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09/04/2015

Connaissez vous l'hypnose Ericksonienne?

 

L'Hypnose Ericksonienne doit son nom à Mr Milton H. Erickson, psychiatre américain, fondateur de la Société d'Hypnose Clinique. Dyslexique, daltonien et handicapé, cet homme découvrit l'hypnose au cours de ses études de médecine. Il a été considéré comme le fondateur des thérapies brèves. La P.N.L. (programmation neurolinguistique) s'est notamment inspirée de sa vision.

 

Différente de l'hypnose traditionnelle, qui repose sur l'injonction, l'hypnose Ericksonienne induit un état de rêverie, permet un voyage intérieur sans stress. Elle suscite chez la personne un état de conscience modifié. Ce n'est nullement un endormissement pour guérir des patients. Ce type de thérapie cherche au contraire à réveiller le potentiel des gens, afin qu'ils prennent leur vie en main, quitte à changer quelques-unes de leurs croyances.

 

On peut dire que l'hypnose Ericksonienne permet une forme de communication entre l'esprit conscient de la personne et son inconscient, ce qui est susceptible de faciliter un retour à l'équilibre.

 

Le langage hypnotique agit en profondeur comme un stimulus, afin notamment de court-circuiter le mental. C'est le patient qui effectue tout le travail en fait.

 

Les applications de l'hypnose Ericksonienne sont nombreuses. Elles vont de la gestion de la douleur à du développement personnel, de l'hypnose médicale à la gestion des émotions...

 

Il existe en France de nombreux ouvrages traitant de l'hypnose Ericksonienne de la part de praticiens diplômés, par exemple le livre de Mr V. S. Martin paru chez A. Colin sous le titre : « Manuel de pratique d'hypnose ». Des sites consultables en ligne proposent des formations diplômantes ou informent de façon plus détaillée sur ce sujet. www.psychologies.com

 

Lyliane 

06/04/2015

Différentes églises françaises mais pourtant solidaires...

Après l'horrible tragédie du mois de janvier à Paris, où l'on pouvait craindre du racisme anti - musulman et des réactions contre l'antisémitisme, j'ai entendu des voix s'élever pour dire que la communauté musulmane française ne s'exprimait pas beaucoup pour condamner les violences commises. Je m'étais imaginée que peut-être ceux ci préféraient se faire discrets...

Or aujourd'hui je pense que tout simplement les journalistes se sont bornés à aller rencontrer quelques imams, puis ont braqué leurs micros sur d'autres faits divers. J'en veux pour preuve une lame de fond qui doucement, sans faire de tapage médiatique, commence à se faire jour dans certaines régions de France et dans le domaine religieux,dont en région Paca.

Lors d'une cérémonie religieuse dans un quartier déshérité de Nice appelé l'Ariane - comportant des communautés aussi différentes que maghrébins, gitans, réfugiés du Cap Vert, congolais et tchétchènes - j'ai assisté à une veillée pascale, qui a changé quelques-uns de mes repères.

Il s'agissait en fait de faire des chrétiens de 8 catéchumènes adultes répondant à des prénoms étrangers. J'étais présente car j'avais été choisie comme marraine par Akim, rebaptisé Joaquim pour l'occasion, un homme de 42 ans, que j'avais rencontré en faisant du bénévolat aux restos du cœur.

Première surprise : l'évêque du diocèse s'était déplacé ! Un homme ouvert qui dans son homélie reprit des paroles du Pape François, afin d'inciter les fidèles à l'espérance et à s'engager dans le monde pour témoigner de leurs valeurs sans crainte de l'avenir.

Là où j'ai ensuite écarquillé les yeux, ce fut de voir notre évêque de Nice s'avancer vers l'imam de l'Ariane- que je n'avais pas repéré malgré son vêtement traditionnel car il avait assisté à la veillée en toute discrétion - pour l'embrasser fraternellement vers la fin de l'office. Et celui-ci s'empressant de recevoir ce baiser de paix avec le sourire et de lui donner une accolade à son tour...

Bon, ces deux là avaient l'air de bien se connaître et même de s'apprécier, me suis je dit ! Sans doute sont ils invités parfois ensemble à des manifestations...

Mon étonnement ne fit que croître, lorsque, après la cérémonie, je les vis assis à la même table pour souper et que je remarquais d'autres musulmans assis alentour. J'étais toutefois encore à cent lieues de me douter de ce qui suivit !

Une bonne partie de la tablée s'est avancée vers le micro et un homme représentant le culte musulman dans la région Paca prit la parole pour condamner publiquement les violences de tous ordres faites dans le monde par des fanatiques ignorant de la teneur d'amour, de paix et de fraternité du Coran...Il fut bien entendu fort applaudi !

Avant le départ des autorités religieuses locales, nous avons appris qu'à la fin avril, aurait lieu avec l'accord de la Mairie de Nice, la signature d'un texte commun appelé «  pacte de fraternité » entre protestants, chrétiens, juifs, orthodoxes et musulmans . Ce texte condamnera fermement l'antisémitisme, la répression contre les chrétiens d'Orient et le racisme anti musulman.

Cette initiative locale méritera d'être relayée par la presse, afin de montrer l'engagement et la cohésion du monde religieux. Au cas où les journalistes n'en feraient rien, je juge bon d'anticiper et de m'en faire l'écho !

Faut-il imaginer que lorsque le monde bouge dans un sens positif, nous ne sommes pas toujours bien informés ? Serait-ce moins vendeur que les drames ?

Ouvrons nos yeux et nos oreilles et réalisons que les évolutions ne se font pas toujours dans le fracas, qu'elles sont souvent le fait de minorités agissantes...

Pouvons nous aujourd'hui devenir conscients des changements en cours ? Peut-être sommes nous comme la chenille dans son cocon loin de pouvoir réaliser son avenir de papillon ?

Dans cet espoir, un lundi de Pâques...

Lyliane (6/4/2015)

 

25/03/2015

Qu'est -ce que la somatisation?

 

D'après l'origine grecque du mot "soma", la somatisation est une manifestation dans le corps d'un trouble qui prend son origine dans le psychisme. Cela revient à accepter que le corps et l'esprit ne sont pas des entités séparées, mais dialoguent en permanence l'une avec l'autre.

 

La médecine distingue des manifestations fonctionnelles, qui seraient le premier stade de réaction du corps sans que l'on trouve de lésions organiques, d'autres types de troubles où l'on peut déterminer l'organe malade. Ce sont par exemple des émotions vécues pendant  la journée qui perturbent le sommeil, du stress qui perturbe les manifestations hormonales...

 

Certains médecins, formés à des médecines douces, ont en effet remarqué que depuis sa naissance, l'être humain cherche en permanence à s'adapter à son environnement, qu'il est confronté à une forme d'acceptation du monde, ce qui est plus ou moins vécu. Aussi, ils ont tendance à considérer que notre posture, notre morphologie corporelle, nos dents, nos muscles portent la mémoire de notre vécu et de toutes nos tensions.

 

Certes, le ressenti de la personne, son histoire, son caractère jouent un rôle important. De ce fait, chaque être humain va avoir une manière de somatiser qui lui sera personnel. Il y aurait, selon eux, un schéma classique avec des liens : type de stress/lieu de somatisation. Ainsi, quelque événement mal digéré pourrait toucher notre estomac, une émotion profonde non éliminée se manifesterait au niveau de nos intestins...

 

Il semble également que les microbes testent en permanence nos façons de nous maintenir en équilibre. Si après un stress nous avons du mal à revenir à l'équilibre, nous sommes susceptibles de rentrer dans ce que nous nommons « une maladie infectieuse ». Cette phase d'activation bactérienne serait là pour marquer «  la rupture de tolérance » au sein de notre organisme.

 

Le docteur Olivier Soulier, médecin homéopathe et acupuncteur, travaille sur ces ressentis qui témoigneraient d'une mémoire du corps depuis notre naissance. Il appelle sa recherche : "médecine du sens". Pour en savoir plus sur les séminaires proposés et le DVD à commander, consulter le site : www.lessymboles.com.

 

Le travail de guérison demanderait donc à chacun de retrouver dans quelle mesure son équilibre corps-esprit a été perturbé. Pour cela, le praticien considère que nous pouvons demander à notre corps qui sait et qui témoigne à sa façon de ce qui est bon pour lui.

 

Le docteur Soulier prône de ce fait une véritable « vigilance corporelle ». Le lieu et la cause de la somatisation seraient, selon sa théorie, liés à l'écart entre le vrai soi de l'être (selon le sens donné par Winicott) et le faux soi incarné. Cela signifierait que l'on se serait trop écarté de soi-même, que notre corps l'aurait perçu et tenterait par le processus de la somatisation de nous ramener à nous même.

 

En bref, je dirais que c'est une vision totalement novatrice de nos mal-être, de notre état de santé, du sens de la maladie ( ce que "le mal a dit") et des processus de guérison. Dans cette mesure, ces recherches ont l'intérêt de nous faire réfléchir sur les liens existants entre notre corps et notre esprit, liens que tous reconnaissent désormais.

 

Lyliane

22/03/2015

Message des Indiens d'Amazonie...

 

La forêt amazonienne est un des plus riches espaces de la biodiversité avec 390 milliards d'arbres appartenant à 16 000 espèces différentes. C'est aussi la plus grande réserve d'eau douce du monde et, selon certains scientifiques, un poumon vital nécessaire au maintien de l'équilibre climatique de notre planète. Cette forêt primaire recouvre en majeure partie le sol brésilien.

 

Or, d'après un rapport de l'O.N.U. concernant l'alimentation et l'agriculture, le Brésil a perdu 20% de sa forêt ces 20 dernières années. Essentiellement en raison d'un élevage bovin intensif, d'une culture massive du soja et de coupes de bois que ce soit du fait de la population locale, de grosses sociétés ou même à cause de coupes illégales générant un profit important.

