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31/08/2015

Fête de la Mer par l'Association Souffleurs d'écume du Lavandou...

 

Du 24 au 27 septembre 2015, retrouvez-nous au Lavandou pour fêter la mer, ses trésors et sa protection

L’association partenaire de la Fondation Nicolas Hulot, Souffleurs d’Ecume fête ses 15 ans ! 

Les Jours de l’Écume du 24 au 27 septembre

Grand jeu concours, lâcher de tortue, sorties en voilier, sorties à la rencontre des dauphins et baleines sauvages, baptêmes de voile, expos, animations, contes pour enfants, grand concert de Sinsémilia... 

Sur les quais du port du Lavandou un salon & forum de la biodiversité marine pour sensibiliser l’opinion publique sur la biodiversité marine. Des associations proposeront des animations tout au long de ces quatre jours, en partenariat avec le Réseau Mer PACA. Les scolaires et le grand public seront invités à découvrir les jeux et activités autour de la protection de la biodiversité marine. 

Les acteurs du monde économique et politique seront aussi mobilisés dans des actions concrètes autour de la conservation des cétacés dans le Sanctuaire Pelagos. 



Retrouvez les détails des Jours de l’Ecume : 
www.lesjoursdelecume.com 

Retrouvez le programme d’animation : 
www.lesjoursdelecume.com/programme

 

L’intégralité du salon respectera des règles strictes d’éco-conception.

Accès : L’accès aux animations et expositions sera libre et gratuit pour tous ; il se fera sur inscription pour les scolaires. Quelques rendez-vous se feront sur inscription, et, pour certains, une contribution financière sera demandée (whale-watching, concert).

 

Mieux connaître Slow Food et Slow Fish...

 

Slow Food est une organisation internationale, qui rassemble des membres de 150 pays et qui repose sur des réseaux locaux d'associations, engagées en faveur de la biodiversité. Selon Slow Food, le monde à créer doit donner à chacun à une nourriture bonne pour lui, pour ceux qui la produisent et pour la planète. Son réseau européen par exemple œuvre en faveur d'une nouvelle PAC (politique agricole commune), d'une protection des petites PME et d'une production durable à petite échelle offrant néanmoins aux jeunes des perspectives d'avenir.

 

Les campagnes de Slow Food touchent aussi bien le domaine de la disparition des abeilles, du gaspillage alimentaire, du bien-être animal, des OGM que de la ressource en poissons dans les océans... La plate forme www.slowfood.com est un organe d'information du grand public. Le mouvement croit en effet fermement que chacun peut apporter son grain de sable pour bloquer le système actuel reposant sur l'exploitation intensive des ressources...

 

Au sein de Slow Food, le réseau Slow Fish est très actif. Il cherche à promouvoir la pêche artisanale et la gestion durable des ressources des mers et océans du globe. Le concept de durabilité comporte notamment des notions de taille, de saisons et d'âge de reproduction des poissons.

 

Tous les 2 ans, a lieu à Gênes en Italie une manifestation internationale permettant d'informer les consommateurs, de sensibiliser la jeunesse et de faire se rencontrer tous les acteurs d'une pêche durable. A l'issue de la rencontre Slow Fish 2015, les intervenants de plus de 35 pays ont publié une Déclaration Commune. Ils ont en effet décidé d'unir leurs efforts pour faire reconnaître la pêche et tous ceux qui en vivent, leur savoir faire, les bonnes pratiques qu'ils préconisent. Ils souhaitent également aider à la prise de mesures adaptées pour garantir des pêches artisanales et veiller à leur application. La prochaine rencontre sera donc au printemps 2017 à Gênes.

 

Soyons reconnaissants envers Slow Food, car ce type d'organisation donne une visibilité aux projets locaux entrepris pour promouvoir un monde où le secteur rural et alimentaire sera remis à sa juste place, où l'on se souciera de l'avenir de notre planète et où des ressources naturelles et saines pourront être accessibles à tous les êtres humains.

Lyliane

25/08/2015

A propos des "dys"…

 

Cet ensemble de troubles cognitifs perturbant les apprentissages de la lecture et de l'écriture touche  environ 10%de la population de notre pays. Les principaux dys sont: la dyslexie, la dysorthographie, la dyscalculie,la dyspraxie et la dysphasie. Les formes que peut prendre ce que l'on nomme communément la dyslexie sont multiples: confusion de lettres, difficultés phonologiques ou de mémorisation, troubles de l'attention, tendance à l'hyperactivité, maladresse dans les gestes, difficulté d'écriture, de lecture ou de calcul.

Il a été remarqué que les troubles dys frappent 3 fois plus les garçons que les filles et se retrouvent davantage chez les gauchers. Le dépistage de la dyslexie se fait en général en fin de maternelle ou au CP grâce à des tests ou par des enseignants. Il arrive que des élèves intelligents réussissent à masquer leur handicap jusqu'au collège. Toutefois, dès que le diagnostic est posé, un travail orthophonique doit être prescrit avec des séances éventuelles de réeducation.

 

Toutes les fois où une prise en charge est décidée, les parents doivent en avertir les enseignants et le médecin scolaire de l'établissement en vue d'une étroite collaboration. Il est certes permis de regretter que l'Education Nationale comme la Médecine Scolaire ne soient pas encore suffisamment formés à la manière d'alléger ces troubles pour les enfants ( devoirs disposés autrement, travail au tableau, climat d'encouragement en classe…). Beaucoup d'enseignants s'avouent dépassés ou impuissants faute de formation adaptée.

 

Quoi qu'il en soit personne n'est à culpabiliser! Les familles ont au contraire un rôle important à  jouer pour soutenir leurs enfants. Des activités extrascolaires peuvent épanouir leurs dons, aider à réparer le sentiment d'échec souvent présent dans la scolarité. Ces enfants peuvent

en effet bien réussir dans la vie s'ils sont accompagnés de compréhension de soins attentifs et de beaucoup d'amour.

 

Pour s'informer, lire les ouvrages du docteur M. Habib "Constellation des dys" (édition De Boeck-2014) ou de Mme E. Lenoble, pédopsychiatre,intitulé "Troubles de l'apprentissage chez l'enfant" (Lavoisier-2014) ou consulter le site de l'association Apedys-France à

www.apedys.org.

Lyliane

Les Accorderies, un réseau d'échange de services entre particuliers.

Le dernier numéro Hors Série de la revue "60 millions de consommateurs" met l'accent sur tous les moyens actuels dont nous disposons pour consommer autrement en partageant nos savoir-faire. J'ai été particulièrement sensible à un article concernant les Accorderies. Nées en 2002 au Québec, elles n'ont été importées chez nous qu'en 2011 par le Président de la Fondation Macif et le Président du Secours Catholique de l'époque. Depuis s'y sont associés notamment la Croix Rouge Française et la Caisse des dépôts et Consignations. Il y a un réseau des Accorderies de France avec des antennes locales et des inscriptions à faire sur le site: www.accorderie.fr. On compte actuellement quelques 4000 inscrits répartis dans les régions françaises.

 

Elles ont pour but "de lutter contre l'exclusion et de valoriser les compétences de chacun". Basées sur le troc de services entre particuliers, sur la coopération et non le bénévolat, les Accorderies fonctionnent selon une rétribution en temps de travail. Ainsi par exemple pour 2h de bricolage demandé et réalisé, l'accordeur est débité de 2h sur son compte temps. L'unité de mesure n'est donc plus l'euro! Il y a trois niveaux d'échange prévus: le niveau individuel, le niveau collectif (groupement d'achat par exemple) et le niveau associatif.

