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15/09/2015

La méditation, comme un chemin de vie...

 

Il y a quelques semaines, je me suis offert l'ouvrage de Fabrice Midal intitulé «Frappe le ciel, écoute le bruit» paru chez Presse Pocket. Je ne connaissais pas cet auteur et j'ai procédé comme je fais souvent, c'est à dire «au hasard». Le titre ressemblant à un haiku avait du me parler... Depuis, c'est devenu un de mes livres de chevet! J'ai découvert peu à peu une bonne partie de l'attirance qui m'avait portée vers F. Midal. Non seulement cet homme est écrivain, mais il est philosophe et il a fondé en 2006 l'Ecole Occidentale de Méditation. A la lecture de son livre, j'ai trouvé beaucoup d'éléments qui en font à mes yeux un des guides actuels de mon chemin de vie: goût pour l'art, pour la poésie, intérêt pour le sacré, ouverture sur d'autres cultures, rejet des gourous, simplicité, clarté et compassion.

 Cet écrivain retrace «ce que 25 ans de méditation lui ont appris». Et c'est fort intéressant pour tout un chacun, me semble-t-il, particulièrement lorsqu'on a commencé à pratiquer. Issue d'une famille catholique et attirée depuis toujours par d'autres modes de pensée, de croyances, je sais aujourd'hui que le questionnement sur le sens de la vie a toujours été présent dans mon esprit. Je suis donc passée sans trop de difficultés de prières toutes faites à un dialogue avec une Présence invisible en moi, qui m'a conduite là où je suis. Si l'on m'avait dit que j'apprécierai un jour de rester immobile, assise le dos bien droit et les yeux fermés, j'aurais sûrement bien ri, car je suis plutôt une active. L'âge aidant à calmer les ardeurs, la prise de conscience de la nécessité d'écouter mon corps et la pratique régulière, en groupe de thérapie, de longues méditations guidées m'ont amenée peu à peu vers une pratique silencieuse personnelle.

 Je pense que cette forme d'être m'aide à avoir plus de conscience de mon corps, à être davantage présente à ce qui est, à ouvrir des espaces d'écoute et de compassion. Certes, comme l'auteur du livre en question, j'ai eu à traverser l'inconfort physique apparent au niveau du dos sans appui et des jambes qui cherchent leur place. Généralement, je m'en accommode beaucoup mieux aujourd'hui et cela m'aide même parfois à débusquer des questions refoulées dans mon corps... Je connais toujours le va et vient incessant des pensées qui m'agitent. J'apprends à les regarder comme des nuages qui passent dans le ciel. Parfois une image me traverse et m'éclaire, une pensée m'éveille. C'est loin d'être un havre de paix, la plupart du temps, comme je l'imaginais au départ!

 J'apprécie que la méditation que j'ai découverte ne soit reliée à aucune pratique religieuse, même si ses origines viennent du bouddhisme. J'ai confiance qu'Occident et Orient se rejoignent quelque part, même si leurs chemins manifestés sont différents. Je suis sensible au rayonnement de certains êtres comme le Dalaï Lama, le Pape actuel, certains auteurs soufis, lorsqu'ils parlent de compassion, d'ouverture du cœur, montrent un chemin de tolérance et de solidarité. J'imagine que tous puisent à la même Source. Mais ce n'est au fond que mon ressenti et mon témoignage personnel.

 La lecture du livre de F. Midal m'a tournée vers des espaces nouveaux, d'autres dimensions, une approche que je ressens comme une sorte de «révolution silencieuse», susceptible de nous faire traverser le chaos apparent du monde d'aujourd'hui. Je cite ci - dessous une phrase de l'auteur, fortement touché par la compassion à travers la pratique de la méditation. Je chemine avec en ce moment: « La compassion pousse à ne jamais abandonner quiconque, à ne jamais désespérer d'une situation et à ne jamais fuir ses responsabilités, sans attendre ni reconnaissance, ni remerciement»

 Il me semble que le repli apparent de la méditation nous aide à traverser nos histoires personnelles et à les relativiser. Est ce que ce pourrait devenir un chemin d'évolution pour nous dans le monde, en recouvrant de bienveillance les crispations de nos peurs, la fermeture de nos coeurs et les doutes nés de la confusion de nos esprits? Serions nous alors prêts à découvrir la «liberté naturelle de l'esprit humain» et à collaborer avec tout le Vivant comme l'exprime F. Midal? Pour moi, aujourd'hui, c'est un possible et beau chemin d'espérance.

Lyliane

 

13/09/2015

Ouvrir son regard sur les réfugiés...

 

Monseigneur Georges Pontier, Président de la Conférence des Evêques de France et archevêque de Marseille, interviewé par Mr Bruno Bouvet du Journal La Croix - www.la-croix.com - rappelle qu'il existe depuis des années un accueil des migrants dans les paroisses françaises, notamment des Roms et des Chrétiens du Moyen-Orient. Il se félicite notamment que le Pape François ait demandé aux paroisses de s'ouvrir aux réfugiés. Ce faisant, remarque l'archevêque, «il a ouvert les yeux de beaucoup de chrétiens».

 

Mgr Pontier revient sur la nécessité d'organiser l'accueil des réfugiés, afin de soutenir les démarches en cours. Il reconnaît néanmoins qu'il y a des résistances et il comprend les peurs de certains chrétiens. Pour aider à dissiper leurs craintes, il souligne que« les réfugiés ne viennent pas pour nous conquérir ou nous envahir, mais qu'ils fuient une réalité quotidienne invivable»

 

Mgr Pontier prend également position contre l'invitation faite à Melle Marion Maréchal-Le Pen, candidate Front National à la Présidence du Conseil Régional, de participer à l'Université d'été de l'Observatoire du diocèse de Toulon. Selon lui, il aurait fallu alors y inviter tous les candidats! Questionné également au sujet du Synode sur la Famille, prévu en octobre à Rome, l'archevêque de Marseille «invite tous les catholiques à faire passer leurs idées en second car le rôle des évêques n'est pas de juger les partis politiques, mais d'aider les chrétiens à avoir une analyse politique».

 

Dans le journal La Croix du même jour, nous apprenons que Mr B. Cazeneuve, Ministre de l'Intérieur français, a été reçu tout récemment au siège de la Conférence des Evêques de France à

Paris sur invitation de l'épiscopat. Il aurait été question de philosophie, de théologie et de politique au sens large du terme. Après cet échange, un dialogue avec l'ensemble des représentants des cultes aurait eu lieu à propos de l'accueil des réfugiés. Car en cette occasion tous ont besoin d'être unis!

 

Je me réjouis d'apprendre que des associations caritatives, des groupes confessionnels et même de simples particuliers, se préoccupent davantage de l'accueil de ces Syriens, Irakiens et Afghans chassés de leur pays par la guerre et cherchant un abri pour leurs familles, que de mots d'ordre électoralistes des partis politiques français. Idem pour ceux qui veulent «choisir leurs migrants en fonction de leur appartenance religieuse»... Mgr Pontier s'insurge lui-même contre cette sorte de sélection parmi les réfugiés prônée par certains. Car l'humanité, la solidarité humaine, sans oublier la fraternité inscrite dans notre devise républicaine, nous commandent d'ouvrir nos cœurs sans arrière pensée. L'Allemagne et d'autres pays du Nord de l'Europe nous montrent la voie...

Lyliane

07/09/2015

Réveillons-nous et inventons tous ensemble l'avenir de la planète...

 

Avec l'augmentation des températures, - que plus personne ne met en doute aujourd'hui - les conditions de vie des plantes, des animaux et des humains de la planète se modifient. Selon la revue Terraéco, «les espèces migrent en altitude ou vers le Nord, en quête de climats adaptés». Beaucoup de bouleversements climatiques sont intervenus en effet depuis peu laissant des ours blancs errer en quête de territoire après la fonte des glaces arctiques et des oliviers, de la vigne pousser désormais dans le Sud de l'Angleterre... Nous avons noté également que les moustiques tigres prolifèrent dans le Sud de la France, alors qu'ils vivaient jusque là dans des pays tropicaux. Sans parler de périodes de sécheresse, d'inondations, de cyclones qui dévastent des régions entières, décimant des troupeaux, abattant des maisons, tuant des êtres humains, déracinant des arbres centenaires...

 

Jusque là, les espèces vivantes ont réussi à s'acclimater, mais actuellement la rapidité de la hausse du mercure risque d'empêcher certains arbres, certaines plantes, certains animaux de s'en sortir en s'adaptant rapidement, si nous n'arrivons pas à contenir la hausse des températures en dessous de + 2° d'ici la fin du siècle. Quant aux êtres humains, ceux qui vivent sur des îles ou des atolls se sentent déjà menacés par la montée du niveau de la mer. La sécheresse quant à elle chasse des populations entières vers des pays voisins, plus ou moins accueillants...

