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31/01/2016

Qui connaît le procédé Polyter?

Pour ma part, jusqu'au 29/1/2016 je n'avais jamais entendu parler de ce procédé révolutionnaire mis au point depuis des années par un agronome français. C'est grâce à la 5ème chaîne de la télévision et à un film présenté dans l'après midi nommé«Les maîtres de l'eau» que j'ai pu comprendre la problématique de l'eau douce dans le monde et le rôle exceptionnel joué par le polyter.

 

A travers ce film, en effet, j'ai appris le nom de l'inventeur du polyter: Mr Philippe Ouaki di Giorno.

Un exposé clair, émaillé d'exemples, nous a montré comment par ce procédé l'eau de pluie est maintenue à la racine des plantes au lieu d'être gaspillée en ruisselant sur le sol. Car il faut bien réaliser que, sur des sols érodés par des exploitations minières ou laissés nus après déforestation, l'eau de pluie, si rare dans certains points du globe ou qui tombe en averses violentes, glisse sur la terre et n'est de ce fait absorbée ni par les racines des arbres, ni par celles des plantes.

 

En Nouvelle Calédonie, une pépiniériste, filmée et présentée dans le documentaire, montre comment elle a utilisé avec succès le polyter pour reboiser des secteurs où l'exploitation du nickel avait laissé le sol totalement infertile. Peu à peu, elle a entrepris le reboisement de ces zones. Partout dans le monde, que ce soit en Egypte, au Sénégal, au Burkina Fasso, au Maroc ou dans le Sahel, le polyter a permis de fertiliser des zones jusque là désertiques.

 

Ce procédé, dont nul si ce n'est son inventeur ne connaît la composition, ressemble à une sorte d'eau solide. Je suis étonnée que dans notre pays on fasse si peu de cas de cet hydroorienteur biodégradable, qui rend de tels services. Il réduit en effet la consommation d'eau douce dans l'agriculture de quelques 50%. Je considère que c'est pourtant une invention majeure.

 

Je me demande si le fait que Mr Ouaki di Giorno ne veuille pas vendre son brevet à des sociétés industrielles ne joue pas contre la diffusion du polyter. Néanmoins, en gardant la maîtrise de son invention, cet agronome français évite qu'elle ne soit détournée de son objet ou qu'elle n'incite à de la spéculation. Pour se renseigner sur le polyter, aller sur Internet consulter le site: www.polyter.net

Lyliane

 

29/04/2015

Elevage intensif ou pastoral?

 

Dans nos pays dits développés, on élève 6 races seulement de bétail selon les chiffres de la FAO produits en 2008.

 

Une sélection génétique en effet menace aujourd'hui la biodiversité des cheptels dans le monde. Nous avons pris l'habitude de ne garder que des races grandes productrices de lait ou de viande pour augmenter les profits; des vétérinaires vaccinent tant et plus et ils sont censés sélectionner les reproducteurs là où les éleveurs laissaient faire la nature; nous nourrissons les animaux au lieu de les laisser se nourrir...

 

Autrefois vivaient dans les régions les espèces les mieux adaptées au climat, aux prédateurs et aux populations locales...Dans ma région en PACA, il y avait des chèvres dites "Brigasques", en Savoie des vaches de la race "Abondance"...

 

L'élevage intensif en outre ajoute le confinement d'animaux dans des espaces réduits, des risques épidémiques du fait de la promiscuité et une étendue de plus en plus importante de cultures de soja OGM destinées à nourrir les animaux.

 

Or, 70% des populations rurales de la planète dépendent de l'élevage pour leur subsistance si l'on en croit l'association « agronomes sans frontières ». ou AVSF. C'est donc à considérer !

 

Cette association de solidarité internationale favorise au contraire un élevage pastoral avec le respect du vivant, des éleveurs qui connaissent leur cheptel et recommande des exploitations de taille raisonnable. Par exemple, elle cherche partout à maintenir des races rustiques même si elles sont moins productives. Au Togo, AVSF soutient l'élevage de races de chèvres naturellement tolérantes aux maladies apportées par la mouche tsé OGMtsé. En Mongolie d'autre part, des chèvres de race locale donnent une laine cachemire de meilleure qualité...

 

L'élevage intensif entraîne le plus souvent une surexploitation des ressources en eau et en pâturages. Aussi, que ce soit dans nos pays, où peu à peu la sélection des races fait disparaître des animaux résistants et adaptés au climat, ou ailleurs dans le monde, ayons à l'esprit ce que les générations précédentes savaient: à vouloir contrôler sur tous les plans notre élevage, à faire des fermes gigantesques, où tout est mécanique, aseptisé, déshumanisé, nous sommes en train de l'affaiblir, de lui faire perdre sa spécificité locale. Pour plus d'informations, aller sur le site Internet d'AVSF :

http://www.avsf.org

 

Lyliane