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31/01/2015

Un entrepreneur qui ne baisse pas les bras...

             

  Lu dans MAIF Magazine

 

J’ai appris avec une grande satisfaction qu’en région PACA un groupe nommé La Varappe installé à Aubagne innove dans les domaines du BTP, de l’environnement et de l’énergie en se positionnant comme une entreprise d’insertion. Grâce à des partenariats avec des sociétés locales ou multi nationales, son directeur général, Laurent Laïk, depuis 1994 mise en effet sur un apprentissage de savoir faire et de métiers, afin de remettre en selle des personnes sans diplôme, trop âgées, en déshérence ou ayant été longtemps malades.

 

En 2013, 69% des personnes accompagnées par son groupe avaient obtenu un contrat ou un CDD d’au moins 6 mois. Ils avaient en effet développé des compétences pour l’entretien d’espaces verts, la gestion des déchets et des recyclages en tous genres, encadrés par des conseillers techniques de qualité.

 

Par ailleurs, le groupe La Varappe Développement crée des logements sociaux réalisés à partir de conteneurs recyclés. Ces logements d’urgence sont moins coûteux et tout de même assez fonctionnels pour des étudiants ou de jeunes ménages. Des collectivités ou des entreprises s’y intéressent pour en faire des bureaux.

 

Cette recherche d’insertion dans la vie active de personnes qui en sont exclues tout comme celle de récupération de conteneurs en fin de vie me semble susceptible de faire des émules. L’agglomération d’Aubagne attribue des subventions à ce type d’innovations et la Maïf veut les faire connaître ainsi que les mettre en valeur.

 

De plus, de tels projets de lutte contre l’exclusion sociale paraissent pour ce groupe économiquement rentables. Sans oublier qu’ils sont humainement très utiles dans notre pays qui souffre d’une hausse continue du chômage.

 

Tout nouveau modèle de relations économiques et humaines, qu’il s’inspire d’innovations étrangères ou hexagonales, ne serait il pas à encourager, dans la mesure où ses acteurs économiques font œuvre pionnière et forgent d’éventuelles voies d’avenir?

 

Lyliane 

30/01/2015

Retrouver son équilibre après un traumatisme grâce à l'EMDR.

 

A un moment ou à un autre de notre vie, nous pouvons être exposés à des stress violents ou à des traumatismes, qui provoquent de grandes frayeurs, susceptibles de laisser des traces dans notre psychisme. Insidieusement, en effet, ces peurs ont tendance à pénétrer notre corps comme notre esprit et à revenir sous forme d’angoisses inexpliquées des années plus tard.

 

Personnellement, alors que j’étais une petite fille sensible, j’ai connu vers l’âge de 10 ans une agression sexuelle, qui s’est ajoutée à un contexte familial insécurisant. Sur le moment, j’aurais pu imaginer que j’avais absorbé le choc. Mais, à l’adolescence, je me suis aperçue que quelque chose s’était figé en moi, comme si tout désir de vie était annihilé. J’ai démarré alors une forme d’anorexie, mangeant très peu, refusant toute viande ou charcuterie...

 

Plus tard, à l’âge adulte, des angoisses, des phobies ont commencé à m’empêcher de vivre normalement. Difficulté à sortir de chez moi, agoraphobie, frayeurs lors de la traversée de ponts, de tunnels…Mon corps était comme paralysé, ma gorge nouée. C’était vraiment incompréhensible ! Les médecins consultés alors ont cherché du côté de la glande thyroïde ; puis ils ont suspecté un dérèglement nerveux. J’ai pris sur leurs conseils des antidépresseurs, dont j’ai mis beaucoup de temps à me défaire, car ils avaient crée une dépendance.

 

Je crois avoir traversé après cela une forme larvée de dépression. Mais étant très active, cela ne se remarquait guère. Néanmoins, cela m’a poussée à  consulter une thérapeute, une femme somatologue de surcroît, qui m’a puissamment aidée à faire des liens avec mon enfance. Cette aide psychologique m’a soutenue et m’a permis de mener une vie professionnelle et familiale à peu près paisible. Réactiver des souvenirs douloureux n’avait cependant pas été simple !

 

La lecture du livre de David Servan Schreiber : Guérir le stress, l’anxiété, la dépression sans médicaments, ni psychanalyse  m’a fait prendre conscience que  tous mes maux avaient eu une origine commune. A cette même époque, une femme qui me faisait des massages doux, sur le ventre notamment, m’a proposé d’accompagner son travail par des exercices d’E.M.D.R. sigle correspondant à « eye movement desensitization and reprocessing » selon le terme anglais.

 

Cette stimulation alternée visuelle, concrétisée par des mouvements d’yeux de droite à gauche et de gauche à droite, accompagnée de tapotements sur le haut du crâne, m’a paru au début vraiment mystérieuse. Toutefois, après quelque temps, j’ai ressenti une amélioration sensible de mes malaises. Un travail intérieur s’était fait à mon insu, facilement, comme un déconditionnement.

 

Un article récent dans la revue Que Choisir Santé n° 91 m’a fait comprendre que mon cerveau limbique avait engrammé mes peurs de l’enfance et que l’E.M.D.R. par la double attention exercée (souvenirs et stimulation bilatérale) avait permis de calmer ces peurs.

 

J’ai appris à cette occasion également que l’Organisation Mondiale de la Santé ou OMS recommandait cette thérapie depuis 2013 pour les patients soumis à des atteintes graves menaçant leur intégrité physique ou psychologique.

 

Pour moi, un seul conseil : essayez cette thérapie, si vous êtes dans ce cas, en vous faisant accompagner par une personne formée à l’E.M.D.R !

 

Lyliane 

27/01/2015

Rencontre oecuménique dans la Drôme

 

Vu à la télévision

 

Au cours de l’émission du dimanche matin sur France 2, rassemblant des représentants de quatre Églises Chrétiennes (catholique, protestante, arménienne et orthodoxe ) de la région de Valence, j’ai découvert qu’un chemin d’unité est amorcé dans cette région française. Cette démarche en faveur de l’œcuménisme repose sans doute sur le désir et l’engagement de ses représentants. Toutefois on peut penser que c’est un bel exemple à donner à toutes celles et tous ceux qui « s’abreuvent à la même source …, qui savent communier dans la division et prier ensemble malgré des liturgies différentes ».

 

Trois expériences fort intéressantes nous ont été présentées. La première sur le support de la peinture d’icônes à St Jean en Royans. Cet atelier rassemble catholiques, protestants et orthodoxes dans un même Esprit. Grâce à ce support commun, ils travaillent tous sur leur vie intérieure et finissent par oublier qu’ils sont de confessions différentes…

 

Puis nous avons pris connaissance de l’engagement social concret du diaconat protestant de la Drôme  et de l’Ardèche en faveur des exclus dans ces régions : Roms, réfugiés, SDF, chômeurs, personnes malades ou handicapées… Ils agissent en partenariat avec le Secours Catholique. Cette action œcuménique sociale et ce rapprochement entre les Eglises me semble un point positif très encourageant.

 

Enfin, l’émission a mis en lumière le cas de l’église de Baumont les Valence, où le pasteur et le prêtre officient alternativement dans le même bâtiment, là où autrefois une grande porte séparait les espaces.

