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30/09/2015

Lettre transmise d'un mail de Nicolas Hulot.

Je vous écris aujourd’hui pour partager avec vous ma révolte et ma colère. Je refuse que la fraude de Volkswagen jette le discrédit à la veille de la COP21 sur les efforts portés par tous les acteurs qui œuvrent au quotidien pour obtenir une réduction des gaz à effet de serre.


Je refuse que le combat que nous portons depuis de nombreuses années avec les experts de la Fondation et 
grâce au soutien de nos donateurs soit entaché d’un doute. Nous avons obtenu du gouvernement français la suppression progressive des 7 milliards d’avantages fiscaux accordés aux utilisateurs de Diesel. Cette décision figurera dès les prochains jours dans la préparation du projet de loi de finances. 

La fraude perpétrée par Volkswagen 
touche directement à la santé des citoyens.

• 
45 000 morts prématurées chaque année dans l’hexagone du fait de la pollution notamment au diesel.
• Un 
coût de 100 milliards d’Euros pour l’Etat.
• Une 
multiplication par deux des cas d’asthme chez les enfants

La honteuse imposture économique et commerciale de 
Volkswagen ne doit pas permettre au défaitisme de s’installer. Enfin, nos gouvernants et nos grands industriels ont l’occasion de prouver leur attachement à la santé de nos concitoyens en prenant des décisions fermes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et notamment de Diesel. 

Il n’est pas trop tard pour faire échec aux pollueurs.
Mais pour cela, 
j’ai besoin de votre don dès maintenant.

La COP21 qui réunira à Paris 195 pays du monde entier dans moins de 2 mois, nous offre
une opportunité unique d’obtenir que nos propositions de réduction des subventions au Diesel soient entendues et appliquées au niveau international

En nous soutenant par un don dès aujourd’hui, rejoignez la communauté d’Eco-citoyens engagés derrière moi pour mettre  œuvre un nouveau modèle de société ayant un impact positif pour l’humanité et la planète. 

Je compte sur vous

 

JE FAIS UN DON

 

 

Comment seront les fabriques de demain?

 

Selon H. Gelot de la revue Terraeco - www. terraeco.fr – à l'Ouest de Paris dans le parc du Château de Millemont (Yvelines) ont été accueillis une centaine de designers et de techniciens du monde entier pendant 5 semaines (août et septembre 2015). Cet événement a été lancée à l'initiative de 2 communautés (Ouishare à Paris et Open State à Berlin) «en profitant de la mobilisation des énergies en amont de la COP 21». Chaque groupe présent a répondu à un appel d'offres qui a suscité 200 candidatures. Chacun devait présenter un proto-type fonctionnel et novateur et tout donner en open source (liste des composants et des plans de construction). Dans ce vivier bouillonnant de créativité tout les participants ont pris part à la vie en communauté. Aussi, tandis que certains s'affairaient équipés de masques et appuyés sur des tréteaux, soudant la structure d'un futur tracteur à pédales, d'autres épluchaient les légumes pour le repas!

 L'aventure a coûté un million d'euros financés par des subventions, des fondations et des partenaires privés. Au total dans ce POC 21 (proof of concept) une centaine d'inventeurs et 12 projets ont été suscités, tels une douche avec filtre qui recycle grâce à des rayons ultraviolets l'eau utilisée en temps réel (showerloop), une petite éolienne, un «sunzilla» c'est à dire un groupe électrogène fonctionnant avec des panneaux photovoltaïques, des modules pour cuisine écologique, un bicitractor et divers outils pour agriculteurs... Tous les projets seront présentés sous forme d'un catalogue et d'une exposition itinérante en amont de la COP 21 et pendant la Conférence.

 Par la suite, il est envisagé sur place une collaboration avec l'Atelier Paysan www.latelierpaysan.org une coopérative fondée en 2011 dans l'Isère, afin d'accompagner des agriculteurs, pour qu'ils construisent eux mêmes leurs outils et leur tracteur. Cette coopérative fait déjà participer les paysans à la conception et à l'élaboration de leurs outils. Ils suivent des formations 30 fois par an environ pour apprendre le travail du métal ou de la soudure. Chacun peu à peu devient autonome! Environ 400 agriculteurs ont déjà été formés un peu partout en France. Lorsqu'un prototype (bineuse ou autre) est mis au point, outil que l'on peut monter soi même comme un meuble de chez Ikéa, n'importe quel agriculteur peut en télécharger le plan gratuitement sur Internet. De ce fait, les outils coûtent 4 fois moins cher que dans le commerce!

 Voici des pistes intéressantes d'auto-construction, comme il y a déjà eu des innovations en matière de réparations! De plus, les rapports, exclusivement marchands jusqu'ici, tendent à changer grâce à l'open source. La créativité étant mise en avant, un élan se fait jour pour simplifier notre vie et nous donner les moyens de participer à la création et à l'amélioration de nos outils et de nos instruments usuels. Changer nos modes de vie, tendre vers une croissance verte a peut-être déjà commencé...

Lyliane 

29/09/2015

Une ferme maraîchère biologique viable sans motorisation?

Le cas d’une approche holistique inspirée par la permaculture K. Morel1, C. Guégan2 and F. Léger3 1INRA, UMR 1048 SAD-APT, France ; 2Ferme du Bec Hellouin, France ; 3AgroParisTech, UMR 1048 SAD-APT, France Adaptation française d’une communication en anglais acceptée pour publication dans la revue Acta Horticulturae après présentation au symposium Innohort 2015.

Mots clés: horticulture biologique, autonomie énergétique, agroécologie, approche systémique

Résumé Dans les pays industrialisés, des initiatives innovantes souhaitent s’inspirer des principes de la permaculture pour concevoir des fermes maraîchères sans recours à la motorisation. Afin de tester dans quelle mesure une telle approche peut permettre la viabilité d’une ferme maraîchère commerciale, nous avons mené une étude de cas sur la ferme biologique du Bec Hellouin en France. Ce travail a montré que ces maraîchers ont développé une démarche holistique afin d’obtenir de hauts niveaux de production sur une petite surface et d’augmenter la valeur ajoutée de cette production. Des estimations basées sur des mesures précises en 2013 et 2014 montrent qu’il est potentiellement possible de générer sur une surface cultivée de 1061 m2 un revenu net mensuel compris entre 898 € et 1 892 €. Ces résultats varient en fonction des niveaux de production et d’investissements matériels et ont été obtenus avec un travail moyen de 43 h par semaine. De telles performances économiques tendent à montrer que ces initiatives peuvent être viables. Cependant, sur cette petite surface travaillée à la main, les maraîchers ont fait le choix de ne pas cultiver certains légumes de conservation, comme les pommes de terre, qui sont attendus par les consommateurs. Ce constat invite à réfléchir à de possibles coopérations entre maraîchers manuels et motorisés pour répondre à cette demande ou sur le recours à la traction animale.

INTRODUCTION Face à la raréfaction des ressources fossiles et aux coûts sociaux et environnementaux de leur utilisation, l’agriculture de demain devra réduire sa dépendance vis-à-vis de ces énergies (Chow et al., 2013). Dans les pays industrialisés, des maraîchers innovants inspirés par les principes de la permaculture (Ferguson et Lovell, 2014) souhaitent relever ce défi en encourageant le travail manuel et une approche holistique de leur activité. Notre objectif a été d’évaluer dans quelle mesure une telle démarche peut permettre la viabilité d’une ferme maraîchère biologique sans motorisation. Par viabilité, nous entendons ici la possibilité pour un maraîcher de générer un revenu en accord avec ses besoins tout en maintenant un niveau acceptable de temps de travail. Notre recherche s’est basée sur une étude de cas menée sur une ferme de Normandie, en France.

MATERIEL ET MÉTHODES Site étudié et mesures de production La ferme que nous avons étudiée se situe dans le petit village du Bec Hellouin (49°13'24.9"N 0°43'42.5"E). Dans cette zone, le climat est tempéré sous influence océanique avec un haut niveau de précipitations (de 700mm à 900mm par an). Le sol initial de la ferme était limoneux sur calcaire, peu profond (15-20 cm), mais a été progressivement enrichi par des apports de matières organiques. L’objectif de notre étude était de voir si l’approche holistique prônée par cette ferme permettait à un maraîcher de générer un revenu sur une très petite surface cultivée sans motorisation. Pour tester cette hypothèse, des mesures quotidiennes des quantités récoltées et du temps de travail ont été réalisées sur une surface de 1061m2 (sans les allées) comprenant 40% de planches permanentes sous serre froide, 24% de planches permanentes en plein champ et 36% de buttes permanentes rondes en plein champ. Dans tous les cas, le travail du sol était limité à 30cm de profondeur avec des techniques non inversives des horizons. A cause de contraintes pratiques, le travail réalisé sur la surface étudiée a été le fait de plusieurs maraîchers et stagiaires. Leurs temps de travail respectifs ont été additionnés afin de s’assurer qu’un unique maraîcher pouvait s’en charger. Cet article présente les résultats obtenus pour les années 2013 et 2014.

Estimation du revenu et du temps de travail: A partir des données brutes mesurées (récoltes et temps de travail), nous avons réalisé un travail de modélisation à partir de différentes hypothèses pour estimer le revenu et le temps de travail d’un maraîcher qui travaillerait uniquement sur cette surface. Les résultats présentés sont donc le fruit d’une modélisation théorique et ne sont pas les résultats économiques de la ferme du Bec Hellouin qui cultive 4500 m2 de légumes sur une superficie totale de 20 ha. Pour estimer le chiffre d’affaires de chaque année, les quantités commercialisées ont été multipliées par le prix des légumes.

Pour en savoir plus aller sur le site internet:https://hal-agroparistech.archives-ouvertes.fr/hal-01200636/document

Mobilisons nous en faveur d'un avenir sans pesticides...

