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31/03/2015

Il est trop tard pour être pessimiste, selon Y. Arthus-Bertrand, alors agissons!

 Yann Arthus-Bertrand, reporter écologiste connu de tous, met en ce moment la dernière main à un long métrage qu'il espère pouvoir présenter au Festival de Cannes – dont le titre choisi se trouve être Human. Dans ce long métrage, il donne la parole, non plus seulement à la nature, mais aux êtres humains du monde entier.

Quinze chanteurs y chantent notamment la paix et l'amour. Dans ce tournage, il a décidé de faire parler surtout de la guerre, de l'homophobie, de la discrimination, de la pauvreté et du pardon.

Le reporter n'hésite pas à raconter dans quelles circonstances il en est venu à avoir le désir d'interviewer des êtres humains (2000 environ dans 45 langues différentes). Il est en effet tombé en panne avec son hélicoptère au Mali et il a été aidé par une famille pauvre qui « lui a tout donné ». Depuis, il s'est mis à écouter parler des milliers de personnes, à noter leurs propos, convaincu que « nous avons tous des qualités et des défauts et que nous avons besoin de nous écouter ». après toutes ces interviews, il a réalisé que « le plus important est de s'aimer et encore plus d'aimer les autres ».

Yann Arthus-Bertrand ne délaisse pas pour autant l'écologie politique. Toutefois il souhaite y ajouter une dimension de compréhension et d'amour. A l'interrogation égratignant au passage nos hommes politiques, Yann répond que « nos dirigeants nous ressemblent, car comme nous ils aiment leur confort » ! En effet, nous cherchons tous à garder nos privilèges, alors « qu'il faudrait apprendre à vivre mieux avec moins ».

Le reporter nous suggère en effet de comprendre que nous ne sommes pas obligés de consommer, de polluer et d'être convaincus que tout est entre nos mains. Là où nous vivons, dans ce qu'il nomme notre périmètre, ne pourrions nous être plus cohérents, plus efficaces? En décembre, à l'occasion du COP 21 par exemple, il nous suggère de descendre dans la rue, de dire ce que nous souhaitons voir voté par tous les états du monde en matière de climat.

Lui même avoue que son film est financé à 100% par la fondation Bettencourt et qu'il se sert d'industriels pour faire passer ses messages. Bien plus, il a essayé de sensibiliser de grosses entreprises comme Google, afin de créer d'énormes plateformes de bénévolat.

Enfin, selon Yann Arthus-Bertrand, «  il faut une révolution spirituelle, mais pas au sens religieux, plutôt au sens éthique ou moral ». Comme il considère qu' il est trop tard pour être pessimiste, c'est aujourd'hui qu'il pense qu'il est urgent d'agir et de vivre de notre mieux avec tous les êtres humains!

Lyliane (31/3/2015)

Transfert d'une pétition: pas de pitié pour les multinationales!

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Dites aux députés de mettre fin à l’impunité des multinationales. Vote dans 4h!

 
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Marie Yared - Avaaz.org

14:44 (Il y a 16 heures)
 
 
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À moi
 
 
 
 
 
Le temps presse! 150 000 d'entre nous ont déjà signé pour mettre fin à l'impunité des multinationales et le vote de la loi a lieu à 18h... aujourd'hui! Cliquez ici pour exhorter les députés à voter cette loi cruciale, et qu'ils fassent enfin passer les droits des travailleurs avant les intérêts du MEDEF.


Chères et chers ami(e)s,



Pour que les droits humains prévalent sur la course au profit, nos députés doivent voterla loi pour responsabiliser les multinationales à 18h. Nous n'avons que quelques heures pour inonder nos députés de messages: 
 
En avril 2013, nous avons tous vu les insoutenables images de centaines de femmes innocentesbrûlées vives ou écrasées alors qu’elles confectionnaient NOS vêtements, dans l’effondrement d'un immeuble au Bangladesh. 

Suite à ce drame et grâce à la mobilisation de citoyens et d'associations comme Éthique sur l'Étiquette partout dans le monde, une vraie volonté politique de changer les choses a vu le jour. Une proposition de loi pour rendre les entreprises plus responsables de leurs actes a été déposée à l'Assemblée Nationale et sera, après de nombreux reports, soumise au vote tout à l'heure, à 18h. 

Mais à cause du lobbying intense du MEDEF, l'UMP et certains députés du PS s'apprêtent à saboter la loi, une fois encore. 

C’est inadmissible. La vie de millions de personnes en dépendNous avons quelques heures pour agir. Si nous les inondons de messages d'ici le vote, nous pouvons obtenir des députés qu'ils tiennent leur engagement et votent la loi pour éviter un prochain désastre.

https://secure.avaaz.org/fr/halte_a_limpunita_des_multina...

L’effondrement du Rana Plaza, l’immeuble occupé par de nombreux ateliers textiles travaillant pour des marques européennes et américaines, avait causé plus de 1100 morts au Bangladesh. Pourtant aucune de ces marques n’a été condamnée. 

Il faut que les multinationales soient tenues responsables de leurs actes à l’étranger. Ne les laissons pas tuer et exploiter impunément. 

L’évolution de la loi française est suivie de près par d'autres pays européens qui s’apprêtent à nous emboîter le pas. Si la France donne l’exemple, les autres suivront. Lançons un signal fort en adoptant cette loi.

https://secure.avaaz.org/fr/halte_a_limpunita_des_multina...

Nous avons déjà été plus de 1,2 million à nous engager pour rendre les ateliers où sont fabriqués nos produits plus sûrs. Nous avons à nouveau une occasion rare de faire avancer significativement les droits de l’homme. 

Avec espoir et détermination, 

Marie, Mélanie, Camille, Aloys et toute l’équipe d’Avaaz

PS: Cette campagne a été initiée par les associations CCFD-Terre Solidaire, Collectif Éthique sur l'étiquette, Les Amis de la Terre France, Peuples Solidaires, Sherpa, CGT, Terre des Hommes France, membres du Forum Citoyen pour la RSE.

30/03/2015

C'est ensemble que nous sauverons le climat!

 L'organisation bien connue mondialement Greenpeace (www.greenpeace.org) m'a interpellée par courrier avec ce slogan. Je me suis sentie immédiatement concernée par une telle proposition. En effet, le dérèglement du climat s'amplifie et ses effets se font de plus en plus sentir : cyclones, inondations, températures en hausse qui font fondre les icebergs...

Certes, à son niveau, chacun fait sans doute quelque chose : tri sélectif, voitures propres, température moindre pour son chauffage, mais Greenpeace cherche à fédérer nos efforts, afin qu'ils soient plus efficaces. Des avancées législatives ont eu lieu en 2014 dans notre pays : loi sur la transition énergétique, interdiction de la mise en culture du maïs transgénique... Toutefois, il reste beaucoup de sujets préoccupants entre l'agriculture industrielle, l'élevage intensif qui pollue les sols, la pêche au thon destructrice des écosystèmes, la déforestation, les déchets dans tous les océans du globe, les émissions en hausse de gazs à effet de serre...

Après la Conférence sur le climat de Copenhague en 2009, il y eut beaucoup d'espoirs déçus ! En effet, malgré une forte mobilisation de la société civile, la présence des médias et la participation vigilante de nombreuses ONG, les Chefs d'Etat n'ont pas réussi à s'entendre sur un accord contraignant pour les plus gros pollueurs de la planète. Des lobbies en tous genres ont tout fait pour conserver «  leur droit de piller la planète ».

Depuis, en 5 ans, des catastrophes liées au climat ont fait plus de 112 000 morts et coûté 500 milliards de dollars. Qu'avons nous enclenché individuellement et collectivement pour y porter remède ? Des climatiseurs continuent à se vendre de plus belle, les conducteurs d'autos qu'elles soient diesel ou à essence circulent presque à vide, les avions sillonnent le ciel, nos pots d'échappement de nos voitures, nos cheminées rendent l'air des villes irrespirable, les transports en commun n'ont toujours pas la cote ! Nous savons pourtant que les 2/3 des émissions de gaz à effet de serre sont issus du pétrole, du gaz et du charbon. Quant au tout nucléaire, des catastrophes sans précédent nous ont montré ses dangers.

A l'approche du Sommet pour le Climat à Paris en décembre 2015, Greenpeace nous incite à ne pas baisser les bras, car les enjeux sont vitaux. Selon les experts du GIEC, si nous continuons à ce rythme d'émissions de gaz à effet de serre, les températures augmenteraient de 4° C d'ici la fin du siècle. Cela provoquerait notamment une hausse du niveau des mers d'environ 60 cm.

S'il semble urgent d'agir, il n'est pas pour autant question de nous décourager, car un changement de cap est encore possible pour enrayer cette augmentation de température et son cortège d'effets néfastes. A nous de jouer les contre pouvoirs, de donner l'exemple et de faire pression sur nos élus, nos gouvernements, nos chefs d'état, en leur faisant connaître notre inquiétude et notre mobilisation. Ils ont en effet un besoin urgent de réaliser notre motivation pour voir enfin un vrai changement.

Le continent arctique est devenu le symbole de l'urgence d'intervenir face aux appétits de certains (forages pétroliers escomptés) et en raison de la fonte rapide des glaces ! Une forte mobilisation mondiale a permis de donner un coup d'arrêt aux intérêts de certaines sociétés et de proposer de faire de ce continent un patrimoine mondial.

Pour la date du 21 septembre 2015, Greenpeace lance un appel aux citoyens du monde entier, afin d'organiser des défilés partout et notamment en France. Saisissons cette opportunité, faisons la connaître autour de nous, afin qu'au COP 21 de décembre 2015 à Paris, des décisions urgentes puissent être enfin prises. Grâce à notre engagement, les décideurs de toute la planète devront faire face « au plus gros lobby du monde », comme le dit Yann Arthus Bertrand, c'est à dire nous, les citoyens, les consommateurs de toute la terre!

Si nous ne voyons pas tout de suite les effets des décisions qui seront prises, au moins les générations futures en bénéficieront !

Lyliane (29/3/2015)

29/03/2015

Dans quel monde souhaitons nous vivre?

 

Cette question nous est posée par François Picart, Président de l'Association ACAT-France (association des chrétiens pour l'abolition de la torture), dont le site

http://www.acatfrance.fr/est susceptible de compléter ce que je peux écrire à son sujet.

 

Selon les informations dont je dispose, les valeurs défendues par cette association sont : la dignité et les droits de l'homme, la démocratie et l'état de droit. Ses adhérents refusent de se taire, lorsqu'ils apprennent une sentence injuste ou des sévices abominables et ils refusent de cautionner "la vengeance d'état", qui s'abat sur des opposants courageux à des régimes dictatoriaux.

 

Ils n'hésitent pas à intervenir par courrier ou autre auprès des autorités nationales, internationales et religieuses, afin de demander un moratoire pour des peines capitales, des délits dits sexuels ou religieux. Ils parrainent même des victimes innocentes incarcérées (homosexuels, femmes adultères, journalistes, militants des droits de l'homme...) et ils leur apportent un soutien moral ou juridique, tout en épaulant leurs familles.

