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29/09/2015

Mobilisons nous en faveur d'un avenir sans pesticides...

 

L'Association loi de 1901 Générations Futures - www.generations-futures.fr_- se présente comme «le principal contre-pouvoir au lobby agrochimique depuis 1996». Fondée par un enseignant, F. Veillerette et un ingénieur agronome, G. Toutain, elle est agrée par le Ministère de l'Environnement. Cette association est à l'origine de la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides qui se déroule chaque année du 20 au 30 mars en France et à l'étranger. Générations futures s'est donné pour missions de défendre l'environnement et la santé publique en alertant et en informant sur les dangers des pesticides, des engrais chimiques, des OGM, de l'irradiation des aliments, des toxiques... Elle demande de réduire l'utilisation intensive des pesticides en France et elle aide les professionnels et les particuliers victimes des pesticides. En mars 2011 s'est crée l'Association Phyto-Victimes à Ruffec, à l'initiative de l'épouse d'un agriculteur décédé d'un cancer. Cette association - www. phyto -victimes.fr - compte aujourd'hui 180 membres.

 

Car, selon la revue Terraéco d'octobre 2015, depuis la publication en 1962 de l'ouvrage de Rachel Carson intitulé «Printemps silencieux», l'alerte sur la toxicité des pesticides, notamment pour les oiseaux, est lancée. Quelques résultats encourageants ont été obtenus depuis cette date: en 1971, interdiction en France du DDT, en 2008 avec le premier plan Ecophyto: 30 substances à base de pesticides ont été retirées du marché et en juin dernier, Mme Ségolène Royal a annoncé sa volonté d'interdire la vente en libre service aux particuliers du Round up, un redoutable désherbant. A nous de veiller à ce que ce soit partout bien le cas!

 

Néanmoins, la pollution des rivières continue et les abeilles sont décimées par l'emploi d'herbicides et de pesticides sur le sol français. Actuellement, c'est l'emploi du glyphosphate qui pose question.

Quant aux êtres humains, après la reconnaissance en 2006 de la leucémie de l'agriculteur Dominique Marchal comme maladie professionnelle, malgré le film de M.M. Robin:«Le monde selon Monsanto» en 2009, les victimes sont encore nombreuses. C'est le cas notamment du père de Mme Valérie Murat, un vigneron bordelais. Sa fille voudrait prouver la responsabilité des pesticides (arsenite de sodium) dans la mort de son père en 2012. Tout dernièrement, le 10/9/ 2015, le Tribunal de Grande Instance de Lyon a reconnu la multinationale Monsanto responsable de l'intoxication du céréalier Paul François par des vapeurs d'herbicides (dont le lasso) et même si la société a fait appel, c'est une belle victoire. Monsanto, Syngenta, Bayer, BASF sont en effet les grands noms des firmes commercialisant les pesticides chez nous et un peu partout dans le monde. Elles se défendent en alléguant que le risque zéro n'existe pas et que grâce aux pesticides la production est partout plus abondante...

 

Même si des maladies graves comme cancer, maladie de parkinson, leucémie ne touchent pas directement toute la population, sur le plan de la santé ( par l' air et l'eau …) et par l'alimentation notamment, il est reconnu que les pesticides induisent des risques sérieux d'infertilité pour les femmes en âge de procréer et multiplient par 2 les leucémies chez les enfants, qui y ont été exposés. Aussi, je pense que nous devrions nous mobiliser, afin que tous les fruits et les légumes soient cultivés sans pesticides. Car, selon Mr Marc Dufumier, agronome à Paris Tech, il faudra 10 ans environ en France comme aux Etats-Unis, pour que les abeilles puissent revenir polliniser les arbres et au moins 30 ans pour retrouver un humus de qualité dans les sols. Le plus tôt sera donc le mieux!

Lyliane

29/04/2015

A propos de Monsanto, transmission d'un courrier...

