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25/03/2015

Qu'est -ce que la somatisation?

 

D'après l'origine grecque du mot "soma", la somatisation est une manifestation dans le corps d'un trouble qui prend son origine dans le psychisme. Cela revient à accepter que le corps et l'esprit ne sont pas des entités séparées, mais dialoguent en permanence l'une avec l'autre.

 

La médecine distingue des manifestations fonctionnelles, qui seraient le premier stade de réaction du corps sans que l'on trouve de lésions organiques, d'autres types de troubles où l'on peut déterminer l'organe malade. Ce sont par exemple des émotions vécues pendant  la journée qui perturbent le sommeil, du stress qui perturbe les manifestations hormonales...

 

Certains médecins, formés à des médecines douces, ont en effet remarqué que depuis sa naissance, l'être humain cherche en permanence à s'adapter à son environnement, qu'il est confronté à une forme d'acceptation du monde, ce qui est plus ou moins vécu. Aussi, ils ont tendance à considérer que notre posture, notre morphologie corporelle, nos dents, nos muscles portent la mémoire de notre vécu et de toutes nos tensions.

 

Certes, le ressenti de la personne, son histoire, son caractère jouent un rôle important. De ce fait, chaque être humain va avoir une manière de somatiser qui lui sera personnel. Il y aurait, selon eux, un schéma classique avec des liens : type de stress/lieu de somatisation. Ainsi, quelque événement mal digéré pourrait toucher notre estomac, une émotion profonde non éliminée se manifesterait au niveau de nos intestins...

 

Il semble également que les microbes testent en permanence nos façons de nous maintenir en équilibre. Si après un stress nous avons du mal à revenir à l'équilibre, nous sommes susceptibles de rentrer dans ce que nous nommons « une maladie infectieuse ». Cette phase d'activation bactérienne serait là pour marquer «  la rupture de tolérance » au sein de notre organisme.

 

Le docteur Olivier Soulier, médecin homéopathe et acupuncteur, travaille sur ces ressentis qui témoigneraient d'une mémoire du corps depuis notre naissance. Il appelle sa recherche : "médecine du sens". Pour en savoir plus sur les séminaires proposés et le DVD à commander, consulter le site : www.lessymboles.com.

 

Le travail de guérison demanderait donc à chacun de retrouver dans quelle mesure son équilibre corps-esprit a été perturbé. Pour cela, le praticien considère que nous pouvons demander à notre corps qui sait et qui témoigne à sa façon de ce qui est bon pour lui.

 

Le docteur Soulier prône de ce fait une véritable « vigilance corporelle ». Le lieu et la cause de la somatisation seraient, selon sa théorie, liés à l'écart entre le vrai soi de l'être (selon le sens donné par Winicott) et le faux soi incarné. Cela signifierait que l'on se serait trop écarté de soi-même, que notre corps l'aurait perçu et tenterait par le processus de la somatisation de nous ramener à nous même.

 

En bref, je dirais que c'est une vision totalement novatrice de nos mal-être, de notre état de santé, du sens de la maladie ( ce que "le mal a dit") et des processus de guérison. Dans cette mesure, ces recherches ont l'intérêt de nous faire réfléchir sur les liens existants entre notre corps et notre esprit, liens que tous reconnaissent désormais.

 

Lyliane

24/03/2015

L'activité physique est-elle bonne pour la santé?

 

Il est actuellement prouvé médicalement que l'activité physique augmente l'immunité, améliore les performances cognitives et le moral, tout en maintenant chez la personne qui pratique régulièrement un sport quel qu'il soit un poids de forme.

 

Or, en France actuellement 10 à 15 % des adultes ne pratiquent aucune activité physique. On peut néanmoins s'habituer à prendre l'escalier au lieu de l'ascenseur, à promener son chien soir et matin, à aller chercher son pain ou son journal, à jardiner en plein air ou sur sa terrasse... Tout cela, à condition que ce soit une heure par jour environ, entraîne une dépense physique bénéfique.

 

Toutefois, l'observation montre que de plus en plus de parents chaque semaine transportent en voiture leurs enfants jusqu'à la porte de l'école et passent ensuite leurs journées assis dans un bureau ou les yeux fixant un écran...

 

De nos jours où les salles de sport, l'accessibilité des espaces de jogging ou de natation et les nombreux loisirs du fait des RTT permettent de combattre la sédentarité, il est regrettable que nous n'en profitions pas tous. Au lieu de rester devant la télévision ou de passer des heures dans des grandes surfaces, emmener sa famille marcher en forêt, randonner sac au dos, pique niquer dans un parc ou faire du VTT est à la portée de chacun le weekend. Cela permet non seulement de s'oxygéner, mais aussi de découvrir des coins de nature, de faire connaissance d'autres personnes !

 

En prenant de l'âge, c'est même indispensable de mobiliser son corps, de faire bouger ses muscles, ses articulations, de respirer au grand air que ce soit en s'inscrivant à des séances de gymnastique ou en pratiquant la marche, le vélo ou la natation, afin de combattre arthrose ou ostéoporose. Il est prouvé que les personnes actives, bougeant beaucoup, tombent moins et souffrent de ce fait beaucoup moins de fractures que celles qui vivent chez elles, sans aucune activité physique.

 

Personnellement, je m'oblige à ne pas prendre mon véhicule chaque jour, à descendre au jardin, à marcher, à monter des escaliers, à aller deux fois par semaine à un cours de gymnastique. J'y trouve des personnes différentes avec qui je peux échanger. Là bas, je travaille l'équilibre, la coordination des mouvements, la souplesse de mes articulations, bref je sais que je me fais du bien.

 

Si l'on n'a jamais pratiqué de sport, il convient d'y aller progressivement. Mais notre cœur lui même a besoin de changer de rythme, nos poumons de s'emplir plus à fond, notre dos de s'étirer.

 

Aussi, quel que soit notre âge, donnons l'exemple, apprenons à nos enfants à bouger, que ce soit en courant sur un stade ou un court de tennis, en pédalant dans la nature ou sur un balcon ! Et nous même, quand il fait beau temps, ne nous laissons pas piéger par des émissions de télévision ou des jeux sur ordinateur, qui nous rendent de plus en plus mous et sédentaires. A choisir, préférons nous l'obésité et la sclérose ou la forme, le dynamisme et la santé ?

 

Lyliane 

16/03/2015

Do it yourself ou comment fabriquer ses cosmétiques naturels...

 

La cosmétique industrielle, fabriquée en laboratoires, occupe de vastes linéaires dans les supermarchés français. Néanmoins, de plus en plus d'hommes et de femmes regardent de près les étiquettes de ces produits et s'aperçoivent que flacons et crèmes renferment des agents détergents relativement agressifs, des colorants et des parfums artificiels, des conservateurs... Tous n'ont pas la même toxicité reconnue par les experts. Toutefois certains ont des effets perturbateurs endocriniens (silicones, parabens, composés éthylés...). Ce sont des facteurs de risques reconnus dans des cancers...

 

Le choix des consommateurs de privilégier la cosmétique naturelle découle de cette information et du besoin de prendre soin de sa peau. Jusque là il était affirmé par les laboratoires que pour conserver leurs produits les parabens par exemple étaient obligatoires. Nous savons néanmoins qu'il est possible de mettre au point ou de fabriquer soi même ses produits en y ajoutant de l'extrait de pépins de pamplemousse et de les garder un mois au frais.

 

Pour initier consommateurs et consommatrices des stages, des séminaires, des ateliers fleurissent depuis quelques années. Plusieurs sites répertorient ces différentes et possibles formations:www.jefabriquemescosmetiques.fr, www.lesateliersenherbe.com, www.macosmetiquenaturelle.com, www.aroma-zone.com, atelier23blog.blogspot.com.

 

Si vous souhaitez fabriquer fard à joues,gloss, masque, dentifrice...vous pouvez consulter des recettes sur:www.aromalin.com, www.commentfaiton.com, www.potions-et-chaudron.com.

 

A la base de nombreux produits naturels, on retrouve l'huile essentielle de clou de girofle qui non seulement parfume, mais se révèle être aussi un antiseptique et un antibactérien puissant.