 

Nous aurions pu penser que les élus locaux, le gouvernement brésilien s'en seraient inquiétés. Et bien non, ce sont surtout les Indiens peuplant la forêt qui ont tiré la sonnette d'alarme ! En effet, leur culture ancestrale les a habitués à se responsabiliser par rapport à leur milieu naturel. Ils ont compris que si cette tendance devait s'accélérer, la grande forêt amazonienne serait condamnée à plus ou moins brève échéance, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour la planète et pour les 400 000 Indiens du Brésil.

 

J'ai réalisé tout cela à la lecture de l'ouvrage récent (février 2015) paru chez Albin Michel d'Almir Narayamoga Surui et de Corine Sombrun, passionnée du monde indigène, intitulé : "Sauver la planète". Ce livre m'a sensibilisée au message puissant d'Almir Surui, chef Indien d'Amazonie, pionnier dans la défense autochtone d'Amérique du Sud. Cet homme, diplômé en biologie, à l'aide d'une ONG suisse, puis avec l'appui de Google Earth, a pu montrer au monde la détérioration de la forêt qu'il occupe avec les siens.

 

Encore plus fort : utilisant une des formules proposée à la conférence environnementale de Bali en 2008, il a obtenu de pouvoir protéger, sur 248 000 ha du territoire, les arbres s'y trouvant. En effet, en faisant placer ces arbres sous contrat carbone officiel,- ce qui rapporte des fonds-, il a prévu une protection de cette forêt pour 50 années. Il a réussi ensuite à entraîner d'autres Indiens dans sa lutte pour la défense de la forêt et à convaincre le gouvernement brésilien de son intérêt à soutenir sa cause.

 

Almir Surui a obtenu pour ce livre, qui retrace l'histoire de son peuple et son engagement au péril de sa vie, le prix des Droits de l'Homme en 2008 à Genève.

 

N'imaginez pas des Indiens arriérés ! On a nommé les Surui: les "Indiens  high-tech", car ils se sont formés aux techniques informatiques, à seule fin de pouvoir communiquer plus largement pour sauver leur forêt.

 

J'ai relevé quelques passages dans cet ouvrage et je vous les livre ci dessous : 

"Dès l'enfance, nous apprenons à considérer que nos actes n'engagent pas seulement notre responsabilité, mais celle de tous".

"Chaque expérience est un défi dont le but n'est en aucun cas le pouvoir ou l'argent, mais la joie d'avoir pu en tirer un enseignement" .

"Nous avons tous besoin des connaissances de chacun, sans en être dépendants".

"C'est par l'exemple que l'on change les consciences !"

 

Alors, je suis heureuse de pouvoir vous témoigner à travers cet article de l'exemple donné par Almir Surui, de vous inciter à lire et à offrir cet ouvrage, afin de pouvoir être inspiré par son courage et sa détermination au service d'un bien commun.

 

Lyliane 

13/03/2015

Découvrir que nous sommes nés pour être heureux...

 

Ce titre s'est imposé à moi après la lecture d'un petit ouvrage de Xavier Péron aux Editions Jouvence : "Les quatre cercles Maasaï du bonheur" .

 

Dans le monde occidental, relativement artificiel et triste dans lequel nous vivons, il nous est difficile de croire que nous appartenons à un monde où tous les êtres sont censés s'aimer les uns les autres et célébrer jour après jour leur joie d'être en vie.

 

Au lieu de nous préoccuper avec angoisse de notre avenir et de celui de nos descendants, pourquoi ne pas adopter une attitude positive et confiante envers les événements traversés, qui sont des appels à nous dépasser, pourquoi ne pas trouver en nous ce que l'on nomme la joie du vivant ?

 

Selon les Maasaïs, peuple premier vivant en Afrique, «  la joie est l'expression la plus pure de l'amour ». Aussi ils la pratiquent et ils l'enseignent à leurs jeunes. C'est « Encipaï » selon eux.

 

A travers Xavier Péron, ils nous enseignent, eux simple peuple d'éleveurs nomades, la guidance à suivre pour accepter la vie telle que nous l'avons reçue, pour puiser la joie contenue dans nos cœurs, pour vivre en harmonie avec les autres.

 

Ces êtres libres et pacifiques, pratiquent l'humour et la légèreté, énoncent de succulents proverbes, tout en restant en connexion profonde avec tous les êtres vivants de la création. Ils puisent en effet dans le monde invisible des liens d'amour et de reconnaissance,des signaux qui les guident sur le chemin et qui alimentent leur foi en la vie.

 

Nous, habitants des pays riches, nous nous en tenons pour la plupart aux apparences du monde matériel ; nous portons des masques par peur de montrer qui nous sommes et nous avons perdu le pouvoir de célébrer la fête de la vie, de partager nos épreuves comme nos réjouissances.

 

Or selon Xavier Péron, se réjouir ensemble procure « un confort relationnel dont chacun profite ».

 

Le chemin que nous pourrions suivre pour redécouvrir ces valeurs passe par voir le verre à demi plein au lieu d'à moitié vide, par avoir une démarche intérieure de non jugement envers nous même et envers autrui. Car les Maasaïs connaissent «  la puissance vibratoire des pensées comme des paroles » qui finissent par nous attirer ce que nous redoutions, ce que nous critiquions chez les autres. Ils essaient de peu faire marcher leur mental, de se servir des mots comme des pensées «  pour guérir, pour bénir, pour prospérer ».

 

L'autre, quel qu'il soit, est considéré comme un miroir, comme une autre version de nous même. Ils se sentent en effet tous complémentaires.

 

Au lieu de critiquer nos hommes politiques, nos étrangers, ceux qui ne pensent pas comme nous, de médire de nos voisins, des croyants d'autres confessions religieuses, pourquoi ne pas essayer de penser de façon neutre et ouverte à leur sujet, d'accueillir en nous et en tous nos compatriotes le potentiel d'ombres et de lumières, qui nous fait tour à tour aduler ou rejeter ce que nous n'arrivons pas à accepter de nous même ?

 

Il me semble qu'en pratiquant le non jugement,- ce qui demande au début une surveillance de nos pensées et de nos paroles de tous les instants-, en nous distanciant par l'humour de ce que nous vivons, en regardant nos épreuves comme des marches à gravir, nous nous donnons une chance de mettre en place l'environnement paisible et heureux auquel nous aspirons tous...

 

Lyliane

 

10/03/2015

Etre femme aujourd'hui dans le monde...

 

Deux jours après le 8 mars, journée consacrée aux femmes, je voudrais faire le point avec vous concernant le statut des femmes dans notre pays et partout dans le monde. Étant moi-même de sexe féminin et à la retraite, je reconnais que je n’ai peut-être pas le recul nécessaire. Toutefois il me semble intéressant de tenter de faire le tour de la question.

 

Certes, si le genre humain est divisé en deux polarités différentes, il n’est écrit nulle part que l’une doit dominer l’autre. Pourtant, la force physique, la différence de nature et les aléas liés à la procréation, - à part quelques sociétés matriarcales dont les fameuses amazones-, depuis les débuts de l’humanité semblent avoir permis à l’homme de régner en maître.

 

J’en veux pour preuve la polygamie masculine qui existe encore en de nombreux points du globe, les procès pour sorcellerie de certaines femmes libres au Moyen-Age, les mariages arrangés par les parents, parfois depuis l’enfance, sans tenir compte des sentiments, les professions interdites aux femmes pendant des siècles, la répudiation des épouses rebelles ou infertiles, la lapidation en cas d’adultère féminin, le port du voile obligatoire jusqu’aux différences de salaires, au droit de vote conquis tardivement et à la difficulté à obtenir la parité en politique de nos jours…

 

Le mouvement féministe quant à lui a tenté de réveiller les consciences et d’amorcer l’émancipation des femmes. Dans notre pays, Simone de Beauvoir, Simone Weil notamment se sont engagées afin que les femmes puissent décider de leurs maternités éventuelles et disposer librement de leur corps. Nous leur devons beaucoup pour avoir ouvert la voie au droit de choisir notre propre vie et pour avoir milité en faveur de l’IVG. qui confère à la femme la maîtrise de la procréation.

 

Les rôles traditionnellement sexués (hommes à l’extérieur, femmes à la maison) se sont peu à peu équilibrés dans la sphère sociale et familiale. Il existe certes dans nos sociétés des femmes désireuses de rester à la maison afin d’élever leurs enfants, mais elles ne sont plus obligées de se marier en cas de grossesse comme c’était le cas dans ma jeunesse. Faire carrière ou mener une vie aventureuse leur est également possible. En politique, dans les entreprises, elles peuvent montrer leurs compétences, tenir leur place et faire preuve d’autorité.

 

Toutefois n’oublions pas que ces belles avancées ne sont pas universelles. Je rentre d’un voyage de 10 jours en Inde du Nord. J’ai rencontré des femmes belles, intelligentes et très courageuses, qui portent sur des kilomètres chaque jour de l’eau au foyer, nourrissent les animaux comme leur famille et souvent leur belle- famille. Aucune ne peut tenir un commerce, très peu conduisent un véhicule et si elles ne cachent pas systématiquement leur visage, il n’y a pas si longtemps, à la mort de leur époux elles devaient se jeter dans les flammes!

 

J’ai appris qu’actuellement encore, grâce aux échographies, beaucoup de familles indoues préfèrent supprimer les fœtus de sexe féminin. Ces mêmes familles achètent un uniforme et envoient seulement leurs fils en classe, tout en gardant leurs filles à la maison pour les aider au ménage ou pour les confier à des temples. Sans parler des castes sociales encore présentes dans les esprits, qui les obligent à rester dans leur petit monde clos. Les pères choisissent encore les maris de leurs filles, en fonction de la dot à verser. Et il y a fort peu de temps que les femmes ou jeunes filles violées peuvent porter plainte contre leurs agresseurs. Et en Inde comme dans beaucoup de pays on ne montre pas ses bras et on se baigne en sari…

 

Bref, au lieu de voir ce qui n’est pas encore parfait dans notre société, regardons plutôt le chemin parcouru depuis une cinquantaine d’année et réjouissons nous des avancées importantes dont nous bénéficions. Chez nous, où la liberté, l’individualité sont des valeurs essentielles, nous vivons un grand pas vers l’égalité des sexes, à laquelle nous aspirons.