 

J’en viens à me demander si nous avons vu, ce dimanche, une sorte de laboratoire où se prépare une « liberté de conscience sur le même socle ». Cela y ressemble beaucoup, ne trouvez vous pas?!

 

Lyliane

26/01/2015

L'écologie n'est pas défendue seulement par des militants écologistes!

 

Au cours d’une émission télévisée du dimanche matin sur France 2, j’ai appris avec satisfaction que des moniales de la région de Valence (Drôme), de confessions différentes, se sont prononcées en faveur de l’écologie. Pour elles, la défense de l’environnement  est une évidence, car c’est une démarche responsable de l’être humain au sein de son milieu naturel.

 

Elles prônent un respect de la terre, dans la mesure où « aimer la nature, c’est aimer le Créateur ! » La plupart d’entre elles travaillent en effet le sol et cultivent sans aucun produit chimique de synthèse. Les plantes séchées, les vinaigres et vins qu’elles commercialisent sont naturels (romarin sauvage …). L’une d’elles a même affirmé, au cours de l’émission, qu’elle a la certitude de participer ainsi « à la dynamique et à la victoire du Vivant ».

 

En effet, en s’appuyant sur la Genèse et sur les Écritures Saintes, ces femmes qui ont consacré leur vie à Dieu rappellent que l’homme n’est que « le gérant  d’une terre qui lui a été confiée». Il ne doit donc en aucune façon se comporter comme un propriétaire ou un prédateur, pillant les ressources offertes à tous sans s’occuper des générations futures.

 

Ces moniales aimeraient faire découvrir ou redécouvrir le sens de la Création autour d’elles. Elles m’ont semblé engagées et désireuses d’entraîner à leur suite les membres de leurs Églises respectives.

 

De plus, elles sont parfaitement conscientes des enjeux de 2015 avec la Conférence Mondiale sur le Climat prévue au mois de novembre. Qui croira encore que vivre cloîtrée par choix de vie isole du  monde?

 

Personnellement, je suis très heureuse d’apprendre que nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à nous sentir solidaires et proches de tous ceux  qui souhaitent  maintenir la biodiversité tout en respectant notre si belle Terre et ses ressources naturelles.

 

Lyliane 

25/01/2015

Sommes nous prêts à vivre l'éveil de conscience uranien ?

Après les événements d’une grande violence, qui se sont produits récemment en région parisienne, nous avons eu besoin de nous serrer les uns contre les autres au cours de manifestations publiques et de rechercher nos valeurs communes, afin de continuer à vivre ensemble. Liberté, égalité, fraternité, tolérance, laïcité…

 

Personnellement, j’y vois l’impulse de la planète Uranus, maîtresse du signe du Verseau, qui actuellement transite le signe du Bélier, premier signe du zodiaque. Cette planète, qui vient juste après Saturne, est invisible à l’œil nu et propose de nous individualiser tout en nous ouvrant à plus grand que nous-même et au nouveau qui cherche à naître hors de tout modèle établi.

 

S’individualiser, me direz vous, nous l’avons fait depuis des décennies ! Le nouveau proposé par Uranus me semble d’un autre ordre. Il demande la clarification de notre  mental, la compréhension de « qui nous sommes », le changement de notre mode de pensée égotique, l’innovation dans tous les domaines…

 

En effet, c’est une énergie forte, qui nous pousse à prendre du recul par rapport à nous même. Elle bouscule en vue d’amorcer un changement radical, de faire un pas pour évoluer en comprenant la relativité de toutes choses.

 

Car Uranus est censé  nous aider à nous émanciper de nos certitudes, de nos conditionnements collectifs, liés à notre éducation et à nos codes sociaux. Là où nous avons tendance à juger ceux qui pensent autrement que nous, à vouloir changer autrui, à conformer les autres, il nous remue et nous suggère de faire le travail à l’intérieur de nous, afin de comprendre ce qui nous dérange vraiment. De devenir en quelque sorte « le changement que nous désirons pour le monde ! »    

 

Uranus propose de regarder clairement nos peurs, de lâcher les conventions, de trouver notre liberté intérieure, après quoi la liberté d’autrui qu’elle soit religieuse, alimentaire ou vestimentaire ne devrait plus être un problème dans le monde extérieur… Prise de conscience et évolution!

 

Cet espace qui se cherche en nous depuis pas mal de temps et qui ne trouve pas à s’exprimer facilement peut exacerber du pessimisme, du désespoir, des colères ou des révoltes plus ou moins violentes ou fanatiques. N’oublions pas qu’Uranus a été découverte au moment de la Révolution Française, au milieu de ses excès sanglants pour changer de mode de fonctionnement social.

 

On peut imaginer que les dessinateurs des caricatures de Charlie Hebdo, avec leur coup de crayon original, cherchaient à faire de l’humour pour nous distancier du sérieux, à montrer là où il y avait à leurs yeux nécessité d'évoluer pour émerger de nos croyances, de nos sujets tabous. Ont-ils été à l’avant garde ? Ont-ils pointé des sujets sensibles pour lesquels tous n’étaient pas encore préparés? Les vrais créateurs, nous le savons bien, ceux qui puisent à leurs intuitions et non à des modèles, choquent toujours au début et ils souffrent généralement d'incompréhension pour leur regard novateur. Puis un jour ils sont reconnus à leur juste valeur car ils ont fait évoluer nos regards, nos consciences... 

 

Nous expérimentons que lâcher prise à nos certitudes est très difficile pour chacun de nous tant nous avons besoin de références extérieures. Notre corps mental sous la poussée uranienne cherche à nous ouvrir à l’humain, à l’altruisme, à l’inconnu de l’autre… Mais c’est  parfois encore très insécurisant !

 

Notre devise française n’était elle pas un idéal pour beaucoup d'entre nous ? En ayant à défendre nos valeurs communes, n’avons-nous pas fait un pas pour nous les approprier? Il me semble, qu’afin de sortir de la peur et du pessimisme ambiant, le moment est venu d’arriver à voir et à accepter en même temps ce qui nous relie et ce qui nous différencie. Ne serait-ce pas la base du vivre ensemble ? Au delà de la dualité qui nous a divisés et qui nous oppose encore souvent (droite/gauche, hommes/femmes, hétéro et homo-sexuels, catholiques/musulmans...) ne serait ce pas au fond la véritable unité intérieure, la liberté de conscience promise pour l’Ère du Verseau?

 

Lyliane

  

 

24/01/2015

Une façon pionnière de sensibiliser la jeunesse aux questions de logement en France.

 

Intérimaires, smicards, personnes au chômage, mères de familles isolées, personnes âgées…, des milliers de gens de nos jours en France ne peuvent pas se loger décemment. En effet, malgré l’APL, crée en 1977, le Plan Grand Froid activé chaque automne, les logements sociaux construits dans les communes, le Parc HLM qui n’arrive pas à absorber la foule des demandes, la question du logement se pose chaque année avec plus d’acuité. Dans ma région par exemple, la Côte d’Azur, les loyers sont très élevés, les garanties demandées par les agences ou les propriétaires bailleurs trop exigeantes, ce qui rejette les personnes à bas revenus à la périphérie de la ville dans des quartiers déshérités ou même dans l’arrière-pays, ce qui nécessite des moyens de transport.