 

Informatique, aide aux devoirs, déménagement, couture, cours d'anglais, jardinage, garde d'animaux, travaux de peinture, rédaction de rapports, repassage, cours de cuisine ou de musique, quoi que l'on cherche ou que l'on propose, c'est un moyen d'échanger et de montrer que chacun a une valeur qu'il peut mettre au service.

 

Un peu comme les S.E.L ou Système d'échanges locaux, crées en 1994 en France, qui sont des associations basées sur le partage des compétences, ce sont des lieux de rencontre et d'entraide. Les Accorderies sont gérées par un salarié, qui accueille localement les membres et qui anime les rencontres éventuelles. C'est en quelque sorte une alternative au système économique dominant et une façon de montrer notre richesse collective solidaire.

Lyliane

 

Ce que nous pourrions faire en faveur du climat et de la faim dans le monde...

 Dans l'ouvrage de Mathieu Ricard "Plaidoyer pour les animaux", qui est paru aux éditions Lattès en 2014, j'ai relevé plusieurs pistes de réflexion concernant notre participation individuelle "au ralentissement du réchauffement global et à l'éradication de la pauvreté" dans le monde. Souvent, la plupart d'entre nous se sentent dépassés par les enjeux et pensent qu'ils sont impuissants. Or, apparemment, chacun d'entre nous pourrait apporter sa contribution...

 

  Selon ce moine bouddhiste et philosophe, il suffirait de réduire notre production de viande et de produits laitiers pour que le méthane, vingt fois plus actif que le CO2 dans la production de gaz à effet de serre diminue. Comme sa durée de vie dans l'atmosphère ne serait que de 10 ans

contre un siècle pour le CO2, les effets de cette décision à prendre se feraient sentir rapidement. Réduire en fait ne signifie pas tout arrêter, mais en conscience modifier ce qui jusqu'ici semblait aller de soi, une forme d'expansion sans discernement, dictée uniquement par le profit.

 

  Autre avantage à cette réduction proposée, si j'en crois M.Ricard, "le monde pourrait nourrir 1,5 milliard de déshérités en leur consacrant le milliard de tonnes de céréales qui nourrit chaque année le bétail destiné à l'abattage." De même, selon Rajendra Kumar Pachauri, prix Nobel de la Paix et directeur du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat aux Nations Unies ou G.I.E.C. une tendance mondiale vers un régime davantage végétarien serait essentielle pour combattre la faim dans le monde, la pénurie d'énergie et les impacts du changement climatique.

 

  Aussi, bien que la crise économique se fasse sentir dans l'élevage actuellement en France, ce qui suppose apparemment des modifications importantes dans les filières agricoles, nous même en tant que consommateurs, nous pourrions avoir un rôle à jouer. Par exemple, en nous abstenant de manger de la viande un jour par semaine, en privilégiant dans nos achats les circuits courts, la qualité des produits plutôt que la quantité, afin que les producteurs soient rémunérés à un juste prix,... Nous pourrions aussi choisir des élevages où l'on se soucie du bien être des animaux, des poissons provenant d'une pêche responsable...

 

 Tout ce qui pourrait réduire rapidement la pollution climatique agricole (élevage extensif, lisier...) ou industrielle (centrales au charbon...) devrait sans doute être mis en oeuvre. Toutefois, soyons bien conscients que nos options personnelles ont également une incidence. Voyageons moins ou de façon plus "partageuse", chauffons nous modérément, cessons de consommer à outrance, puis de nous plaindre du coût de la vie... Car dans nos pays occidentaux, nous sommes des privilégiés, ne l'oublions pas!

 

  La crise que nous traversons est à mon sens une crise qui remet en question en grande partie notre individualisme et notre mode de vie. Car rejeter à la mer des migrants fuyant la guerre ou la misère, abandonner son chien sur une aire d'autoroute l'été, ces exemples illustrent où en sont certains d'entre nous à propos de l'ouverture du coeur... Redonnons du sens à notre existence, soyons compréhensifs et bienveillants et transformons l'indifférence que nous éprouvons parfois vis à vis du reste du monde en gestes altruistes. Je pense que nous y gagnerions en humanité!

Lyliane

21/08/2015

A propos de l'arthrose...

 

Les noms arthrose ou arthrite viennent du grec arthron qui signifie articulation. Autrefois on parlait de rhumatisme, mais ce terme a pris un côté vieillot !

 

Sous ces mots se cachent plus d'une centaine d'affections qui se caractérisent par l'inflammation d'une ou de plusieurs articulations (genoux, épaule, main, hanches...) C'est une maladie dite de terrain, qui selon la revue gratuite Biocontact de janvier 2014 www.biocontact.fr nécessite une action sur l'excès d'acidité(cristaux), d'oxydation (toxines), des carences en minéraux, une surcharge pondérale, la sédentarité, des mouvements répétitifs, des stress ou une dépression...

 

Douleurs, raideurs, gonflements et inflammations apparaissent parfois dès l'âge de 40 ans. Généralement, c'est surtout après 75 ans que les articulations se bloquent et que le cartilage, les ligaments, les tendons et les muscles y contribuent parfois. La médecine allopathique a des traitements anti douleurs; toutefois ils ne sont pas tous anodins. Quoi qu'il en soit, plus de 10 millions de Français sont concernés par l'arthrose, qui est l'affection la plus représentée parmi les rhumatismes.

 

Dans son ouvrage «L'arthrose et les rhumatismes, combattre le vieillissement prématuré de vos articulations» de Nathalie St Clair et de J.F la Montagne paru aux éditions Médicis, vous pouvez découvrir des conseils de nutrition et des traitements alternatifs susceptibles de juguler vos douleurs de façon naturelle.

 

En évitant le plus possible de manger de la viande, de la charcuterie, des produits laitiers à base de lait de vache, du pain et du sucre blanc et en proscrivant l'alcool au profit de l'eau, car tous ces produits déconseillés sont acidifiants pour l'organisme, des bienfaits peuvent assez vite se faire sentir. En effet, la vésicule biliaire et le foie sont à nettoyer de leurs toxines. Il est conseillé aussi de compléter l'épuration de l'organisme avec une cure de compléments alimentaires ou d'infusions de reine des près et d'harpagophytum, ainsi que de mouvoir en douceur son corps, afin de faire circuler l'énergie et de mieux s'oxygéner.

 

 Il faut savoir qu'à tout âge le cartilage est susceptible de se régénérer grâce à des cures de glucosamine et de chondroïtine, associées ou pas à une prise journalière de silicium organique et d'ortie. En attendant que la douleur disparaisse, certains posent des aimants de part et d'autre du point douloureux ou portent une ceinture magnétique. D'autres ne jurent que par du collagène marin ou de l'acide hyaluronique...

 

Tous ces conseils naturopathiques peuvent être associés sans danger. Une alimentation à base de fruits et de légumes crus, apportant vitamines et oméga 3, ne peut que modifier le terrain acidifié de l'arthrosique et l'aider à prendre des habitudes de vie différentes. Essayer quoi qu'il en soit ce genre de traitement, qui s'en prend aux causes du mal, me semble préférable à toute décision chirurgicale.

 

Lyliane

 

20/08/2015

Des drones pour surveiller les couvées de tortues...

 
 
                       Piscine tortue de mer verte Banque d'images - 10138189
 

Le Mexique renforcera la protection des Tortues marines (Lepidochelys olivacea

ou "Tortues olivâtres") qui viennent pondre sur ses plages avec le déploiement de plusieurs

drones de dernière génération pendant la période d'incubation des oeufs (plus précisément

dans les quelques jours qui suivent les pontes, pendant lesquels ils sont comestibles).

