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10/03/2016

Vidéo au sujet de la condition des femmes dans le monde...

 

En cette journée symbolique, nous avons voulu rappeler que sur Change.org, les femmes se mobilisent et font changer les choses... tous les jours ! Elles sont des millions à agir au quotidien sur notre plateforme. Parmi ces femmes formidables, on trouve Nora, Mélanie et Binta. Découvrez dans cette vidéo comment leur mobilisation en ligne participe à l'empowerment féminin :



A l'occasion de la journée des femmes, ces trois femmes incroyables montrent comment la pétition en ligne est un outil qui permet de lutter contre toutes les inégalités et les violences que subissent les femmes mais aussi de défendre leurs droits et de favoriser leur participation à la construction d'un monde meilleur. 

Pour en savoir plus sur leur mobilisation,  !regardez la vidéo

 

Au sujet de la méthode France Guillain...

 

La revue Néosanté de mars 2016 - www.neosante.eu – présente la méthodede Mme F. Guillain sous la plume de Mr E. Duquoc qui était allé l'interviewer. Il faut savoir tout d'abord que les conseils de vie prônés par cette navigatrice au long cours sont exposés dans son ouvrage, paru aux Editions du Rocher en 2015 sous le titre «bains dérivatifs, soleil, argile» - www.bainsderivatifs.fr et www.yokool.fr.

 

Le titre du livre contient déjà un condensé de sa méthode basée sur des bains dérivatifs sur la zone périnéale plusieurs fois par jour, une régulation de la température corporelle à 36°6 en marchant sans sous vêtements le plus possible, l'argile en usage externe ou interne en cas de besoin pour des bobos ou autre et une exposirtion au soleil doux toute l'année pour la vitamine D.

 

Elle préconise aussi un repas par jour nommé Miam-ô-fruits composé d'une demi banane écrasée, d'une cuillère à soupe d'huile de colza, de poudre de lin et de sésame, de quelques oléagineux fraîchement moulus, de 2 cuillère à soupe de jus de citron frais, tout cela associé à 3 ou 4 fruits de saison sauf melon, pastèque, agrume ou banane.

 

Au gré de ses lointains voyages en effet, Mme Guillain a observé le mode de vie des peuples autochtones et elle s'en inspire dans sa méthode. Alors, pourquoi ne pas essayer?

Lyliane

 

07/03/2016

Ensemble contre la récidive, à propos de nos prisons...

 

Dans Fémina, journal gratuit distribué avec Nice-Matin, un encart du mouvement «ensemble contre la récidive» www.ensemblecontrelarecidive.com, a attiré mon attention. Il nous propose en effet de réaliser que notre système carcéral est dans l'impasse et de réinventer la prison.

 

On dit habituellement que la France emprisonne beaucoup. Pourtant, si nos prisons débordent, c'est davantage à cause des locaux vétustes et trop exigus que par son taux de détention. L'article affirme qu'il n'est pas supérieur à celui de ses voisins européens. Cela donne environ 103 personnes emprisonnées pour 100 000 habitants en France. En Espagne par exemple ce taux est de 146, en Italie de 107, de 144 au Royaume Uni et de 128 aux Pays Bas.

 

Par contre, notre pays détient le record du taux de récidive en Europe. Chez nous, près de 50% des détenus récidivent en effet dans les 5 ans après leur sortie de prison. Il faut savoir que la France a été condamnée à plusieurs reprises par la Cour européenne des droits de l'homme pour traitement dégradant. L'entassement dans une même cellule, qui génère de la promiscuité et le mélange de types de détenus, l'inactivité forcée, le manque de perspectives de sorties, tout cela ne donne pas forcément envie de s'amender et de se réinsérer...

 

L'article affirme qu'il est grand temps de revoir notre conception du monde carcéral, ses règles, sa façon de concevoir ce temps de mise à l'écart tout comme l'état d'esprit de tous ses acteurs. Nous pourrions aller voir comment pratiquent les pays voisinsCar il serait nécessaire de permettre à jeunes ou moins jeunes détenus de réaliser leurs actes, de voir comment ils en sont arrivés là, d'envisager comment pouvoir les réparer et à leur sortie repartir sur de meilleures bases. En prison, les traiter humainement, leur permettre des apprentissages, instaurer régulièrement des discussions avec des psychologues, des visiteurs bénévoles, préparer matériellement comme moralement leur sortie, tout cela pourrait sans doute être amélioré...

 

Il est grand temps, dit l'article, de «réinventer le système carcéral français, afin que la prison ne soit pas le terreau d'une plus grande délinquance et qu'elle honore sa mission de réinsertion et de trotection de la société dans son ensemble». A réfléchir, il me semble!

Lyliane

 

06/03/2016

Concours "Génération développement durable", 12ème édition!

J'apprends par la revue Terra Eco de mars 2016 qu'un concours doté de 8000 euros de prix sous forme de lots est ouvert  sous le thème:"Inventer pour le monde de demain". Pour tout renseignement et dépôt de dossier avant le 18 avril 2016 s' adresser à  www.concoursgenerationd2.com .

Ce concours est soutenu par l'Ademe recherche, la Conférence des Grandes Ecoles, l'Etudiant, la Conférence Présidence Universités, Dunod, Terra Eco et Refedo.

Alors n'attendez pas et présentez vos projets d'avenir si vous en avez!

Lyliane

05/03/2016

Etre ou ne pas être végétarien...

 

Un dossier très intéressant concernant le végétarisme dans le monde est paru ce mois ci dans la revue Terra Eco. Cf www.terraeco.net

Sous la plume de Mme Camille Chandès, le sujet fait remonter le végétarisme à 530 avant notre ère, puisque le philosophe grec Pythagore aurait interdit la consommation de viande à ses disciples, ainsi que l'abattage des animaux.

 

Un sondage de Terra Eco/Opinion Way estime que de 3% le nombre de végétariens en France pourrait atteindre 10% en s'appuyant sur des réponses allant dans ce sens. La plupart des personnes interrogées voudrait le faire pour des raisons éthiques ou de bien-être animal ou même pour leur propre santé.

 

En Europe, comme aux Etats-Unis, on constate que le marché des produits alimentaires sans viande a atteint des records. Au Royaume-Uni en 2013 ce marché atteignait 788 millions d'euros. A Londres, on compte 140 restaurants végétariens contre une quinzaine à Paris. L'Italie et la Suède ont environ 10% d'habitants qui pratiquent ce régime. Depuis 2009, la ville de Gand en Belgique a lancé le «jeudi veggie» dans toutes les écoles primaires et les crèches. D'autres villes du pays commencent à faire de même.

 

Parmi les arguments en faveur du végétarisme, je remarque tout d'abord l'idée qu'il y aurait une diversité plus grande d'aliments végétaux que dans le monde animal. Je note également que certains pointent du doigt notre rapport contradictoire aux animaux. Enfin il me semble important de rappeler que les végétariens sont sensibles à la qualité de leur environnement. L'élevage industriel en effet serait responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales, pourcentage auquel il faudrait aussi ajouter les méfaits de la déforestation.

 

Toutefois, les détracteurs du végétarisme s'appuient généralement sur des habitudes alimentaires et culturelles. En changer les insécuriserait. Tantôt ils craignent le manque de protéines pour la santé de leurs enfants, tantôt ils jugent qu'être végétarien est une lubie de bobos qui veulent se singulariser sur le plan nutritionnel.

 

En conclusion, je dirais que c'est une affaire de choix individuel et qu'il est heureux que nous ayons à notre portée des aliments sains, locaux et de saison pour nous nourrir et alimenter nos proches. Une biblographie importante existe sur le sujet comme l'ouvrage «La cause des animaux» de Mme F. Burgat, paru en 2015 chez Buchet Chastel. Pour approfondir la question, consulter www.vegetarisme.fr ou www.alimentation-responsable.com .