 

Depuis l’appel de l’Abbé Pierre et la création d’Emmaüs, cette question n’a cessé d’être présente en France. Beaucoup de sans abris vont de foyers d’urgence surpeuplés en bouches de métros, de bidonvilles peu à peu détruits en petits hôtels, où ils ne peuvent cuisiner. Sans oublier les SDF ,dont beaucoup ne vivent pas par choix personnel sur nos trottoirs.

 

Nous pourrions désespérer de trouver un jour une issue à ce problème. C’est pourquoi, je ne résiste pas à la satisfaction de vous communiquer l’initiative, prise en mai 2014, par la Fondation Abbé Pierre, afin de sensibiliser la jeunesse aux questions de logement. Constatant que les jeunes, l’été, aiment se rendre à des festivals, qu’ils sont très actifs sur les réseaux sociaux, la Fondation a équipé un bus et elle va les rencontrer de villes en villes là où ils se retrouvent. Ainsi, grâce à des affiches, à une chanson intitulée « le Chemin de Pierre », à des clips sur You Tube, à des pages Google, à des plaquettes distribuées et à une pétition, cette campagne  appelée « ABBE  ROAD » a rencontré un franc succès dans notre pays.

 

J’admire personnellement cette façon moderne d’aborder les jeunes, de les rencontrer sur leur propre  terrain. Au lieu de geindre sur l’individualisme de la jeunesse, - qui du reste représente les enfants que nous avons pour la plupart éduqués comme des princes, - n’avons-nous pas plutôt à nous responsabiliser et à rechercher comment susciter leur intérêt, leur solidarité, leur engagement éventuel? Ce sont les acteurs du changement pour demain...

 

Certes, cela n’exclue pas d’aider les sans abris par nos dons, notre esprit de partage. Néanmoins, afin de préparer un monde plus fraternel, pensons également à informer nos jeunes, d’une façon sympathique et à leur portée. Car j'ai remarqué que bien souvent l'ignorance peut expliquer des attitudes que nous croyons basées sur de l'indifférence. Leurs réactions généreuses pourraient en étonner plus d’un !

 

Lyliane 

     

 

 

23/01/2015

A propos des Restos du Coeur...

       

Nous nous trouvons en pleine campagne des restos du cœur, la 30ème depuis sa fondation par Coluche. Chaque hiver, en effet, des personnes en grande précarité sont accueillies. Après un examen détaillé de leur moyens d’existence, si elles sont démunies, elles  reçoivent une aide en fonction de la taille de leur famille et de leurs besoins.

 

Les restos du cœur fonctionnent en totale indépendance à l’égard du politique comme du religieux ; ils ne s’occupent ni de l’origine ethnique, ni de la situation administrative des bénéficiaires. Des secours d’urgence, une tasse de café et des biscuits sont offerts à tous ceux qui viennent frapper à la porte d’un centre des restos du coeur.

 

Cet hiver, un million de personnes ont recours à cette association. Elles reçoivent une aide alimentaire chaque semaine et une écoute de la part des quelques 65 000 bénévoles. L’association a très peu de salariés et consacre seulement 7,3 % de ses ressources à des frais généraux. Ainsi, pour un don de 100 euros, 67% vont à l’aide alimentaire et 22% à des actions d’insertion et de formation.

 

Parmi les aides proposées, certaines visent la réinsertion des personnes sur le marché de l’emploi, d’autres une meilleure intégration sociale grâce à des cours de français… Quel plaisir de voir d’anciens bénéficiaires trouver un travail, obtenir des papiers, venir nous aider à leur tour ou nous  témoigner leur reconnaissance. En outre, des points d’accueil existent pour des SDF, dont de plus en plus de familles avec enfants. Des « maraudes » avec d’autres associations permettent de garder un lien avec eux, de les réchauffer au niveau du corps et du cœur…

 

L’association depuis deux ans a été contrainte à rester ouverte toute l’année, vu l’afflux de personnes sans ressources. Cela ne va pas sans poser des soucis d’approvisionnement et une hémorragie financière. Collectes nationales ou régionales, concerts, mécénat, dons de grandes surfaces et même de particuliers compensent en partie ces dépenses supplémentaires. Une fois par an, le Concert des Enfoirés rapporte de l’argent. Cette année, il a lieu à Montpellier du 21 au 26 janvier.

 

A ma retraite, il y a près de 5 ans, je me suis engagée comme bénévole aux restos du cœur de mon quartier. Je ne le regrette pas !  Je donne des cours de français gratuits une matinée par semaine. Une autre matinée, je participe à l’aide alimentaire, à l’accueil au point bébés et au vestiaire des enfants. Je trouve très gratifiant de pouvoir me mettre au service de personnes âgées, de jeunes mamans, de travailleurs au chômage, de réfugiés chassés de leur pays par la guerre ou la pauvreté, qui au fil des semaines tissent des liens entre eux et avec nous.

 

Des bénévoles s’occupent des stocks, d’autres viennent pour accueillir les livraisons. Tous, avant l’ouverture, nous mettons en sachet les légumes, le pain, nous préparons les boîtes d’œufs. Il faut également penser à vérifier les dates de péremption, à nettoyer les frigos, à balayer les sols, à vider les poubelles...

 

Tous les bénévoles des restos du cœur doivent observer une Charte très stricte, interdisant tout profit direct ou indirect, leur demandant le respect et la solidarité envers toute personne démunie. Je peux témoigner que c’est vraiment le cas. Il y a des contrôles internes, mais ils visent généralement des propositions d’amélioration pour les locaux ou les distributions. Les règles d’hygiène sont néanmoins très strictes.

 

Depuis peu, les gérants de supermarchés ont la possibilité de nous faire des dons en nature, en échange d’avantages fiscaux. L’Union Européenne de son côté continue à nous faire bénéficier de ses surplus. La ville nous soutient par des prix raisonnables pour nos locaux et le prêt de camions. Grâce à cela, il est encore possible de distribuer une aide alimentaire de qualité.

 

J’espère que l’Union européenne, l’état, les municipalités vont poursuivre leur soutien, voire l’intensifier. Comme le dit Olivier Berthe, Président des restos du cœur, notre organisation d’entraide solidaire et désintéressée « comble  une des carences des pouvoirs publics ».

 

En ce qui me concerne, j’ai été très sensible à l’esprit d’équipe qui règne entre les bénévoles et à la convivialité partagée entre nous tous. On y croise des personnes de tous âges et de tous horizons. Rien à voir avec les « dames patronnesses » d’autrefois ! Pour vous en convaincre, venez nous rendre visite…

 

Lyliane

     

22/01/2015

Des dessinateurs de presse oeuvrent en faveur de la tolérance dans le monde...

 

Association découverte sur Internet grâce à la MGEN

 

Dans l’édito du dernier numéro de son journal Valeurs Mutualistes, le Président du groupe MGEN a fait référence à l’Association Cartooning for Peace (ou après traduction : Dessins pour la Paix). Intriguée par ce nom inconnu, je suis allée chercher des informations et je vous les communique.

 

Cette Association a été crée en 2006 au siège de l’ONU à New York à l’initiative de Jean Plantu, caricaturiste français bien connu de tous. L’idée forte du Colloque initial était : « désapprendre l’intolérance ».  Au départ, elle réunissait 12 dessinateurs de presse. Aujourd’hui, elle regroupe plus de 80 caricaturistes du monde entier.   