 

Ainsi, en 2014, l'ACAT est intervenue en faveur de 394 victimes dans 57 pays. Avec le soutien de ses 40 000 adhérents dans le monde, cette organisation chrétienne s'est mobilisée notamment pour défendre Bob Rugurika au Burundi, célèbre journaliste qui a mis en cause dans son journal les services secrets pour l'assassinat de trois religieuses italiennes en septembre 2014. En Egypte, après des procès expéditifs, ce sont 683 personnes qui sont menacées d'exécutions. L'ACAT demande des procès équitables et l'arrêt des condamnations de masse. Aux États-Unis, l'association essaye de faire diminuer le nombre de condamnés dans les couloirs de la mort. Enfin, en Irak, elle demande que cessent les lapidations et les pendaisons, mises à mort cruelles qui frappent des personnes jugées pour trafic de drogue, viol, « guerre contre Dieu », adultère ou homosexualité...

 

Tant d'erreurs judiciaires, de crimes contre l'humanité, d'actes de barbarie ont été justifiés par des états en place ! De plus, nous savons tous que la violence nourrit la haine et le désir de vengeance. Nous réalisons aussi que ce n'est pas de cette manière que l'on peut faire avancer la démocratie et l'application des droits de l'homme. Est-ce à nous, demande l'ACAT, de décider qui mérite qu'on lui ôte la vie ? Pouvons nous impunément laisser torturer des êtres humains ? Bref, que nous soyons chrétiens ou pas, la question posée dans le titre ne peut nous laisser indifférents.

 

A nous peut-être d'oser affirmer quelles valeurs nous désirons mettre en œuvre, afin que nos descendants connaissent un jour paix, justice et fraternité. Il y a, certes, encore fort à faire, mais si nous nous impliquons et soutenons des causes de ce genre, nous faisons peut-être le premier pas...

 

Lyliane 

28/03/2015

Pétition et appel pour les forêts...

Les forêts tropicales valent mieux que du contreplaqué !

   
 

 
 
 
 
 
 
 
   
     

 

                             Sauvons la Forêt <info@sauvonslaforet.org>

Les arbres de Bornéo et Sumatra sont abattus pour être transformés en contreplaqué bon marché

Chers ami(e)s de la forêt tropicale,

Au Japon, les entreprises de construction utilisent les bois tropicaux comme vulgaires panneaux de coffrage sur les chantiers. Dans l’état du Sarawak, les autochtones du peuple Penan assistent désespérément à la destruction de leurs terres ancestrales par l’industrie forestière.

L’organisation des Jeux olympiques et paralympiques par Tokyo en 2020 exacerbera certainement la déforestation à Bornéo si rien ne change.

Mais l'évènement sportif planétaire pourrait aussi être utilisé pour aider les Penan. La capitale japonaise a fait la promesse d’être exemplaire en matière de protection de l’environnement. Un acte concret en ce sens serait d’interdire l’usage des bois tropicaux sur les chantiers du Japon.

Écrivons au Premier ministre japonais et aux différents Comités olympiques impliqués dans l’organisation des JO 2020 à Tokyo :

 

PÉTITION  

En vous remerciant pour votre attention,  

Sylvain Harmat 
Sauvons la forêt

Sauvons la Forêt

Jupiterweg 15, 22391 Hamburg, Allemagne
info@sauvonslaforet.org  •  www.sauvonslaforet.org

Compte bancaire pour les dons:
IBAN: DE11430609672025054100
BIC: GENOD

La France et l'Europe face au lobby des pesticides...

 

Cette question mérite en effet d'être posée . Malgré les efforts du monde politique pour diminuer l'usage des pesticides en agriculture et promouvoir un modèle économique plus respectueux de la terre et des humains, en dépit de nombreuses études scientifiques prouvant leur effet néfaste sur notre santé et notre environnement, notre pays n'arrive pas encore à «  décrocher » du poids de la chimie dans les pratiques agricoles.

 

Le business des pesticides rapporte apparemment beaucoup d'argent à certaines grosses entreprises ou multinationales. Et, chez nous, les conseillers des coopératives agricoles poussent souvent à cette pratique sur le terrain. A Bruxelles enfin, certains élus se sont fait l'écho des pressions de ces mêmes lobbies sur les institutions européennes, afin qu'aucune loi contraire à leurs intérêts ne soit votée...

 

Selon "Générations Futures", www.generations-futures.fr, la FNSEA, syndicat dominant dans le milieu agricole, chargé notamment de ce qu'on nomme: "Ecophyto", depuis plusieurs années semble faire davantage la promotion des pesticides que de prendre la défense des agriculteurs français. Cependant un bon nombre de paysans se posent des questions ; soit qu'ils soient malades des pesticides qu'ils répandent sur leurs fruits et légumes, soit qu'ils réalisent que d'autres alternatives existent de nos jours. Le monde agricole français en effet reste figé dans un modèle productiviste avec des monocultures fragiles face aux insectes ravageurs.

 

La diminution des pesticides paraît toutefois indispensable si nous voulons laisser à nos enfants des rivières et des sols sains. L'agriculture biologique, plus respectueuse des humains comme de la terre, a montré que l'ajout des pesticides à toutes les phases de croissance des arbres ou des plantes, ne fait que privilégier les rendements au détriment de la qualité gustative des produits récoltés.

 

Face aux ravageurs potentiels, ce type d'agriculture, moins mécanisé, privilégie les traitements préventifs, l'équilibre des sols, les associations de plantes et de fleurs...

 

Les consommateurs ne s'y trompent pas. De plus en plus ils vérifient les étiquettes et la provenance de ce qu'ils achètent. Des émissions à la télévision notamment, des films, - après certains scandales retentissants - leur ont fait prendre conscience que les pommes par exemple, pour être conservées plus longtemps, sont irradiées et ne reçoivent pas moins de 35 traitements pour être impeccables, sans aucun défaut. Toutefois il n'est pas concevable de les manger avec la peau et quant à la saveur, c'est une autre affaire!

 

Il nous reste, à mon avis, une autre étape à franchir : faire pression sur nos élus pour qu'ils cessent d'obéir aveuglément à ces puissants lobbies et afin qu' ils votent des lois qui iront en faveur de la santé des sols et des gens grâce à une diminution sensible des molécules dangereuses. Nos abeilles comme nos descendants leur en seront reconnaissants !

 

Et en parallèle ou si cela n' était pas suffisant, il nous reste le choix citoyen de boycotter toute production poussée à grands renforts de pesticides, quitte à donner aux paysans un juste prix et à manger fruits et légumes non calibrés mais savoureux ! Privilégier la qualité, le goût, lutter par nos achats conscients contre les allergies, les maladies liées à la pollution de l'air comme de l'eau, acheter en circuits courts des produits de saison, tout cela pourrait devenir notre priorité ! La loi de l'offre et de la demande est dans notre société occidentale un argument de poids !

 

A nous d'orienter l'avenir agricole dans le sens jugé souhaitable pour les générations futures !

 

Lyliane

27/03/2015

Un dispositif favorisant le lien social auprès de nos aînés...

 

Beaucoup de personnes âgées de nos jours souffrent d'isolement. Elles manquent en effet de contact social, du fait des familles dispersées ou préoccupées par leurs problèmes personnels. En privilégiant la proximité, les affinités et la réciprocité des échanges, un dispositif, initié en 2006, a été mis en place dans le 17ème arrondissement de Paris. Ce dispositif, nommé "Voisin-Age" prend de l'ampleur un peu partout en France (Nantes, Grenoble, Toulon, Nice). Il s'en crée régulièrement grâce à des volontaires et à des sympathisants de l'association reconnue d'utilité publique "Les petits frères des Pauvres" -

http://www.petitsfreres.asso.fr

Ce dispositif permet en effet à des personnes âgées - appelées "voisinés" - et à certains de leurs voisins volontaires – nommés "voisineurs" – de partager des moments de convivialité. Sorties, repas, courses peuvent être organisés ; des notions de confiance et d'aide arrivent à se créer...

 

Pour prendre part à ce dispositif, il suffit de prendre contact avec « voisin-age » téléphoniquement au 01 49 23 13 55 ou d'envoyer un SMS avec la mention « voisinage » au 06 09 69 14 11, quels que soient l'âge ou la situation personnelle de l'aîné(e) à soutenir. Un responsable prendra contact avec chaque candidat pour mieux connaître ses besoins. Il créera ensuite une page Internet pour chaque personne âgée "voisinée", sa page n'étant accessible que par les "voisineurs" qu'il aura au préalable vus et acceptés.

 

Voisin-Age recrée ainsi progressivement un véritable esprit de solidarité et de convivialité dans les différents quartiers de nos villes. Pour plus d'informations se rendre sur le site :

https://www.voisin-age.fr/

 

Je trouve cette initiative excellente et je pense qu'elle doit être diffusée pour s'étendre partout où c'est possible. Merci à l'association « Les petits frères des pauvres » de s'être impliquée concrètement dans ce dispositif !

 

Lyliane 

26/03/2015

A propos des combinaisons alimentaires...

 

Selon Désiré Mérien, biologiste et naturiste français, les aliments sont classés en 6 groupes en fonction de leur composition : les proteines maigres, les protéines grasses, les lipides, les amidons, les fruits et les légumes.

 

Il estime par exemple que les fruits mi acides et doux peuvent être consommés avec des yaourts ou des fromages maigres, tandis les légumes verts sont censés favoriser la digestion des protéines. Le mariage légumes verts et lipides,- de même qu'avec les amidons- est conseillé d'autant plus que les légumes facilitent la dispersion des graisses .

 

Par contre, l'association de fruits et légumes n'est pas favorable à ses yeux en raison de leurs temps différents de digestion. Des fermentations en outre sont susceptibles de se produire. D. Mérien suggère de privilégier l'ingestion de sucres naturels et de réduire la consommation de sel, qui est un excitant alimentaire. A l'inverse, les plantes aromatiques sont recommandées en tant qu'antiseptiques puissants, permettant une digestion plus rapide et donnant du goût aux aliments.

 

Quant au pain, le blutage des céréales a pour conséquence la suppression des vitamines B et E, précieuses pour l'entretien de l'organisme. Aussi il est recommandé de privilégier les farines complètes.

 

Comme l'eau, les fibres alimentaires jouent un rôle de ballast et luttent efficacement contre la constipation. Poissons, fromages et œufs, selon D. Mérien, encrassent moins l'organisme que la viande. Aussi, il n'hésite pas à recommander un régime frugal, afin d'éliminer toxines et déchets, ainsi qu'une alimentation équilibrée à base d'aliments non raffinés.

 

Sans se tourner vers une nourriture dépourvue d'attrait, il est, semble-t-il, meilleur pour la santé de choisir des produits authentiques en observant le rythme des saisons. Cela ne paraît donc pas idéal de manger tomates, melons ou aubergines poussés sous serre en plein hiver, alors que brocolis, poireaux et navets se révèlent bon marché et sont les légumes de la saison !