 

L'objectif est d'éradiquer le ramassage et le commerce des oeufs, qui met en péril

la survie de l'espèce et qui est prohibé par la loi mexicaine (amende et emprisonnement).

 

Sources : El UniversalDiario de México

C'est la rentrée!

Vous cherchez à équiper vos enfants pour la rentrée des classes ou à renouveler votre garde robe pour l'hiver? Pourquoi ne pas choisir des produits français et issus de produits recyclés?

Par exemple, des baskets à 69 euros, crées et assemblés en France, conçus à partir de bouteilles en plastique recyclées en Italie. Le siège de cette Société nommée Ino se trouve dans la Drôme et elle date de 2011 (www.soft-in.fr/ino). La semelle de ces chaussures est en caoutchouc et le dessus est en feutre gris ou rose.

 Le site too-short (trop petit en anglais), de son côté, vous propose de céder les vêtements trop petits de vos enfants (pantalons, chemises notamment) contre des points utilisables lors d'autres achats, si vos fringues trop petites ont trouvé preneur. Aller consulter le www.too-short.com.

Quant à la Société Tale me (www.taleme.be), elle propose sur abonnement des vêtements de créateurs, éthiques et fabriqués en France. Cela permet de renouveler les vêtements régulièrement, en les renvoyant lorsqu'ils ne vont plus, en échange de nouveaux envois.

 Si vous êtes adeptes du shopping en ligne, un site de troc de vêtements et accessoires pour femmes nommé Pretachanger (www.pretachanger.fr) est fait pour vous. En effet, ce site crée en 2011 a environ 200 000 articles disponibles avec photos et descriptifs. Des échanges sont possibles pour les utilisatrices du site.

Au cas où vous cherchez des pulls pour cet hiver, une autre marque drômoise «Le tricolore», qui existe depuis 2014, propose des tricots de divers coloris confectionnés à partir de laine recyclée dans la Loire. Le pull à partir de 79 euros sur le site Internet: www.letricolore.fr.

 Enfin, si au lieu d'acheter votre jean, vous préférez le louer, adressez vous à la firme néerlandaise Mud Jeans (www.mudjeans.eu). Crée en 2013 et membre de la Fair Wear Foundation, cette Société accepte que vous lui renvoyiez le jean plus tard, qu'elle recyclera pour en faire un autre modèle.

Bref, pour la rentrée, les solutions écologiques et abordables ne manquent pas!

Lyliane

19/08/2015

Une "boutique sans argent" à Paris...

 

Avis à la population...

Une "Boutique sans argent", dont l'objectif est de favoriser le réemploi des objets usagés, vient d'ouvrir dans le 12ème arrondissement à Paris (avenue Daumesnil).

L'on peut y donner des objets dont l'on n'a plus besoin : vêtements, vaisselle, petit électroménager, électronique, jeux et jouets, livres, décoration... [les meubles et le gros électroménager ne sont pas acceptés] et en récupérer (sans troc : on peut y prendre des objets sans en apporter, et vice versa).

Cette boutique pas comme les autres est ouverte du lundi au samedi de 10 à 13 heures et de 14 à 18 heures [fermée pendant les congés d'été, elle réouvrira le 24 août]

L'association (créée en 2013) qui gère cette boutique organise aussi des événements basés sur ce principe et nommés "zones de gratuité" à Paris et en Île-de-France.

AV.

Révolution dans les matières plastiques et avec les imprimantes 3D.

Selon le Journal Terraeco «l'imprimante 3D, c'est le futur»! La plupart des imprimantes 3D personnelles fonctionnent selon le principe FDM, c'est à dire en anglais Fused Deposition Modeling, qui signifie modelage par dépôt de filaments en fusion.

 L'aventure de l'impression en 3D a commencé en 1884 avec la Société 3D Systems, mais il faudra attendre les années 2000 pour voir l'impression 3D se développer dans la sphère publique. La licence Open Source n'y est pas étrangère! En janvier 2014, un étudiant américain a présenté une machine nommée Filabot, capable de transformer les plastiques en matériaux pour machines 3D.

 Il y a quelques jours, les médias se sont fait l'écho d'une prothèse de la main, conçue par impression 3D à un prix très abordable, qui a été implantée sur un enfant de 6 ans. Des prothèses dentaires et beaucoup d'autres applications sont en passe de venir sur le marché. La NASA a même lancé en juin dernier un concours, nommé le 3D-Printed Habitat Challenge, doté de plus d'1 million de dollars pour élaborer les «futures habitations martiennes». Des Sociétés chinoises ont conçu récemment une voiture en bioplastique...

 Tout cela a aussi été rendu possible par des recherches poussées, partout dans le monde, pour remplacer les matières plastiques issues du pétrole. En France par exemple, la Société Algopack basée à St Malo (Ille et vilaine) fabrique des «bioplastiques» à partir d'algues brunes cultivées sur les côtes bretonnes. Ces algues à croissance rapide ne nécessitent ni engrais, ni pesticides, ni apports d'eau douce. Par contre, elles captent le CO2! Les bioplastiques sont biodégradables dans un compost en 12 semaines, ce qui réduit énormément le volume des déchets. Les pièces de bioplastique ont une densité faible et elles ont un toucher proche du liège.

 Cette Société française, crée en 2010, a produit 500 tonnes de bioplastiques en 2015. Ils deviennent souvent ensuite des gobelets, des pots de fleurs, des jeux de plage, des panneaux... Mr Rémy Lucas, un des patrons d'Algopack, a développé également le «Seaweed Filament»(SWF) composé d'un mélange d'algues et de liant plastique. Une start-up toulousaine e Motion Tech et une autre dans les Hautes Pyrénées Vegeplast travaillent sur un nouveau consommable, le Vege 3D, 100% végétal, biodégradable et produit localement.

 Les impressions en 3D connaissent actuellement une croissance de 30% par an. Cela pourrait faire baisser le prix du filament (entre 30 et 36 euros le kg aujourd'hui) et créer des emplois dans notre pays. Pour tout renseignement complémentaire, voir sur Internet les sites: www.lefabshop.fr, www.vegeplast.com, www.filabot.com.

Bientôt, chacun de nous pourra-t-il reproduire le produit de ses rêves à moindre coût? On peut l'espérer et souhaiter que cela ouvre la voie à de nouvelles innovations dans tous les domaines!

Lyliane

18/08/2015

Quelques leçons de vie trouvées sur Internet...

 
1. Bois beaucoup d’eau. 
 
2. Prends un déjeuner de roi, un dîner de prince et un souper de mendiant. 
 
3. Mange plus de nourriture qui pousse dans les arbres et plantes et mange moins de nourritures 
 
4. Vis avec les 3 E : Énergie, Enthousiasme et Empathie. 
 
5. Trouve un peu de temps pour méditer. 
 
7. Lis plus de livres que tu en as lus en 2013 et 2014.
 
8. Assieds-toi, en silence, au moins 10 minutes par jour. 
 
9. Dors durant 7 heures au moins . 
 
10. Fais des marches quotidiennes de 10 à 30 minutes et, en marchant, souris. 
 
11. Ne compare pas ta vie à celle des autres. Tu n’as aucune idée à quoi ressemble leur vie. 
 
12. Évite les pensées négatives ou les choses que tu ne peux contrôler. Investis plutôt ton 
 
énergie dans le moment présent. 
 