 

L'Association loi de 1901 Générations Futures - www.generations-futures.fr_- se présente comme «le principal contre-pouvoir au lobby agrochimique depuis 1996». Fondée par un enseignant, F. Veillerette et un ingénieur agronome, G. Toutain, elle est agrée par le Ministère de l'Environnement. Cette association est à l'origine de la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides qui se déroule chaque année du 20 au 30 mars en France et à l'étranger. Générations futures s'est donné pour missions de défendre l'environnement et la santé publique en alertant et en informant sur les dangers des pesticides, des engrais chimiques, des OGM, de l'irradiation des aliments, des toxiques... Elle demande de réduire l'utilisation intensive des pesticides en France et elle aide les professionnels et les particuliers victimes des pesticides. En mars 2011 s'est crée l'Association Phyto-Victimes à Ruffec, à l'initiative de l'épouse d'un agriculteur décédé d'un cancer. Cette association - www. phyto -victimes.fr - compte aujourd'hui 180 membres.

 

Car, selon la revue Terraéco d'octobre 2015, depuis la publication en 1962 de l'ouvrage de Rachel Carson intitulé «Printemps silencieux», l'alerte sur la toxicité des pesticides, notamment pour les oiseaux, est lancée. Quelques résultats encourageants ont été obtenus depuis cette date: en 1971, interdiction en France du DDT, en 2008 avec le premier plan Ecophyto: 30 substances à base de pesticides ont été retirées du marché et en juin dernier, Mme Ségolène Royal a annoncé sa volonté d'interdire la vente en libre service aux particuliers du Round up, un redoutable désherbant. A nous de veiller à ce que ce soit partout bien le cas!

 

Néanmoins, la pollution des rivières continue et les abeilles sont décimées par l'emploi d'herbicides et de pesticides sur le sol français. Actuellement, c'est l'emploi du glyphosphate qui pose question.

Quant aux êtres humains, après la reconnaissance en 2006 de la leucémie de l'agriculteur Dominique Marchal comme maladie professionnelle, malgré le film de M.M. Robin:«Le monde selon Monsanto» en 2009, les victimes sont encore nombreuses. C'est le cas notamment du père de Mme Valérie Murat, un vigneron bordelais. Sa fille voudrait prouver la responsabilité des pesticides (arsenite de sodium) dans la mort de son père en 2012. Tout dernièrement, le 10/9/ 2015, le Tribunal de Grande Instance de Lyon a reconnu la multinationale Monsanto responsable de l'intoxication du céréalier Paul François par des vapeurs d'herbicides (dont le lasso) et même si la société a fait appel, c'est une belle victoire. Monsanto, Syngenta, Bayer, BASF sont en effet les grands noms des firmes commercialisant les pesticides chez nous et un peu partout dans le monde. Elles se défendent en alléguant que le risque zéro n'existe pas et que grâce aux pesticides la production est partout plus abondante...

 

Même si des maladies graves comme cancer, maladie de parkinson, leucémie ne touchent pas directement toute la population, sur le plan de la santé ( par l' air et l'eau …) et par l'alimentation notamment, il est reconnu que les pesticides induisent des risques sérieux d'infertilité pour les femmes en âge de procréer et multiplient par 2 les leucémies chez les enfants, qui y ont été exposés. Aussi, je pense que nous devrions nous mobiliser, afin que tous les fruits et les légumes soient cultivés sans pesticides. Car, selon Mr Marc Dufumier, agronome à Paris Tech, il faudra 10 ans environ en France comme aux Etats-Unis, pour que les abeilles puissent revenir polliniser les arbres et au moins 30 ans pour retrouver un humus de qualité dans les sols. Le plus tôt sera donc le mieux!

Lyliane

28/09/2015

Soyons déterminés et conscients que chaque petit pas compte!

 

Les deux petites phrases du titre ont été empruntées à la Conférence de Mr Hubert Reeves, venu au Théâtre de Nice dans le cadre du mouvement «réveillons nous!», le samedi 26/9/2015, à l'initiative de la directrice du TNN Mme Irina Brook. En présence de près de 700 personnes, cet homme de 83 ans nous a présenté, grâce à des supports de photos et de textes, l'histoire du combat qui se joue sur terre entre deux forces antagonistes. Ces deux énergies s'appuient sur l'intelligence humaine. Toutefois, l'une est mise au service d'un profit à court terme sous couvert d'économie et elle menace la survie de l'espèce humaine et l'autre, composée de citoyens responsables, cherche avec sensibilité et courage «à sauver tout le vivant du désastre».

 Mr H. Reeves nous a rappelé comment l'histoire de notre terre est jalonnée d'exemples d' hommes courageux capables de voir loin et de susciter des réactions salutaires autour d'eux. Mr W. Churchill pendant la seconde guerre mondiale, qui a su fédérer autour de lui des forces de résistance à l'oppression nazie... Puis, pendant la guerre froide, comment le général S. Popov a résisté à l'ordre qui lui était donné d'appuyer sur le bouton déclenchant une guerre nucléaire. Il revient également sur une phrase de Mr Jean Monnet, artisan de la création de l'Europe, qui disait en réponse à des questions au sujet de l'avenir européen :« il n'est pas question d'être optimiste ou pessimiste, il s'agit d'être déterminé!»

 Mr H. Reeves fait lui même partie d'une associations nommée Humanité et Biodiversité, qui œuvre «pour garantir l'avenir de tous» et qui propose un engagement dans le réseau des «Oasis nature». Pour en savoir davantage, consulter le site www.humanite-biodiversite.fr .

Il recommande à chacun, quel que soit son âge ou son métier, de prendre des initiatives, de rejoindre des associations locales, des groupes impliqués dans la défense de la nature, de la vie sur terre, là où nous vivons.

 Ce scientifique reconnu nous a, bien entendu, fait prendre conscience des étapes ayant conduit à l'apparition de la vie sur terre. Il en conclue que « nous sommes des poussières d'étoiles», formés d'atomes, de mécanismes complexes, si bien qu'il nous reconnaît pour «de véritables merveilles».

Ce cerveau développé, qui nous différencie des animaux, est capable de nous faire réaliser «qu' on dure si on s'adapte et si on vit en harmonie avec la nature». Pour exemple, Mr Reeves a pris les tortues terrestres, qui existent depuis 200 millions d'années et qui ont réussi à survivre grâce à leurs qualités d'adaptation.

 Aussi, à la veille de la rencontre de la COP 21 à Paris, soyons convaincus qu'il y a quelque chose à faire, afin de réduire le taux de gaz carbonique, même si les chefs d'états, les experts n'obtiennent pas du premier coup la réduction de 60 à 80 % nécessaire. Il s'agit de faire des pas en direction de cet objectif et de rester ensemble. La Chine et les Etats-Unis pour une fois semblent impliqués. Alors, nous suggère Mr Hubert Reeves, reprenons à notre compte la phrase du poète allemand Dietrich Hölderlin:« Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve!» Si c'est en notre pouvoir, faisons la connaître autour de nous et quoi qu'il arrive restons déterminés comme des chevaliers qui se préparent au lendemain lors d'une «veillée d'armes».!

Lyliane

27/09/2015

A propos des sarments de vigne...

 

 C'est grâce à un professeur de l'Université de Poitiers, Mr Jérôme Guillard, qui est ingénieur de recherche et possède un doctorat de chimie, que la valorisation dans différents domaines des sarments de vigne semble sur le point de déboucher dans notre pays. Après l'engouement mondial pour le resvératrol, un polyphénol du raisin, Mr Guillard de son côté aurait découvert courant 2011, par des expérimentations sur les maladies de la vigne, l'intérêt de la viniférine, un polyphénol contenu dans les sarments de vigne. Selon un article de septembre 2015 paru dans la Revue Plantes et Santé, nous apprenons qu'en 2014 ce scientifique aurait démarré une étude animale sur les effets protecteurs de la vinéférine contre la maladie d'Alzheimer. Et cette année, Mr Guillard effectue des demandes de financement auprès de différents organismes (Ministère de l'Agriculture et France Alzheimer notamment) en vue de développer ses recherches.

 

L'intérêt industriel des sarments de vigne, jusque là assez peu exploités, résiderait dans ses différents composants: de la cellulose susceptible de devenir source de bioéthanol, des tensioactifs pour l'industrie, des engrais organiques pour les viticulteurs et du lignite pour des agents cosmétiques. Tout cela à des coûts très abordables, car c'est une ressource renouvelable et bon marché.

Les vertus thérapeutiques de la viniférine portent non seulement sur son caractère antioxydant et protecteur des cellules en cas de transplantation d'organes, mais surtout sur une réduction significative des marqueurs de l'inflammation neuronale dans la maladie d'Alzheimer.

 

Ces études restent à confirmer, mais on pourrait envisager un jour prochain des médicaments naturels, accessibles et sans effet secondaire, à des doses de 10mg par kilo de poids par exemple en vue de juguler cette maladie dégénérative qui touche 850 000 malades dans notre pays.

Dans le domaine agricole enfin, la viniférine pourrait remplacer avantageusement la bouillie bordelaise, très concentrée en cuivre ce qui à doses massives nuit à l'environnement, afin de protéger la vigne de maladies comme le mildiou et le botrytis notamment.

Bref, urs qui germent ça et là et gardons espoir de pouvoir soulager un jour les malades grâce à de telles initiatives et à des produits naturels!

La vigne n'a pas encore livré tous ses secrets et elle pourrait bientôt se révéler être un véritable trésor!

Ces sarments, que les viticulteurs coupent au printemps et laissent sur le sol comme engrais organique, commencent à intéresser une partie de la profession. Notre pays qui possède des surfaces étendues plantées en vignoble pourrait trouver là un avenir prometteur! La région Poitou Charentes quoi qu'il en soit s'est déjà investie en faveur du projet de ce chercheur. La matière grise de nos scientifiques, pour peu qu'elle trouve un écho favorable en France, n'aura pas besoin de s'exporter...

