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04/04/2017

Rester assis toute la journée est contre-indiqué pour la santé...

Mme Axelle Truquet, journaliste à Nice-Matin, a interviewé un ostéopathe de Nice Mr G. Stoppini, le 21 janvier 2017 à propos de maux de dos engendrés par une position assise toute la journée. Effectivement, surpoids, problèmes cardio-vasculaires, stress seraient la partie émergée de l'iceberg du danger à avoir un métier trop sédentaire. Car passer six ou huit heures dans la même posture peut avoir des conséquences plus importantes. Aussi, l'ostéopathe interrogé incite les personnes contraintes à travailler assises les yeux rivés sur un ordinateur, à travailler debout ou à soulever des charges toute la journée, à se lever régulièrement, à s'étirer, à faire des flexions, voire à marcher de long en large. Aux Etats-Unis, certaines entreprises ont installé des tapis de courses depuis lesquels les salariés peuvent travailler grâce à des aménagements. Chez nous, c'est loin d'être passé dans les moeurs...

 

Pourtant, l'OMS recommande de faire 10 000 pas par jour, c'est à dire de marcher environ 1 heure d'un coup ou en fractionné, en utilisant par exemple une application podomètre sur son smartphone. Il est également conseillé dans le quotidien de faire du sport, de privilégier les escaliers, de faire du vélo, de garer sa voiture un peu plus loin que d'habitude, afin d'entretenir la stimulation musculaire de tout son corps. Même lorsqu'on a été débordé toute la journée, passer des heures devant la télé le soir au lieu de bouger et de s'aérer n'est vraiment pas recommandé.

Lorsqu'on travaille des heures durant sur ordinateur, il faut veiller à bien se positionner face à l'ordinateur, à poser son coude sur le bureau ou sur l'accoudoir du siège pour utiliser la souris, afin de préserver ses cervicales, éviter les tensions du cou et des épaules. Il existe néanmoins des souris ergonomiques. Bouger toutes les trente minutes, selon Mr Stoppini, paraît une bonne moyenne. Une alarme sur son téléphone pour y penser serait, de même, une sage précaution.

En tout état de cause, de nouvelles habitudes sont à prendre pour prévenir des pathologies et rester en bonne forme physique. Le déclic zen, selon le Journal Principes de Santé, serait de se ressourcer pendant deux minutes toutes les 2 heures, pour évacuer le stress. Des mouvements simples, des respirations permettent de se réapproprier les différentes parties de son corps, les muscles endoloris par exemple par la posture immobile. Pour en savoir plus, contacter www.lesmainslibres.fr

 

Lyliane

03/04/2017

Pétition pour lutter contre les déserts médicaux en France...

 
 
 
Cette pétition fait partie d'un mouvement lancé sur Change.org
Changez 2017

Un réseau national de centres de santé pour lutter contre les déserts médicaux

 

Les déserts médicaux sont les premiers signes de la catastrophe sanitaire en cours.

La médecine libérale traditionnelle a abandonné les territoires ruraux et abandonne aujourd’hui les villes moyennes, Paris et les quartiers défavorisés des grandes villes.

Les cotisations de millions de salariés financent notre système de protection sociale mais l’offre de soins reste pour la médecine ambulatoire quasi exclusivement libérale.

C’est ce système qui a conduit aux déserts médicaux et à la détérioration des soins dans les services d’urgence des hôpitaux.

Nous demandons la création d' un vaste réseau  de centres de santé sur l’ensemble du territoire national partout où l’offre de soins est insuffisante.

Pour que les soins ambulatoires, les actes de prévention et d’éducation sanitaire soient accessibles à tous quels que soient ses revenus, sa culture, sa situation géographique.

Nous voulons que ces soins soient de la plus haute qualité et réellement coordonnés avec le système public de santé.

Car les soins sont très inégalitairement répartis et chacun n’a pas les mêmes chances de guérir d’un accident cérébrocardiovasculaire ou d’un cancer selon l’endroit où il habite, selon son niveau de connaissances des ressources du système de santé.

La mortalité peut pour ces maladies passer du simple au triple.

Pour répondre aux besoins des usagers la médecine ambulatoire réalisée dans ces centres de santé doit intégrer plusieurs dimensions indissociables :

-          La permanence de l’accueil et la gratuité des prestations

-          Les actions adaptées d’éducation sanitaire et de prévention

-          Des soins pluridisciplinaires centrés sur la médecine générale

-          La participation des usagers et des équipes des centres à la gestion

Les professionnels de telles structures médecins généralistes et spécialistes , paramédicaux et personnel social seront tous salariés.

A ce titre, ils bénéficieront de tous les avantages des salariés en terme de temps légal de travail ,de congés payés, de protection sociale et de retraite.

Le financement de telles structures sera budgétisé et indépendant du paiement à l’acte, le principal financeur sera la sécurité sociale.

Les centres seront gérés paritairement par les représentants du personnel médical et non médical les représentants des usagers et les représentants des caisses.

La direction de chaque centre sera assurée par un(une) directeur(directrice) élu(e)  par l’équipe du centre pour une période donnée. 

Le réseau des centres de santé ainsi définis aura une mission de service public.

Il constituera un maillon du service public de santé, s’associant au service public des hôpitaux et du CHU de sa région sanitaire, des passerelles seront possibles pour les personnels et un système de lien informatique du dossier médical se fera entre ces structures.

La médecine libérale ne peut avoir le monopole de l’exercice ambulatoire d’autant plus que son existence même doit beaucoup aux cotisations obligatoires des salariés.

La liberté d’exercice n’a jamais voulu signifier qu’il ne pouvait y avoir qu’un seul type d’exercice, la médecine libérale payée à l’acte.

C’est ce qu’a voulu défendre contre toute innovation l’Ordre des médecins qui s’est opposé par exemple au conventionnement des médecins et plus récemment aux lois de santé pourtant bien timides de Marisol Touraine.

L’ordre des médecins qui veut encore peser sur toute modification du système de santé en avançant ses propositions soit disant issues de la consultation de 35 000 médecins sans se soucier de l’avis des 165 000 autres qui ne veulent plus de son système.

L’Ordre des médecins pour lequel l’adhésion est obligatoire pour tout médecin est le premier défenseur de l’exercice libéral, il a été le défenseur de tous les archaïsmes médicaux s’opposant à la médecine de groupe, aux lois libéralisant la contraception et l’avortement.

Il représente le vieil ordre médical et grâce aux cotisations obligatoires, qui représentent chaque année un pactole de 75 millions d’euro, il garde son pouvoir d’immobilisme et de nuisance.

Les médecins qui se reconnaitront dans un nouveau service public de santé, dont le réseau national des centres de santé fera partie, ne veulent plus avoir l’obligation d’adhérer à cet ordre périmé et ne veulent plus financer ses divagations.

Les questions éthiques , le sens des soins ambulatoires, les règles déontologiques dans un service public de santé pourront être abordées par des règles communes , par des instances internes avec droit de regard des usagers.

Nous n’avons nul besoin des entraves de l’Ordre des médecins pour cela.

 Dr Alain Frobert

Gériatre en exercice

Cette pétition sera remise à:

02/04/2017

Comment mieux dormir ?

Le secret des vieux Bretons pour bien dormir

Jusqu’au XIXe siècle en effet, les paysans bretons s’enfermaient dans un « gwele kloz », un lit-clos dont ils refermaient la porte coulissante sur eux pour se retrouver dans un calme et une obscurité totale. Ils y dormaient bien, d’un sommeil qui leur donnait la force d’affronter la journée aux champs.

La science confirme aujourd’hui que cette stratégie est la bonne: l’absence de lumière et d’agitation stimulent la production de mélatonine, l’hormone qui permet à l’organisme de «"caler " un cycle jour-nuit et un cycle veille-sommeil adapté.

Pour faire simple, le cerveau est soumis à l’influence contraire de neurotransmetteurs qui calment et aident à parvenir au sommeil, et de neurotransmetteurs excitateurs qui, au contraire, permettent de rester éveillé. Pour s’endormir, il faut que les premiers gagnent le match du silence contre les seconds, parmi lesquels on trouve la dopamine ou l’adrénaline.

On comprend mieux pourquoi il faut éviter les émotions fortes à cet instant. Et pourquoi la consultation de son smartphone est particulièrement nocive avant le coucher : le rire provoqué par une vidéo comique, la colère à la lecture d’une mauvaise nouvelle, etc. et ce sont les excitateurs qui reprennent la main. De plus, la lumière bleue des écrans détraque complètement le cycle du sommeil en donnant au dormeur l’impression qu’il est… réveillé. Même une exposition très courte, lorsqu’on consulte l’heure sur son portable en se réveillant pendant la nuit par exemple, peut interrompre la production de mélatonine par la glande pinéale pendant plusieurs heures.


Erreur classique des insomniaques


Une des mauvaises stratégies classiques des insomniaques est d’essayer de dormir plus en se couchant plus tôt. Certains vont donc passer 12 heures allongés dans leur lit mais ne vont pas dormir plus de 4 heures, ce qui aggrave souvent leur insomnie. Au contraire, il ne faut se coucher que lorsqu’on commence à somnoler. L’organisme interprète alors le fait de se mettre au lit comme un signal de sommeil et va provoquer l’endormissement.