13. N’en fais pas trop. Connais tes limites. 
 
14. Ne te prends pas trop au sérieux, personne d'’autre ne te prend au sérieux...
 
15. Ne perds pas ta précieuse énergie en commérages. 
 
16. Rêve plus souvent éveillé.
 
17. L'’envie est une perte de temps. Tu as déjà tout ce dont tu as besoin. 
 
18. Oublie les problèmes du passé. Ne remémore pas aux autres les erreurs du passé. Ça ruine 
 
19. La vie est trop courte pour la gaspiller à détester.
 
20. Fais la paix avec ton passé afin qu’il ne ruine pas le présent. 
 
21. Personne n’est en charge de ton bonheur sauf toi. 
 
22. Prends conscience que la vie est une école et que tu y es pour apprendre; les leçons que tu 
 
apprendras seront pour la vie. 
 
23. Souris et ris le plus souvent possible.
 
24. Tu n’as pas à gagner chaque dispute. Accepte d’'être en désaccord. 
 
25. Téléphone à tes amis plus souvent ou envoie leur des courriels. 
 
26. Chaque jour, donne quelque chose de bien à quelqu’un autour de toi.
 
27. Pardonne autant que possible.
 
28. Passe du temps avec des gens plus âgés que 75 ans et plus jeunes que 6 ans. 
 
29. Essaie de faire sourire au moins trois personnes quotidiennement. 
 
30. Ce que les gens pensent de toi. ce n’est pas ton affaire.
 
31. Ton travail ne prendra pas soin de toi lorsque tu seras malade. Tes amis, oui. Garde les! 
 
33. Débarrasse-toi de tout ce qui n’est pas utile, garde ce qui est beau ou joyeux. 
 
34. La nature guérit tout. 
 
35. Qu’il s’agisse d’une situation bonne ou mauvaise, elle va changer...
 
36. Peu importe comment tu te sens, lève-toi, habille-toi et présente-toi. 
 
37. Le meilleur est encore à venir. 
 
38. Quand tu te réveilles le matin, remercie d’être en vie. 
 
39. Ton for intérieur est toujours heureux. Donc, sois heureux. 
 
Le dernier et non le moindre : 
 
40. Fais suivre ceci aux gens que tu apprécies et que tu aimes.

Des plantes halophiles aident les agriculteurs à résister à la montée de la mer en Inde

 

Parmi ces plantes, l'on trouve par exemple la "Suaeda maritima" ("Soude maritime") et la "Salicornia brachiata" (une cousine de nos salicornes bretonnes ou camarguaises, qui tolère une salinité deux fois supérieure à celle de l'eau de mer !). La première peut être utilisée comme bois de chauffage, la seconde est très riche en huile et pourrait fournir un carburant.

Les scientifiques indiens n'ont toutefois pas attendu que les marchés s'y intéressent pour développer les cultures de plantes d'eau saumâtre, qui sont souvent la seule alternative agricole sur les sols salinisés.

L'Inde compte 1,2 million d'hectares de zones côtières dégradés par la salinisation des sols (problème aggravé par l'exploitation industrielle du sel, les élevages de crevettes et la baisse des ressources en eau douce). La salinisation des sols frappe aussi de nombreux autres pays surtout en zone tropicale ou subtropicale (Mexique, Egypte, Pakistan, Jordanie, Erythrée... voire l'Europe méditerranéenne).

Quelque 350 espèces végétales des milieux saumâtres pourraient être cultivées dans le futur ; la plupart sont cependant difficiles à valoriser à des fins alimentaires (à cause de leur haute teneur en sel) sinon de manière marginale (cas de nos Salicornes européennes Salicornia europaea appréciées en tant que condiment).Note : historiquement, les extraits de plantes comme celui de la Soude maritime (de la... soude) étaient utilisés pour la fabrication du verre et de la lessive.

Les usages potentiels de ces plantes sont très variés : bois de chauffage, litières pour animaux, fleurs ornementales, compléments alimentaires, pâtures pour le bétail, huiles de cuisine, agrocarburants... La compagnie aérienne Boeing elle-même travaille sur des prototypes de carburants basés sur des plantes d'eau saumâtre.

Source : Associated Press

 

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Du nouveau avec l'assurance collaborative!

 

Il ne s'agit pas d'une véritable innovation, plutôt d'une information à connaître. En effet, j'ai appris par le Journal Terraeco qu'une femme, nommée Emmanuelle Mury, avait cofondé en 2014 avec Louis de Broglie, un ami de la Business School de Madrid, la Société InsPeer www.inspeer.me avec le concept suivant: "Mon assureur, c'est nous!". Actuellement ils sont la troisième société de ce type dans le monde à côté des anglais de HeyGevara et des allemands de Friendsurance...

 

Le principe est simple: il s'agit d'aider les gens à mutualiser leurs franchises d'assurance automobile et d'habitation avec un réseau d'autres personnes connues ou pas, en complément d'une assurance classique. L'utilisateur en effet peut choisir des proches, mais pas nécessairement, pour partager les frais. La Société a, en outre, développé un indicateur de risque, via un logiciel, qui fournit des indications concernant le choix des personnes avec qui se lier.

 

En cas de sinistre, l'utilisateur fait sa déclaration d'assurance normalement et il demande à son réseau de contribuer à sa franchise selon un montant prédéfini à l'avance. Inversement il s'est engagé moralement à contribuer pour des membres de son réseau d'un montant équivalent.

 

C'est la Société InsPeer qui collecte les fonds de la franchise en cas de sinistre, après avoir prélevé le montant d'une commission de 10%.

 

Certes nous sommes toujours dans un modèle économique où la motivation des utilisateurs est l'argent. Néanmoins, un certain esprit de solidarité est présent. De plus, la confiance entre les membres du réseau et entre l'assurance et les assurés est susceptible de grandir, car personne n'a intérêt à tricher! Voici donc un exemple de ce qui germe en ce moment dans notre pays et de ce qui dynamise les jeunes générations, soucieuses de trouver quelque chose d'utile à apporter à notre monde...

 

Lyliane

17/08/2015

Le biomimétisme, vous connaissez?

 

Le concept du biomimétisme a été défini et conceptualisé par la naturaliste américaine Janine Benyus en 1997. Même si on peut imaginer que c'est, au fond, une idée vieille comme le monde, la redécouverte du biomimétisme permet "d'intégrer le développement durable dans l'innovation". C'est en tout cas ce qu'affirme Kalina Raskin, chargée du développement scientifique au Centre Européen d'excellence en biomimétisme de Senlis, dans l'Oise, nommé Ceebios, où travaillent des équipes pluridisciplinaires de chercheurs. www.ceebios.com.

 

Qui d'entre nous a conscience, par exemple, que le scratch qui équipe nos baskets est une réplique des petits crochets du fruit de la bardane, qui pousse au bord de nos chemins ? De même, l'extrémité des ailes des avions modernes imite les ailes recourbées des rapaces ou les ailerons des requins, afin d'améliorer la stabilité de l'appareil... Sur le site www.encyclo-ecolo.com/biomimetisme, on peut trouver d'autres exemples d'applications industrielles du biomimétisme.

 

Cette discipline en forte croissance et à haut potentiel est au cœur des stratégies actuelles d'innovation des entreprises, dont l'objectif développé à Senlis, dans ce Centre installé sur un ancien terrain militaire, est tourné vers la coopération plutôt que la compétition. Un beau symbole d'avenir pour un futur "100%compatible avec la planète, zéro déchets, 100% énergies renouvelables" selon Mr Tarik Chekchak, directeur de l’Equipe Cousteau en Europe et aux États-Unis.