Soutenons donc les projets novateurs qui germent ça et là et gardons espoir de pouvoir soulager un jour les malades grâce à de telles initiatives et à des produits naturels!

Lyliane

26/09/2015

C'est la journée de la transition citoyenne...

 

 Sur le site www.moicitoyen.org chacun de nous, pour faire face à la crise écologique, économique, sociale et démocratique que nous vivons, peut s'informer, changer ses habitudes, se mobiliser, voire s'engager pour réinventer d'autres façons de produire, d'échanger, d'habiter, de se nourrir, de se déplacer, d'éduquer ses enfants... Le Collectif pour une Transition Citoyenne qui regroupe 16 mouvements oeuvrant, chacun dans leur domaine, à la construction d'une société écologique, sociale et humaine organise ce samedi dans toute la France des manifestations symboliques montrant que quelque chose est en marche depuis mai 2013.

 

Que ce soit pour réduire le gaspillage alimentaire et endiguer la crise agricole, on peut par exemple préférer les produits locaux, bouder les grandes surfaces ou privilégier des mouvements associatifs ou coopératifs pour y dépenser notre argent. Récupérer et réparer ses appareils au lieu de les jeter, souscrire à une banque éthique, économiser l'énergie, choisir des modes de chauffage écologiques, tout cela procède également d'une prise de conscience globale et d'une démarche participative. Le covoiturage et l'autopartage en effet commencent à être pris en compte, la démocratie directe et la solidarité deviennent des valeurs reconnues. Certes, il y a aussi beaucoup de personnes apeurées qui croient trouver une solution dans des réflexes identitaires. On peut espérer que celles ci peu à peu vont s'apercevoir qu'elles sont manipulées et ouvrir les yeux grâce à des médias engagés sur des initiatives novatrices que bien peu de gens connaissent.

 

Il y a eu dans tous les grands mouvements sociaux des pionniers qui ont ouvert la voie et qui ont longtemps oeuvré en silence. Et puis un jour leur travail magnifique apparaît au grand jour!

Cette journée me semble être le bon moment pour faire résonner l'engagement sur le terrain de ces pionniers et donner envie aux autres de les rejoindre. Amplifions donc ce mouvement de la transition citoyenne, montrons que nous sommes des citoyens capables d'engagement, de positivité et de gestes constructifs pour reprendre le pouvoir aux élus, redonner vie à nos territoires, rendre l'économie plus équitable et court - circuiter nos habitudes énergivores. Apportons notre pierre à l'édifice et soyons fiers de vivre une époque charnière où la collaboration de tous peut réaliser de petits miracles!

Lyliane

25/09/2015

Retour aux techniques traditionnelles en Aquitaine...

 

La revue Plantes et Santé de septembre 2015 fait état de la relance par la Société Holiste, qui commercialise le Bol d'Air Jacquier, d'un projet original: recréer une filière française écologique et durable grâce au «gemmage». Il s'agit d'une activité traditionnelle consistant à récolter la résine présente dans les pins. Jusqu'ici la térébenthine, produit naturel issue de la distillation de la résine, que cette société utilise, provenait des marchés mondiaux, chinois le plus souvent.

 Selon Mme Delanet, dirigeante de la Société Holiste,« il a fallu, pour faire revivre cette pratique, inventer une mécanisation adaptée et mettre au point un nouvel activant écologique en remplacement de l'acide sulfurique, qui abîme les arbres et détruit les insectes». En outre, l'étude de la profondeur des blessures du tronc du pin - entailles à faire pour l'écoulement de la résine – en fonction de l'âge de l'arbre et pour une utilisation optimale a demandé des expérimentations en cours depuis 2010.

 Ce projet a nécessité la collaboration d'industriels, de propriétaires forestiers et de partenaires publics. Aujourd'hui, dans les forêts de l'ONF et dans les propriétés privées des Landes, l'entreprise extrait sa matière sur des arbres matures, c'est à dire de plus de 35 ans. Toute la région paraît pouvoir en bénéficier, car les forêts landaises sont mieux entretenues, les risques d'incendie reculent et des emplois saisonniers sont offerts dans ce secteur économique.

 A quand une reprise en main de nos richesses naturelles, là où la mondialisation avait fait miroiter des rêves irréalistes? Les forêts d'Aquitaine ouvrent la voie à une possibilité pour des entreprises françaises ou des start up d'exploiter par exemple du chêne-liège, des pignons de pins comme c'est encore le cas au Portugal, ou même d'autres produits locaux, utiles à notre santé et délaissés au profit de molécules chimiques... En alliant techniques traditionnelles et mécanisation moderne n'aurions nous pas tout à y gagner?

Lyliane

24/09/2015

A quoi ressembleront nos villes dans le futur?

 

De nos jours, plus de la moitié de la population mondiale vit dans des villes et, en 2050, on estime que ce sera plus des deux tiers. Dans le monde, en 2015, 14 villes ont plus de 20 millions d'habitants. Des questions se posent: comment concilier explosion urbaine, environnement et qualité de vie? Peut-on organiser l'urbanisation croissante tout en réduisant l'empreinte écologique des citadins? L'écologie dans les villes n'est-elle qu'un vaste business, qui flatte architectes ou politiques sans forcément répondre aux aspirations des habitants?

 

La municipalité de Paris, soucieuse d'anticipation, a demandé à l'architecte Vincent Callebaut d'imaginer la ville de 2050, car dans le cadre du Plan Climat, la capitale cherche à réduire de 75% ses émissions de CO2 d'ici 30 ans environ. L'architecte a proposé de doubler, voire de tripler la hauteur des immeubles, en mêlant bureaux et appartements. Dans ce Paris futuriste, tous les bâtiments seront producteurs d'énergie, la chaleur des bureaux chauffant les appartements la nuit, certains bâtiments pouvant produire jusqu'à 290% de leurs besoins pour redistribuer l'énergie alentour. Dans le quartier de l'ancienne gare de Rungis vient d'être inauguré le premier écoquartier parisien.

 

Plusieurs pays voient leur futur dans «des villes intelligentes». C'est notamment le cas en Corée du Sud à 60 km au sud-ouest de Séoul, à Songdo International City, qui devrait être achevé en 2018. Par exemple les déchets produits seront avalés par un aspirateur souterrain les transportant jusqu'à une usine d'incinération, où ils seront transformés en électricité.

 

En Scandinavie (Malmö, Stockholm), comme en Allemagne(Fribourg, Tübingen) des projets sont nés avec création d'écoquartiers, priorité aux piétons, aux transports collectifs, revitalisation des friches urbaines...

L'Allemagne incite à la formation de coopératives, d'A.M.A.P.(association pour le maintien d'une agriculture paysanne), à toutes sortes de pratiques collectives dans ces quartiers. Bref, les projets de «villes intelligentes», de bâtiments à énergie passive foisonnent de nos jours.

 

Des voix s'élèvent néanmoins de la part de certains urbanistes et architectes, critiquant les coûts d'entretien d'immeubles de grande hauteur. Ils se demandent si la réhabilitation de bâtiments existants ne serait pas plus conforme au bien-être et aux besoins des occupants. C'est notamment le cas de Mr Vincent Didelon, enseignant à l'ENSA et co fondateur de la revue Criticat.

 

Quoi qu'il en soit, l'enjeu semble être de soutenir la croissance et l'attractivité des villes et de les rendre plus respectueuses de leur milieu. Il est question apparemment de faire de nos villes de véritables «laboratoires de la ville durable», afin d'expérimenter la transition écologique dans les nouveaux projets urbains. Je pense que cela pourrait mettre en œuvre la créativité de chacun, changer nos modes de vie et dynamiser l'emploi dans le bâtiment.

 

Toutefois, il me semble qu'il ne faudrait pas, en focalisant sur les villes du futur, favoriser la désertification des campagnes, ni opposer ruralité et urbanisation galopante! Car il m'apparaît que nous gagnerons le défi énergétique, lorsque tous les citoyens réussiront à équilibrer leur consommation et leurs déchets, à s'organiser collectivement grâce à un engagement conscient et responsable.Et cela peut se pratiquer partout...

Lyliane

23/09/2015

Que faisiez-vous sur le chemin de l'école? nous demande Malala depuis l'Angleterre...

Vous avez probablement ri avec des amis, partagé des bonbons, chanté, joué. Vous étiez sans soucis. Mon histoire est différente. Mes amies et moi avons été attaquées par des hommes armés alors que nous rentrions de l'école. Nous avons été ciblées, à seulement 15 ans, pour avoir osé aller à l'école, et moi en particulier, pour avoir parlé du droit de chaque fille d'y aller. Mais cela m'a rendu plus forte. Je ne cesserai jamais de faire campagne pour que chaque fille puisse être éduquée jusqu'à ce qu'elle soit une adulte, prête à transformer le monde et à réaliser tout son potentiel.

J'ai été attaquée parce que je représente ce que certains extrémistes craignent le plus - les filles instruites. Ils craignent les filles éduquées parce qu'ils savent à quel point nous pouvons être puissantes. Pourtant, plus de 60 millions de nos sœurs à travers le monde sont privées de la possibilité d'aller à l'école et le monde est privé de leur intelligence.

Voilà pourquoi je vous demande de me rejoindre pour demander au Partenariat mondial pour l'éducation (GPE), un important bailleur de fonds de l'éducation soutenant les pays les plus pauvres du monde, d'aller plus loin. Demandons qu'ils investissent plus largement afin d'assurer à chaque fille la possibilité d'aller à l'école primaire et secondaire pendant 12 ans, et pas seulement 9 ans comme c'est le cas actuellement.