L'une des thérapies les plus efficaces contre l'insomnie est d'associer la chambre à coucher exclusivement avec le sommeil. La lecture, la télévision, le travail doivent être réservés à d’autres pièces. Veillez aussi à ce que la chambre soit bien sombre et fraîche (entre 15 et 20° maximum, quitte à maintenir les extrémités du corps bien au chaud avec des chaussettes, un bonnet de nuit ou une bouillotte).

En cas d’insomnie de plus de 20 minutes, vous pouvez quitter votre lit et n’y revenir que lorsque la somnolence se fait sentir.

D’autres méthodes originales, les thérapies de relaxation, ont démontré leur grande efficacité pour soulager les troubles du sommeil. Elles sont basées sur le principe selon lequel les patients souffrant d'insomnie affichent des niveaux élevés d'éveil physiologique et cognitif tout au long de la journée et de la nuit.

La tomographie par émission de positrons, une méthode d’imagerie médicale, a montré que le cerveau de ces patients utilise plus de glucose, ce qui est le signe d’une vigilance anormalement élevée.

Les thérapies relaxantes visent à désactiver cette hypervigilance. La plupart (cf.tableau) peuvent être auto-administrées par les patients après un conseil thérapeutique initial. Elles doivent être utilisées plusieurs semaines au moins.

Technique Technique
Training autogène Il s’agit d’une méthode de relaxation profonde proche de l’autohypnose. La méthode consiste à se détendre en invoquant des sensations de pesanteur et de chaleur dans différentes parties du corps. Les exercices vont de 5 à 30 minutes par jour. Peut être initié très rapidement.
Biofeedback Il s’agit d’un ensemble de techniques dont l’objectif est de donner au patient le contrôle sur son propre corps, via des signaux physiologiques, de façon à prévenir ou traiter les conséquences du stress ou des problèmes de santé. Nécessite un apprentissage avec des appareils.
Hypnose ericksonnienne Il s’agit d’un état de profonde relaxation, pendant lequel le patient va pouvoir s’exprimer librement et laisser l’hypnothérapeuthe accéder à l’inconscient pour initier un changement et l’amener à trouver lui-même les solutions à ses problèmes. Nécessite un thérapeute ou l’apprentissage de l’autohypnose.
Visualisation

Technique de visualisation en mettant l’accent sur des images agréables ou neutres. Reproduire une image mentalement, visualiser un paysage paisible… demande de l’entraînement.
Méditation concentrative

Fixer son attention sur un objet, un mot, un son, une prière… Demande beaucoup d’entraînement.
Méditation de pleine conscience Cette forme de méditation, appelée mindfulness, consiste à s’observer et observer de façon délibérée, au moment voulu et sans porter de jugement, le moment présent. Nécessite un apprentissage.
Cohérence cardiaque On respire et inspire 6 fois par minute, pendant 5 minutes, 3 fois par jour. Peut être pratiquée avec un minimum d’entraînement.
Relaxation musculaire progressive L’attention est centrée sur un groupe musculaire, qui est mis en tension au signal du thérapeute. On maintient la concentration pendant 5 secondes, puis on lâche 15 à 30 secondes. On se fixe sur la sensation de relaxation avant de passer à un autre groupe musculaire. La progression va généralement des pieds aux muscles faciaux. Demande un peu d’entraînement.


Les avez-vous essayées ? En avez-vous seulement entendu parler ? Et la phytothérapie (médecine par les plantes), l’avez-vous considérée pour vous aider à retrouver le sommeil ?

Car elle aussi propose des solutions à tester avant d’en venir aux somnifères.

Trois infusions pour mieux dormir


  • L’aubépine pour détendre votre corps

Déjà utilisée dans la Grèce antique, l’aubépine est aujourd’hui recommandée partout en Allemagne. Et ce n’est pas un hasard : elle contient des flavonoïdes et des procyanidines qui agissent comme antioxydants et régularisent le rythme cardiaque.

L’aubépine vous aide à vous détendre en soulageant votre cœur – surtout si vous faites de l’hypertension. Votre rythme cardiaque diminue, votre respiration ralentit. Votre corps est alors au repos, ce qui favorise l’endormissement.

  • Le tilleul comme sédatif

Depuis toujours, les fleurs de tilleul sont consommées en infusion contre la fatigue nerveuse et l’insomnie. Autrefois, on faisait prendre aux enfants surexcités un bain d’eau infusée au tilleul pour les calmer avant de dormir.

Le tilleul agit, tout comme l’aubépine, sur le système cardiaque : en empêchant l’hypercoagulation sanguine et le rétrécissement des artères.

  • La valériane améliore la qualité du sommeil

La valériane est recherchée pour ses racines. De nombreuses études ont démontré l’activité de la valériane sur le système nerveux central : elle est relaxante, sédative et spasmolytique – c’est-à-dire qu’elle agit contre les spasmes musculaires. Par ailleurs, des enregistrements des ondes cérébrales pendant le sommeil ont confirmé que la valériane améliorait la structure du sommeil.

Si vous cherchez d’autres plantes efficaces contre l’insomnie, je vous recommande d’essayer la camomille, le pavot de Californie, le griffonia ou le houblon.

Enfin, il serait dommage de ne pas parler de certaines huiles essentielles (HE), qui agissent pour créer une ambiance olfactive propice à la détente, harmoniser la sphère nerveuse et favoriser le sommeil : lavande vraie, mandarine, orange douce, ravintsara, marjolaine, camomille noble, etc.

L’effet apaisant, sédatif et anxiolytique de la lavande a été particulièrement démontré par les études [7] [8]. Il est possible de l’utiliser de nombreuses façons :

  • Dans le bain : prendre un bain pendant 20 minutes est relaxant et soulage des tensions dues au stress. Pour ne pas retarder l’endormissement, l’eau doit être à une température située entre 35 et 38°. Les huiles essentielles ne se mélangent pas directement dans l’eau, utilisez une base de savon liquide ou un dispersant dans lequel vous diluerez 15 à 20 gouttes d’huile essentielle. Mélangez bien avant de verser dans l’eau du bain.

  • Dans un diffuseur électrique : diffusez dans la chambre 15 à 30 minutes avant le coucher un mélange à parts égales d’HE de mandarine et de lavande.

  • En application : au moment du coucher, appliquez 3 gouttes d’HE de ravintsara pure sur la face interne des poignets et respirez profondément la fragrance plusieurs fois de suite. Vous pouvez ensuite ajouter 5 gouttes sur des points stratégiques du corps comme le plexus solaire ou la plante des pieds.

Vos muscles se relâchent, votre vigilance se relâche, le rythme de votre respiration se ralentit… Le sommeil vous gagne et vous emmène vers ce voyage de quelques heures dont votre corps a tant besoin. Sa deuxième vie.

Etes-vous inscrit à l’école du sommeil ?

Pour beaucoup de spécialistes, l’insomnie devrait trouver des réponses de premier recours, avant tout traitement médicamenteux, dans les thérapies cognitives et comportementales (TCC) dispensées par des professionnels de la psychologie [9]. Ces séances ressemblent un peu à des « leçons de sommeil », qui peuvent se dérouler seul ou en groupe, généralement en 4 à 8 séances. Dit comme ça, on peut penser que c’est étrange : qui a besoin d’une leçon pour s’endormir ?

Ces thérapies donnent pourtant des résultats positifs chez 2 patients sur 3, en moins d’un mois, avec une réduction de 50 % du temps d’endormissement [10].  D’abord parce qu’elles les aident à redonner de l’importance au sommeil et à ne pas le considérer comme du temps mort ou perdu. C’est aussi l’occasion de repérer les mauvaises habitudes des patients insomniaques et les mauvaises stratégies mises en place pour retrouver le sommeil.

Le sommeil est en effet une période d’activité au même titre que l’éveil. Ce qui change, c’est que vos perceptions sensorielles sont réduites. Mais votre corps poursuit son activité, sous une autre forme : il s’efforce d’accomplir plusieurs tâches pour récupérer de la journée, assurer son entretien, et se préparer à la journée suivante.

C’est une piste à envisager si aucune des méthodes décrites dans cette lettre ne fonctionne. Et si vous avez, chers lecteurs, vos trucs à vous pour dormir agréablement, surtout n’hésitez pas à les partager en commentaire de cette lettre.

Santé !

Gabriel Combris

31/03/2017

Le miel, plus fort que les antibiotiques !

Le Dr Bernard Descottes expliquait de manière simple et éclairante que « le miel est un produit qui est éminemment riche en multiples éléments :
  • Sucre, c’est nécessaire au métabolisme cellulaire,

  • Vitamines, c’est stimulant,

  • PH, c'est-à-dire son côté acide, c’est détergent, ça s’oppose […] à la prolifération microbienne.

Et tout ceci fait que vous avez un véritable effet “booster” sur la prolifération cellulaire qui fait que progressivement on a une cicatrisation, même sur un terrain très fragilisé, beaucoup plus rapide qu’avec les autres produits » [2].

Le Dr Bernard Descottes a même prouvé que la cicatrisation grâce au miel était deux fois plus rapide qu’avec un produit de l’industrie pharmaceutique pour un coût trois fois moins élevé.

