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06/03/2016

Cuisiner certaines fanes de légumes au lieu de les mettre à la poubelle...

 

Nous sommes nombreux à chercher à éviter le gaspillage alimentaire. Or, je constate que, même parmi les personnes les plus engagées en faveur de la réduction des déchets dont je fais partie, la méconnaissance de certaines données les conduit à mettre à la poubelle des produits sains.

 

Tout d'abord cet article ne concerne que certains légumes de jardin, c'est à dire non traités, dont les fanes fraîches sont comestibles. A ma connaissance et selon des sites spécialisés comme www.foodette.fr ou www.ateliers-ecologie-pratique.org, seules sont susceptibles d'être cuisinées les fanes de carottes, de radis, de navets, de panais, d'oignons nouveaux, de bettraves, de brocolis et de choux raves. Il ne faut surtout pas chercher à utiliser tiges ou feuilles de tomates, de pommes de terre, d'aubergines ou de poivrons réputées toxiques.

 

Sur les sites précités, j'ai trouvé des conseils et des recettes utiles. J'ai notamment relevé que les fanes, préalablement lavées et blanchies, peuvent se cuisiner en soupes, en beignets, en quiches (à la place d'épinards ou de poireaux), en gratins et même en pesto. Bien entendu ail, oignons, épices, crème fraîche, oeufs, sauce tomate sont là pour relever la préparation et parfois il peut être bon de mixer les fanes les plus dures!

 

Je n'avais pas conscience que les fanes de carottes de qualité biologique par exemple sont très riches en sels de chaux, en vitamines et en chlorophylle. La plupart des tiges et feuilles des légumes racines ont en effet des propriétés antioxydantes, qui les rendent précieuses pour notre santé.

 

Voilà donc une très jolie façon de réduire nos déchets et d'utiliser ce que la nature a mis à notre disposition. Alors, valorisons nos fanes de légumes en délicieuses recettes comme quiches aux fanes d'oignons nouveaux, pesto de fanes de radis ou beignets de fanes de carottes! Et témoignons autour de nous de ce que nous avons découvert!

Lyliane

 

27/02/2016

Salon Primevère à Lyon/Chassieu les 26, 27 et 28 Février 2016.

 

Cette année le Salon Primevère (Eurexpo 69) aura lieu à Lyon du vendredi 26 au dimanche 28/2/2016. Parmi les 500 exposants, l'Association l'Aventure Au Coin du Bois pour la 3ème année y tiendra un stand - www.laventureaucoindubois.org - et proposera ateliers, conférences et causeries.

Par exemple, Caroline animera un atelier sur les plantes sauvages comestibles en hiver, ainsi qu'une causerie autour du thème du «voyage nomade en survie». Elle y partagera notamment son expérience d'un voyage de 6000km en Scandinavie, durant lequel elle s'est nourrie de ses cueillettes.

Ce Salon méritait d'être signalé, car c'est un lieu d'échanges et de rencontres entre alternatifs et altermondialistes. Comme quoi le Nouveau Monde est déjà en marche et n'attend que notre participation!
Pour connaître les stands et conférences proposés sur le Salon, consulter: www.salonprimevere.org .
Lyliane

03/07/2015

Découvrir les richesses de notre environnement...

L'ethnobotaniste François Couplan, fut le précurseur de l'apprentissage des espèces comestibles et de la cueillette des plantes sauvages dans notre pays et même sur d'autres continents. Il a organisé de nombreux stages de survie, histoire de faire prendre conscience à quelques personnes motivées de ce que peut nous apporter le contact avec la nature. Il a également formé de grands chefs comme Marc Veyrat à la gastronomie sauvage. Cela a changé le regard de ses stagiaires sur notre environnement!

 

Dans son numéro159, le Journal Plantes et Santé revient sur l'appel de la nature et le chemin vers l'autonomie que nous pourrions faire sur son support. Dans un article d'A. Dardenne et de I. Saget, il nous est rappelé «qu'autrefois il était courant de ramener pour son repas de l'ail des ours, des pissenlits et des asperges sauvages cueillis près de son habitation». Petit à petit, l'industrie alimentaire a pris le pas sur ce type de démarche. Toutefois le ramassage des champignons a toujours autant d'adeptes et les stages de cuisine sauvage deviennent à la mode.

 

Aujourd'hui, en effet chaque région française a ses spécialistes: sur la côte atlantique par exemple, A. Richard emmène à la découverte de la salicorne et de l'obione, alors qu'en Haute Garonne, A. Sauvage fait s'intéresser aux plantes des bois et des chemins... Tous parlent d'une «survie douce», par opposition à des expériences télévisuelles très dures pour les candidats, plongés dans un contexte hostile. Pour connaître des lieux de stages et de cueillettes sauvages, s'adresser à www.couplan.com ou au blog: http://plantessauvages43.over-blog.co par exemple.

 

En nous détachant de nos habitudes et de notre confort matériel, en mettant notre ego de côté, nous pourrions apprendre à faire fonctionner nos 5 sens, à avoir envie de transmettre nos valeurs humaines, à mieux respirer et à nous nourrir sainement. Dans cette mesure, nous pourrions même découvrir que «survivre» veut dire «mieux vivre».

Lyliane