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06/10/2016

Pouvons-nous faire un lien entre maux du corps et souffrances de l'esprit?

 

 

Cette question me semble se poser dans ma vie, puisque je suis actuellement en traitement médical pour un cancer, tout comme dans celle de mes contemporains. Aussi, j'ai lu avec un grand intérêt l'interview, par Mme Carine Anselme dans la revue Néosanté du mois d'octobre 2016 - www.neosante.eu - de Mr Docteur Julien Drouin, médecin généraliste et psychothérapeute, spécialisé en EFT (technique de libération émotionnelle) et en méditation. Il se dit "praticien de médecine intégrative".

L'EFT qu'il pratique avec ses patients consiste à les aider à libérer des émotions enfouies (colères, peurs...) en leur faisant effectuer des tapotements sur des points-clés des méridiens, couplés à des affirmations positives. Il éclaire en effet, à travers sa pratique, sa vie familiale et ses recherches, le lien possible entre répression des émotions et maladies graves comme le cancer.

Certes, la médecine académique généralement ne reconnaît pas le lien de cause à effet entre retenue des émotions et maladie. Toutefois, Mr Drouin dit avoir perçu ce lien et il l'explique par l'activation du système sympathique et des neuro-transmetteurs stressants, lorsque nos émotions fortes sont longtemps réprimées. Il appelle «syndrome de la cocotte-minute» le fait de mettre en quelque sorte un couvercle sur ses peurs et ses colères, ce qui finit à plus ou moins long terme par déclencher des problèmes physiques. Rappelons nous qu'on disait il n'y a pas si longtemps qu'un garçon, un homme ne doit pas pleurer!

A travers l'EFT, la méditation, une thérapie, du yoga, de la relaxation, du théâtre, des larmes, Mr Drouin affirme qu'il est possible de libérer une à une ces émotions retenues. Il propose par exemple de faire la liste de ses colères et de ses peurs, de les localiser dans le corps, de respirer avec pour les accueillir sans aucun jugement. Ainsi, il estime que nous avons une chance de les transformer et de guérir de nos maux. De toute façon, il conseille de faire ce qu'on aime et de vivre de plus en plus sans peur. Pour cela, il recommande par exemple d'éviter les émissions anxiogènes, les images violentes, qui finissent par s'imprimer dans notre subconscient. Car «ce qui ne s'exprime pas, s'imprime» rappelle-t-il.

Pour aller plus loin avec le sujet, voir la web-conférence de Mr le Docteur Drouin sur You Tube: www.youtube.com/watch et pour l'EFT: www.ifpec.org et www.eftunivers.com . On peut aussi lire l'ouvrage: "L'EFT pour les nuls".

Lyliane

 

29/11/2015

Comment pourrions nous vivre autrement notre colère?

 

Qu'elle soit tournée contre des membres de notre famille, nos voisins, des collaborateurs ou des personnes ayant perpétré des actes délictueux, notre colère reste une émotion forte, impulsive et puissante, qui répond généralement à un sentiment de frustration, qui exprime un réflexe de défense ou un état de mal-être soudain. On dit habituellement dans notre culture «que la colère est mauvaise conseillère» car elle nous fait réagir, sortir de nos gonds et aller plus loin, dans les mots comme dans les gestes, que nous ne l'aurions voulu de sang froid. C'est pourquoi, il est conseillé de prendre un moment de recul, afin de laisser retomber la pression et de mieux gérer la situation pour nous même et notre entourage...

 

Toutefois, nous pourrions également nous aider de spécialités ayant montré leurs effets salutaires au sein de médecines douces comme la phytothérapie, l'aromathérapie et les élixirs de Bach. Une infusion de mélisse par exemple peut aider à retrouver son calme. Les huiles essentielles d'angélique, de nard et de marjolaine sont des alliées précieuses pour chasser les tensions, nous dit le journal Ecolomag. Il propose de mettre deux gouttes de l'une de ces huiles au creux de la main, de les méler à deux gouttes d'huile végétale, puis de se masser le plexus solaire et la voûte plantaire avec le mélange. Enfin, les élixirs de Bach comme Willow (le saule), Cherry plum (le prunier) ou Holly (le houx) peuvent en quelques gouttes sous la langue alléger considérablement notre colère.

