Japon ou Vernis de Chine(Ailanthus

altissima) est une espèce d'arbres à feuilles caduques de la famille des Simaroubaceae. Il est natif

à la fois du nord-est et du centre de la Chine et de Taïwan. Il est présent davantage dans la forêt

tempérée que dans la forêt subtropicale d’Extrême-Orient. L'arbre pousse vite et est capable

d'atteindre des hauteurs de 15 mètres en 25 ans. Cependant, l'espèce a également une durée de vie

courte et vit rarement plus de 50 ans (il peut cependant poursuivre son existence bien au-delà grâce

à son pouvoir drageonnant particulièrement développé).

Il est parfois appelé Faux Vernis du Japon, à cause de la ressemblance de ses feuilles avec le

"vrai" Vernis du Japon : Toxicodendron vernicifluum.

Considérée comme plante invasive, l’ailante menace la biodiversité de la Côte d’Azur. [...] L’ailante

se caractérise par une mauvaise odeur, une croissance rapide, une production de nombreuses

graines mais surtout des racines imposantes et agressives qi entravent la croissance et la

régénération des autres plantes et menacent ainsi la biodiversité.

Les racines de l’ailante peuvent causer des dommages importants aux réseaux dégouts et aux

canalisations. Sans intervention, à son rythme de développement actuel, l’ailante pourrait

représenter la moitié de la région à moyen terme

 

L'ailante repousse dans les  haies après le passage du jardinier (Vers la Poste)

L’ailante, plante invasive, est aussi toxique. Sa propagation est intensive.

La lutte est difficile mais il faut préserver la biodiversité. Des informations et conseils fort utiles sont donnés

sur les sites ci-dessous

Consultations et extraits :

Les Petites Affiches des Alpes-Maritimes du 22 au 28/07/2016

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ailanthus_altissima

http://www.lesarbres.fr/ailante.html

http://asav-valleedelamole.over-blog.com/article-fiche-nature-l-ailante-plante-invasive-104289247.html

 

 

GIGI Leiceiga