 

Enfin, n'oublions pas que les oligoéléments, les sels minéraux, les enzymes et les vitamines sont irremplaçables, ce qui implique de manger des crudités et salades chaque jour, de consommer la peau des fruits et des légumes non traités, cueillis à maturité et de cuire les aliments à une chaleur douce ou à l'étouffée.

 

Lyliane

25/03/2015

Qu'est -ce que la somatisation?

 

D'après l'origine grecque du mot "soma", la somatisation est une manifestation dans le corps d'un trouble qui prend son origine dans le psychisme. Cela revient à accepter que le corps et l'esprit ne sont pas des entités séparées, mais dialoguent en permanence l'une avec l'autre.

 

La médecine distingue des manifestations fonctionnelles, qui seraient le premier stade de réaction du corps sans que l'on trouve de lésions organiques, d'autres types de troubles où l'on peut déterminer l'organe malade. Ce sont par exemple des émotions vécues pendant  la journée qui perturbent le sommeil, du stress qui perturbe les manifestations hormonales...

 

Certains médecins, formés à des médecines douces, ont en effet remarqué que depuis sa naissance, l'être humain cherche en permanence à s'adapter à son environnement, qu'il est confronté à une forme d'acceptation du monde, ce qui est plus ou moins vécu. Aussi, ils ont tendance à considérer que notre posture, notre morphologie corporelle, nos dents, nos muscles portent la mémoire de notre vécu et de toutes nos tensions.

 

Certes, le ressenti de la personne, son histoire, son caractère jouent un rôle important. De ce fait, chaque être humain va avoir une manière de somatiser qui lui sera personnel. Il y aurait, selon eux, un schéma classique avec des liens : type de stress/lieu de somatisation. Ainsi, quelque événement mal digéré pourrait toucher notre estomac, une émotion profonde non éliminée se manifesterait au niveau de nos intestins...

 

Il semble également que les microbes testent en permanence nos façons de nous maintenir en équilibre. Si après un stress nous avons du mal à revenir à l'équilibre, nous sommes susceptibles de rentrer dans ce que nous nommons « une maladie infectieuse ». Cette phase d'activation bactérienne serait là pour marquer «  la rupture de tolérance » au sein de notre organisme.

 

Le docteur Olivier Soulier, médecin homéopathe et acupuncteur, travaille sur ces ressentis qui témoigneraient d'une mémoire du corps depuis notre naissance. Il appelle sa recherche : "médecine du sens". Pour en savoir plus sur les séminaires proposés et le DVD à commander, consulter le site : www.lessymboles.com.

 

Le travail de guérison demanderait donc à chacun de retrouver dans quelle mesure son équilibre corps-esprit a été perturbé. Pour cela, le praticien considère que nous pouvons demander à notre corps qui sait et qui témoigne à sa façon de ce qui est bon pour lui.

 

Le docteur Soulier prône de ce fait une véritable « vigilance corporelle ». Le lieu et la cause de la somatisation seraient, selon sa théorie, liés à l'écart entre le vrai soi de l'être (selon le sens donné par Winicott) et le faux soi incarné. Cela signifierait que l'on se serait trop écarté de soi-même, que notre corps l'aurait perçu et tenterait par le processus de la somatisation de nous ramener à nous même.

 

En bref, je dirais que c'est une vision totalement novatrice de nos mal-être, de notre état de santé, du sens de la maladie ( ce que "le mal a dit") et des processus de guérison. Dans cette mesure, ces recherches ont l'intérêt de nous faire réfléchir sur les liens existants entre notre corps et notre esprit, liens que tous reconnaissent désormais.

 

Lyliane

24/03/2015

L'activité physique est-elle bonne pour la santé?

 

Il est actuellement prouvé médicalement que l'activité physique augmente l'immunité, améliore les performances cognitives et le moral, tout en maintenant chez la personne qui pratique régulièrement un sport quel qu'il soit un poids de forme.

 

Or, en France actuellement 10 à 15 % des adultes ne pratiquent aucune activité physique. On peut néanmoins s'habituer à prendre l'escalier au lieu de l'ascenseur, à promener son chien soir et matin, à aller chercher son pain ou son journal, à jardiner en plein air ou sur sa terrasse... Tout cela, à condition que ce soit une heure par jour environ, entraîne une dépense physique bénéfique.

 

Toutefois, l'observation montre que de plus en plus de parents chaque semaine transportent en voiture leurs enfants jusqu'à la porte de l'école et passent ensuite leurs journées assis dans un bureau ou les yeux fixant un écran...

 

De nos jours où les salles de sport, l'accessibilité des espaces de jogging ou de natation et les nombreux loisirs du fait des RTT permettent de combattre la sédentarité, il est regrettable que nous n'en profitions pas tous. Au lieu de rester devant la télévision ou de passer des heures dans des grandes surfaces, emmener sa famille marcher en forêt, randonner sac au dos, pique niquer dans un parc ou faire du VTT est à la portée de chacun le weekend. Cela permet non seulement de s'oxygéner, mais aussi de découvrir des coins de nature, de faire connaissance d'autres personnes !

 

En prenant de l'âge, c'est même indispensable de mobiliser son corps, de faire bouger ses muscles, ses articulations, de respirer au grand air que ce soit en s'inscrivant à des séances de gymnastique ou en pratiquant la marche, le vélo ou la natation, afin de combattre arthrose ou ostéoporose. Il est prouvé que les personnes actives, bougeant beaucoup, tombent moins et souffrent de ce fait beaucoup moins de fractures que celles qui vivent chez elles, sans aucune activité physique.

 

Personnellement, je m'oblige à ne pas prendre mon véhicule chaque jour, à descendre au jardin, à marcher, à monter des escaliers, à aller deux fois par semaine à un cours de gymnastique. J'y trouve des personnes différentes avec qui je peux échanger. Là bas, je travaille l'équilibre, la coordination des mouvements, la souplesse de mes articulations, bref je sais que je me fais du bien.

 

Si l'on n'a jamais pratiqué de sport, il convient d'y aller progressivement. Mais notre cœur lui même a besoin de changer de rythme, nos poumons de s'emplir plus à fond, notre dos de s'étirer.

 

Aussi, quel que soit notre âge, donnons l'exemple, apprenons à nos enfants à bouger, que ce soit en courant sur un stade ou un court de tennis, en pédalant dans la nature ou sur un balcon ! Et nous même, quand il fait beau temps, ne nous laissons pas piéger par des émissions de télévision ou des jeux sur ordinateur, qui nous rendent de plus en plus mous et sédentaires. A choisir, préférons nous l'obésité et la sclérose ou la forme, le dynamisme et la santé ?

 

Lyliane 

23/03/2015

La pollution électromagnétique, qu'est-ce que c'est et faut il s'en prémunir?

 

De plus en plus de personnes se plaignent de problèmes de santé en lien avec les champs électromagnétiques. Dans notre siècle, devenu avide de technologies sans fil, où l'on installe des antennes relais un peu partout, nous sommes questionnés par ces personnes, dites selon les médecins « électrosensibles », qui souffrent de symptômes plus ou moins invalidants : brulures et maux de tête, vertiges, sommeil perturbé, difficulté à se concentrer sans oublier des suspicions de sclérose en plaques de la part du Dr Maschi...

 

Je me suis intéressée à la question de savoir si les normes actuelles en vigueur protègent les populations. Pour cela j'ai étudié un dossier très complet publié en mars 2014 par Biocontact, revue gratuite qui est donnée en magasins diététiques. Selon ses articles, les premières inquiétudes sur l'impact de ces champs électromagnétiques sur la santé sont apparus au niveau du Parlement Européen en 1994. Il devait en résulter la mise en œuvre d'un principe de précaution, «  recommandant aux états de mettre en place des normes de limitation de l'exposition des travailleurs et du public aux rayonnements électromagnétiques non ionisants ».

 

En 1999, une commission parlementaire européenne, présidée par G. Tamino fut nommée afin de faire des propositions de normes. Elle conclut à la nécessité d'établir deux seuils d'expositions règlementaires.

 

Le premier concernait les effets thermiques apparaissant à court terme après une exposition de courte durée à des niveaux de champs élevés. Les valeurs limites fixées ont été de 58 à 61 volts par mètre selon les fréquences. Le second seuil s'intéressait aux effets biologiques à long terme suite à une exposition de longue durée à des niveaux de champs faibles. Le seuil de 1 volt/mètre préconisé correspondait à un seuil de 0,6 volts/m des bandes de fréquence restreintes.

 

Le texte européen toujours en vigueur , transposé en droit français par le décret du 3 mai 2002 reprend ces valeurs limites. Depuis il a été complété par une norme NF et un nouveau décret de 2006 établissant des valeurs limites pour les appareils médicaux, auditifs, pacemakers, pompes à médicaments... En 2011, l'article L32-12 du code des Postes est venu préconiser une compatibilité électromagnétique entre les équipements et les installations électriques. Toutefois, aucun organisme ne vérifie le respect de ces normes...

 

Pourtant, en 2001, l'O.M.S. avait classé les basses fréquences(50 hertz) et les ondes radiofréquences(téléphones mobiles) dans la catégorie 2 b des substances potentiellement cancérigènes.

 

Courant 2005 un laboratoire indépendant analysant les rayonnements électromagnétiques et menant des enquêtes sur le sujet a été crée : le CRIIREM www.criirem.org. Toutefois, malgré les interpellations de la député européenne, de sensibilité écologiste, M . Rivasi, et des associations citoyennes, la gestion de ces risques potentiels n'a pas été prise en compte.

 

Face à la situation actuelle et au bain d'ondes dans lequel nous baignons, il est au moins possible d'opter pour une protection individuelle: utilisation d'un téléphone filaire (relié à un fil), limitation de notre exposition aux basses fréquences(lampes de chevet, micro onde, ordinateurs...). Et nos voisins sont également susceptibles de nous inonder de leurs ondes puisqu'un téléphone sans fil DECT a souvent un rayonnement d'une portée de 30 à 100 mètres !

 

Il est également recommandé la nuit d'arrêter voire d'éteindre la wifi, d'utiliser une oreillette pour téléphoner, de ne pas manger chaque jour face à un micro ondes, de dormir loin d'un radio réveil et à plusieurs mètres ( 2 à 3m au moins) d'une télévision... Eviter les longs téléchargements quand on est devant un ordinateur, d'appeler avec un mobile depuis un train ou d'un parking en sous sol.

 

Habiter à proximité d'une ligne à haute tension, d'une antenne relais peut à la longue perturber nos énergies. Il existe depuis 2008 en France un collectif des électrosensibles www.electrosensible.org .Il me semble qu'il faut surtout protéger, à la maison comme au dehors, nos enfants très vulnérables à ces rayonnements.(cf association Robin des toits qui dénonce le tout numérique à l'école).