 

Pour ces dessinateurs de toutes nationalités, armés de leur seul crayon, les buts exprimés étaient de favoriser une meilleure compréhension et un respect mutuel entre des populations de culture différente, de faire se rencontrer des caricaturistes professionnels et de les soutenir dans l’exercice parfois périlleux de leur métier.

 

Cette association s’est impliquée notamment au Proche Orient par des expositions à Jérusalem, Hollon, Ramallah et Bethléem. Elle a reçu en novembre 2014 le prix Henri La Fontaine - prix Nobel de la Paix en 1913 - décerné tous les 2 ans à des organismes oeuvrant en faveur de la paix dans le monde.

 

J’ai eu la curiosité d’aller voir les noms des dessinateurs de presse membres de cette association. J’en connaissais peu (Wiaz, Tignous…), néanmoins j’ai pu m’apercevoir que leurs dessins sans tabous concernent les Droits de l’Homme, les conflits armés, la religion - qu’elle soit catholique ou autre - la liberté d’expression et les Droits de la Femme…

 

Tout récemment, le 14/1/2015, suite aux événements à Charlie Hebdo, a eu lieu à Paris, au siège de l’Unesco une journée de réflexion et de débat organisée par cette association sur la liberté d’expression, dont le thème précis était : «  être journaliste après Charlie ».

 

Pour qui veut en savoir plus ou participer à sa manière, il est possible d’aller sur le site internet : cartooningforpeace.org, de s’inscrire à la newsletter, d’envoyer ses propres dessins ou de demander des supports pédagogiques. Il existe en effet pour les enseignants des documents pour le primaire comme pour le secondaire, afin de sensibiliser les jeunes au rôle du dessin de presse dans la société ainsi qu’à l’expression et à la communication par la caricature. Si les adultes que nous sommes souhaitent approfondir ces sujets d’une actualité brûlante, voilà d’excellents supports facilement consultables sur internet.

Enfin, je me permets de reproduire ci-dessous une partie du message de J. Plantu  du 7/1/2015 : « Avec Cartooning for Peace, nous réunissons des dessinateurs du monde entier pour faire des ponts. Des ponts entre les religions, entre les régions, entre les opinions ».

 

Lyliane

21/01/2015

Cultiver la joie de vivre ... sans être un "imbécile heureux".

 

La joie de vivre me semble être un mélange harmonieux de plaisir, de gaieté et de réalisme. Elle nous permet au fil des jours de savourer ce qui est à notre portée, d'affronter les hauts et les bas de notre vie, en bref ce qui se présente à nous au quotidien.

 

Ne serait-ce que la satisfaction d'être en bonne santé, d'avoir un compagnon ou une compagne, une famille aimante, certes, mais aussi de pouvoir admirer une fleur épanouie, de sourire à un passant, de s'allonger au soleil, de caresser notre animal favori, de recevoir une jolie carte d'amis partis en vacances, d'entendre une belle chanson, de rire à un bon mot, de manger un mets délicieux...

 

Cela entraîne un état d'esprit qui nous permet de tout regarder sous un angle positif, car c'est un moteur constructif, une sorte de revanche sur la morosité ambiante. Autour de nous en effet, il ne manque pas de grincheux, de personnes pessimistes, qui voient tout en noir, qui se plaignent de la pluie ou du vent, des mauvais conducteurs, de la hausse des prix, qui ruminent leurs malheurs et se répandent en récriminations. On peut les entendre, les comprendre, mais faut-il pour autant se laisser contaminer ?

 

Nous ne pouvons pas changer les événements, mais je pense que nous pouvons changer notre regard à leur sujet. Cela modifie à mon sens notre perception des choses. Notre monde est loin d'être idéal et nous même nous ne sommes pas parfaits. Aussi, pourquoi ne pas choisir de regarder le bon côté des choses, car il y en a autour de nous, même en temps de « crise »: des gestes d'amitié spontanée, une solidarité entre voisins, des solutions alternatives, des nouvelles réconfortantes glanées ça et là mais que les médias ne diffusent pas car elles ne font pas sensation...

 

J'essaie pour ma part de lâcher prise, d'évacuer les tensions, de changer mes habitudes, de regarder autour de moi, de faire silence, de marcher, lorsque je perçois de la colère ou du mécontentement pour des petits riens. Je ne vis pas non plus collée à mon poste de télévision ou à internet, où les faits sont grossis ; j'essaie le plus possible de voir et de sentir par moi-même.

 

Le passé est derrière nous ; pourquoi le transporter encore et lui donner le pouvoir d'obscurcir notre présent ? J'ai la sensation que, sans rien oublier, nous pouvons nous tourner vers ce qui peut contribuer à notre joie de vivre du moment, ne serait-ce que d'être mobile, d'avoir l'esprit clair, d'être bien vivant.

 

Et pour nos proches, nos enfants, nos petits enfants, rire avec eux, valoriser leurs gestes, positiver les événements, féliciter au lieu de critiquer, ne serait-ce pas un bon moyen de partager confiance et espérance ?

 

Vivre avec réalisme, en lieu et place du pessimisme qui règne actuellement, c'est le choix de vie que j'espère éveiller et que je souhaite partager avec vous aujourd'hui...

 

Lyliane

 

 

20/01/2015

Des reporters qui suscitent des solutions pour "faire bouger la France"

 

A la suite d’un mail de bienvenue de la part d’un site nommé « Reporters d’Espoir », j’ai eu la curiosité d’aller un peu plus loin pour savoir ce qu’ils représentent vraiment.

 

Les noms des 9 personnes faisant partie de l’équipe opérationnelle de même que ceux des 6 journalistes de la rédaction m’étaient totalement inconnus. Par contre, mon attention a été accrochée par leur slogan : « pour une info qui donne envie d’agir ». J’ai lu que les membres de cette association travaillent, en France comme en Belgique ou en Grande Bretagne, avec des collaborateurs, des bénévoles et des mécènes.

 

C’est ainsi qu’ils soutiennent, avec le Conseil économique, social et environnemental, les acteurs de « solutions qui font bouger la France ». Ils cherchent en effet, via le site « francedessolutions.fr », à mobiliser les médias en leur fournissant des programmes d’événements passés sous silence malgré leur intérêt novateur. Leur souhait affiché est « d’entraîner la société française dans une dynamique de solutions ». Une belle alternative au pessimisme ambiant !

 

J’ai vu les visages d’un maire d’une ville en transition, d’un directeur d’école, d’une agricultrice, d’un directeur de société métallurgique transformée en coopérative, d’une femme bénévole qui cherche à accompagner les chômeurs dans sa région…J’ai pris conscience que tous proposent de ne plus subir mais d’agir dans une dynamique nouvelle.

 

Des personnalités connues comme J. Séguéla, M. Ricard, M. Fontenoy, P. Starck, T. Marx, X. Fontanet et d’autres apportent leur soutien à ce mouvement. Sur les réseaux sociaux, du côté des anonymes, plus de 5000 personnes auraient déclaré apprécier les nouvelles que le site de Reporters d’Espoir diffuse.