 

Ce constat, bien loin de nous décourager, ne serait-il pas là pour nous réveiller? Car le climat désormais n'est plus un sujet réservé à des spécialistes. Comme l'écrit Irina Brook, directrice du Théâtre National de Nice, dans son programme de la saison 2015/2016 «le climat englobe tout! On ne peut parler de climat sans parler d'économie, d'économie sans parler d'éducation, d'éducation sans parler d'humanité, d'humanité sans parler de religion et de spiritualité».

 

Apparemment beaucoup de choses dans le monde seraient à remettre à plat, à réinventer pour que la terre tourne rond à nouveau, pour que les êtres contactent leur cœur et fassent fleurir compassion et empathie. Alors, nous sentons nous vraiment concernés par ce réveil?

Lyliane

06/09/2015

Soyons le changement que nous voulons pour le monde!

Adresse

GRAND REX

1, bd Poissonnière

75002 Paris 2e

Horaires et dates

Le 28/09/2015 à 21h

 

 

Conférence exceptionnelle d'ARUN GANDHI au Grand Rex

avec traduction simultanée et méditation en final

billets en vente à la FNAC

informations sur France Billet

04/09/2015

Pétition en faveur de l'accueil des migrants dans nos communes...

 
 
 
 
     
 

Des milliers d'êtres humains meurent sous nos yeux chaque jour en fuyant la guerre et en tentant de rejoindre une Europe incapable d’apporter une solution humanitaire cohérente à sa porte.

Face au silence assourdissant des dirigeants français et européens, il est temps d'agir pour venir en aide à celles et ceux qui parviennent à arriver dans nos pays. Mais que faire ?

Faut-il procéder, comme certains le disent, à une "sélection" de ceux qui pourraient rester en France et les autres ? Je pense qu'il est au contraire temps d'accueillir avec dignité, générosité et humanité ces nombreux réfugiés dans nos communes.

Je demande donc au Président de la République, M. François Hollande et au Président de l'Association des Maires de France, M. François Baroin, d'organiser au plus vite une consultation des 36.000 maires de notre pays pour recenser les capacités et propositions d'accueil de réfugiés syriens, irakiens et autres qui fuient les conflits, et regrouper les initiatives prises en ce sens par les communes, associations et bénévoles.

Si nous obtenons cette grande consultation, si partout en France des élus et des citoyens montrent qu'ils s'engagent sur la base d'un volontariat humanitaire à accueillir ces réfugiés, notre mobilisation constituera un signal fort et un modèle pour les autres pays européens.

Certains pousseront des cris d'orfraie à la récupération politique des récents drames humains, dont cette photo insoutenable d'Aylan Kurdi, ce petit garçon syrien échoué sur une plage de Turquie. Je suis petite fille d'apatrides déportés et morts en déportation, je n'ai pas de leçon à recevoir. J'entends la voix de mon père me raconter la rafle du Vel d'hiv. 

Signez cette pétition pour obtenir une consultation des maires de France prêts à accueillir les réfugiés humanitaires et n'oubliez pas d'indiquer en signant si vous, votre commune ou votre association sont prêts à les accueillir également.

Le président Sadate au moment de la signature des accord de Paix avec Israël avait eu cette phrase superbe: "Je préfère me brûler en tentant d'allumer une flamme que de rester dans le noir à maudire l'obscurité."

Alors en pensant à mon père et à toutes les victimes innocentes jetées sur les routes de l'exode par des conflits que la communauté internationale est incapable de régler, je préfère aussi me brûler et tenter quelque chose pour venir en aide à ces réfugiés. Rejoignez-moi!

Nathalie Goulet
Sénateur de l'Orne
Vice-Présidente de la Commission des Affaires Etrangères

 
 

25/08/2015

A propos des "dys"…

 

Cet ensemble de troubles cognitifs perturbant les apprentissages de la lecture et de l'écriture touche  environ 10%de la population de notre pays. Les principaux dys sont: la dyslexie, la dysorthographie, la dyscalculie,la dyspraxie et la dysphasie. Les formes que peut prendre ce que l'on nomme communément la dyslexie sont multiples: confusion de lettres, difficultés phonologiques ou de mémorisation, troubles de l'attention, tendance à l'hyperactivité, maladresse dans les gestes, difficulté d'écriture, de lecture ou de calcul.

Il a été remarqué que les troubles dys frappent 3 fois plus les garçons que les filles et se retrouvent davantage chez les gauchers. Le dépistage de la dyslexie se fait en général en fin de maternelle ou au CP grâce à des tests ou par des enseignants. Il arrive que des élèves intelligents réussissent à masquer leur handicap jusqu'au collège. Toutefois, dès que le diagnostic est posé, un travail orthophonique doit être prescrit avec des séances éventuelles de réeducation.

 

Toutes les fois où une prise en charge est décidée, les parents doivent en avertir les enseignants et le médecin scolaire de l'établissement en vue d'une étroite collaboration. Il est certes permis de regretter que l'Education Nationale comme la Médecine Scolaire ne soient pas encore suffisamment formés à la manière d'alléger ces troubles pour les enfants ( devoirs disposés autrement, travail au tableau, climat d'encouragement en classe…). Beaucoup d'enseignants s'avouent dépassés ou impuissants faute de formation adaptée.

 

Quoi qu'il en soit personne n'est à culpabiliser! Les familles ont au contraire un rôle important à  jouer pour soutenir leurs enfants. Des activités extrascolaires peuvent épanouir leurs dons, aider à réparer le sentiment d'échec souvent présent dans la scolarité. Ces enfants peuvent

en effet bien réussir dans la vie s'ils sont accompagnés de compréhension de soins attentifs et de beaucoup d'amour.

 

Pour s'informer, lire les ouvrages du docteur M. Habib "Constellation des dys" (édition De Boeck-2014) ou de Mme E. Lenoble, pédopsychiatre,intitulé "Troubles de l'apprentissage chez l'enfant" (Lavoisier-2014) ou consulter le site de l'association Apedys-France à

www.apedys.org.

Lyliane

11/08/2015

Quelques règles de sagesse à appliquer au quotidien...

 

Parmi les nombreux ouvrages que j'ai lus depuis des années, "Les 4 accords toltèques" de Don Miguel Ruiz, paru en français aux éditions Jouvence, est un de ceux qui m'accompagnent le plus au quotidien. Cet ouvrage a été écrit en américain et il possède une préface de Maud Séjournant, directrice de la collection Le Cercle de Vie.

 

En effet, dans la pure tradition de Carlos Castaneda, Don Miguel Ruiz nous communique la sagesse de ses ancêtres Toltèques, installés au Sud du Mexique, afin de nous aider à vivre comme «des guerriers pacifiques» dans le monde moderne, que l'on soit homme ou femme.

 

Voici, tels qu'ils ont été traduits, les 4 accords Toltèques dans leur grande simplicité:

  • Que votre parole soit impeccable!

  • Ne réagissez à rien de façon personnelle!

  • Ne faites aucune supposition!

  • Faites toujours de votre mieux!

 

Je vous engage à les mettre en pratique au jour le jour et à les faire connaître autour de vous. Ces préceptes nous permettent peu à peu de sortir du conditionnement collectif basé sur la peur ou des interprétations erronées. Ainsi, nous vivons de mieux en mieux en toute intégrité et à l'écoute de nous même! Cela évite bien des souffrances inutiles, car nous réalisons que les autres projettent sur nous ce qu'ils sont ou ce dont ils ont peur... Le comprendre nous conduit à plus de compassion (ils font eux aussi de leur mieux du moment!), à plus de joie de vivre, de conscience et de liberté personnelle.

 

Selon moi, ces 4 accords Toltèques peuvent devenir rapidement un véritable code de conduite.

 

Depuis, Don Miguel Ruiz a fait paraître un cinquième accord Toltèque, que l'on peut trouver également aux Éditions Jouvence www.editions-jouvence.com

 

Lyliane

08/08/2015

25èmes nuits des étoiles les 7,8 et 9 août 2015!

 

Depuis 1991 sont organisées en France, dans de nombreux pays d'Europe et en Afrique ce qu'on nomme «des nuits des étoiles» entre le 24 /7 et le 15/8 environ. A cette occasion les coupoles des observatoires sont ouvertes et le public peut observer Vénus, Saturne et Jupiter principalement. Il est également possible d'observer le ciel à l'oeil nu vers 4 ou 5h du matin s'il n'y a pas de nuages. C'est donc cette année en France la 25ème nuit des étoiles! Et les dates choisies sont les 7, 8 et 9 août 2015. Vers le 13 août 2015, il est prévu une pluie d'étoiles filantes et de poussières de comètes.

 Cette année 2015 est particulièrement tournée vers le ciel et les voyages dans l'espace. Tout d'abord 2015 a été déclarée «l'année de la lumière», un beau symbole en cette période de marasme économique et de crise des consciences! Ensuite, vers le 6 mars il y a eu l'arrivée de la sonde Dawn autour de Cérès. Le 14 juillet dernier, nous avons appris que la sonde New Horizons passait près de Pluton. Enfin, la sonde Rosetta passera au plus près du Soleil le 13/8 prochain et pourra étudier à cette occasion la comète 67 P. Pour plus de détails, consulter www.afastronomie.fr .