Lorsque des pays comme la France financent l'argent internationale pour l'éducation, une partie de l'argent va au GPE, ce qui permet le financement de l'éducation de 60 des pays les plus pauvres du monde. Afin que chaque nation reconnaisse le potentiel et les droits des filles et leur donne à toutes les 12 années d'éducation gratuite comme convenu dans les nouveaux objectifs de développement durable des Nations Unies, les partenaires du GPE doivent voter, en décembre, pour élargir le champ d'action du GPE et pour qu'il s'engage à assurer aux filles 12 ans d'enseignement primaire et secondaire gratuit. Un tel changement aura un effet considérable sur la vie de millions de filles dans le monde.

Elevons ensemble nos voix et demandons que le GPE et ses partenaires ouvrent la voie à 12 ans d'enseignement primaire et secondaire gratuit et de qualité pour toutes les filles, où qu'elles vivent.

Ceux qui menacent les étudiantes et les militants en faveur de droit à l'éducation ont peur de nous. Ils savent que nos livres et nos stylos sont nos armes les plus puissantes pour lutter pour l'égalité et pour la paix.

Merci de ne pas garder le silence et de joindre votre voix à la mienne.



Malala Yousafzai

Lores, Royaume Uni

Réveiller en soi la "femme sauvage"!

 

Dans la revue Psychologie de septembre 2015, j'ai découvert un article de Carine Anselme, qui s'appuie sur une expérience vécue au cours d'un atelier intitulé: «Puissance de femme». Cet atelier de 3 jours se déroulait au Moulin d'Andé dans l'Eure (www.puissancedefemme.com). Cette journaliste était une des participantes de ce week end, organisé par Mme Marie Laure Will, coach et spécialiste de la «transformation accélérée», accompagnée de 8 autres co-animatrices.

 

Une cinquantaine de femmes étaient présentes, toutes «désireuses de ranimer la flamme de cette puissance féminine, affaiblie par nos histoires de vie et le train train quotidien». Du matin au soir, elles ont vécu une sorte d'itinéraire initiatique. Que ce soit sous la forme de cercles de parole, de constellations familiales, de musique initiatique, de yoga, de visualisation, d'énergétique, de relation par le toucher, d'haptonomie, de nutrition, elles ont appris à «casser le mental» et à se laisser habiter par ces différents outils.

 

Peu à peu, les participantes sont passées d'Eve, la femme soumise, à Lilith, l'affranchie. Beaucoup d'entre elles en effet ont reconnu qu'elles ont du mal à être elles-mêmes, à s'enraciner et à libérer leur potentiel. Grâce à des rituels de reconnexion, des bercements réparateurs, beaucoup ont commencé une sorte de métamorphose, en s'appuyant sur leur sororité. En fin de stage, quelques unes ont pu danser leurs mots-clés librement, exprimer leur spontanéité dans un cadre sécurisant. Qu'elles se soient découvertes au fond d'elles-mêmes ogresses, prêtresses, sorcières ou sauvageonnes, toutes ont pu recontacter leur pleine puissance de femme, leur force instinctive.

 

Je connaissais déjà l'ouvrage de Clarissa Pinkola Estès (publié en Livre de Poche en 2008) et je m'en suis souvent inspirée dans mon parcours de vie. Aussi, je me réjouis d'apprendre que l'élan soulevé par ce livre est toujours bien vivant et opératif. Je suis certaine qu'on ne peut pas ranger cette expérience dans un mouvement féministe, car toute libération du féminin intérieur s'accompagne de la force inverse et complémentaire du masculin... Un beau chemin de vie qui libère et équilibre nos deux hémisphères cérébraux!

Lyliane

22/09/2015

Transmission d'un courrier à propos de l'accueil des réfugiés en France.

 

Nathalie GOULET, VICE-PRESIDENTE DE LA COMMISSION AFFAIRES ETRANGERES AU SENAT
France

21 sept. 2015 — Merci, aux 95 402 d'entre-vous qui ont signé cette pétition pour l'accueil des réfugiés dans nos communes.

Depuis votre mobilisation, le Ministre de l'intérieur a organisé leur accueil autour de plus de 700 municipalités qui font honneur aux principes humanitaires de notre République.

Le véritable travail débute maintenant: outre les questions techniques et matérielles, il faut penser à l'avenir de ces populations déplacées à cause d'un conflit que nous, les occidentaux avons laissé se dégrader et se métastaser.

La solution pour ses populations ne devrait être que transitoire, et liée à une solution politique dans leur pays. Il faudra aussi gérer au plan national les élans racistes et xénophobes qui surfent sur la vague du drame des migrants.

J'ai bien conscience de ses enjeux et des craintes légitimes que ces questions d'émigration suscitent: Je ne suis ni naïve, ni inconsciente de la réalité de ce monde totalement déstabilisé ayant perdu sa boussole et des valeurs.

C'est pourquoi, avec l'ensemble de mes collègues nous réfléchissons à agir pour une solution militaire contre Daesh et politique en Irak et en Syrie, seules conditions d'un retour de ces réfugiés dans leurs pays.

 

Merci et félicitations car vous avez été formidables!

Défendre l'agriculture paysanne,la diversité culturelle et nos avancées sociales en Europe...

 

 La Confédération Paysanne (www.confederationpaysanne.fr) et le Collectif National nommé Stop Tafta (www.collectifstoptafta.org), qui regroupe 50 associations de toute la France, luttent depuis deux ans contre des accords de libre échange bilatéraux entre l'Europe et les Pays transatlantiques appelés TAFTA qui se négocient en catimini depuis juillet 2013. Leurs sites respectifs y font une large place. Ils pensent en effet que ces accords, qui sont en pourparlers secrets depuis des mois, seraient susceptibles de livrer l'agriculture et l'alimentation des européens notamment à des appétits non désintéressés de la part de multinationales européennes ou transatlantiques en supprimant les protections douanières face aux importations étrangères. L'Union Européenne elle même en la personne de ses représentants subit de nombreuses pressions de lobbies, ce qui l'empêche de réaliser les dangers de ces accords. Ils disent que «si ce traité était adopté, les règles de vie sociale seront décidées en toute opacité et seront largement irréversibles». Et effectivement, si nous regardons les conséquences concrètes désastreuses d'accords de même nature de puissances américaines ou canadiennes avec des pays d'Amérique du Sud, nous pouvons nous apercevoir qu'ils ont nui à l'emploi, à la culture, à l'environnement et même à la démocratie. Aux Etats-Unis, des citoyens américains sont également mobilisés contre les «standards» dans tous les domaines (justice privée, compétition sauvage entre producteurs, service privé remplaçant les services publics, droit du travail, fin de la diversité culturelle...) imposés par les multinationales et ils soutiennent les mouvements anti-TAFTA en Europe!

 

Ces accords bilatéraux avec l'Union Européenne paraissent en effet conduire directement à accroître les intérêts financiers et les profits de gros investisseurs américains ou canadiens en matière d'industrie, de services, de ventes et même d'autorisations sanitaires favorables à l'agro alimentaire dans ses aspects les moins consensuels comme les OGM, les traitements chimiques, les forages pour trouver du gaz de schiste … N'avons nous pas déjà suffisamment pâti de scandales retentissants de gros laboratoire ou de firmes comme Monsanto, à qui on attribue, par ses pesticides et désherbants, une forte disparition des abeilles? Le gouvernement français pourtant soutient officiellement la signature d'un traité, en proclamant «qu'il veut l'entourer de garde-fous». Néanmoins les députés européens sur place trouvent l'attitude de la France assez ambivalente car elle ne propose que quelques améliorations techniques. De plus les tractations sont menées par la Direction Générale du Commerce de la Commission Européenne, donc par une institution dont les membres ne sont pas élus... Ils n'ont de ce fait de comptes à rendre à personne!

 

Or, les consommateurs européens ne sont pas des «moutons» et les français dans leur majorité ne veulent pas d'une agriculture industrielle, polluante, où ce sont les capitalistes qui font la loi. C'est contraire à nos intérêts économiques ( emploi, survie des petites exploitations rurales, concurrence, prestations sociales...) environnementaux et sanitaires. La crise du porc en Bretagne et de la volaille un peu partout nous a bien montré que les petites fermes faisant de la qualité s'en sortent beaucoup mieux que les énormes usines où l'animal est maltraité et les propriétaires exploités de façon honteuse par des lobbies.

 

Faisons savoir haut et fort que les consommateurs européens veulent garder la diversité de leurs territoires et leurs paysans, capables de nourrir leur population locale en vivant dignement du fruit de leur travail. La qualité de notre alimentation et la vitalité de nos campagnes en dépendent. Etre sous la tutelle de puissances comme Monsanto ne fait envie à personne! Aussi, parlez-en autour de vous, sollicitez vos députés européens, interpellez vos élus locaux, prenez des initiatives citoyennes, signez la pétition en cours ou touchez les instances agricoles, afin que tous soient mobilisés. Il ne faudrait pas qu'un accord donnant carte blanche aux multinationales soit un jour signé et ratifié par le Parlement Européen! Montrons que nous ne consentons pas à ces accords secrets contraires à nos intérêts! Si nous nous y mettons tous, nous les citoyens européens, nous pourrons sauver notre avenir qu'il soit culturel, sanitaire ou agricole et celui de nos descendants!

Lyliane

21/09/2015

Les bienfaits de l'exercice physique...

 

A tout âge l'exercice physique régulier est recommandé pour notre santé. A partir de 40 ans environ, il est cependant nécessaire de faire effectuer par son médecin généraliste un examen médical d'aptitude aux sports. Après 50 ans un bilan cardio-vasculaire doit avoir lieu pour dépister certains troubles du rythme cardiaque. Néanmoins des activités physiques adaptées peuvent être dans tous les cas souhaitables.

 

Selon la Fédération française des Sports pour tous, c'est par rapport au diabète notamment que la pratique d'un sport est nécessaire. En effet l'exercice physique, de la marche au vélo en passant par la natation ou le jogging, est censé diviser par trois les risques de développer un diabète de type 2. Car les muscles consommant du sucre, le taux de glucose dans le sang diminue. L'exercice physique régulier combat également le surpoids et stimule tout le systèm cardiovasculaire.