 

Il existe aussi d'autres méthodes basées sur la méditation ou l'auto hypnose.

Ecolomag cite notamment «la méditation de bienveillance» où l'on crée un climat propice en portant son attention sur la respiration, assis le dos droit, les yeux clos et les mains posées sur les cuisses pendant au moins 10 minutes. Ce type de «zen attitude» se crée peu à peu et elle est considérée comme bénéfique pour notre santé et pour notre vie de tous les jours. Elle peut être enseignée dès leur plus jeune âge aux enfants, particulièrement à ceux qui sont qualifiés d'hyperactifs, car ils vivent beaucoup de choses à 100%.

Pour en savoir plus, consulter par exemple l'ouvrage de Mme M.L. Cattoire aux éditions Leduc.s intitulé: La méditation, c'est malin!

 

Alors, il me semble que nous serions bien inspirés de ne plus vouloir le monde autour de nous comme quasi-parfait. Ne pourrions-nous pas accepter d'être à la fois celui ou celle que nous sommes tout en rencontrant la différence de l'autre avec un regard positif, car c'est aussi une chance de complémentarité?

Lyliane

 

15/09/2015

La méditation, comme un chemin de vie...

 

Il y a quelques semaines, je me suis offert l'ouvrage de Fabrice Midal intitulé «Frappe le ciel, écoute le bruit» paru chez Presse Pocket. Je ne connaissais pas cet auteur et j'ai procédé comme je fais souvent, c'est à dire «au hasard». Le titre ressemblant à un haiku avait du me parler... Depuis, c'est devenu un de mes livres de chevet! J'ai découvert peu à peu une bonne partie de l'attirance qui m'avait portée vers F. Midal. Non seulement cet homme est écrivain, mais il est philosophe et il a fondé en 2006 l'Ecole Occidentale de Méditation. A la lecture de son livre, j'ai trouvé beaucoup d'éléments qui en font à mes yeux un des guides actuels de mon chemin de vie: goût pour l'art, pour la poésie, intérêt pour le sacré, ouverture sur d'autres cultures, rejet des gourous, simplicité, clarté et compassion.

 Cet écrivain retrace «ce que 25 ans de méditation lui ont appris». Et c'est fort intéressant pour tout un chacun, me semble-t-il, particulièrement lorsqu'on a commencé à pratiquer. Issue d'une famille catholique et attirée depuis toujours par d'autres modes de pensée, de croyances, je sais aujourd'hui que le questionnement sur le sens de la vie a toujours été présent dans mon esprit. Je suis donc passée sans trop de difficultés de prières toutes faites à un dialogue avec une Présence invisible en moi, qui m'a conduite là où je suis. Si l'on m'avait dit que j'apprécierai un jour de rester immobile, assise le dos bien droit et les yeux fermés, j'aurais sûrement bien ri, car je suis plutôt une active. L'âge aidant à calmer les ardeurs, la prise de conscience de la nécessité d'écouter mon corps et la pratique régulière, en groupe de thérapie, de longues méditations guidées m'ont amenée peu à peu vers une pratique silencieuse personnelle.

 Je pense que cette forme d'être m'aide à avoir plus de conscience de mon corps, à être davantage présente à ce qui est, à ouvrir des espaces d'écoute et de compassion. Certes, comme l'auteur du livre en question, j'ai eu à traverser l'inconfort physique apparent au niveau du dos sans appui et des jambes qui cherchent leur place. Généralement, je m'en accommode beaucoup mieux aujourd'hui et cela m'aide même parfois à débusquer des questions refoulées dans mon corps... Je connais toujours le va et vient incessant des pensées qui m'agitent. J'apprends à les regarder comme des nuages qui passent dans le ciel. Parfois une image me traverse et m'éclaire, une pensée m'éveille. C'est loin d'être un havre de paix, la plupart du temps, comme je l'imaginais au départ!

 J'apprécie que la méditation que j'ai découverte ne soit reliée à aucune pratique religieuse, même si ses origines viennent du bouddhisme. J'ai confiance qu'Occident et Orient se rejoignent quelque part, même si leurs chemins manifestés sont différents. Je suis sensible au rayonnement de certains êtres comme le Dalaï Lama, le Pape actuel, certains auteurs soufis, lorsqu'ils parlent de compassion, d'ouverture du cœur, montrent un chemin de tolérance et de solidarité. J'imagine que tous puisent à la même Source. Mais ce n'est au fond que mon ressenti et mon témoignage personnel.