 En contemplant le ciel étoilé, n'oublions pas d'élever nos consciences vers une compréhension plus large de ces phénomènes astronomiques en résonance avec notre temps et de souhaiter pour notre Terre davantage d'Amour et de Lumière, afin qu'elle devienne un véritable paradis pour ceux et celles qui pourront le percevoir!

Lyliane

01/08/2015

A propos des chasseurs de lions en Afrique: pétition mondiale!

 
 
 

 

 

Cecil le lion, 13 ans, est mort au Zimbabwe. D'après les médias mondiaux, il aurait été tué par un chasseur américain aidé de guides locaux.

Cheryl, citoyenne américaine, a lancé une pétition mondiale afin d'obtenir justice pour Cecil.

 

Elle demande l'ajout des lions d'Afrique sur la liste des animaux protégés par la Loi américaine sur les espèces en voie de disparition, afin de stopper les importations de trophées de chasse dans ce pays. Elle demande également des poursuites à l'encontre de tous les responsables de la mort de Cecil. 

Cheryl a besoin de soutiens venus du monde entier. Vous trouverez sa pétition ci-dessous. Cliquez ici pour la signer.

 

27/07/2015

Générosité de certains champions...

Beaucoup de personnes s'offusquent des sommes fabuleuses que touchent de grands champions sportifs. Toutes ne savent pas forcément que certains d'entre eux, comme les tennisman Roger Federer et Raphaël Nadal par exemple, ont crée des Fondations dans leurs pays d'origine et à l'étranger pour venir en aide à des personnes moins chanceuses ou déshéritées.

 Nous avions en effet déjà eu quelques échos de gestes généreux de footballeurs comme E. Abidal qui soutient Life Priority ou de joueurs de basket du N.B.A. comme Tony Parker ou D. Howard.

Mais souvent les sportifs les plus connus, qui touchent de fabuleux cachets, défrayent plutôt la chronique par leurs frasques médiatiques, leurs liaisons ou leurs superbes voitures de luxe!

Le tennisman R. Federer s'est engagé en Suisse en faveur d'enfants affectés par la pauvreté. De même R. Nadal a crée une Fondation qui vient soutenir des enfants espagnols en difficulté, notamment à Barcelone. L'un et l'autre donnent une bonne partie de leurs fonds et de ceux de leurs sponsors à des programmes d'aide à l'enfance depuis de nombreuses années. Pour R. Federer, la Fondation qui porte son nom fête ses 10 ans d'existence.

 Pour le champion suisse, c'est en Afrique Australe (Malawi, Botswana, Zambie, Zimbabwe, Afrique du Sud, Malawi...) qu'il contribue à créer des écoles maternelles, car il souhaite que les enfants pauvres de ces pays prennent leur avenir en main grâce à un soutien éducatif précoce. R. Nadal quant à lui donne une partie de ses fonds en Inde, pour promouvoir le sport et notamment le tennis dans ce pays en voie de développement. L'un comme l'autre à la tête de leurs Fondations respectives s'appuient sur des ONG sur place comme SOS Village d'enfants ou d'autres et ils n'hésitent pas à se déplacer pour inaugurer des centres nouvellement crées...

 Bref, dans le monde sportif comme ailleurs, des champions consacrent une partie de leur fortune à aider les autres, au lieu de chercher des paradis fiscaux dans le monde, de mener une vie d'apparence et de luxe ostentatoire ou même de chercher à tirer profit médiatiquement de leurs gestes généreux. C'est réconfortant et cela nous donne l'exemple d'une forme de véritable solidarité qui mériterait de «faire tache d'huile» chez la plupart des gens fortunés!

Lyliane

24/07/2015

Le Tour de France du mouvement Alternatiba!

Le mouvement citoyen Alternatiba qui veut dire «alternative» en langue basque-dont notre blog s'est déjà fait l'écho-a prévu cet été de boucler un Tour de France à vélo sur 5500 km. Les 187 étapes du parcours entre Bayonne et Paris du 5 juin au 26 septembre 2015 veulent attirer l'attention sur l'urgence écologique à la veille du COP 21.

 En effet, les 40 volontaires, qui se relaient sur des tandems peints en vert, à chaque étape où ils sont hébergés bénévolement essaient de rencontrer des collectifs locaux, des associations, des citoyens engagés. Parfois comme dans la Drôme ou à Grenoble, ils sont très bien reçus, parfois comme à Marseille c'est beaucoup moins facile. Mais ni la fatigue, ni la chaleur n'entament leur détermination!

 Ce Tour de France a prévu de passer par des lieux symboliques comme Roybon dans l'Isère, Notre Dame des Landes en Loire Atlantique et La Ferme des 1000 vaches dans la Somme, partout où le collectif citoyen pense que « ce sont des endroits de lutte contre de fausses solutions». Ils ne l'appellent pas une révolution pacifique mais une"vélorution"!

Poussés par l'urgence climatique, ces militants veulent établir des liens entre tous ceux qui ont déjà entrepris des changements là où ils sont et tenté des initiatives dans de nombreux domaines. Ils pensent en effet que si en France 1 personne sur 5 se convertit à des alternatives, on peut basculer dans un changement complet de société, basée sur la transition énergétique, une conscience écologique, la solidarité et l'effort collectif. Saluons ces jeunes courageux qui prennent en main leur avenir et celui de nos enfants!

Pour en savoir plus, contacter le site www.alternatiba.org ou voir les réseaux régionaux existants.

Lyliane

12/07/2015

Le pouvoir de changer le monde par "l'effet papillon"!

Un festival d'été 2015 va s'ouvrir entre le 15/7 et le 9/9/2015. Il se nomme: Eveil et conscience et il proposera 8 activités.

Par exemple du 15 au 20/7 Mme  Lise Bourbeau parlera du cancer  et d'autres maladies comme les 5 blessures à guérir. Du 21 au 26/7, ce sera le tour de Mr Olivier Clerc à propos du pardon et du 14 au 19/8: Bernard Montaud et Gitta Mallasz nous présenteront le "Dialogue avec l'ange" sous forme de film.

Pour s'inscrire gratuitement aux "Conversations Papillon", aller sur Internet: http://conversationpapillon.com.

Et n'hésitez pas à diffuser cette information autour de vous pour prolonger l'effet papillon!

Lyliane

 

11/07/2015

Consomacteurs éco responsables...

En explorant le site www.consomateurspascobayes.com, rassemblement de citoyens sensibilisés par une consommation respectueuse de l'environnement, j'ai découvert que deux pétitions étaient lancées depuis mai dernier en faveur d'un moratoire OGM. Je vous engage à vous rendre sur ce site pour les signer, afin que règne enfin la transparence sur ce sujet.

Dans le même temps, grâce à des liens de partenaires, je me suis rendue sur le site Bioprovence et sur www.bioconsomacteurs.org, une association qui agit  pour une bio locale et équitable. Crée en 2004 par des membres de la société civile, ce mouvement a pour objet de "promouvoir un mode d'alimentation en phase avec les défis sociaux, environnementaux et économiques que l'être humain doit relever au 21ème siècle". Cette association défend notamment des modes de consommation responsables, sobres en ressources, respectueux de l'humain et des éco-systèmes.

Il me semble qu'il y a là à notre disposition des leviers pour agir positivement et pour défendre des idées qui nous sont chères à rayonner autour de nous. N'hésitons pas à diffuser l'information! L'avenir de nos enfants et petits-enfants pourrait bien dépendre de mouvements de ce genre.

Lyliane

09/07/2015

Stress, conflits et surpoids...

Selon Mr J.J. Fournel dans le dernier numéro de la revue Néosanté, la surcharge pondérale posséderait un sens biologique. Certes, tout le monde s'accorde à attribuer des causes alimentaires (trop de gras ou de sucre), glandulaires et génétiques à l'obésité qui touche de nombreux pays développés du monde. Toutefois, il pourrait s'y ajouter de façon significative des causes inconscientes restées latentes chez tout être humain. En effet, de nombreux ressentis psycho-émotionnels différents paraissent susceptibles de «pousser le cerveau inconscient à mettre en route un programme embonpoint». Cette étude s'appuie sur le fait que le stress majeur de l'être humain, c'est la famine! Et pas du tout de rester mince comme le veut une mode relativement récente...

 

Différentes causes de conflits internes profonds réveillant ce stress majeur ont été répertoriés par l'auteur de l'article. Tout d'abord: le conflit intérieur lié à la peur d'une guerre, d'un problème d'approvisionnement qui incite à faire des réserves de nourriture. C'est une angoisse dont les personnes ayant vécu la dernière guerre mondiale et les rationnements peuvent encore se souvenir et dont les descendants peuvent avoir gardé une trace...