Lyliane

 

04/03/2016

Enfin un téléphone portable éthique sur le marché!

 

Sous la plume de Mme Claire Le Nestour, dans la revue Terra Eco de mars 2016, nous est annoncé la disponibilité depuis décembre 2015 d'un téléphone portable, le Fairphone 2, entièrement démontable et réparable, lancé par une start-up néerlandaise. Il est volontairement vendu sans chargeur ni accessoire. Il est fabriqué avec des matières premières non issues du pillage des ressources en Afrique.

 

Son prix est de 20 euros pour une batterie de 16 heures et de 85 euros pour un écran 5 pouces. Un guide de réparation est disponible en ligne. Ce Fairphone 2 s'utilise avec Androïd et propose les mêmes applications de base que les autres téléphones portables. Par exemple, l'appareil photo fait 8 millions de pixels. Une mémoire externe de 32 gigaoctets est possible et s'adapte dessus.

 

Bref, je me réjouis que l'obsolescence programmée de nos appareils usuels commence à être mise à mal. Finie peut-être bientôt la course au nouveau téléphone portable hors de prix qui vient de sortir et la mise au rebut de tous ces appareils qu''il va enfin être possible de réparer!

Lyliane

 

 

 

01/03/2016

Une assurance collaborative...

 

La revue Terraeco a fait un reportage, dans son numéro hors série de l'été 2015, au sujet de la société InsPeer, cofondée en 2014 par Mme E. Mury et Mr L. de Broglie. Ils ont lancé une idée novatrice dans le domaine de la mutualisation des franchises d'assurance et ils emploient déjà 4 salariés. En effet, seule une société britannique (HeyGuevara) et une compagnie allemande (Friendsurance) utilisent le même principe dans le monde.

 

Que ce soit pour une assurance automobile ou d'habitation, InsPeer aide les gens à mutualiser leurs franchises avec un réseau d'autres personnes en complément d'une assurance classique. L'utilisateur choisit lui-même les personnes (proches ou simples connaissances) avec lesquelles il pourrait partager les frais. En cas de sinistre, il est prévu que l'utilisateur demande à son réseau de contribuer à sa franchise selon un montant défini à l'avance. Il s'engage par un contrat moral à contribuer à son tour d'un montant équivalent envers les personnes de son réseau.

 

Le rôle de la société InsPeer est, en plus de pouvoir conseiller dans le choix des membres du réseau, de collecter les fonds de la franchise auprès de ceux-ci. Elle prélève une commission de 10% de la somme collectée, afin de pouvoir fonctionner. Ainsi, par exemple, au lieu de payer 300 euros d'un coup, l'utilisateur paye 50 euros à chaque fois qu'une de ses relations a un sinistre.

 

 

Cette démarche manifeste un aspect économique, mais aussi solidaire. De plus, elle permet aux assurés de réaliser que, dans un contrat classique, plus une franchise d'assurance est élevée, plus les cotisations baissent. Pour le moment, les compagnies d'assurance se montrent curieuses. Elles notent comme points positifs que les personnes d'un même réseau risquent d'être plus responsables et que cela pourrait réduire la fréquence des fraudes.

 

Cela ne pourrait-il pas également permettre à l'assurance de devenir plus abordable? Il me semble que ce premier pas vers une mutualisation des risques entre personnes de connaissance pourrait aider à créer du lien. Dans nos sociétés où règne l'individualisme cela pourrait aller dans le bon sens, celui du vivre ensemble...

Lyliane

 

29/02/2016

Vaccin obligatoire : les Français piégés par la loi et les laboratoires !

 

Pétition

à l'attention
de Madame la Ministre de la Santé Marisol Tourraine.


Madame la Ministre, 


Comme vous le savez, le vaccin obligatoire DT-Polio pour les enfants de moins de 6 ans n'est plus commercialisé en France par les laboratoires pharmaceutiques depuis 2008.

Depuis septembre 2014, la situation s'est encore aggravée avec une pénurie généralisée de vaccins tétravalents (DTpolio-Coqueluche) et pentavalents (DTPolio-Hib-Coqueluche).

Le résultat est que les parents ont le choix entre :

  • laisser leur enfant sans couverture vaccinale et s'exposer, en plus des risques médicaux, auxpoursuites pénales prévues par la loi ainsi qu'à des menaces d'exclusion des crèches, écoles, et autres services publics ;

  • ou alors : vacciner leur enfant avec un vaccin hexavalent DTPolio-Hib-Coqueluche-Hépatite B, l'Infanrix Hexa, le seul qui ne souffre d'aucune pénurie.

Le problème est que l'Infanrix Hexa :

  • contient de l'aluminium et du formaldéhyde, deux substances dangereuses voire très dangereuses pour l'humain et en particulier le nourrisson, pouvant notamment provoquer une grave maladie, la myofasciite à macrophages.

  • contient le vaccin contre l'hépatite B soupçonné d'un lien avec la sclérose en plaque ;

  • et coûte jusqu'à 7 fois plus que les autres vaccins.

En outre, vacciner les enfants contre 6 maladies graves d'un coup est en soi un geste médical risqué, qui peut déclencher une réaction immunitaire incontrôlée (choc anaphylactique), ainsi qu'augmenter le risque de maladie auto-immune sur le long terme.

Des centaines de milliers d'enfants sont concernés, et de nombreux accidents inutiles pourraient avoir lieu du fait de cette situation.

C'est pourquoi parents, patients, citoyens et professionnels de santé se tournent massivement vers vous, Madame la Ministre, pour vous demander d'intervenir de toute urgence pour que le simplevaccin DTPolio sans aluminium pour nourrissons soit de nouveau rendu disponible.

Nous vous demandons de prendre toutes les mesures nécessaires pour aboutir le plus rapidement possible à une résolution de ce dossier. Vous êtes le seul espoir pour les parents et les enfants qui sont mis actuellement dans une situation impossible.

Veuillez agréer Madame la Ministre de la Santé, l’expression de mes salutations respectueuses.



Nombre de signatures :
796300




 

Institut pour la Protection de la Santé Naturelle

 

25/02/2016

Notre alimentation a changé et pas forcément en bien...

 

J'ai décidé, il y a quelques années, d'éliminer de mes achats tous les produits industriels, qu'ils soient surgelés ou pas, censés nous faire gagner du temps de cuisine. Je pense en effet que nous nous sommes écartés des aliments naturels nécessaires à notre santé et que les exhausteurs de goût, les conservateurs ne peuvent rivaliser avec des pâtisseries ou du pain fait maison, avec une ratatouille confectionnée avec des légumes frais ou même une pizza, où l'on sait ce que l'on met sur la pâte. Non seulement je sais ce que je consomme, mais c'est plus sain et meilleur marché!

 

J'ai toujours dans mon placard des pâtes, du riz, du quinoa, une soupe bio, des sardines à l'huile d'olives et au congélateur des filets de poisson, du bon pain de façon à n'être pas prise au dépourvu. J'achète des légumes et des fruits frais (salades, navets, carottes, potimarron, oranges, bananes) et j'essaye de suivre les saisons. Je cuisine en fin de semaine et je congèle moi même pour les jours où je suis pressée.

 

Les supermarchés nous manipulent en mettant les produits cuisinés à hauteur de notre regard et en basant leur publicité sur les produits précuits, tout prêts, lavés… Les couleurs des emballages pas plus que leurs têtes de gondole ne me séduisent. J'achète en effet seulement ce dont j'ai besoin. Ce faisant, je ne suis plus la victime consentante des industriels, qui nous feraient avaler n'importe quoi pour réaliser leurs profits.

 

Si la plupart des consommateurs faisaient ainsi, je suis certaine que ces mêmes industriels reviendraient à des produits plus naturels, car leur but est de vendre. Ils cherchent à nous faire adopter leurs produits. A notre tour de leur faire entendre nos choix! Pourquoi ne pas peser de tout notre poids de consommateurs éclairés sur le marché et faire ainsi régresser la malbouffe partout où elle règne?