 

Car, comme le dit le journal Terraeco, "de la cellule aux écosystèmes, le monde du vivant a, au cours de son évolution, optimisé la gestion de l'énergie, des matériaux et de l'information"... Des "start up" comme Eel Energy travaillent déjà dans ce sens, de même que des classes scientifiques, où nos jeunes se passionnent pour les perspectives d'avenir ouvertes. Insistons donc sur cet élan créateur et diffusons le autour de nous, au lieu de voir le futur de nos enfants et petits enfants tout en noir!

 

Lyliane

16/08/2015

"Un nouveau paradigme pour l'agriculture mondiale!"

 

C'est ainsi que Mr Cyrille Violle, biologiste et chercheur au Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive (CEFE/CNRS/Université de Montpellier) commente avec enthousiasme le résultat d'expérimentations menées par le CEFE et l'INRA de Lusignan dans la Vienne pendant une année.

 

Ces résultats sans ambiguïté ont été publiés le 30 mars 2015 dans la revue Nature Plants. Depuis, ils ont été repris dans le numéro de juin 2015 de Sciences et Avenir www.sciencesetavenir.fr/nature, dans un blog du Sud Ouest www.maplanete.blog.sudouest.fr et par la télévision de la deuxième chaîne au cours de Télématin par un chroniqueur le 15/8/2015. Toutefois, l'important à mes yeux est que ces résultats se diffusent mondialement et remettent en question les pratiques agricoles des pays dits développés depuis plus de 60 ans !

Aussi, ne vous privez pas d'en parler autour de vous, car c'est d'un véritable tournant qu'il s'agit!

 

Voici les faits: sur 120 mini parcelles de 1,2 sur 1,3 m cinq espèces fourragères ont été cultivées. Les unes ont accueilli une seule plante en monoculture, d'autres en polyculture avec les 5 variétés. Certaines ont été irriguées, d'autres pas, afin de voir le comportement des plantes en situation de sécheresse. Et les résultats au bout d'une année confirment ce que quelques écologistes et paysans bio pressentaient déjà: les rendements des cultures sont plus élevés quand les plantes sont mélangées et qu'elles possèdent un patrimoine génétique diversifié. De plus, en culture irriguée, les parcelles avec des plantes mélangées ont un rendement supérieur de 200g par m2, soit 2 tonnes par ha. En situation de sécheresse, la différence est de 8 tonnes par ha!

 

Selon C. Violle, ce résultat s'explique par le comportement des plantes entre elles. Avec un seul génotype, les plantes souffrent toutes en même temps. Il y a, par contre, une meilleure exploitation de la ressource disponible avec plusieurs génotypes, les plantes n'extrayant pas l'eau et les nutriments à la même profondeur dans le sol. Or, depuis la fin de la seconde guerre mondiale en France, la recherche agronomique a cherché à sélectionner par hybridation des individus productifs utilisés massivement par les agriculteurs cultivant sur d'immenses parcelles (blé, maïs ...). Le chercheur de Montpellier affirme: "Cette logique est en train de buter sur des contraintes physiques d'épuisement des sols, de multiplication des ravageurs, obligeant à traiter toujours davantage". Le réchauffement climatique semble encore ajouter à la situation, comme dans le Sud Ouest avec le maïs où les rendements sont susceptibles de perdre très vite 1 tonne à l'ha... Comme il le dit: "l'expérimentation montre l'exact contraire de ce que fait l'agriculture depuis 60 ans!".

 

La question de l'avenir agricole dans notre pays, dans le monde et notamment aux États-Unis est donc posée. Selon C. Violle, les pratiques actuelles doivent être abandonnées au plus vite pour revenir à de la polyculture, agrémentée de ce que la mécanisation nous a apporté. Dans la mesure où les rendements en polyculture sont bien plus forts, il est probable que, ce qui faisait sourire jusque là dans l'écologie appliquée au vivant, va motiver tous ceux qui visent le profit agricole... Jusqu'ici, à part dans les pays pauvres, la polyculture avait été abandonnée pratiquement partout dans le monde!

 

C'est, quoi qu'il en soit, une nouvelle dont nous pouvons nous réjouir, car la biodiversité et l'agro-écologie vont reprendre tout leur intérêt. Quant aux OGM, on peut espérer qu'ils tombent vite dans l'oubli! C'est surtout, à mon avis, une leçon d'humilité pour tous les scientifiques et agronomes, qui sont ramenés de façon indiscutable à une observation sensible de la Nature dans toute sa richesse et sa merveilleuse diversité!

 

Lyliane

15/08/2015

Invitez les petites bêtes chez vous !

 

Dans votre jardin ou même dans des espaces beaucoup plus petits (balcon, rebord de fenêtre...), vous pouvez aménager un petit espace de tranquillité pour la faune et participer au développement de la biodiversité en ville.

Quelques aménagements possibles et très simples :

 

 

  • pour les oiseaux : installer une mangeoire garnie d'aliments riches en sucres et graisses (mélanges de graines, margarine, fruits... mais éviter le sel) pendant les mois d'hiver. Si vous avez un jardin ou même une cour, vous pouvez poser un nichoir en bois pour les Moineaux, Mésanges ou encore Rougegorges (Note : il existe aussi des nichoirs plus spécialisés, par exemples des nichoirs en terre pour les Hirondelles).

 

 

  • pour les insectes : percer des bûches fournira un nid aux abeilles sauvages, enterrer à l'envers un pot de fleurs garni de paille avec un bambou dans le trou d'évacuation d'eau offre un refuge aux bourdons, enfin les coccinelles aiment les piles d'écorce posées sur les jardinières (dans lesquelles elles s'abritent en hiver).

 

 

  • pour les hérissons : si vous avez un jardin, une boîte remplie de copeaux de bois non traités et dissimulée sous des feuilles ou entre des bûches lui offrira un abri. Une bouteille d'eau sortant de l'abri lui servira d'entrée, le protègera des chats et du vent.

 

 

Source : Néo-Planète-

Publié le 14 août 2015 par Le blog de l'écologie positive

Finis les herbicides pour les maraîchers?

 

J'apprends par un article du Journal Terraeco qu'une idée lumineuse a germé dans le cerveau de G. Séverac, un ingénieur en robotique toulousain, courant 2011, à propos de la corvée du désherbage à la campagne. Celui-ci a alors cofondé avec A. Barthes, ingénieur comme lui, une société nommée Naïo Technologies, afin de mettre au point leur prototype et de commercialiser des robots destinés au maraîchage.

 

Ce robot électrique a été dénommé Oz et, grâce à un guidage laser et à des caméras, il est capable d'enlever les mauvaises herbes entre les rangées de légumes. Jusqu'ici, en effet, ce travail pénible obligeait les agriculteurs à embaucher des saisonniers, à désherber eux-mêmes à la main ou bien à utiliser des molécules chimiques, néfastes à notre santé et rendant les herbes résistantes aux traitements répétés... Avec ce nouveau procédé, les paysans ont moins besoin de personnel et plus du tout besoin d'herbicides. Pour le moment, ces robots intéressent essentiellement les agriculteurs bios de la région, mais cette innovation est appelée à se répandre chez tous les maraîchers...

 

La jeune société Naïo Technologies emploie pour le moment 8 personnes de la région pour créer ses robots et elle en a mis au point une trentaine environ. Elle espère néanmoins élargir sa production à d'autres engins destinés à la culture de la vigne par exemple et produire davantage de robots.