 

Contrairement à ce que l'on croit, un exercice physique modéré (30 minutes, 3 fois par semaine par exemple) est également recommandé en cas de cancer, d'ostéoporose ou de problèmes cardiaques. La marche, le basket, la gymnastique ou la natation sont en effet susceptibles de stimuler le renouvellement de la masse osseuse, d'améliorer l'élasticité des vaisseaux sanguins, de favoriser le transit et de faire diminuer la masse graisseuse dans le corps.

 

Aussi, luttons contre la sédentarité, montons les escaliers, délaissons notre véhicule pour un peu de marche à pied. Non seulement notre corps en bénéficiera, mais nous respirerons mieux, nous éviterons les pensées qui sapent le moral et nous nous sentirons en harmonie avec la nature.

Lyliane

20/09/2015

Ce sont déja les vendanges...

 

Grâce au réchauffement climatique, la date du début des vendanges avance de plus en plus dans notre pays. Il y a quelques années, on les démarrait fin octobre; aujourd'hui la date fixée est au 15 septembre! De même, on fabrique de nos jours du vin en Angleterre, au Sud de Londres. En 10 ans la surface de vignoble britannique a augmenté de 140% et couvre quelques 1500 ha. La chaleur a aussi tendance a rendre le raisin trop sucré, ce qui nécessite parfois des coupages...

 Dans un dossier de la revue Télérama, Mr Vincent Rémy fait le point sur les exploitations viticoles de la région de Sancerre. Certains viticulteurs interviewés, comme Mr A. Bain, pensent que «l'avenir de la vigne ne passe pas par la chimie mais par des réponses subtiles et plurielles, fondées sur une compréhension fine de la plante et du terroir dans lequel elle s'épanouit». L'exemple lui a été donné par un précurseur du Mâconnais: Mr Alain Guillot installé à Cruzilles. En 2007, avec l'aide de la SAFER, Mr Bain a racheté des vignes non clonées et il s'est lancé dans la culture selon les traditions ancestrales. Puis il s'est initié à la biodynamie. Cela implique en fait non seulement de travailler sans désherbant chimique, mais de suivre le rythme de la lune et des saisons. Il importe aussi de comprendre la plante, qui est une sorte de liane, de la laisser grimper et s'accrocher sur des fils tendus dans le sens horizontal.

 D'avril à fin juillet par exemple, c'est le moment de retourner et d'aérer le sol au pied des ceps. Puis des préparats biodynamiques sont faits, afin d'aider les racines de la vigne à descendre jusqu'à la roche calcaire. Ces préparats peuvent comporter de l'ortie, de l'achillée millefeuille, de l'écorce de chêne, du pissenlit, de la camomille ou de la valériane. A l'automne, le viticulteur remplit des cornes de vaches de bouse et de plantes et on les enterre pour que tout cela fermente.Cette préparation sera ensuite pulvérisée sur les vignes (30l par ha) dès le printemps prochain, vers le mois d'avril.

En Bourgogne, apprenons nous du même journaliste dans un autre article de la bouche de Mr J.C. Rateau, vigneron à Beaune, on pratique le mono-cépage: Chardonnay pour le vin blanc et Pinot noir pour le rouge. Autrefois, dans toute l'Europe, il en existait des centaines de variétés. Le Phylloxera en 1880 ayant détruit les pieds de vigne sauvages, il y a de nos jours beaucoup de pinots clonés. Mr Rateau demande qu'on les laisse retourner vers la complexité et qu'ils soient libres de travailler sur leur patrimoine génétique, afin de s'adapter au changement climatique. C'est une question d'identité pour le vin de Bourgogne, selon lui! De même il peste contre les gros tracteurs enjambeurs et leur préfère le cheval ou les petits tracteurs. Depuis la canicule de 2003, il a tiré des leçons et décidé de planter sur ses parcelles ses vignes en hauteur (à 2m sur des piquets) ce qui se nomme «en lyre», afin d'aérer les ceps et de protéger le raisin du soleil. Ce système a été inventé il y a 40 ans par un chercheur de l'INRA: Mr A. Carbonneau. Il mériterait d'être mieux connu!

 Dans la viticulture également un nouvel équilibre semble se chercher par une diversification des pratiques. Le réchauffement rend l'adaptation plus urgente et nécessaire. Alors, laissons les gens du terroir, et non les industriels ou les négociants, nous dire leurs besoins actuels. Ils pourrons alors innover tout en gardant le caractère irremplaçable de leurs crus locaux!

Lyliane

19/09/2015

Qui sont les dyslexiques?

 

C'est la question posée par Mme Brigitte Valotto dans le journal gratuit Fémina. Elle rappelle que selon l'OMS ils représentent de 10 à 12% de la population mondiale, en laissant de côté tous ceux qui n'ont pas été détectés. Ce trouble durable de l'apprentissage de l'écriture, de la lecture et du repérage dans l'espace pénalise habituellement les élèves et occasionne souvent des retards scolaires. Le cerveau des dyslexiques semble fonctionner différemment des autres personnes.

 

Cette journaliste consacre tout un article à Mme Brigitte Sauvageot, qui publie ces jours-ci un ouvrage intitulé:«La dyslexie, c'est fini» chez Robert Laffont. Cette orthophoniste, qui se proclame «la Mme Braille de la dyslexie» est l'auteure d'une méthode révolutionnaire, une sorte de langue baptisée «bilexie». Selon elle, en effet, on peut apprendre la langue du cerveau humain, une neurolangue. C'est ce qu'elle s'efforce de faire avec les jeunes qui lui sont confiés. Non seulement elle leur donne confiance en eux en transformant leurs échecs en espoirs, mais sa méthode hors norme semble donner de bons résultats. Toutefois, ses confrères n'adhèrent pas tous à ses thèses...

Malgré les critiques, aux Entretiens de Bichat en 1996, elle a présenté des tests réalisés auprès de 250 patients, démontrant qu'ils étaient capables de lire en quelques minutes un texte écrit par un autre dyslexique... Une forme de fitness cérébral, avec sons, déchiffrage et expression corporelle!

 

Car, il n'est pas question de guérison, mais de rééducation, d'apprentissage à vivre avec sa dyslexie. Avec un neurologue, le Pr Jean Metellus, spécialiste du langage, elle a fondé en 1992 une association: Puissance dys. Au sein de cette structure, ils exploitent la grande sensibilité aux sons, aux couleurs, aux odeurs, que Mme Sauvageot a reconnu chez les dys. Ces derniers ont, dit-elle, «des circuits neurologiques, affectifs et perceptifs tout à fait originaux, dont les ressources sont encore largement ignorées».

 

Cette méthode originale démontre tout d'abord que nous avons tous des pouvoirs inconnus et inutilisés en nous. Ensuite, que la plasticité cérébrale est capable à tout âge d'être optimisée. Enfin je dirais qu'elle montre ce nous savions déjà, à savoir qu'un handicap est susceptible de se transformer en richesse, pour peu que notre entourage nous y encourage. Mme Sauvageot nous en donne l'exemple avec son regard positif sur les dyslexiques et son investissement thérapeutique en leur faveur! Il y a là matière à méditer!

Lyliane

18/09/2015

Lettre transmise du réseau "Sortir du Nucléaire"...

 
 

 

Chère amie, cher ami,

EDF, l’entreprise qui exploite le plus grand nombre de réacteurs nucléaires au monde, est le sponsor officiel du sommet international sur le climat (COP 21) qui aura lieu à Paris en fin d’année ! Pour combattre la propagande du lobby nucléaire, nous lançons aujourd’hui notre nouvelle campagne « Le nucléaire ne sauvera pas le climat ! »

Dès à présent, découvrez en images pourquoi le nucléaire ne sauvera PAS le climat !

Le gouvernement français et l’industrie nucléaire comptent bien profiter de la COP 21 pour « vendre » le nucléaire, rebaptisé « énergie bas carbone », comme solution au changement climatique.

Ne laissons pas faire EDF : ensemble, dégageons le nucléaire de la COP21 ! Dans quelques jours, nous lancerons une nouvelle action... avec vous !

Dès aujourd’hui, vous pouvez participer en faisant un don pour soutenir la campagne.

Un grand merci pour votre engagement à nos côtés !

En Europe, faire face à la malnutrition...

 

Partout en Europe, la malnutrition s'installe. Pour y faire face, nous dit le Secours Populaire - www.secourspopulaire.fr – le PEAD, programme d'aide alimentaire aux plus démunis, crée en 1987 au niveau européen a oeuvré pendant plusieurs années. Il a été abandonné en 2014. Grâce à une nouvelle mobilisation des élus et des associations, les Etats membres de l'Union Européenne (UE) ont remplacé le PEAD par le Fonds Européen d'Aide aux plus Démunis ou F.E.A.D. «Il prend en compte tous les types de privations (alimentaires,vestimentaires...)»

 

En septembre 2014, les premiers stocks de nourriture du FEAD ont été livrés aux associations françaises habilitées à les distribuer. En aidant les personnes les plus fragiles, cela permet à celles-ci de renouer du lien social. Il leur reste cependant encore du chemin à faire pour sortir de la précarité... Les chiffres sont en effet assez éloquents: en Europe, 18 millions de personnes, dont 4,2 millions en France mangent grâce à l'aide du F.E.A.D. Les privations alimentaires affectent en tout 28 millions d'habitants de l'UE. Et nous ne parlons pas des autres régions du monde, où la situation alimentaire est beaucoup plus précaire encore...

 

La solidarité alimentaire est donc indispensable en Europe. Le budget que lui consacrent les 28 Etats Européens (3,5 millions d'euros) se révèle très insuffisant. Des enfants mangent mal, ce qui compromet leur développement; des personnes âgées achètent des denrées bon marché et négligent leur santé. Alors, au lieu de nous plaindre, de regretter des temps moins difficiles, des avantages révolus, ne pourrions nous pas nous engager aux côtés des nombreuses associations caritatives pour les soutenir et les aider dans leur travail au jour le jour?