 

Par exemple, n'achetons plus de vin aux sulfites ou autres produits chimiques,  d'huile où les olives sont traitées industriellement pour en tirer à chaud et avec des solvants le maximum, de salade en sachets avec des conservateurs ou de pommes de terre irradiées! Regardons les étiquettes, la composition des produits et pas seulement le prix! La France était le pays de la gastronomie; elle devrait le rester si nous agissons ainsi!

 

Pour nous convaincre de la dérive industrielle alimentaire dans notre pays, il serait bon de lire l'ouvrage de Mr Stéfane Guilbaud (éditions Eyrolles) «Je ne mange plus de produits industriels» vendu au prix de 11,90 euros. Il incite les lecteurs à du bon sens et à ce qu'il nomme de la «désobeissance alimentaire». Il y va de notre santé et de celle de nos enfants!

Lyliane

 

23/02/2016

Verrons nous bientôt la fin du tout automobile?

 

C'est la question que pose le journaliste François Stagnaro dans la revue gratuite Optimiste distribué dans la région Paca. Selon lui, «aux yeux des plus jeunes, la voiture n'est plus forcément le symbole de liberté et de statut social qu'elle fut pour les générations précédentes». Il semblerait en effet que les inconvénients associés à l'image de l'automobile aient tendance à prendre le pas sur les avantages...

 

Néanmoins, dans les zones rurales ou péri urbaines, elle reste au cœur des déplacements individuels faute d'alternatives pratiques. Selon un article de l'Observatoire des mobilités émergentes, publié en décembre 2015, actuellement 90% des Français utilisent encore une voiture pour leurs déplacements; 83% d'entre eux l'utilisent au moins une fois par semaine faute de choix de transport offert. Dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, ce pourcentage tombe à 50% (livraisons à domicile, bus, tramway, métro...)

 

Lancés en 2011, des services publics comme Autolib en région parisienne mettent à disposition des usagers des véhicules électriques sur abonnement. A ce jour, 274 000 abonnés à l'année y ont recours. L'autopartage et le covoiturage se pratiquent également entre particuliers grâce à des plateformes Internet (Drivy, Deways, Blablacar, Ouicar...)

 

Le cadre législatif français incite les agglomérations de plus de 100 000 habitants à l'élaboration de plans de déplacement collectif au niveau des entreprises, des administrations et des établissements scolaires. De nouveaux tramways à propulsion électrique ou hybride sont en phase d'expérimentation.

 

Depuis peu, une firme nommée Tesla promeut un nouveau modèle de mobilité électrique dont le Model S peut rouler plus de 400km avec une seule recharge. Toutefois c'est l'exception, car les autres véhicules électriques n'ont pas plus d'autonomie que 150 à 200 km. Toyota teste en ce moment à Grenoble un I-Road électrique à 3 roues.

 

L'électricité gagne aussi les vélos qui peuvent être désormais à assistance électrique. Comme ils sont admis sur les pistes cyclables et que leur rayon d'action est plus important, ils commencent à se répandre. Le Plan Vélo 2015/2020 entend augmenter sa part dans les déplacements jusqu'à 15%. Il faut savoir toutefois qu'à Amsterdam la bicyclette représente aujourd'hui plus de 50% des déplacements et qu'à Copenhague c'est 40% contre 2,7% chez nous actuellement, sauf à Strasbourg où 560 km de pistes cyclables incitent déjà 15% de la population à circuler à bicyclette.

Des avancées significatives certes, mais il faudrait augmenter l'effort fourni en France pour des déplacements moins polluants en créant davantage de pistes cyclables, en baissant les coûts d'achat et d'utilisation des alternatives offertes. Sans oublier de signaler que chez nous la fourniture électrique vient encore du tout nucléaire. Une diversification reste à offrir pour que changer nos modes de vie soit vraiment plus écologique!

Lyliane

 

21/02/2016

Au sujet du lâcher-prise...

 

 

Lâcher prise est le contraire du besoin de contrôler les situations, les autres et de vouloir tout diriger dans la vie. C'est le plus souvent accueillir ce qui se présente, avoir confiance dans les autres et ne plus chercher à maîtriser.

 

Au travail, cela implique de déléguer des tâches et de cesser de tout contrôler a postériori. Les collègues sentent quand on leur fait confiance et cela décuple leur sens de l'initiative. Sinon, ils se contentent de la routine et ils ne prennnent aucun risque de déplaire à leur hiérarchie.

 

En famille, dans l'intimité, lâcher prise c'est ne plus jouer un rôle, être capable de s'abandonner, être naturel, spontané. Avec les enfants, des repères sont à donner, certes, mais en grandissant ils ont peu à peu besoin d'expérimenter, de chercher en tâtonnant leurs propres limites.

 

Ce qui bloque le lâcher prise, c'est bien souvent une forme d'insécurité, des peurs. On se limite pour ne pas risquer d'être jugé, de se tromper, pour paraître à la hauteur ou parce qu'on croit être seul capable d'agir parfaitement...

 

Les «il faut», les «je dois» sont fatigants pour tout le monde! Faire régner la confiance autour de soi est tout à fait différent. Le lâcher prise ne serait-il pas au fond une clé pour toucher la sérénité? Relâchons les pressions, relaxons nous et nous sentirons la différence!

Lyliane

 

18/02/2016

Vivre plus sainement en dépensant moins...

L'ouvrage de Stéphanie Araud-Laporte paru aux éditions de Noyelles sous le titre «1001 astuces pour dépenser moins» donne d'excellents conseils anti-gaspi. Personnellement, j'observe déjà depuis plusieurs années certains d'entre eux, comme par exemple de régler la température du chauffage à 18°5 ou 19° dans mon séjour, de fermer rideaux et volets à la tombée de la nuit en hiver, d'avoir mis du double vitrage partout chez moi, d'avoir remplacé tous les halogènes par des lampes basse consommation et de récupérer l'eau de pluie pour arroser le jardin... Néanmoins, j'ai noté de nombreuses informations, notamment comment fabriquer son produit multiusage, son produit à vaisselle ou sa poudre lave vaisselle à partir de produits naturels et bon marché. J'ai revu également la différence entre DLC ( date limite de consommation) qui s'applique aux produits périssables et la DLUO (date limite d'utilisation optimale ), qui signifie que le produit peut être consommé au delà de la date inscrite, même si les qualités gustatives peuvent diminuer. Au jardin, je vais essayer de suivre les conseils d'association de plantes, par exemple je vais semer de la bourrache près de laitues et tomates pour les protéger des parasites, fabriquer du purin de prêle, afin d'éviter les maladies des arbres fruitiers, vaporiser du savon noir dilué (1 cuillère à soupe pour un litre d'eau), pour lutter contre puceron et cochenille. Sur le plan des soins du visage, j'imagine essayer de mélanger en proportions égales du sucre de canne, du miel et de l'huile végétale dans un bol pour exfolier la peau après soigneux démaquillage et rinçage. Aussi, si une vie plus saine et écologique vous tente, l'auteur du livre vous recommande de procéder au début par petites touches et d'élargir peu à peu les interventions. En effet, il est possible que les idées soumises puissent par la suite être personnalisées et même détournées, ce qui serait un gage de réussite... Lyliane

15/02/2016

Conseils de bonne santé en février selon Ste Hildegarde de Bingen...