 

Personnellement, je me réjouis que des jeunes ingénieurs se mettent au service des agriculteurs français et qu'ils imaginent des alternatives aux pesticides et aux O.G.M. Il resterait à connaître le prix d'un tel équipement... Soutenons néanmoins leurs efforts et n'hésitons pas à aller voir leur usine près de Toulouse, si nous habitons à proximité.

 

Leur site Internet est: www.naio-technologies.com.

 

Lyliane

14/08/2015

Fabriquer son répulsif naturel contre les piqûres d'insectes...

 

Lors de l'émission Télé-Matin sur la deuxième chaîne, le mercredi 12/8/2015, il nous a été présenté l'initiative originale d'un herboriste bordelais, qui apprend aux personnes intéressées à fabriquer elles-mêmes leur répulsif 100% naturel. Ainsi chacun sait ce qu'il y a dedans et il peut en refaire à la maison en flacons ou sprays. De la même façon, cet herboriste leur donne la formule pour fabriquer un produit calmant en cas de piqûres. Ces produits étant à base d'huiles essentielles, ne les utiliser avec les enfants qu'à partir de l'âge de 7 ans. L'efficacité de ces mélanges, que ce soit en prévention ou après une piqûre comme anti-inflammatoire, semble avoir été vérifiée par le présentateur de l'émission.

 

Cet été, avec la canicule, les moustiques, taons, aoûtats, frelons et guêpes ont été un véritable fléau dans certaines régions françaises. La plupart des gens ne souhaitent pas vaporiser sur leurs vêtements et leur peau des mélanges à base de produits chimiques, qui pourraient produire démangeaisons et allergies avec chaleur et soleil. Chaque pharmacien et herboriste devrait être à même de conseiller sur les produits à utiliser, selon le présentateur télévisuel...

 

Il était donc conseillé par l'herboriste bordelais de se procurer 20 gouttes d'huile essentielle de lavande, 20 gouttes d'huile essentielle de citronnelle et 20 gouttes d'huile essentielle de géranium et de les diluer dans de l'eau pure. Cela en soi semble tout à fait faisable et à la portée de tous!

Reste bien entendu à trouver la bonne proportion d'eau et des flacons opaques et propres! Alors, qui a envie d'essayer et de témoigner du résultat?

 

Lyliane

13/08/2015

Un écolonomiste convaincu et convaincant....

 

C'est ainsi que présente le site de la Dépèche Mr Emmanuel Druon, 50 ans, qui depuis 1997 dirige une usine de l'agglomération Lilloise à Forest sur Marche exactement. Il a racheté cette usine d'enveloppes pour tri automatique, alors qu'elle était en faillite et il en a été l'unique actionnaire. Elle se nomme Pocheco : www.pocheco.com/lentreprise

 

Touché par son fournisseur de papier finlandais qui, au fur et à mesure qu'il coupe des arbres, en replante dans la même proportion, E. Druon décide de retirer tout solvant et tout produit toxique de ses encres et il met au point un procédé à base d'eau de pluie qu'il récupère dans l'usine. Puis il s'est attaché à nettoyer l'eau souillée avec une station d'épuration naturelle filtrée par une véritable bambouseraie. Les bambous morts sont brûlés dans une chaudière à bois qui chauffe tous les bâtiments. Enfin, sur les toits de l'usine, il a fait poser un toit végétalisé à base de plantes grasses (sédums) et des panneaux photovoltaïques 100% recyclables. Il a choisi du matériel allemand, plus cher à l'achat (2 millions d'euros), mais qui lui font économiser 200 000 euros d'énergie par an.

 

Cette année, Mr Druon a fait paraître aux éditions Actes Sud un ouvrage, nommé "Le syndrome du poisson-lune", dans lequel il expose ses idées d'une économie circulaire, à l'opposé d'une économie linéaire où l'on vise une expansion continue, comme le fait le poisson lune au cours de sa vie. Cet homme propose une nouvelle voie de management, basée sur la participation de tous, la solidarité et sur une direction écologique et sociale pour toutes les entreprises.

 

Des félicitations à ce pionnier qui ouvre depuis plus de 20 ans une voie nouvelle et viable du côté de l'entreprise, susceptible de faire école !

C'est pourquoi je pense que son initiative mérite d'être connue et j'ai plaisir à m'en faire l'écho sur ce blog !

 

Lyliane

12/08/2015

Triste nouvelle: décès du Directeur de WWF !

 

Disparition du Directeur du WWF France annoncée ce jour par Isabelle Autissier

 

Isabelle Autissier - WWF France   

 

Une installation solaire sur une école australienne selon le blog de l'énergie positive.

 

A Canberra, une école se dotera prochainement d'un système de panneaux solaires d'une puissance de 600 kilowatts, le plus grand installé sur des bâtiments scolaires en Australie (environ 2,5 fois plus grand que le second, qui a une puissance de 270 kilowatts et qui est implanté sur un collège de Melbourne).

 

La mise en service est prévue pour le mois de décembre 2015.

 

Au-delà de la performance technologique et architecturale, cette installation sera aussi un outil de sensibilisation aux énergies renouvelables pour les élèves qui fréquenteront cette école, et pour les jeunes Australiens.

 

Source : http://onestepoffthegrid.com.au/acts-biggest-school-to-install-territorys-biggest-rooftop-solar-array-600kw/

 

Apprendre en observant la nature et les insectes...

 

Chez nous, les termites ou fourmis blanches sont des mal aimés car en tant qu'insectes xylophages, ils ont tendance à s'attaquer au bois de nos charpentes. On oublie le plus souvent qu'ils ont une organisation sociale très structurée et que ce sont d'excellents architectes. Mais cela n'a pas échappé à un architecte du Zimbabwe, Mike Pearce, qui a étudié sur les plateaux tropicaux africains la régulation thermique à l'intérieur des termitières. En effet, curieusement, qu'il fasse chaud ou froid, la température intérieure reste la même!

 

S'inspirant des loges et des galeries qui régulent la circulation de l'air dans une termitière, cet architecte a construit dans la capitale Harare, en 1993, l'Eastgate Building qui a un système de "climatisation passive". Il a mis en place, grâce à des ouvertures dans le bas du bâtiment - destiné à des bureaux et commerces - un système absorbant la chaleur de la journée. De grandes cheminées permettent d'évacuer l'air chaud qui remonte naturellement. Cette installation crée un courant d'air naturel, accéléré par des ventilateurs. Au cours de la nuit, les murs diffusent peu à peu la chaleur emmagasinée, ralentissant le refroidissement de l'immeuble. Une partie de l'air frais qui s'est engouffré est alors stocké dans des dalles, afin de ralentir le réchauffement du lendemain.

 

Ainsi, depuis près de 20 ans, cet immeuble consomme 90% d'énergie de moins que la moyenne. On peut se demander ce qu'attendent nos architectes occidentaux pour s'inspirer à leur tour de cette expérience tout à fait satisfaisante... A quand de telles réalisations économisant l'énergie dans nos pays occidentaux?

Pour en savoir plus, consulter: www.liencs.fr/iO5 ou le journal Terraeco.

 

Lyliane

 

11/08/2015

Quelques règles de sagesse à appliquer au quotidien...

 

Parmi les nombreux ouvrages que j'ai lus depuis des années, "Les 4 accords toltèques" de Don Miguel Ruiz, paru en français aux éditions Jouvence, est un de ceux qui m'accompagnent le plus au quotidien. Cet ouvrage a été écrit en américain et il possède une préface de Maud Séjournant, directrice de la collection Le Cercle de Vie.