 

Enfin, il faut savoir qu'il existe quelques méthodes naturelles, à base d'huile essentielle de lavande, de plantes grasses dé-polluantes, d'antioxydants, d'eau minérale peu minéralisée..., dont celle de Mr Louis Claude Vincent, ingénieur hydrologue, qui a écrit un livre sur ses recherches au sujet de l'eau que nous buvons. Pour en savoir plus, s'adresser à l'association de la bioélectronique Vincent ou ABE, qui fait connaître ses recherches et publie une revue www.betvincent.com.

 

Il semble urgent de nous faire entendre sur nos choix de vie, de donner le bon exemple autour de nous et de devenir des lanceurs d'alerte au lieu de subir cette pollution invisible.

 

Lyliane 

22/03/2015

transfert d'une pétition en faveur de l'association des paralysés de france

Nouvelle menace sur les droits des personnes handicapées : nous avons besoin de vous !

 
Association des Paralysés de France, soutenue par Philippe Croizon

20 mars 2015 — Alors que notre combat pour une société accessible se poursuit notamment grâce à VOTRE engagement à nos côtés, un autre front vient de s’ouvrir !

Les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), guichets uniques et de proximité, indispensables pour demander l’accès à des droits et des accompagnements sont en passe d’être REMISES en cause.

Renouvelez votre soutien à notre cause en signant notre nouvelle pétition « Touche pas à ma MDPH ! » : www.change.org/TouchePasAMaMDPH 

Aidez-nous ainsi à demander au gouvernement et au président de la République de les sauver et de leur attribuer les moyens nécessaires à leur bon fonctionnement !

 

Message des Indiens d'Amazonie...

 

La forêt amazonienne est un des plus riches espaces de la biodiversité avec 390 milliards d'arbres appartenant à 16 000 espèces différentes. C'est aussi la plus grande réserve d'eau douce du monde et, selon certains scientifiques, un poumon vital nécessaire au maintien de l'équilibre climatique de notre planète. Cette forêt primaire recouvre en majeure partie le sol brésilien.

 

Or, d'après un rapport de l'O.N.U. concernant l'alimentation et l'agriculture, le Brésil a perdu 20% de sa forêt ces 20 dernières années. Essentiellement en raison d'un élevage bovin intensif, d'une culture massive du soja et de coupes de bois que ce soit du fait de la population locale, de grosses sociétés ou même à cause de coupes illégales générant un profit important.

 

Nous aurions pu penser que les élus locaux, le gouvernement brésilien s'en seraient inquiétés. Et bien non, ce sont surtout les Indiens peuplant la forêt qui ont tiré la sonnette d'alarme ! En effet, leur culture ancestrale les a habitués à se responsabiliser par rapport à leur milieu naturel. Ils ont compris que si cette tendance devait s'accélérer, la grande forêt amazonienne serait condamnée à plus ou moins brève échéance, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour la planète et pour les 400 000 Indiens du Brésil.

 

J'ai réalisé tout cela à la lecture de l'ouvrage récent (février 2015) paru chez Albin Michel d'Almir Narayamoga Surui et de Corine Sombrun, passionnée du monde indigène, intitulé : "Sauver la planète". Ce livre m'a sensibilisée au message puissant d'Almir Surui, chef Indien d'Amazonie, pionnier dans la défense autochtone d'Amérique du Sud. Cet homme, diplômé en biologie, à l'aide d'une ONG suisse, puis avec l'appui de Google Earth, a pu montrer au monde la détérioration de la forêt qu'il occupe avec les siens.

 

Encore plus fort : utilisant une des formules proposée à la conférence environnementale de Bali en 2008, il a obtenu de pouvoir protéger, sur 248 000 ha du territoire, les arbres s'y trouvant. En effet, en faisant placer ces arbres sous contrat carbone officiel,- ce qui rapporte des fonds-, il a prévu une protection de cette forêt pour 50 années. Il a réussi ensuite à entraîner d'autres Indiens dans sa lutte pour la défense de la forêt et à convaincre le gouvernement brésilien de son intérêt à soutenir sa cause.

 

Almir Surui a obtenu pour ce livre, qui retrace l'histoire de son peuple et son engagement au péril de sa vie, le prix des Droits de l'Homme en 2008 à Genève.

 

N'imaginez pas des Indiens arriérés ! On a nommé les Surui: les "Indiens  high-tech", car ils se sont formés aux techniques informatiques, à seule fin de pouvoir communiquer plus largement pour sauver leur forêt.

 

J'ai relevé quelques passages dans cet ouvrage et je vous les livre ci dessous : 

"Dès l'enfance, nous apprenons à considérer que nos actes n'engagent pas seulement notre responsabilité, mais celle de tous".

"Chaque expérience est un défi dont le but n'est en aucun cas le pouvoir ou l'argent, mais la joie d'avoir pu en tirer un enseignement" .

"Nous avons tous besoin des connaissances de chacun, sans en être dépendants".

"C'est par l'exemple que l'on change les consciences !"

 

Alors, je suis heureuse de pouvoir vous témoigner à travers cet article de l'exemple donné par Almir Surui, de vous inciter à lire et à offrir cet ouvrage, afin de pouvoir être inspiré par son courage et sa détermination au service d'un bien commun.

 

Lyliane 

21/03/2015

Pourquoi acheter un objet, quand votre voisin peut vous le prêter?

 

Sur le site Internet http://www.lesbrinsdherbes.org ou http://www.pretoo.com en ligne depuis avril 2013, j'ai appris que ce réseau social et solidaire met en relation de façon simple des voisins, afin qu'ils puissent se prêter gratuitement des objets du quotidien.

 

Ce site est le plus ancien site de prêt gratuit encore en activité. Il se dit à la croisée de l'économie sociale et solidaire, de la consommation durable, de l'environnement et des nouvelles technologies. Il fait partie de l'économie de partage.

 

Il est possible de s'inscrire sur le site. Grâce à des étiquettes à coller sur sa boîte à lettres, chacun peut faire savoir à ses voisins ce qu'il peut leur prêter : outils de jardin, de bricolage, appareils ménagers...

 

Il existe également un autre système de mise en contact pour faciliter les prêts sur :

http://www.Franceregion.fr/lepret-d-objets-entre-voisins-...

 

Bref ce sont des initiatives novatrices et solidaires qui favorisent une économie d'échange et de contact entre voisins. Il suffisait d'y penser et d'oser le mettre en place !

 

Au fond la crise, malgré sa rigueur, est susceptible de nous aider à changer nos habitudes, à échapper à la société de consommation, à nous faire imaginer d'autres rapports humains.

 

Lyliane 

20/03/2015

Les clandestins dans notre pays, qui sont ils vraiment?

 

Une émission de télévision intitulée «  C'est dans l'air » m'a permis de faire le tour de la question grâce à des intervenants de sensibilités différentes. Ce sujet m'intéresse au plus haut point car justement dans le bénévolat que je fais sur le support d'heures de français, j'en croise parfois.

 

Nous entendons souvent des élus et élues, de sensibilité que je qualifierais de populiste, clamer « qu'ils prendraient la place des français sur le marché du travail ». Or il n'en est rien puisque, depuis 1991, les clandestins d'où qu'ils viennent n'ont pas le droit de travailler en France. Les employeurs français le savent bien et ils ne veulent pas risquer des amendes.

 

La plupart de nos clandestins sont des jeunes, mineurs ou pas, fuyant leur pays, où il y a la guerre ou la misère. S'ils sont mineurs, nous sommes tenus de les scolariser jusqu'à leurs16 ans. Certains hélas vivent dans la rue, ou dans une pièce mise à disposition au lycée quand les établissements s'émeuvent de leur sort, quand ils n'ont aucune famille. Le Réseau « Education sans frontières » est particulièrement actif sur le terrain. Que de trajectoires incroyables pour ces adolescents qui ne cherchent qu'à survivre !

 

Je côtoie moi même beaucoup de clandestins lettrés, parlant l'anglais et ayant dépensé une fortune auprès de passeurs, pour venir se réfugier ailleurs. Ils sont coupés de leurs racines, ils ont soif de s'insérer dans un pays d'accueil. Du reste il n'a jamais été dit qu'ils se conduisent mal, bien au contraire ! Dans l'Hyper Cacher de Paris début janvier, c'est un « sans papier » noir qui a sauvé des vies ! Il a été mis à l'honneur et c'était bien normal !

 

Ceux que je connais: syriens, libyens, soudanais, irakiens, mauritaniens, maliens, nigérians vivent avec environ 17 euros par jour, ce qui les contraint à ne faire qu'un seul repas. Nous sommes loin des profiteurs, des « terroristes », dont certains agitent la menace à tort, afin de réclamer une fermeture de nos frontières...

 

Si un jour j'étais obligée d'émigrer, comme certains l'ont fait à la période nazie, je souhaiterais être traitée humainement. Ce n'est hélas pas toujours le cas chez nous en raison de la xénophobie et d'une crise identitaire actuelle dans certaines couches de notre société!

 

A Calais, ils sont 1000 personnes environ à espérer passer en Angleterre sur une population de 70 000 habitants. Des organisations humanitaires (France Terre d'asile) essayent d'aider ces jeunes (tentes, duvets, eau potable)qui attendent une chance de partir dans un pays anglophone...

 

Certes l'afflux de clandestins venus par bateaux ou par la terre complique la vie déjà difficile des italiens et des grecs. Aucun clandestin ne fuie vers l'Espagne ou le Portugal, pays qui perdent déjà leur propre population. L'Italie notamment demande l'aide de l'Europe pour faire face à toutes ces arrivées sur l'île de Lampédusa. Cela me rappelle l'époque des « boat people », fuyant une dictature. Ils ont fini par être accueillis partout, suite à un élan généreux de tous les pays d'Europe.

 

En Allemagne, où la crise est moins sensible, les clandestins se pressent aux frontières(200 000 demandes d'asile actuellement), d'autant que chez eux ils ont le droit de travailler.

 

Demander l'asile politique prend en moyenne de 2 à 5 ans. C'est long quand on ne peut travailler, quand on vit dans la peur d'être renvoyé d'où l'on s'est échappé, au lieu de pouvoir se faire des relations sur place...Il faut en outre trouver un avocat pour cette démarche.

 

Certes, l'idéal serait que les peuples du Sud puissent vivre sur leur sol au lieu de migrer vers le Nord. Mais nos pays riches, anciens colonisateurs ou vendeurs d'armes, sont ils vraiment préoccupés de justice sociale, de la faim dans le monde ? Je lis peu de littérature sur le sujet. Qui va oser se mettre dans la peau d'un clandestin, comme certains l'ont fait autrefois, et nous en parler ?

 

Ce n'est en effet pas un simple problème de société, de sécurité publique ou un enjeu d'élections !

 

Le coût d'un clandestin ne s'estime pas seulement en euros, mais aussi en déracinement, en malnutrition, en jeunesse sacrifiée...Ayons donc un peu de compassion pour ces êtres humains qui vivent sur notre sol, qui espèrent notre regard plein d'humanité et une vie meilleure !