 

Comble de tout, ces cosmétiques naturels, qui utilisent de l'eau, de la cire, des pigments, des huiles végétales..., sont particulièrement économiques ! Alors, en prenant les précautions sanitaires d'usage, pourquoi ne pas réfléchir à la question d'une consommation plus responsable et se lancer dans le « do it yourself », afin de reprendre en mains notre beauté et notre santé ?

 

Lyliane

11/03/2015

Aider à vivre la fin de vie pour rester vivant jusqu'au bout...

 

Sujet délicat et apparemment tabou dans nos sociétés occidentales, la fin de vie n’occupe pas les gros titres des journaux, même si de temps à autre la question des soins palliatifs et de l’euthanasie nous est posée par une actualité particulière ou un projet de loi qui cherche à alléger les souffrances des malades dits incurables. Un article de la dernière revue Néosanté m’a permis de lire l’interview d’une femme tout à fait intéressante, qui a des idées très précises sur la fin de vie.

 

J’ai donc appris que Lydia Müller a écrit un ouvrage, publié en 2012 aux éditions Dervy sous le titre un brin provocateur:"La fin de vie, une aventure". Elle tenait en effet à exposer que, selon elle, le contraire de la mort est la naissance. Elle établit par divers exemples et témoignages des parallèles entre ces 2 moments clés de l’existence humaine.

 

Cette psychologue et psychothérapeute suisse avait déjà publié avec Bernard Montaud en 2001 un livre sur "La vie et la mort de Gitta Mallasz". Sur son site : www.entrelacs.ch, Lydia Müller indique de nombreuses ressources dont des conférences filmées ou audios, afin d’aider les soignants et les bénévoles accompagnant des personnes en fin de vie.

 

Cette femme a recherché notamment dans la tradition tibétaine ( le Bardo Thödol), dans son expérience et celle de Bernard Montaud (créateur de l'association Artas) des confirmations à ses ressentis profonds à ce sujet. Lydia Müller a souffert en effet d’un cancer du colon, dont elle s’est guérie, selon ses dires, par une compréhension profonde des causes ayant conduit à cette maladie et un pardon véritable pour des conflits passés avec son père.

 

Car selon elle, la « mourance » passe par sept étapes distinctes conduisant progressivement à du lâcher - prise et à une réconciliation avec le passé. A travers des conseils, elle insiste sur l’acceptation des défaillances du corps au bénéfice d’une ouverture intérieure, sur un accompagnement positif menant à un état de conscience différent du "petit moi" qui juge, s’accroche et résiste. Comme Bernard Montaud, elle croit en effet à une approche progressive du "grand JE" et à un continuum de conscience.

 

La traversée d’une phase de bilan en fin de vie est censée mettre en lumière le projet de vie initial et ce qui n’a pas encore été mis en ordre. Il est possible en paroles ou en silence par des pensées dans cette direction de favoriser cette phase ultime, qui peut apporter au mourant soulagement et paix. Car un chemin spirituel se poursuit et donne du sens selon Lydia Müller à l’expression : « rester vivant jusqu’au bout de la vie ».

 

En conclusion, sur un sujet délicat, voilà de bonnes pistes de réflexion pour nous même et pour nos proches !

 

Lyliane

23/02/2015

La mélatonine: un complément alimentaire en question actuellement ...

 

Le Journal « Alternative bien-être », dont on peut consulter le dernier numéro sur Internet www.santenatureinnovation.com, m’a permis d’être informée par la plume de Julien Venesson rédacteur en chef du journal, de la polémique actuelle autour de la mélatonine et de ses apparents effets secondaires, qui la feraient écarter de la vente dans l’hexagone au-delà d’une concentration supérieure à 2 mg. Le Laboratoire Arkopharma et d’autres auraient porté cette affaire devant le Conseil d’État, mais ils auraient été déboutés en mars 2014, alors qu’à l’origine le refus de cette hormone aurait été décidé par un homme politique.

 

Pourtant, l’A.N.S.M (agence chargée de la sécurité du médicament) contactée par le journal n’aurait pas été capable de prouver par des études scientifiques les « graves effets secondaires » de la mélatonine empêchant sa diffusion en France. Dans tous les autres pays du monde, néanmoins, cette hormone est en vente libre depuis 10 ans dont aux États-Unis. Mieux : elle est reconnue bénéfique en cas de « jet lag », de troubles du sommeil et comme antidouleur puissant dans de nombreuses maladies (ablation de la prostate, hystérectomie, endométriose, fibromyalgie, cataracte, douleurs des mâchoires ou de la chimiothérapie…) selon les chercheurs réputés que sont les Pr Huang (Chine) et Ying (Canada).

 

Personnellement, je trouve très curieuses ces allégations qui empêchent les français d’atténuer leurs douleurs post opératoires ou autres avec des doses supérieures à 2 mg dans notre pays. Or, selon des chercheurs allemands, en cas de douleurs post opératoires ou pour tout traitement nécessitant des opiacés comme la morphine, 3 à 5 mg de mélatonine au moins agiraient comme neuromodulateurs au niveau de la moelle épinière. Prise avec la morphine, elle renforcerait son action tout en diminuant ses effets secondaires.

 

Certes, il est possible de commander des doses de 10 à 20 mg sur Internet sur des sites étrangers (notamment américains). Néanmoins il est permis de s’interroger sur les raisons réelles de cette mise à l’écart de ce complément alimentaire, que les agences européennes et américaines recommandent à des doses modérées (moins de 160gr par jour).

 

Nous vivons dans un pays de droit - ou du moins nous l’espérons encore - ce qui nous pousse à vouloir demander des comptes à notre Agence de sécurité du médicament. De nombreux scandales en effet nous ont appris qu’elle est loin d’être infaillible (hormone de croissance, Médiator…) et que parfois des conflits d’intérêt sont susceptibles de l’induire en erreur.

 

Alors, en tant que citoyens français, pourquoi ne pas saisir cet organisme et lui demander des justifications scientifiques et davantage de transparence à propos des effets réels de la mélatonine? Car, devant le silence de l’A.N.S.M, il est permis d’imaginer que consommer des antidouleurs classiques serait plus lucratif pour notre système de soin!

 

Où serait alors l’intérêt des malades?

 

Lyliane 

17/02/2015

Rééquilibrer nos états d'âme grâce aux élixirs floraux.

 

A force d’observations et d’expérimentations, le Docteur Edward Bach, médecin homéopathe anglais né en 1886 et mort en 1936, féru de phytothérapie, mit au point une sorte de compromis entre ces deux médecines, qu’il exposa dans un ouvrage paru au Courrier du livre sous le titre : « La guérison par les fleurs ».

 

Le docteur Bach avait  en effet remarqué l’incidence des humeurs négatives sur l’état de santé de ses patients : peur, jalousie, doute, agitation, découragement, phobie... C’est ainsi qu’il définit 38 états d’âme négatifs susceptibles d’engendrer certains dysfonctionnements physiques à la longue. Il s’intéressa à l’analogie entre les fleurs, les bourgeons d’arbres et la psychologie de l’être humain. Par exemple le mélèze (Larch) avec ses branches souples qui pendent vers le sol, qui pousse en altitude, lui fit penser au découragement, au sentiment hésitant et passif, à l’isolement que ressentent certaines personnes qui admirent les autres et ne trouvent nulle lumière en eux.

 

Il commença donc à ramasser à la main des fleurs, des bourgeons de plantes et d’arbres de sa région, à les déposer dans un récipient empli d’eau de source et à les exposer plusieurs heures au soleil. Cela donna en quelque sorte une « infusion solaire de fleurs ». Cet élixir sera conservé avec un peu d’alcool et plus tard avec du vinaigre de cidre dans des flacons opaques à l’abri de la lumière. De cette teinture mère ensuite des dilutions pouvaient être effectuées. De nos jours, des complexes associant plusieurs élixirs existent tout prêts. Il y a quelques années, des laboratoires comme celui de Deva ont agrandi la gamme en travaillant sur le support le l’intuition. (www.deva-lesemotions.com). En ramassant des fleurs en France, ils ont fabriqué par exemple de l’élixir de gueule de loup, de souci, de chèvrefeuille...