 

Je pense parfois à la jeune Malala au Pakistan, qui lutte pour que les filles de son pays puissent aller à l’école et trouvent leur autonomie. Ce sera certainement un long chemin !

 

Néanmoins gardons nous de nous comparer à des femmes d’autres cultures, où les notions de respect de règles religieuses, la croyance dans un déterminisme humain les maintient dans ce que nous ressentons comme une oppression. La plupart m’ont paru heureuses de leur vie de famille et du groupe dans lequel elles évoluent. Pensons tout de même avec compassion à celles – et il y en a en Tunisie, en Iran et ailleurs- qui cherchent à se libérer du joug de leurs pères ou de leurs époux, qui n’ont pas le droit d’étudier, de conduire et qui vivent mal le confinement à la maison entre tâches ménagères et nourriture aux enfants. J’ai bon espoir qu’un jour prochain, comme nous, celles-ci  trouveront leur chemin de libération et de respect, afin de pouvoir suivre leurs vrais désirs.

 

Enfin, mes convictions profondes et mes ressentis à propos du masculin et du féminin mefont croire que l’unité en soi ne peut s’accomplir qu’en mettant en pratique une troisième voie: celle du féminin sacré, source de vie, qui nous fait peu à peu accepter notre fragilité, notre sensibilité, notre douceur, notre réceptivité et nous en remettre silencieusement à des réalités profondes au-delà des apparences, quel que soit notre sexe d’origine.

 

Lyliane 

21/02/2015

Peut on encore être optimiste de nos jours ?

 

Si l’on essaye de se montrer optimiste actuellement, on risque de passer pour niais ou de voir des sourires ironiques sur les visages environnants, tant la morosité semble de mise. Celui ou celle qui, comme moi de temps en temps, se risque à envisager l’avenir en mettant les choses au mieux, en espérant des prises de conscience, des avancées, se sent en effet très vite plein d’illusions, voire carrément ridicule.

 

Comment en sommes nous venus à refuser de prendre la vie du bon côté ?

 

Certes, il ne s’agit pas de pratiquer la méthode Coué en nous répétant que tout va s’arranger ou de nous accrocher à des pensées magiques infantiles. Je constate pour ma part que, quelques uns d’entre nous essayent de savourer leur vie au présent. J’en veux pour preuve un style de publicité nous questionnant : « bien manger n’est il pas le début du bonheur ? » Et des émissions comme Top Chef devenues régulières ne montrent elles pas que la nourriture pourrait combler un vide ou une angoisse existentielle ?

 

La réalité est là et nous ne pouvons faire l’autruche à propos des menaces climatiques, écologiques, économiques, politiques auxquelles notre terre paraît exposée. Toutefois, cultiver le pessimisme nous donne-t-il un quelconque avantage? Je ne le pense pas! Mésestimer nos ressources n’aide en effet  aucunement à les mettre en œuvre! Comme le dit le chanteur Abd el Malik, dont j’ai retenu la phrase : "le pessimisme est un luxe qu’on ne peut pas se permettre !"

 

Notre moral a souvent besoin d’être dopé, notre capital bien-être mis en lumière, pour que nous sentions que chacun de nous dans le quotidien fait face à l’adversité, avance malgré les obstacles. Car en puisant dans nos ressources, individuellement comme collectivement, nous trouvons la force et la confiance nécessaires pour rebondir. Tous ceux qui ont traversé une période de guerre, d'incarcération le savent : pour résister, passer au-delà, il ne faut pas perdre l'espoir!

 

Peut-être pêchons nous actuellement par un grand manque de confiance en l’autre, qu’il soit étranger ou français, qu'il ait une autre religion que la nôtre, d'autres modes de vie ou pas. Pourquoi autrui ne voudrait-il pas, comme nous tous, vivre décemment des fruits de son travail, connaître la joie et l'amour, la paix, si on lui en donne les moyens? La violence est parfois la conséquence du désespoir...

 

Il me semble que nous manquons en ce moment d’une direction, d’un sens. Notre monde qui semblait aller vers l’expansion, le progrès, la croissance paraît tout à coup se contracter, se rétrécir. Est-ce forcément négatif? Aurions nous appris à partager nos voitures, nos logements,  à chercher des ressources renouvelables, à travailler dans le social, si l’expansion avait continué comme avant en laissant une partie de l’humanité au bord du chemin?

 

Tout passage, toute transition est un temps d’insécurité, car on ne peut plus retourner en arrière et le nouveau nous fait peur… Notre fragilité est bien réelle, mais c’est aussi notre force que de savoir compter avec la vie, de pouvoir positiver nos expériences, de faire silence, de nous reconnaître humains et donc faillibles, tout en écoutant ce qui se murmure en nous au moment de poursuivre l’aventure.

 

Pourquoi ne pourrions nous pas considérer cette époque charnière comme riche en opportunités, dynamisante pour notre créativité, motivante pour apporter un renouveau intérieur ? Et comme l’amour est réputé donner des ailes, pourquoi ne pas aimer ce temps de chambardement en y remettant au cœur des valeurs essentielles comme la bienveillance, la simplicité, la compassion et la confiance ?

 

Lyliane

19/02/2015

Quand foi et écologie se rencontrent...

 

Depuis de nombreuses années, le C.C.F. D - TERRE SOLIDAIRE (comité catholique contre la faim et pour le développement) fait une action spécifique au moment du Carême, temps de jeûne, de prière et de partage. Pour 2015, de grands enjeux  écologiques sont soulignés et mis en lumière partout dans le monde avec toutes les personnes de bonne volonté.

 

Sous la forme d’un vitrail en 5 étapes, agrémenté de cartes, le Carême sera consacré à 40 jours de  cheminement personnel et collectif, afin notamment de montrer le lien entre foi et écologie. En effet, selon le C.C.F. D l’amour du prochain passe aussi par la solidarité internationale et le respect de toute la création. Seront particulièrement mis en valeur cette année l’éco responsabilité et le besoin de passer à une économie durable, susceptible de réduire la pollution, la production de déchets et les émissions de gaz à effet de serre.

 

En nous reconnaissant « interdépendants et en interaction constante »,- ce que le penseur Teilhard de Chardin avait déjà considéré en son temps,- il apparaît que nous pourrions mettre en perspective l’évolution de l’humanité et accepter le fait que l’écologie est la prise de conscience de la finitude de notre monde. Tout ceci impliquerait à la fois une nécessité de coopération entre tous et l’abandon de l’idée d’expansion au profit d’une organisation différente entre les hommes.

 

Tendre la main aux plus pauvres et soutenir des projets de partenariat (Thaïlande, Roumanie, Guatemala…) sont notamment proposés dans une dynamique de Carême, comme une sorte de conversion à effectuer pour accompagner les mutations en cours sur la planète.

Le C.C.F. D rappelle que le Pape François a dit publiquement : « La terre est notre maison commune et nous sommes tous frères ».

 

Au cours de ces 40 jours précédant la fête de Pâques, la chaîne de télévision catholique K.T. O consacrera une émission spéciale avec des débats et des reportages le mercredi 18/3/2015 à 20H40. Du 25/2 au 21/3/2015, les catholiques pourront également suivre une série de reportages consacrés notamment aux actions entreprises au Sénégal sur R.C. F. Là bas en effet une association partenaire du C.C.F. D, le groupement d’intérêt économique des rapatriés ou G. I. E regroupe 150 jeunes, déçus dans leur tentative d’émigration, en les impliquant dans de la pêche artisanale, respectueuse de l’environnement. Ainsi, ces personnes jeunes, qui sont l’avenir du pays, pourront vivre dignement sur leur sol natal et nourrir leurs familles au lieu de rêver à s’expatrier en Europe.

 

Pour en savoir plus, il est conseillé d’aller sur le site web du C. C. F. D :  www.ccfd-terresolidaire.org. Vivre plus fraternellement et en respectant la planète, qui n’en rêve pas, au moins en pensant à ses descendants ? Dans cet esprit, cette organisation nous propose cette année pour la période du Carême « d’habiter la création et de revenir à l’essentiel ». C’est, me semble - t - il, un fort beau programme avec des initiatives intéressantes!

 

Lyliane 

18/02/2015

Une star de la chanson, Ani Chöying Drolma, religieuse tibétaine vivant au Népal...

 

Au cours d’une émission de télévision, entre la météo et les nouvelles, on reçoit parfois un éclair de bonheur ! Je tiens à vous transmettre celui que j’ai vécu hier lors de l’émission Télé Matin sur la 2ème chaîne. Une chroniqueuse nous a fait entendre des chants très doux et inspirés d’une nonne du nom de Ani Chöying Drolma et elle nous a dit quelques mots de son parcours hors norme. Personnellement, je n’en avais jamais entendu parler, alors que je m’intéresse au Népal où je suis allée en voyage et où j’ai une filleule depuis 5 ans…

 

Par désir d’en savoir davantage, je suis allée consulter Internet. Là, j’ai fait connaissance avec le parcours de cette femme, née au sein d’une famille tibétaine en exil au Népal. Née le 4/6/1971 à Kathmandou, elle est devenue nonne à 12 ans. Elle fut très vite remarquée pour sa belle voix et elle apprit la musique au couvent de Nagi Gompa (Népal).

 

En 1994, elle enregistra 2 albums (Chö et Selwa) avec le guitariste Steve Tibbetts. Elle fit ensuite de petites tournées dans des monastères tibétains. En 2008 elle fut reçue par Philippe Lefait au cours de l’émission : "des mots de minuit". Elle est  devenue populaire, car avec une voix quasi céleste, elle chante des airs du folklore tibétain et du bouddhisme. Quelques titres l’ont rendue célèbre: en 2004 sa chanson « Aux yeux d’une fleur, le monde est une fleur, aux yeux d’une épine, le monde est une épine » et en 2011 son enregistrement d' « Inner Peace ».