 
 
 
Fantastique! Nous sommes déjà plus d'un million à avoir agi! Les responsables européens sont en ce moment-même en train de débattre de l'exclusion d'un des produits cancérigènes de Monsanto: atteignons 1,5 million et obligeons-les à faire passer notre santé avant leurs profits! Rejoignez-nous maintenant:

 

Des scientifiques réputés viennent de nous avertir que le désherbant de Monsanto est probablement cancérigène. C’est une nouvelle fracassante et les organes de réglementation européens se démènent pour répondre à cette urgence. Mais Monsanto fait tout pour que le rapport soit enterré! Seule une campagne de mobilisation massive du public peut obtenir la suspension de ce poison. Rejoignez cet appel urgent: 

SIGNEZ LA PÉTITION
 
Chères amies, chers amis partout en Europe,

Des scientifiques réputés viennent de nous mettre en garde: le désherbant le plus utilisé au monde est “probablement cancérigène”! Monsanto fait tout pour que l’Organisation mondiale de la santé retire ce rapport détonant. Pour les experts, le seul moyen d’éviter que la science ne soit bâillonnée, c’est que le public exige des actes concrets dès maintenant.

Les instances qui réglementent ce type de produit sont réputées pour leur opacité et l’influence qu’y exerce l’industrie agrochimique. Mais une opportunité unique s’offre à nous: l’Union européenne est officiellement en train de réévaluer l’autorisation du glyphosate et des processus similaires sont en cours aux États-Unis, au Canada et au Brésil. De leur côté, les Pays-Bas, le Sri Lanka et le Salvador envisagent une interdiction totale.

La menace est bien réelle: on retrouve des traces de ce poison dans notre nourriture, dans nos champs, dans les aires de jeux de nos enfants et dans nos rues. Demandons sa suspension! Rejoignez cet appel urgent et faites passer le mot à tout le monde: 

https://secure.avaaz.org/fr/monsanto_dont_silence_science...

Chez Monsanto, c’est le branle-bas de combat. Le glyphosate est l’élément de base du Roundup, la pierre angulaire de l’empire du génétiquement modifié de Monsanto; il leur rapporte 6 milliards de dollars chaque année. La multinationale a déclaré que le rapport de l’OMS ignorait des études qui considèrent le glyphosate sans danger. Mais les scientifiques qui ont rédigé ce rapport ne sont pas des amateurs: il font partie des 17 meilleurs spécialistes mondiaux du cancer! Ils ont méticuleusement passé en revue des publications indépendantes, en éliminant toutes les études commanditées par les multinationales en quête d’une validation de leur produit. 

La plupart du temps, les autorités de réglementation s’en remettent à des évaluations réalisées par les mêmes multinationales qui essaient de vendre leur poison! Les conclusions principales ne sont pas rendues publiques car elles contiendraient des “informations commerciales confidentielles”, et 58% des groupes scientifiques de l’Agence européenne de sécurité des aliments entretiennent des relations avec le secteur privé. C’est aberrant, mais c’est le système tel qu’il existe. C’est pourquoi nous allons avoir besoin de chacun de nous pour faire en sorte que ce rapport crucial ne soit pas enterré.

Certains pays ont déjà interdit le glyphosate. Maintenant que l’UE, les États-Unis, le Canada et le Brésil sont en train de réévaluer son autorisation, nous avons une opportunité unique de changer la donne au niveau mondial. 

Il y a cinquante ans, le DDT, un insecticide de Monsanto, était utilisé partout jusqu’à ce que le livre “Printemps silencieux” démontre qu’il était cancérigène. Une décennie plus tard, ce produit était interdit. Si le glyphosate est nocif, ne le tolérons pas sur nos étalages pendant encore dix ans. Demandons l’application du principe de précaution d’urgence! Rejoignez-nous et faites passer le mot tout autour de vous: 

https://secure.avaaz.org/fr/monsanto_dont_silence_science...

Nous avons déjà remporté ce genre de victoires: nous avons contribué à la mise en place d'un moratoire sur les néonicotinoïdes tueurs d’abeilles en Europe et fait fermer une méga-usine de fabrication de semences transgéniques de Monsanto en Argentine. Aujourd’hui, il est temps de protéger notre santé et de nous assurer que nous ne sommes pas utilisés comme cobayes. Cela pourrait bien être un tournant dans le combat pour l’agriculture raisonnable et durable dont le monde a besoin.

Avec espoir,