 

L’action de ces élixirs de Bach, que l’on trouve aujourd’hui en pharmacies ou en magasins diététiques, est douce et progressive. Ces remèdes sont réputés convenir aussi bien aux adultes qu’aux enfants ou aux animaux. Il est recommandé de poursuivre le traitement pendant au moins deux mois. Ces élixirs sont compatibles avec d’autres traitements médicaux car leur action est surtout psychique. De plus, ils sont économiques car on ne prend que quelques gouttes à la fois sous la langue.

 

En remède d’urgence, face à un traumatisme violent ou imprévu, il existe par exemple le « rescue remedy » qui associe 5 fleurs.  Beaucoup de personnes le gardent dans leur sac à main - tout comme les granules d’arnica - pour faire face à des difficultés ou des chocs imprévus.

 

Personnellement, j’ai eu recours pendant de longs mois aux élixirs de Bach à la suite d’une séparation douloureuse. J’ai même essayé d’en fabriquer moi-même avec des fleurs de mon jardin. Ce sont vraiment des expériences étonnantes ! Je trouve que cela nous oblige à faire plus attention à la nature et à nous même, à nos états d’âme notamment. De nombreux sites Internet peuvent être consultés: www.conseilfleursdebach.fr, www.biolike.com ou www.bachcentre.com par exemple.

 

Actuellement, en France où la plupart des gens ont tendance à dramatiser, à voir tout en noir, à oublier tout ce qui va bien, un complexe associant aspen (peuplier tremble), elm (orme champêtre) gentian, willow (saule blanc) et sweet chestnut (châtaignier) par exemple - ou au moins un ou deux élixirs de cette série - pourrait les aider à retrouver confiance en la vie et positivité. Car ces élixirs ont une force vibratoire et magnétique hors du commun. Cela vaut peut-être la peine d’essayer !

 

Lyliane 

08/02/2015

Une piste intéressante susceptible d'aider nos enfants et petits enfants en difficulté.

 

A la lecture d’une interview d’Angela Hoffmann dans la revue Néosanté du mois de février 2015, j’apprends qu’il est possible, sans médicaments ou mise à l’écart dans des classes spécialisées, de comprendre les comportements problématiques, les symptômes dus au stress de nos enfants et petits enfants.

 

En tant qu’enseignante, j’ai pu en effet constater qu’il y a nombre d’enfants en échec scolaire, hyperactifs, souffrant de manque d’attention, de tocs, de phobie scolaire, d’angoisses face aux contrôles, qui posent problème à l’institution et ne sont compris ni par leurs parents, ni par leurs professeurs.

 

Angela Hoffmann, formée à la kinésithérapie, puis à la médecine chinoise et à la kinésiologie, sans oublier des contacts fructueux avec les Docteurs C. Sabbah, G . Athias et J. Lerminiaux, semble avoir compris le fonctionnement humain face à des stress même très anciens.

 

Initiée au décodage biologique en effet, elle a découvert que notre cerveau suit toujours le meilleur scénario de comportement pour assurer notre survie. Des informations, des peurs ou des expériences, venant du passé de l’enfant ou même de ses parents, peuvent être la cause profonde du mal être, des difficultés scolaires, des peurs irraisonnées ou des problèmes comportementaux de nos enfants.

 

Cette praticienne d’origine allemande intervient un peu partout dans le monde (France, Canada). Elle travaille parfois avec des orthophonistes en charge de ces jeunes. Car en observant attentivement le comportement de l’enfant, en remontant à des expériences venant du passé, grâce à son intuition fine elle se dit capable de créer le plus souvent un lien permettant d’avoir accès à des ressources différentes, à un autre schéma comportemental.

 

Elle s’attache bien sûr au vécu de l’enfant depuis sa naissance, à la période prénatale du foetus, au vécu des deux parents à l’époque de la conception, de la grossesse ou à la naissance et même au transgénérationnel, au vécu des ancêtres des deux côtés. Dans ce cas elle consulte l’arbre généalogique familial.

 

Selon ses observations, les émotions de la mère et du père, les hormones libérées à ce moment là ont pu imprégner le système physiologique du fœtus. Elle va même jusqu’à dire que spermatozoïdes et ovules ont pu porter des charges émotives transmissibles à l’enfant…

 

Parfois, les parents éprouvent des résistances à admettre l’impact du passé dans le comportement de leur enfant. Mais elle pense que malgré cela il est possible de les libérer de leur problème.

 

En séance avec l’enfant, elle exprime avec les mots les plus justes possibles ce qui est susceptible de déprogrammer leurs peurs, issues d’un danger perçu et enfermé quelque part en eux. Selon elle, cela apporte souvent une libération salutaire en enlevant ce qui était dans leur cerveau un mécanisme de protection.

 

Je ne peux que conseiller aux parents et grands parents d’enfants en difficulté de lire l’ouvrage d’Angela Hoffmann («  Libérez votre enfant des échecs scolaires, de l’hyperactivité, du déficit d’attention , de l’agressivité » aux éditions Quintessence de 2014) et d’aller voir son site internet :

http://www.illuminare.lu

 

Lyliane

30/01/2015

Retrouver son équilibre après un traumatisme grâce à l'EMDR.

 

A un moment ou à un autre de notre vie, nous pouvons être exposés à des stress violents ou à des traumatismes, qui provoquent de grandes frayeurs, susceptibles de laisser des traces dans notre psychisme. Insidieusement, en effet, ces peurs ont tendance à pénétrer notre corps comme notre esprit et à revenir sous forme d’angoisses inexpliquées des années plus tard.

 

Personnellement, alors que j’étais une petite fille sensible, j’ai connu vers l’âge de 10 ans une agression sexuelle, qui s’est ajoutée à un contexte familial insécurisant. Sur le moment, j’aurais pu imaginer que j’avais absorbé le choc. Mais, à l’adolescence, je me suis aperçue que quelque chose s’était figé en moi, comme si tout désir de vie était annihilé. J’ai démarré alors une forme d’anorexie, mangeant très peu, refusant toute viande ou charcuterie...

 

Plus tard, à l’âge adulte, des angoisses, des phobies ont commencé à m’empêcher de vivre normalement. Difficulté à sortir de chez moi, agoraphobie, frayeurs lors de la traversée de ponts, de tunnels…Mon corps était comme paralysé, ma gorge nouée. C’était vraiment incompréhensible ! Les médecins consultés alors ont cherché du côté de la glande thyroïde ; puis ils ont suspecté un dérèglement nerveux. J’ai pris sur leurs conseils des antidépresseurs, dont j’ai mis beaucoup de temps à me défaire, car ils avaient crée une dépendance.

 

Je crois avoir traversé après cela une forme larvée de dépression. Mais étant très active, cela ne se remarquait guère. Néanmoins, cela m’a poussée à  consulter une thérapeute, une femme somatologue de surcroît, qui m’a puissamment aidée à faire des liens avec mon enfance. Cette aide psychologique m’a soutenue et m’a permis de mener une vie professionnelle et familiale à peu près paisible. Réactiver des souvenirs douloureux n’avait cependant pas été simple !

 

La lecture du livre de David Servan Schreiber : Guérir le stress, l’anxiété, la dépression sans médicaments, ni psychanalyse  m’a fait prendre conscience que  tous mes maux avaient eu une origine commune. A cette même époque, une femme qui me faisait des massages doux, sur le ventre notamment, m’a proposé d’accompagner son travail par des exercices d’E.M.D.R. sigle correspondant à « eye movement desensitization and reprocessing » selon le terme anglais.

 

Cette stimulation alternée visuelle, concrétisée par des mouvements d’yeux de droite à gauche et de gauche à droite, accompagnée de tapotements sur le haut du crâne, m’a paru au début vraiment mystérieuse. Toutefois, après quelque temps, j’ai ressenti une amélioration sensible de mes malaises. Un travail intérieur s’était fait à mon insu, facilement, comme un déconditionnement.