Je puise dans l'ouvrage de Mr Peter Pukownik, naturopathe allemand, paru aux éditions Médicis les conseils «pour rester en bonne santé toute l'année avec Ste Hildegarde de Bingen», mystique allemande du 12ème siècle. Je choisis volontairement des passages qui sont en lien avec la période de l'année actuelle, c'est à dire le mois de février. Mr Pukownik rappelle tout d'abord que le mot «février» vient du latin februarius qui signifie «purifier». Ce 2ème mois de notre calendrier est celui où les jours rallongent de façon significative et où souvent règnent froid et neige dans nos pays occidentaux. Après le Carnaval, qui dure 3 jours au moment de Mardi Gras, commence dès le mercredi des Cendres le Carême. C'est une période de 40 jours consacrée dans la Chrétienté au repos et à la méditation précédant la fête de Pâques. Un bon temps aussi pour se priver volontairement de quelque chose (sucreries, cigarettes...) et pour changer ses habitudes alimentaires... Pour Ste Hildegarde, c'est un temps favorable à une cure de détoxication printanière, avec jeûne à base d'infusion de fenouil et d'eau de source. On peut cueillir aussi des salade des champs (pissenlits) et utiliser l'épeautre (blé ancien sauvage) pour cuisiner sans viande de nombreuses recettes. Par exemple en farine pour confectionner des gâteaux, du pain, des crèpes, des bouillies ou en grains en le consommant en soupe ou comme cuit du riz. Elle préconise également une méditation régulière ou une prière, afin de mieux se connaître et d'aller vers la paix intérieure. Ces suggestions pour nettoyer à la fois le corps et l'esprit dans le respect du rythme des saisons me paraissent pleines de bon sens et toujours actuelles. En effet, la naturopathie exposée par Ste Hildegarde met l'accent sur les liens entre l'homme et le cosmos. Elle décrit, dit Mr Pukownik, «les effets divers des vibrations énergétiques des herbes, des fruits, des minéraux et des métaux sur le corps, l'âme et l'esprit humains». A notre époque, où la viande figure toute l'année sur la table, alors que, selon Ste Hildegarde, «elle ne devrait être présente dans notre alimentation que pour améliorer le goût», il serait peut-être bon de revenir à ses préceptes en considérant que l'essentiel du plat devrait être constitué de légumes. Elle écrirait sans doute de nos jours contre les arômes de synthèse, les stabilisateurs, les émulsifiants et conservateurs, sans oublier les pesticides et les OGM! On peut penser aussi qu'elle insisterait sur la frugalité et le juste milieu en tout pour assurer notre bonne santé et notre équilibre... Lyliane

13/02/2016

Apprentissage et transmission à nos enfants sans stress...

Sous la plume de Mme L. Rossignol, le journal Télérama du 13/2/2016 évoque l'expérience, pendant 3 ans, en classe unique de maternelle à l'école Jean-Lurçat de Gennevilliers de Mme Céline Alvarez. Cette jeune femme de 32 ans, au parcours professionnel original, a associé des neurologues à sa démarche pédagogique. Mr Stanislas Dehaène, scientifique membre du Collège de France notamment, a suivi ces élèves de maternelle et il a analysé leurs performances. Il s'avère que ces enfants, pour la plupart d'origine étrangère, seuls ou en groupe choisissent eux-mêmes leurs activités, pratiquant entraide, collaboration et autonomie. Et leurs résultats sont tout à fait étonnants! Mme Alvarez s'est inspirée des conclusions de l'ouvrage de la pédiatre Mme Catherine Guegen«Pour une enfance heureuse, repenser l'éducation à la lumière des dernières des dernières découvertes sur le cerveau» paru aux éditions Robert Laffont. Elle a également fait des études de linguistique et s'est penchée sur les travaux de Mme Maria Montessori. Cela l'a encouragée à laisser les élèves de sa classe mixte, où les grands participent à l'enseignement des plus petits, tout à fait autonomes. Ils se sont donc responsabilisés, ce qui leur a permis d'exercer persévérance, attention, mémoire, confiance et créativité. Mme Alvarez, qui entre temps a quitté l'Education Nationale, a exposé en aoùt 2015 dans une Conférence à l'Université Vincennes-St Denis devant 250 collègues l'essentiel de ce qu'elle a nommé « une transition pédagogique». Elle a mis en ligne tous ses outils théoriques et pratiques. Elle prépare également un livre qui devrait sortir en septembre aux éditions des Arènes. Cf www.youtube.com . Malheureusement, l'Education Nationale et le corps enseignant dans son ensemble n'ont pas encore pris la mesure de ces expérimentations, afin de repenser l'éducation à la lumière des dernières découvertes sur le cerveau des enfants. Espérons que sur le terrain beaucoup d'enseignants de maternelle et même d'autres niveaux vont s'investir pour «rechercher le trésor caché de l'être humain dans un cadre riche de potentiel». A nous également d'en parler autour de nous et de puiser des idées dans cette méthodologie innovante. Lyliane

12/02/2016

Quelle est la qualité de nos relations humaines?

Au cours de l'émission télévisée Télématin, sur la 2ème chaîne, le 10/2/2016, nous a été présenté, dans la rubrique psychologie, l'ouvrage de Mr Christophe Médici au titre évocateur: Homo connecticus. Ce livre, paru récemment aux éditions Dangles, porte comme sous-titre: «comment maintenir une haute qualité relationnelle à l'ère du numérique». Mr Médici a constaté en effet le paradoxe suivant: si les nouvelles technologies (tablettes, smartphones...) abolissent les distances et peuvent ainsi nous rapprocher, elles ont aussi tendance à nous éloigner les uns des autres, voire de nous-même. Il est possible d'entendre les interview de ce coach de 46 ans sur You Tube. De nos jours, il est en effet possible de rencontrer sur le trottoir des «phobers» c'est à dire des personnes qui marchent comme des zombies, les yeux rivés sur les écrans de leurs smartphones. Au delà de ces cas extrêmes, dans la sphère familiale et même intime, il arrive que l'hyper connexion permanente (montres, smartphones...) altère la bonne qualité des relations humaines en coupant des personnes de leurs proches. Nous vivons, certes, dans nos pays développés à l'époque des rencontres rapides et d'une surconsommation de moyens numériques. Toutefois cela n'est pas sans conséquence et des addictions dans ce domaine commencent à se faire jour. Il a même été crée des hôtels et des maisons d'hôtes pour s'en déconditionner volontairement. On les nomme des «séjours détox» (cf le blog detoxdigital.com). Certains ont même été contraints, à certains moments de la journée, de faire verrouiller leurs téléphones portables, grâce à des services comme Lock n'Lol, afin de retrouver un peu de bien-être sans e-mails ou SMS... A quelques jours de la St Valentin, l'émission signalait que plus personne ne prend le temps d'écrire sur papier une lettre d'amour comme il y a 20 ans. Mais, quel que soit notre âge, afin de contrebalancer la fascination du numérique dont nous ne sommes pas toujours conscients, réfléchissons à la manière dont nous accordons de l'attention à ceux qui nous entourent. Essayons en tout état de cause d'être dans une présence bien réelle, que ce soit dans notre vie publique comme privée, et communiquons vraiment avec ceux qui sont importants à nos yeux! Lyliane

09/02/2016

En Allemagne existe une presse faite par des immigrés pour des immigrés...

 

Grâce à Internet, j'ai appris que certains journaux comme par exemple Abwab (signifiant «portes» en arabe) sont gérés par des réfugiés dont certains contributeurs volontaires collaborent par Skype et Dropbox, car ils sont Syriens et Irakiens ou même Turcs comme le maquettiste d'Abwab. Ils envoient des informations utiles aux réfugiés tout comme à ceux qui veulent s'informer de façon moins partiale que dans les grands journaux nationaux.

 

Ce journal Abwab, fondé par Mr Ramy Alasheq, un réfugié syro-palestinien ayant obtenu l'asile politique en Allemagne, à la fois journaliste, poète et activiste, est dirigé depuis la ville de Cologne. Il est tiré à 45 000 exemplaires environ et il est édité par le groupe New German Media, qui publie 15 autres titres dédiés à des minorités en Europe (Italie, Grande Bretagne...) comme ailleurs.