 La lecture du livre de F. Midal m'a tournée vers des espaces nouveaux, d'autres dimensions, une approche que je ressens comme une sorte de «révolution silencieuse», susceptible de nous faire traverser le chaos apparent du monde d'aujourd'hui. Je cite ci - dessous une phrase de l'auteur, fortement touché par la compassion à travers la pratique de la méditation. Je chemine avec en ce moment: « La compassion pousse à ne jamais abandonner quiconque, à ne jamais désespérer d'une situation et à ne jamais fuir ses responsabilités, sans attendre ni reconnaissance, ni remerciement»

 Il me semble que le repli apparent de la méditation nous aide à traverser nos histoires personnelles et à les relativiser. Est ce que ce pourrait devenir un chemin d'évolution pour nous dans le monde, en recouvrant de bienveillance les crispations de nos peurs, la fermeture de nos coeurs et les doutes nés de la confusion de nos esprits? Serions nous alors prêts à découvrir la «liberté naturelle de l'esprit humain» et à collaborer avec tout le Vivant comme l'exprime F. Midal? Pour moi, aujourd'hui, c'est un possible et beau chemin d'espérance.

Lyliane

 

27/04/2015

Colorier des mandalas...

Dans un numéro gratuit de la revue Pluriel Nature, j'ai découvert un article concernant les mandalas. Je connaissais déjà ces jolies figures rondes, que j'avais moi même coloriées au cours de stages d'évolution personnelle. Toutefois, je ne pensais pas que des art-thérapeutes, des psychiatres s'y intéressent vraiment.

 

De par leur origine, les mandalas tirent leur nom du sanskrit qui signifie : cercle, totalité. C'est en fait un art sacré des traditions indiennes et tibétaines. Au Musée des Arts Asiatiques à Nice, j'ai vu il y a plusieurs années des moines Shaolin en constituer un à l'aide de poudres colorées. Ils mirent des heures à plusieurs pour le constituer et, à peine terminé, ils l'ont entièrement déconstruit. Je crois que pour eux ce diagramme circulaire représente l'Univers dans sa beauté et son impermanence des formes...

 

C.G. Jung a mis en lumière au 20ème siècle ce genre d'activité qui fait appel à notre cerveau gauche dynamisant imaginaire, intuition, créativité... Il prétendait même que c'était une image du Soi, c'est à dire de l'ensemble de notre conscient et de notre inconscient.

 

Pour l'art-thérapie, colorier des mandalas est une activité au même titre que se servir du chant, du modelage, de la musique, du dessin, de la peinture ou du théâtre... Ces activités créatrices en effet sont censées non seulement nous relaxer, mais surtout nous aider à libérer nos émotions. L'analyse des dessins choisis par les patients parmi un nombre important de supports proposés permet au thérapeute le plus souvent de comprendre la personnalité de son sujet d'analyse, les obstacles freinant sa dynamique.

 

Interpréter un mandala pour un accompagnateur en art-thérapie est donc susceptible de révéler le cœur des problèmes entravant son patient. Tout est significatif pour lui, aussi bien les couleurs qui dominent que les formes majeures qui reviennent ou le nombre de figures. C'est donc apparemment pour lui un langage symbolique!

 

De nos jours, quelques particuliers et éditeurs publient des supports vierges à colorier selon des thèmes et cette fois cela ne s'adresse pas à des patients ou même à des enfants. Ces carnets de coloriages paraissent correspondre à un besoin de nos contemporains de plus en plus touchés par le stress et l'éparpillement. C'est donc en quelque sorte un bon moyen de se recentrer! Pour s'en convaincre, aller sur le site:www.coloriages-adultes.com.

Je me demande si dessiner ou colorier des mandalas aux formes variées ne pourrait pas également nous aider à découvrir notre potentiel, à éveiller en nous talents et intuition... Et même une fois terminé, constituer un excellent support de méditation! Pourquoi ne pas essayer ?

 

Lyliane