 

Un article récent dans la revue Que Choisir Santé n° 91 m’a fait comprendre que mon cerveau limbique avait engrammé mes peurs de l’enfance et que l’E.M.D.R. par la double attention exercée (souvenirs et stimulation bilatérale) avait permis de calmer ces peurs.

 

J’ai appris à cette occasion également que l’Organisation Mondiale de la Santé ou OMS recommandait cette thérapie depuis 2013 pour les patients soumis à des atteintes graves menaçant leur intégrité physique ou psychologique.

 

Pour moi, un seul conseil : essayez cette thérapie, si vous êtes dans ce cas, en vous faisant accompagner par une personne formée à l’E.M.D.R !

 

Lyliane 

16/01/2015

Jeûner par choix...

 

Le jeûne est une pratique ancestrale qui vise à mettre au repos tout le système digestif. C'est une démarche thérapeutique, car elle permet au corps de se nourrir de ses réserves superflues et de se libérer de ses toxines. En effet, cela entraîne un grand nettoyage de tout l'organisme. Il peut même arriver que l'on perde au passage ses kilos en trop.

 

Cette décision personnelle peut se prendre à intervalle régulier – par exemple une journée par semaine- ou à certains moments du cycle pour les femmes - à la pleine lune le plus souvent - lorsqu'on se sent patraque, au moment du carême pour les chrétiens ou du ramadan pour les musulmans ou aux changements de saison. Ce peut être une diète hydrique (eau, jus de légumes frais) ou une mono diète à base d'un seul aliment , par exemple des bananes, des fraises, de l'ananas, du raisin...

 

Les vertus thérapeutiques du jeune sont bien connues. Néanmoins, pour entreprendre cette démarche, il est recommandé d'être en bonne condition physique. Car nos émonctoires (peau, foie, reins, poumons...) vont devoir éliminer les toxines accumulées et cela risque de bousculer un peu notre organisme.

 

Un jeûne se prépare plusieurs jours à l'avance par des repas légers à base de fruits et de légumes et aussi par une sorte de préparation mentale, afin de faire face à la sensation de manque les premiers jours. En fin de jeûne, de la même façon, le retour à une alimentation normale est censé se faire progressivement.

 

Certains préfèrent vivre un jeûne en clinique, sous surveillance médicale; d'autres le pratiquent à la maison ou sans rien changer à leurs activités. Néanmoins, même si c'est un choix à la carte, faire vérifier auparavant que l'on ne souffre pas d'hypotension ou de pathologies cardiaques.

 

Personnellement, j'ai essayé plusieurs approches : cure de raisin bio de 8 jours en automne, diète hydrique dès que je me sens fiévreuse ou que mon foie semble fatigué, mono diète d'une journée à base de salades de pissenlits, de bananes ou même de fraises au printemps. J'ai du mal à dépasser la semaine, même si au bout de 4 jours je me sens généralement beaucoup mieux, plus légère, avec notamment l'esprit moins encombré. J'ai remarqué aussi que le blanc de mes yeux change d'éclat.

 

Par expérience, je dirai que c'est un moyen simple et économique de revitaliser notre corps et de garder un équilibre corps/âme/esprit. Beaucoup de nutritionnistes préconisent le jeûne pour aider leurs patients à retrouver le sens de l'alimentation, lorsqu' ils sont prisonniers d'une façon de s'alimenter compulsive ou qu'ils sont habitués à ce que nous appelons « la malbouffe ». Car, de nos jours, tous le monde, hélas, n'est pas encore persuadé que notre alimentation joue un rôle essentiel dans notre bien être physique et psychique, qu'elle conditionne en grande partie notre état de santé.

 

Alors, aussi curieux que cela puisse paraître, selon moi mieux s'alimenter peut passer également par savoir, de temps à autre, jeûner, si notre organisme le supporte...

 

Lyliane

04/01/2015

Le régime sans gluten est-il une mode ou une intolérance avérée?

                     

 Le régime sans gluten à partir de considérations personnelles

 

Avec l'intolérance au lactose et aux oeufs, l'intolérance au gluten est devenue très courante depuis plusieurs années. Est-ce à cause de la sélection des blés par croisements d'espèces de plus en plus poussés? D'une analyse plus fine des troubles de leurs patients par des naturopathes et des rhumatologues? Certains, depuis très longtemps, ont des signes cliniques connus avec fatigue, troubles digestifs et dermatologiques comme dans la maladie coeliaque. Cela signifierait-il que tous les autres font de la simulation?

 

Je ne le crois pas, car je fais partie de ces "autres" intolérants au gluten et j'ai mis beaucoup de temps à le réaliser! Désormais, un test simple avec prélèvement sanguin permet de confirmer le diagnostic révélant la présence d'I.G.A. caractéristiques (anticorps spécifiques). Car en cas de maladie coeliaque notamment, le corps réagit violemment à la présence du gluten en fabriquant des anticorps; les villosités intestinales ont tendance à s'atrophier et la perméabilité de l'intestin à augmenter. Tout cela favorise, hélas, le passage de bactéries.

 

Il faut comprendre en effet ce qu'est le gluten. En résumé, c'est un ensemble de protéines que l'on trouve dans le grain de blé, de seigle, d'épeautre et d'orge. Il permet de rendre la farine panifiable. Je l'ai bien compris en voulant faire mon pain avec la farine de riz! C'est très difficile!

 

 Dans un régime sans gluten, on privilégie le riz, le maïs, le sarrasin, la quinoa. Mais ce régime ne fait pas forcément maigrir. De nombreuses personnes dont je suis, disent ressentir des effets bénéfiques en supprimant le gluten de leur alimentation. Depuis quelques années, en outre, ils sont aidés par l'étiquetage des produits alimentaires mentionnant la présence ou pas de gluten (même à l'état de traces).

 

Une association des intolérants au gluten existe (AFDIAG). Certains gastro-entérologues en font même une spécialité. Des livres de recettes sans gluten sont publiés... Tout cela montre que cette intolérance commence à être prise au sérieux.

 

J'ai lu dans une revue que les blés génétiquement modifiés ou OGM seraient réputés pour concentrer davantage de gluten... Mais je ne sais pas si cette information a été vérifiée scientifiquement.

 

Quoi qu'il en soit, de plus en plus fréquemment, les liens entre notre nourriture et notre état de santé sont mis en lumière. Peut-être un jour fera-t-on également le constat que l'être humain est un tout corps-âme-esprit et surveillera-t-on alors davantage son stress, ses pensées négatives, ses jugements... 

 

Lyliane

31/12/2014

Qu'est ce qu'un dentiste holistique?

 

 

Article inspiré par une interview dans la revue Principes de Santé de septembre 2012.

                             Savez vous ce qu’est un dentiste holistique ?

 

Moi, je ne le savais pas jusqu’ici et personnellement je le regrette. Car il me semble que j’aurais en bouche aujourd’hui beaucoup moins de métaux lourds et que j’aurais pu faire des parallèles entre ma mauvaise dentition, mon état de santé général et surtout l’image dévalorisée que j’ai longtemps eue de moi-même…

 

Dans la revue consultée, j’ai découvert le parcours atypique d’un dentiste holistique français, installé à la campagne, qui, après ses études médicales classiques, a choisi de se former dans d’autres disciplines (acupuncture, sophrologie, hypnose, homéopathie). Il est également membre d’un groupe de recherche parisien et il se dit proche de l’anthroposophie et de la médecine dite intégrative.