 

Lyliane

19/03/2015

Evènement planétaire rappelé en France par Créavignon

 
Heure : 28 mars 2015 de 20:30 à 21:30
Emplacement : Place du Palais des Papes
Organisé par : CREAvignon

Description de l'événement :

Le samedi 28 mars 2015 à 20h30, des millions de personnes tout autour du monde éteindront la lumière pour une durée d'une heure pour célébrer leur engagement pour la planète.

La ville d’Avignon qui s’engage activement dans une démarche de développement durable a décidé, comme de nombreuses villes en France, de s’associer à cette action.
La ville d’Avignon s’est notamment engagée dans une rénovation de son système d’éclairage public qui conduira à une baise importante de la consommation électrique , très prochainement la ville présentera pour la première fois un plan climat énergie afin de réduire fortement ses dégagements de gaz à effet de serre et donc de réduire son impact sur le climat.

Comme chaque année maintenant, CREAvignon invite les Avignonnais qui le souhaitent à se rendre le 28 mars à 20h30 sur la place du Palais des Papes pour marquer symboliquement leur engagement pour préserver notre environnement.

Cet évènement prend cette année une dimension toute particulière avec la tenue à Paris en décembre de la conférence mondiale sur le climat.

Si vous le pouvez apporter une petite bougie dans un pot en verre pour symboliquement participer à cet évènement planétaire.

Apprenez-en plus et répondez à l'invitation sur CREAvignon :
http://creavignon.ning.com/events/event/show?id=2825813%3...
 

Une entreprise de matériaux récompensée pour son action en faveur de la biodiversité.

 

Très souvent les médias passent sous silence les initiatives positives d'acteurs économiques , alors qu'elle mériteraient une large diffusion.

 

C'est notamment le cas de celle de la Société STB matériaux, installée sur une sablière de la commune de Hamel (Nord), dont je découvre aujourd'hui seulement, dans un petit journal gratuit distribué dans les magasins diététiques, qu'elle a reçu le premier prix 2013 du développement durable. Sur son site Internet : www.stb-materiaux.fr, on peut découvrir les contours de cette entreprise.

 

Sensibilisés par des écologues à la présence de milliers d'abeilles sauvages dans un coin de la sablière qu'ils occupaient et avec l'accord de la municipalité, ses dirigeants ont décidé de sauvegarder ce patrimoine naturel vivant et encore mieux même de le favoriser.

 

En effet, non seulement ils n'exploitent plus les zones colonisées par les abeilles, une variété qui niche à même le sol, mais ils ont laissé pousser fleurs et bosquets de saules sur le site pour la ressource alimentaire de ces pollinisatrices. Ensuite, afin de créer des bancs de sable susceptibles d'accueillir les nids, ils ont déversé en couches meubles des matériaux stériles.

 

Tout ceci n'était absolument pas prévu initialement et a coûté de l'argent à l'entreprise. Cette démarche volontariste de renoncement d'exploiter un stock de sable pour préserver une colonie d'abeilles sauvages et cette politique d'ensemencement de fleurs nectarifères a touché l'U.N.I.C.E.M (union nationale des industries de carrières et matériaux de construction) et l'U.N.P.G (union nationale des producteurs de granulats). Considérant les efforts en faveur de l'environnement entrepris par la STB sur le site de Hamel, ils lui ont attribué, le 31 mai 2013, le prix du développement durable. Ce prix n'est décerné que tous les 3 ans.

 

Cet exemple témoigne du fait que cette société est dirigée par des êtres humains sensibles aux questions écologiques. Il me semble que cette initiative pionnière aurait besoin d'être diffusée alentour. Bien que les militants et partis « verts » ne soient, selon moi, pas toujours appréciés à leur juste valeur en France,- à la différence de l'Allemagne-, nous sommes tous informés que les abeilles disparaissent peu à peu de tous nos pays (pollution, frelons asiatiques, pesticides...). Or, nous en avons besoin pour polliniser nos arbres !

 

Aussi, remercions cette entreprise de démontrer que le profit n'est pas la seule valeur qu'elle reconnaît et n'hésitons pas à la citer en exemple. En effet, économie et écologie peuvent coexister grâce à des solutions nouvelles ! Il suffit peut-être de chercher à les mettre en œuvre...

 

Lyliane

 

18/03/2015

Le printemps arrive! Mais gare aux allergies saisonnières!

 

Combattre les allergies respiratoires durablement est assez difficile en médecine allopathique. Pourtant une autre voie existe: celle du renforcement du terrain de la personne par des méthodes douces et quelques extraits de plantes, qui donnent de bons résultats.

 

Comme dans un jardin, où la préparation du terrain conditionne la pousse de nos futures plantes, notre état de santé nécessite de veiller à ne pas laisser des déséquilibres s'installer. Il convient en effet de veiller à l'équilibre

  • intestinal tout d'abord en réalisant que notre intestin est le siège important de notre immunité. En effet, une foule de bactéries s'y trouve. Les légumes avec leurs fibres et les légumes lacto fermentés notamment aident à nourrir nos bonnes bactéries. Au besoin, il est possible de prendre en complément alimentaire des ferments lactiques.

  • émotionnel ensuite car nous vivons tous des stress journaliers, ce qui épuise les surrénales. Ces glandes aident à juguler les inflammations. Des plantes, comme la Rhodiola par exemple, aident à les vivre mieux.

  • respiratoire aussi quand les muqueuses sont touchées par les pollens...Des huiles de noix ou de poissons riches en oméga 3, quelques gouttes d'huile essentielle de pin maritime, du curcuma, d'autres antioxydants présents dans les aliments colorés sont susceptibles d'aider à éviter ou juguler les crises.

  • alimentaire enfin en évitant le lait de vache, les aliments contenant du gluten, la viande rouge, des aliments allergènes comme les fraises, les crustacés, le vin blanc...

Grâce à tout cela, les allergies de printemps sont susceptibles de laisser en repos les personnes allergiques, de leur permettre de s'oxygéner par des sorties bénéfiques à leur santé dans la nature.

 Lyliane

17/03/2015

Grâce à la solidarité, l'austérité paraît moins rude...

 

Un article de Convergence, magazine du Secours Populaire, m'a permis de toucher du doigt ce qui en grande partie a aidé le peuple grec à traverser la période d'austérité qui règne dans le pays depuis les années 2010.

 

En effet, 2,5 millions de grecs depuis vivent en dessous du seuil de pauvreté en raison de la rigueur budgétaire qui a fait chuter les revenus et qui a atteint toutes les classes sociales.

 

Car, à partir de mai 2010, dans le but d'économiser 30 milliards d'euros, le revenu minimum a été diminué et le pays a été soumis à une très grande austérité, afin de rembourser sa dette.

 

Sans vouloir entrer dans des considérations économiques ou politiques à ce sujet, je voudrais souligner le coût social et les inégalités induites par cette situation : nombre élevé de suicides, hausse de 43% de la mortalité infantile, diminution de 40% de la consommation dans le pays... Un quart de la population s'est retrouvé au chômage ; les salaires ont été diminués de 38%, les pensions de retraite ont subi une baisse de 45% ; bref le niveau de vie a diminué en moyenne de 20% entre 2008 et 2013.

 

De ce fait, dans le quotidien, beaucoup de familles se sont retrouvées sans couverture sociale, la plupart des enfants n'ont plus eu de vacances, certaines personnes ont du émigrer dans un autre pays, la nourriture même est devenue assez rare !

 

Heureusement, des organisations humanitaires ont aidé les grecs à se mobiliser, à s'organiser. Des liens d'entraide se sont crées grâce à des associations d'autres pays comme le nôtre, à des églises et notamment l'Eglise Orthodoxe. Une aide alimentaire a été mise en place ainsi que des distributions ponctuelles de la Banque Alimentaire.

 

Toutefois, ce peuple digne et volontaire,- qui il y a longtemps nous a apporté le système démocratique et qui a déjà connu bien d'autres crises-, a survécu grâce à une valeur essentielle : la solidarité. En effet, sur place, au lieu de se plaindre ou pour les plus favorisés de chercher à garder des avantages passés, chacun a eu à cœur d'aider ses voisins, ses proches, de chercher des solutions innovantes pour surmonter cette période noire.

 

Sans préjuger de l'avenir de ce pays, je retiens plusieurs enseignements de l'exemple qui nous a été donné jusqu'ici par le peuple grec :

-Tout d'abord, se responsabiliser et accepter avec patience « ce qui est » sans chercher à s'accrocher à des regrets, à des idées de retour en arrière(monnaie, sortie de l'Europe) et éviter de geindre en se référant à un passé beaucoup plus rose.

-Puis, garder sa force intérieure et s'entraider sur le plan de la matière en diminuant notamment le superflu et en vivant chichement.

-Ensuite, se saisir des opportunités, sans se révolter, pour se faire entendre de façon légale des autres pays.

-Rester eux même tout en sachant que « demain sera un autre jour »...

 

Nous français, toujours prompts à faire grève, à rejeter la faute de nos problèmes sur nos dirigeants ou les étrangers et à revendiquer nos droits au progrès ou à la croissance, ne pourrions nous pas saluer le courage et les leçons de vie données par ce pays, qui depuis 5 ans au moins souffre dignement d'une réelle austérité.

 

Lyliane  

16/03/2015

Do it yourself ou comment fabriquer ses cosmétiques naturels...

 

La cosmétique industrielle, fabriquée en laboratoires, occupe de vastes linéaires dans les supermarchés français. Néanmoins, de plus en plus d'hommes et de femmes regardent de près les étiquettes de ces produits et s'aperçoivent que flacons et crèmes renferment des agents détergents relativement agressifs, des colorants et des parfums artificiels, des conservateurs... Tous n'ont pas la même toxicité reconnue par les experts. Toutefois certains ont des effets perturbateurs endocriniens (silicones, parabens, composés éthylés...). Ce sont des facteurs de risques reconnus dans des cancers...

 

Le choix des consommateurs de privilégier la cosmétique naturelle découle de cette information et du besoin de prendre soin de sa peau. Jusque là il était affirmé par les laboratoires que pour conserver leurs produits les parabens par exemple étaient obligatoires. Nous savons néanmoins qu'il est possible de mettre au point ou de fabriquer soi même ses produits en y ajoutant de l'extrait de pépins de pamplemousse et de les garder un mois au frais.

 

Pour initier consommateurs et consommatrices des stages, des séminaires, des ateliers fleurissent depuis quelques années. Plusieurs sites répertorient ces différentes et possibles formations:www.jefabriquemescosmetiques.fr, www.lesateliersenherbe.com, www.macosmetiquenaturelle.com, www.aroma-zone.com, atelier23blog.blogspot.com.

 

Si vous souhaitez fabriquer fard à joues,gloss, masque, dentifrice...vous pouvez consulter des recettes sur:www.aromalin.com, www.commentfaiton.com, www.potions-et-chaudron.com.

 

A la base de nombreux produits naturels, on retrouve l'huile essentielle de clou de girofle qui non seulement parfume, mais se révèle être aussi un antiseptique et un antibactérien puissant.