 

Ainsi, en novembre 2014 par exemple, le site aurait proposé que la ville de Marseille, qui est souvent montrée comme une ville à problèmes, devienne la « capitale des solutions »… Je ne sais pas toutefois ce qu’il en est advenu !

 

L’originalité de Reporters d’Espoir me semble être de proposer à des bénévoles d’agir à leurs côtés et de valoriser, ce faisant, leur expérience et leurs compétences. Certaines garanties leur sont néanmoins demandées, notamment d’être relativement disponibles et dans un état d’esprit constructif.

 

J’ai vu que des stages peuvent être offerts à des étudiants ou du mécénat de compétences à des salariés. Pour tous ceux qui portent de l’intérêt à des enjeux de société dans le domaine de l’environnement, de la solidarité, de l’éducation et de l’économie …voilà, me semble-t-il,  une belle opportunité de mettre leurs idées, leur dynamisme et leur espérance profonde en l’avenir dans une recherche humaine, mutuelle et concrète de solutions alternatives.

 

Qui pourrait encore, après lecture de tout cela, prétendre que la société française dans son ensemble ne sait que geindre et baisser les bras ?

 

 Lyliane 

19/01/2015

Des femmes engagées au service d'autres femmes en Afrique.

 

Article inspiré par le magazine Marie Claire de janvier 2015

 

J'apprends avec grand plaisir que le prix « Women for change », destiné à mettre en valeur et à récompenser des femmes exceptionnelles du continent africain, vient d'être décerné par la Fondation Orange et le Women's Forum, en partenariat avec Marie - Claire.

 

Un prix de 25 000 euros permettra à chacune des deux lauréates retenues de développer le projet qu'elles avaient proposé. Les autres candidates auront tout de même une somme de 5000 euros pour continuer leur investissement local.

 

Quelques 35 000 internautes, en effet, avaient voté sur le site de la Fondation Orange pour choisir entre 5 projets à l'automne dernier. Finalement, c'est Mariama Moussa et son ONG du Niger qui ont obtenu le plus de suffrages. Celle - ci lutte contre le mariage précoce des filles (entre 9 et 12 ans) et les unions forcées par les parents, dès que ces enfants ont leurs règles. Mariama s'attache à faire de la prévention auprès des familles d'une région pauvre d'Abala et à inciter les parents à scolariser leurs fillettes.

 

Le second prix est allé à Nouschka Teixiera de la République Démocratique du Congo pour son aide à des enfants des rues, victimes de violences physiques et sexuelles le plus souvent. Elle s'est donné pour but de soutenir leurs tentatives d'insertion sociale et de leur proposer concrètement soit la scolarisation, soit l'apprentissage d'un métier.

 

Je réalise à travers cette nouvelle que lorsque quelques personnes de bonne volonté croient qu'il est possible, là où elles vivent, de pouvoir changer une situation, quand elles essaient de mobiliser du monde autour d'un projet positif, le monde extérieur est susceptible de leur répondre et de les soutenir.

 

Bravo pour ces initiatives locales, qui méritent d'être connues, et qui peuvent donner envie à d'autres personnes de s'investir à leur tour ! Et merci aux généreux donateurs de cette Fondation de soutenir de tels projets d'avenir !

 

Lyliane

16/01/2015

Jeûner par choix...

 

Le jeûne est une pratique ancestrale qui vise à mettre au repos tout le système digestif. C'est une démarche thérapeutique, car elle permet au corps de se nourrir de ses réserves superflues et de se libérer de ses toxines. En effet, cela entraîne un grand nettoyage de tout l'organisme. Il peut même arriver que l'on perde au passage ses kilos en trop.

 

Cette décision personnelle peut se prendre à intervalle régulier – par exemple une journée par semaine- ou à certains moments du cycle pour les femmes - à la pleine lune le plus souvent - lorsqu'on se sent patraque, au moment du carême pour les chrétiens ou du ramadan pour les musulmans ou aux changements de saison. Ce peut être une diète hydrique (eau, jus de légumes frais) ou une mono diète à base d'un seul aliment , par exemple des bananes, des fraises, de l'ananas, du raisin...

 

Les vertus thérapeutiques du jeune sont bien connues. Néanmoins, pour entreprendre cette démarche, il est recommandé d'être en bonne condition physique. Car nos émonctoires (peau, foie, reins, poumons...) vont devoir éliminer les toxines accumulées et cela risque de bousculer un peu notre organisme.

 

Un jeûne se prépare plusieurs jours à l'avance par des repas légers à base de fruits et de légumes et aussi par une sorte de préparation mentale, afin de faire face à la sensation de manque les premiers jours. En fin de jeûne, de la même façon, le retour à une alimentation normale est censé se faire progressivement.

 

Certains préfèrent vivre un jeûne en clinique, sous surveillance médicale; d'autres le pratiquent à la maison ou sans rien changer à leurs activités. Néanmoins, même si c'est un choix à la carte, faire vérifier auparavant que l'on ne souffre pas d'hypotension ou de pathologies cardiaques.

 

Personnellement, j'ai essayé plusieurs approches : cure de raisin bio de 8 jours en automne, diète hydrique dès que je me sens fiévreuse ou que mon foie semble fatigué, mono diète d'une journée à base de salades de pissenlits, de bananes ou même de fraises au printemps. J'ai du mal à dépasser la semaine, même si au bout de 4 jours je me sens généralement beaucoup mieux, plus légère, avec notamment l'esprit moins encombré. J'ai remarqué aussi que le blanc de mes yeux change d'éclat.

 

Par expérience, je dirai que c'est un moyen simple et économique de revitaliser notre corps et de garder un équilibre corps/âme/esprit. Beaucoup de nutritionnistes préconisent le jeûne pour aider leurs patients à retrouver le sens de l'alimentation, lorsqu' ils sont prisonniers d'une façon de s'alimenter compulsive ou qu'ils sont habitués à ce que nous appelons « la malbouffe ». Car, de nos jours, tous le monde, hélas, n'est pas encore persuadé que notre alimentation joue un rôle essentiel dans notre bien être physique et psychique, qu'elle conditionne en grande partie notre état de santé.

 

Alors, aussi curieux que cela puisse paraître, selon moi mieux s'alimenter peut passer également par savoir, de temps à autre, jeûner, si notre organisme le supporte...

 

Lyliane

15/01/2015

Donner au lieu de vendre, prendre au lieu d'acheter...

 

Ces initiatives que j'ai relevées dans différentes revues partent toutes du même point de vue : il est urgent de changer les rapports humains, complètement influencés par la société de consommation. En effet, nos sociétés occidentales reposent en majeure partie sur des échanges marchands et plus rien n'est gratuit de nos jours, si bien que le don désintéressé est exceptionnel.

 

J'ai tout d'abord entendu parler de ces gens qui payent un café à celui qui viendra après eux au comptoir. Puis, j'ai appris que circulent des livres gratuitement d'inconnus à inconnus, au détour d'un banc ou d'une terrasse de café. On appelle cela le « book crossing ». En France, il existe même « la confrérie du livre abandonné » !

 

Et, tout récemment, j'ai pris connaissance dans ma région (à Grasse notamment) de ce qui se nomme une « gratiféria », manifestation qui a lieu de temps à autre, à l'initiative d'une association. En fait, on donne des objets,- vêtements, bijoux, livres, jouets, petit électroménager,- que l'on n'utilise plus mais qui peuvent encore servir.