Le miel est utilisé selon des protocoles précis pour différentes indications :

  • Les plaies : que ce soient des plaies franches, accidentelles ou par scalpel du chirurgien, des plaies infectées ou souillées, dont il faudra déterminer au préalable le germe, ou bien même les plaies par contusion tissulaire importante avec parfois perte de substance. Toutes ces plaies pourront bénéficier d’une cicatrisation rapide par le miel.

  • Les escarres : elles sont provoquées par la compression tissulaire et le ralentissement de la circulation sanguine aux points d’appui (sacrum, talon, ischion, pli inter-fessier, occiput,…) lors de longues périodes d’immobilisation. Leur cicatrisation pose de graves problèmes et peut durer de quelques jours à quelques mois.

Selon le document Peau de Miel [3] du CHU de Limoges, « l’utilisation du miel après nettoyage de l’escarre apporte une solution utile et spectaculaire dans la guérison. »

  • Les brûlures : appliqué sur des brûlures du 1er ou 2ème degré, le miel permet de soulager la douleur et d’éviter la formation d’une cloque et d’une cicatrice.

  • Les lésions cutanées, type gerçure ou crevasse, favorisée par la sécheresse cutanée (par exemple lors de chimiothérapie).

Une des vertus du miel est bien son activité cicatrisante. Mais l’intérêt du miel en milieu hospitalier provient également de son activité anti-microbienne. L’augmentation de la capacité de résistance aux antibiotiques des germes en est une des causes.

Le Dr David Lechaux, chirurgien de l’appareil digestif à l’hôpital Yves Le Foll de Saint Brieuc, écrit, dans un rapport sur le miel et la cicatrisation des plaies [4], qu’est attribuée au miel « une très grande efficacité sur un large spectre de bactéries […] au niveau des plaies. Cette caractéristique du miel, ajoutée au constat qu’aucune résistance n’a été révélée à ce jour, en fait un moyen thérapeutique pour aider à la cicatrisation avec beaucoup d’intérêt en milieu hospitalier où les infections nosocomiales sont légions. »

L’utilisation du miel dans les études du CHU de Limoges a prouvé que le miel était bien bactériostatique, à savoir qu’il permet de suspendre la multiplication des bactéries aboutissant ainsi au vieillissement de celles-ci et à leur mort.

Les miels qui se sont révélés les plus actifs sont le miel de thym, de lavande, d’eucalyptus et le miel toutes fleurs à prédominance de châtaigner.

Le rôle essentiel de l’apithérapie

Afin de faciliter la diffusion de ses travaux de recherche sur le miel, le Dr Bernard Descottes fonde l’Association Francophone d’Apithérapie (AFA), le 28 janvier 2008. Son but est de promouvoir l’apithérapie et de faire connaître l’intérêt des produits de la ruche sur la santé.

L’apithérapie est une science utilisée par les égyptiens, les grecs, les arabes,… qui consiste à utiliser les produits des abeilles pour la santé.

Nous la redécouvrons aujourd’hui en Europe alors qu’elle est connue depuis des millénaires et qu’elle a été utilisée chez nous jusqu’au XXème siècle. Après la deuxième guerre mondiale et l’arrivée de produits plus innovants et modernes, le miel et les produits de la ruche sont tombés dans l’oubli.

Bien que je ne vous ai parlé que de cas de guérison, l’apithérapie est avant tout à usage du bien portant car il vaut mieux prévenir que guérir.

C’est avant tout un concept global de santé.

Chaque type de miel a des avantages particuliers, mais tous ont des effets communs reconnus : un effet antibiotique, un effet cicatrisant (plaie, ulcères, brûlures,…) et en synergie avec la propolis, il a des effets bénéfiques sur les pathologies saisonnières ORL (inflammation, toux, douleurs, aphtes…).

Mais le miel n’a pas encore livré tous ses secrets et des pistes restent à explorer !

L’association du miel et de l’aromathérapie, par exemple, est pleine de promesses... Elle consiste en un mélange miel-essence ou huiles essentielles de plante appelés «Aromels».

Le Dr Albert Becker, membre de l’AFA, explique que « la combinaison du miel et des huiles ou essences est ici un moyen permettant, par une diffusion rapide des principes actifs de l’essence et par synergie, d’améliorer l’efficacité thérapeutique des composants. […] L’aromel de citron pour l’angine, de romarin ou de thym pour l’aérophagie, de mélisse pour les flatulences sont des appoints intéressants en thérapeutique et ont fait leur preuve. La synergie d’action thérapeutique avec d’autres traitements existe au bénéfice du patient. Les relations thérapeutiques prometteuses entre miel et aromathérapie, entre miel et phytothérapie sont à développer. »

Inédit : Assistez à la 34ème Rencontre de l’IPSN !

Nous avons la chance de recevoir, jeudi 20 avril 2017, un des membres du conseil scientifique de l’AFA, également membre de la commission d’apithérapie d’Apimondia, Nicolas Cardinault. Docteur en nutrition, notre intervenant est un expert et un amoureux des abeilles !

Passionné depuis toujours par le monde fascinant de l’apithérapie, il est devenu directeur scientifique de Pollenergie. Fondée en 1997 par Patrice Percie du Sert, apiculteur et ingénieur en agriculture, cette société propose un pollen apicole conservant toutes ses propriétés, issu d’un procédé innovant. Pollenergie est aujourd’hui à la pointe de l’innovation dans le domaine de l’apithérapie et fait partie de ces acteurs de la société civile qui révolutionnent chaque jour le monde en douceur.

Nous vous proposons donc de rencontrer un orateur hors du commun qui est à la fois un expert reconnu, un homme de terrain et une personnalité engagée dans le monde des abeilles.

Nicolas Cardinault est au coeur du monde de l’apithérapie, à la fois associatif et scientifique. Et ce sont les dernières découvertes extraordinaires apportées par ces deux mondes qu’il nous révèlera lors de sa conférence :



Je ne vous ai pas parlé de la propolis, ni du pollen, ni de la gelée royale...  Tous les produits de la ruche sont intéressants pour notre santé et nous pouvons notamment en tirer bénéfice sur :

  • La longévité

  • Les angines, la grippe et les infections ORL

  • Les gastro-entérites et ulcères

  • L’acné

  • Les verrues, l’herpès et les mycoses

  • Le psoriasis et l’eczéma

  • Les plaies et les brûlures

  • L’arthrose

  • Le foie

  • La constipation et la diarrhée

  • Les affections de la prostate

  • L’ostéoporose

  • Les maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer)

  • Les maladies auto-immunes (Crohn, Hashimoto, polyarthrite)

  • La dénutrition des personnes âgées

  • L’objectif performance du sportif

C’est une longue liste de maux sur laquelle l’apithérapie peut avoir un rôle préventif important pour chacun d’entre nous [5].

Nicolas Cardinault nous expliquera l’usage intéressant que l’on peut faire de l’apithérapie dans sa vie quotidienne, le jeudi 20 avril 2017, à l’Association du Quartier Notre Dame des Champs – 92 bis boulevard du Montparnasse – 75014 Paris à partir de 19h30.


 
     
     

27/03/2017

Soigner le mal de dos...

Nous entendons souvent dire que le mal de dos serait "le mal du siècle". Sont souvent pointés du doigt le stress et notre mode de vie, où le bruit, la fatigue, les tensions, le manque de sommeil perturberaient notre sérénité. Des causes mécaniques, génétiques, alimentaires ou liées à des mauvaises postures sont également signalées par médecins et kinésithérapeutes. En France, les troubles musculo-squelettiques représentent la première cause de maladie professionnelles. selon le Dr J.P. Curtay, nutrithérapeute, qui écrit dans les Dossiers de Santé et Nutrition de décembre 2016 à ce sujet, leur fréquence serait passée de 3165 cas en 1992 à 43 359 cas en 2011...

Ce médecin explique, schémas à l'appui, que c'est sous l'impulsion de la noradrénaline du stress que le calcium pénètre dans nos cellules et de ce fait chasse le magnésium, en provoquant des contractions musculaires. Les stress répétés seraient donc responsables d'une perte de magnésium, aggravant les déficits de 100 à 220 mg.si l'alimentation ne les compense pas. Or, le magnésium est connu de longue date comme un analgésique. En outre, des facteurs génétiques contrôlent la rétention cellulaire du magnésium.

Que faire lorsqu'on préfère les méthodes naturelles aux infiltrations et traitements     anti inflammatoires pour soigner lumbagos, contractures et douleurs osseuses? Le Dr Curtay conseille des compléments alimentaires pour juguler l'inflammation. Tout d'abord le magnésium, associé ou pas à de la taurine et de la vitamine B6 en cure d'attaque de 3 mois ( 600 à 900 mg le matin comme avec Magdyn par exemple). Il rappelle également que la vitamine D est essentielle pour aider à reconstituer une bonne musculature du dos, tout comme un apport en zinc et en vitamine E naturelle.