Lyliane

17/09/2015

Méditation pour la terre: transmission d'un mail reçu!



Après plusieurs mois de préparation, nous sommes heureux de vous informer que depuis ce matin, vous avez la possibilité de vous inscrire et réserver vos places pour participer aux

qui auront lieu au Grand Rex à Paris les 1er et 2 novembre prochains, avec retransmission à travers la planète.

Vous pouvez vous inscrire sur ce lien.
Vous avez également la possibilité de participer par un don, à l’organisation et la réalisation de cet exceptionnel projet.


Pourquoi 24h de méditation pour la Terre ?

Depuis 20 ans nous savons que nous sommes sur la mauvaise pente dans notre relation à la terre… Pourtant les choses ne font qu'empirer.
C’est pourquoi, en décembre 2015, se tiendra à Paris la réunion de la COP 21 : 196 chefs d’Etats venus des cinq continents chercheront un accord mondial afin de faire face au dérèglement climatique.

Alors notre réponse: méditons tous ensemble là où nous sommes aux 4 coins de la terre et participons au concert si ça nous est possible les 1er et 2 novembre 2015!

Enseigner en zone d'éducation prioritaire...

 

Dimanche 13 septembre 2015, j'ai pu voir en soirée l'émission Zone Interdite dont le sujet était: «Etre prof à Marseille». Ce reportage de Flore Martin présenté par Wendy Bouchard nous faisait pénétrer dans plusieurs classes (dont une classe relais, une Segpa) du Collège Jean Moulin, établissement classé R.E.P. car situé dans les quartiers Nord de Marseille. Au sein de l'établissement et au long de plusieurs mois, les équipes de télé ont pu filmer l'ambiance générale des cours, de la cantine, des interclasses et interviewer plusieurs personnes (Principal, C.P.E., professeurs, élèves). La plupart des jeunes de toutes nationalités loge dans des tours délabrées, un quartier pauvre et déshérité et beaucoup ont des difficultés de lecture et d'écriture. L'absentéisme des élèves est fréquent et chaque matin, les surveillants essayent de les «raccrocher»...

 

Pourtant, dans ce contexte difficile, l'équipe éducative fait corps et montre un engagement sans faille. Non seulement ils ont à cœur de faire émerger les meilleurs éléments (deux élèves boursiers ont été pris au Lycée Militaire d'Aix en Provence), mais ils s'investissent personnellement auprès des élèves décrocheurs, des plus faibles, afin de les encourager. Leur stratégie est simple: présence bienveillante et discipline rigoureuse, car ces jeunes ont besoin de repères adultes. Les résultats semblent tout à fait payants! Que ce soit dans les conflits entre élèves, dans le travail scolaire, dans la cour, à la cantine, tous assurent le «bien vivre ensemble». Il faut dire que les surveillants viennent des Quartiers Nord et connaissent tous les élèves, que le Principal du Collège mange à la cantine et que la CPE n'hésite pas à circuler dans les couloirs, à recevoir les parents!

 

A la fin du reportage, nous avons même assisté à un voyage à Paris organisé par Anne Sophie, la prof de français d'une classe de Segpa. Emmener à deux enseignantes confiantes et motivées 20 élèves n'ayant jamais voyagé en train vers la capitale, les faire circuler en métro dans Paris a été une véritable réussite. En effet ces «exclus» se sont très bien conduit et ils ont apprécié de visiter les monuments du pays( Notre Dame, Tour Eiffel, parvis de l'Elysée...), de faire un tour de bateau mouche sur la Seine, comme des touristes ordinaires. Leurs familles, il faut le préciser, avaient versé une participation à leur portée et avaient été impliquées dans le projet.

 

Peu à peu, ces jeunes ont changé leur regard sur la France, ce pays d'accueil de leurs aînés, dans auquel jusqu'ici ils ne se sentaient pas complètement appartenir. Ils ont même su remercier avec cœur leurs enseignantes disponibles et positives... Le clou du reportage a été lorsque le chef d'établissement reçut les résultats du C.F.G et du Brevet de son collège: 78% d'élèves reçus! Un taux record dans ce type d'établissement et la démonstration qu'un investissement de tous peut à la longue porter des fruits!

 

Aussi, serions nous bien inspirés de cesser de critiquer les enseignants de nos enfants, de nos jeunes adolescents, car ils font de leur mieux avec les moyens à leur disposition. Et également pourrions nous tirer un enseignement de ce reportage, qui montre comment tout le personnel de l'Education Nationale peut être, à condition de s'y investir, facteur d'éducation et d'intégration pour nos élèves, même les plus en difficulté.

Lyliane

16/09/2015

Message transmis de la Fondation Nicolas Hulot

COP21 PARIS 2015
NOS PROPOSITIONS POUR OBTENIR UN ACCORD


En décembre 2015, 195 pays se retrouveront à Paris-Le Bourget pour négocier un nouvel accord pour agir contre les changements climatiques lors la 21ème Conférence des Parties (COP21) pour le climat. L’enjeu : agir avant qu’il ne soit trop tard pour le climat : faites un don pour limiter la hausse des températures à 2°C, seuil au delà duquel les conséquences seront irréversibles.

 

PROPOSITIONS POUR LIMITER LES ÉMISSIONS DE GAZ DANS LES TRANSPORTS
 
 Fondation Nicolas Hulot
 

Le transport des personnes représente aujourd’hui en France plus d’un quart des émissions de gaz à effet de serre. C’est le secteur le plus impactant, devant l’agriculture et le logement. Le transport routier est de loin le plus émetteur (90%). Le transport de marchandises par camions et les véhicules particuliers contribuent chacun à la moitié des émissions du secteur.

 

Concernant nos déplacements, les disparités sont fortes entre pôles urbains et non urbains. Les déplacements quotidiens, souvent contraints, des ménages périurbains et ruraux génèrent deux fois plus de CO2 que ceux des pôles urbains qui ont plus tendance à utiliser la marche ou le vélo. Alors quelles solutions pour réduire l’impact de nos déplacements ? Mobilité douce ou partagée, intermodalité, meilleure organisation des déplacements dans les collectivités et les entreprises, énergies renouvelables… sont autant de leviers pour offrir les moyens aux citoyens de se déplacer en réduisant leur impact sur le climat.

Concernant, le transport des marchandises, les solutions consistent à la fois à transporter moins ; par exemple en développant les circuits courts ou en améliorant le remplissage des camions ; et à transporter mieux en développant le fret ferroviaire ou fluvial, les plateformes multimodales ainsi qu’en améliorant les pratiques de logistiques urbaines pour les « derniers kilomètres ».
Il ne nous reste que quelques mois avant l’ouverture la COP 21. Nous devons impérativement faire pression dès maintenant pour obtenir un accord si nous voulons éviter des changements climatiques irréversibles et leurs conséquences dramatiques pour toute l’humanité.

Pour obtenir cet accord international pour le climat, j’ai besoin de vos dons.

Où en sommes nous avec la question de l'énergie en France?

 

Selon un document diffusé dernièrement par Greenpeace, «l'international ne sauvera pas le nucléaire français»! Le marché mondial du nucléaire en effet serait en train de se rétracter au profit des énergies renouvelables. Sur le plan intérieur, l'énergie nucléaire coûte de plus en plus cher à produire. La Cour des Comptes a repéré qu'entre 2010 et 2013 «les coûts de production chez EDF ont explosé de 20%, signe d'un modèle obsolète». Dans la mesure où l'organisation prétend que la solution renouvelable fonctionne parfaitement - ce que l'Ademe a confirmé récemment - elle est aujourd'hui capable de prendre la relève...

 

A quelques mois de la Conférence COP 21 à Paris, Greenpeace adresse une pétition à Mr François Hollande - que vous pouvez signer sur www.greenpeace.fr/petition-hollande – pour lui demander des énergies 100% renouvelables en France, en réponse à l'urgence climatique. De même, la Loi de Transition Energétique, votée il y a peu de temps, a besoin d'un budget car pour le moment les moyens manquent cruellement. Quant à la P.P.E.(programmation pluriannuelle de l'énergie), ce serait un outil de pilotage de la transition énergétique. Un décret est attendu fin 2015. Experts, politiques, syndicats, industriels, associations peuvent faire partie des discussions et pousser au développement des énergies renouvelables, assure Greenpeace.

 

Les énergies solaires avec les panneaux photovoltaïques et les éoliennes sont notamment des solutions ayant montré leur efficacité. L'exemple du Danemark est intéressant. Une réduction des gaz à effet de serre de 40% est prévue d'ici 2020 grâce notamment à la réduction du charbon.

L'île de Samso mène un projet pour atteindre les 100% d'énergies renouvelables. Les usagers de l'énergie détiennent 20% des parts du projet. Une autre île est la championne des énergies renouvelables, car elle revend son énergie sur le réseau danois.

 

Sachant que la France dispose du 2ème potentiel le plus important en Europe dans le domaine de l'éolien, il paraît nécessaire d'enclencher un changement progressif en tournant la page du nucléaire.

Car notre avenir semble plutôt du côté des énergies renouvelables, non polluantes et gratuites...

Lyliane

15/09/2015

La méditation, comme un chemin de vie...

 

Il y a quelques semaines, je me suis offert l'ouvrage de Fabrice Midal intitulé «Frappe le ciel, écoute le bruit» paru chez Presse Pocket. Je ne connaissais pas cet auteur et j'ai procédé comme je fais souvent, c'est à dire «au hasard». Le titre ressemblant à un haiku avait du me parler... Depuis, c'est devenu un de mes livres de chevet! J'ai découvert peu à peu une bonne partie de l'attirance qui m'avait portée vers F. Midal. Non seulement cet homme est écrivain, mais il est philosophe et il a fondé en 2006 l'Ecole Occidentale de Méditation. A la lecture de son livre, j'ai trouvé beaucoup d'éléments qui en font à mes yeux un des guides actuels de mon chemin de vie: goût pour l'art, pour la poésie, intérêt pour le sacré, ouverture sur d'autres cultures, rejet des gourous, simplicité, clarté et compassion.

