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23/02/2015

Camps de réfugiés:où en sommes-nous?

 

Le dernier numéro de la revue hebdomadaire Télérama évoque, entre autres sujets, la question des camps de réfugiés dans le monde actuellement. Le journaliste Vincent Rémy qui signe cet article, rappelle qu’autrefois, lorsqu’on parlait des camps de réfugiés, on pensait immanquablement aux palestiniens. Le conflit de territoire entre Israël et la Palestine, qui dure depuis plus de 50 ans, nous a en effet habitués à voir des centaines de familles abritées sous tente.

 

Des guerres civiles, hélas, se sont multipliées et de nombreuses populations ont du s’exiler pour leur échapper. C’est notamment le cas de la Syrie, dont les exilés vivent en camps au Liban, en Turquie, au Kurdistan et en Jordanie.

 

Dans ce dernier pays dans le camp de Zaatari vivent 100 000 syriens qui depuis plusieurs années espèrent la fin du conflit pour rentrer chez eux. Même si des mobilhomes ont remplacé les tentes, si écoles, boutiques et hôpitaux ont été installés, on ne peut pas dire que ce sont des conditions de vie enviables.

 

Selon l’O.N.U. 50 millions de personnes vivent actuellement dans des camps de réfugiés. Six millions d’entre eux sont administrés par des agences internationales et des ONG. Chez nous, en France, le camp de réfugiés de Sangatte a été démantelé. Il regroupait les candidats à l’émigration au Royaume Uni. Pour autant, la question ne semble pas encore réglée du côté de Calais…

 

Dans un ouvrage intitulé « Un monde de camps » paru en octobre 2014 aux éditions de la Découverte et rédigé collectivement, l’anthropologue Michel AGIER analyse le phénomène. Selon lui, cela reste un lieu « de relégation et de souillure ». Il a repéré toutefois qu’au fil du temps ces camps ont tendance à devenir des lieux de resocialisation par la rencontre de diverses populations. Il appelle cela « cosmopolitisme ordinaire ». Comme quoi la nature humaine arrive à s’adapter en toutes circonstances, même les plus difficiles! C’est le cas un peu partout, notamment au Népal, où les tibétains ayant fui l’occupation chinoise se sont acclimatés peu à peu à leur terre d’exil.

 

Des associations comme Terre d’Asile ou d’autres  se tiennent localement aux côtés des exilés et essayent de faire respecter leurs droits humains. Toutefois prenons garde à ne pas nous accoutumer à voir vivre ces populations dans des villes artificielles crées dans l’urgence! Ces réfugiés sont nos frères en humanité. A ce titre, quelles que soient nos considérations politiques, ils méritent notre compassion et notre profond respect  pour l’arrachement à leurs racines, leur insécurité d’avenir, leurs souffrances individuelles et collectives.

 

Pour ma part, je ne peux rester indifférente à cette question et je remercie le journaliste de Télérama d’attirer notre attention sur ce problème. Au moment où nous commémorons l’anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, - qui était un camp d’extermination ne l’oublions pas, - cet article sonne comme un rappel pour nos consciences. Certes, nous sommes encore loin sûrement de « la fraternité », mais ne serions nous pas dans ce domaine plus ou moins déjà en chemin vers cet idéal humain qui nous porte ?  

 

Lyliane

La mélatonine: un complément alimentaire en question actuellement ...

 

Le Journal « Alternative bien-être », dont on peut consulter le dernier numéro sur Internet www.santenatureinnovation.com, m’a permis d’être informée par la plume de Julien Venesson rédacteur en chef du journal, de la polémique actuelle autour de la mélatonine et de ses apparents effets secondaires, qui la feraient écarter de la vente dans l’hexagone au-delà d’une concentration supérieure à 2 mg. Le Laboratoire Arkopharma et d’autres auraient porté cette affaire devant le Conseil d’État, mais ils auraient été déboutés en mars 2014, alors qu’à l’origine le refus de cette hormone aurait été décidé par un homme politique.

 

Pourtant, l’A.N.S.M (agence chargée de la sécurité du médicament) contactée par le journal n’aurait pas été capable de prouver par des études scientifiques les « graves effets secondaires » de la mélatonine empêchant sa diffusion en France. Dans tous les autres pays du monde, néanmoins, cette hormone est en vente libre depuis 10 ans dont aux États-Unis. Mieux : elle est reconnue bénéfique en cas de « jet lag », de troubles du sommeil et comme antidouleur puissant dans de nombreuses maladies (ablation de la prostate, hystérectomie, endométriose, fibromyalgie, cataracte, douleurs des mâchoires ou de la chimiothérapie…) selon les chercheurs réputés que sont les Pr Huang (Chine) et Ying (Canada).

 

Personnellement, je trouve très curieuses ces allégations qui empêchent les français d’atténuer leurs douleurs post opératoires ou autres avec des doses supérieures à 2 mg dans notre pays. Or, selon des chercheurs allemands, en cas de douleurs post opératoires ou pour tout traitement nécessitant des opiacés comme la morphine, 3 à 5 mg de mélatonine au moins agiraient comme neuromodulateurs au niveau de la moelle épinière. Prise avec la morphine, elle renforcerait son action tout en diminuant ses effets secondaires.

 

Certes, il est possible de commander des doses de 10 à 20 mg sur Internet sur des sites étrangers (notamment américains). Néanmoins il est permis de s’interroger sur les raisons réelles de cette mise à l’écart de ce complément alimentaire, que les agences européennes et américaines recommandent à des doses modérées (moins de 160gr par jour).

 

Nous vivons dans un pays de droit - ou du moins nous l’espérons encore - ce qui nous pousse à vouloir demander des comptes à notre Agence de sécurité du médicament. De nombreux scandales en effet nous ont appris qu’elle est loin d’être infaillible (hormone de croissance, Médiator…) et que parfois des conflits d’intérêt sont susceptibles de l’induire en erreur.

 

Alors, en tant que citoyens français, pourquoi ne pas saisir cet organisme et lui demander des justifications scientifiques et davantage de transparence à propos des effets réels de la mélatonine? Car, devant le silence de l’A.N.S.M, il est permis d’imaginer que consommer des antidouleurs classiques serait plus lucratif pour notre système de soin!

 

Où serait alors l’intérêt des malades?

 

Lyliane 

22/02/2015

Pour les jeunes diplômés, favoriser l'égalité des chances...

Depuis le mois de janvier 2015, la Maïf, assurance qui n’est plus réservée uniquement aux enseignants, parraine de jeunes diplômés (bac + 3) issus de quartiers de zones d’éducation prioritaire ou de milieux défavorisés. Cette initiative récente mobilise quelques 40 parrains et marraines, des cadres et des salariés expérimentés pour la plupart, pour accompagner, conseiller et soutenir bénévolement ces jeunes en recherche d’emplois.

 

Sur les sites Internet www.maif.fr et www.nqt.fr, nous pouvons trouver davantage de détails concernant ce partenariat au plan national du dispositif « nos quartiers ont des talents » (NQT). Une initiative qui arrive à une époque où il est beaucoup question "des quartiers" et pas toujours dans un esprit positif...

 

Dans le contexte économique et social difficile actuellement que nous vivons en France, il me semble que cet organisme s’engage de façon citoyenne et responsable vis-à-vis des jeunes diplômés pour leur offrir ce qu’on nomme « l’égalité des chances ».

 

 Resterait à savoir combien de jeunes des quartiers défavorisés arrivent au delà de notre fameux baccalauréat…Toutefois c’est une étape intéressante qui pourrait susciter d’autres élans dans le monde économique ou associatif.

      Lyliane (22/2/2015)

21/02/2015

Peut on encore être optimiste de nos jours ?

 

Si l’on essaye de se montrer optimiste actuellement, on risque de passer pour niais ou de voir des sourires ironiques sur les visages environnants, tant la morosité semble de mise. Celui ou celle qui, comme moi de temps en temps, se risque à envisager l’avenir en mettant les choses au mieux, en espérant des prises de conscience, des avancées, se sent en effet très vite plein d’illusions, voire carrément ridicule.

 

Comment en sommes nous venus à refuser de prendre la vie du bon côté ?

 

Certes, il ne s’agit pas de pratiquer la méthode Coué en nous répétant que tout va s’arranger ou de nous accrocher à des pensées magiques infantiles. Je constate pour ma part que, quelques uns d’entre nous essayent de savourer leur vie au présent. J’en veux pour preuve un style de publicité nous questionnant : « bien manger n’est il pas le début du bonheur ? » Et des émissions comme Top Chef devenues régulières ne montrent elles pas que la nourriture pourrait combler un vide ou une angoisse existentielle ?