 

J’ai cherché dans l’interview en question dans quelle mesure un dentiste holistique a une pratique différente des autres. Il affirmait avoir une approche globale de ses patients, ce qui lui fait les garder beaucoup plus longtemps en consultation, afin de pouvoir, par ses questions et l’examen bucco-dentaire, reconstituer leur histoire individuelle de santé. Il disait même s’appuyer sur l’énergétique dentaire, effectuer des bilans personnalisés, proposer de la prévention, un suivi large et des traitements ciblés…

 

J’ai été particulièrement intéressée par le fait que, selon lui, notre histoire dentaire( chute des dents de lait, caries, extractions, dents de sagesse…) retrace dans ses grandes lignes notre évolution personnelle. En allant au-delà de notre seule bouche, un tel dentiste me paraît considérer ses patients comme des êtres « entiers », qui peuvent s’impliquer dans les traitements proposés. Il n’était pas question de coût, ni de remboursement par les mutuelles dans l’article. Cela resterait tout de même un point important à éclaircir…

Néanmoins, tout cela m’a convaincue qu’à notre époque, où nous pouvons sur Internet en un clic choisir notre praticien, interroger le site de l’association holodent.fr avant de consulter un dentiste me paraît souhaitable. C’est quoi qu’il en soit ce que je me propose de faire à l’avenir! Et vous ? Qu’en pensez-vous ?

 

Lyliane 

30/12/2014

Où l'on reparle des bienfaits de l'argent colloïdal...

 

Article inspiré par la revue Pratiques de Santé de décembre 2011

                 A quoi peut bien servir l’argent colloïdal ?

 

On ne sait trop pourquoi l’usage médicinal de l’argent colloïdal est tombé dans l’oubli. Sans doute depuis l’invention des antibiotiques… Pourtant dès le 5ème siècle avant JC, du temps d’Hippocrate, il avait la réputation d’être un excellent désinfectant et un bon cicatrisant pour les plaies. Certains comme Paracelse l’utilisaient même en cataplasme ! Au 19ème siècle, on le nommait « sel d’argent ». De nombreuses préparations l’utilisaient et il était populaire.

 

Par ailleurs, en cas de nécessité d’avoir à consommer une eau saumâtre, l’argent colloïdal se montrait très efficace. Des récits de chercheurs d’or au Far West en témoignent encore ! Des bactéries assez redoutables, telles le staphylocoque doré, les salmonelles, les streptocoques, les amibes … sont de nos jours toujours stoppées net dans leur prolifération grâce à ce produit. Les scientifiques ont montré que c’est à une concentration de 1ml par litre que les sels d’argent sont les plus efficaces. Ces sels dissous dans l’eau donnent un liquide parfaitement incolore.

 

Personnellement, je l’ai découvert grâce à un homéopathe, qui en disait grand bien. Je dois néanmoins le commander sur Internet, car peu de pharmacie en détiennent. Je l’ai utilisé en usage externe pour une gingivite, puis pour soigner une conjonctivite et même pour un rhume tenace et irritant. Ma belle fille s’en sert également pour désinfecter les bobos de son fils. Je n’ai pas d’expérience pour un usage interne, qu’il me semble préférable de conditionner à une prescription médicale.

 

Bien que ce soit assez incompréhensible à mes yeux, ce produit qui a pourtant fait ses preuves, tout comme le chlorure de magnésium, est presque  totalement inconnu du grand public. Toutefois, ne serait-ce qu’en raison de son coût modéré et des maladies nosocomiales qui prolifèrent, nous ne devrions surtout pas, selon moi, en abandonner l’usage.

 

Lyliane 

28/12/2014

Qu'est ce que la chronobiologie?

 

Article inspiré par la revue «  Principes de santé »(septembre 2011) et des expériences vécues.

                Qu’est ce que la chronobiologie ?

   Même si nous n’en n’avons pas conscience, notre corps fonctionne selon différents rythmes : physiologiques (cœur, respiration, digestion…), biochimiques (hormones…), comportementaux (alternance veille/sommeil, faim etc…). C’est pourquoi certains thérapeutes ont pu qualifier ces rythmes de l’expression imagée d’horloge biologique. En fait, le mot " chronobiologie" (du grec Chronos, le temps) signifie étymologiquement : étude des temps de la vie.

Apparemment chez tous les mammifères  l’ensemble des rythmes circadiens (c'est-à-dire sur une périodicité de 24h) est placé sous le contrôle d’une horloge circadienne. Ainsi, les uns sont diurnes et les autres nocturnes. Cette horloge a été située dans notre cerveau (hypothalamus). Il a même été dit que cette horloge biologique s’ajusterait régulièrement sur le rythme de la Terre ( magnétisme terrestre…).

  Les premiers à s’intéresser à ce conditionnement ont été les spécialistes en MTC ou médecine traditionnelle chinoise. Ils ont même dressé une carte de ces différents rythmes. Ils considèrent notamment que cette horloge interne est comme « engrammée » dans notre mémoire génétique et transmise de génération en génération. En homéopathie, on s’y est également intéressé et la prise des traitements par doses et granules suit généralement un calendrier et un horaire assez précis. En médecine allopathique, certains cancérologues ou d’autres spécialistes ont testé l’effet plus ou moins favorable de la prise à des horaires précis de médicaments ou de l’administration de certains traitements.

    J’ai personnellement consulté une naturopathe, ayant suivi une formation de nutritionniste, qui m’a expliqué que les horaires de nos différents repas sont à respecter, de même que ceux du lever et du coucher. Elle m’a conseillé de manger mon repas principal à midi, plutôt que le soir et d’y faire figurer des proteines animales ou végétales. Le soir, suivant ses conseils, je dîne tôt, comme dans les pays germaniques ; j’évite les sucres rapides, que je réserve au petit déjeuner et je dors dans une chambre peu chauffée. Travailler devant un écran après 21h et dormir avec la lumière m’a été également déconseillé. Par chance, je suis une couche tôt et j’ai besoin d’être dans le noir!

   Il me semble que les nombreuses personnes qui mangent sur le pouce à midi et compensent le soir sont en complet décalage avec ces préceptes hygiénistes. Pour tous ceux qui travaillent de nuit ou voyagent beaucoup en franchissant des fuseaux horaires (le fameux jet lag), une désynchronisation durable déplaçant les indicateurs de leur équilibre intérieur serait préjudiciable à la santé. Des liens ont notamment été établis entre le dérèglement de notre horloge circadienne, la désorganisation de notre métabolisme et l’apparition de certaines maladies telles l’athérosclérose, des maladies du foie, certains cancers …

   La réforme des rythmes scolaires, qui depuis deux ans au moins fait couler beaucoup d’encre, va cependant dans le sens d’un meilleur respect des rythmes biologiques des enfants. En effet, en travaillant cinq heures par jour environ sur un plus grand nombre de jours dans la semaine, notamment le matin, cela répartit bien mieux leurs efforts journaliers. Au plan familial et selon l’impact financier de ladite réforme, il y a certes des résistances. Mais que cherchons nous à privilégier au fond ? Du reste, de nombreux pays ont depuis longtemps adopté cet allègement des journées scolaires…

  Par ailleurs, il existe un rythme lumière/obscurité. J’en veux pour preuve l’expérience vécue par mon fils et ma belle-fille, expatriés avec leur enfant en bas âge à Moscou pendant plus de deux ans. Très rapidement, ils ont pu ressentir ce que signifie, en terme d’humeur et de fatigabilité, le manque de lumière, car à certaines périodes il faisait nuit à 15H. Des séances journalières d’exposition à une lumière blanche (luminothérapie) ont eu raison de la sorte de déprime qui les guettait. Chez nous, en cas de dépression saisonnière, c’est une thérapie douce couramment préconisée en plus de l’administration éventuelle de mélatonine.

   Ainsi, nous prenons conscience qu’une mystérieuse horloge biologique nous assiste journellement. Je ne suis pas loin de penser qu’à l’avenir notre manière de considérer notre corps, notre santé pourra davantage en tenir compte en s’appuyant sur des données de plus en plus précises au sujet des ces différents rythmes internes. D’où l’intérêt de savoir « mettre nos pendules à l’heure » !

    Lyliane (28/12/2014)

21/12/2014

Pourquoi ne pas voir la vie en rose?

                   SE SOIGNER PAR LA CHROMOTHERAPIE…

  La chromothérapie comme l’acupuncture est considérée comme une médecine douce, une alternative à d’autres médecines susceptibles d’effets secondaires. Elle est en effet totalement sans danger  pour le patient.