 

Ensuite, Mr Fournel cite le conflit d'abandon, qui confronte à des situations douloureuses et pousse à y résister en prenant du volume. Quant au conflit de manque intérieur, nous connaissons tous l'addiction qui peut pousser certaines personnes à «manger leurs émotions» sous forme de chocolat ou autre. Il y aurait également le cas de personnes qui ont été agressées, violées; elles auraient alors besoin de se forger une carapace et d'éviter tout contact ultérieur grâce leur adiposité... J'ai été surprise d'y découvrir aussi le conflit de noyade, qui inciterait à prendre de la graisse afin de flotter sur l'eau...

 

Bref, alors que l'on essaie de freiner, par des coupe-faim et des régimes, l'impulse qui pousse à manger plus que de raison, l'on serait bien inspiré de voir du côté des thérapies. Cela permettrait de mettre au jour le conflit caché qui pourrait en être à l'origine. C'est en tout cas, une fois de plus, le moment de réaliser que l'être humain est un tout et que, pour soigner le corps, s'intéresser à l'esprit est aussi bénéfique.

Lyliane

08/07/2015

Apprendre à se régénérer...

Selon le physicien et philosophe canadien J.J.Crèvecoeur, notre corps a toutes les ressources en lui pour se guérir. Toutefois, il nous faut réaliser que «dans l'Univers tout doit être en équilibre dynamique». Cela implique qu'à une phase de mouvement doit succéder une phase de repos. C'était visible au niveau de l'agriculture, lorsqu'on laissait des parcelles en jachère l'hiver, lorsqu'elles avaient été trop sollicitées aux beaux jours. C'est un peu moins pratiqué de nos jours où les boutiques sont ouvertes le dimanche et où «le Jour du Seigneur» comme on l'appelait autrefois se distingue beaucoup moins des autres jours de la semaine en terme d'occupations individuelles.

 Aussi, JJ Crèvecoeur demande que nous donnions véritablement à notre corps le repos qu'il mérite, aussi bien la nuit que lors de nos week end et congés. A cette occasion, il se plaît à répéter que le mot «vacances» vient du latin «vacare» qui signifie«faire le vide». Savons nous nous ménager des phases de repli et de calme, afin de nous ressourcer? Ecrans de télévision ou d'ordinateur, trajets en voiture ne nous prennent-ils pas beaucoup de nos temps libres?

 Se régénérer pour J.J Crèvecoeur concerne également les plans psychologiques, émotionnels et relationnels. Pour lui, en effet, il s'agit de prendre de la distance et de la hauteur par rapport à notre vécu habituel. Ces prises de recul sont comme des rendez-vous avec soi-même. Se donner des phases de silence et de solitude permet de se couper pour un temps du monde qui nous entoure, de cheminer avec la vision qui nous porte et de nourrir notre vie intérieure.

Notre santé physique et mentale dépend certainement de nombreux autres facteurs. Toutefois favoriser la détente du corps comme celle de l'esprit ne peut qu'être bénéfique à nos cellules. J.J. Crèvecoeur énumère ce mois ci, dans la revue Néosanté, les sept verbes d'action qui lui semblent pouvoir favoriser un équilibre dans nos vies humaines: «écouter nos sensations, fluidifier au maximum au lieu de nous raidir, s'effacer devant la sagesse de la vie, protéger notre intégrité sur tous les plans, nourrir corps, âme et esprit, éliminer ce qui nous encombre matériellement et moralement et enfin nous régénérer». En ce début juillet, où pour beaucoup de personnes commencent les congés annuels, une incitation à faire le vide et à relâcher nos tensions!

Lyliane

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

07/07/2015

Vieillir n'est pas un accident...

Pour expliquer le vieillissement, nous faisons généralement appel à la science: biologie, gérontologie, génétique. Si on le compare au terme jeune, le vieux paraît dévalorisé, rétréci.

Toutefois, vieillir, devenir vieux est un état visible, indépendant de l'âge car il touche aussi notre caractère. Après le cap de la quarantaine, qui est l'âge de la crise centrale de notre nature humaine, nous entrons dans la période de la perte progressive de nos capacités et également de nos illusions. Ce n'est pourtant pas une période inutile, un «naufrage» comme certains hommes politiques l'ont ressenti.

 

Pour expliquer ce qu'il ressent du vieillissement, James Hillman dans son ouvrage «La force du caractère», paru aux éditions J'ai lu, écrit que nous désirons «donner du sens à notre vieillissement au-delà de l'usure du corps et de l'épuisement de notre esprit». Pour lui en effet «assumer pleinement notre état de vieux, l'authenticité de notre être et la disponibilité de notre présence est une tache bénie». Il recense ce qui pourrait enrichir notre vieillesse: la liberté, l'écoute, la présence aux autres, la simplicité, le silence, l'art, la nature... Nos facultés changent, mais quelle attitude adopter par rapport à ces changements qui nous incitent à ralentir?

 

Selon J. Hillman, «l'Intelligence de la vie a prévu le vieillissement comme elle a prévu la croissance de ce qui est jeune». Ce qui doit mourir en nous, c'est le besoin de s'accrocher au désir de durer. S'accrocher ou lâcher-prise, telle est la question posée à nos aînés.

Certes, nous avons tendance à nous répéter comme de jeunes enfants, nous oublions facilement des obligations du moment, nous confondons parfois même les générations... Notre sommeil est différent, entrecoupé de moments de veille comme pour ouvrir l'oeil sur sur le monde invisible, pour tendre l'oreille à des murmures... Mais évitons les somnifères qui endorment la conscience!Notre peau se fripe, devient sèche; nos émotions s'anesthésient, notre visage ridé peut révéler notre sagesse éventuelle, notre force de caractère... Nul besoin de lifting pour la plupart.

 

Que nous soyons pessimistes ou optimistes, la vieillesse correspond surtout à l'idée que nous nous en faisons. C'est néanmoins la grande peur de notre génération, car on la couple le plus fréquemment avec perte de fonction sociale, décrépitude, poids financier pour la société et avec la mort au bout. Selon J. Hillman, elle autorise une autre lecture que la dégénérescence du corps, la tendance à moraliser, à critiquer, à se replier sur ses biens. Pourtant nos vieux que l'on révère dans certaines cultures pour leur expérience, sont aussi un facteur d'équilibre et de conscience; ils peuvent s'investir en faveur de valeurs comme la non violence, la justice, la culture, la beauté...

 

Pour moi, qui suis entrée dans cette phase, vieillir peut également se révéler être une aventure au service de l'humain, un appui pour enfant et petit-enfant, une mémoire vivante du passé familial. Jusqu'au bout, quoi qu'il en soit, j'aimerais rester vivante en trouvant jour après jour une disponibilité qui fait défaut aux actifs... J'entre dans le monde de la «tortue», moi qui aimait courir comme un lièvre! Bravo au fabuliste qui a donné à cet animal ses lettres de noblesse!

Lyliane

06/07/2015

Le chez-soi, c'est aussi la vie intérieure...

 

La phrase ci dessus est empruntée à M. Chollet, journaliste et essayiste française, que j'ai trouvée dans le Journal Télérama. Elle est en fait tirée de son dernier ouvrage publié aux éditions Zones sous le titre: "Chez soi, une odyssée de l'espace domestique". Un peu plus loin, elle poursuit en déclarant: "On a tellement été habitués à l'idée de remplir le temps que certains sont déconcertés à l'idée de rester chez eux sans avoir rien programmé. Ce renoncement à une vie trépidante paraît pauvre".

 

Bien entendu, pour pouvoir bénéficier de ce temps de repli sur soi-même salutaire, il est nécessaire que les conditions matérielles y soient propices (logement, disponibilité, espace, silence...). Ces temps de recul par rapport à la vie sociale sont assez difficiles à prendre de nos jours. Bien souvent, même la retraite n'y conduit pas. Silence et solitude en effet font peur à la plupart d'entre nous. Nombreux sont celles et ceux par exemple qui laissent en permanence marcher la télévision pour meubler le calme de leur maison. Et que dire de celles et ceux qui fuient à l'extérieur une possible confrontation avec eux-mêmes, avec des questionnements ?

 

Certes, lorsqu'on est parents de jeunes enfants, les espaces pour pouvoir souffler sont rares et le plus souvent ils leur permettent de s'avancer dans leurs taches. Pour une personne handicapée ou isolée par contre, quelques mots avec le facteur, une voisine ou une amie au téléphone remplissent le silence. Les uns et les autres néanmoins pourraient se donner un temps de 10 à 15 minutes par jour pour se mettre en repli, respirer consciemment et méditer. Cette vacuité de l'esprit est non seulement apaisante, mais elle nous permet de prendre de la distance par rapport à nos vies, de laisser monter de nos profondeurs intuitions et messages éventuels de notre inconscient. C'est un véritable ressourcement !