 

La réalité est là et nous ne pouvons faire l’autruche à propos des menaces climatiques, écologiques, économiques, politiques auxquelles notre terre paraît exposée. Toutefois, cultiver le pessimisme nous donne-t-il un quelconque avantage? Je ne le pense pas! Mésestimer nos ressources n’aide en effet  aucunement à les mettre en œuvre! Comme le dit le chanteur Abd el Malik, dont j’ai retenu la phrase : "le pessimisme est un luxe qu’on ne peut pas se permettre !"

 

Notre moral a souvent besoin d’être dopé, notre capital bien-être mis en lumière, pour que nous sentions que chacun de nous dans le quotidien fait face à l’adversité, avance malgré les obstacles. Car en puisant dans nos ressources, individuellement comme collectivement, nous trouvons la force et la confiance nécessaires pour rebondir. Tous ceux qui ont traversé une période de guerre, d'incarcération le savent : pour résister, passer au-delà, il ne faut pas perdre l'espoir!

 

Peut-être pêchons nous actuellement par un grand manque de confiance en l’autre, qu’il soit étranger ou français, qu'il ait une autre religion que la nôtre, d'autres modes de vie ou pas. Pourquoi autrui ne voudrait-il pas, comme nous tous, vivre décemment des fruits de son travail, connaître la joie et l'amour, la paix, si on lui en donne les moyens? La violence est parfois la conséquence du désespoir...

 

Il me semble que nous manquons en ce moment d’une direction, d’un sens. Notre monde qui semblait aller vers l’expansion, le progrès, la croissance paraît tout à coup se contracter, se rétrécir. Est-ce forcément négatif? Aurions nous appris à partager nos voitures, nos logements,  à chercher des ressources renouvelables, à travailler dans le social, si l’expansion avait continué comme avant en laissant une partie de l’humanité au bord du chemin?

 

Tout passage, toute transition est un temps d’insécurité, car on ne peut plus retourner en arrière et le nouveau nous fait peur… Notre fragilité est bien réelle, mais c’est aussi notre force que de savoir compter avec la vie, de pouvoir positiver nos expériences, de faire silence, de nous reconnaître humains et donc faillibles, tout en écoutant ce qui se murmure en nous au moment de poursuivre l’aventure.

 

Pourquoi ne pourrions nous pas considérer cette époque charnière comme riche en opportunités, dynamisante pour notre créativité, motivante pour apporter un renouveau intérieur ? Et comme l’amour est réputé donner des ailes, pourquoi ne pas aimer ce temps de chambardement en y remettant au cœur des valeurs essentielles comme la bienveillance, la simplicité, la compassion et la confiance ?

 

Lyliane

20/02/2015

Engagement concret pour favoriser l'égalité des chances.

 

Depuis le mois de janvier 2015, la Maïf, assurance qui n’est plus réservée uniquement aux enseignants, parraine de jeunes diplômés (bac + 3) issus de quartiers de zones d’éducation prioritaire ou de milieux défavorisés. Cette initiative récente mobilise quelques 40 parrains et marraines, des cadres et des salariés expérimentés pour la plupart, pour accompagner, conseiller et soutenir bénévolement ces jeunes en recherche d’emplois.

 

Sur les sites Internet www.maif.fr et www.nqt.fr nous pouvons trouver davantage de détails concernant ce partenariat au plan national du dispositif « nos quartiers ont des talents » (NQT).

 

Dans le contexte économique et social difficile actuellement en France, il me semble que cet organisme s’engage de façon citoyenne et responsable vis-à-vis des jeunes diplômés pour leur offrir ce qu’on nomme « l’égalité des chances ».

 

Reste à savoir combien de jeunes des quartiers défavorisés arrivent au delà de notre bac et dans nos universités…Toutefois c’est une étape intéressante qui pourrait susciter d’autres élans dans le monde économique ou associatif.

 

Lyliane

19/02/2015

Quand foi et écologie se rencontrent...

 

Depuis de nombreuses années, le C.C.F. D - TERRE SOLIDAIRE (comité catholique contre la faim et pour le développement) fait une action spécifique au moment du Carême, temps de jeûne, de prière et de partage. Pour 2015, de grands enjeux  écologiques sont soulignés et mis en lumière partout dans le monde avec toutes les personnes de bonne volonté.

 

Sous la forme d’un vitrail en 5 étapes, agrémenté de cartes, le Carême sera consacré à 40 jours de  cheminement personnel et collectif, afin notamment de montrer le lien entre foi et écologie. En effet, selon le C.C.F. D l’amour du prochain passe aussi par la solidarité internationale et le respect de toute la création. Seront particulièrement mis en valeur cette année l’éco responsabilité et le besoin de passer à une économie durable, susceptible de réduire la pollution, la production de déchets et les émissions de gaz à effet de serre.

 

En nous reconnaissant « interdépendants et en interaction constante »,- ce que le penseur Teilhard de Chardin avait déjà considéré en son temps,- il apparaît que nous pourrions mettre en perspective l’évolution de l’humanité et accepter le fait que l’écologie est la prise de conscience de la finitude de notre monde. Tout ceci impliquerait à la fois une nécessité de coopération entre tous et l’abandon de l’idée d’expansion au profit d’une organisation différente entre les hommes.

 

Tendre la main aux plus pauvres et soutenir des projets de partenariat (Thaïlande, Roumanie, Guatemala…) sont notamment proposés dans une dynamique de Carême, comme une sorte de conversion à effectuer pour accompagner les mutations en cours sur la planète.

Le C.C.F. D rappelle que le Pape François a dit publiquement : « La terre est notre maison commune et nous sommes tous frères ».

 

Au cours de ces 40 jours précédant la fête de Pâques, la chaîne de télévision catholique K.T. O consacrera une émission spéciale avec des débats et des reportages le mercredi 18/3/2015 à 20H40. Du 25/2 au 21/3/2015, les catholiques pourront également suivre une série de reportages consacrés notamment aux actions entreprises au Sénégal sur R.C. F. Là bas en effet une association partenaire du C.C.F. D, le groupement d’intérêt économique des rapatriés ou G. I. E regroupe 150 jeunes, déçus dans leur tentative d’émigration, en les impliquant dans de la pêche artisanale, respectueuse de l’environnement. Ainsi, ces personnes jeunes, qui sont l’avenir du pays, pourront vivre dignement sur leur sol natal et nourrir leurs familles au lieu de rêver à s’expatrier en Europe.

 

Pour en savoir plus, il est conseillé d’aller sur le site web du C. C. F. D :  www.ccfd-terresolidaire.org. Vivre plus fraternellement et en respectant la planète, qui n’en rêve pas, au moins en pensant à ses descendants ? Dans cet esprit, cette organisation nous propose cette année pour la période du Carême « d’habiter la création et de revenir à l’essentiel ». C’est, me semble - t - il, un fort beau programme avec des initiatives intéressantes!

 

Lyliane 

18/02/2015

Une star de la chanson, Ani Chöying Drolma, religieuse tibétaine vivant au Népal...

 

Au cours d’une émission de télévision, entre la météo et les nouvelles, on reçoit parfois un éclair de bonheur ! Je tiens à vous transmettre celui que j’ai vécu hier lors de l’émission Télé Matin sur la 2ème chaîne. Une chroniqueuse nous a fait entendre des chants très doux et inspirés d’une nonne du nom de Ani Chöying Drolma et elle nous a dit quelques mots de son parcours hors norme. Personnellement, je n’en avais jamais entendu parler, alors que je m’intéresse au Népal où je suis allée en voyage et où j’ai une filleule depuis 5 ans…

 

Par désir d’en savoir davantage, je suis allée consulter Internet. Là, j’ai fait connaissance avec le parcours de cette femme, née au sein d’une famille tibétaine en exil au Népal. Née le 4/6/1971 à Kathmandou, elle est devenue nonne à 12 ans. Elle fut très vite remarquée pour sa belle voix et elle apprit la musique au couvent de Nagi Gompa (Népal).

 

En 1994, elle enregistra 2 albums (Chö et Selwa) avec le guitariste Steve Tibbetts. Elle fit ensuite de petites tournées dans des monastères tibétains. En 2008 elle fut reçue par Philippe Lefait au cours de l’émission : "des mots de minuit". Elle est  devenue populaire, car avec une voix quasi céleste, elle chante des airs du folklore tibétain et du bouddhisme. Quelques titres l’ont rendue célèbre: en 2004 sa chanson « Aux yeux d’une fleur, le monde est une fleur, aux yeux d’une épine, le monde est une épine » et en 2011 son enregistrement d' « Inner Peace ».

 

Cette artiste, reconnue mondialement aujourd’hui, consacre ses gains à des projets humanitaires. Elle a ouvert une école Arya  Tara pour de jeunes novices ou de jeunes filles défavorisées, victimes de violences ou exploitées. Son site est www.choying.com. Elle a écrit un livre publié en 2008 : « Ma voix pour la liberté ». On peut l’entendre sur You Tube ou en achetant ses DVD.