 

Comble de tout, ces cosmétiques naturels, qui utilisent de l'eau, de la cire, des pigments, des huiles végétales..., sont particulièrement économiques ! Alors, en prenant les précautions sanitaires d'usage, pourquoi ne pas réfléchir à la question d'une consommation plus responsable et se lancer dans le « do it yourself », afin de reprendre en mains notre beauté et notre santé ?

 

Lyliane

15/03/2015

Des arbres virtuels à Paris pour lutter contre la déforestation!

 

Dans le dernier numéro de Télérama, j'ai repéré l'initiative originale d'une artiste belgo-tunisienne Naziha Mestaoui : faire pousser un arbre lumineux sur un monument parisien.

 

En effet, en versant quelques 4 euros, le donateur verra le sosie de la sève et de l'écorce de l'arbre réel planté là où sévit la déforestation sur son smartphone. Il pourra pendant 3 ans surveiller son arbre filleul à distance.

 

Cette pionnière de l'art digital veut en effet illuminer en vert la capitale française pendant toute la durée de la Conférence sur le Climat (novembre/décembre 2015)

 

Son œuvre nommée "One heart, One tree" est censée durer jusqu'à pouvoir créer une forêt de scintillements à Paris. Tenter de faire reverdir l'Amazonie, l'Asie ou l'Afrique, grâce à des forêts virtuelles, pourquoi pas ?

 

Je trouve cette initiative moderne et fort sympathique, ce qui nous change des articles habituels sur le sujet. Un rappel coloré sur l'Arc de triomphe ou la tour Eiffel pour attirer l'attention de tous sur les dangers pour la planète de couper les arbres sans discernement (érosion des sols, régénération de l'air etc...).

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette initiative, consultez le site de cette artiste ou bien : www.electronishadow.org.

 

Lyliane

14/03/2015

Message électronique de Nicolas Hulot.

Voici le message que reçoivent ceux qui sont inscrits à la Newsletter de Nicolas Hulot:

 

"Bonjour, 

J’ai aujourd’hui le plaisir de partager avec vous, notre nouvelle campagne de mobilisation « My Positive Impact».

Nous le savons, les solutions existent. 

Tous les jours, des associations, des entreprises, des collectivités inventent, créent, lancent des initiatives efficaces et réplicables pour lutter contre le dérèglement climatique. Habitat, alimentation, transport, santé, citoyenneté… tous les secteurs sont concernés. Malheureusement ces projets restent trop souvent expérimentaux ou isolés, confrontés à un mur de conformisme ou de scepticisme. Il suffirait pourtant de presque rien pour faire de ces bonnes idées isolées, la chance de tous. 

Choisissez les solutions les plus pertinentes, nous les rendrons visibles 

Connectez-vous sur le site www.mypositiveimpact.org et découvrez les solutions que ma Fondation a choisies. Votez pour celles qui vous paraissent les plus pertinentes et avec nos partenaires médias, nous transformerons vos votes en visibilité. C’est vous qui déciderez celles qui bénéficieront d’une campagne de médiatisation massive et qui serez en mesure de leur apporter la crédibilité et la notoriété nécessaire pour attirer investisseurs, compétences, partenaires, débouchés…

 

En participant à « My Positive Impact », vous allez non seulement permettre aux solutions d’être vues, partagées, déployées à très large échelle, mais aussi contribuer à créer les conditions pour faire émerger un nouveau modèle de société. 

La société civile a un grand rôle à jouer pour favoriser l’émergence d’un autre état d’esprit où le fatalisme cède la place à l’action. Je compte sur vous pour rejoindre la mobilisation « My Positive Impact » et en parler autour de vous grâce à nos outils de communication accessibles sur le site

Ensemble, donnons le pouvoir aux solutions ! 

Nicolas Hulot"

13/03/2015

Découvrir que nous sommes nés pour être heureux...

 

Ce titre s'est imposé à moi après la lecture d'un petit ouvrage de Xavier Péron aux Editions Jouvence : "Les quatre cercles Maasaï du bonheur" .

 

Dans le monde occidental, relativement artificiel et triste dans lequel nous vivons, il nous est difficile de croire que nous appartenons à un monde où tous les êtres sont censés s'aimer les uns les autres et célébrer jour après jour leur joie d'être en vie.

 

Au lieu de nous préoccuper avec angoisse de notre avenir et de celui de nos descendants, pourquoi ne pas adopter une attitude positive et confiante envers les événements traversés, qui sont des appels à nous dépasser, pourquoi ne pas trouver en nous ce que l'on nomme la joie du vivant ?

 

Selon les Maasaïs, peuple premier vivant en Afrique, «  la joie est l'expression la plus pure de l'amour ». Aussi ils la pratiquent et ils l'enseignent à leurs jeunes. C'est « Encipaï » selon eux.

 

A travers Xavier Péron, ils nous enseignent, eux simple peuple d'éleveurs nomades, la guidance à suivre pour accepter la vie telle que nous l'avons reçue, pour puiser la joie contenue dans nos cœurs, pour vivre en harmonie avec les autres.

 

Ces êtres libres et pacifiques, pratiquent l'humour et la légèreté, énoncent de succulents proverbes, tout en restant en connexion profonde avec tous les êtres vivants de la création. Ils puisent en effet dans le monde invisible des liens d'amour et de reconnaissance,des signaux qui les guident sur le chemin et qui alimentent leur foi en la vie.

 

Nous, habitants des pays riches, nous nous en tenons pour la plupart aux apparences du monde matériel ; nous portons des masques par peur de montrer qui nous sommes et nous avons perdu le pouvoir de célébrer la fête de la vie, de partager nos épreuves comme nos réjouissances.

 

Or selon Xavier Péron, se réjouir ensemble procure « un confort relationnel dont chacun profite ».

 

Le chemin que nous pourrions suivre pour redécouvrir ces valeurs passe par voir le verre à demi plein au lieu d'à moitié vide, par avoir une démarche intérieure de non jugement envers nous même et envers autrui. Car les Maasaïs connaissent «  la puissance vibratoire des pensées comme des paroles » qui finissent par nous attirer ce que nous redoutions, ce que nous critiquions chez les autres. Ils essaient de peu faire marcher leur mental, de se servir des mots comme des pensées «  pour guérir, pour bénir, pour prospérer ».

 

L'autre, quel qu'il soit, est considéré comme un miroir, comme une autre version de nous même. Ils se sentent en effet tous complémentaires.

 

Au lieu de critiquer nos hommes politiques, nos étrangers, ceux qui ne pensent pas comme nous, de médire de nos voisins, des croyants d'autres confessions religieuses, pourquoi ne pas essayer de penser de façon neutre et ouverte à leur sujet, d'accueillir en nous et en tous nos compatriotes le potentiel d'ombres et de lumières, qui nous fait tour à tour aduler ou rejeter ce que nous n'arrivons pas à accepter de nous même ?

 

Il me semble qu'en pratiquant le non jugement,- ce qui demande au début une surveillance de nos pensées et de nos paroles de tous les instants-, en nous distanciant par l'humour de ce que nous vivons, en regardant nos épreuves comme des marches à gravir, nous nous donnons une chance de mettre en place l'environnement paisible et heureux auquel nous aspirons tous...

 

Lyliane

 

12/03/2015

Comment aider des personnes en difficulté d'écriture ou analphabètes?

En tant qu'enseignante à la retraite, c'est tout naturellement que je me suis proposée pour l'aide aux devoirs dans mon quartier. Tant d'enfants chez eux n'ont personne le soir susceptible de leur faire réviser leurs leçons ou pour superviser leurs devoirs ! Ce sont des futurs adultes et quelles chances auront-ils de pouvoir remplir des documents ou de trouver un métier si déjà en primaire ou au collège ils cumulent des retards ? Pour leur donner un coup de pouce, j'ai entraîné dans mon sillage des personnes de bonne volonté et toutes ont trouvé cette tâche utile et gratifiante.

 

Puis, je me suis rendue compte en écoutant parler autour de moi que l'on reproche beaucoup aux étrangers de ne pas chercher à s'intégrer. Ces personnes, venues sur notre sol depuis plusieurs générations parfois, n'ont pas eu l'opportunité d'apprendre notre langue. Pourtant ils ont construit certains de nos immeubles en étant souvent exploités, sous payés; ils ont vidé nos poubelles et pour certains même, harkis ou autres, ils ont combattu aux côtés de l'armée française lors de la seconde guerre mondiale ou pendant la guerre d'Algérie. D'autres sont des réfugiés chassés par la guerre de leurs vraies racines...Ils ne comprennent rien à tout ce qui les entoure et ils vont faire leurs courses aux supermarchés pour cacher leur problème.

 

L'intégration dans un pays, c'est bien connu, passe beaucoup par la langue parlée. Alors, courageusement, je me suis investie auprès d'adultes désireux d'apprendre le français. Il faut voir leur motivation, leur désir de progresser, de comprendre leur environnement ! C'est à la fois touchant et enthousiasmant de les voir s'ouvrir à notre culture, à nos façons de penser !

 

J'ai été amenée enfin à découvrir que des jeunes mis en apprentissage à 14 ans ou plus n'avaient pas terminé l'acquisition du langage, de l'écriture, que des mères de familles françaises n'arrivaient pas à écrire un courrier aux professeurs de leurs enfants... Qui l'eût cru à notre époque ?

 

Les besoins sont importants. Aussi, si vous cherchez à vous rendre utiles allez voir sur le terrain les associations qui luttent contre l'analphabétisme. Il existe des ouvrages, des supports sur Internet.

 

Personnellement, j'en retire beaucoup de joie, de satisfaction. Aussi, je me permets de vous conseiller d'ouvrir les yeux sur la « misère morale »que vivent ces personnes d'être plongées dans un environnement incompréhensible.

 

Et si un jour prochain,vous voyez des personnes en difficulté à la poste ou ailleurs, si votre voisine ne peut lire son courrier, n'hésitez pas à proposer votre aide !

 

Car, pour préparer un monde plus juste et plus fraternel, où ceux qui sont différents ne seront plus jugés comme une menace, retroussons nos manches, donnons l'exemple et impliquons nous dans le bien vivre ensemble !

 

Lyliane

11/03/2015

Aider à vivre la fin de vie pour rester vivant jusqu'au bout...

 

Sujet délicat et apparemment tabou dans nos sociétés occidentales, la fin de vie n’occupe pas les gros titres des journaux, même si de temps à autre la question des soins palliatifs et de l’euthanasie nous est posée par une actualité particulière ou un projet de loi qui cherche à alléger les souffrances des malades dits incurables. Un article de la dernière revue Néosanté m’a permis de lire l’interview d’une femme tout à fait intéressante, qui a des idées très précises sur la fin de vie.