 

Il me semble que, dans notre pays, nous pourrions également susciter ce genre de média, car parmi les réfugiés (certes moins nombreux qu'en Allemagne) installés sur notre sol beaucoup sont des gens lettrés et fort cultivés, qui auraient des choses à nous apprendre. Cela permettrait peut-être de couper court aux articles et proclamations qui sont de la désinformation de la part de certains partis politiques, qui visent essentiellement à nous faire peur. Pour s'informer, consulter sur Internet: www.366.fr/366-lab/allemagne .

Lyliane

 

02/02/2016

Sagesse bouddhiste et compassion en action...

 

Au cours de l'émission consacrée au bouddhisme sur la 2ème chaîne de télévision, dimanche 31/1/2016, était interviewé Mr Matthieu Ricard. Il a tout d'abord déclaré que «la sagesse n'est pas un luxe pour quand tout va bien». Elle se pratique journellement, comme il l'a écrit avec Mrs A. Jolien et C. André dans un ouvrage intitulé:«Trois amis en quête de sagesse» aux éditions l'Iconoclaste.

 

Il nous propose de voir les tragédies que la France vient de vivre sous un angle différent: pas par une réaction épidermique, de la peur ou une escalade dans la violence, réactions qui ne s'attachent qu'aux symptômes. Il nous incite à rechercher les causes de la violence et d'agir sur le long terme. Car il s'agirait plutôt de nous occuper des jeunes par une éducation ouverte, de résorber les inégalités de notre société (hommes/femmes, nationaux/étrangers...), de développer l'empathie et la solidarité. Cela risque de prendre 10 à 15 ans, selon le moine bouddhiste...

 

D'après lui, Israël nous montre ce qu'il en est de réagir en appliquant œil pour œil/dent pour dent: une longue suite de violences depuis des années. Empêcher des personnes de nuire n'est pas chercher à tout prix des sanctions, à faire du tort ou à bombarder... Par un amour altruiste, il serait plutôt question de chercher à guérir les racines du mal. Pratiquer une résilience empreinte de compassion lui paraît en effet une meilleure voie.

 

La peur au contraire ne ferait que nous inciter à nous replier sur nous même et elle n'aiderait pas à vivre la solidarité. En travaillant ensemble sur le long terme, Mr M. Ricard est persuadé que nos démocraties sont capables de surmonter les obstacles actuels. La compassion, selon lui, c'est de l'amour altruiste. Mais ce n'est pas de la faiblesse qui excuse tout. Les victimes ont droit à notre écoute et à notre compassion!

 

A travers cette discussion, des pistes nous sont données pour ne plus nous diviser sous des prétextes politiques ou sociaux et pour tenter de juguler la peur et l'agressivité perceptibles autour de nous. Si la responsabilité du mal nous incombe au moins en partie (ghettos des quartiers, chômage, échec scolaire, discriminations...), les solutions à trouver nous concernent sans doute aussi! Alors écoutons ces paroles de sagesse et mettons nous tous ensemble au travail!

Lyliane

 

01/02/2016

Comment susciter la solidarité chez les jeunes?

 

Je puise dans la revue de janvier 2016 de Valeurs Mutualistes des idées, rassemblées par Mme I. Guardiola, pour éduquer les jeunes au bien commun, au vivre ensemble, à la citoyenneté et à la solidarité.

 

Par exemple, au lycée St Cloud (92), une enseignante en histoire-géographie a proposé à ses élèves de participer à des projets de micro-entreprise au Pérou, au Cambodge, en Indonésie via la plateforme de financement participatif Babyloan. Chaque élève a prêté 2 euros et en plus, le groupe classe a récolté des fonds en organisant la vente de gâteaux, un marathon et un concours participatif.

 

La J.P.A. (Jeunesse au Plein Air) quant à elle propose des parcours citoyens pour sensibiliser les élèves aux inégalités d'accès aux vacances et aux loisirs. L'association a mis au point des kits pédagogiques par niveau scolaire à base de vidéos,de fiches découverte ou de textes enregistrés.

 

L'Agence pour l'éducation par le sport (APELS) va organiser des défis collégiens à l'occasion de manifestations sportives comportant du fair-play et de la bonne tenue. La clôture des inscriptions se fera le 29/2/2016 pour la 3ème édition de ces défis.

 

En CM1 et CM2, des élèves de l'Essonne, à l'instigation de leur professeur et de l'association Solidarité Laïque, ont collecté des fournitures scolaires et établi une correspondance avec une classe au Sénégal.

 

L'ESPER enfin, (économie sociale partenaire de l'école de la République) et l'ASOSEN (association nationale d'éducation à la santé) se sont associées, afin de proposer une exposition sur l'ESS c'est à dire l'économie sociale et solidaire.

 

Quel que soit le projet proposé aux jeunes, il s'agit de développer leur curiosité, leur esprit critique et leur sens de la solidarité. De belles initiatives qui méritent d'être connues et de se répandre dans notre pays pour prévenir repli sur soi et découragement face à l'individualisme ambiant.

Lyliane

 

29/01/2016

A propos de la justice des mineurs...

 

Si j'en crois la revue du BICE (bureau international catholique de l'enfance) www.bice.org, globalement la délinquance des mineurs est en baisse depuis les années 2000 par rapport à celle des adultes. En France, la moitié des mineurs impliqués dans des affaires pénales ont entre 16 et 17 ans. Les moins de 13 ans représentent 9% et ils ne sont concernés que par 3% des condamnations effectives.

 

En outre, 41% des mineurs mis en cause le sont pour des atteintes aux biens (vols à l'étalage, vol de voitures) et 16% pour usage de stupéfiants. Les cas de violences graves (agressions sexuelles, viols...) concernent seulement 4% des actes commis.

 

Aussi, nous pouvons nous demander si un enfant en conflit avec la loi doit être traité comme un adulte. La plupart sont des adolescents qui cumulent des facteurs de vulnérabilité: précarité, échec scolaire, relations familiales fragiles ou déviantes...

 

Dans notre pays, l'idée de tolérance zéro est accompagnée d'une judiciarisation plus poussée des infractions commises par les mineurs. L'objectif du projet de réforme de la justice des mineurs prévu pour 2016 est de revenir aux principes de l'Ordonnance de 1945 avec notamment la primauté de l'éducatif.

 

Le modèle néo-zélandais copié par de nombreux états paraît le plus adapté et efficace. Il prévoit en effet d'obliger le jeune délinquant à réparer les conséquences de ses actes, ce qui lui permet de mieux réaliser l'impact de son délit. La victime, le juge, la famille et les proches décident ensemble de la réparation équitable à faire appliquer. Eviter la prison aux mineurs semble en tout état de cause une sage décision...

 

Il a été remarqué en effet que plus les cas d'incivilité ont été pris en charge tôt, moins le jeune récidive. Certes, il faut lui faire comprendre que les limites, les contraintes font partie de l'éducation. A l'inverse, la nécessaire répression devrait avoir une dimension pédagogique sans violence.

 

Il serait bon en effet que tous les jeunes aient à l'école une éducation au civisme. Des associations comme APCEJ (association pour la promotion de la citoyenneté des enfants et des jeunes) font de la prévention leur cheval de bataille. Le rôle des parents n'est pas non plus négligeable, car c'est dès l'enfance que certaines limites doivent être posées...

Lyliane

 

27/01/2016

Les médecines douces questionnent un groupe de médecins conventionnels...

Dans le dernier numéro de la revue Alternatif Bien-être, une interview de Mme Gaëlle Piton auprès du Docteur Marie Baqué-Juston de l'Université de Nice Sophia-Antipolis (06) a attiré mon attention. Cette dernière fait référence à la création d'un petit groupe de médecins de médecine dite conventionnelle pour comprendre et tester ce qui attire les patients dans les médecines qualifiées de médecines douces.