 

J’ai été très émue à la fois par la pureté de sa voix et par son parcours de femme. Elle me paraît un exemple pour tous ceux et celles qui désespèrent d’un monde rude et plein de violences. Exilée de son pays natal, nonne dans un couvent alors que les femmes y sont habituellement marginalisées, elle se fait entendre aujourd’hui du monde entier et rayonne grâce à la musique et au chant… Quelle femme d’avant-garde, bien en accord avec ce que semble nous proposer, pour aujourd’hui et pour demain, l’Ere du Verseau. Entre autre chose: dépasser les conventions, les frontières et s’ouvrir à une fraternité incarnée !

 

Lyliane 

 

17/02/2015

Rééquilibrer nos états d'âme grâce aux élixirs floraux.

 

A force d’observations et d’expérimentations, le Docteur Edward Bach, médecin homéopathe anglais né en 1886 et mort en 1936, féru de phytothérapie, mit au point une sorte de compromis entre ces deux médecines, qu’il exposa dans un ouvrage paru au Courrier du livre sous le titre : « La guérison par les fleurs ».

 

Le docteur Bach avait  en effet remarqué l’incidence des humeurs négatives sur l’état de santé de ses patients : peur, jalousie, doute, agitation, découragement, phobie... C’est ainsi qu’il définit 38 états d’âme négatifs susceptibles d’engendrer certains dysfonctionnements physiques à la longue. Il s’intéressa à l’analogie entre les fleurs, les bourgeons d’arbres et la psychologie de l’être humain. Par exemple le mélèze (Larch) avec ses branches souples qui pendent vers le sol, qui pousse en altitude, lui fit penser au découragement, au sentiment hésitant et passif, à l’isolement que ressentent certaines personnes qui admirent les autres et ne trouvent nulle lumière en eux.

 

Il commença donc à ramasser à la main des fleurs, des bourgeons de plantes et d’arbres de sa région, à les déposer dans un récipient empli d’eau de source et à les exposer plusieurs heures au soleil. Cela donna en quelque sorte une « infusion solaire de fleurs ». Cet élixir sera conservé avec un peu d’alcool et plus tard avec du vinaigre de cidre dans des flacons opaques à l’abri de la lumière. De cette teinture mère ensuite des dilutions pouvaient être effectuées. De nos jours, des complexes associant plusieurs élixirs existent tout prêts. Il y a quelques années, des laboratoires comme celui de Deva ont agrandi la gamme en travaillant sur le support le l’intuition. (www.deva-lesemotions.com). En ramassant des fleurs en France, ils ont fabriqué par exemple de l’élixir de gueule de loup, de souci, de chèvrefeuille...

 

L’action de ces élixirs de Bach, que l’on trouve aujourd’hui en pharmacies ou en magasins diététiques, est douce et progressive. Ces remèdes sont réputés convenir aussi bien aux adultes qu’aux enfants ou aux animaux. Il est recommandé de poursuivre le traitement pendant au moins deux mois. Ces élixirs sont compatibles avec d’autres traitements médicaux car leur action est surtout psychique. De plus, ils sont économiques car on ne prend que quelques gouttes à la fois sous la langue.

 

En remède d’urgence, face à un traumatisme violent ou imprévu, il existe par exemple le « rescue remedy » qui associe 5 fleurs.  Beaucoup de personnes le gardent dans leur sac à main - tout comme les granules d’arnica - pour faire face à des difficultés ou des chocs imprévus.

 

Personnellement, j’ai eu recours pendant de longs mois aux élixirs de Bach à la suite d’une séparation douloureuse. J’ai même essayé d’en fabriquer moi-même avec des fleurs de mon jardin. Ce sont vraiment des expériences étonnantes ! Je trouve que cela nous oblige à faire plus attention à la nature et à nous même, à nos états d’âme notamment. De nombreux sites Internet peuvent être consultés: www.conseilfleursdebach.fr, www.biolike.com ou www.bachcentre.com par exemple.

 

Actuellement, en France où la plupart des gens ont tendance à dramatiser, à voir tout en noir, à oublier tout ce qui va bien, un complexe associant aspen (peuplier tremble), elm (orme champêtre) gentian, willow (saule blanc) et sweet chestnut (châtaignier) par exemple - ou au moins un ou deux élixirs de cette série - pourrait les aider à retrouver confiance en la vie et positivité. Car ces élixirs ont une force vibratoire et magnétique hors du commun. Cela vaut peut-être la peine d’essayer !

 

Lyliane 

16/02/2015

Revenir à de l'authentique, de l'écologique et de l'économique dans les produits ménagers?

 

C’est bien connu : de nos jours la publicité cherche à nous créer des besoins, à nous faire consommer toujours davantage. Certes, nous avons notre libre arbitre et nous pouvons nous en tenir à ce qui nous fait réellement défaut. Toutefois, au fil des années, les jeunes générations ont du mal à résister aux étalages, aux médias qui vantent de nouveaux produits censés alléger nos taches et faire de vrais miracles…

 

Je m’en prendrai aujourd’hui essentiellement aux produits d’entretien. Autrefois, nos mères nettoyaient toutes choses avec très peu de produits ménagers. Je suis témoin que tout dans la maison resplendissait de propreté néanmoins. Des copeaux de savon dans la machine à laver, un peu de savon noir pour les sols, une goutte d’eau de javel pour les sanitaires, du vinaigre d’alcool pour les vitres  et le tour était joué !

 

Des savonneries installées en Provence fournissaient les magasins, les entreprises, les hôpitaux, l’armée même. Elles ont presque toutes fermé, même dans la région de Marseille. Car des multinationales ont réussi le tour de force de nous persuader qu’il nous faut une dizaine de produits différents pour entretenir nos maisons. Les supermarchés ont des linéaires gigantesques de nettoyants colorés, censés laver spécifiquement un recoin.

 

Le vrai savon de Marseille est fait à base d’huile d’olives, un produit naturel, qui sent bon et qui est biodégradable. En plus, il dure longtemps et il est bon marché. De nos jours avec l’addition d’un  colorant et d’un parfum, chimique le plus souvent, une base lavante uniforme est censée caractériser presque tous les produits ménagers. Un pour la vaisselle, un pour le lave linge, un pour le lave vaisselle, un pour les sols, un pour les vitres, un pour les plans de travail et d’autres pour la toilette, la voiture, le jardin même…

 

Parallèlement, des allergies se sont développées et la pollution des sols en ville comme à la campagne s’aggrave un peu partout. Qui fait le lien entre l’abandon du savon au profit des produits de toilette, d’entretien, des dosettes, des lingettes, des déodorants en stick ou en bombes et les problèmes de peau des personnes à l’épiderme le plus fragile que sont nos enfants, nos personnes âgées ?

 

En période de crise économique et écologique, il serait peut-être nécessaire que des voix s’élèvent pour réclamer un peu plus de clarté dans les mises sur le marché de ces multiples détergents, une information juste dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres.

 

Personnellement j’utilise du savon liquide pour la toilette, le shampoing et le jardin (contre les pucerons) et du savon noir pour les sols. Rien ne déborde si l’on met un peu de savon liquide dans les machines. Je traite même la cochenille des agrumes avec de l’huile de colza et du savon noir. Les abeilles et les papillons n’en sont pas incommodés. Savon liquide et savon noir, ces deux produits multi usages, naturels, si on les remettait au goût du jour, pourraient entre autre avantage relancer notre économie locale.

 

J’achète mes produits de toilette à la firme Hom et Ter à Marseille en bidons de 5 litres. Leur site Internet se trouve à www.hom-ter.com. Et pour le savon noir le fabricant Marius Fabre est encore une référence dans tout le Sud de la France http://www.marius-fabre.fr/conseils/trucs-astuces/

 

Alors pourquoi ne pas revenir à des produits sains, économiques et ayant fait leurs preuves depuis plus d'un siècle ?  

 

Lyliane 

15/02/2015

Pourquoi manger chaque jour des fruits et des légumes?

 

Les slogans diffusés par les médias nous répètent très souvent que nous devons manger au moins cinq fruits et légumes par jour. Est-ce de la publicité pour stimuler la consommation ou une injonction utile à notre santé ?

 

Tout d’abord lorsqu’il est dit cinq fruits et légumes, de quoi parle t on ? En fait il s’agit de cinq portions de fruits et des légumes, c'est-à-dire l’équivalent de 100 grammes de chaque ou de deux cuillères à soupe bien remplies. En variant les goûts, les couleurs, je pense que c’est encore mieux !

 

L’un des avantages des fruits et des légumes est qu’ils se consomment crus, cuits ou en préparations plus complexes. Si les enfants refusent les carottes Vichy, une jolie purée de carottes gratinée au four ou des carottes râpées assaisonnées d’aromates, de dés de feta et de pignons par exemple pourrait les ravir.