Son principe est très simple : il s’agit de projeter une lumière colorée sur une partie du corps d’un patient vivant un problème de santé particulier. Exercée par un thérapeute compétent, c’est  une discipline qui peut jouer un rôle sur la santé émotionnelle, physique et même mentale.

  Nous la pratiquons instinctivement, nous les femmes, en choisissant nos vêtements, la couleur de nos murs, de nos cheveux ou des fleurs plantées dans notre jardin. Pour les hommes cela joue aussi sans doute lorsqu’il s’agit de choisir la couleur d’une voiture, d’un  costume, d’une chemise. Les aversions de certaines couleurs sont sans doute également significatives…  

   J’ai personnellement expérimenté « cette médecine des couleurs », comme l’appelaient les chinois, l’an passé en plein hiver et alors que je vivais une forme de dépression. Quelques minutes sous la lumière rouge m’ont regonflée et donné un regard plus positif sur la vie. La thérapeute avait simplement projeté sur mon plexus un rayon lumineux de la couleur en manque chez moi. Cela m’avait paru miraculeux !

  Je sais seulement que le bleu tranquillise, que l’orange est tonique pour les muscles, que le vert aide à lutter contre les maux de tête, que le rose est antidépresseur et que le jaune défatigue et soigne la peau…

  Je connais des personnes s’habillant tout en noir ; d’autres tout en blanc. Cela m’intéresserait de savoir ce que cela signifie en terme de caractère, de besoin du moment.

  J’imagine qu’il y a beaucoup de choses encore à dire sur le sujet. je compte sur vous pour compléter !

                     Lyliane  21/12/2014)

 

 

20/12/2014

Qui connaît de nos jours Hildegarde de Bingen?

 Article inspiré d'un numéro spécial de la revue Biocontact de novembre 2014

 

           A PROPOS D’HILDEGARDE DE BINGEN, UNE FEMME INSPIREE, 

                    VISIONNAIRE  ET NATUROPATHE AVANT L’HEURE !

 

   Plus de huit siècles après la mort de cette femme, dont la vie a été consacrée à Dieu, nous redécouvrons son œuvre aux écrits à la fois traditionnels, mais aussi profondément novateurs.

J’en veux pour preuve le numéro gratuit de la revue distribuée en magasins diététiques Biocontact presque entièrement consacré à cette mystique inspirée, à la fois compositeur, écrivain, pharmacologue et férue de préceptes de santé. Pour ma part cette série d’articles m’a permis de prendre la mesure de son œuvre, dont je ne connaissais pas tous les aspects. On peut s’interroger sur l’oubli dans lequel Hildegarde semble être tombée pendant des siècles malgré l’étendue de ses apports dans de nombreux domaines. Le Pape Benoît 16, allemand lui aussi et donc sans doute sensibilisé au génie de cette femme, l’a proclamée, le 7 octobre 2012, Docteur de l’Eglise, quatrième femme seulement à bénéficier de ce titre reconnaissant sa valeur. Il est possible que le fait d’être une femme ait joué entre temps en sa défaveur, alors qu’à l’époque son rayonnement dépassait largement les frontières.…

  Hildegarde (1098-1179), bénédictine allemande originaire du Palatinat, dixième enfant d’une famille de petite noblesse, a été confiée toute petite à un monastère car elle avait des visions. Là, elle a été éduquée par un groupe de femmes consacrées et rapidement elle a forcé l’admiration de toutes. Elle apprit en effet très vite à lire, à écrire, à jouer de la lyre et à prier. Elle prit l’habit à 16 ans et à 38 ans devint supérieure de la Communauté. Elle fonda plusieurs monastères avec l’appui des autorités religieuses. Poussée par des voix et des visions, elle commença à écrire et à contribuer à la réforme de la chrétienté. Correspondant avec Saint Bernard et avec différents papes, elle s’engagea à plus de 60 ans dans des croisades de prédication, dénonçant les abus du clergé et laissant des œuvres d’une étonnante modernité- que ce soit dans le domaine des arts, des sciences ou de la religion- pour une femme du Moyen-âge. Elle vécut jusqu’à 81 ans et à sa mort, elle était déjà reconnue comme porteuse du feu de l’Esprit Saint. Son corps est toujours conservé à Eibingen, dans une de ses fondations aux bords du Rhin, et c’est devenu un lieu de pèlerinage.

 

   Le monastère où elle vivait comportant un jardin de plantes médicinales, Hildegarde a pu connaître et rassembler dans un ouvrage nommé « Physica » plus de 100 espèces locales et elle s’est attachée à en détailler les vertus médicinales et même culinaires. Elle se montra capable tout à fait empiriquement de mentionner par exemple le rôle de la muscade et du camphre en médecine, de relever le danger de certains champignons, de quelques plantes vénéneuses (ciguë, bryone, colchique, belladonne, jusquiame, arnica…), de l’utilisation du mercure en dermatologie. Elle accorda, au sein même du monastère, beaucoup d’importance à la diète, à l’hygiène, à la balnéothérapie. Dans le livre « les causes et les remèdes » Hildegarde dégage 4 humeurs, correspondant aux 4 éléments du sang : le sec, l’humide, l’écume et le tiède. Pour elle il y avait correspondance avec 4 types de caractères. Elle alla même jusqu’à conseiller des prélèvements sanguins, afin de voir déchets et éléments nocifs. On peut vraiment dire qu’elle fut la première femme médecin du Moyen-âge !

  Ses ouvrages traduits en plusieurs langues de nos jours sont régulièrement revus et réédités  par des naturopathes. En Allemagne, cette médecine a été réhabilitée dans les années 1950. Ensuite elle s’est répandue en Europe, particulièrement en Autriche, en Suisse et en Belgique. En France, l’Association Université Sainte Hildegarde à Auteuil le Roi (78770) organise régulièrement des séminaires et des formations médicales. L’Ordre des Médecins tolère une pratique selon ses préceptes comme médecine complémentaire, notamment en phytothérapie.

  Musicalement existent encore de très beaux hymnes qu’Hildegarde avait composés. Monodique, cette musique se distingue du chant grégorien. Bien souvent, elle retranscrivait les musiques angéliques qu’elle entendait. On lui attribue quelques 70 œuvres musicales.

  De nos jours certains écologistes se réclament de ses écrits, dans lesquels elle affirmait « que la racine de la pollution de l’eau et de l’air provient de l’avidité et de l’égoïsme humain ». Elle prédisait même que la nature finirait par se retourner contre l’homme en de terribles catastrophes. Dans un de ses ouvrages comme " le Livre des œuvres divines " elle prônait une harmonie à retrouver avec l’Univers grâce à une transformation intérieure. Dans « Scrivias », elle indiquait en images une voie de sagesse chrétienne.

  En conclusion, je pourrai dire qu’Hildegarde de Bingen a balayé tout le champ de la vie humaine, alors qu’elle vivait dans un monastère au 12 ème siècle. Je pense que sa foi profonde, sa grande sagesse, son regard prophétique et ses conseils inspirés sont susceptibles d’illuminer notre 21 ème siècle, qui selon moi a besoin de nous faire retrouver le chemin d’une véritable vie intérieure, connectée à la Source du vivant et en accord avec les lois de l'Univers.

Lyliane (20/12/2014)

     

05/12/2014

Les huiles essentielles

                  LES HUILES ESSENTIELLES ET LEURS PROPRIETES

 

Une huile essentielle est un extrait concentré tiré d’une plante, d’une écorce, d’un bois, de baies ou des feuilles d’un végétal. Pour beaucoup de personnes, en cas de problèmes respiratoires, cutanés ou digestifs, il semble  plus efficace d’aller en pharmacie chercher  sirops, cachets ou crèmes plutôt que d’avoir recours à nos amies les plantes, si ce n’est parfois sous forme d’infusions ou d’ inhalations. Toutefois, qui pense en premier aux vertus des huiles essentielles ?

Ces flacons sont pourtant rangés tout à côté sur les étagères de nos officines et, si l’on évite de les laisser ouverts car les H.E. sont très volatiles, leur prix de revient est très raisonnable. Car, ces substances liquides étant très actives, une goutte d’H.E. de thym, de ravintsara ou d’origan suffit la plupart du temps pour juguler une infection à ses débuts. Prise dans une cuillerée de miel, de jus ou d’huile trois à quatre fois par jour cette goutte peut faire des merveilles !