Le sport (gymnastique, méthode Pilates, aquagym, aquabike...) pratiqué chaque semaine entretient la musculature. Le sommeil de son côté est fondamental pour relâcher les tensions (tisanes, mélatonine peuvent nous y aider). La consultation d'un ostéopathe peut s'avérer utile pour traiter certains cas (scolioses...) et faire rectifier des positions au quotidien. L'homéopathie soulage généralement sciatique et contractures. Le recours à la chirurgie ne devrait intervenir qu'en ultime recours...

Pour en savoir davantage, consulter par exemple sur Internet: www.santemagazine.fr ou www.e-sante.fr.

Lyliane 

26/03/2017

C'est le printemps, prenons de la sève de bouleau!

Connue depuis des siècles, en Occident ( Pays du Nord, Finlande) et ce dès l'époque des romains, la sève de bouleau contribue à drainer et nettoyer l'organisme en profondeur (foie, reins, pancréas) et à décrasser les articulations en réduisant douleurs et rhumatismes. C'est également un bon moyen de conserver une tension normale grâce à son potassium végétal. Elle a des propriétés amincissantes, anti-oxydantes et une action anti-inflammatoire. Prise en cures détox à la fin de chaque hiver, la sève de bouleau est réputée retarder le vieillissement. On la consomme en prenant un verre par jour à jeun.

Choisir de préférence une sève de bouleau biologique émanant de parcs naturels en altitude loin de toute pollution (par exemple en Ariège...), mise directement en bouteilles sans altération, ni oxydation. Regarder sur les flacons la date de péremption, car fraîche elle est plus active. Les trous dans les arbres sont en principe soigneusement rebouchés. Pour en savoir plus, consulter le site: www.seve-bouleau.fr .

Lyliane

25/03/2017

Etre assistante sociale à Nice...

Dans le magazine des donateurs de l'Association Médecin du Monde du printemps 2017, j'ai lu un témoignage de Mme Sabine Babé Loubet, qui travaille au centre de soins nommé Caso à Nice en tant qu'assistante sociale. On pourrait s'attendre à ce que ce centre fonctionne avec peu de patients, tant la Côte d'Azur fait illusion avec ses beaux quartiers, ses hôtels de luxe, ses palais et ses musées qui attirent des touristes de toute part. Or, comme le dit Mme Babé Loubet, les exclus des soins, du droit, les étrangers en situation irrégulière se pressent dans leurs locaux pour se faire soigner. La plupart ignorent leurs droits (CMU ...) et il faut débrouiller à leur place les documents administratifs et les guider dans les démarches nécessaires. Mme Babé Loubet s'y emploie depuis plusieurs années avec beaucoup de compétence et d'engagement.

Les locaux de Médecins du Monde, situés non loin du centre ville, concilient facilité d'accès et loyer modéré, ce qui est relativement rare dans cette grande ville. Des salariés et des bénévoles se répartissent sur les deux étages du caso, qui reçoit chaque jour des dizaines de personnes en grande précarité, pour la plupart d'origine étrangère. Certains y reçoivent des soins d'urgence, d'autres sont aiguillés vers les hôpitaux, mais tous sont orientés dans le cadre d'une prise en charge de leur situation. L'assistance aux migrants, venus du Sahel ou du Proche-Orient, occupe une partie des effectifs. Beaucoup d'entre eux en effet sont dans une situation difficile après avoir traversé la Méditerranée au péril de leur vie, avoir été exploités par des passeurs, pourchassés et refoulés par la police ou l'armée à la frontière au niveau de Vintimille.

Les bénévoles de Médecins du Monde, fidèle à leurs valeurs et soucieux de leur porter secours, n'hésitent pas à leur permettre de reprendre des forces en leur offrant le gîte et le couvert. Beaucoup de jeunes d'Erythrée ou du Soudan sont mineurs et ils doivent être confiés à l'Aide Sociale. Des bénévoles de la vallée de la Roya, appartenant ou pas à l'association Roya Citoyenne, les contactent parfois pour des soins, car ils accueillent spontanément depuis la fermeture de la frontière en juin 2015 les migrants en transit cherchant à rejoindre des proches dans d'autres pays.

Pour en savoir davantage sur Médecins du Monde et son engagement concret en faveur des exclus, contacter sur Internet: www.medecinsdumonde.org .

Lyliane

24/03/2017

Le spectacle thérapeutique, vous connaissez?

Mme Valérie Josselin raconte, dans le journal gratuit Version Fémina, qu'une de leurs journalistes s'est rendue à Aix les Bains (73) à une soirée interactive nommée Sens et Expérience. Le programme de la soirée, concoctée par Mme Nathalie Lefèvre, directrice de Radio Médecine Douce, comprenait de la méditation, du yoga du bonheur, du coaching amoureux, de la "biodanza" ou danse de la vie et de la musique un peu spéciale. Il y avait environ 500 personnes, de tous âges, attirées par ces techniques de développement personnel..

La rencontre commençait avec l'invitation à échanger une accolade et un compliment avec ses voisins. Puis il y eut 20 minutes de méditation guidée par une femme psychothérapeute et formatrice en énergétique. Les yeux fermés chacun était invité à suivre sa respiration et à apaiser son mental. Puis, suivit une séance de yoga du bonheur en adoptant des "postures de puissance", les pieds bien ancrés dans le sol et en respirant amplement. De quoi se sentir très vite plus confiante et apaisée!

Une guérisseuse, spécialiste en accompagnement relationnel, était prévue au programme. Avec des vidéos et des conseils diffusés avec une voix douce, les participantes et participants étaient conduits à réaliser qu'ils étaient jusque là pour la plupart dans une logique consumériste. Et de ce fait, bien loin de l'amour universel!

Après l'entracte, de la musique était censée aider chacune et chacun à se connecter avec son "moi profond". Une chanteuse médium nommée Mme Côme Shelvène et son compagnon Mr Yoann Vidor, énergéticien et musicien, firent entendre des sonorités inattendues grâce à une lyre en cristal. Enfin, Mme Valérie Richard, coach Biodanza, incita chaque personne à se lâcher, à vibrer, à danser et même à se faire masser par des proches...

Le bilan de cette soirée fut très positif, car l'esprit de partage qui y régnait fit du bien et  fut même qualifié de "magique". Alors, pourquoi ne pas susciter d'autres rencontres de ce type en fin de semaine pour des personnes intéressées? Car que ce soit avec des clowns, des concert sous hypnose de musique pop électro jazz, des shows drôles et instructifs ou d'autres supports plus ou moins libérateurs, il y a de quoi nous changer des spectacles convenus dont nous avons tous déjà fait le tour...

Lyliane

23/03/2017

Inviter la mer à domicile...

La cure marine depuis quelques années a le vent en poupe, nous dit le journal gratuit Version Fémina. C'est en fait une redécouverte car, pendant toute la première moitié du 20 ème siècle, on utilisait le plasma de Quinton, du nom du biologiste français René Quinton, né en 1866, qui avait lancé des soins à base injections d'eau de mer diluée. Ces injections ont été très efficaces pour soigner des déshydratations après gastro-entérites, des retards de croissance, des maladies de peau et de l'anémie notamment. Les antibiotiques ont peu à peu remplacé ces traitements, si bien que l'eau de mer a presque exclusivement résisté dans l'hygiène nasale des bébés et des adultes et sous la forme d'ampoules antifatigue. Pourtant, le plasma marin permet à l'organisme de combler ses carences, de retrouver son équilibre pour faire face aux agressions. C'est un excellent produit à utiliser en prévention, qui ne présente aucune toxicité.

La demande de produits naturels, de nos jours, est devenue prépondérante en pharmacie, en para-pharmacie et en magasins bio. Deux formes distinctes de cure marine existent: l'une dite isotonique c'est à dire diluée à 9 g de sel par litre comme notre milieu extracellulaire qui est destinée au terrain hyper, l'autre dite hypertonique avec 33g de sel par litre comme l'eau de mer, pour le terrain hypo. Les laboratoires Quinton la prennent dans le bassin d'Arcachon et en divers points de l'Atlantique; les Laboratoires Physiomer et Humer dans la baie de St Malo, tandis que les Laboratoires Stérimar se fournissent de préférence à Cancale. L'eau de mer doit être débarrassée de ses impuretés par micro filtration et il est recommandé de ne pas la chauffer et de ne lui adjoindre aucun additif, ni conservateur.

Pour les patients, des sachets à boire d'eau de mer hypertonique existent pour récupérer après un effort (Totum Sport des Laboratoires Quinton). Des ampoules de sérum de Quinton se prennent également à jeun et en dehors des repas en les conservant une minute sous la langue avant d'avaler. Trois fois dans l'année prendre 1 ampoule par jour pendant 2 à 3 semaines. On peut aussi acheter aux Laboratoires de la Mer des kits de spray nasal pour se laver les sinus ou en cas de rhinite. Enfin, des unidoses de 5 ml sont bien pratiques pour avoir avec soi en permanence une solution hypertonique en cas de nez bouché.

Bref, voilà une façon naturelle et peu chère de se soigner, qui n'irrite ni la peau, ni les muqueuses du nez ou des oreilles. Ne pas hésiter à y avoir recours. Seules contre indications connues: dans les régimes sans sels, en cas d'insuffisance rénale, d'hypertension, de psoriasis et de grossesse. Pour en savoir davantage, consulter sur internet les sites: www.la-vie-naturelle.com ou www.quinton.ch.