 

Idem pour les fruits : compotes, tartes, crumbles, clafoutis, salades de fruits renouvellent les desserts. Toutefois attention : les yaourts dits «  aux fruits » comportent souvent à peine une cuillerée de confiture ou de purée de fruits et beaucoup de sucre !

 

On entend souvent dire que légumes et fruits sont chers. Tout dépend évidemment de savoir si nous achetons des produits de saison ou pas ! En ce moment, fenouils, carottes, pommes de terre, courges, oignons, endives permettent de succulents gratins, des pissaladières, des soupes et des salades savoureuses. Les cuisiniers et cuisinières renouvellent leur créativité en découvrant ou échangeant mille recettes pour accommoder fruits et légumes. Des sites existent pour combler notre manque d’imagination passagère: www.marmiton.org...

 

Mais ce n’est pas vraiment le moment, en plein hiver, de consommer des tomates, des haricots ou des courgettes, qui viennent de pays de l’autre hémisphère et pas nécessairement du commerce équitable. Pensons au bilan carbone pour le transport et au prix à payer! Il me semble qu’il serait plus utile de faire travailler nos producteurs locaux ou de cultiver nous même notre potager, si nous disposons d'un coin de terre.

 

Les fruits et légumes de saison sont de toute façon beaucoup plus savoureux et leur qualité gustative est meilleure. Si nous achetons des fruits et légumes non traités, nous pouvons les consommer avec la peau, ce qui est encore plus bénéfique à notre santé. En effet les vitamines et les sels minéraux sont ainsi totalement préservés.

 

Car fruits et légumes nous apportent des fibres, de l’eau et des éléments nutritifs reconnus indispensables à notre corps. Certains nutritionnistes disent même qu’ils jouent un rôle protecteur vis - à - vis des maladies cardiovasculaires, du diabète et même du cancer.

 

Les personnes qui surveillent leur poids, au lieu d’ingurgiter charcuterie, viennoiseries ou steak/frites chaque jour, seraient bien inspirées d’avoir recours aux fruits et légumes. Ceux-ci en effet, en raison de leur faible valeur calorique, ne font généralement pas grossir. Il existe de nos jours des salades composées toutes prêtes, des sandwichs aux crudités, des bars à soupes, à salades, à jus pour celles et ceux qui disposent de peu de temps ou d’un petit budget pour le repas de midi.

 

Enfin, ne pas oublier que nous pouvons répartir fruits et légumes tout au long de la journée. Le matin, un kiwi, une banane, une compote peuvent agrémenter et varier le petit déjeuner. De temps en temps, une « journée détox » avec uniquement de la soupe ou des fruits est susceptible de régénérer tout notre organisme.

 

Bref, nous n’avons aucune raison de bouder ces « fruits de la terre », frais ou surgelés, agréables au goût, qui contribuent à stimuler notre créativité pour leur préparation et à maintenir notre corps en excellente santé!

 

Lyliane 

14/02/2015

Rêvons à des banques qui relieraient les êtres humains!

 

J’ai choisi en conscience il y a 5 ans de devenir sociétaire de la N.E.F. sigle pour une nouvelle économie financière (www.lanef.com), une banque pionnière en France. Elle existe en effet depuis 30 ans et elle ne cesse de se métamorphoser.

 

Pourquoi ai-je décidé de déposer des fonds dans une banque qui place notre épargne avec un état d’esprit éthique et dans des activités fort différentes de tout ce que nous avions connu jusque là?  Pour ma part, ayant appris que certaines banques finançaient des marchands d’armes ou des mines antipersonnelles, je souhaitais bien autre chose, de la transparence et une implication sociale et locale.

 

De plus, il me semblait cohérent de confier mes économies à des acteurs scrupuleux, plaçant mes ressources financières en fonction des valeurs que je soutiens et non des désirs de spéculation de leurs actionnaires sur les marchés boursiers.

 

Comme plus de 20 000 personnes dans notre pays, j’aspire également à sortir d’une politique de consommation effrénée et de prêts réservés à de gros promoteurs ou industriels, sans aucune considération pour la nature de l’investissement proposé.

 

Pour toutes ces raisons, je me sens, avec mon compte à terme et mon compte chèque NEF, entrée de plain pied dans une transition vers un autre modèle économique.

 

En tant que modeste épargnante, j’ai même pu choisir de partager les intérêts qui me seront servis avec des porteurs de projets écologiques. On appelle cela une économie de partage et un financement solidaire.

 

Tout en étant sociétaire, je me sens également partenaire de cette banque. Régulièrement nous sommes tenus au courant des projets soutenus. Lors d’assemblées générales ou régionales, notre voix est entendue. Que nous soyons emprunteurs ou épargnants, nous pouvons dire nos souhaits pour améliorer le fonctionnement, suggérer des innovations.

 

Une fois par an des « randonef » nous permettent de visiter certains lieux financés par notre banque (écoles, fermes, cafés magasins, piscines, théâtres…), de dialoguer à leurs sujets dans des échanges emplis de convivialité.

 

Grâce à l’Europe au début 2014, par une harmonisation du statut des banques, la NEF est devenue une banque à part entière. Elle peut désormais proposer des livrets d’épargne et agir partout comme le font les autres banques.

 

Aussi, je ne peux qu’engager les lecteurs de ce blog d’aller vérifier par eux même mes dires et s’ils sont convaincus, de prendre part à ce vaste mouvement de reprise en main des leviers de notre économie pour leur donner des contours plus transparents et plus humains.

 

Lyliane 

13/02/2015

Peut on imaginer d'agir pour une démocratie écologique plus citoyenne?

 

L’association « agir pour l’environnement » (www.agirpourlenvironnement.org) lance actuellement une campagne nationale pour informer les citoyens français des nombreux projets qu’elle qualifie « d’inutiles » car ils porteraient sur des sommes exorbitantes sans pour autant correspondre à de véritables besoins.

 

Que ce soient par exemple des fermes - usine comme celle dite des 1000 vaches, des aéroports comme à Notre Dame des Landes, des Center Parcs  comme celui près de Grenoble, des retenues d’eau comme à Sivens, des lignes de TGV comme à Montpellier, des décharges, des stades, des fouilles pour trouver du gaz de schiste ou d’autres projets petits ou grands, ils sont, selon cette association, néfastes pour notre environnement, car ils grignoteraient des terres agricoles  et des espaces écologiques remarquables.

 

Je n’avais pas d’idée très précise à ce sujet, mais il me semble que toute demande d’amélioration de la démocratie participative dans notre pays est bienvenue. En effet cette demande, qu’il est possible de faire sous forme de courrier, est susceptible de nous responsabiliser et de ne plus laisser les coudées franches à des groupes visant leur seul profit.

 

De plus, cette association suggère que, dans la mesure où la France accueillera à la fin 2015 la Conférence sur le Climat ou COP21, le gouvernement français se doit d’être exemplaire et d’engager un débat, afin que les futures décisions écologiques soient prises après concertation des populations directement concernées.

 

Certes, il existe des enquêtes publiques préalables, des rapports d’expertises mais l’association a relevé des conflits d’intérêt qui lui font douter de la nécessaire transparence.

Agir pour l’environnement réclame de ce fait, de la part de la Ministre de l’Environnement et de tout le gouvernement, la mise en place d’une procédure « d’alerte citoyenne » pour pouvoir relancer la concertation  en cas de controverses.

 

Part exemple selon eux, il pourrait être envisagé que 5000 citoyens à l’échelle départementale ou 100 000 à l’échelle nationale puissent interpeller les décideurs politiques ou contester éventuellement des enquêtes jugées non indépendantes.

 

Pourquoi ne pas imaginer en effet que de plus en plus des citoyens puissent participer aux décisions publiques et s’informer par d’autres canaux que ceux dits officiels? Il me semble que cela irait dans le sens du dialogue et motiverait davantage nos concitoyens.

 

Alors, ne baissons pas les bras et participons à des collectifs, des débats publics pour devenir partie prenante de notre environnement ! Ainsi, des manifestations violentes deviendraient inutiles et chacun se sentirait porteur du changement auquel il aspire...

Lyliane 

12/02/2015

Quel type d'agriculture désirons nous pour demain?

 

Dans la France de 2015, le nombre de paysans a considérablement diminué. En 1970, ils étaient encore 2,5 millions ; aujourd’hui ils sont à peine 600 000 !

 

Sur certains territoires, cette désertification du monde rural s’accompagne de la fermeture des commerces de proximité, le départ des médecins généralistes et de ce fait la nécessité de s’installer ailleurs afin de pouvoir se faire soigner.

 

Non seulement les pharmacies, les boulangeries et les écoles ferment, mais les petites exploitations disparaissent au profit d’une agriculture productiviste.

 

Ce sont ces gros industriels, utilisant à profusion engrais, pesticides et irriguant de façon intensive, qui finalement reçoivent les subventions européennes de la P. A. C. tandis que les aides ne soutiennent pas les exploitants en difficulté.