 

Ils ont en effet crée avec la collaboration du frère de Mme Baqué-Juston, doyen de la Faculté de Nice depuis 2013, un Observatoire des médecines non conventionnelles. Cet organisme n'est composé que de médecins et de pharmaciens, mais ils ont décidé d'être néanmoins dans un esprit d'ouverture. Ils s'interrogent en effet sur l'engouement des patients, qui sont prêts à payer leurs consultations sans aucun remboursement de Sécurité Sociale. Pour en savoir plus: www.omnc.unice.fr .

 

Tout d'abord, ils ont pris conscience que la médecine traditionnnelle s'est tellement spécialisée depuis 30 ans qu'elle a tendance à «ne plus mettre l'individu au cœur de la médecine et qu'elle pratique parfois des traitements agressifs qui pourraient être repensés». Toutefois, ils voudraient faire le tri entre de vraies thérapeutiques et du charlatanisme, qui échappe à tout contrôle.

 

Des médecins ont déjà rejoint leur petit groupe pour mener des expériences autour de la méditation et de l'aromathérapie. Le travail de cet Observatoire pourrait conduire à valider des pratiques utiles à l'hôpital pour les patients, les étudiants et les soignants en général.

 

Dans un premier temps ces expérimentations cherchent à classer ces pratiques en créant une sorte de lexique clair validé par des experts. Tout cela ne se fait pas en concertation avec l'Ordre des médecins, pas plus qu'avec une grande partie de la communauté médicale, hostiles à priori à ces pratiques non conventionnnelles.

 

Néanmoins, il me semble qu'en cherchant des preuves scientifiques de l'efficacité de ces médecines douces, cet Observatoire a ouvert une porte. Que ce soit pour tester l'ostéopathie, l'hypnose, l'acupuncture ou l'homéopathie au lieu de les refuser en bloc, ce mouvement me paraît aller dans le bon sens.

 

Les patients n'ont certes pas besoin de preuves scientifiques, puisqu'ils expérimentent dans leur corps les bienfaits de ces techniques. Toutefois, ne plus opposer différentes types de médecines, ni discréditer ce qui n'est pas compris, pourrait aider à faire évoluer les mentalités. Lyliane

 

26/01/2016

Médiation nomade...

 

Il me semble intéressant de savoir que certains êtres, enfermés dans de la rebellion ou même de la délinquance, s'ils rencontrent un jour de la compréhension et de l'empathie sont susceptibles de s'amender, voire de chercher à réparer leurs erreurs passées. Les médias insistent fort peu sur cette dimension humaine, préférant souvent rassurer le public avec des appels à la répression. Aussi, j'ai plaisir à signaler aujourd'hui le cas de Mr Yazid Kherfi, né en France en 1958 d'une famille d'origine algérienne habitant dans le quartier du Val-Fourré à Mantes la Jolie. Cet ancien délinquant, qui a connu la précarité, puis a fait de la prison (4 ans) et enfin s'est amendé, s'est engagé depuis quelques années dans des études (sciences de l'éducation) et dans des missions de consultant en prévention dans des quartiers déshérités.

 

Il a ainsi été pendant 10 ans directeur d'une Maison de Jeunes; puis il a été chargé de cours à l'Université Paris 10 de Nanterre. Aujourd'hui, depuis 3 ans environ, en lien avec des élus et des acteurs locaux, il enseigne la non violence et il parcourt les quartiers avec un bus en jouant le rôle de «médiateur nomade». Il essaye à son tour en effet de tendre la main à des jeunes, de créer des espaces de rencontre, afin de faire réfléchir grâce à son témoignage vécu. Il propose notamment aux jeunes de faire de bons choix et de ne pas céder à la facilité sur place (trafic de drogue...)

 

Avec Mme Véronique Le Goaziou, sociologue, il a même écrit un ouvrage aux éditions La Découverte intitulé «Repris de justesse», dans lequel il analyse son parcours de vie.

Bref, voilà un exemple concret que j'estime trop peu mis en valeur par les associations, par les élus, par les médias. C'est pourquoi, je propose à chacun de faire connaître Mr Yazid Kherfi, de le faire venir au besoin dans sa ville ou son quartier. Son contact: www.yazidkherfi.jimdo.com . Il faut savoir également qu'il travaille sur le terrain avec l'Association Pouvoir d'agir 93.

Lyliane

 

25/01/2016

Le combat d'une mère au sein de la République...

 

Vous avez peut-être entendu parler de Mme Nadia Remadna, à l'occasion de la sortie de son livre chez Calman-Lévy le 6/1/2016 intitulé:«Comment j'ai sauvé mes enfants». Elle a en effet été interviewée par différents journaux nationaux et par Canal Plus à la télévision. Toutefois, au delà de ces spots momentanés, il me semble que nous aurions beaucoup à gagner si nous connaissions le parcours de cette femme qui ne mâche pas ses mots.

 

Née à Créteil dans les années 1960, elle est partie 10 années, entre 15 et 25 ans, en Algérie avec son père. Elle s'en est finalement enfuie et elle est revenue en France. Elle aurait aimé devenir avocate, mais en Algérie elle n'avait pas pu être scolarisée. Aussi, courageusement, elle a repris des études et à l'âge de 35 ans elle obtenait son bac. Mère de 4 enfants qu'elle a élevés seule, elle vit depuis 10 ans à Sevran (93).

 

Elle est devenue ensuite médiatrice et référente familiale, car elle apprécie beaucoup de travailler dans le domaine social. Elle a crée une organisation nommée «la Brigade des Mères» au sein de laquelle elle œuvre pour essayer d'apporter des solutions concrètes à la dérive des jeunes. Elle se sent bien insérée en tant que mère dans la République Française. Elle tente de gagner à cette cause d'autres mères en leur procurant des modules de formations, auxquelles elles n'ont jamais eu droit ( philosophie, sociologie, psychologie...). Histoire d'ouvrir leur esprit à d'autres perspectives et de les aider à se former...

 

Refusant la fatalité et le communautarisme, cette femme qui n'ignore rien des pièges des banlieues pour des jeunes désoeuvrés voudrait à travers son expérience personnelle y sensibiliser d'autres femmes. Car les mères, qui vivent le plus souvent dans des situations difficiles, seules avec leurs enfants, ont un rôle important à jouer dans la prévention de la radicalisation des jeunes. Cette brigade est censée non seulement lutter contre la violence, contre l'échec scolaire, mais surtout impliquer directement les familles dans l'avenir professionnel et social de leurs enfants. Pour se renseigner précisément sur le combat de cette femme, voici les coordonnées du site de l'association, dont elle est présidente et fondatrice:www.brigadedesmeres.org .

Lyliane

 

19/01/2016

Soigner en zone de combat...

 

 J'ai été très touchée, au cours de l'émission Thé ou Café consacrée à Mr Guillaume Durand, qu'il fasse venir une jeune femme Elise Boghossian, acunpunctrice, pour parler de l'Association non gouvernementale et apolitique appelée Shennong et Avicenne. Cette association a été crée à Paris en 2002 par un groupe d'étudiants et une association de médecine chinoise pour venir en aide médicalement aux réfugiés où qu'ils soient dans le monde. Pour en savoir davantage, consulter le site Internet: www.shennong-avicenne.org/fr/ et lire l'ouvrage publié par E. Boghossian aux éditions R. Laffont, sorti le 19 novembre 2015, sous le titre: «Au royaume de l'espoir, il n'y a pas d'hiver».

 

Cette jeune femme, mère de 3 enfants, se déplace ponctuellement là où il y a des besoins (Irak, Calais...), afin de créer du lien avec les réfugiés, des femmes et des enfants le plus souvent, qui ont subi des tortures physiques ou psychologiques ou qui ont vu leurs familles détruites par la guerre. Avec d'autres volontaires de l'Association, ils parcourent en bus des régions d'Irak par exemple relativement sécurisées. Ils rencontrent des réfugiés habitant des camps et ils leur prodiguent des soins, quand c'est possible. Les témoignages montrent que la plupart ont été victimes de violences insoutenables et d'une stratégie de destruction...