 

Pour ma part, ayant la chance d'habiter seule dans une petite maison avec jardin, sur une colline au dessus de la ville de Nice, j'apprécie grandement d'avoir un refuge où je peux m'abriter, rêver, me détendre, ne rien faire. J'ai besoin de me sentir protégée par un toit et 4 murs et je compatis au malheur de tous ceux qui n'ont pas de maison. Je ne suis pas spécialement une femme d'intérieur, mais j'aime avoir des moments de calme et de solitude pour me retrouver face à moi-même, sans projet, juste dans le présent à savourer.

 

Je songe, je réfléchis, je lis, je reste immobile, assise ou allongée à l'ombre sur la terrasse. Souvent, j'aiguise mes 5 sens à écouter le chant d'un oiseau, à sentir l'air sur ma peau, la brûlure du soleil comme la fraîcheur de la pluie, à humer l'odeur des jasmins ou des roses... Toutes ces choses qui paraissent insignifiantes, mais qui donne du prix à la vie. Je me souviens en effet d'un séjour de 3 semaines en maison de repos où, après une opération importante, je retrouvais ces menus plaisirs.

 

L'âge favorise sans doute ce repli nécessaire au corps comme à l'esprit, ce désencombrement physique et psychique menant à des lâcher-prises, à une vie intérieure, sorte de jardin secret où se murmurent de belles prises de conscience... Toutefois, n'étant ni dans un ashram, ni dans un couvent, où ces espaces sont prévus dans les journées collectives, j'aime faire alterner ces phases avec quelques préoccupations matérielles qui occupent mon corps.

 

Le vingt et unième siècle sera peut-être un temps de redécouverte du ressourcement en soi même à entreprendre avant toute action extérieure. Cela nous évitera certainement des emballements irréfléchis, des violences inutiles... Car avoir une vision claire de la vie, de sa vie aide à ne pas "naviguer à vue" individuellement et collectivement.

Et, afin d'avoir une vision claire, quoi de mieux que de rentrer en soi, de faire silence et d'écouter nos voies intérieures?

 

Lyliane

05/07/2015

Point sur les mines antipersonnel et les bombes à sous-munitions.

L'Organisation mondiale Handicap International rappelle deux dates importantes:

1997: Traité d'Ottawa qui a interdit les mines antipersonnel partout dans le monde.

2008: Traité d'Oslo qui interdit les bombes à sous-munitions.

 

Au delà de ces deux victoires historiques contre la barbarie et l'irresponsabilité humaine, le combat continue, car des stocks importants existent et des états continuent à en fabriquer. Dans beaucoup de zones de conflit passés, comme au Cambodge, des personnes continuent d'être tuées ou mutilées à vie, car ces mines et bombes truffent le pays. Selon Handicap International, 65 pays et territoires sont encore touchés par le drame des mines antipersonnel et des bombes à sous-munitions. Même si la paix est revenue, le sol en contient toujours et les enfants sont les plus vulnérables à ce fléau, car ils jouent un peu partout sans précaution.

 

Que pourrions nous faire pour que cela cesse enfin?

 

Chez nous, des industriels, des banques financent ce genre de produits inhumains. A nous d'être vigilants, de les sommer d'investir leurs fonds ailleurs ou de changer de banque!

 

La NEF par exemple est la seule banque éthique totalement transparente. Bien entendu, il est également possible d'informer autour de nous et de faire un don en faveur d'Handicap International, afin que les victimes puissent être appareillées.

Tout cela relève de notre responsabilité  humaine.

 

Lyliane

23/06/2015

La liberté de circuler en Europe...

Tout près de Nice où j'habite et de part et d'autre de la frontière symbolique qui sépare la France de l'Italie c'est à dire entre Vintimille et Menton, des Associations des Droits de l'Homme, quelques élus et hommes politiques français et italiens, de simples citoyens émus par le manque de solidarité manifesté par le gouvernement français se retrouvent autour d'une même cause: la liberté de circuler à travers l'Europe.

Venus d'Afrique ou du Moyen Orient au péril de leur vie, des centaines de migrants sont confinés depuis plusieurs semaines dans une zone tampon entre les deux pays dans des conditions inacceptables: en plein soleil, sans eau, ni nourriture si ce n'est celle que certains membres d'associations humanitaires leur procure, sans aucun moyen d'abriter leur famille et de se soigner. Ils sont venus chez nous pour fuir les persécutions, la guerre ou la famine et ils espèrent pour la plupart rejoindre les pays d'Europe du Nord car beaucoup sont anglophones.

Quelle est l'attitude des autorités de notre pays? Par peur que certains d'entre eux cherchent à rester chez nous, pour ne pas entraîner des jugements de la part de partis extrémistes et xénophobes, ils donnent des ordres, afin que les forces de l'ordre confinent hommes, femmes et enfants sur des rochers du bord de mer et leur refuse le passage. La gare de Menton comme celle de Nice et de Cannes sont investies par des CRS qui patrouillent pour rechercher d'éventuels migrants ayant réussi à passer! Bien mieux: des manifestations de soutien aux migrants au poste frontière de Menton sont dispersées sans ménagement! Le PCF (parti communiste français) a proposé une solution d'attente plus humaine: rassembler ces migrants dans une base aérienne désaffectée à Roquebrune Cap Martin (06) susceptible de les accueillir, avant que soit trouvée une solution d'acheminement vers d'autres pays, mais la Préfecture des Alpes Maritimes reste sourde à ces appels. 

Que disent les médias pendant ce temps: après avoir braqué un jour ou deux leurs projecteurs sur ces migrants en difficulté, ils discourent sur la Fête de la Musique, des éleveurs bovins en difficulté, des chauffeurs de taxi en colère ; ils parlent de la température de l'eau de mer, des prochaines vacances... Où sont les valeurs d'accueil et de solidarité de nos sociétés occidentales? Enfouies sous un repli matérialiste ou identitaire? Pouvons nous encore citer sans rougir notre devise: liberté, égalité, fraternité?

Pourquoi ne pas saisir nos élus locaux, notre gouvernement du «droit de circuler librement» inscrit dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen? Comment faire entendre notre honte de voir agir ainsi nos gouvernements en notre nom? Cette crise humanitaire me paraît montrer en effet une crise de nos valeurs humaines. Ne serions nous pas en train de nous rendre compte des limites du matérialisme et de l'égoïsme érigés en règles de vie collective dans nos sociétés? D'aspirer à autre chose?!

Lyliane

18/06/2015

S'éveiller à d'autres valeurs grâce à la crise...

 Dans le n° 94 de la revue « 3ème Millénaire, l'homme en devenir » (www.revue3emillenaire.com), un article de Mr Thierry Vissac, écrivain, m'a particulièrement intéressée. Celui-ci en effet définit une crise par «l'expression d'un processus naturel de guérison et de croissance que l'on retrouve autant au niveau individuel que collectif». Il pense aussi que «la crise est la manifestation d'un déséquilibre» et que notre société, dans son ensemble, est «victime d'une indigestion des divers excès du 20ème siècle».

 Il pointe en effet nos différentes démarches conditionnées par le «moi je», qui veut tout tout de suite et qui ne s'émeut pas que d'autres puissent mourir de faim près de chez nous. C'est, selon lui, du à «la tendance de l'ego à se replier sur lui-même, ses propres besoins et ses illusions sans prendre en compte ce qui se passe autour de lui». Il pense également que nous nous trouvons aujourd'hui à la croisée des chemins.

 Après ce bilan réaliste, Mr Thierry Vissac propose quelques pistes de solutions envisageables, si nous nous ouvrons intérieurement et extérieurement et si nous élargissons notre champ de vision. Les hommes et les femmes, qui seraient suffisamment conscients et éveillés, pourraient, selon son point de vue, proposer et mettre en place des changements durables en entraînant d'autres êtres humains à leur suite.

 Car l'effondrement matériel que nous vivons actuellement, jalonné de scandales, de peurs, de beaucoup de souffrances individuelles et collectives, de bouleversements écologiques aussi vécus sur toute la planète trouvent, selon lui, leur origine dans un déséquilibre spirituel dont nous sommes tous responsables. D'après l'auteur de l'article en effet, toute crise (maladie, catastrophe, guerre...) est «porteuse d'un enseignement et montre que l'Intelligence de la Vie est à l'oeuvre».

 Si nous pouvons traverser cette crise de la manière la plus consciente possible, en refusant le fatalisme ou les retours en arrière, Mr Thierry Vissac perçoit que la crise en cours est susceptible de porter en elle le potentiel d'un renouveau, d'un éveil spirituel. Cet auteur nous incite en somme à faire naître en nous «l'enthousiasme des pionniers».

 Alors, suivons de près ce qui germe de façon positive autour de nous et participons à tous les projets novateurs qui réveillent nos énergies du vivre ensemble, du partage de service et du respect mutuel!

Lyliane

10/06/2015

A propos du déracinement...