 

De grosses disparités se font jour entre l’écart des revenus des uns et des autres, que la répartition des subventions ne compense pas. Il faut savoir en effet que la moitié de la surface agricole utile est aujourd’hui exploitée par 10% des agriculteurs.

 

Comment préserver dans ces conditions les emplois agricoles, éviter l’épuisement des sols et la disparition des zones humides comme dans certains secteurs qui ont soulevé des réactions de la part des écologistes ?

 

La grande distribution ajoute encore souvent aux disparités existantes en fixant des prix qui ne couvrent pas les frais des producteurs. La course au profit semble bien installée et la spéculation boursière sur les cours envahit les marchés agricoles.

 

S’agit-il vraiment de produire toujours plus en intensifiant les grandes fermes quitte à mettre en danger les écosystèmes, car elles polluent généralement beaucoup plus (poulets en batterie, porcs par centaines, élevage hors sol…)?

 

Je pense pour ma part que des affaires comme celle des lasagnes à la viande de cheval pointent les emballements et les lacunes du système. Contrôler la chaîne alimentaire, garantir la traçabilité des produits agricoles, assurer à tous les paysans un revenu décent ne devrait il pas être notre priorité ?

 

Des organismes luttent pour préserver les terres fertiles comme Terre de Liens, la Confédération paysanne; d’autres comme les Amap essayent de payer un juste prix, de pérenniser les fermes ou encore certaines moins connues comme les Robins des Bio qui défendent notamment les liens entre producteurs et consommateurs.

 

Car consommer de nos jours est devenu un outil de citoyenneté. Par nos achats, en effet, nous nous engageons en faveur d’une agriculture durable ou productiviste, nous privilégions la qualité gustative des aliments ou simplement leur aspect, la quantité produite, nous insistons sur le respect de la terre, des animaux et des hommes ou sur le moindre coût d’achat et le profit des vendeurs…

 

Alors quel type d’agriculture désirons nous pour demain, pour nous, pour nos enfants et nos petits-enfants ? La question nous est posée. A nous d'y répondre concrètement!

 

Lyliane 

  

11/02/2015

Un concept de maison partagée pour les seniors...

 

L’Association à but non lucratif (loi de 1901) nommée « Age sans frontières » gère un concept de maison partagée pour faire cohabiter de façon autonome des personnes âgées. Une structure existe déjà à Verdalle, dans la Montagne Noire et de futures L.M.P sont en projet ailleurs, notamment dans le Sud Ouest.

 

Sur le site: www.lamaisonpartagee.fr, on apprend que dans ce type de maison, à côté de chambres individuelles, existent des espaces collectifs, fonctionnels et adaptés, susceptibles de favoriser l’implication des seniors dans la gestion du quotidien. Le coût de l’hôtellerie n’excède pas 1000 euros par mois, ce qui est très en dessous des tarifs habituels des maisons de retraite.

 

Ce mode d’accueil me semble destiné à des personnes désirant vieillir en conservant des liens de voisinage, une forme d’insertion sociale, afin de préserver chez elles un sentiment d’utilité. Pour tout renseignement ou envoi de dossier, adresser un e mail à: contact@lamaisonpartagee.fr.

 

Age sans frontières possède également un blog de colocation avec un senior (www.location-logement-senior.fr). A côté d’un groupe maximum de 4 chambres équipées de TV avec salles de bain individuelles, existent une cuisine commune, une salle à manger et un salon à partager. Le prix demandé est de 1000 euros par colocataire. Souvent des services peuvent graviter autour de cette structure (minibus, infirmiers…).    

 

Ces initiatives nouvelles me semblent intéressantes dans la mesure où elles peuvent briser l’isolement de certains seniors, qui refusent d’aller en institutions, où bien souvent les prix pratiqués sont prohibitifs. A notre époque riche en familles éclatées, où loger seul avec les années peut devenir insécurisant, je trouve que, pour une personne âgée encore valide et autonome, cela peut être un bon compromis.

 

Les municipalités pourraient peut-être s’y intéresser et encourager l’installation de telles structures d’accueil non spéculatives, qui se mettent au service des seniors. A nous citoyens et futurs occupants peut-être de ces maisons partagées de les y inciter par nos votes et nos propositions concrètes là où nous vivons!

Lyliane 

10/02/2015

Un océan de déchets plastiques en méditerranée, non merci!

 

Je suis depuis longtemps sensibilisée à la question de la pollution. J’ai appris notamment, par des reportages à la télévision, l’existence de ce que l’on a nommé le 7ème continent dans l’Océan Pacifique Nord. Aussi, j’ai pris l’habitude de consulter régulièrement les sites qui s’intéressent à l’environnement, à la pollution des mers et des océans du monde. Je me suis même inscrite à des Newsletters de façon à être informée en temps réel des actions en cours à ce sujet.

 

Habitant en bordure de la Mer Méditerranée, aux paysages tellement enchanteurs, j’ai suivi avec une attention soutenue les expéditions visant à analyser la qualité de ses eaux. Or, les études des scientifiques de l’IFREMER, après prélèvements au large de la France, de l’Italie et de l’Espagne, m’ont bouleversée. Les résultats montrent en effet que des fragments quasi invisibles de matières plastiques représentent aujourd’hui un volume de 500 tonnes…

 

Avec ses 2,5 millions de km2, la mer Méditerranée voit passer 30 % du commerce maritime, dont 22% du trafic pétrolier. Néanmoins, selon une étude dont se fait l’écho le site : www.consoglobe.com, 80% de la pollution de la Méditerranée viendraient des terres qui la bordent, le reste étant du à des dégazages et déballastages sauvages.

 

Il faut savoir également que dans les pays européens comme le nôtre, qui forment une partie de son rivage, on compte l’utilisation en moyenne de 300 sacs plastiques par habitant et par an. Nous continuons en effet à en utiliser à foison, alors qu’il existe des sacs biodégradables ( en amidon de maïs, de pommes de terre ou de blé) et que cabas ou filets à provisions peuvent très facilement les remplacer…

 

Que pourrions nous faire individuellement pour endiguer ce que je nomme « une gabegie »? Tout d’abord, éviter tous les sacs et emballages plastiques, y inviter nos proches, nos enfants, en leur expliquant la raison de notre geste.

 

Nous pourrions certes nous proposer comme éco-volontaires lors des expéditions de la M.E.D (sigle pour «  méditerranée en danger »). Cette association a lancé également une campagne de pétitions disponible sur son site: www. expeditionmed.eu. Nous pouvons la signer et la faire signer autour de nous. Elle s'intitule: « un million de clics pour la Méditerranée ». L’objectif affiché est d’obtenir un million de signatures, afin que nos institutions européennes fassent véritablement respecter les règles décidées par les états.

 

Quoi qu’il en soit, en nous conduisant comme des citoyens conscients de la nécessité de maintenir  propres mers et océans, nous prenons le parti des êtres vivants qui vivent dans leurs eaux. La mer Méditerranée en effet est un important réservoir de biodiversité. Aussi, que ce soit en faveur de la Méditerranée ou d’autres mers ou océans du globe, n’ayons qu’un seul mot d’ordre : plus aucune « mer poubelle » sur notre planète! Il y va de notre avenir et de celui de nos descendants!

 

Lyliane 

09/02/2015

QUI SOMMES NOUS ?

Des ami(e)s qui partagent les mêmes aspirations, les mêmes espérances pour demain.

 

Comment nous est venue l'idée de ce blog ?

 

Nous avons fait un chemin d'évolution personnel qui nous a rassemblés pendant de nombreuses années jusqu'à ce jour où cela ne nous a plus semblé suffisant. En regardant toutes les richesses isolées dont nous étions porteurs chacune et chacun,  nous avons eu envie de les partager, de les communiquer et d'en attirer de nouvelles. Très en lien avec la réalité de notre monde, nous nous sommes interrogés sur les moyens dont nous disposions pour nous exprimer. À nos âges respectifs, plutôt avancés, nous ne pouvions  ramasser nos armures charismatiques et refaire le voyage du pèlerin. Internet fut la réponse. Internet est un formidable outil de communication que nous pouvions mettre au service de nos valeurs.

 

Apprendre à ne pas juger, à ne pas condamner, mais  plutôt accompagner l'ignorance sur le chemin de la responsabilisation est la chose la plus difficile au monde.