 

En effet, dans la pure tradition de Carlos Castaneda, Don Miguel Ruiz nous communique la sagesse de ses ancêtres Toltèques, installés au Sud du Mexique, afin de nous aider à vivre comme «des guerriers pacifiques» dans le monde moderne, que l'on soit homme ou femme.

 

Voici, tels qu'ils ont été traduits, les 4 accords Toltèques dans leur grande simplicité:

  • Que votre parole soit impeccable!

  • Ne réagissez à rien de façon personnelle!

  • Ne faites aucune supposition!

  • Faites toujours de votre mieux!

 

Je vous engage à les mettre en pratique au jour le jour et à les faire connaître autour de vous. Ces préceptes nous permettent peu à peu de sortir du conditionnement collectif basé sur la peur ou des interprétations erronées. Ainsi, nous vivons de mieux en mieux en toute intégrité et à l'écoute de nous même! Cela évite bien des souffrances inutiles, car nous réalisons que les autres projettent sur nous ce qu'ils sont ou ce dont ils ont peur... Le comprendre nous conduit à plus de compassion (ils font eux aussi de leur mieux du moment!), à plus de joie de vivre, de conscience et de liberté personnelle.

 

Selon moi, ces 4 accords Toltèques peuvent devenir rapidement un véritable code de conduite.

 

Depuis, Don Miguel Ruiz a fait paraître un cinquième accord Toltèque, que l'on peut trouver également aux Éditions Jouvence www.editions-jouvence.com

 

Lyliane

10/08/2015

Faut-il être optimiste en ce qui concerne le climat ?

 

En septembre 2015, des objectifs de développement durable devraient être adoptés à New York et début décembre aura lieu à Paris la COP21, conférence mondiale sur le climat organisée par les Nations Unies. L'année 2015 paraît donc particulièrement propice à des avancées significatives, alors que les précédentes rencontres et conférences n'avaient hélas pratiquement débouché sur rien...

 

 Si les climato-sceptiques ne remettent pas en cause le réchauffement climatique, ils ont tendance à en atténuer la gravité, en mettant en avant le fait que depuis 1998, moment qu'ils choisissent comme référence, nous connaîtrions «une pause de réchauffement». Pourtant de toute évidence la décennie 2001-2010 est la plus chaude jamais enregistrée. En ne prenant en compte que la température de l'air, on passe sous silence la fonte des glaces, les températures au sol et dans la mer, le recul des couvertures neigeuses un peu partout du Mont Blanc au Kilimandjaro...

 

Selon des expériences de laboratoire en outre, les changements constatés depuis 1950 relèvent principalement des activités humaines. En effet, 97,1% des articles qui prennent position sur les causes du réchauffement climatique appuient l'idée d'une responsabilité de l'activité humaine. Or, non seulement ce sont les pauvres qui risquent de pâtir le plus des changements climatiques, mais encore ces même changements risquent de plonger de nouvelles personnes dans la pauvreté.

 

Les solutions proposées tiennent apparemment en deux mots: adaptation et atténuation. Le G.I.E.C (groupement mondial d'experts) estime quant à lui que seul un scénario de réduction des gaz à effet de serre serait en mesure de maintenir la hausse des températures sous le seuil des 2°C. Au delà, entre la montée des eaux et des conséquences climatiques désastreuses comme cyclones et tsunamis, que nous connaissons déjà partiellement, notre avenir et celui de nos descendants pourrait considérablement s'aggraver...

 

En tant que citoyens, nous pouvons d'ores et déjà nous interroger sur ce que nous pourrions corriger dans notre manière de vivre, afin de participer dès aujourd'hui consciemment à l'atténuation du processus. Pour les uns, ce pourrait être de moins utiliser leurs véhicules, de prendre des moyens de transport collectifs; pour d'autres ce serait de cesser de vivre dans le gaspillage d'énergie (eau, électricité, gaz) en baissant leurs appareils de chauffage l'hiver ou en modérant l'été leur besoin de frais individuel... Pour d'autres enfin, ce pourrait être par exemple de réduire leur consommation de viande, car l'élevage extensif du bétail est notamment fort coûteux en espaces, en eau et en nourriture céréalière...

 

Quoi qu'il en soit, que nous vivions au Nord comme au Sud, assurer la sécurité alimentaire de tous les humains sans attendre des cataclysmes pourrait être notre premier objectif de justice sociale, applicable à condition d'unir nos forces et de croire que c'est réalisable sans plus attendre.

 

Lyliane

09/08/2015

Comment être plus créatif et apprendre autrement?

Notre cerveau est constitué de neurones qui s'interconnectent de façon dynamique. Selon Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, thérapeutes familiales et formatrices en gestion mentale, dans leur ouvrage sur «La pédagogie positive», il existe des centaines de milliards de connexions possibles. On se demande pourquoi on n'utilise pas complètement ce magnifique potentiel à disposition et comment on n'essaie pas de le faire grandir en nous et chez nos enfants...

Malheureusement, certains facteurs inhibent cette créativité naturelle que nous possédons tous dans l'enfance. Le premier facteur relevé par ces deux auteurs est la censure. En effet, beaucoup de parents, d'enseignants, d'adultes coupent court inconsciemment à l'élan créatif de leurs enfants par des attitudes moqueuses ou des paroles de jugement face à leurs tâtonnements expérimentaux... Le second facteur d'inhibition soulevé serait l'impression donnée qu'il faut faire vite et sans faute. Cela entraverait considérablement l'exploration des idées et la créativité. Enfin, le troisième facteur relevé serait l'environnement de la personne et son état physique et émotionnel.

Connaissant cela, insistons plutôt sur les facteurs qui favorisent l'énergie créative: laissons jouer nos enfants et ce faisant donner libre cours à leur imagination sans craindre d'être jugé. Voyons aussi pour nous, pour nos jeunes et tous nos proches dans quelle ambiance nous vivons (calme, silence, positivité...) et donnons nous du temps pour vivre les choses. Un regard bienveillant et ouvert est le meilleur moyen de construire des adultes novateurs... Parfois il faut s'autoriser à éparpiller des objets, des idées, à trier et à alléger notre cerveau, avant de pouvoir trouver des pistes nouvelles!

 Dans les années 1970, un psychologue anglais, Tony Buzan, a crée une méthode qu'il a nommée: Mind Mapping. Il propose en effet de créer des arborescences dynamiques et simultanées sous forme de schémas en couleur ou de cartes heuristiques correspondant au fonctionnement de notre cerveau. Ainsi, nous permettrions à nos deux hémisphères cérébraux de fonctionner ensemble. Cette méthode est surtout précieuse dans le milieu scolaire pour des enfants en difficulté d'apprentissage, de mémorisation (dyslexiques, enfants hyperactifs...), mais elle pourrait aider tout le monde quel que soit son âge à mon avis.

Dans la période de crise mondiale actuelle que nous traversons, pourquoi ne pas faire appel à des imaginaires non inhibés qui pourraient devenir les nôtres ou ceux de nos enfants? Nous pourrions alors tous nous mettre en quête de solutions novatrices dans tous les domaines en mettant toutes les chances de notre côté, car il y aurait une vision optimiste, libre et joyeuse en lieu et place de la peur de l'inconnu et du pessimisme général! Participons donc à notre échelle à la pédagogie positive!

Pour en savoir davantage, aller sur : www.lafabriqueabonheurs.com ou www.xmind.net ou même www.thinkbuzan.com.