 

Toute personne possédant un grand jardin avec des arbres connaît les soins à donner à un arbre jeune que l'on souhaite faire enraciner dans son terrain. L'emplacement choisi, il ne suffit pas de mettre l'arbre en terre et de l'oublier. J'ai remarqué personnellement qu'il faut de nombreuses années et un entretien attentif (eau, taille, engrais …), pour qu'un jour l'arbre soit tout à fait bien enraciné, qu'il puisse fleurir et donner des fruits.

 

Quant à déplanter un arbre qui ne nous semble pas à sa place et à vouloir le faire pousser ailleurs, c'est assez risqué et cela ne marche pas à tous les coups. J'ai déplacé ainsi un oranger il y a presque 20 ans car il était trop près de la maison. Depuis tout ce temps, il végète et il ne se développe pas très bien comme si le nouvel emplacement ne lui convenait pas. Par contre, deux grands arbres (un cyprès et un araucaria) plantés jeunes à proximité l'un de l'autre, ce qui ne devrait pas être selon des jardiniers, paraissent se plaire ensemble et ont curieusement emmêlé leurs racines...

 

Moi même, je suis issue d'un couple franco - italien et j'ai ressenti, à travers la vie de mon père et mon enfance notamment, ce qu'il en coûte d'être différent des autres. J'ai expérimenté également le vide qui existe en soi, lorsqu'on ne connaît pas l'ensemble des racines familiales et culturelles de sa lignée... Aussi je pense assez bien pouvoir comprendre ce qui se passe avec des enfants, des jeunes venus d'ailleurs ou arrachés à leur foyer d'origine pour différentes raisons.

 

Que ces enfants aient fait l'objet d'un placement suite à un abandon, un décès ou de la maltraitance, qu'ils soient issus de l'immigration et de ce fait coincés entre plusieurs cultures, qu'ils aient dû fuir leur pays d'origine en proie à la misère ou à la guerre, la plupart mettent du temps à s'enraciner ailleurs. Les psychologues travaillant auprès de l'Aide Sociale et de l'Enfance estiment que, sans liens familiaux solides, ces enfants manquent de structure psychique pour se construire. A nous peut-être de leur proposer des racines complémentaires (foyers d'accueil, grands parents, oncles et tantes, voisins, enseignants bienveillants... ) et de les aider à retrouver par eux mêmes d'autres racines. Faute de soins vigilants et d'attention, ils risquent de chercher à combler leur manque de repères par des incivilités, des provocations, voire de plus grosses bêtises. Ils trouveront alors en face d'eux la police, la justice, bref les éléments les plus répressifs de notre société...

 

Les conflits identitaires actuels que nous connaissons en France, attisés par une forme de "racisme ordinaire", prennent à mon sens leur origine dans la crise des familles, le déracinement de certains jeunes perdus entre deux mondes, sans lien avec leurs ancêtres, méconnaissant leur passé culturel. Pour se connaître en effet, pour s'aimer en tant que sujet et trouver son chemin dans la vie, il convient généralement de s'inscrire dans une continuité d'histoire, un milieu positif façonné par les lignées précédentes...

 

Nos sociétés sont devenues multiculturelles et notre économie est aujourd'hui mondiale. Aussi soyons réalistes et ne rêvons pas à d'éventuels retours en arrière! En y mettant notre attention et notre bonne volonté, pourquoi n'arriverions nous pas à favoriser l'enracinement chez nous de ceux qui manquent de repères? Non seulement ils ont droit à une place honorable dans nos sociétés occidentales, mais ils pourraient bien les enrichir, les rendre plus ouvertes et tolérantes!

 

A l'image des deux arbres de mon jardin, bien que d'essence différente, qui grandissent ensemble et sont arrivés à mêler harmonieusement leurs racines, ne pourrions nous imaginer un futur où ces questions seront prises en compte positivement et arriveront à donner de beaux fruits? Nous parlerions peut-être alors de "retisser des racines" et nous y emploierions nos meilleurs soins. Dans cet espoir...

 

Lyliane 

08/06/2015

Pour une meilleure hygiène de vie, apprendre à éliminer!

 

Vous avez sans doute entendu ce slogan à la radio ou à la télévision: « Buvez, éliminez»! En période de canicule, c'est en effet une sage recommandation. Uriner, déféquer, transpirer, respirer, voilà des actions d'élimination des déchets de notre corps que nous connaissons bien...

 

Toutefois, au lieu de chercher le nombre de verres et la qualité du breuvage à ingérer, - ce qui peut être différent selon les individus - demandons-nous pourquoi il est bon de penser à nous débarrasser régulièrement des toxines accumulées dans notre corps.

 

J.J. Crèvecoeur, dans la revue Néosanté du mois de juin www.neosante.eu conseille, avant toute tentative de purification de notre corps, d'entamer une démarche d'ouverture de nos émonctoires. Quels sont-ils? Ce sont en fait le foie, les reins, les intestins, les poumons et la peau. Par exemple après avoir pris des doses importantes de médicaments, avant de démarrer un jeûne, de recevoir des drainages lymphatiques, d'effectuer une cure de raisins..., il rappelle qu'il est nécessaire de vider ses intestins, de se faire faire un lavement...

 

Ce désencombrement physique permet en effet aux toxines accumulées dans nos organes de sortir peu à peu grâce à cette démarche purificatoire. Sinon, ces toxines se trouveraient brutalement mises en circulation dans notre organisme et seraient susceptibles de nous intoxiquer.

 

L'auteur de l'article poursuit son raisonnement avec une autre forme de désencombrement: tous les 2 ans environ, il passe en revue tous les objets matériels qu'il possède. S'il s'aperçoit que certains d'entre eux n'ont pas été utilisés depuis plus d'un an ou s'il ressent que ces objets le tirent en arrière,

font référence à son passé, il les élimine en les donnant, les recyclant, les vendant ou les jetant. Pareillement il trie régulièrement livres, DVD, journaux, revues, bibelots et il s'en allège.

 

J.J. Crèvecoeur considère en effet que tout est relié en nous et que si nous souhaitons vivre en bonne santé physique, rester dans la fluidité du corps comme de l'esprit, il est bon de s'occuper aussi du plan matériel, psychique et spirituel. Beaucoup de gens dans notre société actuelle conservent, thésaurisent, accumulent, alors que leur famille un jour sera obligée de tout jeter ce qu'ils auraient pu eux-mêmes trier et distribuer peu à peu.

 

Il recommande d'effectuer également du tri dans ses relations et dans ses activités. Certaines ne sont plus d'actualité ou nous pèsent. C'est, selon lui, non seulement nécessaire, mais surtout vital !

 

C'est un allègement général. Pour les mêmes raisons, il évite de regarder par habitude ou désœuvrement les émissions qui ne véhiculent pas sa vision du monde. Les producteurs TV qui cherchent à influencer nos comportements seront bien obligés de s'adapter, de tenir compte de l'audimat, si nous sommes nombreux à bouder leurs programmes...

 

Au plan des idées, il traque ses fausses croyances, ses certitudes, celles qui le limitent ou l'enferment. Tout cela fait partie d'une bonne hygiène de vie. Car apprendre à se renouveler, à s'adapter, c'est d'après lui «oser faire du vide dans sa vie»! C'est apparemment l'occasion de laisser la place au Nouveau, un Nouveau que beaucoup appellent de leurs vœux, dont ils n'ont pas peur...

 

Alors, si vous souhaitez comme moi vivre libre et léger, échapper à la routine, aux comportements stéréotypés et améliorer sur tous les plans quelque chose dans votre quotidien, n'hésitez pas à suivre les conseils de J.J. Crèvecoeur !

 

Lyliane 

01/06/2015

Le Sud-Est aussi a ses "optimistes"!

  Il y avait déjà à Paris la Ligue des Optimistes de France, branche française de l'Association internationale « Optimistes sans Frontières ». Il y a environ trois semaines a été crée officiellement sur Draguignan l'Association des Optimistes du Sud-Est (www.optimistes-sud-est.fr) baptisée OSE. Elle est présidée par Mme Mylène Lavialle, autoentrepreneuse, et composée d'une équipe de camarades dont Mrs E. Hercelin, coach d'entreprise, O. Pavie, consultant informatique, S. Bezzina, entrepreneur et de Mmes I. Rotolo, psychothérapeute et Agnès Luque, Directrice de Radio RCF Méditerranée. Tous souhaitent « prendre la vie du bon pied»!

Etant donné que la plupart d'entre eux ont été inspirés par le Printemps de l'Optimisme, organisé en mars dernier à Paris (www.printempsdeloptimisme.com), ils ont choisi de faire partie de la Ligue des Optimistes de France et de développer un état d'esprit positif dans leur région du Var. En fait tout avait commencé un an plus tôt lors d'un dîner à Fréjus réunissant 20 personnes.