Lyliane

 

 

 

 

22/03/2017

Le venin qui soigne...

 

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, une piqûre d’abeille ne peut vous faire que du bien – à moins que vous ne soyez allergique. Le venin ne devient toxique pour l’homme, qu’à partir de 2,8 mg par kg de poids, ce qui correspond à 1400 piqûres d’abeilles. 

Pour autant, se soigner au venin d’abeille n’est pas exactement une thérapie douce !

S’agissant d’un produit toxique, il appartient par essence au champ médical et est interdit à la vente en France. 

En revanche, certaines équipes médicales commencent à s’y intéresser sérieusement. C’est le cas par exemple des travaux de la Fondation Michael J. Fox qui finance une étude menée au sein de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière pour mesurer les effets des piqûres d’apivenin sur des patients atteints de la maladie de Parkinson.

Dans ce type de thérapie, le produit utilisé n’est pas du venin frais mais de l’apivenin. Le plus souvent, il s’agit d’un venin séché et lyophilisé qui se conserve mieux. 

En Corée cette thérapie est couramment et traditionnellement utilisée. 

Notamment : 

  • contre l’arthrose. Sont associées des injections d’apivenin et des séances d’acupuncture. Ce traitement vise à limiter l’inflammation du patient et à soulager sa douleur. 

  • pour réguler l’immunité par ses actions anti-inflammatoire et immuno-régulatrice. 

  • pour accompagner le traitement des maladies neuro-dégénératives (Parkinson et Alzheimer, en freinant les dégâts causés par la maladie sur les neurones.) 

D’autres effets du venin d’abeille ont été démontrés chez la souris comme son activité anti-tumorale pour certains cancers (côlon, poumon, col de l’utérus), antibactérienne ou protectrice du foie. Pour autant, à ce jour, ces travaux n’ont pas donné lieu à la création de protocoles médicaux correspondant.   

Les produits de lab ruche sont vivants. Cela veut dire qu’ils ne sont pas standardisés. 

Les effets sur la santé sont donc variables. 

Ce sont aussi des produits instables qui peuvent se détériorer très vite s’ils ne sont pas conservés dans de bonnes conditions. 

Leur qualité est également très variable. Produits vivants, ils sont très marqués par les influences de leur environnement. Produits en ville, ils risquent d’être bourrés d’hydrocarbures. Dans les régions de vin, de pesticides... 

Enfin, ce sont des produits souvent puissants (le venin, la gelée royale et la propolis notamment). Il est bon de se renseigner avant de les utiliser, d’en discuter avec un spécialiste et/ou avec votre médecin. 

Afin d’approfondir le sujet, nous vous proposons une conférence L’apithérapie au quotidien. Vivre mieux et se soigner avec les produits de la ruche” avec Nicolas Cardinault

Ce dernier est docteur en nutrition, directeur scientifique de Pollenergie, membre du conseil scientifique de l’Association Francophone d’Apithérapie (AFA) et membre de la commission d’apithérapie d’Apimondia. 

C’est un passionné d’apithérapie qui connaît le sujet sur le bout des doigts. Amoureux de l’abeille, expert de ses produits et conférencier passionnant, il nous donnera tous les conseils pratiques pour bien l’utiliser dans sa vie de tous les jours. 

N’hésitez donc pas et venez nous rejoindre le 20 avril à Paris (Association du Quartier Notre Dame des Champs - 92 bis boulevard du Montparnasse - 75014 Paris) à 19h30. 

Je réserve ma place pour la conférence !

 

20/03/2017

A quoi sert le toucher?

 

Pour l'enseignant chercheur en psychologie sociale à l'Université de Bretagne Mr Jacques Fischer-Lokou, le contact tactile est un besoin vital qui peut être associé à une certaine forme d'échange, d'alimentation, au même titre que la nourriture. Chez l'adulte, en effet, «le toucher reste un mode de communication capital qui nous sert à connaître et à nous approprier l'environnement extérieur. Nous passons ainsi du monde formel au monde informel, du distant à l'intime».

Dans le journal Culture Bio, Mme Lise Dominguez reprend ces remarques ainsi que celles de Mme D. Bossuet, directrice d'une crèche écologique à Nîmes. Tous deux, s'appuyant sur les conclusions de nombreux pédiatres, s'accordent à dire que l'éveil sensoriel et moteur par le toucher favorise le développement de l'enfant et notamment du tout petit. A contrario, des carences maternelles, des absences de toucher le retardent, car ces enfants manquent de stimulation de leurs circuits neuronaux.

L'apprentissage du sens de la nuance se développerait également par le toucher. Les pédagogies alternatives comme celles appliquées à l'école Montessori l'ont bien compris: ils font dans tous les domaines (jardin, leçons de choses dans la nature, mathématiques...) mettre la main à la pâte aux enfants. Quant à ce qui se passe dans les cantines scolaires ou hospitalières en restauration collective, des chefs comme Mr P.Y. Romelaere, cuisinier en EHPAD, ont eu à cœur de remplacer conserves et surgelés par des produits frais, locaux et de saison. Ils préparent alors les repas de leurs propres mains au lieu d'ouvrir des sachets; ils font cuire les aliments qu'autrefois ils n'avaient qu'à réchauffer et qu'on leur livrait sous vide et aseptisés. Et, ô surprise, plus de gaspillage alimentaire chez les convives, car les assiettes se vident avec plaisir...

Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter sur Internet les sites comme: www.lanouvellecantine.fr ou www.achetons-responsable.fr.

Lyliane

 

Zéro pesticide dans nos assiettes, c'est possible, nous dit Greenpeace!

Depuis 2015, Greenpeace a lancé sa course "agriculture zéro pesticide". En effet, l'organisation cherche à interpeller les enseignes sur l'utilisation de pesticides dans les fruits et légumes qu'elles vendent. Quelques chiffres tout d'abord pour situer le niveau des pratiques actuelles: les 2/3 des achats alimentaires en France sont réalisés en grande surface; 73% du volume des fruits et légumes sont vendus par ce biais; une pomme lors de sa production reçoit en moyenne 35 traitements pesticides et une pomme de terre 16... Enfin, il faut savoir que la France est le second consommateur de pesticides en Europe derrière l'Espagne. Or, il est prouvé scientifiquement que les pesticides sont nocifs pour les humains comme pour les abeilles (néonicotinoïdes, pyréthrinoïdes, chlorpyrifos et tous les autres organophosphorés).

Pour les faire réagir, Greenpeace a classé les distributeurs en fonction de leur engagement concernant trois de ses objectifs prioritaires. Des questions précises concernant les pesticides et leur soutien aux producteurs sont tout d'abord posées aux différentes enseignes, puis leurs réponses à ce sujet, preuves à l'appui, sont évaluées quantitativement et qualitativement. Enfin un classement est publié, afin de créer une émulation. Au début 2017, arrivent en tête Monoprix, exemplaire sur la question des pesticides, et Carrefour, puis Système U au second rang, après, en 3ème place: Leclerc et Intermarché et enfin viennent Auchan et Casino. Ce classement peut bien entendu évoluer positivement, mais il faut savoir que tous sont encore loin des objectifs exigés par Greenpeace!

Monoprix grâce à son partenariat avec le label Bee Friendly qui interdit l'utilisation des pesticides tueurs d'abeilles est en très bonne position. En revanche, l'enseigne Leclerc dès le début s'est révélée totalement sourde aux demandes de Greenpeace... Aussi, une pétition a été envoyée à Mr Michel-Edouard Leclerc pour lui demander d'agir. Des actions sur le terrain ont été menées (banderoles, affiches, mobilisation et visites...). En novembre 2016, l'enseigne a dit vouloir s'engager à réduire l'utilisation des pesticides dans la production des fruits et légumes, notamment pour les pommes et les pommes de terre, les produits les plus consommés dans notre pays.

Un volet très intéressant de cette campagne menée par Greenpeace est le soutien aux agriculteurs qui s'engagent à produire sans pesticides. Cette politique de qualité est destinée à remplacer une logique de prix bas pratiquée jusqu'ici par la grande distribution. Enfin, le fait de pouvoir être transparent vis à vis des consommateurs sur le recours aux pesticides tout au long de la chaîne de production et de conservation est un plus pour nous tous.

Réjouissons-nous que peu à peu, grâce à l'engagement de tous, la santé des consommateurs comme des agriculteurs tout comme la contamination de l'air, de l'eau et des sols soient enfin mises au premier plan! De la part d'organisations comme Greenpeace, jusqu'ici apparemment davantage tournée vers la mer et les océans, cela m'apparaît comme un engagement de poids, susceptible de faire bouger les lignes et de pousser tous les acteurs dans le sens d'une véritable transition agricole. Pour en savoir davantage, faire un don ou s'engager sur le terrain, contacter Greenpeace sur Internet par www.greenpeace.fr.

Lyliane

 

19/03/2017

Les bienfaits de l'aloe vera...

 

L'aloe vera est une plante succulente de la famille des liliacées, qui pousse très bien dans nos jardins ou sur nos balcons. Ses vertus thérapeutiques, écrit Mme C. Ballestrero dans Version Fémina, sont connues et «utilisées depuis des millénaires en Grèce, en Egypte, en Inde, en Chine et au Japon». De nos jours, on en fait des produits cosmétiques, des compléments alimentaires et des boissons vitaminées.