 

Cette artiste, reconnue mondialement aujourd’hui, consacre ses gains à des projets humanitaires. Elle a ouvert une école Arya  Tara pour de jeunes novices ou de jeunes filles défavorisées, victimes de violences ou exploitées. Son site est www.choying.com. Elle a écrit un livre publié en 2008 : « Ma voix pour la liberté ». On peut l’entendre sur You Tube ou en achetant ses DVD.

 

J’ai été très émue à la fois par la pureté de sa voix et par son parcours de femme. Elle me paraît un exemple pour tous ceux et celles qui désespèrent d’un monde rude et plein de violences. Exilée de son pays natal, nonne dans un couvent alors que les femmes y sont habituellement marginalisées, elle se fait entendre aujourd’hui du monde entier et rayonne grâce à la musique et au chant… Quelle femme d’avant-garde, bien en accord avec ce que semble nous proposer, pour aujourd’hui et pour demain, l’Ere du Verseau. Entre autre chose: dépasser les conventions, les frontières et s’ouvrir à une fraternité incarnée !

 

Lyliane 

 

11/02/2015

Un concept de maison partagée pour les seniors...

 

L’Association à but non lucratif (loi de 1901) nommée « Age sans frontières » gère un concept de maison partagée pour faire cohabiter de façon autonome des personnes âgées. Une structure existe déjà à Verdalle, dans la Montagne Noire et de futures L.M.P sont en projet ailleurs, notamment dans le Sud Ouest.

 

Sur le site: www.lamaisonpartagee.fr, on apprend que dans ce type de maison, à côté de chambres individuelles, existent des espaces collectifs, fonctionnels et adaptés, susceptibles de favoriser l’implication des seniors dans la gestion du quotidien. Le coût de l’hôtellerie n’excède pas 1000 euros par mois, ce qui est très en dessous des tarifs habituels des maisons de retraite.

 

Ce mode d’accueil me semble destiné à des personnes désirant vieillir en conservant des liens de voisinage, une forme d’insertion sociale, afin de préserver chez elles un sentiment d’utilité. Pour tout renseignement ou envoi de dossier, adresser un e mail à: contact@lamaisonpartagee.fr.

 

Age sans frontières possède également un blog de colocation avec un senior (www.location-logement-senior.fr). A côté d’un groupe maximum de 4 chambres équipées de TV avec salles de bain individuelles, existent une cuisine commune, une salle à manger et un salon à partager. Le prix demandé est de 1000 euros par colocataire. Souvent des services peuvent graviter autour de cette structure (minibus, infirmiers…).    

 

Ces initiatives nouvelles me semblent intéressantes dans la mesure où elles peuvent briser l’isolement de certains seniors, qui refusent d’aller en institutions, où bien souvent les prix pratiqués sont prohibitifs. A notre époque riche en familles éclatées, où loger seul avec les années peut devenir insécurisant, je trouve que, pour une personne âgée encore valide et autonome, cela peut être un bon compromis.

 

Les municipalités pourraient peut-être s’y intéresser et encourager l’installation de telles structures d’accueil non spéculatives, qui se mettent au service des seniors. A nous citoyens et futurs occupants peut-être de ces maisons partagées de les y inciter par nos votes et nos propositions concrètes là où nous vivons!

Lyliane 

09/02/2015

Au lieu de "lutter contre", de nous crisper, de résister: fluidifier!

 

Un article du conférencier bien connu J.J.Crèvecoeur, dans le numéro de février 2015 de la revue Néosanté, met l’accent sur les différentes conditions pour se conserver en bonne santé. Il m’a intéressée dans la mesure où face aux épreuves de la vie, aux coups durs, j’ai une fâcheuse tendance à résister, à lutter contre, au lieu d’accueillir ce qui vient de la vie comme cet homme le préconise.

 

Selon lui, en effet, il est nécessaire de rester fluide sur le plan physique comme sur d’autres plans. Il se reconnaît dans l’affirmation de C.G. Jung qui disait : «  la maladie, c’est l’effort que fait la nature pour se guérir ».

 

Plutôt que de résister, de lutter contre, il propose d’aller dans le sens des choses, de se mettre dans une attitude plus équilibrée, sans rien forcer. Car que l’on nage, fasse du vélo, de la course à pied, du ski, du football ou aucun sport, essayer de dépasser ses limites ne lui semble pas favorable à un bon état de santé.

 

Selon son expérience, au contraire, la douceur, le respect envers son corps, dans ses mouvements, ses gestes, tout comme dans le besoin d’être touché avec tendresse, tout cela va dans le bon sens, le sens de la nature et de la vie.

 

Vous me direz, alors quelle hygiène de vie devons nous adopter ? Il faut savoir qu’il préconise non seulement une fluidité physique, mais aussi émotionnelle, relationnelle et psychologique. Cela veut dire pour lui : vivre pleinement ce qui se présente à nous, accueillir les joies comme les peines, laisser s’exprimer nos émotions, être vraiment nous-même en toute circonstance…

 

Par exemple, au lieu de mettre des masques avec autrui, d'endosser des rôles, de parler avec des faux semblant, il nous propose d’exprimer clairement nos malaises comme nos appréciations positives. Il nous incite également à nous remettre en question, à oser douter de nos certitudes, à entreprendre des expériences nouvelles...

 

Si vous souhaitez aller plus loin avec J.J. Crèvecoeur, physicien et philosophe de renommée internationale, consultez son site Internet: www.jean-jacques-crevecoeur.com.

 

Lyliane

07/02/2015

Que nous permet le système démocratique?

 

Alors que beaucoup de personnes désespèrent car elles ne voient aucune évolution dans notre société, je suis heureuse de lire sous la plume d’un éditorialiste de la revue gratuite Biocontact de février 2015 la phrase suivante : « la base citoyenne n’attend plus sa becquée comme un oisillon, elle réfléchit, se pose des questions, s’organise en associations, crée des lanceurs d’alerte, propose des alternatives concrètes».

 

Cette phrase m’a permis de réaliser qu’effectivement que ce soit dans nos pages personnelles, dans notre façon de chercher des circuits courts pour nous nourrir, dans nos choix de médecines alternatives, de thérapies, dans nos déplacements en covoiturage, nos colocations, nos achats dans le monde entier grâce à Internet ou localement par des bourses d’échange, nos systèmes bancaires plus éthiques, nos associations dénonçant certains abus…, peu à peu des prises de conscience, de nouveaux modes de vie ont vu le jour.

 

De ce fait, multinationales, lobbies, laboratoires, hommes politiques ont perdu de leur toute puissance. Des chercheurs courageux osent dénoncer des dérives dans tous les domaines : O.G.M, gaz de schiste, médicaments, pollution de la mer, des sols ou des sites… Des citoyens trouvent la force de briser le silence et de faire connaître une autre vérité que celle dite officielle. Notre société y gagne en transparence, même si, de mettre au jour des scandales retentissants, bouleverse nos certitudes, met à mal notre confiance en nos instances dirigeantes. Pratiquement plus de chèques en blanc désormais dans notre pays!

 

Je pense que nous pouvons nous réjouir de vivre dans un état où la presse, les médias ne sont pas totalement muselés, où nous pouvons nous réunir, affirmer notre différence et assumer nos prises de position sans risquer notre vie. Notre système démocratique, quoique certainement perfectible, nous le permet.

 

Alors, individuellement et collectivement, continuons à choisir le monde dans lequel nous désirons vivre, prenons notre rôle de citoyen au sérieux, investissons nous, au lieu de subir ou de nous plaindre que tout ne soit pas parfait !

 

Car, n’en doutons pas, nous sommes en train de construire un autre modèle du « vivre ensemble », plus juste, plus solidaire et plus fraternel. Cela prendra du temps peut-être encore, mais une évolution consciente me paraît en marche. Je ne le verrai pas très certainement, mais je m’en réjouis pour les générations à venir.

 

Lyliane

03/02/2015

Key People essaie de former une nouvelle classe dirigeante en entreprise.

 

Si l’on veut bien chercher alentour, depuis pas mal d’années l’innovation jaillit dans de nombreux domaines. Les médias (Les Echos, France Inter…) ont fait la promotion de l’activité du Cabinet Key People, fondé par Philippe Le Roux dès 1994. Son idée était de mettre sur pied un club en entreprise pour que les dirigeants concernés puissent prendre du recul et transformer leur organisation sur le plan culturel et humain.

 

Cette Société Anonyme, basée à Paris 2, a une démarche originale en rupture avec les fonctionnements classiques. Elle s’appuie sur un réseau d’experts de haut niveau, ce qui lui donne une grande crédibilité. Elle se veut un « laboratoire d’idées » employant des thèmes de réflexion qui peuvent faire penser à une démarche de développement personnel.

 

C’est à la fois un organisme de formation et d’organisation pour les entreprises. Sa spécificité repose sur son accompagnement des dirigeants. Ceux-ci acceptent en effet de partager leurs façons d’agir dans leur entreprise, que ce soit avec leurs collaborateurs ou avec le reste de leur personnel, en acquérant peu à peu une conscience éclairée, c'est à dire un esprit très différent de ce que nous connaissons habituellement.

 

Il me semble que, pour faire évoluer les rapports humains, pour leur donner un tour plus convivial, plus constructif, en venir à imaginer pouvoir changer, au sein du monde du travail, les modes de fonctionnement des décideurs est un pari intéressant pour l’avenir.

 

Key People  prétend en effet transformer une partie de la classe dirigeante de notre pays et là où on n’entendait parler que de croissance, de rentabilité, ce club en entreprise tente d’y mettre davantage de vraie compréhension, de partage et d’humanisme. Un exemple dont il faut saluer l’esprit totalement novateur !

 

Lyliane

    

01/02/2015

Ce qui ne s'exprime pas, s'imprime !

 

Ce titre que j’ai entendu un jour peut paraître provocateur. Néanmoins je ne l’ai pas oublié car il m’a fait réfléchir. En effet, faut-il vraiment tout dire, tout exprimer, même nos doutes, nos pulsions, nos colères, nos désirs pour que tout cela ne ressurgisse pas plus tard en nous sous une forme ou une autre?  