 

Il est possible en effet sur place de prendre ce qui nous plaît ou nous fait défaut.

Je me suis intéressée au phénomène, fort différend de tout ce que nous connaissions jusqu'ici. Ni déchetteries, ni vides greniers, ni trocs, ni braderies, ni bourses d'échange, ces espaces qui ne demandent absolument pas de réciprocité, sont nés en Argentine l'année 2010. Un certain Ariel Bosio en aurait eu l'idée.

 

En France, ces marchés sans aucune circulation d'argent commencent à se répandre depuis 2 ans environ. En Espagne, en Italie, en Belgique, en Suisse, ils fleurissent.

 

L'origine du mot viendrait de l'espagnol et cela voudrait dire « foire gratuite ». J'aimerais que beaucoup de monde connaisse ce principe, cet événement festif où tout est simple, disponible, convivial et gratuit ...Aucun droit d'entrée, pas d'incitation à la revente et même, de plus en plus, des « dons de compétences », c'est à dire des échanges possibles de biens immatériels (rodage de concerts, divers ateliers gratuits, séances de massage, jeux gratuits, contes en public...)

 

Généralement en plein air, ces « gratiférias » peuvent investir l'espace public. Dans ce cas, il suffit de demander une autorisation en mairie, de prendre une assurance pour l'occasion et de faire quelques affiches. Le bouche à oreille marche assez bien ! Il est possible également de commencer par tester la formule entre amis, dans un lieu privé, de peur d'être vite débordé par l'affluence.

 

Quoi qu'il en soit, je trouve ces initiatives très réconfortantes ! Elles donnent envie d'y participer, voire d'innover en trouvant d'autres pistes à son tour. Peut-être arriverons nous ainsi peu à peu à nous dégager de l'emprise du «  dieu argent » qui longtemps a régné en maître dans nos sociétés occidentales.

 

Toutefois, tous ceux qui ont connu la vie d'autrefois savent bien que, dans les villages notamment, l'aide à autrui sans attente de retour et la solidarité étaient des valeurs solides et plutôt courantes. Mais ces valeurs sont à redécouvrir...

 

Alors, laissons parler notre cœur, vidons nos placards, nos caves et nos greniers!Débarrassons nous du superflu, des nombreuses possessions qui nous encombrent ! Cela rejoint un peu la fameuse « sobriété heureuse » dont parle Pierre Rabhi. Et n'hésitons pas, à notre tour, à faire circuler l'information qu'il peut exister de nos jours d'autres rapports humains que des relations comportant des flux financiers. Le plaisir d'offrir est en effet très gratifiant et nous pourrons ainsi apprendre à communiquer à d'autres niveaux, à réellement partager.

 

Lyliane 

 

10/01/2015

Pouvons nous réduire les impacts des technologies d'information sur l'environnement?

 

Chaque jour, nous utilisons pour notre travail  ou chez nous courriels, réseaux sociaux, recherches sur internet, achats en ligne, suivi de nos comptes, vidéos...C'est une manière d'échanger, de nous informer, de faire des opérations sans nous déplacer. Et généralement cela va assez vite! Le télétravail parfois rend de grands services aux employés comme aux patrons. Quant à l'enseignement, il s'appuie de plus en plus sur les nouvelles technologies, ce qui rend les cours vivants et interactifs.

 

Loin de moi l'idée de remettre en question tout cela! Toutefois, il me semble que nous devrions en même temps être conscients des impacts environnementaux que ces technologies génèrent. Bien peu de monde semble s'en préoccuper, mis à part l'ADEME http://www.ademe.fr/ (agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et quelques associations à buts écologiques. Et moi même, pour écrire sur ce blog, j'utilise l'informatique!

 

La consommation électrique tout d'abord, surtout lorsqu'on laisse son matériel allumé toute la journée et même la nuit. Il a été relevé que, depuis une dizaine d'années, la consommation électrique augmente de 10% par an environ avec les connexions multiples dans chaque famille. Qui est au courant du fait par exemple qu'un ordinateur portable consomme environ 50% de moins d'énergie qu'un ordinateur fixe?

 

La consommation de papier ensuite car combien d'employés, de particuliers, impriment systématiquement les mails qu'ils reçoivent. Mais parfois une lecture à l'écran pourrait suffire. L'impression systématique en noir et blanc et recto verso pourrait faire économiser du papier, de l'encre et ce serait déjà une économie individuelle...

 

Qui a conscience qu'un courriel avec beaucoup de pièces jointes, un nombre important de destinataires fait augmenter les émissions de CO2 dans l'atmosphère? Et que faisons nous de notre matériel devenu obsolète? Il y aurait peut-être moyen d'aller dans un "repair café" pour regarder comment l'optimiser ou pour en faire don à un bricoleur, au lieu de le déposer sur le trottoir! Il est vrai que les déchetteries de plus en plus prennent des mesures de recyclage. En effet, les composants électroniques stockés n'importe où sont dangereux et des métaux assez rares peuvent être récupérés.

 

Pour toutes ces raisons, l' ADEME conseille de bien cibler les destinataires de ses envois et d'éviter si possible les messages groupés. Cet organisme nous conseille de comprimer la taille des documents envoyés et d'adresser des documents en pdf de préférence. En gardant en mémoire des favoris, on diminue par exemple le temps de recherche sur les moteurs traditionnels.

 

Aussi, je vais désormais penser à éteindre ma connexion internet pendant la nuit car, même éteint, l'ordinateur consomme de l'énergie. Je vais pareillement essayer de régler mon imprimante en qualité "brouillon " et "recto verso". Je compte également faire un tri dans mes courriels, vider régulièrement ma corbeille, afin notamment de libérer le serveur que j'utilise de toute une masse de messages inutiles ou dépassés. Ce sont certes de petits gestes, qui pourraient paraître dérisoires, mais si nous sommes nombreux à les entreprendre, - et certains sans doute le font déjà - le résultat pourrait en être démultiplié!

 

Il me semble qu'ainsi nous pourrions montrer que nous sommes à même de nous responsabiliser par rapport à notre impact sur l'environnement. Souvent, n'avons nous pas plutôt tendance à mettre en cause le monde extérieur, la politique, les fournisseurs d'énergie?

 

Gérer ses propres déchets, sa propre consommation d'électricité, de papier, son empreinte écologique réelle semble naturellement une goutte d'eau dans l'océan du monde, un monde qui peu à peu néanmoins réalise que chaque geste individuel à une répercussion sur l'ensemble. Participer à l'évolution de la conscience humaine, éduquer nos enfants dans ce sens, ne serait-ce pas un beau projet pour ce 21 ème siècle plein de violences mais aussi de promesses de solidarité et de partage des responsabilités?

 

Lyliane

 

07/01/2015

Fleurir son potager, quelle bonne idée pour sortir des habitudes!!

 

Fleurir son potager, quelle bonne idée !

J’ai commencé à penser que je pouvais fleurir mon potager grâce à un artichaut oublié, qui s’était mis à s’épanouir en une superbe fleur d’un bleu d’azur. C’était tellement beau ! J’ai donc acheté des graines et je me suis occupée de fleurir les bordures de mon jardin avec de la bourrache et des œillets dinde. Quelle douce harmonie ce bleu pâle et cet orange parmi la verdure!