C'est principalement son gel (la pulpe récoltée à l'intérieur des parties vertes) qui intéresse les scientifiques. D'une part, pour son potentiel anti-inflammatoire (coups de soleil, blessures) et d'autre part pour ses effets sur la glycémie, puisque sa consommation rendrait l'insuline plus efficace. La pulpe d'aloe vera protège également les inflammations de l'oesophage par un sucre (l'acémannane) susceptible de réduire la sécrétion d'acide chlorhydrique.

En chirurgie plastique, au CHU de Bordeaux, on teste depuis 2 mois le potentiel antiseptique et cicatrisant de cette pulpe sur des plaies infectées. Apparemment, là aussi, les résultats sont prometteurs, car ses hormones végétales aident à cicatriser de plaies devenues chroniques.

En soins cosmétiques hydratants, le gel d'aloe vera rend bien des services, car il renforce l'élasticité de la peau. En effet, il stimule la production des cellules responsables de la formation du collagène. Enfin, certaines personnes en consomment. Néanmoins, C. Ballestrero conseille de choisir des produits dont la pulpe est stabilisée et garantie par un label. Mais si l'on en possède une plante dans son jardin, le mieux est de récolter des feuilles fraîches d'où l'on peut extraire la pulpe soi-même.

Lyliane

 

17/03/2017

Comment éviter les champs électromagnétiques?

Le Journal Nice-Matin du 5/3/2017 fournit à ses lecteurs quelques conseils pour éviter d'être perturbé par des ondes. En effet, d'internet à notre téléphone portable,de nos fours micro ondes à la wi-fi, nous vivons cernés par des champs électromagnétiques.. C'est Mr Christophe Salini de la société de diagnostic Ondes Protect qui nous propose des astuces, afin de réduire notre exposition.

- Eteindre la wi-fi de la box Internet tous les soirs et surtout ne pas l'installer dans       une chambre à coucher.

- Si possible s'équiper d'un téléphone avec une fonction"eco"permettant de couper le   courant électrique quand on ne se sert pas du téléphone.

- Placer les bases du téléphone dans des lieux de passage comme une entrée.             Surtout éviter bureau ou table de nuit!

- A la cuisine, ne pas rester près du micro ondes lorsqu'il marche. s'éloigner de 2 à 3   mètres.

- Relier tous les appareils ménagers (réfrigérateur, four, fer à repasser...) à la       terre. Dans les pièces d'eau, le bureau et le salon, vérifier que les prises sont   raccordées à la terre.

- S'équiper d'un cordon USB pour son ordinateur portable et vérifier le raccordement   à la terre.

- Quand les enfants vont sur Internet et chargent des vidéos, se méfier des émissions   plus importantes.

- Réduire la durée d'utilisation des tablettes et ordinateurs pour les jeunes                   enfants, particulièrement en dessous de 6 ans.

- Dans la chambre à coucher, activer le mode avion, si l'on veut utiliser la nuit             son smartphone comme réveil.

- Mettre son portable en mode haut-parleur pour ne pas le coller à l'oreille. Utiliser       une oreillette et des coques spéciales pour diminuer l'exposition aux ondes.

- Les compteurs Linky émettent des ondes par CPL. Ils peuvent déclencher des   appareils de façon intempestive, mais on n'a pas mis en évidence leur dangerosité   pour la santé. Une étude réclamée par l'euro députée écologiste Mme Rivasi est         en cours. Le concentrateur est la seule chose qui communique une fois par   jour(moins d'une minute) par conduction. Par précaution le faire installer dans une   dépendance, un garage ou un couloir.

  Alors, tenons compte de ces conseils, à plus forte raison si l'on est particulièrement   électrosensible! Il faut cependant savoir qu'en Suisse, des immeubles refuges pour   personnes électro hypersensibles ont été construits à Zurich en 2013. En Suède, les   autorités locales reconnaissent cette pathologie et financent des travaux de     protection des foyers concernés. Quant à Monaco, la norme a été abaissée à 6 volts    par mètre pour les antennes radio, TV, wifi et 4 volts par mètre pour la simple           téléphonie mobile. En Europe, la norme est entre 40 et 60 volts/mètre...

  Lyliane

14/03/2017

Vers une société fondée sur la bienveillance...

 

 

Dans Convergence, la revue de mars/avril 2017 du Secours Populaire, un article reprenant les propos recueillis par Mr H. Kechit interviewant Mr Serge Guérin, sociologue spécialiste du vieillissement, fait le point sur le rôle économique et social des aidants dans notre pays. Sans eux, affirme-t-il, le pays ne tiendrait pas.

Selon lui, ils contribuent comme tous les acteurs de la solidarité de proximité, à poser les bases «d'une société accompagnante fondée sur cette éthique de la sollicitude que l'on appelle aujourd'hui le care». Ils sont cependant quasi invisibles, alors que leur rôle est essentiel. En effet, en améliorant la vie des autres, les aidants embellissent leur propre vie. Mr Guérin cite le philosophe Lévinas, qui disait que les aidants pratiquent «la non-indifférence au prochain».

Selon Mr Guérin, les aidants sont investis d'un triple rôle: ils permettent en tant que bénévoles à des personnes malades ou en en grande difficulté de vivre en étant soutenues; en tant que salariés, ils représentent une source de développement et ils oeuvrent aussi socialement par des soins prodigués en tant que personnes ressources relativement compétentes et assurément aimantes.

Ce sont en France une majorité de femmes (environ 80%) qui sont aidantes. Et celles qui travaillent se partagent difficilement entre leur emploi et l'accompagnement d'un proche. La Loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement représente un progrès, car le congé du proche aidant est désormais élargi à ceux qui n'ont aucun lien de parenté avec la personne aidée.

L'article propose un système d'assurance et des formations, afin de concilier travail et aide pour certaines personnes en ayant besoin, d'autant que le nombre de personnes du 3ème et du 4ème âge ne fait que croître. Il nous demande surtout de changer notre regard sur le rôle de la société. Une approche différente en effet pourrait faire naître chez nous «une société basée sur la bienveillance et l'interdépendance», créant un cercle vertueux susceptible de nous sortir de l'individualisme ambiant.

 

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.secourspopulaire.fr ou lire les ouvrages de Mr Guérin comme "la guerre des générations aura-t-elle lieu?", "la solidarité, ça existe... et en plus ça rapporte!" et "de l'Etat providence à l'Etat accompagnant".

Lyliane

 

09/03/2017

Faut-il se désintoxiquer des métaux lourds?

 

Chère amie, cher ami, 

Encore un sujet tabou ! S’il est de plus en plus étudié et commenté par les naturopathes ou les médecins de santé naturelle, il reste peu attractif pour de nombreux médecins conventionnels. 

Sophie Benarrosch nous l’avait rappelé lors de sa conférence du Congrès de l’IPSN en octobre dernier, mais aussi dans son livre 
« A la recherche de ma santé perdue » (1) : la plupart des médecins qu’elle a croisés dans son parcours de patiente ne pensaient pas que les métaux lourds pouvaient avoir un effet amplificateur sur la maladie de Lyme. 

Pourtant, c’est lorsqu’elle a commencé à se désintoxiquer qu’elle a vu son état de santé s’améliorer. 

Et de nombreux patients témoignent dans le même sens. 

Il est particulièrement regrettable que les médecins « classiques » ne s’intéressent pas davantage à l’intoxication aux métaux lourds pour deux raisons : 

  • D’abord une bonne prise en charge du patient permet d’obtenir d’excellents résultats; 

  • Ensuite, la désintoxication aux métaux lourds est une démarche délicate qui demande un suivi attentif et peut provoquer des conséquences graves pour la santé. Dans la plupart des cas, il est plus prudent qu’un médecin suive le cheminement du patient. Et il est donc urgent qu’il puisse se former mieux à cette thématique. 

L’exemple du mercure

Je vous donne un exemple que tout le monde a vécu, personnellement ou dans son entourage. Pendant longtemps, les amalgames dentaires contenaient du mercure. Cette pratique sera bientôt interdite chez les femmes enceintes en Europe (2) et n’est déjà plus appliquée par de nombreux dentistes. 

Le problème vaut évidemment pour les dentistes eux-mêmes : à poser toute la journée des plombages au mercure, ils risquent de s’intoxiquer. Une dentiste enceinte doit donc faire particulièrement attention. Sa santé et celle de son enfant peuvent être dégradées à cause des métaux présents dans les amalgames dentaires. 

Pour autant, un grand nombre de patients ont encore des « plombages » au mercure (et autres métaux). Le problème est que ces amalgames émettent des vapeurs de métaux qui intoxiquent le corps. 

Il n’est cependant pas toujours préférable de les faire enlever car le risque d’intoxication à ce moment-là est élevé. Or, les dégâts causés par une intoxication directe au mercure peuvent être considérables. 

Si votre système immunitaire parvient à « gérer » le mercure, cela peut valoir la peine de garder les amalgames. La décision est de toute façon à discuter avec le dentiste et le médecin. 