Lyliane

08/08/2015

25èmes nuits des étoiles les 7,8 et 9 août 2015!

 

Depuis 1991 sont organisées en France, dans de nombreux pays d'Europe et en Afrique ce qu'on nomme «des nuits des étoiles» entre le 24 /7 et le 15/8 environ. A cette occasion les coupoles des observatoires sont ouvertes et le public peut observer Vénus, Saturne et Jupiter principalement. Il est également possible d'observer le ciel à l'oeil nu vers 4 ou 5h du matin s'il n'y a pas de nuages. C'est donc cette année en France la 25ème nuit des étoiles! Et les dates choisies sont les 7, 8 et 9 août 2015. Vers le 13 août 2015, il est prévu une pluie d'étoiles filantes et de poussières de comètes.

 Cette année 2015 est particulièrement tournée vers le ciel et les voyages dans l'espace. Tout d'abord 2015 a été déclarée «l'année de la lumière», un beau symbole en cette période de marasme économique et de crise des consciences! Ensuite, vers le 6 mars il y a eu l'arrivée de la sonde Dawn autour de Cérès. Le 14 juillet dernier, nous avons appris que la sonde New Horizons passait près de Pluton. Enfin, la sonde Rosetta passera au plus près du Soleil le 13/8 prochain et pourra étudier à cette occasion la comète 67 P. Pour plus de détails, consulter www.afastronomie.fr .

 En contemplant le ciel étoilé, n'oublions pas d'élever nos consciences vers une compréhension plus large de ces phénomènes astronomiques en résonance avec notre temps et de souhaiter pour notre Terre davantage d'Amour et de Lumière, afin qu'elle devienne un véritable paradis pour ceux et celles qui pourront le percevoir!

Lyliane

Endiguer la mort des coraux dans nos mers et océans...

 

«Jamais la concentration de gaz carbonique dans l'air n'a été aussi élevée depuis 800 000 ans», annonce Vincent Rémy dans le dernier numéro de Télérama. Le PH des eaux de mer de surface en même temps est passé de 8,2 à 8,1, ce qui signifie que les océans sont 30% plus acides qu'en 1800.

En 30 ans, la moitié des récifs coralliens sont morts et avec eux des centaines de milliers d'espèces qu'ils hébergeaient. Quelles sont les conséquences pour l'être humain à plus ou moins long terme de cette évolution?

 L'océanographe J.P. Gattuso explique que le corail est une sorte de tube digestif qui se construit un exosquelette en carbonate de calcium. Il resterait tout blanc s'il n'abritait pas dans ses tissus des zooxanthelles, des algues qui produisent par photosynthèse de l'oxygène et relâchent des nutriments ainsi que du carbone organique. Or, actuellement, on constate que les coraux expulsent ces algues...

 Certains scientifiques pensent que le réchauffement de la température des océans aurait été trop rapide, empêchant les coraux de s'adapter. D'autres invoquent l'acidité des eaux de mer réduisant peu à peu le nombre d'ions carbonates disponibles et provoquant l'effondrement des récifs. D'autres enfin imaginent qu'en réduisant les facteurs de stress pour les coraux (surpêche,pollution, tourisme de masse), ils pourraient mieux résister. Une extension des parcs marins a même été envisagée.

Il a aussi été projeté d'implanter dans les zones menacées des variétés de coraux capables de supporter une élévation de l'acidité de l'eau de mer...

 Tous les scientifiques s'accordent néanmoins sur un point d'importance: s'entendre pour diminuer les émissions de CO2 serait la meilleure option au plan mondial! Aussi, notre pression sur nos élus et notre gouvernement ne doit pas se relâcher jusqu'à la COP 21 de Paris en décembre 2015, afin de donner à cette recommandation les meilleures chances d'être adoptées En sauvant les coraux, qui sait si nous n'allons pas sauver notre peau et celle de nos descendants? demande le journaliste de Télérama. Ne cédons pas à la peur mais à l'espérance !

Lyliane

07/08/2015

Innover grâce à l'imitation de la photosynthèse...

 Selon ce que nous en avons appris en classe, la photosynthèse permet aux plantes de produire de la matière organique à partir du soleil et du CO2 de l'air, processus qui a mis des milliards d'années à se réaliser.

Des chercheurs de l'Université américaine de Harvard, nous apprennent le Journal Terraeco et la biochimiste Pamela Silver, s'en sont inspirés pour récolter l'énergie du soleil et la stocker sous forme de combustible liquide.

 Cela signifie concrètement que des scientifiques sont arrivés à concevoir une feuille artificielle «bionique», qui à l'aide d'un catalyseur métallique décompose l'eau en oxygène et hydrogène. Grâce à ce dernier et à du dioxyde de carbone, une bactérie nommée Ralstonia eutropha produit de l'isopropanol, un combustible pouvant être ajouté à l'essence.

Une expérimentation menée depuis 2014 donne actuellement 1% d'efficacité à ce processus. L'objectif visé est de produire facilement et localement de l'énergie. C'est en cours. Comme quoi, en observant la nature, l'homme peut encore innover dans le domaine des énergies propres!

Pour en savoir plus, consulter: www.liencs.fr/i1Z

Lyliane

06/08/2015

Réduire l'impact du changement climatique sur la ressource en poissons.

Les ressources en poisson ont une importance fondamentale pour l'alimentation de l'Humanité : elles constituent la principale source de protéines animales pour 1 milliard de personnes.

Or, le changement climatique de par ses divers effets (composition physico-chimique de l'eau, courants, événements extrêmes...) a des impacts forts sur les populations de poissons ; par exemple, leurs cycles biologiques se sont modifiés de même que l'aire de distribution de certaines espèces (en Europe par exemple, les espèces du Sud ont tendance à remonter vers les latitudes nordiques) et leur abondance. Ces modifications peuvent être dommageables pour les sociétés qui en dépendent en particulier dans les pays en développement.

Des solutions existent pour réduire les effets des changements climatiques sur les poissons, par exemple limiter la surpêche des grandes espèces : en effet la baisse des effectifs de grands poissons (mérous, morues...) au sommet de la chaîne alimentaire entraîne, en plus de ses effets directs (= raréfaction ou disparition des espèces surexploitées) une augmentation des populations de petites espèces (sardines, anchois...) elles-mêmes plus sensibles aux changements climatiques. Des mesures de gestion voire d'interdiction des pêches pour certaines espèces menacées sont déjà parvenues à reconstituer leurs stocks : la Morue en Europe du Nord et au Canada, ou encore - de manière plus locale - le Mérou brun en Méditerranée française (Côte d'Azur, Corse...).

De même, la création de réserves marines a un impact très positif pour la reconstitution de la biodiversité : comme en témoignent, entre cent, ces exemples écossais (île d'Aran) et mexicain (Cabo Pulmo).

La reconstitution des ressources marines est également nécessaire pour la perpétuation d'un autre service écosystémique : la séquestration du carbone, qui contribue à réduire a quantité de gaz à effet de serre dans l'atmosphère...

Les stratégies d'adaptation au changement climatique par la pêche supposent une approche écosystémique de cette activité visant à la rendre compatible avec des écosystèmes en bon état et résilients, rejoignant les principes du développement durable (économie/social/environnement)Elles ont déjà été traduites sous forme de normes dans certaines législations, par exemple dans l'Union européenne avec la Directive-cadre du milieu marin adoptée en 2008 dont l'objectif est le maintien des écosystèmes marins productifs et en bonne santé.

Source : Agence Française pour le Développement