Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/11/2014

SUR PLUZZ: L'Emission ETRE JEUNE ET VIVRE SA FOI

RETOUR SUR UNE EMISSION DE LA CHAINE PLUZZ

 

ÊTREJEUNE ET VIVRE SES CONVICTIONS AU GRAND JOUR...

       OU COMMENT LE FAIT DE PRATIQUER OU PAS SA RELIGION

               VOUS ENRICHIT AU LIEU DE VOUS ÉLOIGNER DE VOTRE PROCHAIN !

 

Ce matin, en écoutant d’une oreille distraite la télévision, j’ai vécu quelques belles émotions.

Tout d’abord, sur le plateau habituel de l’émission  religieuse de la seconde chaîne, étaient rassemblés autour d’un présentateur quatre représentants de différents cultes dont une femme, là où d’habitude ils interviennent les uns après les autres. Et quels représentants ! Ouverts aux autres, souriants, recherchant des points de convergence là où beaucoup de choses auraient pu me semblait-il les opposer !  Finalement, je me suis assise devant le poste de télévision  et j’ai compris quel était le thème de leurs débats : « être jeune et vivre sa foi ».

 

Et, à travers plusieurs reportages tournés dans différents lieux de culte en France, j’ai vu défiler des visages de jeunes radieux, épanouis, impliqués…Alors qu’on nous raconte à longueur de temps que les jeunes ne croient plus en rien, qu’ils n’ont aucune morale et rejettent les traditions, j’ai senti l’appel profond de ces jeunes garçons ou filles pour un lien direct avec le Divin. Tous, qu’ils soient juifs, musulmans, qu’ils aient pris refuge chez les bouddhistes ou qu’ils chantent et dansent au sein de leur communauté protestante, ont témoigné ouvertement du bonheur qu’ils vivent à se sentir reliés à « plus grand qu’eux même ».

 

Je me suis crue un instant sur une autre planète ou dans un autre siècle ! Il n’était absolument pas question de fanatisme, de sectarisme, mais, que l’on soit fille ou garçon, de dialogue, de paix, de patience, de sagesse, de rites de passage vers l’âge adulte. 

 

Au fur et à mesure des témoignages vivants, je me suis aperçue que personne ne cherchait à convaincre les autres, ne voulait même les persuader qu’ils étaient seuls dans le vrai ! Bref, chacun semblait suivre paisiblement  sa voie, son propre chemin intérieur…Et sur le plateau, du côté des autorités religieuses, tout semblait en place !

 

J’espère que beaucoup d’entre nous auront vu cette émission ou souhaiteront la revoir sur Pluzz. Car ce qui suivit me parut encore beaucoup plus renversant ! Successivement, nous avons vu un camp de scouts catholiques et musulmans fraternisant près de Grenoble, une communauté œcuménique à Taizé. Enfin, de jeunes adultes, bien insérés socialement, vivant leur foi en offrant repas et couchage chez eux à des SDF de Marseille ou chantant des hymnes de louange devant le Sacré Cœur à Paris. Point d’illuminés, rassurez vous, des jeunes gens ou jeunes filles bien dans leur peau et les deux pieds sur terre !

 

J’ai apprécié notamment, des membres d’une association crée en 2009, dont hélas me semble t il personne ne parle : « Vivre ensemble ». Imaginez des jeunes athées, agnostiques, musulmans, juifs ou chrétiens s’engageant concrètement dans notre société dans tous les domaines où les pousse leur besoin de respect et de coexistence fraternelle (contre le racisme, l’extrémisme de tous bords, l’islamophobie). De quoi être réconciliés avec ce 21ème siècle que l’on annonce généralement sous des dehors bien tristes ! De quoi espérer en l’avenir !

 

En finale, j’ai entendu quelques propositions intéressantes comme celle de mieux expliquer ce que signifie la laïcité, qui n’est pas de s’abstenir de tout fait religieux, mais au contraire de permettre à tous, croyants comme incroyants, de pouvoir vivre ensemble en restant « qui ils sont ». Peut-être un jour prochain les écoles de notre pays s’ouvriront-elles à des enseignements du fait religieux. Peut-être que nos jeunes, à force de dialoguer, de comprendre, balayeront nos vieilles peurs de la différence de l’autre.

 

Lyliane

Commentaires

Je suis ravie de cet article courageux! Car de nos jours il faut du courage pour oser dire qu'on peut être "croyant" (quel beau mot!) et même pratiquant sans attirer de l'ironie et parfois même de l'hostilité. J'aime que l'accent soit mis sur la joie, le dialogue, le partage.Quelqu'un nous a récemment interprété Nietsche: "Si les chrétiens avaient des gueules de sauvés, ce serait plus facile de croire à leur dieu". Dans votre article on parle de gueules non seulement de sauvés mais de joyeux - et ça contribue à la joie du monde.

Écrit par : Nicole Ward | 01/12/2014

Les commentaires sont fermés.