 

Dans la vie sociale, cela ne semble pas du tout évident. On peut faire du mal, heurter, blesser par des propos excessifs, un langage direct, une franchise brutale. Et sommes nous sûrs de ce que nous affirmons, de ce que nous tenons pour véritable?  Nous savons bien que nos idéologies, nos croyances, nos préjugés teintent nos ressentis, nos jugements personnels.

 

 Si nous retenons ce que nous percevons, est ce mieux ? Nous sommes alors dans le refoulement, le mensonge ou l’hypocrisie…Et vivre avec de la culpabilité, de la rancune, du ressentiment, des remords, des secrets inavouables peut conduire à des actes de vengeance, sans commune mesure avec leur point de départ.

 

En établissant des liens entre nos pensées et notre corps - ce que font de plus en plus les médecins, les scientifiques - nous réalisons également qu’il est très nocif de retenir des charges émotionnelles. Cela devient des sortes de prisons, des toxines susceptibles de nous rendre malades. Mais que l’on retourne ces émotions contre soi en les enkystant dans notre être ou que nous les projetions sur l’autre, cela n’aide pas réellement à métaboliser ces poisons. Moi - même, lorsque je souffre de dorsalgie, de fatigues inexpliquées, de tensions musculaires, je comprends souvent que ce sont des messages, des signaux pour aller voir ce qui se passe dans mes profondeurs.

 

Alors que faire pour nous libérer de cette dualité difficile à dépasser ? Il me semble par expérience que le premier mouvement pourrait être de prendre du recul sur l’événement, de trouver un temps, une distance, afin de ne pas nous identifier à un bout de la situation. Personnellement, je fais silence et j’écris dans un cahier ce qui me trouble, me bouleverse. Cela m’aide généralement à être dans une vision plus réaliste et honnête. Certains méditent, dessinent, respirent profondément, font du sport, marchent...

 

L’expérience du coussin, apprise en thérapie m’aide parfois à évacuer colère et ressentiment. En imaginant l’autre face à moi grâce au coussin, je peux laisser sortir ce que je ressens. puis en m’asseyant sur le coussin, je peux prendre conscience de la motivation de l’autre, de son intention. Cela aide à revenir avec plus de clarté, sans trop d'émotion, vers son propre vécu intérieur. Ma thérapeute appelle cela : présence à soi même.

 

Ces allées venues sont capables de délier paroles ou colères. Car souvent l’émotion trouble notre discernement. Il s’en suit généralement une pacification intérieure, un réajustement. L’étape suivante est de pouvoir retourner vers l’autre en trouvant des paroles créatrices, libératoires.

 

J’ai pris conscience en effet que la guérison de notre être profond (c'est-à-dire corps plus esprit) découle de l’unification de notre personne. Et les étapes du repli sur moi, du détachement, de l’acceptation d’avoir eu mon regard troublé, d’avoir été manipulée par mon ego, tout cela me paraît incontournable, afin de revenir à des sentiments nouveaux, positifs, authentiques.  

 

Osons donc nous remettre en cause, écouter nos intuitions, choisir la bonne distance, afin d’arriver à libérer nos mots et nous délivrer de nos maux !

 

Lyliane 

25/01/2015

Sommes nous prêts à vivre l'éveil de conscience uranien ?

Après les événements d’une grande violence, qui se sont produits récemment en région parisienne, nous avons eu besoin de nous serrer les uns contre les autres au cours de manifestations publiques et de rechercher nos valeurs communes, afin de continuer à vivre ensemble. Liberté, égalité, fraternité, tolérance, laïcité…

 

Personnellement, j’y vois l’impulse de la planète Uranus, maîtresse du signe du Verseau, qui actuellement transite le signe du Bélier, premier signe du zodiaque. Cette planète, qui vient juste après Saturne, est invisible à l’œil nu et propose de nous individualiser tout en nous ouvrant à plus grand que nous-même et au nouveau qui cherche à naître hors de tout modèle établi.

 

S’individualiser, me direz vous, nous l’avons fait depuis des décennies ! Le nouveau proposé par Uranus me semble d’un autre ordre. Il demande la clarification de notre  mental, la compréhension de « qui nous sommes », le changement de notre mode de pensée égotique, l’innovation dans tous les domaines…

 

En effet, c’est une énergie forte, qui nous pousse à prendre du recul par rapport à nous même. Elle bouscule en vue d’amorcer un changement radical, de faire un pas pour évoluer en comprenant la relativité de toutes choses.

 

Car Uranus est censé  nous aider à nous émanciper de nos certitudes, de nos conditionnements collectifs, liés à notre éducation et à nos codes sociaux. Là où nous avons tendance à juger ceux qui pensent autrement que nous, à vouloir changer autrui, à conformer les autres, il nous remue et nous suggère de faire le travail à l’intérieur de nous, afin de comprendre ce qui nous dérange vraiment. De devenir en quelque sorte « le changement que nous désirons pour le monde ! »    

 

Uranus propose de regarder clairement nos peurs, de lâcher les conventions, de trouver notre liberté intérieure, après quoi la liberté d’autrui qu’elle soit religieuse, alimentaire ou vestimentaire ne devrait plus être un problème dans le monde extérieur… Prise de conscience et évolution!

 

Cet espace qui se cherche en nous depuis pas mal de temps et qui ne trouve pas à s’exprimer facilement peut exacerber du pessimisme, du désespoir, des colères ou des révoltes plus ou moins violentes ou fanatiques. N’oublions pas qu’Uranus a été découverte au moment de la Révolution Française, au milieu de ses excès sanglants pour changer de mode de fonctionnement social.

 

On peut imaginer que les dessinateurs des caricatures de Charlie Hebdo, avec leur coup de crayon original, cherchaient à faire de l’humour pour nous distancier du sérieux, à montrer là où il y avait à leurs yeux nécessité d'évoluer pour émerger de nos croyances, de nos sujets tabous. Ont-ils été à l’avant garde ? Ont-ils pointé des sujets sensibles pour lesquels tous n’étaient pas encore préparés? Les vrais créateurs, nous le savons bien, ceux qui puisent à leurs intuitions et non à des modèles, choquent toujours au début et ils souffrent généralement d'incompréhension pour leur regard novateur. Puis un jour ils sont reconnus à leur juste valeur car ils ont fait évoluer nos regards, nos consciences... 

 

Nous expérimentons que lâcher prise à nos certitudes est très difficile pour chacun de nous tant nous avons besoin de références extérieures. Notre corps mental sous la poussée uranienne cherche à nous ouvrir à l’humain, à l’altruisme, à l’inconnu de l’autre… Mais c’est  parfois encore très insécurisant !

 

Notre devise française n’était elle pas un idéal pour beaucoup d'entre nous ? En ayant à défendre nos valeurs communes, n’avons-nous pas fait un pas pour nous les approprier? Il me semble, qu’afin de sortir de la peur et du pessimisme ambiant, le moment est venu d’arriver à voir et à accepter en même temps ce qui nous relie et ce qui nous différencie. Ne serait-ce pas la base du vivre ensemble ? Au delà de la dualité qui nous a divisés et qui nous oppose encore souvent (droite/gauche, hommes/femmes, hétéro et homo-sexuels, catholiques/musulmans...) ne serait ce pas au fond la véritable unité intérieure, la liberté de conscience promise pour l’Ère du Verseau?

 

Lyliane

  

 

21/01/2015

Cultiver la joie de vivre ... sans être un "imbécile heureux".

 

La joie de vivre me semble être un mélange harmonieux de plaisir, de gaieté et de réalisme. Elle nous permet au fil des jours de savourer ce qui est à notre portée, d'affronter les hauts et les bas de notre vie, en bref ce qui se présente à nous au quotidien.

 

Ne serait-ce que la satisfaction d'être en bonne santé, d'avoir un compagnon ou une compagne, une famille aimante, certes, mais aussi de pouvoir admirer une fleur épanouie, de sourire à un passant, de s'allonger au soleil, de caresser notre animal favori, de recevoir une jolie carte d'amis partis en vacances, d'entendre une belle chanson, de rire à un bon mot, de manger un mets délicieux...

 

Cela entraîne un état d'esprit qui nous permet de tout regarder sous un angle positif, car c'est un moteur constructif, une sorte de revanche sur la morosité ambiante. Autour de nous en effet, il ne manque pas de grincheux, de personnes pessimistes, qui voient tout en noir, qui se plaignent de la pluie ou du vent, des mauvais conducteurs, de la hausse des prix, qui ruminent leurs malheurs et se répandent en récriminations. On peut les entendre, les comprendre, mais faut-il pour autant se laisser contaminer ?

 

Nous ne pouvons pas changer les événements, mais je pense que nous pouvons changer notre regard à leur sujet. Cela modifie à mon sens notre perception des choses. Notre monde est loin d'être idéal et nous même nous ne sommes pas parfaits. Aussi, pourquoi ne pas choisir de regarder le bon côté des choses, car il y en a autour de nous, même en temps de « crise »: des gestes d'amitié spontanée, une solidarité entre voisins, des solutions alternatives, des nouvelles réconfortantes glanées ça et là mais que les médias ne diffusent pas car elles ne font pas sensation...

 

J'essaie pour ma part de lâcher prise, d'évacuer les tensions, de changer mes habitudes, de regarder autour de moi, de faire silence, de marcher, lorsque je perçois de la colère ou du mécontentement pour des petits riens. Je ne vis pas non plus collée à mon poste de télévision ou à internet, où les faits sont grossis ; j'essaie le plus possible de voir et de sentir par moi-même.

 

Le passé est derrière nous ; pourquoi le transporter encore et lui donner le pouvoir d'obscurcir notre présent ? J'ai la sensation que, sans rien oublier, nous pouvons nous tourner vers ce qui peut contribuer à notre joie de vivre du moment, ne serait-ce que d'être mobile, d'avoir l'esprit clair, d'être bien vivant.