 

Personnellement, ce qui m'a motivée le plus pour m'engager dans ce choix du relai positif, ça a été une colère, une révolte, un sentiment de dégoût face au sentiment d'impuissance devant les images des mers poubelles*: "le 7ème continent"…

 

Je savais très bien que tout cela existait depuis longtemps, mais cette fois il y avait des images et le plus choquant, c'était de voir l'étendue de ce continent de déchets qui flotte entre deux eaux dans tous les océans de notre planète. Écœurant…

 

Je me suis trouvée tellement moche, tellement complice et donc coupable. Pendant les jours où les images ont été communiquées, j'étais comme obsédée, j'en rêvais et j'ai fini par en avoir la nausée…

 

Lorsque nous nous sommes retrouvés et que j'ai pu parler de cela, j'ai vécu un véritable sentiment de soulagement… Je ne sais pas si ce blog est important, mais j'ai envie que l'intention le devienne. Nous devons parler de toutes ces choses, ne pas nous culpabiliser (mais c'est facile à dire). Nous pouvons transmettre les solutions qui existent pour réparer nos erreurs, nous pouvons faire quelque chose ! Chacun de nous, là où il est peut apporter sa goutte d'eau en informant, en agissant à son niveau, comme la légende du colibri, on ne pourra se sauver qu'ensemble…

 

J'en profite donc pour remercier profondément Lyliane qui nourrit abondement ce blog, en parfaite harmonie avec les valeurs que nous partageons. J'espère avoir la disponibilité pour participer avec elle à présenter tout ce qui m'enthousiasme et continue de me faire espérer dans notre monde et dans ses habitants. J'aimerais que d'autres nous rejoignent pour aller plus loin.

 

À force de développer la conscience et le discernement, notre société actuelle s'est attachée à regarder davantage  l'ombre des circonstances qui l'entourent et à en oublier parfois, voire souvent, de regarder ce qui est beau, ce qui fonctionne, ce que font les personnes de bonne volonté qui œuvrent sans bruit et ignorées des autres à améliorer notre monde, à trouver des solutions aux problèmes qui se posent.

 

Notre engagement vis-à-vis de l'humanité et de son environnement, nous incite en premier lieu à mettre en valeur les initiatives qui cherchent et proposent des solutions dans le respect des lois de la nature et de l'homme.

Voir l'article de Lyliane, le 10 février 2015: http://prele.hautetfort.com/archive/2015/02/10/un-ocean-d...

 

À titre de simples citoyens, témoins, nous communiquons ce qui nous touche et nous enthousiasme, nous communiquons ce qui nous parait porter de l'espérance. Nous souhaitons partager cet état d'esprit et aimerions recevoir d'autres témoignages et exemples à soutenir que ceux que nous faisons.

 

Merci à toutes celles et ceux qui nous suivent et passent le relai.

 

* Si le phénomène du 7ème continent vous intéresse, vous pouvez trouver des informations sur le site du CNRS qui étudie le phénomène et cherche des solutions.

 

Le 7 ème continent: colonisation des débris plastiques par des bactéries et des microbes prisonniers des courants marins et s'agglutinant dans les eaux du globe sur des étendues très larges dans les eaux intermédiaires des mers. Elles n'apparaissent donc pas toujours en surface. Elles sont si importantes qu'elles forment ce qu'on appelle le 7 ème continent, un continent de déchets et notamment de déchets plastiques qui sont  ingérés par les animaux marins. C'est une infection qui contamine toute la chaine alimentaire marine pour commencer et la nôtre par voie de conséquence.

 

http://www.francetvinfo.fr/sciences/quatre-questions-pas-...

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1471_contin...

https://lejournal.cnrs.fr/articles/un-continent-de-dechet...

http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/9989-em-le-cnes-embarque-p...

 

Personnellement, je suis très  étonnée que l'on ne se mobilise pas davantage en nombre pour parler de ce problème et participer à trouver des solutions. Ce type de questionnement devrait entrer immédiatement dans les écoles (enfin je trouve). Merci de nous communiquer toute information dont vous disposez et qui  témoigne  des réponses concernant ce problème.

 

Eléonore

Au lieu de "lutter contre", de nous crisper, de résister: fluidifier!

 

Un article du conférencier bien connu J.J.Crèvecoeur, dans le numéro de février 2015 de la revue Néosanté, met l’accent sur les différentes conditions pour se conserver en bonne santé. Il m’a intéressée dans la mesure où face aux épreuves de la vie, aux coups durs, j’ai une fâcheuse tendance à résister, à lutter contre, au lieu d’accueillir ce qui vient de la vie comme cet homme le préconise.

 

Selon lui, en effet, il est nécessaire de rester fluide sur le plan physique comme sur d’autres plans. Il se reconnaît dans l’affirmation de C.G. Jung qui disait : «  la maladie, c’est l’effort que fait la nature pour se guérir ».

 

Plutôt que de résister, de lutter contre, il propose d’aller dans le sens des choses, de se mettre dans une attitude plus équilibrée, sans rien forcer. Car que l’on nage, fasse du vélo, de la course à pied, du ski, du football ou aucun sport, essayer de dépasser ses limites ne lui semble pas favorable à un bon état de santé.

 

Selon son expérience, au contraire, la douceur, le respect envers son corps, dans ses mouvements, ses gestes, tout comme dans le besoin d’être touché avec tendresse, tout cela va dans le bon sens, le sens de la nature et de la vie.

 

Vous me direz, alors quelle hygiène de vie devons nous adopter ? Il faut savoir qu’il préconise non seulement une fluidité physique, mais aussi émotionnelle, relationnelle et psychologique. Cela veut dire pour lui : vivre pleinement ce qui se présente à nous, accueillir les joies comme les peines, laisser s’exprimer nos émotions, être vraiment nous-même en toute circonstance…

 

Par exemple, au lieu de mettre des masques avec autrui, d'endosser des rôles, de parler avec des faux semblant, il nous propose d’exprimer clairement nos malaises comme nos appréciations positives. Il nous incite également à nous remettre en question, à oser douter de nos certitudes, à entreprendre des expériences nouvelles...

 

Si vous souhaitez aller plus loin avec J.J. Crèvecoeur, physicien et philosophe de renommée internationale, consultez son site Internet: www.jean-jacques-crevecoeur.com.

 

Lyliane

08/02/2015

Une piste intéressante susceptible d'aider nos enfants et petits enfants en difficulté.

 

A la lecture d’une interview d’Angela Hoffmann dans la revue Néosanté du mois de février 2015, j’apprends qu’il est possible, sans médicaments ou mise à l’écart dans des classes spécialisées, de comprendre les comportements problématiques, les symptômes dus au stress de nos enfants et petits enfants.

 

En tant qu’enseignante, j’ai pu en effet constater qu’il y a nombre d’enfants en échec scolaire, hyperactifs, souffrant de manque d’attention, de tocs, de phobie scolaire, d’angoisses face aux contrôles, qui posent problème à l’institution et ne sont compris ni par leurs parents, ni par leurs professeurs.

 

Angela Hoffmann, formée à la kinésithérapie, puis à la médecine chinoise et à la kinésiologie, sans oublier des contacts fructueux avec les Docteurs C. Sabbah, G . Athias et J. Lerminiaux, semble avoir compris le fonctionnement humain face à des stress même très anciens.

 

Initiée au décodage biologique en effet, elle a découvert que notre cerveau suit toujours le meilleur scénario de comportement pour assurer notre survie. Des informations, des peurs ou des expériences, venant du passé de l’enfant ou même de ses parents, peuvent être la cause profonde du mal être, des difficultés scolaires, des peurs irraisonnées ou des problèmes comportementaux de nos enfants.

 

Cette praticienne d’origine allemande intervient un peu partout dans le monde (France, Canada). Elle travaille parfois avec des orthophonistes en charge de ces jeunes. Car en observant attentivement le comportement de l’enfant, en remontant à des expériences venant du passé, grâce à son intuition fine elle se dit capable de créer le plus souvent un lien permettant d’avoir accès à des ressources différentes, à un autre schéma comportemental.

 

Elle s’attache bien sûr au vécu de l’enfant depuis sa naissance, à la période prénatale du foetus, au vécu des deux parents à l’époque de la conception, de la grossesse ou à la naissance et même au transgénérationnel, au vécu des ancêtres des deux côtés. Dans ce cas elle consulte l’arbre généalogique familial.

 

Selon ses observations, les émotions de la mère et du père, les hormones libérées à ce moment là ont pu imprégner le système physiologique du fœtus. Elle va même jusqu’à dire que spermatozoïdes et ovules ont pu porter des charges émotives transmissibles à l’enfant…

 

Parfois, les parents éprouvent des résistances à admettre l’impact du passé dans le comportement de leur enfant. Mais elle pense que malgré cela il est possible de les libérer de leur problème.

 

En séance avec l’enfant, elle exprime avec les mots les plus justes possibles ce qui est susceptible de déprogrammer leurs peurs, issues d’un danger perçu et enfermé quelque part en eux. Selon elle, cela apporte souvent une libération salutaire en enlevant ce qui était dans leur cerveau un mécanisme de protection.