 

Certes, les aromatiques comme la sauge, le thym, le romarin de ci de là, donnaient à certaines époques de belles touches de couleur, mais cela restait discret, cantonné à quelques espaces ! J’avais même eu quelques pieds de tournesol qui avaient fleuri sur le compost…

 

Il m’a fallu néanmoins une journée de formation sur les plantes sauvages dans la région de Puget - Théniers (petite ville de l'arrière pays niçois) pour m’apercevoir que ces mélanges de fleurs et de légumes avaient bien d’autres fonctions : une fonction mellifère tout d’abord pour abeilles et papillons mais aussi une fonction protectrice envers les plantes potagères, car  les parasites (pucerons …) au lieu de coloniser les seuls légumes vont croquer les fleurs odorantes et tendres à leur portée ou se réfugier sous leurs feuilles. Plus besoin de vaporiser quoi que ce soit! Bref, j'ai appris comment laisser faire la nature et dynamiser ses élans!

 

J’ai découvert également que certaines fleurs sont comestibles : fleurs de lavande, de capucine, boutons de câpre, physalis etc…Aussi, bien loin de les ranger tantôt dans le rayon utilitaire du potager, tantôt parmi les « plantes ornementales », ai-je considéré que fleurs et légumes pouvaient bénéficier de leur proximité, de leur symbiose. Depuis, je m’amuse à mêler des capucines aux fraises du jardin, de piquer entre les pieds de tomates des œillets d’inde.

 

Je me suis aperçue également que dans un jardin rien n’est séparé. Mon arbousier par exemple avec ses grappes de fleurs blanches épanouies dés le début janvier aide les bourdons à passer l’hiver. Et que dire des feuilles tombées sur le sol en abondance sous le cerisier et les pruniers qui fournissent une litière protectrice pour les légumes racines…

 

Ce faisant, mon cerveau droit peu à peu prend le dessus, le gauche cessant de ranger en catégories, d’étiqueter les gens comme les objets. Et je m’en réjouis ! Car j'avais une fâcheuse tendance à la routine et au conformisme. 

 

Peut-être pourrons nous un jour prochain, comme j’ai pu le faire dans mon propre jardin, nous comporter envers les autres comme envers des êtres différents mais complémentaires.

 

Le beau et le bon, l’utile et le décoratif, l’homme et la femme, l’humain et l’animal, ces mots n'auraient plus le même sens, un sens séparatif, susceptible de les opposer. Tous seraient alors tout simplement issus de graines différentes, donnant des êtres vivants qui pourraient vivre côte à côte, cohabiter en paix…

 

Je demeure avec ces images et avec cet espoir au cœur, que je vous communique sur ce blog pour les partager avec vous!                 

 

Lyliane 

 

04/01/2015

Qu'est ce que la transition citoyenne?

 

Le 25/5/2013 eut lieu à Cluny la publication d’une Déclaration Commune de 16 mouvements ou structures associatives réunies en « Collectif pour une Transition Citoyenne ». Y participaient notamment : Les Colibris, le mouvement des Amap, la Nef, Terre de Liens, Enercoop, Artisans du Monde, le Réseau Cocagne, Attac, les Biocoop...

 

Plus d’un an après cette déclaration, il m’apparaît utile de faire le point et de voir sur le terrain ce qu’il est advenu de ce texte fondateur, que chacun peut retrouver sur Facebook ou sur le site « transitioncitoyenne.org ».

 

Cette initiative, qui visait à un changement en profondeur de la société dans laquelle nous vivons, avait pour motivation de faire face positivement à une crise économique, écologique, sociale, morale et financière notamment…

 

Les signataires, qui tous construisent déjà des alternatives au modèle actuel, ont eu l’idée de mettre en commun leurs forces, de coopérer et de faire connaître leurs projets. Ils envisagent particulièrement de construire une énergie circulaire, de participer à la régénération des écosystèmes, d’engager une transition énergétique, de développer une agriculture favorisant la souveraineté alimentaire et de susciter des démarches éducatives.

 

Depuis, des collectifs locaux ont été crées dans les régions françaises, afin de soutenir la dynamique et de programmer des événements. Chaque année, en effet, des « Journées de la Transition » vont avoir lieu au mois de septembre. Celles de 2014 ont été relayées dans 95 départements le 26 septembre et elles ont rassemblé plus de 20 000 citoyens.

 

Pour l’année 2015, la création d’une boîte à outils et la préparation d’autres événements sont prévus, notamment dans la perspective de « Paris Climat 2015 ».

 

Dans la région de Nice où je réside, ont eu lieu, dans un café alternatif nommé « Le Court Circuit », des ateliers-débats, des projections et des rencontres à l’initiative de l’organisme Artisans du Monde.

 

Soyons donc, si nous adhérons à ces idées, «  ce changement que nous voulons pour le monde » comme le préconise le Collectif pour une Transition Citoyenne et prenons en main notre avenir dès maintenant !

 

Lyliane

Le régime sans gluten est-il une mode ou une intolérance avérée?

                     

 Le régime sans gluten à partir de considérations personnelles

 

Avec l'intolérance au lactose et aux oeufs, l'intolérance au gluten est devenue très courante depuis plusieurs années. Est-ce à cause de la sélection des blés par croisements d'espèces de plus en plus poussés? D'une analyse plus fine des troubles de leurs patients par des naturopathes et des rhumatologues? Certains, depuis très longtemps, ont des signes cliniques connus avec fatigue, troubles digestifs et dermatologiques comme dans la maladie coeliaque. Cela signifierait-il que tous les autres font de la simulation?

 

Je ne le crois pas, car je fais partie de ces "autres" intolérants au gluten et j'ai mis beaucoup de temps à le réaliser! Désormais, un test simple avec prélèvement sanguin permet de confirmer le diagnostic révélant la présence d'I.G.A. caractéristiques (anticorps spécifiques). Car en cas de maladie coeliaque notamment, le corps réagit violemment à la présence du gluten en fabriquant des anticorps; les villosités intestinales ont tendance à s'atrophier et la perméabilité de l'intestin à augmenter. Tout cela favorise, hélas, le passage de bactéries.

 

Il faut comprendre en effet ce qu'est le gluten. En résumé, c'est un ensemble de protéines que l'on trouve dans le grain de blé, de seigle, d'épeautre et d'orge. Il permet de rendre la farine panifiable. Je l'ai bien compris en voulant faire mon pain avec la farine de riz! C'est très difficile!

 

 Dans un régime sans gluten, on privilégie le riz, le maïs, le sarrasin, la quinoa. Mais ce régime ne fait pas forcément maigrir. De nombreuses personnes dont je suis, disent ressentir des effets bénéfiques en supprimant le gluten de leur alimentation. Depuis quelques années, en outre, ils sont aidés par l'étiquetage des produits alimentaires mentionnant la présence ou pas de gluten (même à l'état de traces).

 

Une association des intolérants au gluten existe (AFDIAG). Certains gastro-entérologues en font même une spécialité. Des livres de recettes sans gluten sont publiés... Tout cela montre que cette intolérance commence à être prise au sérieux.