 

Et pour nos proches, nos enfants, nos petits enfants, rire avec eux, valoriser leurs gestes, positiver les événements, féliciter au lieu de critiquer, ne serait-ce pas un bon moyen de partager confiance et espérance ?

 

Vivre avec réalisme, en lieu et place du pessimisme qui règne actuellement, c'est le choix de vie que j'espère éveiller et que je souhaite partager avec vous aujourd'hui...

 

Lyliane

 

 

16/01/2015

Jeûner par choix...

 

Le jeûne est une pratique ancestrale qui vise à mettre au repos tout le système digestif. C'est une démarche thérapeutique, car elle permet au corps de se nourrir de ses réserves superflues et de se libérer de ses toxines. En effet, cela entraîne un grand nettoyage de tout l'organisme. Il peut même arriver que l'on perde au passage ses kilos en trop.

 

Cette décision personnelle peut se prendre à intervalle régulier – par exemple une journée par semaine- ou à certains moments du cycle pour les femmes - à la pleine lune le plus souvent - lorsqu'on se sent patraque, au moment du carême pour les chrétiens ou du ramadan pour les musulmans ou aux changements de saison. Ce peut être une diète hydrique (eau, jus de légumes frais) ou une mono diète à base d'un seul aliment , par exemple des bananes, des fraises, de l'ananas, du raisin...

 

Les vertus thérapeutiques du jeune sont bien connues. Néanmoins, pour entreprendre cette démarche, il est recommandé d'être en bonne condition physique. Car nos émonctoires (peau, foie, reins, poumons...) vont devoir éliminer les toxines accumulées et cela risque de bousculer un peu notre organisme.

 

Un jeûne se prépare plusieurs jours à l'avance par des repas légers à base de fruits et de légumes et aussi par une sorte de préparation mentale, afin de faire face à la sensation de manque les premiers jours. En fin de jeûne, de la même façon, le retour à une alimentation normale est censé se faire progressivement.

 

Certains préfèrent vivre un jeûne en clinique, sous surveillance médicale; d'autres le pratiquent à la maison ou sans rien changer à leurs activités. Néanmoins, même si c'est un choix à la carte, faire vérifier auparavant que l'on ne souffre pas d'hypotension ou de pathologies cardiaques.

 

Personnellement, j'ai essayé plusieurs approches : cure de raisin bio de 8 jours en automne, diète hydrique dès que je me sens fiévreuse ou que mon foie semble fatigué, mono diète d'une journée à base de salades de pissenlits, de bananes ou même de fraises au printemps. J'ai du mal à dépasser la semaine, même si au bout de 4 jours je me sens généralement beaucoup mieux, plus légère, avec notamment l'esprit moins encombré. J'ai remarqué aussi que le blanc de mes yeux change d'éclat.

 

Par expérience, je dirai que c'est un moyen simple et économique de revitaliser notre corps et de garder un équilibre corps/âme/esprit. Beaucoup de nutritionnistes préconisent le jeûne pour aider leurs patients à retrouver le sens de l'alimentation, lorsqu' ils sont prisonniers d'une façon de s'alimenter compulsive ou qu'ils sont habitués à ce que nous appelons « la malbouffe ». Car, de nos jours, tous le monde, hélas, n'est pas encore persuadé que notre alimentation joue un rôle essentiel dans notre bien être physique et psychique, qu'elle conditionne en grande partie notre état de santé.

 

Alors, aussi curieux que cela puisse paraître, selon moi mieux s'alimenter peut passer également par savoir, de temps à autre, jeûner, si notre organisme le supporte...

 

Lyliane

15/01/2015

Donner au lieu de vendre, prendre au lieu d'acheter...

 

Ces initiatives que j'ai relevées dans différentes revues partent toutes du même point de vue : il est urgent de changer les rapports humains, complètement influencés par la société de consommation. En effet, nos sociétés occidentales reposent en majeure partie sur des échanges marchands et plus rien n'est gratuit de nos jours, si bien que le don désintéressé est exceptionnel.

 

J'ai tout d'abord entendu parler de ces gens qui payent un café à celui qui viendra après eux au comptoir. Puis, j'ai appris que circulent des livres gratuitement d'inconnus à inconnus, au détour d'un banc ou d'une terrasse de café. On appelle cela le « book crossing ». En France, il existe même « la confrérie du livre abandonné » !

 

Et, tout récemment, j'ai pris connaissance dans ma région (à Grasse notamment) de ce qui se nomme une « gratiféria », manifestation qui a lieu de temps à autre, à l'initiative d'une association. En fait, on donne des objets,- vêtements, bijoux, livres, jouets, petit électroménager,- que l'on n'utilise plus mais qui peuvent encore servir.

 

Il est possible en effet sur place de prendre ce qui nous plaît ou nous fait défaut.

Je me suis intéressée au phénomène, fort différend de tout ce que nous connaissions jusqu'ici. Ni déchetteries, ni vides greniers, ni trocs, ni braderies, ni bourses d'échange, ces espaces qui ne demandent absolument pas de réciprocité, sont nés en Argentine l'année 2010. Un certain Ariel Bosio en aurait eu l'idée.

 

En France, ces marchés sans aucune circulation d'argent commencent à se répandre depuis 2 ans environ. En Espagne, en Italie, en Belgique, en Suisse, ils fleurissent.

 

L'origine du mot viendrait de l'espagnol et cela voudrait dire « foire gratuite ». J'aimerais que beaucoup de monde connaisse ce principe, cet événement festif où tout est simple, disponible, convivial et gratuit ...Aucun droit d'entrée, pas d'incitation à la revente et même, de plus en plus, des « dons de compétences », c'est à dire des échanges possibles de biens immatériels (rodage de concerts, divers ateliers gratuits, séances de massage, jeux gratuits, contes en public...)

 

Généralement en plein air, ces « gratiférias » peuvent investir l'espace public. Dans ce cas, il suffit de demander une autorisation en mairie, de prendre une assurance pour l'occasion et de faire quelques affiches. Le bouche à oreille marche assez bien ! Il est possible également de commencer par tester la formule entre amis, dans un lieu privé, de peur d'être vite débordé par l'affluence.

 

Quoi qu'il en soit, je trouve ces initiatives très réconfortantes ! Elles donnent envie d'y participer, voire d'innover en trouvant d'autres pistes à son tour. Peut-être arriverons nous ainsi peu à peu à nous dégager de l'emprise du «  dieu argent » qui longtemps a régné en maître dans nos sociétés occidentales.

 

Toutefois, tous ceux qui ont connu la vie d'autrefois savent bien que, dans les villages notamment, l'aide à autrui sans attente de retour et la solidarité étaient des valeurs solides et plutôt courantes. Mais ces valeurs sont à redécouvrir...

 

Alors, laissons parler notre cœur, vidons nos placards, nos caves et nos greniers!Débarrassons nous du superflu, des nombreuses possessions qui nous encombrent ! Cela rejoint un peu la fameuse « sobriété heureuse » dont parle Pierre Rabhi. Et n'hésitons pas, à notre tour, à faire circuler l'information qu'il peut exister de nos jours d'autres rapports humains que des relations comportant des flux financiers. Le plaisir d'offrir est en effet très gratifiant et nous pourrons ainsi apprendre à communiquer à d'autres niveaux, à réellement partager.

 

Lyliane 

 

31/12/2014

Qu'est ce qu'un dentiste holistique?

 

 

Article inspiré par une interview dans la revue Principes de Santé de septembre 2012.

                             Savez vous ce qu’est un dentiste holistique ?

 

Moi, je ne le savais pas jusqu’ici et personnellement je le regrette. Car il me semble que j’aurais en bouche aujourd’hui beaucoup moins de métaux lourds et que j’aurais pu faire des parallèles entre ma mauvaise dentition, mon état de santé général et surtout l’image dévalorisée que j’ai longtemps eue de moi-même…

 

Dans la revue consultée, j’ai découvert le parcours atypique d’un dentiste holistique français, installé à la campagne, qui, après ses études médicales classiques, a choisi de se former dans d’autres disciplines (acupuncture, sophrologie, hypnose, homéopathie). Il est également membre d’un groupe de recherche parisien et il se dit proche de l’anthroposophie et de la médecine dite intégrative.

 

J’ai cherché dans l’interview en question dans quelle mesure un dentiste holistique a une pratique différente des autres. Il affirmait avoir une approche globale de ses patients, ce qui lui fait les garder beaucoup plus longtemps en consultation, afin de pouvoir, par ses questions et l’examen bucco-dentaire, reconstituer leur histoire individuelle de santé. Il disait même s’appuyer sur l’énergétique dentaire, effectuer des bilans personnalisés, proposer de la prévention, un suivi large et des traitements ciblés…

 

J’ai été particulièrement intéressée par le fait que, selon lui, notre histoire dentaire( chute des dents de lait, caries, extractions, dents de sagesse…) retrace dans ses grandes lignes notre évolution personnelle. En allant au-delà de notre seule bouche, un tel dentiste me paraît considérer ses patients comme des êtres « entiers », qui peuvent s’impliquer dans les traitements proposés. Il n’était pas question de coût, ni de remboursement par les mutuelles dans l’article. Cela resterait tout de même un point important à éclaircir…

Néanmoins, tout cela m’a convaincue qu’à notre époque, où nous pouvons sur Internet en un clic choisir notre praticien, interroger le site de l’association holodent.fr avant de consulter un dentiste me paraît souhaitable. C’est quoi qu’il en soit ce que je me propose de faire à l’avenir! Et vous ? Qu’en pensez-vous ?

 

Lyliane 

24/12/2014

Quel est le plus beau cadeau à offrir à nos proches?

 

 A la suite d’un article découvert dans le petit journal gratuit Ecolomag…

 Quel est le plus beau cadeau que nous pouvons offrir à nos proches ?