De la même façon, lorsqu’on râpe le zeste d’un citron pour parfumer un gâteau, a-t-on conscience d’extraire une huile essentielle au parfum subtil ?

Il arrive que l’on confonde ces H.E. avec des teintures mères, des hydrolats ou des eaux florales, qui se rattachent davantage à la phytothérapie, car elles ne sont pas extraites de la même façon et sont loin d’être aussi concentrées. 

Dans la nature, les huiles essentielles sont à la fois une protection pour les plantes et un atout de séduction, afin d’attirer les insectes pollinisateurs. En aromathérapie, médecine récente puisqu’elle ne date que des années 1930, on distingue des indications de soin avec les H.E. par voie externe ou par voie interne. Leur puissance d’action demande néanmoins quelques précautions d’utilisation par exemple avec la peau fragile des enfants, près des yeux, lorsqu’on est enceinte, que l’on allaite, en cas d’épilepsie ou si  l’on s’expose au soleil. On peut les ingérer, certes, mais aussi les respirer, les inhaler ou les appliquer par voie cutanée, mais jamais à l’état pur et directement sur la peau.

Dans la vie courante, les huiles essentielles peuvent servir de déodorant, de parfum pour un plat, d’insecticide, d’antimite, de désinfectant… Si l’on suit un traitement homéopathique, penser à prendre les H.E. après les granules. 

Une centaine d’H.E sont disponibles. Elles sont classées par familles. Autrefois les pharmaciens savaient fabriquer des suppositoires ou des ovules à partir de plusieurs H.E. De nos jours, c’est plus rare ! Il est utile au début d’avoir sous la main un ouvrage d’aromathérapie. Néanmoins, l’on apprend très vite, surtout lorsqu’on a commencé à se traiter ainsi. La plus usuelle et la plus utilisée  est l’huile essentielle de lavande.

Etant donné que ces huiles essentielles ne  sont pas miscibles à l’eau, on les conserve le plus souvent dans de l’alcool ou dans des corps gras, ce qui leur confère un aspect visqueux mais non gras. On les garde généralement à l’abri de la lumière, de l’humidité et de la chaleur.

Obtenues par distillation ou extraction, elles peuvent être bio ou pas. Se méfier dans ce cas des résidus éventuels de pesticides ! L’H.E  de rose est sans doute la plus précieuse, puisqu’en distillant 100Kg de fleurs l’on n’obtient que quelques grammes de produit concentré. 

En cas de grippe ou d’épidémie virale, pourquoi ne pas essayer l’huile essentielle de ravintsara (cinnamomum camphora) par exemple sur un support neutre (sucre, mie de pain, miel) à raison de 2 gouttes 3 fois par jour si l’on est un adulte? Je viens ainsi de soigner une bronchite avec une toux tenace en quelques jours. Dans ce cas, l’essayer c’est l’adopter !

    Lyliane (5/12/2014)

 

19/11/2014

A propos du nouage relationnel...

A PROPOS DE LA REVUE ALTERNATIF BIEN ÊTRE

 

A L'ECOUTE DE MON PROPRE CORPS, JE PEUX COMPRENDRE L'AUTRE !

 

C’est à la lecture de divers témoignages rassemblés dans la revue « Alternatif bien être » que j’ai découvert la méthode de Mr Jean Paul Rességuier, kinésithérapeute et ostéopathe, formé aux médecines chinoises, installé dans le Sud Ouest de la France. Cet homme, âgé de 60 ans, s’est penché, dans les années 1985, sur l’attention bienveillante que nous pouvons porter aux sensations de ce que nous nommons « notre corps sensible ». Grâce à cette qualité de présence intérieure, à cette « posture de l’accompagnant » comme il se plaît à la qualifier, des professionnels, dans différents domaines (gynécologie, obstétrique, chirurgie, néonatologie et même sport, élevage ou musique), découvrent qu’ils sont ainsi plus à même d’aider leurs semblables, leurs patients, en les rassurant, en percevant leurs problèmes, bref en les comprenant véritablement.

 

Mr Rességuier leur transmet sa méthode à travers des séminaires de formation.

 

Toutefois, comment pouvons nous nous sentir plus efficaces, me direz vous, par une simple attention à notre corps physique ? Il préconise une forme de retour sur soi, de centrage qu’il appelle «  nouage relationnel ». Ses explications portent sur une simple remarque : « c’est comme si, dans mon corps, je pouvais comprendre ce que mon esprit n’avait pas remarqué. »

 

En effet, nos barrières mentales, nos certitudes intellectuelles font la plupart du temps obstacle à nos ressentis profonds. L’intensité de notre présence sans aucun jugement, en revanche, est susceptible d’ouvrir en nous un canal que l’alchimie taoïste connaissait depuis des temps immémoriaux. Les exemples cités parlent tous d’un accueil de ce qui est, d’une forme de sécurité, d’un calme qui descend et qui peut permettre de dénouer des conflits ou de trouver la cause de nos mal être.

 

Personnellement, j’avais déjà perçu quelque chose de cet ordre en séance de thérapie, lorsque l’écoute et l’accompagnement étaient véritables. Peu à peu j’avais pu, au lieu de parler, plonger dans mes sensations physiques et en ramener des réponses stupéfiantes.

 

Aujourd’hui, je découvre que cela peut s’appliquer dans de nombreux domaines ! Cela me donne envie d’expérimenter cette qualité de présence, cette posture bienveillante dans ma vie de tous les jours.

 

 Lyliane (19/11/2014)

13/11/2014

Canal Carpien, soins et symbolique...

A PROPOS D'UN ARTICLE SUR LA REVUE NEOSANTE

 

LE CANAL CARPIEN, ASPECTS PHYSIQUES ET SYMBOLIQUES

  

Un article de la revue Néosanté a retenu mon attention. Le psycho -généalogiste Emmanuel Ratouis s’intéresse en effet aux affections du canal carpien sous différents aspects.

 

L’aspect physique est bien entendu rappelé avec son cortège de fourmillements dans les doigts, d’engourdissements, de perte de force musculaire dans le poignet et dans la main concernée. E. Ratouis explique que ce canal carpien est en fait un très étroit passage dans le poignet prévu pour le nerf médian et les tendons fléchisseurs des doigts. Toute inflammation selon lui est susceptible de réduire cet espace et de provoquer des douleurs. Il cite les chiffres de 10% des femmes et de 5% des hommes touchés par ce syndrome, qui intervient principalement soit au début de la cinquantaine, soit après 75 ans.

Le risque le plus élevé concerne les travailleurs manuels (du bâtiment, du bois…) ainsi que les musiciens. Un travail intensif à l’ordinateur (plus de 20H par semaine par exemple) pourrait aussi alimenter ce problème de santé.

 

A l’usure mécanique peuvent, d’après E. Ratouis, s’ajouter des histoires personnelles, qu‘il convient de relier le plus souvent à des gestes que l’on ne supporte plus d’effectuer. Il cite notamment les cas d’un entrepreneur de maçonnerie et d’un chirurgien, confrontés à des choix difficiles ou n’arrivant pas à lâcher les rênes. L’opération, certes, apporte un soulagement, mais il est possible d’aller plus profondément rechercher les causes de cette affection.

 

Dans le cas d’atteinte du canal carpien, son conseil est de rechercher tout d’abord les raisons mécaniques. Il suggère également d’aborder des clés de compréhension dans la symbolique et les histoires passées des personnes.

 

Le praticien peut être amené à vérifier au passage dans un dialogue ouvert s’il n’y aurait pas un mouvement que le patient ne supporte plus de réaliser, sans pouvoir clairement l’exprimer. Une prise de conscience porteuse de sens et tout à fait bénéfique !