L'Association est ouverte à tous et organise chaque mois avec Radio RCF une émission: « Rendez vous en terre optimiste »! C'est l'occasion pour l'invité du jour (sportif ou autre) d'exprimer ses idées et de retracer son parcours de vie. Des dîners, des pique niques, des jeux sont également organisés, au cours desquels tous s'interdisent d'évoquer des sujets comme l'argent ou la politique, afin de garder leur légèreté.

Pour eux, « l'optimisme c'est l'action ; c'est ne pas subir sa vie, c'est voir le verre à moitié plein! » Dans chaque situation en effet, ils en cherchent les bons côtés, ils pensent que tout va bien se passer et ils choisissent de se centrer sur le positif. Loin d'être des « bisounours », ils cherchent des solutions, à comprendre ce qui se passe, à aller de l'avant. Lorsqu'ils traversent des difficultés, ils se bougent, au lieu de geindre. Ils ont un état d'esprit d'engagement dans la vie, de partage et de dialogue. Là où beaucoup dramatisent ou bien se replient sur eux-mêmes, ils préfèrent s'ouvrir et donner...

Il me semble que, dans chaque région de France, des personnes de bonne volonté, positives auraient intérêt à se connaître, à se regrouper et à fonder de telles Associations déclarées ou informelles. En cas de besoin, elles pourraient ainsi s'épauler, se soutenir, trouver des issues positives aux questions locales et donner l'exemple aux nombreux pessimistes alentour. Méditons ensemble la phrase de Winston Churchill : « Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité ; un optimiste voit l'opportunité dans chaque difficulté ! ».

Lyliane (1/6/2015)

12/05/2015

Tolérance zéro pour les abus sexuels perpétrés contre des jeunes...

 

Le Pape François a crée le 22 mars 2014 une commission pontificale pour la protection des mineurs, suite à des signalements un peu partout dans le monde de prêtres pédophiles.

 

J'apprends par le BICE (bureau international catholique de l'enfance, www.bice.org qu'en février 2015, une assemblée plénière a eu lieu et qu'elle était composée de 17 experts laïcs ou religieux, de sexe masculin et féminin, choisis dans le monde entier. Elle avait pour mission de faire de l’Église 3une maison sûre pour les enfants3.

 

Il était temps, me semble - t - il de prendre ce problème en charge, car des scandales, même globalement peu nombreux, avaient un peu terni l'image du monde religieux. Si l’Église dorénavant, notamment après cette rencontre, applique de façon déterminée "le principe de tolérance zéro" dans sa lutte contre la pédophilie, cette mesure doit s'accompagner au plus tôt d'une politique de prévention. Cela semble pouvoir être le cas désormais à tous les échelons de la hiérarchie.

 

Depuis le Pape Benoît 16, on sentait qu'un mouvement était en marche. Le sujet était néanmoins encore souvent jugé tabou et les plaintes des familles minimisées... En effet, jusqu'ici les phénomènes d'abus liés à l’Église sur la personne d'enfants et d'adolescents, tout comme ceux perpétrés dans la société civile, n'ont peut-être pas toujours été suffisamment sanctionnés...

 

Il revient donc aux services du Souverain Pontife de prendre avec courage des initiatives radicales, afin que l'impunité cesse totalement et que le recours systématique à la justice devienne la règle.

 

Un Congrès organisé par le BICE aura lieu le 20 mai prochain à Paris. Il se propose de travailler sur les mécanismes de protection et de résilience pour les victimes. Le fléau de l'abus sexuel devrait y être évoqué sans détour, ce qui pourrait conduire à des recommandations et à des propositions inédites.

 

Le grand public ne peut que se réjouir que l’Église se décide à chercher des outils susceptibles d'éradiquer les violences et les abus, dont sont victimes les enfants. Il y va de la crédibilité de l’Église et de la juste protection de nos jeunes. Et le Pape François, usant de son autorité morale tout comme avec les migrants en Méditerranée, donne l'exemple en impulsant une prise en charge sans complaisance dans ce sujet délicat.

 

Lyliane

07/05/2015

Réflexe douceur et prévention!

 

Qui parmi nous est vraiment attentif à son corps? Qui l'entoure de soins et de douceur en lui étant reconnaissant pour être toujours prêt à nous servir? Il me semble qu'il faut souvent avoir traversé quelques expériences douloureuses pour considérer son corps comme un fidèle serviteur...

 

Je regarde autour de moi et je vois pas mal de femmes et d'hommes, à l'âge de la retraite, qui veulent tout à coup faire de l'exercice physique, car ils ont pris du poids ou bien ils s'aperçoivent qu'ils sont trop sédentaires.

 

Personnellement, j'ai appris qu'afin d'éviter courbatures, crampes ou même claquage, il est important, avant et après l'effort, d'étirer nos muscles par quelques mouvements simples. Dans les séances de gymnastique animées par un professeur, cela se fait naturellement. Toutefois, combien de marcheurs, skieurs, cyclistes ou joggeurs pensent systématiquement à étirer leurs muscles, voire à les masser avant de partir et de retour chez eux? Cela évite souvent des tendinites longues à guérir, des découragements face à l'exercice physique!

 

Aussi, avant d'aller faire du sport en salle ou en plein air, n'oublions pas de préparer notre corps à l'exercice à fournir! Cet état d'esprit tourné vers la prévention peut s'étendre ensuite à d'autres choses. Car il me semble que notre siècle est davantage tourné vers le curatif et traite nos corps comme des machines...

 

Pourquoi ne pas joindre également l'utile à l'agréable? Se masser bras et jambes avec des huiles essentielles de genévrier ou de lavandin par exemple avant de faire un effort physique détend, parfume et diminue les risques de contusions.

 

En apprenant à bouger avec discernement, en étant attentifs à nos ressentis, nous testons nos limites, nous nous réapproprions notre corps. Ce travail subtil est susceptible ensuite de nous amener à sentir si nous sommes suffisamment ancrés dans le monde, si notre respiration est entravée par des stress, là où nous avons besoin de porter notre attention, d'être présents à l'instant.

 

C'est un excellent support, me semble-t-il, pour nous sentir vivants, pour nous montrer reconnaissants d'avoir reçu le cadeau de la vie!

 

Lyliane 

05/05/2015

Voyager solidaire...

 

Dans notre société, où les loisirs tiennent beaucoup de place, quelques associations se sont mobilisées, afin de proposer des "congés solidaires", que l'on nommait autrefois "chantiers internationaux" dans nos pays occidentaux.

 

Il s'agit le plus souvent de se mettre bénévolement au service d'une association locale par l'intermédiaire d'une O.N.G. (organisation non gouvernementale) comme Solidarités Jeunesses, Planète urgence, ATES, La Guilde etc... Ces chantiers permettent à des personnes ayant au moins 3 semaines de liberté, d'aider des pays économiquement et socialement désavantagés (PESD). Parfois, des frais de participation leur sont demandés.

 

Les domaines d'action sont assez variés: sociaux, ruraux, environnementaux, éducatifs... selon les pays concernés. Au Maroc, par exemple, les volontaires peuvent aider les enfants à faire leurs devoirs; en Afrique noire, il peut leur être demandé de contribuer à un programme d'agronomie, de construction, d'accès à l'eau potable. Au Vietnam, ils peuvent avoir à s'engager dans des travaux de rénovation d'école, d'enseignement de l'anglais ; au Népal ils sont sollicités souvent pour construire un orphelinat.

 

Néanmoins, avant de partir pour des destinations lointaines, il est important de bien se renseigner sur les conditions de sécurité, de vaccinations, d'hébergement... Pour cela, il est recommandé d'aller voir sur le site Internet: www.diplomatie.gouv.fr.

 

Qui a dit que les jeunes d'aujourd'hui ne savent faire autre chose que bronzer sur les plages? Beaucoup, jeunes ou moins jeunes, ont à cœur de se rendre utiles, de découvrir des régions nouvelles tout en participant à un élan de solidarité...

 

Lyliane 

30/04/2015

Mieux protéger les animaux de ferme...

 

Une association pour la protection mondiale des animaux de ferme www.pmaf.org existe, en vue de favoriser une meilleure prise en compte du bien-être des animaux, à toutes les étapes de leur vie: élevage, transport, abattage... Dans son bulletin d'information "champ libre ", cette organisme indique l'actualité des campagnes entreprises et des actions sur le terrain. Il est possible de le télécharger sur le site Internet. Nous pouvons également nous inscrire sur leur Newsletter afin d' être tenu au courant de leur actualité. Il existe des CD en direction des juniors pour les sensibiliser à la cause animale ainsi que du matériel promotionnel. Stages et emplois au sein de leur structure sont aussi répertoriés.

 

La P.M.A.F. lance périodiquement des campagnes concernant la maltraitance des animaux de ferme grâce au plan Vigiferme, afin de conseiller le grand public, les gendarmes, les maires, les magistrats, les enquêteurs d'associations de protection animale.