 

Au moment où les consommateurs que nous sommes s’agitent en tous sens pour dénicher des cadeaux à offrir pour les fêtes de fin d’année, il me paraît très intéressant d’examiner de plus près ce genre de question. La fièvre des achats de Noël, autrefois essentiellement centrée sur nos enfants, a débordé peu à peu sur tout le monde. Il vaut mieux en effet ne pas oublier de gâter nos proches, sous peine de passer pour un égoïste ou un goujat…Et plus le cadeau sera important, plus il aura coûté cher, plus nous aurons l’impression de montrer notre affection ! Du moins c’est ce que nous semblons croire…

 

Nathalie Reinhardt, coordinatrice de l’atelier Gordon, relève pour sa part les propos de Mme Virginia Satir, spécialiste en thérapies familiales, dont la phrase suivante m’a interpellée également : « Le plus grand cadeau que nous puissions faire à quelqu’un est la qualité de notre attention. »

 

Je saisis assez bien l’insistance de cette psychothérapeute américaine sur le mot « qualité » à notre époque et dans nos sociétés dites de consommation, où en tous domaines la quantité semble primer sur la qualité, la forme être plus importante que le fond. J’imagine qu’en recevant des familles en difficulté dans son cabinet elle a besoin de rappeler ce qui m’apparaît actuellement comme une évidence : écouter vraiment autrui, lui donner du temps, de l’attention, voila qui manifeste notre intérêt pour la personne, nos sentiments réels envers elle au moins autant sinon plus qu’une montagne de cadeaux. Et il me semble avant tout que pour pouvoir être attentif à l’autre, il importe de savoir au préalable se donner de l’attention à soi même, s’écouter vraiment.

 

J’en veux pour preuve mon cas particulier, où dans mon enfance mes parents, appartenant à la classe moyenne, accordaient du prix à nos dessins offerts en cadeaux, dans lesquels nous avions mis tout notre cœur. Plus tard, ils appréciaient nos menus bricolages à l’occasion de la fête des mères ou la confection spontanée tout au long de l’année de bouquets de fleurs des champs.

 

J’ai moi-même très longtemps privilégié les visites, les travaux manuels au moment de ce que nous appelons les fêtes ou à d’autres occasions. Il me plaisait en effet de passer du temps à confectionner un cadeau original qui me semblait correspondre à la personne, à dessiner moi-même mes cartes de Noël, plutôt que de les acheter toutes faites. Et puis peu à peu, je reconnais que je me suis laissée contaminer par la facilité du tout prêt, du tout fait !

 

En ai-je pour autant délaissé la qualité d’attention dont parle Mme Satir ? Pas nécessairement, mais en ces temps  que je qualifierai «d’argent roi », revenir à la vraie présence, à l’écoute profonde et à la qualité d’attention dans tout ce que nous faisons jour après jour et que nous offrons à nos proches me paraît essentiel.

 

De nos jours, je retrouve un peu ce besoin d’attention en regardant vivre des personnes malades, touchées par un simple geste venu du cœur de la part du personnel soignant, alors que leurs familles ne savent pas toujours comment manifester leur affection.

 

Alors sachons écouter ce qui se murmure  en nous et nous trouverons sans doute beaucoup mieux le chemin d’attention susceptible d’illuminer quotidiennement toutes nos relations !

 

Lyliane 

22/12/2014

Etre positif, à quoi est-ce bien utile?

 

 

SOYONS POSITIFS POUR FAIRE FACE A LA CRISE ...

               PAS SEULEMENT, CAR C’EST BON POUR LA SANTE EGALEMENT! 

   Prendre la vie du bon côté, être positif nous incite non seulement à voir « la vie en rose », mais surtout à donner du sens à ce que nous vivons, à nous faire du bien physiquement et moralement et à porter un regard ouvert sur le monde.

 Certes, l’écoute des médias, la lecture des journaux ne nous amène pas à ignorer les faits divers plus  ou moins sanglants, les mauvais côtés de la vie en société. Leur miroir déformant grossit en effet tous les évènements  marquants, qu’il s’agisse de la hausse du chômage, de la chute des cours boursiers, de la fermeture d'usines, de prises d’otages, de tsunamis ou de guerres en tous genres…

 Les scènes l’entraide, les actes d’altruisme ne sont que rarement mis en valeur, alors qu’ils pourraient contrebalancer toutes les nouvelles inquiétantes. Il y a en effet sur notre terre des personnes de bonne volonté, positives, qui font avancer l’humanité vers plus de conscience. A nous de leur accorder la place qu’elles méritent, même si nous savons que le bien ne fait que rarement du bruit !

  Mais, individuellement au moins, faire face aux coups durs, croire en l’humain, garder confiance en sa capacité à dénouer les épreuves ne peut que nous aider. Il est prouvé en effet par des études scientifiques que, sur le plan médical, le système immunitaire des individus ayant une psychologie positive est plus développé que celui de ceux qui cultivent consciemment ou pas stress et émotions négatives.

  De même, des travaux menés depuis 1950 environ en psychologie montrent pourquoi il est préférable de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Dans les hôpitaux, les bienfaits de la présence de clowns auprès des enfants malades n’ont plus besoin d’être démontrés. Exaucer les souhaits des enfants en fin de vie, comme le réalise l'association "Les petits princes", leur permet parfois des rémissions spectaculaires. Tout cela est connu, est devenu une réalité.

  Personnellement, en attendant plusieurs jours durant, alitée avant une grave opération des ovaires, j’ai apprécié de rire à gorge déployée aux blagues de Coluche, dont je m’étais procuré un ouvrage désopilant. Depuis, il a servi à d'autres personnes à des moments clés!

  Alors, qu’attendons nous pour libérer des endorphines en faisant de l’humour, en riant de ce qui nous arrive, quand bien même ce serait de nos erreurs? Sortons du sérieux, des habitudes chaque fois que c’est possible car rire active les neurotransmetteurs du bien-être. Laissons rayonner autour de nous la joie d’être bien vivants!  Et qui sait : la planète entière pourrait peut-être aussi en bénéficier, puisque nous sommes tous reliés ! 

Lyliane (22/12/2014)

20/12/2014

Qui connaît de nos jours Hildegarde de Bingen?

 Article inspiré d'un numéro spécial de la revue Biocontact de novembre 2014

 

           A PROPOS D’HILDEGARDE DE BINGEN, UNE FEMME INSPIREE, 

                    VISIONNAIRE  ET NATUROPATHE AVANT L’HEURE !

 

   Plus de huit siècles après la mort de cette femme, dont la vie a été consacrée à Dieu, nous redécouvrons son œuvre aux écrits à la fois traditionnels, mais aussi profondément novateurs.

J’en veux pour preuve le numéro gratuit de la revue distribuée en magasins diététiques Biocontact presque entièrement consacré à cette mystique inspirée, à la fois compositeur, écrivain, pharmacologue et férue de préceptes de santé. Pour ma part cette série d’articles m’a permis de prendre la mesure de son œuvre, dont je ne connaissais pas tous les aspects. On peut s’interroger sur l’oubli dans lequel Hildegarde semble être tombée pendant des siècles malgré l’étendue de ses apports dans de nombreux domaines. Le Pape Benoît 16, allemand lui aussi et donc sans doute sensibilisé au génie de cette femme, l’a proclamée, le 7 octobre 2012, Docteur de l’Eglise, quatrième femme seulement à bénéficier de ce titre reconnaissant sa valeur. Il est possible que le fait d’être une femme ait joué entre temps en sa défaveur, alors qu’à l’époque son rayonnement dépassait largement les frontières.…

  Hildegarde (1098-1179), bénédictine allemande originaire du Palatinat, dixième enfant d’une famille de petite noblesse, a été confiée toute petite à un monastère car elle avait des visions. Là, elle a été éduquée par un groupe de femmes consacrées et rapidement elle a forcé l’admiration de toutes. Elle apprit en effet très vite à lire, à écrire, à jouer de la lyre et à prier. Elle prit l’habit à 16 ans et à 38 ans devint supérieure de la Communauté. Elle fonda plusieurs monastères avec l’appui des autorités religieuses. Poussée par des voix et des visions, elle commença à écrire et à contribuer à la réforme de la chrétienté. Correspondant avec Saint Bernard et avec différents papes, elle s’engagea à plus de 60 ans dans des croisades de prédication, dénonçant les abus du clergé et laissant des œuvres d’une étonnante modernité- que ce soit dans le domaine des arts, des sciences ou de la religion- pour une femme du Moyen-âge. Elle vécut jusqu’à 81 ans et à sa mort, elle était déjà reconnue comme porteuse du feu de l’Esprit Saint. Son corps est toujours conservé à Eibingen, dans une de ses fondations aux bords du Rhin, et c’est devenu un lieu de pèlerinage.

 

   Le monastère où elle vivait comportant un jardin de plantes médicinales, Hildegarde a pu connaître et rassembler dans un ouvrage nommé « Physica » plus de 100 espèces locales et elle s’est attachée à en détailler les vertus médicinales et même culinaires. Elle se montra capable tout à fait empiriquement de mentionner par exemple le rôle de la muscade et du camphre en médecine, de relever le danger de certains champignons, de quelques plantes vénéneuses (ciguë, bryone, colchique, belladonne, jusquiame, arnica…), de l’utilisation du mercure en dermatologie. Elle accorda, au sein même du monastère, beaucoup d’importance à la diète, à l’hygiène, à la balnéothérapie. Dans le livre « les causes et les remèdes » Hildegarde dégage 4 humeurs, correspondant aux 4 éléments du sang : le sec, l’humide, l’écume et le tiède. Pour elle il y avait correspondance avec 4 types de caractères. Elle alla même jusqu’à conseiller des prélèvements sanguins, afin de voir déchets et éléments nocifs. On peut vraiment dire qu’elle fut la première femme médecin du Moyen-âge !

  Ses ouvrages traduits en plusieurs langues de nos jours sont régulièrement revus et réédités  par des naturopathes. En Allemagne, cette médecine a été réhabilitée dans les années 1950. Ensuite elle s’est répandue en Europe, particulièrement en Autriche, en Suisse et en Belgique. En France, l’Association Université Sainte Hildegarde à Auteuil le Roi (78770) organise régulièrement des séminaires et des formations médicales. L’Ordre des Médecins tolère une pratique selon ses préceptes comme médecine complémentaire, notamment en phytothérapie.