 

Nous pourrions soutenir cette Association par des dons directement sur le site, en achetant et en parlant autour de nous de ces actions courageuses, retranscrites dans l'ouvrage d'Elise Boghossian. Les valeurs défendues par cette association méritent en effet d'être diffusées, car il circule beaucoup d'idées fausses concernant les réfugiés d'où qu'ils soient originaires. La plupart d'entre eux ne tiennent pas à s'installer définitivement chez nous, seulement à fuir les zones de combat le temps que leur pays retrouve la paix. Leur tendre la main ou soutenir concrètement ceux qui le font, ne serait ce pas faire preuve de solidarité humaine?

Lyliane

 

18/01/2016

Partager, plutôt qu'acheter...

 

Le «sharing» est une nouvelle façon de consommer. Dans la revue Femme Actuelle sous la plume de Mme M.J Coutanceau, j'ai trouvé quelques propositions intéressantes en cette période de crise où chacun cherche à valoriser ses acquits. Par exemple, le plus connu de tous les sites www.blablacar.fr

permet de louer sa voiture particulière ou de vivre des trajets en covoiturage. D'autres sites existent comme www.ouicar.fr ou www.koolicar.com. Mais ce qui est un peu moins connu est également envisageable: penser à louer son parking ou son garage, lorsqu'on ne s'en sert pas grâce à www.drivy.com .

 

Si vous adorez cuisiner, le site www.vizeat.com permet de faire savoir que vous ouvrez une table d'hôte chez vous, afin de faire goûter vos spécialités et d'effectuer de nouvelles rencontres. Sur le site spécialisé www.trocmaison.com ou www.homelink.fr, il est possible d'échanger sa maison contre une autre équivalente en capacité pour passer des congés à l'étranger ou dans une autre région de France.

 

Parfois, les enfants ayant quitté le domicile familial, vous pouvez avoir envie de louer une chambre à un étudiant ou à un locataire pour de courtes durées ou une année scolaire. Des sites diffusent votre petite annonce contre une somme modique et ils peuvent même vous procurer des modèles de contrats en ligne. Voir dans ce cas: www.airbnb.fr ou www.bedycasa.com. Enfin sur la plateforme www.pretoo.com, on se prête des objets entre amis ou voisins (livres, outils...) ou on troque ce dont on ne se sert plus. cf: www.swouitch.com.

Lyliane

 

16/01/2016

Maintenir le lien avec les personnes hospitalisées...

C'est un fait bien connu: la présence de proches à l'hôpital rassure et procure de l'apaisement aux patients quel que soit leur âge. Or, les lieux d'accueil sont assez rares! Hôpitaux et cliniques en effet ne peuvent pas le plus souvent accueillir les familles de leurs malades. La Fondation des Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France depuis 27 ans soutient des projets de maisons de parents, d'adolescents, d'équipement scolaire, d'aires de jeux et de salles de divertissement, grâce notamment à la récolte annuelle de pièces jaunes - www.fondationshopitaux.fr – Ainsi, la qualité de vie au quotidien des enfants et des adolescents à l'hôpital s'est considérablement améliorée. Un soutien moral et financier des familles est parfois possible le temps de l'hospitalisation. Une nouvelle campagne baptisée « opération pièces jaunes» vient d'être lancée le 6 janvier 2016. Elle se poursuivra jusqu'au 13 février. Alors soyons solidaires, vidons nos porte-monnaie et déposons nos pièces jaunes dans les tirelires visibles dans de nombreux lieux publics. Lyliane

15/01/2016

Appel d'urgence transmis pour pétition à signer éventuellement...

Signez la pétition Elles sont des femmes, enceintes, avec des enfants et elles n’ont pas la priorité dans les hébergements d’urgence de Lyon en plein hiver 2015. Nous sommes des femmes, citoyennes et lyonnaises, et nous accueillons chaque semaine bénévolement au sein de notre association, des femmes en grande difficulté. Depuis le mois de novembre, leur témoignage accablant nous place face à nos responsabilités. Elles sont de plus en plus nombreuses à dormir dehors malgré leur dossier de demande d’hébergement à la Maison de la Veille Sociale et malgré les appels quotidiens au 115. Et la réponse se répète: « il n’y a pas de places libres » ou « votre dossier n’est pas prioritaire » ! Au début, nous ne voulions pas le croire: peut-on en effet toujours parler de dispositifs d’urgence lorsqu’il faut attendre 9 mois, à compter de la date de la première demande, pour être enfin considérée comme prioritaire pour l’obtention d’une place dans un dispositif d’hébergement d’urgence? Elles s’appellent Adrienne, Martine, Rose*… elles sont enceintes de 6 ou 7 mois, elles ont des enfants en bas âge, et malgré cela depuis des semaines elles dorment dans la rue, sous le pont près de la gare de la Part-Dieu ou de Perrache, dans un couloir, dans une église à Vénissieux... Elles passent leurs journées au chaud au centre commercial de la Part Dieu, dans les gares, les trams... Elles espèrent tous les soirs, elles perdent espoir de jour en jour. Nous avons bien conscience des difficultés croissantes que rencontrent au quotidien les associations et les travailleurs sociaux dans la recherche de solutions pour ces femmes. Nous connaissons la tension qui touche les dispositifs d’hébergement d’urgence et les conditions dans lesquelles travaillent notamment les services du 115. Ils n’ont pas les moyens de se substituer à l’Etat dans sa mission de protection de ces populations. Ce n’est donc pas eux que nous accablons: nous voulons interpeller les services de l’Etat concernés sur l’obligation qui leur est faite par la loi de mettre en œuvre le Droit à l’hébergement d’urgence, et en particulier afin de protéger les plus vulnérables parmi les précaires: les femmes et les enfants ! Nous appelons donc tous les Lyonnais, les habitants de la grande métropole et, au delà, de la Région Rhône-Alpes à nous soutenir dans cette requête légitime, afin d’interpeller collectivement les pouvoirs publics: Préfecture, Mairies, Départements, Région et autres collectivités. L’Etat et les autorités compétentes doivent prendre leurs responsabilités. Il existe une urgence sociale absolue à renforcer les dispositifs permettant un accès rapide à l’hébergement d’urgence et à reviser les critères permettant de statuer du caractère prioritaire des demandes pour ne plus prendre en compte la seule date de dépôt de dossier, mais aussi la précarité accrue des femmes et des enfants à la rue. Signez et faites circuler cet appel auprès de vos contacts et sur les réseaux sociaux ! « Il appartient aux autorités de l’État de mettre en œuvre le Droit à l’hébergement d’urgence reconnu par la loi pour toute personne sans abri en situation de détresse… une carence caractérisée dans l’accomplissement de cette tâche peut faire apparaître une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale lorsqu’elle entraîne des conséquences graves pour la personne intéressée (…) » (Conseil d’État, 10 février 2012, n°356456) Aude Bonleu, Déborah Duvignaud, Joëlle Ecochard, Florence Gauthier, Isabelle Guiu, Sabine Himbert, Annie Varrod et Mireille D. * Les prénoms ont été changés. Signez la pétition

14/01/2016

Toute détresse ne mérite-t-elle pas une réponse humaine?