 

J'ai lu dans une revue que les blés génétiquement modifiés ou OGM seraient réputés pour concentrer davantage de gluten... Mais je ne sais pas si cette information a été vérifiée scientifiquement.

 

Quoi qu'il en soit, de plus en plus fréquemment, les liens entre notre nourriture et notre état de santé sont mis en lumière. Peut-être un jour fera-t-on également le constat que l'être humain est un tout corps-âme-esprit et surveillera-t-on alors davantage son stress, ses pensées négatives, ses jugements... 

 

Lyliane

03/01/2015

En faveur du vivre ensemble et de la paix.

 

              Appel à soutenir une « Association pour la jeunesse et la paix »

 

Il y a un peu plus de deux ans, le jeune militaire Imad Ibn Ziaten tombait sous les balles d’un certain Mohamed Merah dans le Sud Ouest de la France. A l’époque sa mort comme celle de plusieurs autres innocents émut les français. L’attitude digne et courageuse, - là où beaucoup auraient laissé s’exprimer leur colère, - de sa mère Latifa, avait été mentionnée par la presse, notamment lors des obsèques de son fils. Puis tout cela retomba dans l’oubli.

 

De nos jours, on entend surtout parler de fanatiques musulmans, de jeunes français qui partent rejoindre le Jihad un peu partout dans le monde. Les médias ne font souvent qu’attiser notre peur. Malheureusement, lorsqu’il y a  une action qui va à contre courant, qui met en lumière de belles choses, bien peu de monde chez nous semble s’en emparer…

 

C’est pourquoi, j’ai choisi, en ce début d’année, d’informer sur l’entreprise de Latifa Ben Ziaten et des membres de son association, dont le siège social  se trouve près de Rouen association-imad.fr, qui continuent leurs actions de prévention contre les dérives sectaires et extrémistes dans des quartiers difficiles de notre pays. L’association est même intervenue  en milieu carcéral, - là où se trouvent de nombreux délinquants qui pourraient basculer dans l’extrémisme - et dans de nombreux établissements scolaires. Leur message délivré à tous est de « promouvoir le vivre ensemble et la Paix ». Comment ne pas être d’accord avec de tels objectifs ?

 

En mémoire de son fils, cette femme de foi et éprise de paix, lance un appel à dons, afin de pouvoir mener à bien un autre projet qui lui tient à cœur : un voyage en Palestine et en Israël courant 2015 pour « emmener des jeunes de toutes origines apprendre à découvrir les 3 grandes religions : chrétienne, juive et musulmane, dans le respect et la tolérance qui sont les bases indispensables au bien vivre ensemble ».

 

Il me semble que, si nous voulons faire quelque chose de concret en faveur de l’évolution des esprits et de la paix dans nos cœurs, au lieu de nous lamenter ou de nous précipiter vers d’autres genres d’extrémismes, nous pouvons faire connaître et soutenir cette initiative. Dans cette optique, j’apporte avec cet article ma goutte d’eau, comme le fait selon la légende le Colibri, oiseau minuscule, mais qui fait sa part pour éteindre l’incendie de la forêt.

 

Lyliane

01/01/2015

Le peuple animal

 

 Une lecture et un bel appel à compassion envers nos frères animaux

                  Aimer et respecter les animaux…

 

J’ai été particulièrement touchée par le livre du Docteur Tal Schaller intitulé « Rétablir l’harmonie avec le peuple animal » paru aux éditions Lanore. Je connaissais cet homme, à la dimension spirituelle évidente à mes yeux, pour d'autres ouvrages.

 

Cette lecture m’a fait revivre énormément de beaux moments, avec des chats notamment, bien qu’aujourd’hui je me sente également fort reliée aux oiseaux qui peuplent mon jardin. Leurs chants joyeux, leurs allées et venues dans les arbres me réjouissent le cœur !

 

Dans nos sociétés occidentales, nous sommes nombreux en effet à vivre en compagnie d’animaux domestiques. La plupart ont été choisis avec amour, certains ont été recueillis et ils vivent paisiblement choyés par des familles aimantes. Pour nos enfants, ce sont souvent d’excellents compagnons de jeux. Je connais des personnes seules qui apprécient grandement de pouvoir parler à un chien ou un chat, d’avoir à nourrir un petit animal. La dimension appelée « thérapeutique » d’un contact avec chevaux, chèvres, dauphins ou chiens n’est plus à démontrer, notamment pour les autistes, les personnes déprimées ou malades. Pas plus que les services rendus par les chiens - guides pour aveugles, les chiens sauveteurs dans les cas d’avalanches ou de séismes…

 

Néanmoins, j’ai pris conscience qu’il n’y a pas si longtemps encore, on tuait les bébés phoques sur la banquise, on chassait la baleine pour nos besoins ou même pour le « fun ». Des associations ont lutté pour le faire savoir et pour que cela cesse. Mais que dire des massacres toujours actuels envers les grands singes, pour récupérer les cornes des rhinocéros ou des éléphants, des chasses aux requins, pour leur enlever à vif leurs ailerons ? Sans oublier tous les autres : les animaux de laboratoires, poules, dindes, canards élevés en batteries ou gros gibier chassé en une forme de sport de loisirs.

 

Tout cela m’a amenée à réaliser que, pour beaucoup d’êtres humains encore, l’animal, qu’il soit domestique ou sauvage, est considéré comme un être inférieur, un bien à notre disposition…Le Docteur Christian Tal Schaller insiste sur l’amour inconditionnel et la joie de vivre de nos animaux domestiques, qui sont des êtres vivants sensibles comme nous. Il dit que nous pourrions peut-être même apprendre des leçons de vie en les regardant exister à nos côtés ou en pleine nature. Ils sont en effet bien ancrés dans le  présent, libres et spontanés; ils portent le même instinct de survie que nous dans les gênes.

 

Notre cerveau droit, si nous le laissions prendre le pas sur notre mental rationnel, pourrait nous y aider. Nous verrions alors que nous appartenons aussi à ce peuple et nous lâcherions toute prétention à nous croire supérieurs à lui. L’embryon humain ne prend il pas tout d’abord la forme d’un poisson, puis d’un reptile et d’un mammifère avant de devenir un petit d’homme ? Un parallèle est établi au fil des pages entre le jeune enfant et l’animal. Tout cela afin de nous inciter à avoir envers lui le même respect etla même compassion.

 

L’auteur rappelle que le mot « animal » étymologiquement vient du latin « anima » qui signifie « principe de vie, souffle, âme, être vivant ». Il semble donc bien que les animaux soient comme nous doués d’une âme sensible, même si nous nous en distinguons par notre mental.

 

Je ne suis pas de celles qui laisserait les vaches ou les singes errer partout à leur guise en les considérant comme sacrés, car ce n’est pas ma culture, bien que je respecte la philosophie de vie des hindous. Je ne prétendrais pas non plus que "l’animal serait meilleur que l’être humain et qu’il ne nous décevrait jamais", comme je l’entends dire parfois. Toutefois, il me semble effectivement qu’une harmonie, un équilibre sont à trouver entre toutes nos façons d’agir envers les animaux.

 

Et je me pose la question suivante: afin de devenir de plus en plus responsables envers toutes formes de vie, n’aurions nous pas, nous les êtres humains, à passer par davantage de respect à l’égard du peuple animal ?

 

Lyliane