  Musicalement existent encore de très beaux hymnes qu’Hildegarde avait composés. Monodique, cette musique se distingue du chant grégorien. Bien souvent, elle retranscrivait les musiques angéliques qu’elle entendait. On lui attribue quelques 70 œuvres musicales.

  De nos jours certains écologistes se réclament de ses écrits, dans lesquels elle affirmait « que la racine de la pollution de l’eau et de l’air provient de l’avidité et de l’égoïsme humain ». Elle prédisait même que la nature finirait par se retourner contre l’homme en de terribles catastrophes. Dans un de ses ouvrages comme " le Livre des œuvres divines " elle prônait une harmonie à retrouver avec l’Univers grâce à une transformation intérieure. Dans « Scrivias », elle indiquait en images une voie de sagesse chrétienne.

  En conclusion, je pourrai dire qu’Hildegarde de Bingen a balayé tout le champ de la vie humaine, alors qu’elle vivait dans un monastère au 12 ème siècle. Je pense que sa foi profonde, sa grande sagesse, son regard prophétique et ses conseils inspirés sont susceptibles d’illuminer notre 21 ème siècle, qui selon moi a besoin de nous faire retrouver le chemin d’une véritable vie intérieure, connectée à la Source du vivant et en accord avec les lois de l'Univers.

Lyliane (20/12/2014)

     

13/12/2014

Qui sont donc les pauvres dans notre pays?

 

 

            Mais qui sont donc les pauvres dans notre pays ?

 

   J’entends de plus en plus affirmer dans les médias que les pauvres de nos jours seraient des fainéants, qui voudraient profiter des aides gouvernementales… Ignorance sans doute de ceux qui véhiculent de tels propos ! Car s’ils venaient passer quelques jours dans les bureaux de l’aide sociale, aux Restos du cœur, à la Croix Rouge ou dans un autre organisme caritatif, ils verraient tout d’abord que généraliser n’est absolument pas possible.

   En effet que dire de ces personnes d’âge mûr ayant travaillé toute leur vie jusqu’à un accident qui les a privés de leurs mobilité…Ils touchent certes un petit pécule mais ils ont du renoncer à une vie sociale, à un emploi. Leur vieillesse en fauteuil ou avec déambulateur ne me semble pas une perspective de paresse. Leurs appartements ne sont pas adaptés, les maisons de repos où ils pourraient se réfugier sont chères…Si on les aide à s’en sortir, n’est ce pas justice ? Car ils n’ont pu avoir tous leurs trimestres pour la retraite ; ils doivent comme nous tous se faire soigner les dents, s’acheter des verres correcteurs, payer un loyer, une aide ménagère peut-être s’ils n’ont aucune famille…

  Je connais des femmes seules, abandonnées par leur concubin avec de jeunes enfants, qui font des ménages lorsque les petits sont en classe, qui distribuent de journaux gratuits dans les boîtes aux lettres ou fabriquent des bijoux avec des matériaux de récupération. Elles viennent demander des chaussures, une aide alimentaire là où c’est gratuit. N’est ce pas normal de désirer que ses propres enfants ne manquent pas du nécessaire?

  Certains ont été chassés de leur pays par la guerre, la famine et ils misent sur notre solidarité. Devrions nous leur fermer la porte, sous prétexte que la situation de la France est beaucoup moins prospère qu’autrefois, que parmi eux il pourrait y avoir des profiteurs?

  En cette période de préparatifs de fêtes, où la consommation de denrées qui sortent de l’ordinaire (pintade, truffes, langoustes, huitres …) nous paraît aller de soi, ne devrions nous pas ouvrir nos cœurs à tous ceux qui, quelle qu’en soit la raison, côtoient journellement la misère, le froid, la faim et les regarder avec un regard plus compatissant ?

 Je vous ai livré là mon rêve de Noël : vivre dans un pays où la fraternité ne serait pas un vain mot, c'est-à-dire une devise inscrite aux frontons de nos mairies comme un idéal inatteignable, mais où ce serait un sentiment réel et profond d’appartenance à l’humanité.

J’ai bon espoir quand je vois les résultats du Téléthon 2014, quand je considère le nombre de bénévoles agissant partout en France et ailleurs dans le monde. Je me demande parfois si les « pauvres » ne seraient pas au fond ceux qui ont encore le cœur fermé aux autres et qui croient que les démunis vont leur ôter quelque chose, alors qu’en réalité, selon moi, ils sont peut-être là pour nous apprendre à savoir partager…

  Lyliane (13/12/2014)

30/11/2014

SUR PLUZZ: L'Emission ETRE JEUNE ET VIVRE SA FOI

RETOUR SUR UNE EMISSION DE LA CHAINE PLUZZ

 

ÊTREJEUNE ET VIVRE SES CONVICTIONS AU GRAND JOUR...

       OU COMMENT LE FAIT DE PRATIQUER OU PAS SA RELIGION

               VOUS ENRICHIT AU LIEU DE VOUS ÉLOIGNER DE VOTRE PROCHAIN !

 

Ce matin, en écoutant d’une oreille distraite la télévision, j’ai vécu quelques belles émotions.

Tout d’abord, sur le plateau habituel de l’émission  religieuse de la seconde chaîne, étaient rassemblés autour d’un présentateur quatre représentants de différents cultes dont une femme, là où d’habitude ils interviennent les uns après les autres. Et quels représentants ! Ouverts aux autres, souriants, recherchant des points de convergence là où beaucoup de choses auraient pu me semblait-il les opposer !  Finalement, je me suis assise devant le poste de télévision  et j’ai compris quel était le thème de leurs débats : « être jeune et vivre sa foi ».

 

Et, à travers plusieurs reportages tournés dans différents lieux de culte en France, j’ai vu défiler des visages de jeunes radieux, épanouis, impliqués…Alors qu’on nous raconte à longueur de temps que les jeunes ne croient plus en rien, qu’ils n’ont aucune morale et rejettent les traditions, j’ai senti l’appel profond de ces jeunes garçons ou filles pour un lien direct avec le Divin. Tous, qu’ils soient juifs, musulmans, qu’ils aient pris refuge chez les bouddhistes ou qu’ils chantent et dansent au sein de leur communauté protestante, ont témoigné ouvertement du bonheur qu’ils vivent à se sentir reliés à « plus grand qu’eux même ».

 

Je me suis crue un instant sur une autre planète ou dans un autre siècle ! Il n’était absolument pas question de fanatisme, de sectarisme, mais, que l’on soit fille ou garçon, de dialogue, de paix, de patience, de sagesse, de rites de passage vers l’âge adulte. 

 

Au fur et à mesure des témoignages vivants, je me suis aperçue que personne ne cherchait à convaincre les autres, ne voulait même les persuader qu’ils étaient seuls dans le vrai ! Bref, chacun semblait suivre paisiblement  sa voie, son propre chemin intérieur…Et sur le plateau, du côté des autorités religieuses, tout semblait en place !

 

J’espère que beaucoup d’entre nous auront vu cette émission ou souhaiteront la revoir sur Pluzz. Car ce qui suivit me parut encore beaucoup plus renversant ! Successivement, nous avons vu un camp de scouts catholiques et musulmans fraternisant près de Grenoble, une communauté œcuménique à Taizé. Enfin, de jeunes adultes, bien insérés socialement, vivant leur foi en offrant repas et couchage chez eux à des SDF de Marseille ou chantant des hymnes de louange devant le Sacré Cœur à Paris. Point d’illuminés, rassurez vous, des jeunes gens ou jeunes filles bien dans leur peau et les deux pieds sur terre !

 

J’ai apprécié notamment, des membres d’une association crée en 2009, dont hélas me semble t il personne ne parle : « Vivre ensemble ». Imaginez des jeunes athées, agnostiques, musulmans, juifs ou chrétiens s’engageant concrètement dans notre société dans tous les domaines où les pousse leur besoin de respect et de coexistence fraternelle (contre le racisme, l’extrémisme de tous bords, l’islamophobie). De quoi être réconciliés avec ce 21ème siècle que l’on annonce généralement sous des dehors bien tristes ! De quoi espérer en l’avenir !

 

En finale, j’ai entendu quelques propositions intéressantes comme celle de mieux expliquer ce que signifie la laïcité, qui n’est pas de s’abstenir de tout fait religieux, mais au contraire de permettre à tous, croyants comme incroyants, de pouvoir vivre ensemble en restant « qui ils sont ». Peut-être un jour prochain les écoles de notre pays s’ouvriront-elles à des enseignements du fait religieux. Peut-être que nos jeunes, à force de dialoguer, de comprendre, balayeront nos vieilles peurs de la différence de l’autre.

 

Lyliane

16/11/2014

Astrologie

                   UN BRIN D'ASTROLOGIE MONDIALE

 

Le dernier carré Pluton/Uranus, deux planètes de l’invisible, aura lieu le 15 décembre exactement à 12°35 du signe du Capricorne pour Pluton et à 12°35 Bélier pour Uranus. Cet aspect majeur avait commencé il y a déjà quelques temps à provoquer des bouleversements dans tous les pays et à susciter des mouvements de libération des individus. Pour les pessimistes, cela pourrait vouloir signifier une forme de chaos. mais, en misant sur un éveil de conscience individuel, je préfère y voir un appel à construire les bases d’une société plus juste et plus fraternelle.

 

Certes, pour cela chacun est invité à lâcher du lest, à accepter de partager avec tous les autres. Nous sommes aidés en cela par les trigones d’Uranus en Bélier à Jupiter en Lion, qui ont commencé à se former en septembre 2014 et qui vont se poursuivre jusqu’en juin 2015. Gageons que nos cœurs sauront s’ouvrir, notre créativité s’éveiller et que nous nous sentirons faire partie d’un Tout.

 

J’ai pour ma part totalement confiance dans notre capacité à passer de l’ancien au nouveau monde et à prendre des initiatives personnelles pour nous saisir de ces opportunités avec la joie du renouveau !

 

Lyliane (16/11/2014)