 

Je ne peux que conseiller aux parents et grands parents d’enfants en difficulté de lire l’ouvrage d’Angela Hoffmann («  Libérez votre enfant des échecs scolaires, de l’hyperactivité, du déficit d’attention , de l’agressivité » aux éditions Quintessence de 2014) et d’aller voir son site internet :

http://www.illuminare.lu

 

Lyliane

07/02/2015

Que nous permet le système démocratique?

 

Alors que beaucoup de personnes désespèrent car elles ne voient aucune évolution dans notre société, je suis heureuse de lire sous la plume d’un éditorialiste de la revue gratuite Biocontact de février 2015 la phrase suivante : « la base citoyenne n’attend plus sa becquée comme un oisillon, elle réfléchit, se pose des questions, s’organise en associations, crée des lanceurs d’alerte, propose des alternatives concrètes».

 

Cette phrase m’a permis de réaliser qu’effectivement que ce soit dans nos pages personnelles, dans notre façon de chercher des circuits courts pour nous nourrir, dans nos choix de médecines alternatives, de thérapies, dans nos déplacements en covoiturage, nos colocations, nos achats dans le monde entier grâce à Internet ou localement par des bourses d’échange, nos systèmes bancaires plus éthiques, nos associations dénonçant certains abus…, peu à peu des prises de conscience, de nouveaux modes de vie ont vu le jour.

 

De ce fait, multinationales, lobbies, laboratoires, hommes politiques ont perdu de leur toute puissance. Des chercheurs courageux osent dénoncer des dérives dans tous les domaines : O.G.M, gaz de schiste, médicaments, pollution de la mer, des sols ou des sites… Des citoyens trouvent la force de briser le silence et de faire connaître une autre vérité que celle dite officielle. Notre société y gagne en transparence, même si, de mettre au jour des scandales retentissants, bouleverse nos certitudes, met à mal notre confiance en nos instances dirigeantes. Pratiquement plus de chèques en blanc désormais dans notre pays!

 

Je pense que nous pouvons nous réjouir de vivre dans un état où la presse, les médias ne sont pas totalement muselés, où nous pouvons nous réunir, affirmer notre différence et assumer nos prises de position sans risquer notre vie. Notre système démocratique, quoique certainement perfectible, nous le permet.

 

Alors, individuellement et collectivement, continuons à choisir le monde dans lequel nous désirons vivre, prenons notre rôle de citoyen au sérieux, investissons nous, au lieu de subir ou de nous plaindre que tout ne soit pas parfait !

 

Car, n’en doutons pas, nous sommes en train de construire un autre modèle du « vivre ensemble », plus juste, plus solidaire et plus fraternel. Cela prendra du temps peut-être encore, mais une évolution consciente me paraît en marche. Je ne le verrai pas très certainement, mais je m’en réjouis pour les générations à venir.

 

Lyliane

06/02/2015

Que pouvons nous transmettre aux jeunes générations?

 

J’ai grandi dans une famille de la classe moyenne, de tradition catholique, où les enfants devaient le respect à leurs aînés. De plus, personne ne gaspillait le pain ou quoi que ce soit, sans doute à cause des années de privations pendant la seconde guerre mondiale…

 

Si je regarde autour de moi aujourd’hui, je vois beaucoup de femmes seules avec des enfants, des familles recomposées ou pas et des liens distendus entre les générations. Le travail des femmes et  la crise économique ajoutent aux difficultés pour rester en contact, pour surmonter les difficultés matérielles des uns et des autres.

 

Aux Restos du Cœur, où je fais du bénévolat, je côtoie des retraités qui ne veulent pas que leurs enfants, leurs voisins sachent qu’ils sont démunis. De même certaines familles en grande difficulté hésitent à demander de l’aide à leurs parents.

 

Je m’aperçois également que beaucoup se sont laissés gagner par des besoins crées par la mode ou la publicité. On nous demande des lingettes, des machines à café, des survêtements de marque, des produits d’entretien particuliers, là où savons, simples filtres, survêtements classiques ou liquides détergents pourraient suffire. Ne parlons pas des divers appareils électroniques que chacun croit qu’il doit posséder pour être heureux, pour exister.

 

Je pense de ce fait que nous les aînés pourrions déjà enseigner à nos enfants et petits enfants à garder leur bon sens, à faire des petites tâches faciles de leurs mains (carottes, fromage râpé ), à ne pas jeter le pain sec mais à redécouvrir pain perdu et puddings par exemple et à faire la différence entre l’essentiel et le superflu, quand il y a des problèmes financiers.

 

Avec mon petit fils, très gâté matériellement, je parle de temps à autre des enfants du monde rencontrés au cours de mes voyages, qui n’ont pas accès à l’eau potable, à l’école. J’essaie de lui apprendre à respecter le travail d’autrui, à ranger correctement ses affaires, à parler avec respect aux adultes comme aux camarades.

 

La transmission des savoirs faire me semble aussi intéressante, que ce soit en cuisine, dans le bricolage, le jardinage. Ne redécouvre-t-on pas les plats faits maison après l’engouement pour ce que l’on nomme « la malbouffe » ? En tant que grand-mère, je couds des boutons, je répare un ourlet, je donne des recettes pour les jours de fête, lorsqu’on fait appel à mes services

 

J’aime aussi, avec les enfants, inventer des histoires, des pièces de théâtre, proposer des jeux simples, sans matériel, des dessins pour les moments de solitude. Aux adultes proches de moi, je préfère suggérer des sorties en forêt où l’on marche au grand air plutôt que de les voir passer du temps sur une console de jeux, devant la télévision ou les oreilles coiffées d’un casque.

 

Enfin, les temps ayant changé, je ne compte pas sur mes proches pour ma vieillesse, ni pour mes funérailles. J’essaie d’anticiper, de prévoir.  Car je considère que nous devons nous responsabiliser. En effet, je sais que rares sont les personnes qui gardent leurs aînés à la maison, lorsqu’ils ne sont plus valides.

 

Bref, de nos jours, sans passer pour rabat joie ou ringard, il me semble que les personnes plus âgées ont malgré tout encore des choses à transmettre aux jeunes générations. Avant tout peut-être que la sphère matérielle ne devrait pas prendre le pas sur les liens du cœur… Du moins, c’est ce que je crois personnellement !

 

Lyliane

 

 

 

 

 

 

05/02/2015

Mise à l'abri chez de simples particuliers

 

En cette période hivernale, où règne en France un froid rigoureux, il nous est très difficile d’imaginer des familles sans abri, des SDF, des mineurs même, ne pouvant se loger dormant roulés en boule sous un porche ou cachant leur misère sous un pont. C’est sans doute ce qui a motivé l’initiative du 115 du particulier à Paris et en Province.

 

Partant du principe qu’il ne faut pas attendre de l’Etat, ni des associations caritatives un remède rapide à ce mal, est née cette initiative qui se définit comme une plateforme d’aide aux sans abri et aux plus démunis. Car l’idée est que chacun se sente partie prenante de cette question sociale.

 

Qui ne peut en effet proposer d’offrir sous son toit un coin de canapé, une douche et (ou) un repas chaud à une personne sans abri pour une ou plusieurs nuits ? Cela peut aider quelqu’un à ne pas perdre pied, à se sentir malgré tout encore relié à notre société, à ne pas sombrer dans l’alcoolisme ou la délinquance. Car, par exemple, comment chercher du travail lorsqu’on ne peut se laver, se raser, nettoyer ses vêtements ?

 

Afin de lever des peurs bien compréhensibles de la part de bonnes volontés éventuelles, le site " le 115-du-particulier.fr " explique ce qu’est une convention d’hébergement, une maraude citoyenne, propose de télécharger un guide pratique d’accueil d’un sans-abri…Une plateforme listant des offres et des demandes d’accueil existe également sur le site.

 

Désormais, on ne pourra plus dire que les Français sont indifférents et égoïstes ! Non seulement certains d’entre eux montrent leur générosité, leur solidarité, mais, en créant des systèmes inédits comme celui-ci, ils sont susceptibles de faire école et de toucher le cœur de bon nombre de leurs frères humains. Personnellement, cela me donne espoir et me touche infiniment.

 

Lyliane

04/02/2015

Lutte anti - gaspillage alimentaire...

 

J’ai appris, par des informations à la télévision, qu’en France vingt kilos de nourriture sont jetés à la poubelle par an et par foyer. Ce chiffre m’a paru fort étonnant en cette période de crise.

 

Sur le site « alimentation.gouv.fr » émanant du Ministère de l’Agriculture, qui organise chaque année au mois d’octobre une journée national de lutte contre le gaspillage alimentaire, j’ai trouvé une foule d’informations, de documents et de conseils de bon sens. L’objectif affiché du Ministère est de réduire de moitié les produits mis à la poubelle d’ici 2025.