 

J’ai donc appris que Lydia Müller a écrit un ouvrage, publié en 2012 aux éditions Dervy sous le titre un brin provocateur:"La fin de vie, une aventure". Elle tenait en effet à exposer que, selon elle, le contraire de la mort est la naissance. Elle établit par divers exemples et témoignages des parallèles entre ces 2 moments clés de l’existence humaine.

 

Cette psychologue et psychothérapeute suisse avait déjà publié avec Bernard Montaud en 2001 un livre sur "La vie et la mort de Gitta Mallasz". Sur son site : www.entrelacs.ch, Lydia Müller indique de nombreuses ressources dont des conférences filmées ou audios, afin d’aider les soignants et les bénévoles accompagnant des personnes en fin de vie.

 

Cette femme a recherché notamment dans la tradition tibétaine ( le Bardo Thödol), dans son expérience et celle de Bernard Montaud (créateur de l'association Artas) des confirmations à ses ressentis profonds à ce sujet. Lydia Müller a souffert en effet d’un cancer du colon, dont elle s’est guérie, selon ses dires, par une compréhension profonde des causes ayant conduit à cette maladie et un pardon véritable pour des conflits passés avec son père.

 

Car selon elle, la « mourance » passe par sept étapes distinctes conduisant progressivement à du lâcher - prise et à une réconciliation avec le passé. A travers des conseils, elle insiste sur l’acceptation des défaillances du corps au bénéfice d’une ouverture intérieure, sur un accompagnement positif menant à un état de conscience différent du "petit moi" qui juge, s’accroche et résiste. Comme Bernard Montaud, elle croit en effet à une approche progressive du "grand JE" et à un continuum de conscience.

 

La traversée d’une phase de bilan en fin de vie est censée mettre en lumière le projet de vie initial et ce qui n’a pas encore été mis en ordre. Il est possible en paroles ou en silence par des pensées dans cette direction de favoriser cette phase ultime, qui peut apporter au mourant soulagement et paix. Car un chemin spirituel se poursuit et donne du sens selon Lydia Müller à l’expression : « rester vivant jusqu’au bout de la vie ».

 

En conclusion, sur un sujet délicat, voilà de bonnes pistes de réflexion pour nous même et pour nos proches !

 

Lyliane

10/03/2015

Communiqué d'AVAAZ pris sur internet pour que 2015 soit une année historique!


 
 
 
2015: construisons ensemble une année historique
   
 
 
   
 
 
 

Comme chaque année, nous établissons ensemble les priorités de notre mouvement en sondant nos 41 millions de membres. Décidons ensemble de nos victoires pour 2015! 

RÉPONDEZ AU SONDAGE





Chère communauté des membres d’Avaaz,

2014 a été fantastique. Nous avons fait descendre 700 000 personnes dans la rue lors de la plus grande manifestation pour le climat de l’histoire. 4000 membres d’Avaaz se sont portés volontaires, prêts à tout laisser tomber et à mettre leur vie en péril afin de lutter contre le virus Ebola. Nous avons remporté d’importantes victoires pour la protection des océans et des éléphants. Nous avons freiné Monsanto, sauvé Internet et ce n'est qu'une infime partie de tout ce que nous avons accompli!

Qu’est-ce que 2015 nous réserve? Il est temps pour nous de le décider. Chaque année, nous établissons ensemble nos priorités à travers un sondage s’adressant à toute notre communauté - répondez à ces quelques questions maintenant et contribuez à construire notre vision commune: 

RÉPONDEZ AU SONDAGE 
CONSULTEZ LES RÉSULTATS

Notre communauté s’agrandit tous les jours. Nous avons désormais atteint 41 millions de membres -- 41 millions de citoyennes et de citoyens partageant les mêmes valeurs, les mêmes convictions, dont celle de faire partie d’une même famille humaine, plus forte que les différences qui sont si souvent mises en avant pour nous diviser. 41 millions de personnes décidées à réduire l'écart entre le monde que nous avons et celui dont nous rêvons toutes et tous.

Vers quels combats et quelles victoires nous mèneront ces convictions et ces valeurs cette année? Aidez-nous à le décider -- répondez à ce sondage maintenant (cela ne prend que quelques minutes, et les résultats des sondages précédents montrent que vos réponses contribuent à changer le monde!). Si vous n’avez pas le temps, jetez juste un coup d’oeil à la page de résultats pour voir se dessiner notre stratégie et découvrir en détail comment nous allons grandir, et gagner. 

On nous demande souvent: Avaaz, qu’est-ce que c’est? Fondamentalement, Avaaz, c’est chacun d’entre nous, ainsi que les espoirs, les rêves et la détermination que nous partageons pour changer le monde. Lorsque nous nous rassemblons, nous créons quelque chose que nous avons en commun, quelque chose qui va plus loin que la somme des parties: un objectif, et le mouvement pour y parvenir. Rassemblons-nous maintenant afin de mettre sur pied la stratégie et le mouvement dont le monde a besoin en 2015. 

Avec beaucoup de gratitude pour chacun des membres de cette communauté,

Ricken, Nataliya, Danny et toute l’équipe d’Avaaz

Etre femme aujourd'hui dans le monde...

 

Deux jours après le 8 mars, journée consacrée aux femmes, je voudrais faire le point avec vous concernant le statut des femmes dans notre pays et partout dans le monde. Étant moi-même de sexe féminin et à la retraite, je reconnais que je n’ai peut-être pas le recul nécessaire. Toutefois il me semble intéressant de tenter de faire le tour de la question.

 

Certes, si le genre humain est divisé en deux polarités différentes, il n’est écrit nulle part que l’une doit dominer l’autre. Pourtant, la force physique, la différence de nature et les aléas liés à la procréation, - à part quelques sociétés matriarcales dont les fameuses amazones-, depuis les débuts de l’humanité semblent avoir permis à l’homme de régner en maître.

 

J’en veux pour preuve la polygamie masculine qui existe encore en de nombreux points du globe, les procès pour sorcellerie de certaines femmes libres au Moyen-Age, les mariages arrangés par les parents, parfois depuis l’enfance, sans tenir compte des sentiments, les professions interdites aux femmes pendant des siècles, la répudiation des épouses rebelles ou infertiles, la lapidation en cas d’adultère féminin, le port du voile obligatoire jusqu’aux différences de salaires, au droit de vote conquis tardivement et à la difficulté à obtenir la parité en politique de nos jours…

 

Le mouvement féministe quant à lui a tenté de réveiller les consciences et d’amorcer l’émancipation des femmes. Dans notre pays, Simone de Beauvoir, Simone Weil notamment se sont engagées afin que les femmes puissent décider de leurs maternités éventuelles et disposer librement de leur corps. Nous leur devons beaucoup pour avoir ouvert la voie au droit de choisir notre propre vie et pour avoir milité en faveur de l’IVG. qui confère à la femme la maîtrise de la procréation.

 

Les rôles traditionnellement sexués (hommes à l’extérieur, femmes à la maison) se sont peu à peu équilibrés dans la sphère sociale et familiale. Il existe certes dans nos sociétés des femmes désireuses de rester à la maison afin d’élever leurs enfants, mais elles ne sont plus obligées de se marier en cas de grossesse comme c’était le cas dans ma jeunesse. Faire carrière ou mener une vie aventureuse leur est également possible. En politique, dans les entreprises, elles peuvent montrer leurs compétences, tenir leur place et faire preuve d’autorité.

 

Toutefois n’oublions pas que ces belles avancées ne sont pas universelles. Je rentre d’un voyage de 10 jours en Inde du Nord. J’ai rencontré des femmes belles, intelligentes et très courageuses, qui portent sur des kilomètres chaque jour de l’eau au foyer, nourrissent les animaux comme leur famille et souvent leur belle- famille. Aucune ne peut tenir un commerce, très peu conduisent un véhicule et si elles ne cachent pas systématiquement leur visage, il n’y a pas si longtemps, à la mort de leur époux elles devaient se jeter dans les flammes!

 

J’ai appris qu’actuellement encore, grâce aux échographies, beaucoup de familles indoues préfèrent supprimer les fœtus de sexe féminin. Ces mêmes familles achètent un uniforme et envoient seulement leurs fils en classe, tout en gardant leurs filles à la maison pour les aider au ménage ou pour les confier à des temples. Sans parler des castes sociales encore présentes dans les esprits, qui les obligent à rester dans leur petit monde clos. Les pères choisissent encore les maris de leurs filles, en fonction de la dot à verser. Et il y a fort peu de temps que les femmes ou jeunes filles violées peuvent porter plainte contre leurs agresseurs. Et en Inde comme dans beaucoup de pays on ne montre pas ses bras et on se baigne en sari…

 

Bref, au lieu de voir ce qui n’est pas encore parfait dans notre société, regardons plutôt le chemin parcouru depuis une cinquantaine d’année et réjouissons nous des avancées importantes dont nous bénéficions. Chez nous, où la liberté, l’individualité sont des valeurs essentielles, nous vivons un grand pas vers l’égalité des sexes, à laquelle nous aspirons.

 

Je pense parfois à la jeune Malala au Pakistan, qui lutte pour que les filles de son pays puissent aller à l’école et trouvent leur autonomie. Ce sera certainement un long chemin !

 

Néanmoins gardons nous de nous comparer à des femmes d’autres cultures, où les notions de respect de règles religieuses, la croyance dans un déterminisme humain les maintient dans ce que nous ressentons comme une oppression. La plupart m’ont paru heureuses de leur vie de famille et du groupe dans lequel elles évoluent. Pensons tout de même avec compassion à celles – et il y en a en Tunisie, en Iran et ailleurs- qui cherchent à se libérer du joug de leurs pères ou de leurs époux, qui n’ont pas le droit d’étudier, de conduire et qui vivent mal le confinement à la maison entre tâches ménagères et nourriture aux enfants. J’ai bon espoir qu’un jour prochain, comme nous, celles-ci  trouveront leur chemin de libération et de respect, afin de pouvoir suivre leurs vrais désirs.

 

Enfin, mes convictions profondes et mes ressentis à propos du masculin et du féminin mefont croire que l’unité en soi ne peut s’accomplir qu’en mettant en pratique une troisième voie: celle du féminin sacré, source de vie, qui nous fait peu à peu accepter notre fragilité, notre sensibilité, notre douceur, notre réceptivité et nous en remettre silencieusement à des réalités profondes au-delà des apparences, quel que soit notre sexe d’origine.

 

Lyliane 

09/03/2015

Une coordination internationale pour gérer les crises...

 

C’est une évidence : les crises humanitaires sont de plus en plus fréquentes aujourd’hui. Que ce soient des catastrophes naturelles liées aux changements climatiques, des épidémies comme Ebola, des guerres impliquant des déplacements de population comme c’est le cas en Syrie, nos états,,nos gouvernements paraissent disposer de peu de moyens pour les gérer.

 

Des organisations humanitaires déploient heureusement des équipes d’urgence sur le terrain, afin de venir en aide aux populations civiles concernées. La Croix Rouge, Action contre la Faim, Médecins du Monde, Solidarité Laïque en font notamment partie.