 Cet écrivain retrace «ce que 25 ans de méditation lui ont appris». Et c'est fort intéressant pour tout un chacun, me semble-t-il, particulièrement lorsqu'on a commencé à pratiquer. Issue d'une famille catholique et attirée depuis toujours par d'autres modes de pensée, de croyances, je sais aujourd'hui que le questionnement sur le sens de la vie a toujours été présent dans mon esprit. Je suis donc passée sans trop de difficultés de prières toutes faites à un dialogue avec une Présence invisible en moi, qui m'a conduite là où je suis. Si l'on m'avait dit que j'apprécierai un jour de rester immobile, assise le dos bien droit et les yeux fermés, j'aurais sûrement bien ri, car je suis plutôt une active. L'âge aidant à calmer les ardeurs, la prise de conscience de la nécessité d'écouter mon corps et la pratique régulière, en groupe de thérapie, de longues méditations guidées m'ont amenée peu à peu vers une pratique silencieuse personnelle.

 Je pense que cette forme d'être m'aide à avoir plus de conscience de mon corps, à être davantage présente à ce qui est, à ouvrir des espaces d'écoute et de compassion. Certes, comme l'auteur du livre en question, j'ai eu à traverser l'inconfort physique apparent au niveau du dos sans appui et des jambes qui cherchent leur place. Généralement, je m'en accommode beaucoup mieux aujourd'hui et cela m'aide même parfois à débusquer des questions refoulées dans mon corps... Je connais toujours le va et vient incessant des pensées qui m'agitent. J'apprends à les regarder comme des nuages qui passent dans le ciel. Parfois une image me traverse et m'éclaire, une pensée m'éveille. C'est loin d'être un havre de paix, la plupart du temps, comme je l'imaginais au départ!

 J'apprécie que la méditation que j'ai découverte ne soit reliée à aucune pratique religieuse, même si ses origines viennent du bouddhisme. J'ai confiance qu'Occident et Orient se rejoignent quelque part, même si leurs chemins manifestés sont différents. Je suis sensible au rayonnement de certains êtres comme le Dalaï Lama, le Pape actuel, certains auteurs soufis, lorsqu'ils parlent de compassion, d'ouverture du cœur, montrent un chemin de tolérance et de solidarité. J'imagine que tous puisent à la même Source. Mais ce n'est au fond que mon ressenti et mon témoignage personnel.

 La lecture du livre de F. Midal m'a tournée vers des espaces nouveaux, d'autres dimensions, une approche que je ressens comme une sorte de «révolution silencieuse», susceptible de nous faire traverser le chaos apparent du monde d'aujourd'hui. Je cite ci - dessous une phrase de l'auteur, fortement touché par la compassion à travers la pratique de la méditation. Je chemine avec en ce moment: « La compassion pousse à ne jamais abandonner quiconque, à ne jamais désespérer d'une situation et à ne jamais fuir ses responsabilités, sans attendre ni reconnaissance, ni remerciement»

 Il me semble que le repli apparent de la méditation nous aide à traverser nos histoires personnelles et à les relativiser. Est ce que ce pourrait devenir un chemin d'évolution pour nous dans le monde, en recouvrant de bienveillance les crispations de nos peurs, la fermeture de nos coeurs et les doutes nés de la confusion de nos esprits? Serions nous alors prêts à découvrir la «liberté naturelle de l'esprit humain» et à collaborer avec tout le Vivant comme l'exprime F. Midal? Pour moi, aujourd'hui, c'est un possible et beau chemin d'espérance.

Lyliane

 

14/09/2015

Qui connaît la spiruline?

 

Cette algue bleue-verte doit son nom à sa forme de spirale. La spiruline était connue des Aztèques et des Incas, dont elle était un aliment traditionnel. Les européens l'ont découverte au 15ème siècle. De nos jours, appréciée pour ses propriétés anti-oxydantes, l'espèce offerte sur le marché est la spirulina platensis. Cultivée en Californie et à Hawaï, elle s'est depuis les années 1970 développée partout dans le monde où le climat le permet, car elle reste une algue microscopique (un dixième de millimètre) des zones au climat chaud. Elle se multiplie en effet rapidement au dessus de 30°C dans des eaux peu profondes en se nourrissant des minéraux présents dans l'eau. Sa couleur provient de la présence de phycocyanine.

 

Son goût n'est pas désagréable. On peut même l'utiliser en cuisine pour renforcer l'impact des épices ou du persil. Deux cuillères à café de spiruline correspondent à l'équivalent d'une tasse de brocolis, une carotte ou un œuf. Riche en fer, en protéines, en vitamine A et en chlorophylle, elle est souvent conseillée comme complément alimentaire. Le plus souvent on l'achète sous une forme sèche, déshydratée à basse température ou au soleil (cristaux, paillettes, gélules, pétales). La forme fraîche en effet ne se conserve pas longtemps. Cultivée en fermes de production, elle est répartie dans des bassins, où elle demande des soins particuliers. En France sa production se concentre sur le Sud du pays (Périgord, Var ...)

 

Elle est réputée pour lutter contre la fatigue à raison d'1g deux fois par jour en début de cure,car il est préférable de l'introduire progressivement. Certains nutritionnistes la recommandent en cas de diabète de type 2, pour estomper des douleurs musculaires ou en cas d'hypercholestérolémie. Dans certains pays (Inde, Pérou, Togo, Chine, Vietnam) la spiruline sert à combattre la malnutrition. Il n'est pas conseillé de la prescrire à une femme enceinte, ni en cas de phénolcétonurie. Elle est connue pour absorber les métaux lourds. Elle est généralement jugée parfaite pour les sportifs et les personnes sédentaires. Pour en savoir plus, visiter le site www.consoglobe.com

Lyliane

13/09/2015

Ouvrir son regard sur les réfugiés...

 

Monseigneur Georges Pontier, Président de la Conférence des Evêques de France et archevêque de Marseille, interviewé par Mr Bruno Bouvet du Journal La Croix - www.la-croix.com - rappelle qu'il existe depuis des années un accueil des migrants dans les paroisses françaises, notamment des Roms et des Chrétiens du Moyen-Orient. Il se félicite notamment que le Pape François ait demandé aux paroisses de s'ouvrir aux réfugiés. Ce faisant, remarque l'archevêque, «il a ouvert les yeux de beaucoup de chrétiens».

 

Mgr Pontier revient sur la nécessité d'organiser l'accueil des réfugiés, afin de soutenir les démarches en cours. Il reconnaît néanmoins qu'il y a des résistances et il comprend les peurs de certains chrétiens. Pour aider à dissiper leurs craintes, il souligne que« les réfugiés ne viennent pas pour nous conquérir ou nous envahir, mais qu'ils fuient une réalité quotidienne invivable»

 

Mgr Pontier prend également position contre l'invitation faite à Melle Marion Maréchal-Le Pen, candidate Front National à la Présidence du Conseil Régional, de participer à l'Université d'été de l'Observatoire du diocèse de Toulon. Selon lui, il aurait fallu alors y inviter tous les candidats! Questionné également au sujet du Synode sur la Famille, prévu en octobre à Rome, l'archevêque de Marseille «invite tous les catholiques à faire passer leurs idées en second car le rôle des évêques n'est pas de juger les partis politiques, mais d'aider les chrétiens à avoir une analyse politique».

 

Dans le journal La Croix du même jour, nous apprenons que Mr B. Cazeneuve, Ministre de l'Intérieur français, a été reçu tout récemment au siège de la Conférence des Evêques de France à

Paris sur invitation de l'épiscopat. Il aurait été question de philosophie, de théologie et de politique au sens large du terme. Après cet échange, un dialogue avec l'ensemble des représentants des cultes aurait eu lieu à propos de l'accueil des réfugiés. Car en cette occasion tous ont besoin d'être unis!

 

Je me réjouis d'apprendre que des associations caritatives, des groupes confessionnels et même de simples particuliers, se préoccupent davantage de l'accueil de ces Syriens, Irakiens et Afghans chassés de leur pays par la guerre et cherchant un abri pour leurs familles, que de mots d'ordre électoralistes des partis politiques français. Idem pour ceux qui veulent «choisir leurs migrants en fonction de leur appartenance religieuse»... Mgr Pontier s'insurge lui-même contre cette sorte de sélection parmi les réfugiés prônée par certains. Car l'humanité, la solidarité humaine, sans oublier la fraternité inscrite dans notre devise républicaine, nous commandent d'ouvrir nos cœurs sans arrière pensée. L'Allemagne et d'autres pays du Nord de l'Europe nous montrent la voie...

Lyliane

12/09/2015

La Fondation de France s'engage pour l'environnement...

 

J'apprends par le Journal La Croix que la Fondation de France, à l'approche de la COP 21, a décidé de mettre l'accent sur l'environnement dans le cadre d'un concours national. Elle va en effet récompenser des initiatives citoyennes. Sur les neuf prix qu'elle décerne chaque année deux seront attribués à des actions éco-responsables. Les autres prix ou lauriers seront décernés à des initiatives en faveur des personnes vulnérables ou de l'accès à l'art ou à la culture.

La Fondation de France - www.fondationdefrance.org/aider - pense ainsi susciter un effet d'entraînement pour donner envie aux citoyens de s'engager et leur montrer qu'une bonne idée peut trouver du soutien. Un comité d'experts examinera les projets et décernera les prix vers le 20 octobre. Alors, mobilisez vous et faites connaître vos projets!

Lyliane

Etablir un bilan de santé par iridologie...