 

Ma grand-mère comme ma mère seraient effarées de lire les dix règles anti gaspi préconisées. En effet, c’est notre génération qui achète de façon compulsive, qui ne sait plus ranger les aliments dans le réfrigérateur selon leurs besoins de froid, qui n’accommode plus les restes et qui oublie souvent de faire bénéficier autrui de ses surplus alimentaires…

 

Personnellement j’ai gardé de leur exemple la modération dans mes achats et la décision de congeler ou de donner tout ce que je ne vais pas manger rapidement. Je respecte scrupuleusement la chaîne du froid sans confondre cependant la DLC(date limite de consommation) avec la DLUO (date limite d’utilisation optimale). Qui connaît cette distinction essentielle?

 

J’espère que tous les supermarchés vont se saisir de l’occasion qui leur est offerte, contre un crédit d’impôts, de donner leurs invendus à des associations comme la Banque Alimentaire ou les Restos du Cœur. Pour le moment c’est une démarche volontaire de la part des gérants.  

 

Quand on réalise que 2,3 millions de tonnes de produits invendus sont encore mis à la poubelle, on comprend la colère et l’implication de « groupes anti gaspi » réunis en collectifs  qui, le visage masqué, vont faire le soir l’inventaire des poubelles de certains super marchés dans les grandes villes de France ou d’ailleurs. Le lendemain, ils redistribuent les aliments aux passants. Parfois, ces personnes courageuses sont même « poursuivies pour vol » par certains super marchés ! Même si les tribunaux fort heureusement les relaxent, je trouve qu’il  y a un dysfonctionnement quelque part !

 

En tout, ce sont chez nous plus de 7 millions de tonnes de déchets alimentaires qui sont jetés si on y ajoute les surplus jetés par les cantines et les restaurants ! Et à côté de cela beaucoup de sans abri, de chômeurs, de personnes démunies ne mangent pas à leur faim en France…

 

Je pense qu’il serait grand temps de faire cesser ou au moins de réduire ce gaspillage, véritable gâchis pour notre société de consommation.

 

Lyliane 

03/02/2015

Key People essaie de former une nouvelle classe dirigeante en entreprise.

 

Si l’on veut bien chercher alentour, depuis pas mal d’années l’innovation jaillit dans de nombreux domaines. Les médias (Les Echos, France Inter…) ont fait la promotion de l’activité du Cabinet Key People, fondé par Philippe Le Roux dès 1994. Son idée était de mettre sur pied un club en entreprise pour que les dirigeants concernés puissent prendre du recul et transformer leur organisation sur le plan culturel et humain.

 

Cette Société Anonyme, basée à Paris 2, a une démarche originale en rupture avec les fonctionnements classiques. Elle s’appuie sur un réseau d’experts de haut niveau, ce qui lui donne une grande crédibilité. Elle se veut un « laboratoire d’idées » employant des thèmes de réflexion qui peuvent faire penser à une démarche de développement personnel.

 

C’est à la fois un organisme de formation et d’organisation pour les entreprises. Sa spécificité repose sur son accompagnement des dirigeants. Ceux-ci acceptent en effet de partager leurs façons d’agir dans leur entreprise, que ce soit avec leurs collaborateurs ou avec le reste de leur personnel, en acquérant peu à peu une conscience éclairée, c'est à dire un esprit très différent de ce que nous connaissons habituellement.

 

Il me semble que, pour faire évoluer les rapports humains, pour leur donner un tour plus convivial, plus constructif, en venir à imaginer pouvoir changer, au sein du monde du travail, les modes de fonctionnement des décideurs est un pari intéressant pour l’avenir.

 

Key People  prétend en effet transformer une partie de la classe dirigeante de notre pays et là où on n’entendait parler que de croissance, de rentabilité, ce club en entreprise tente d’y mettre davantage de vraie compréhension, de partage et d’humanisme. Un exemple dont il faut saluer l’esprit totalement novateur !

 

Lyliane

    

02/02/2015

Tous ensemble, nettoyons la planète en un jour!

 

Connaissez vous ce slogan ? Il émane d’un estonien à la cinquantaine, Rainer Nölvak, entrepreneur de son état, qui en 2008 a lancé une vaste opération citoyenne, afin de débarrasser son pays de ses décharges sauvages. En une journée de nombreux bénévoles ont répondu à son appel : « Lets do it ! » et ils sont venus ramasser 10 000 tonnes de déchets.  Là où les pouvoirs publics hésitaient devant le coût de l’entreprise de simples particuliers ont mis leurs énergies en commun.

 

Depuis le mouvement a fait école et il est devenu international. Il se nomme : World clean up. En 2012, environ 96 pays participaient à l’opération qui consiste à géo localiser les déchets, puis en une seule journée à nettoyer la nature de ses dépôts polluants.

 

Ce « Clean up Day » comme il s’appelle se déroule à des dates précises selon un calendrier diffusé sur internet et par les réseaux sociaux. Beaucoup de pays ont rejoint le mouvement. En France pour 2014 l’opération s’est passée le 27/9.

 

On estime que 35 millions de volontaires se sentent de nos jours concernés par ce slogan : « tous ensemble, nettoyons la planète de ses déchets ! » et répondent présents le jour J.

 

Cet exemple de mobilisation citoyenne montre qu’à tout moment peuvent germer des idées généreuses et utiles au plan mondial. Alors, qu’attendons nous pour répondre à notre tour à cet appel ou ...pour en créer nous-même?

 

Lyliane 

01/02/2015

Ce qui ne s'exprime pas, s'imprime !

 

Ce titre que j’ai entendu un jour peut paraître provocateur. Néanmoins je ne l’ai pas oublié car il m’a fait réfléchir. En effet, faut-il vraiment tout dire, tout exprimer, même nos doutes, nos pulsions, nos colères, nos désirs pour que tout cela ne ressurgisse pas plus tard en nous sous une forme ou une autre?  

 

Dans la vie sociale, cela ne semble pas du tout évident. On peut faire du mal, heurter, blesser par des propos excessifs, un langage direct, une franchise brutale. Et sommes nous sûrs de ce que nous affirmons, de ce que nous tenons pour véritable?  Nous savons bien que nos idéologies, nos croyances, nos préjugés teintent nos ressentis, nos jugements personnels.

 

 Si nous retenons ce que nous percevons, est ce mieux ? Nous sommes alors dans le refoulement, le mensonge ou l’hypocrisie…Et vivre avec de la culpabilité, de la rancune, du ressentiment, des remords, des secrets inavouables peut conduire à des actes de vengeance, sans commune mesure avec leur point de départ.

 

En établissant des liens entre nos pensées et notre corps - ce que font de plus en plus les médecins, les scientifiques - nous réalisons également qu’il est très nocif de retenir des charges émotionnelles. Cela devient des sortes de prisons, des toxines susceptibles de nous rendre malades. Mais que l’on retourne ces émotions contre soi en les enkystant dans notre être ou que nous les projetions sur l’autre, cela n’aide pas réellement à métaboliser ces poisons. Moi - même, lorsque je souffre de dorsalgie, de fatigues inexpliquées, de tensions musculaires, je comprends souvent que ce sont des messages, des signaux pour aller voir ce qui se passe dans mes profondeurs.

 

Alors que faire pour nous libérer de cette dualité difficile à dépasser ? Il me semble par expérience que le premier mouvement pourrait être de prendre du recul sur l’événement, de trouver un temps, une distance, afin de ne pas nous identifier à un bout de la situation. Personnellement, je fais silence et j’écris dans un cahier ce qui me trouble, me bouleverse. Cela m’aide généralement à être dans une vision plus réaliste et honnête. Certains méditent, dessinent, respirent profondément, font du sport, marchent...

 

L’expérience du coussin, apprise en thérapie m’aide parfois à évacuer colère et ressentiment. En imaginant l’autre face à moi grâce au coussin, je peux laisser sortir ce que je ressens. puis en m’asseyant sur le coussin, je peux prendre conscience de la motivation de l’autre, de son intention. Cela aide à revenir avec plus de clarté, sans trop d'émotion, vers son propre vécu intérieur. Ma thérapeute appelle cela : présence à soi même.

 

Ces allées venues sont capables de délier paroles ou colères. Car souvent l’émotion trouble notre discernement. Il s’en suit généralement une pacification intérieure, un réajustement. L’étape suivante est de pouvoir retourner vers l’autre en trouvant des paroles créatrices, libératoires.

 

J’ai pris conscience en effet que la guérison de notre être profond (c'est-à-dire corps plus esprit) découle de l’unification de notre personne. Et les étapes du repli sur moi, du détachement, de l’acceptation d’avoir eu mon regard troublé, d’avoir été manipulée par mon ego, tout cela me paraît incontournable, afin de revenir à des sentiments nouveaux, positifs, authentiques.  

 

Osons donc nous remettre en cause, écouter nos intuitions, choisir la bonne distance, afin d’arriver à libérer nos mots et nous délivrer de nos maux !

 

Lyliane