 

Par exemple, elle a dénoncé le transport d'animaux vivants en France ou à travers l'Europe qui impose parfois des souffrances incroyables aux animaux, confinés sur de longues distances, ballottés et sans possibilité de s'abreuver ou de manger. Un film réalisé par la PMAF en 1997 a révélé au public les brutalités, dont sont victimes des animaux sur les marchés aux bestiaux.

 

L'association a déjà enregistré des succès à propos des cages grillagées de poules élevées en batterie. Une directive européenne, depuis leur campagne de 2012, prescrit désormais pour chaque poule un espace de 750 cm2 au lieu des 550 cm2 d'autrefois et demande des perchoirs, des grattoirs et un nid. C'est vraiment un minimum, mais c'est déjà un sérieux progrès!

 

Prendre conscience que les animaux sont sensibles et souffrent lorsqu'on les maltraite me semble être un pas en avant vers notre ouverture au monde qui nous entoure, un monde vivant dont nous sommes responsables en toute bienveillance et humanité.

 

Lyliane 

27/04/2015

Colorier des mandalas...

Dans un numéro gratuit de la revue Pluriel Nature, j'ai découvert un article concernant les mandalas. Je connaissais déjà ces jolies figures rondes, que j'avais moi même coloriées au cours de stages d'évolution personnelle. Toutefois, je ne pensais pas que des art-thérapeutes, des psychiatres s'y intéressent vraiment.

 

De par leur origine, les mandalas tirent leur nom du sanskrit qui signifie : cercle, totalité. C'est en fait un art sacré des traditions indiennes et tibétaines. Au Musée des Arts Asiatiques à Nice, j'ai vu il y a plusieurs années des moines Shaolin en constituer un à l'aide de poudres colorées. Ils mirent des heures à plusieurs pour le constituer et, à peine terminé, ils l'ont entièrement déconstruit. Je crois que pour eux ce diagramme circulaire représente l'Univers dans sa beauté et son impermanence des formes...

 

C.G. Jung a mis en lumière au 20ème siècle ce genre d'activité qui fait appel à notre cerveau gauche dynamisant imaginaire, intuition, créativité... Il prétendait même que c'était une image du Soi, c'est à dire de l'ensemble de notre conscient et de notre inconscient.

 

Pour l'art-thérapie, colorier des mandalas est une activité au même titre que se servir du chant, du modelage, de la musique, du dessin, de la peinture ou du théâtre... Ces activités créatrices en effet sont censées non seulement nous relaxer, mais surtout nous aider à libérer nos émotions. L'analyse des dessins choisis par les patients parmi un nombre important de supports proposés permet au thérapeute le plus souvent de comprendre la personnalité de son sujet d'analyse, les obstacles freinant sa dynamique.

 

Interpréter un mandala pour un accompagnateur en art-thérapie est donc susceptible de révéler le cœur des problèmes entravant son patient. Tout est significatif pour lui, aussi bien les couleurs qui dominent que les formes majeures qui reviennent ou le nombre de figures. C'est donc apparemment pour lui un langage symbolique!

 

De nos jours, quelques particuliers et éditeurs publient des supports vierges à colorier selon des thèmes et cette fois cela ne s'adresse pas à des patients ou même à des enfants. Ces carnets de coloriages paraissent correspondre à un besoin de nos contemporains de plus en plus touchés par le stress et l'éparpillement. C'est donc en quelque sorte un bon moyen de se recentrer! Pour s'en convaincre, aller sur le site:www.coloriages-adultes.com.

Je me demande si dessiner ou colorier des mandalas aux formes variées ne pourrait pas également nous aider à découvrir notre potentiel, à éveiller en nous talents et intuition... Et même une fois terminé, constituer un excellent support de méditation! Pourquoi ne pas essayer ?

 

Lyliane 

22/04/2015

Choisir de communiquer en conscience...

 

Un travail personnel, en suivant les enseignements de Catherine Merle dans son ouvrage : « Libérer sa Vénus », m'a amenée à approfondir certaines façons d'être dans mon quotidien et à réaliser concrètement le poids des mots dans ma vie.

 

Nous savons en effet, grâce à la physique quantique et à la loi d'attraction, que tout comme nos pensées, les mots sont porteurs de vibrations. Or quelles vibrations ai je le désir de diffuser? Moi qui trouve parfois les médias bien pessimistes, suis je consciente de mes expressions courantes ?

 

J'ai été marquée par un exemple cité dans cet ouvrage : à une personne qui lui proposait de défiler contre la guerre, Mère Thérésa aurait répondu :"je défilerai volontiers pour la paix" !

 

Du coup j'ai été amenée à passer en revue mon vocabulaire, les mots que j'utilise habituellement. Je me suis aperçue que les expressions : "il faut que, je dois, tu devrais, oui, mais non..." reviennent souvent ! J'apprends peu à peu avec constance à les remplacer par " je choisis, oui et...", car depuis que cela est devenu clair à mes yeux ces injonctions, ces expressions contradictoires ne me conviennent plus.

 

J'ai réalisé que notre cerveau est comme un grand ordinateur que nous alimentons en permanence avec nos pensées, nos croyances et qui garde en mémoire ce qui revient souvent. De plus, j'ai appris que dans son système il n'entend pas la négation... Cela m'incite à m'exprimer de façon claire, positive et bienveillante!

 

Pour cela, je choisis de m'accepter telle que je suis et d'accepter l'autre avec son propre ordinateur de bord. Cela rend à la fois plus attentif et plus humble ! Car même si j'ai à tout moment le choix de mes paroles, je m'aperçois que je suis pétrie de programmations inconscientes, de jugements erronés, de projections de mes peurs sur le monde.

 

Ceci réalisé, j'essaye de me responsabiliser sur ce plan de la communication, d'accepter de mettre en place une autre philosophie de vie. Cela commence dès le réveil : dans mon lit, je regarde ma journée et j'apprends à l'orienter de façon positive. Je me parle avec douceur et j'impulse des intentions bienveillantes envers mon environnement. Je trouve que cela m'amène davantage de fluidité, de légèreté ensuite.

 

J'ai besoin de silence pour me mettre en route, afin d' écouter les besoins de mon corps. Aussi je mets la télévision, la radio bien après m'être ressourcée intérieurement... J'ai découvert qu'en développant au préalable une vision positive de ma vie, je me laisse moins toucher par les événements qui nous sont relatés par les médias. Cela m'aide à faire grandir ma confiance dans les jeunes générations du monde, à ouvrir mon cœur à ce qui se passe. Mon mental est généralement moins présent après ce temps d'écoute intérieure...

 

Cela me demande, certes, de la vigilance, une forme de discipline car les habitudes sont là, les conditionnements de mon cerveau-ordinateur, de son « disque dur » ont tendance à se reproposer... Ma ressource actuelle, en cas de doute ou de faiblesse, est ma confiance dans l'Univers. En effet, n'alimentant plus aussi souvent en pensées et en paroles une vision négative du monde, j'ai conscience d'apporter ma contribution à l'émergence du Nouveau. Je me sens en quelque sorte co-créatrice d'un univers de joie, de beauté, de bienveillance et de paix auquel j'aspire.

 

Lyliane

21/04/2015

Un ouvrage sur Vénus...

 

Inspirée par le titre de l'ouvrage, je me suis offert le livre de Catherine Merle, paru aux éditions Dangles en février 2015 sous le titre : « Libérer sa Vénus ». Je sentais en effet que j'avais besoin de libérer mon cœur de mes croyances dépassées, de mes conditionnements ancestraux, de mes pensées erronées, de mes émotions de peur bloquant mes sentiments, ma spontanéité.

 

Cela m'avait semblé le bon moment car, astrologiquement parlant, je savais que la planète Uranus, qui a la maîtrise du signe du Verseau, passait justement sur Vénus dans mon thème natal. J'ai donc bien fait de suivre mon intuition et je ne le regrette pas ! C'était en effet vraiment le livre qu'il me fallait pour avancer vers l'unité, pour réconcilier en quelque sorte mon masculin et mon féminin.

 

Sous la forme d'exercices pratiques, de méditations, de visualisations, de travail sur les rêves, il est proposé de se mettre en douceur « au service de l'amour ».

 

Personnellement, je conseille ce livre à toute personne en recherche d'évolution, à tout groupe désireux de se faire accompagner sur le chemin d'une meilleure expression de soi. Le site de Mme Merle est le : http://www.coramenta.com

 

Pour les femmes notamment, je pense que cet ouvrage pratique est à même de les aider à guérir des blessures anciennes et de les relier avec amour et respect au centre de leur être.

 

Car si décider de s'aimer, de trouver une paix intérieure, de se reconnecter à l'amour demande parfois du courage, selon notre vécu passé, cette démarche propose également de développer confiance en soi et en l'Univers.

 

Alors, pourquoi ne pas aller grâce à cet ouvrage à la rencontre de Vénus, afin de nous engager joyeusement à faire naître en nous et autour de nous le monde de demain ?

 

Lyliane