 

Lyliane (13/11/2014) 

08/07/2014

COHERENCE CARDIAQUE - ARTICLE SUR LA REVUE NEOSANTE

Cohérence cardiaque et rôle guérisseur de la maladie

Par un curieux hasard, j’ai reçu il y a quelques jours le numéro de juin 2014 d’une revue dont je n’avais jamais entendu parler jusque là : NEO SANTE une  revue internationale de santé globale. Je l’ai feuilletée distraitement en m’interrogeant sur la personne ou l’organisme qui avait bien pu me l’avoir adressée. Mais très rapidement deux articles m’ont particulièrement accrochée. A tel point qu’après les avoir lus et relus, j’ai décidé de vous en parler car ils me paraissent d’importance.

Le premier fait référence à ce qu’on appelle « la cohérence cardiaque ». J’avais lu il y a des années quelque chose à ce sujet dans l’ouvrage « Guérir » du docteur David Servan Schreiber. Plus récemment j’en avais entendu parler à l’atelier « joie de vivre » que je fréquente et nous avions même effectué quelques exercices rythmés par un métronome. Toutefois, à chaque fois je n’en avais pas vraiment perçu l’intérêt pour moi-même ou pour autrui. Aujourd’hui, je me demande bien pourquoi car cette technique simple, basée sur la respiration, me semble un merveilleux outil pour améliorer notre santé émotionnelle et nous aider à vivre des ressentis positifs au quotidien. Sans doute n’étais je pas assez ouverte…

A la lecture du texte écrit par Emmanuel Duquoc, auteur avec Thierry Souccar d’un ouvrage intitulé : « les trois émotions qui guérissent » par contre, quelque chose m’a vraiment parlé. L’auteur, qui pratique depuis 2011 seul et en groupe, nomme son texte : « la nouvelle cohérence cardiaque » après s’être approprié et avoir légèrement modifié la méthode préconisée par le Dr David O’Hare, précurseur en la matière.

J’ai appris avec étonnement que cette technique de contrôle des variations des pulsations cardiaques est pratiquée au CHRU de Lille, qu’elle est connue de l’armée de l’air, de pompiers, de CRS, qu’elle est proposée à des personnes stressées ou même dépressives. Voila donc que les scientifiques reconnaissent enfin ce que le langage populaire savait de temps immémoriaux : nos émotions sont en lien avec notre cœur ! Mieux même: je lis que notre cœur participe activement à tous les processus impliquant les émotions et les sentiments, que c’est un véritable cerveau au lieu d’être aux ordres de ce dernier.

Ainsi, en égalisant inspiration et expiration, sur un rythme donné, le cœur se met à suivre. Cette façon de respirer induit très vite une régulation émotionnelle, qui procure presque les effets d’une relaxation. Mr Duquoc a expérimenté tout cela. Il en a déduit qu’un rythme de 11 secondes (6 secondes d’inspir et 5 secondes d’expir) est le meilleur. Il recommande de pratiquer, assis ou debout, le dos droit, trois fois par jour, le matin au réveil, quatre heures plus tard environ et dans l’après-midi sur une série de cycles de 11 secondes soit environ 55 battements par minute. Une montre avec une trotteuse, un métronome peuvent aider  le pratiquant.

J’ai découvert grâce à cet article qu’il est possible, voire recommandé, de coupler cette respiration à des émotions positives comme la gratitude, la confiance, l’amour envoyées à notre corps, afin par exemple de juguler des addictions, d’aller bien mieux en cas de fatigue ou même de communiquer avec son bébé lorsqu’on est enceinte. Tout à coup a germé en moi l’espérance que nous pourrions encore élargir l’expérience et adresser nos pensées d’amour, de confiance et d’amour à notre mère Terre qui nous porte. Peut-être pourrions nous nommer cela  de « l’écologie personnelle », nous unir en cohérence cardiaque pour que les êtres humains peu à peu  changent de niveau de conscience, passent de l’avoir à l’être, que notre terre se régénère …

Alors je propose à chacun d’essayer ! A votre bon cœur !

Mais je n’étais pas au bout de mes découvertes à la lecture de Néosanté! Une chronique de Jean Jacques Crèvecoeur m’a fortement impressionnée.  Ce physicien et philosophe de formation, conférencier de renommée internationale, auteur de nombreux ouvrages, m’était totalement inconnu jusque là. Il relève une expérience faite au début du vingtième siècle par le Docteur William Colley à propos du cancer. Celui-ci, en épluchant les dossiers de ses patients, découvre qu’un sarcome par exemple peut disparaître spontanément si on souffre en même temps d’une maladie infectieuse. Il multiplie alors ses recherches et tombe sur de nombreux cas similaires, notamment suite à des infections par streptocoques. Mieux il inocule volontairement le streptocoque à l’un de ses patients porteur d’un cancer et il s’aperçoit que son état de santé s’améliore. A partir de là, le Docteur Colley met au point une thérapie qui consiste à injecter une mixture préparée à partir de bactéries mortes chez des patients cancéreux.  Il l’appelle « toxines de Colley ». Malheureusement, dit J.J.Crèvecoeur, cette thérapie aux résultats encourageants fut abandonnée au profit de la radiothérapie et de la chimiothérapie, plus coûteuses pour le patient mais plus rémunératrices pour l’industrie pharmaceutique…

Au début des années 1980, un médecin allemand de Tübingen, le Docteur Hamer, après avoir été un génial inventeur d’appareils médicaux, devient oncologue et s’intéresse à son tour au rôle des bactéries, des virus, des bacilles et des champignons dans la guérison des maladies. Il le met en évidence dans la tuberculose  et montre que les bacilles de Koch sont des agents de nettoyage précieux. Puis, atteint  lui-même d’ un cancer des testicules après la mort violente de son fils, le docteur Hamer commence à s’intéresser au dossier de ses patients et à s’apercevoir que la majorité avait subi un choc inattendu quelques années auparavant. Etudiant ensuite les scanographies du cerveau de ses patients, il découvre que chocs et traumatismes se matérialisent dans une zone du cerveau. Il va même plus loin et découvre que la maladie progresse en deux phases successives. Il nomme sa découverte : «  les cinq lois biologiques ».  Selon lui la maladie est une interaction significative entre le psychisme, le cerveau et l’organe correspondant. Il démontre ainsi que la nature a doté l’être humain dès sa naissance de programmes biologiques pour préserver l’organisme vivant.

Hélas, en 1981, voulant présenter sa thèse à l’Université de Tübingen, le Docteur Hamer se heurte à une cabale contre lui, qui le fait mettre à la porte de la clinique  où il exerce.

Il vit ensuite une longue suite d’interdictions, de harcèlements, d’intimidations. En 1986, refusant de renier ses découvertes devant un tribunal à l’âge de 51 ans, toute pratique de la médecine lui est interdite. Arrêté en Espagne où il essaye de pratiquer, il est même incarcéré.

Libéré en 2006, il survit courageusement en Allemagne..

Ses découvertes ont été totalement rejetées par ses pairs. Cela me fait penser à Galilée soutenant que la Terre est ronde envers et contre tous! Être en avance sur son temps, déranger l’ordre établi est une chose. Toutefois priver les découvertes d’un chercheur de toute expérimentation me semble non seulement absurde, mais même criminel, aujourd’hui où les cancers emportent tant d’hommes et de femmes ! A mes yeux, J.J. Crèvecœur a eu raison de rouvrir ce dossier. Je me permets d’ajouter qu’un site existe sur internet pour suivre le Docteur Hamer : http://universitatsandefjord.com index.php.

On y trouve des lettres à ses patients, des documents versés au Tribunal de Hamburg. En 2013, cet homme passionné par son métier a produit un CD audio en allemand : «  MEIN STUDENTENMÄDCHEN » comportant une mélodie archaïque censée aider à prendre en charge la panique, les psychoses et le cancer. Il me tient à cœur  de vous parler de ce que j’ai découvert au sujet des microbes qui seraient de précieux agents auxiliaires nous permettant de les réhabiliter au cœur des processus de guérison. Hélas la vision pasteurienne est toujours d’actualité et c’est à nous me me semble-t-il qu’il revient de faire connaître autour de nous d’autres facettes de la médecine moderne que celle du dogme officiel.   

                                                                                  Lyliane

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