L’intoxication au mercure peut être causée par d’autres situations. On en trouve parfois dans les fruits de mer. Ces derniers sont excellents pour la santé. Il est dommage de s’en priver. En revanche, il est utile d’en connaître la provenance et de s’assurer auprès de son poissonnier qu’ils proviennent d’une zone non polluée. 

On peut encore trouver du thiomersal (mercure) dans certains vaccins. Des scientifiques, comme le Pr Boyd Haley, ont vigoureusement critiqué la présence de ce métal en tant qu’adjuvant dans les vaccins. 

Pire encore, on en trouve également comme conservateur dans certains médicaments. 

Les scientifiques s’intéressent à trois facteurs aggravants concernant le mercure et les métaux lourds : 

  • Le cumul des doses reçues : plus on est exposé, plus le risque est grand. 

  • Le cumul des différents métaux : y a-t-il des interactions entre différentes intoxications ? 

  • La taille des particules de métal et leur circulation dans le corps. Les travaux du Pr Romain Gherardi sur ce point sont déterminants (3). Il pose l’hypothèse d’un lien entre l’aluminium dans les vaccins et une maladie rare mais invalidante : la myofasciite à macrophages. Ici se pose également la question de savoir si les métaux peuvent intoxiquer le cerveau et avoir de ce fait des conséquences graves sur la santé de certaines personnes : maladies auto-immunes ou autres. 

Les différents métaux en cause

Le mercure n’est pas le seul métal incriminé. 

On parle depuis plusieurs années de l’aluminium présent dans de nombreux produits, comme les déodorants. Là encore, de nombreux scientifiques s’en méfient de plus en plus. 

Et il y en a d’autres : plomb, arsenic, cadmium, antimoine, argent, baryum, béryllium, bismuth, étain, nickel, platine, thallium. 

Ces métaux lourds sont présents dans l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons, l’alimentation, les céréales, les médicaments, les vaccins, les piles et batteries, certaines ampoules, les cosmétiques, les teintures pour les cheveux, les plastiques, certaines peintures, les solvants, les produits ménagers, les engrais, etc. 

Sont en cause, la qualité des sols, nos modes de vie, les procédés de fabrication de nombreux produits,… 

Heureusement, notre corps est capable d’en gérer une partie. Mais quelle est la limite ? Et, surtout, sommes-nous tous égaux devant une possible intoxication? 

La problématique des métaux lourds sur la santé

L’intoxication aux métaux lourds ne crée pas toujours un type déterminé de maladie, sauf dans des cas précis comme le saturnisme causé par le plomb. En revanche, les métaux peuvent accentuer certaines maladies, les déclencher ou freiner le corps dans sa capacité de réaction. 

Par exemple, l’électro sensibilité, maladie reconnue en Suède, peut être considérablement renforcée chez des personnes intoxiquées aux métaux lourds. 

Dans la maladie de Lyme ou dans l’autisme, une désintoxication peut avoir un effet bénéfique considérable sur la santé du patient. 

Ce sujet est si important que les organisateurs des Académies de Santé Naturelle, à Aix-les-Bains, ont décidé d’en faire l’un des axes principaux de leur colloque qui a lieu du 10 au 12 mars prochains. 

J’y assisterai et pourrai vous faire un compte rendu de ce que j’aurai entendu sur place. Pour autant, la meilleure manière d’apprendre est d’y aller vous-mêmes, ce que je vous engage à faire. Je m’y suis rendu tous les ans depuis leur création, il y a trois ans, et n’ai jamais été déçu. 

L’organisateur, l’Office de Tourisme de la ville d’Aix-les-Bains, et ses partenaires font un travail formidable, n’hésitez pas à en profiter. 

Pour vous inscrire, rendez-vous sur le site des Académies de Santé Naturelle :
http://www.academies-santenaturelle.com/ 

J’espère avoir l’occasion de vous y rencontrer. 


Naturellement vôtre, 

Augustin de Livois 


PS : Savez-vous que le jeûne peut aider à désintoxiquer son organisme des métaux lourds ? Pour tout savoir sur cette pratique, nous organisons une conférence exceptionnelle le jeudi 16 mars 2017 avec Thomas Uhl, la référence du jeûne en France. 
Informations et inscriptions ici.

Métaux lourds : faut-il se désintoxiquer ?

Chère amie, cher ami, 

Encore un sujet tabou ! S’il est de plus en plus étudié et commenté par les naturopathes ou les médecins de santé naturelle, il reste peu attractif pour de nombreux médecins conventionnels. 

Sophie Benarrosch nous l’avait rappelé lors de sa conférence du Congrès de l’IPSN en octobre dernier, mais aussi dans son livre 
« A la recherche de ma santé perdue » (1) : la plupart des médecins qu’elle a croisés dans son parcours de patiente ne pensaient pas que les métaux lourds pouvaient avoir un effet amplificateur sur la maladie de Lyme. 

Pourtant, c’est lorsqu’elle a commencé à se désintoxiquer qu’elle a vu son état de santé s’améliorer. 

Et de nombreux patients témoignent dans le même sens. 

Il est particulièrement regrettable que les médecins « classiques » ne s’intéressent pas davantage à l’intoxication aux métaux lourds pour deux raisons : 

  • D’abord une bonne prise en charge du patient permet d’obtenir d’excellents résultats; 

  • Ensuite, la désintoxication aux métaux lourds est une démarche délicate qui demande un suivi attentif et peut provoquer des conséquences graves pour la santé. Dans la plupart des cas, il est plus prudent qu’un médecin suive le cheminement du patient. Et il est donc urgent qu’il puisse se former mieux à cette thématique. 

L’exemple du mercure

Je vous donne un exemple que tout le monde a vécu, personnellement ou dans son entourage. Pendant longtemps, les amalgames dentaires contenaient du mercure. Cette pratique sera bientôt interdite chez les femmes enceintes en Europe (2) et n’est déjà plus appliquée par de nombreux dentistes. 

Le problème vaut évidemment pour les dentistes eux-mêmes : à poser toute la journée des plombages au mercure, ils risquent de s’intoxiquer. Une dentiste enceinte doit donc faire particulièrement attention. Sa santé et celle de son enfant peuvent être dégradées à cause des métaux présents dans les amalgames dentaires. 

Pour autant, un grand nombre de patients ont encore des « plombages » au mercure (et autres métaux). Le problème est que ces amalgames émettent des vapeurs de métaux qui intoxiquent le corps. 

Il n’est cependant pas toujours préférable de les faire enlever car le risque d’intoxication à ce moment-là est élevé. Or, les dégâts causés par une intoxication directe au mercure peuvent être considérables. 

Si votre système immunitaire parvient à « gérer » le mercure, cela peut valoir la peine de garder les amalgames. La décision est de toute façon à discuter avec le dentiste et le médecin. 

L’intoxication au mercure peut être causée par d’autres situations. On en trouve parfois dans les fruits de mer. Ces derniers sont excellents pour la santé. Il est dommage de s’en priver. En revanche, il est utile d’en connaître la provenance et de s’assurer auprès de son poissonnier qu’ils proviennent d’une zone non polluée. 

On peut encore trouver du thiomersal (mercure) dans certains vaccins. Des scientifiques, comme le Pr Boyd Haley, ont vigoureusement critiqué la présence de ce métal en tant qu’adjuvant dans les vaccins. 

Pire encore, on en trouve également comme conservateur dans certains médicaments. 

Les scientifiques s’intéressent à trois facteurs aggravants concernant le mercure et les métaux lourds : 

  • Le cumul des doses reçues : plus on est exposé, plus le risque est grand. 

  • Le cumul des différents métaux : y a-t-il des interactions entre différentes intoxications ? 

  • La taille des particules de métal et leur circulation dans le corps. Les travaux du Pr Romain Gherardi sur ce point sont déterminants (3). Il pose l’hypothèse d’un lien entre l’aluminium dans les vaccins et une maladie rare mais invalidante : la myofasciite à macrophages. Ici se pose également la question de savoir si les métaux peuvent intoxiquer le cerveau et avoir de ce fait des conséquences graves sur la santé de certaines personnes : maladies auto-immunes ou autres. 

Les différents métaux en cause

Le mercure n’est pas le seul métal incriminé. 

On parle depuis plusieurs années de l’aluminium présent dans de nombreux produits, comme les déodorants. Là encore, de nombreux scientifiques s’en méfient de plus en plus. 

Et il y en a d’autres : plomb, arsenic, cadmium, antimoine, argent, baryum, béryllium, bismuth, étain, nickel, platine, thallium. 

Ces métaux lourds sont présents dans l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons, l’alimentation, les céréales, les médicaments, les vaccins, les piles et batteries, certaines ampoules, les cosmétiques, les teintures pour les cheveux, les plastiques, certaines peintures, les solvants, les produits ménagers, les engrais, etc. 

Sont en cause, la qualité des sols, nos modes de vie, les procédés de fabrication de nombreux produits,… 

Heureusement, notre corps est capable d’en gérer une partie. Mais quelle est la limite ? Et, surtout, sommes-nous tous égaux devant une possible intoxication? 

La problématique des métaux lourds sur la santé

L’intoxication aux métaux lourds ne crée pas toujours un type déterminé de maladie, sauf dans des cas précis comme le saturnisme causé par le plomb. En revanche, les métaux peuvent accentuer certaines maladies, les déclencher ou freiner le corps dans sa capacité de réaction. 