 

Tout récemment j’ai appris, grâce à l’organisation Action contre la Faim, l’existence d’une approche internationale nommée « Clusters » qui vient en complément des interventions directes classiques. On appelle aussi cette approche « réforme humanitaire ». Elle a été proposée dès 2006 par le Coordonnateur des réponses d’urgence de l’ONU. Elle est censée proposer un partenariat entre plusieurs acteurs afin de répondre aux crises et de leur trouver un financement.

 

Dans les secteurs comme l’eau, l’assainissement et l’hygiène six fonctions standards ont été mises en place pour piloter les réponses possibles et envisager des stratégies d’intervention.

 

Ce fameux Clusters est piloté par l’agence UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’enfance) et il intègre des acteurs variés comme la société civile, le secteur privé,des bailleurs de fonds ainsi que des forces armées qu’elle coordonne.

 

C’est un appui solide pour le gouvernement de l’état où s’est produit la crise, même si parfois cette approche a ses propres limites. Ainsi, des distributions d’eau, des assainissements de masse, des séances de formation à l’hygiène afin de prévenir des risques de contagion éventuels peuvent aider les victimes et leur procurer provisoirement des refuges en dur ou sous tente.

 

Je réalise à travers cette approche internationale que la solidarité, la générosité et l’aide de toutes les bonnes volontés, pour être efficace, a besoin d’un minimum de coordination. Néanmoins, il me semble utile de ne pas centrer tous les efforts sur le plan matériel. Il serait bon dans tous les cas d’ajouter à ces fonctions une dimension humaine et notamment psychologique. Car les traumatismes tout comme les manques de produits de base, de couvertures…ont besoin d’être rapidement évacués.

 

L’Organisation des Nations Unies, au nom évocateur et qui a été crée après la dernière guerre mondiale, me semble avoir fait avec cette initiative Clusters un pas en avant de taille. Ne pourrions nous pas, au niveau personne, nous inspirer de cette approche pour sortir de notre individualité et ne pas forcément laisser à d’autres le soin de venir en aide matériellement et moralement aux personnes les plus démunies?

 

Lyliane 

07/03/2015

Expédition MED: bilan trouvé sur Internet

Le bilan de cinq ans de traque aux déchets plastiques en Méditerranée, 
 
Expédition MED initie la pétition d’Initiative Citoyenne Européenne (ICE) *, après cinq années de campagnes avec son laboratoire citoyen.
 
Après cinq expéditions, 13000 km de navigation et des centaines d’échantillons collectés, les données recueillies ont contribué à plusieurs rapports et publications scientifiques mettant en évidence la présence et l’impact de la pollution par les déchets plastiques et notamment les microplastiques en mer Méditerranée.
Suite à ces premiers résultats une prise de conscience des politiques, des scientifiques relayée par les médias à permis l’émergence de nombreux programmes de recherche et suscite l’intérêt des populations sur cette pollution. 
 
Expédition MED est une association qui souhaite rapprocher le monde de la science, les préoccupations citoyennes et les besoins de connaissance pour les gestionnaires et les décideurs. Dans le cadre de ce programme, nous mobilisons une équipe de chercheurs issus de plusieurs laboratoires universitaires européens, sous la direction scientifique de Gabriel Gorsky et Maria Louisa Pedrotti de l’Observatoire Océanologique de Villefranche sur mer. le laboratoire citoyen pour la protection de l'environnement marin.
 
Leur devise: "Permettre à la science de bénéficier du plus grand nombre et au plus grand nombre de participer à la science."
 
Avec son laboratoire Citoyen, Expédition MED, développe les sciences participatives en milieu marin qui est un moyen pour la population de retrouver et de conserver le contact avec notre environnement. Cette initiative contribue aux avancées en matière de connaissance et d'inventaires de l’environnement et de la biodiversité, tout en initiant une gouvernance plus collaborative et citoyenne de notre bien commun que constituent nos ressources naturelles.
 
L’Expédition MED développe un programme solidaire avec les pays des rives sud de la Méditerranée.
 
La directive cadre Européenne sur le bon état écologique des eaux marines à l’horizon 2020 est une bonne orientation, mais en Méditerranée, du fait des courants marins et de la dispersion des déchets sur l’ensemble du bassin, l’effet de cette directive sera limité, si nous n’associons pas les pays riverains à cette problématique. L’objectif de ce programme solidaire est la construction et l’animation d’un réseau de scientifiques et d’associations des pays méditerranéens, afin de les former aux protocoles de prélèvement et de les équiper en matériel.
 
L’intérêt est de pouvoir fournir des données régulières et exploitables afin d’obtenir un état des lieux global et proposer des solutions communes. Les premiers échanges qui ont débuté en 2013 se sont poursuivis durant la campagne 2014, par des embarquements des scientifiques et des associations du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie.
 
Un bilan qui confirme une situation alarmante, avec des zones de fortes concentrations de microplastiques.
 Les résultats de 2014* révèlent des fortes concentrations sur les stations prises au large de Nice 
et de Cannes, les villes françaises les plus touchées en 2013 avec 185 000 microplastiques au 
km2.
La station au large d’Albenga en Italie étant la plus importante avec 330 000 microplastiques au km2. Ces particules peuvent entrer dans notre chaîne alimentaire et les conséquences sont encore mal 
connues.
Les résultats* confirment que ces microplastiques sont colonisés par des bactéries et forment des biofilms sur leurs surfaces où elles se concentrent. Il faut maintenant étudier leur impact et 
leur toxicité, car certaines sont pathogènes pour l’homme.
* Ces analyses ont été réalisées sous la direction scientifique de Maria 
Louisa Pedrotti et Gabriel Gorsky de l'Observatoire Océanologique de 
Villefranche sur mer
 Des milliards de fibres plastiques textiles échappent aux systèmes de traitement des 
eaux usées.
Degrémont Services a initié en 2014 le programme Ecoseastem en partenariat avec la Métropole Nice Côte d’Azur, le laboratoire Océanographique de Villefranche sur Mer et Expédition MED sur le largage en mer de fibres synthétiques en provenance des eaux de machine à laver et des STEP.
Les premiers résultats révèlent que chaque jour, ce sont des milliards de fibres plastiques qui passent à travers le système de traitement des eaux usées et sont relarguées en mer.
 Le bilan de 5 ans d’expédition en Méditerranée en quelques chiffres
Cinq expéditions et 13000 km de navigation,
Le laboratoire citoyen à embarqué 20 scientifiques et 82 eco-volontaires.

Les données recueillies ont contribué à mettre en évidence la présence et l’impact des fibres 
plastiques, les macros et micros déchets plastiques en mer Méditerranée.
 
La collection de centaines d’échantillons d'Expédition MED est à la disposition de tous les chercheurs. Elle est consultable à l'Observatoire Océanologique de Villefranche sur Mer
 
7 rapports et publications scientifiques 
 
14 contributions législatives Françaises et 3 contributions Européennes
 
qui ont permis une prise de conscience politique et l’émergence de projets de lois.
 
Plus de 200 articles de médias Nationaux et Internationaux 
 
20 reportages de télévision et interview de radios en France et à l'étranger.
 
 Un bilan avec de nombreuses contributions :
 
Ces diverses contributions ont permis l’émergence de nombreux programmes de recherche
 
et suscitées l’intérêt des populations sur cette pollution. *suivre les liens pour plus d'informations
 
Des contributions scientifiques sur le constat de la pollution plastique en Méditerranée:
 
1 / CIESM - Marine litter in the Mediterranean and Black Seas: Plastic fragments on the surface 
 
of Mediterranean water. Présentation Maria Louisa Pedrotti (LOV)* Observatoire de Villefranche 
 
sur Mer - Stéphane Bruzaud,* Limat B UBS Lorient- Expédition MED. Tirana - Albania, 2014.
 
2 / Programme ECOSEASTEM - initiative Degrémont : En cours, une étude sur le rejet de fibres 
 
en provenance des eaux de lavages et passage en STEP avant largage en mer. Présentée par 
 
Stéphanie Petit (LOV)* Nice - 2014/2015. 
 
3 / 2nd INTERNATIONAL OCEAN RESEARCH CONFERENCE : Abondance et distribution 
 
spatial du microplastique neustonique. Présentation par Maria Louisa Pedrotti (LOV)*- Stéphane 
 
Bruzaud - Expédition MED - Barcelone 2014. 
 
4 / Sailing Seas of Plastic « How much plastic is floating in our oceans : Publication provenant de 
 
24 expéditions dans les océans et les mers du monde dont Expédition MED qui estime la présence 
 
d’un minimum de 5,25 trillions de particules de plastiques correspondant à une masse 268 940 
 
tonnes. Galgani - Expédition MED - 2014. 
 
5 / Océan sciences meeting : Estimation et évaluation des débris plastiques flottant en mer de 
 
Ligure, zone au Nord-Ouest de la Méditerranée. Présentation par Gabriel Gorsky (LOV)*-
 
Stéphane Bruzau*- Expedition MED - 2014.
 
6 / Micro2014 : Analyses thermique et spectroscopique du microplastique flottant en mer de 
 
Ligure dans le cadre des sciences citoyennes, LOV*et LimatB UBS Lorient - Expédition MED -
 
2014. 
 
7 / Neustonic microplastic and zooplankton in the North Western Mediterranean Sea: 
 
Publication
 
(A Colignon) - Université de Liège, Stareso, Ifremer – Expédition MED. 2011.
 
Cet article est cité dans 43 autres publications scientifiques, (au 28/02/2015) par Google Scholar,
 
 

Pétition pour sauver la Méditerrannée

1 MILLION DE SIGNATAIRES
 
pour sauver la Méditerranée
 
L'Expédition MED 2010 / 2013 est une grande campagne scientifique et 
 
environnementale en Méditerranée, qui mobilise une équipe de chercheurs issus 
 
d'une dizaine de laboratoires universitaires européens. Inédit en France et en 
 
Europe, ce programme de recherche met en lumière un phénomène alarmant, la 
 
présence d'une pollution quasi invisible, susceptible de rentrer dans notre chaine 
 
alimentaire : les microfragments de plastiques. 
 
La première série d'analyses des échantillons réalisée par l'IFREMER et l'université 
 
de Liège, estiment qu'environ 250 MILLIARDS de microfragments de plastiques 
 
contaminent la Méditerranée en surface. 
 
La mer Méditerranée est-elle en train de devenir une "soupe de plastique" 
 
ingérée par les poissons et même le plancton, base de toute la chaîne 
 
alimentaire ? 
 
SIGNEZ LA PETITION ici:
 
http://www.expeditionmed.eu/petition/index.php
 
Et FAITES UN LIEN SUR VOTRE SITE
 
Aidez-les à propager cette pétition en mettant le visuel « 1 MILLIONS DE CLICS 
 
POUR SAUVER LA MÉDITERRANÉE » sur votre site. Choisissez un format, 
 
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BANNIÈRE 468 x 60 px
 
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CARRÉ 250 x 250 px
 
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http://www.expeditionmed.eu/petition/index.php