Cette question m'a été inspirée par un article du journal de la Fondation Abbé Pierre de janvier 2016. www.fondation-abbe-pierre.fr Il m'a beaucoup touchée car moi aussi, à côté d'initiatives généreuses, j'ai entendu des réactions identitaires violentes à propos de l'arrivée de migrants dans notre pays. Et personnellement la question ne pouvait me laisser indifférente, moi qui suis issue du côté paternel de réfugiés italiens. Mes parents ont beaucoup travaillé et nous nous sommes intégrés peu à peu sans passe droit mais non sans quelques remarques racistes. Ne venions nous pas manger le pain des français? Entretemps, il y a eu la guerre d'Espagne, les boat people, les camps de harkis... La France s'est honorée et enrichie de cet accueil. Malgré cela, on voit toujours les mêmes peurs se réveiller dans la population française, réveillées par la crise et exacerbées par des affirmations dénuées de fondement. On entend dire en effet que ces réfugiés voleraient des logements sociaux, des places d'hôpitaux à des ménages français... Or ces personnes chassées de leur pays par la famine ou des guerres n'ont aucune priorité d'accès: elles déposent comme tout demandeur d'asile un dossier, aidées en cela par des assistantes sociales. Comme elles n'ont pas le droit de travailler, elles vivent, aujourd'hui comme hier, parfois de minimas sociaux, le plus souvent de dons et d'aides d'associations humanitaires. L'exil est loin d'être une sinécure! Je pense que nous devrions cesser d'opposer des populations souffrantes à d''autres catégories de personnes. Si nous avons la chance d'avoir un toit et de manger à notre faim, faut-il pour autant tenter d'en priver autrui? Ne sommes nous pas tous des êtres humains, avec un cœur? Le pape François lui même a donné l'exemple en allant accueillir des réfugiés à Lampédusa, en parlant de la façon d'aider les «petits»... Tendre la main et partager, est ce devenu impossible dans notre pays de nos jours? J'espère quoi qu'il en soit que la France restera la patrie des Droits de l'Homme et une terre d'accueil, dont nous pouvons être fiers. Ces réfugiés n'ont rien à voir avec des terroristes! Un peu de lucidité et de compassion nous feraient voir que ceux qui distillent ces peurs irraisonnées ont un intérêt à ce que la France se replie sur elle-même, à ce qu'elle se coupe du monde extérieur pour mieux nous diviser et régner grâce à la peur de l'autre! Gardons précieusement les valeurs humaines que nous portons, qui sont inscrites dans la devise de la France. Et apprenons ces valeurs à nos enfants et petits enfants! Dans cet espoir...

Lyliane

13/01/2016

L'art-thérapie...

Artiste peintre et thérapeute, Mme F. Boucher conjugue ces deux pratiques dans son Atelier du Geai Bleu au centre ville de Nice. Là, elle propose selon le cas à des enfants, des adolescents, des femmes adultes: modelage, sculpture, écriture, écoute de rêves, dessin, aquarelle, marionnette, conte, ce qui permet parfois d'exorciser quelques angoisses ayant du mal à s'exprimer. «Je suis là pour protéger, sécuriser» dit-elle! Pour elle, l'art-thérapie c'est le signe supplémentaire que nous ne sommes rien sans nos semblables. Une oreille attentive, un regard posé, un geste adéquat et comme avec une bonne mère, grâce à un médiateur artistique, des difficultés, individuellement ou en groupe, sont accueillies, interrogées, le plus souvent surmontées... «La créativité, c'est un jeu», dit-elle! Elle permet à chacun de retrouver un instinct d'enfant, de garder le contact avec soi-même, de se reconnecter à ses émotions. Il y a comme un triangle magique entre deux personnes et une création, quel que soit l'âge de la personne. Certaines techniques sont d'excellents révélateurs d'un excès de contrôle, de perturbations de l'image de soi... Sans trop exagérer, nous pourrions affirmer qu'un ou une art - thérapeute permet d'apprendre aux autres à faire de leur vie ...une œuvre d'art! Pour mieux comprendre en quoi consiste l'art-thérapie, consulter le site Internet: www.atelier-arts-plastiques.com ou lire l'article de Mr A. Teulé dans la revue gratuite Couleur. Lyliane

07/01/2016

Le handicap reste un facteur d'exclusion...

 

J'ai été alertée par la revue Convergence du Secours Populaire Français sur le fait que les personnes handicapées n'ont pas encore partout la place qu'elles pourraient prendre dans notre société. Par manque de structures adaptées par exemple des familles doivent s'exiler en Belgique

pour scolariser leurs enfants. 12 658 enfants, en effet, attendent une place dans un Service d'éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) ou dans un Institut médico-éducatif ou IME.

 

Le 20 octobre 2015, était déposé devant l'Assemblée Nationale, par l'UNAPEI ou Union nationale des associations de parents d'enfants inadaptés: le Livre Noir du Handicap en France. La plupart des 47 500 personnes handicapées non accueillies vivent dans leur foyer et sont à la charge de leurs familles. Celles-ci se sentent isolées, en repli social, car

beaucoup de parents doivent cesser toute activité professionnelle pour veiller sur leurs enfants, même lorsqu'ils sont devenus adultes.

 

Dans le monde, ce sont plus d'un milliard de personnes qui vivent avec un handicap soit 15% de la population mondiale. En France, 12 millions de Français sont touchés par un handicap et 80% d'entre eux portent un handicap invisible. La Loi du 11/2/2005 prévoit chez nous des mesures proposant une égalité des droits et des chances pour tous. Néanmoins, cette loi qui impose notamment aux entreprises publiques ou privées d'au moins 20 salariés d'employer des personnes handicapées (6% de l'effectif) est encore très peu appliquée.

 

Les handicapés physiques ou mentaux ne sont cependant pas une communauté à part et nous devrions apprendre à vivre les uns avec les autres, sans discrimination. Les Jeux Paralympiques par exemple ont permis depuis 1996 de montrer les prouesses que peuvent réaliser des sportifs handicapés. Dans la vie de tous les jours, de jeunes handicapés peuvent se rendre utiles (tri, conditionnement d'articles, standard téléphonique...). En gagnant un pécule, ils sont à même de devenir autonomes par rapport à leurs familles. La solidarité et l'entraide vont - elles enfin devenir réalité dans notre société? Je l'espère sincèrement car nous avons tous à y gagner...

Lyliane

 

02/01/2016

Revenir à une façon sobre de se nourrir d'aliments vivants et non carencés...

 

Ce n'est un secret pour personne que la nourriture produite industriellement et basée sur 4 aliments principaux (sel, sucre, lait et farine) conduit à une «malbouffe» standardisée qui nous empoisonne peu à peu. Pour beaucoup d'entre nous, des carences se font jour, nous obligeant à compenser avec des médicaments chimiques aux effets secondaires pas toujours bien supportés. L'un au fil des années manque de calcium, l'autre de magnésium ou de potassium... Or ce ne serait ni une fatalité, ni une solution viable, écrit James Forest, enseignant à l'école des plantes médicinales dans la revue d'Homéopathie Sans Frontières - www.hsf-france.com -

 

Selon lui, en effet, la nature nous fournit toujours des aliments contenant un cocktail d'oligoéléments. En nous éloignant d'une production et d'une consommation naturelle de céréales, de fruits et de légumes, nous avons créé des organismes carencés en matières minérales. Et lorsqu'un praticien veut corriger les manques et déséquilibres du corps humain avec des sels purs et raffinés, ce n'est pas toujours bénéfique à ses patients...

 

Mr Forest prend a contrario l'exemple du Plasma de Quinton, à l'efficacité reconnue médicalement, qui ne provient pas d'une solution de chlorure de sodium pure, mais d'eau de mer isotonique, prélevée dans des zones préservées. Il serait donc nécessaire d'utiliser des complexes incluant le minéral manquant avec des sels associés, le corrigeant, l'améliorant et exaltant ses propriétés.

 

Nous serions, il me semble, bien inspirés de méditer la phrase d'Hippocrate, 450 ans avant J.C. «Que ton aliment soit ton seul médicament!» dans laquelle il nous incitait à ne pas nous éloigner de la nature et à vivre sainement en consommant essentiellement des aliments vivants...

Lyliane