 

Dans les années 1880, un médecin hongrois, le docteur Ignaz von Peczely, a publié une topographie de l'oeil humain avec la projection d'un homme debout, tête au Nord et jambes au Sud, comme le rappelle la revue gratuite Biocontact.

Ce médecin aurait été mis sur la piste de ce qui a été nommé «iridologie» en observant une tache survenue dans l'oeil d'un hibou après fracture d'une de ses pattes. Il aurait peu à peu enrichi ses recherches dans sa pratique avec ses patients.

 Si un ophtalmologue examine la partie postérieure oculaire (rétine, vaisseaux), l'iridologue s'occupe de la partie colorée et antérieure le l'oeil: l'iris. En effet, l'iris est une membrane circulaire du globe oculaire de 12 à 13 mm de diamètre. Au centre, l'iris est percé en son milieu par la pupille. Ce sont le plus souvent les naturopathes qui pratiquent l'examen iridologique. Cet examen est totalement indolore et il se pratique avec un microscope ou une loupe. Le praticien relève les zones déformées ou comportant des taches, tout ce qui est susceptible de signaler un organe défaillant ou un terrain acidifié.

Car toute pathologie organique est censée s'inscrire dans l'iris de l'oeil. Dans cette mesure, l'iridologie apparaît comme une excellente méthode de dépistage et de prévention de nos atteintes de santé individuelles.

Un Congrès International d'Iridologie Scientifique aura lieu les 19 et 20/9/2015. Les personnes intéressées par les médecines naturelles y sont volontiers admises. Ce Congrès réunira les praticiens de 13 pays différents. Le programme de ce Congrès s'obtient sur le site: www.ics/2015.com.

Lyliane

11/09/2015

Un réseau actif pour l'innovation sociale...

 

Sous le nom de Résalis - www.resalis.com - la région Languedoc/Roussillon a fait le choix depuis de nombreuses années de soutenir les innovations locales par un investissement de 10,5 millions d'euros. Ce réseau fait partie de l'ESS ou économie sociale et solidaire. Parmi les pôles soutenus, la région a choisi la consommations de produits locaux et de qualité dans la restauration collectives: écoles, collèges, maisons de retraite. C'est en effet un levier sérieux pour relocaliser le marché de l'alimentation.

 

Le département des Deux – Sèvres, qui fait également partie du réseau Résalis, propose par exemple un nouveau modèle de souveraineté alimentaire et, grâce à son investissement, met tout en oeuvre pour dynamiser son territoire (agriculture, emplois, préservation de l'eau...). Ce ne sont pas moins de 30 collèges qui sont approvisionnés pour un chiffre d'affaire de 2 millions d'euros!

 

Le réseau Résalis a obtenu le Prix Européen des Rêves avec l'Excellence Award 2013. Pourquoi ne pas soutenir dans d'autres régions de France ce type d'initiatives, qui sont des pôles de réflexions, de promotion et de pérennité des dispositifs? Nous pourrions tous en bénéficier par une alimentation plus saine, la création d'emplois et un développement agricole du territoire, au moment où l'agriculture française paraît avoir besoin d'un coup de pouce.

Lyliane

10/09/2015

Les vertus du vinaigre...

 

Le vinaigre est un condiment acide (PH entre 2 et 3) qui provient d'une fermentation acétique.

Il est facile d'acheter une vinaigrière opaque d'une contenance de 3 à 5l et de l'alimenter avec des restes de vin rouge ou de cidre. Il se forme alors une pellicule appelée «mère» qui permet cette fermentation. Le goût de ce vinaigre est beaucoup plus fin que celui acheté dans le commerce, car il est entièrement naturel. Il est possible de le faire vieillir en le laissant à l'abri de la lumière pendant quelques mois. On le soutire généralement par petites quantités à l'aide d'un robinet de bois. Autrefois, chaque famille faisait ainsi à peu de frais son propre vinaigre de vin.

Le vinaigre d'alcool ou vinaigre blanc est un peu plus fort (8 à 10°). Il sert avant tout à détartrer les appareils ménagers. Le vinaigre balsamique quant à lui – de 3 à 6° d'acidité - est traditionnellement élaboré dans la région de Modène (Italie). Il est conservé plusieurs années en fûts de chêne, ce qui lui donne un goût boisé incomparable.

 

Connu pour rehausser la saveur des aliments, le vinaigre possède également de nombreux atouts pour notre santé. Il est réputé diminuer l'index glycémique des aliments à raison de 2 à 4 cuillerées à soupe à un repas contenant des glucides, préserver de l'hypertension en augmentant la pression sanguine, renforcer l'ossature car il peut augmenter la solubilité du calcium, donc son absorption par l'intestin et il est même réputé pour affiner la silhouette (30ml de vinaigre de cidre par jour selon une étude japonaise) Le vinaigre de cidre en effet contiendrait le plus d'acide acétique. Le vinaigre de vin obtenu naturellement contient 600mg/litre d'antioxydants neutralisant les radicaux libres responsables du vieillissement. Aussi les nutritionnistes le recommandent en prévention de maladies neurodégénératives.

 

Nos grand mères savaient par exemple que le vinaigre possède des enzymes capables de faciliter la digestion, à condition de l'utiliser en quantité modérée. Aucune salade n'échappait à un mélange d'huile et de vinaigre. Lorsqu'on achète des salades sur le marché, pour tuer les éventuelles bactéries, il est recommandé de rincer les feuilles avec du vinaigre dilué. Dans le milieu médical, on conseille aux femmes enceintes, non immunisées contre la toxoplasmose, de laver fruits et légumes avec une dilution d'acide acétique.

 

Bref, alors que de nos jours chacun cherche à se soigner le plus naturellement possible et à utiliser des produits efficaces sans aucun effet secondaire, il me semble que le vinaigre mérite amplement d'être mis en valeur.

Lyliane

09/09/2015

La France est-elle toujours la patrie des Droits de l'Homme?

 

C'est la question qui m'a été posée sur le blog de Prêle par une ressortissante ou un ressortissant d'un pays germanique par rapport à notre accueil très modéré de migrants. Cela m'a incitée à rechercher comment répondre à une telle question...

Depuis la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, la France est en effet souvent considérée comme telle, en raison de la vocation universelle de cette Déclaration. Notre pays en outre a joué un rôle important dans l'élaboration du Droit International des Droits de l'Homme et pour la Déclaration des Droits de l'Enfant.

 Notre pays n'a certes pas de leçons à donner aux autres pays du monde dans la mesure où elle a autrefois soutenu l'esclavage, donné bien tard le droit de vote aux femmes, vécu des guerres de décolonisation, aboli il y a peu la peine de mort et expulsé violemment les Roms en 2010. Actuellement, elle est encore interpellée parfois à cause de discriminations raciales, des conditions carcérales et de son système judiciaire par Amnesty International ou le Conseil de l'Europe, tout comme d'autres pays européens du reste...

 Toutefois, il ne faudrait pas oublier l'accueil massif de réfugiés espagnols au moment de la guerre civile, d'italiens sous Mussolini, de «boat people» venus d'Asie ou de rapatriés d'Afrique du Nord. De même, la France a fait amende honorable par rapport à l'esclavage, à la situation des harkis et elle a reconnu le génocide arménien. Et depuis l'affaire Dreyfus en 1898, la Ligue des Droits de l'Homme a été crée pour défendre les Droits de tous les opprimés. Un organisme appelé La Cimade vient en aide concrètement aux réfugiés et de nombreux bénévoles de la Croix Rouge Française notamment agissent sur le terrain.

 Certes, le Président Hollande, malgré un climat économique défavorable, un taux de chômage record et une opinion publique manipulée par certains partis xénophobes, vient de promettre l'accueil en France de 24 000 migrants sur 2 ans. Une politique de quotas est également en passe de se construire au niveau européen. Des communes françaises se sont mobilisées et beaucoup de Français se sentent solidaires de ces personnes déplacées pour raison de guerre (Irak, Afghanistan, Syrie) A Calais l'afflux de migrants voulant se rendre en Grande Bretagne pose de nombreux problèmes à notre pays, car les anglais sont assez réticents à les recevoir. Ce sont pourtant des populations anglophones. A Vintimille ont été bloquées quelques centaines de personnes souhaitant aller dans des pays du Nord de l'Europe. Les églises françaises et italiennes sont intervienues sur le terrain pour que les conditions soient moins rudes. La Grèce comme l'Italie n'ont pas choisi de se retrouver débordés par des afflux de gens venant du Soudan ou d'Erythrée... Pendant ce temps, la Pologne, la République Tchèque, la Hongrie ont refusé, tout comme l'Angleterre jusqu'à ces jours derniers, de prendre leur part de réfugiés... Et il faut remarquer que c'est la photo d'un enfant trouvé sur une plage après une noyade en voulant fuir la guerre avec sa famille, qui a suffi à débloquer les choses!

 Il est sûr que nous ne sommes pas en France dans la même situation économique et démographique que l'Allemagne, la Suède et l'Autriche, qui souffrent peu du chômage, qui manquent de main d'oeuvre et dont notamment en Allemagne le taux de natalité est très bas.

Accompagner les flux migratoires relèverait d'une volonté politique, que tous les pays européens devront apprendre à faire naître. Toutefois, je m'étonne que personne - ou presque - ne se mobilise suffisamment contre les passeurs, qui extorquent des sommes fortes à de pauvres gens pour les abandonner encore loin des côtes pour ne pas se faire arraisonner. Il est fort possible que nous soyons face à une sorte de mafia, que cet argent soit ensuite transformé par les trafiquants en armes de guerre ou en doses de drogue... Aussi, au lieu de comparer les efforts de nos pays respectifs, ne serait-il pas plus utile d'unir leurs efforts pour sortir de la crise actuelle «par le haut», c'est à dire en gardant au cœur nos valeurs de solidarité tout en faisant notre possible pour accueillir les réfugiés dans de bonnes conditions? Lyliane