Par exemple, l’électro sensibilité, maladie reconnue en Suède, peut être considérablement renforcée chez des personnes intoxiquées aux métaux lourds. 

Dans la maladie de Lyme ou dans l’autisme, une désintoxication peut avoir un effet bénéfique considérable sur la santé du patient. 

Ce sujet est si important que les organisateurs des Académies de Santé Naturelle, à Aix-les-Bains, ont décidé d’en faire l’un des axes principaux de leur colloque qui a lieu du 10 au 12 mars prochains. 

J’y assisterai et pourrai vous faire un compte rendu de ce que j’aurai entendu sur place. Pour autant, la meilleure manière d’apprendre est d’y aller vous-mêmes, ce que je vous engage à faire. Je m’y suis rendu tous les ans depuis leur création, il y a trois ans, et n’ai jamais été déçu. 

L’organisateur, l’Office de Tourisme de la ville d’Aix-les-Bains, et ses partenaires font un travail formidable, n’hésitez pas à en profiter. 

Pour vous inscrire, rendez-vous sur le site des Académies de Santé Naturelle :
http://www.academies-santenaturelle.com/ 

J’espère avoir l’occasion de vous y rencontrer. 


Naturellement vôtre, 

Augustin de Livois 


PS : Savez-vous que le jeûne peut aider à désintoxiquer son organisme des métaux lourds ? Pour tout savoir sur cette pratique, nous organisons une conférence exceptionnelle le jeudi 16 mars 2017 avec Thomas Uhl, la référence du jeûne en France. 
Informations et inscriptions ici.

 

08/03/2017

Contestation par pétition chez les médecins...

Un réseau national de centres de santé pour lutter contre les déserts médicaux

 
Alain FROBERT
France

Les déserts médicaux sont les premiers signes de la catastrophe sanitaire en cours.

La médecine libérale traditionnelle a abandonné les territoires ruraux et abandonne aujourd’hui les villes moyennes, Paris et les quartiers défavorisés des grandes villes.

Les cotisations de millions de salariés financent notre système de protection sociale mais l’offre de soins reste pour la médecine ambulatoire quasi exclusivement libérale.

C’est ce système qui a conduit aux déserts médicaux et à la détérioration des soins dans les services d’urgence des hôpitaux.

Nous demandons la création d' un vaste réseau  de centres de santé sur l’ensemble du territoire national partout où l’offre de soins est insuffisante.

Pour que les soins ambulatoires, les actes de prévention et d’éducation sanitaire soient accessibles à tous quels que soient ses revenus, sa culture, sa situation géographique.

Nous voulons que ces soins soient de la plus haute qualité et réellement coordonnés avec le système public de santé.

Car les soins sont très inégalitairement répartis et chacun n’a pas les mêmes chances de guérir d’un accident cérébrocardiovasculaire ou d’un cancer selon l’endroit où il habite, selon son niveau de connaissances des ressources du système de santé.

La mortalité peut pour ces maladies passer du simple au triple.

Pour répondre aux besoins des usagers la médecine ambulatoire réalisée dans ces centres de santé doit intégrer plusieurs dimensions indissociables :

-          La permanence de l’accueil et la gratuité des prestations

-          Les actions adaptées d’éducation sanitaire et de prévention

-          Des soins pluridisciplinaires centrés sur la médecine générale

-          La participation des usagers et des équipes des centres à la gestion

Les professionnels de telles structures médecins généralistes et spécialistes , paramédicaux et personnel social seront tous salariés.

A ce titre, ils bénéficieront de tous les avantages des salariés en terme de temps légal de travail ,de congés payés, de protection sociale et de retraite.

Le financement de telles structures sera budgétisé et indépendant du paiement à l’acte, le principal financeur sera la sécurité sociale.

Les centres seront gérés paritairement par les représentants du personnel médical et non médical les représentants des usagers et les représentants des caisses.

La direction de chaque centre sera assurée par un(une) directeur(directrice) élu(e)  par l’équipe du centre pour une période donnée. 

Le réseau des centres de santé ainsi définis aura une mission de service public.

Il constituera un maillon du service public de santé, s’associant au service public des hôpitaux et du CHU de sa région sanitaire, des passerelles seront possibles pour les personnels et un système de lien informatique du dossier médical se fera entre ces structures.

La médecine libérale ne peut avoir le monopole de l’exercice ambulatoire d’autant plus que son existence même doit beaucoup aux cotisations obligatoires des salariés.

La liberté d’exercice n’a jamais voulu signifier qu’il ne pouvait y avoir qu’un seul type d’exercice, la médecine libérale payée à l’acte.

C’est ce qu’a voulu défendre contre toute innovation l’Ordre des médecins qui s’est opposé par exemple au conventionnement des médecins et plus récemment aux lois de santé pourtant bien timides de Marisol Touraine.

L’ordre des médecins qui veut encore peser sur toute modification du système de santé en avançant ses propositions soit disant issues de la consultation de 35 000 médecins sans se soucier de l’avis des 165 000 autres qui ne veulent plus de son système.

L’Ordre des médecins pour lequel l’adhésion est obligatoire pour tout médecin est le premier défenseur de l’exercice libéral, il a été le défenseur de tous les archaïsmes médicaux s’opposant à la médecine de groupe, aux lois libéralisant la contraception et l’avortement.

Il représente le vieil ordre médical et grâce aux cotisations obligatoires, qui représentent chaque année un pactole de 75 millions d’euro, il garde son pouvoir d’immobilisme et de nuisance.

Les médecins qui se reconnaitront dans un nouveau service public de santé, dont le réseau national des centres de santé fera partie, ne veulent plus avoir l’obligation d’adhérer à cet ordre périmé et ne veulent plus financer ses divagations.

Les questions éthiques , le sens des soins ambulatoires, les règles déontologiques dans un service public de santé pourront être abordées par des règles communes , par des instances internes avec droit de regard des usagers.

Nous n’avons nul besoin des entraves de l’Ordre des médecins pour cela.

 Dr Alain Frobert

Gériatre en exercice

05/03/2017

Campagne contre les perturbateurs endocriniens...

Bonne nouvelle, nous avons fait subir un nouveau revers aux multinationales du toxique comme Monsanto

Mais nous ne pouvons pas en rester là, il nous faudra rester vigilants jusqu’au bout.

Cliquez ici pour partager cette campagne avec vos ami-e-s sur facebook. Chaque nouvelle personne que vous mobilisez constitue un énorme pas vers la victoire.

Cela fait plus de 3 ans que, sous la pression d’entreprises comme Bayer ou Monsanto, la Commission européenne essaye de faire adopter cette réglementation. En vain.

Avec la coalition EDC Free et l’association HEAL, nous avons tout mis en oeuvre pour convaincre plusieurs États membres de renoncer à soutenir cette proposition extrêmement dangereuse pour les européens et l’environnement. Car au-delà des conflits d’intérêts révélés par Le Monde, la réglementation défendue par l’UE pose surtout un problème majeur en matière de santé publique. De fait, des milliers d’études ont établi un lien entre l’exposition à ces produits chimiques et l’augmentation de graves problèmes médicaux comme l’infertilité, le cancer ou des troubles neurologiques.

La Commission européenne pensait pouvoir entraîner tous les États membres avec elle. C’était sans compter sur la mobilisation de milliers de citoyens à travers l’Europe. Sous cette impulsion collective, plusieurs pays, comme la France, la Suède ou encore le Danemark ont ainsi finalement décidé de voter contre.

Certains États restent à convaincre pour que ce projet soit définitivement rejeté et que soit enfin pris en compte le principe de précaution. En continuant à mettre la pression sur ces gouvernements, nous réussirons à convaincre la Commission Européenne de travailler sur une réglementation limitant les risques pour notre santé et de notre environnement.

Le combat n’est pas fini. Atteignons la barre symbolique des 400.000 signatures en partageant la pétition sur Facebook.

Vous pouvez aussi multiplier votre impact en transférant cet email à au moins 5 de vos contacts.

Merci pour tout ce que vous faites,

SOME OF US

02/03/2017

Le droit de se soigner autrement dans le monde...

 
       

     
  Institut pour la Protection de la Sante Naturelle  
 

Grâce à vous, cette année sera très prolifique...


Chère amie, cher ami,

Vous avez trouvé 2016 riche en actions et en événements ?
Vous verrez : 2017 sera prolifique !

Nous n’avons pas le choix : les temps sont mûrs pour l’action !

D’abord parce qu’en France ont lieu les élections présidentielles. C’est un temps de débats et de propositions. Même si les échanges entre responsables politiques paraissent creux ou « à côté » des grands enjeux qui nous concernent, c’est évidemment le moment pour nous de faire circuler des idées, des propositions…Bref, de prendre part au grand pugilat qui se prépare !

Ensuite, parce que les lignes bougent ! Il faut encourager les évolutions actuelles de la santé naturelle. Elles sont scientifiques, juridiques, politiques et institutionnelles.

La science en effervescence

Partout dans le monde, de nouveaux sujets de recherche apparaissent. Physiciens et biologistes publient régulièrement des travaux qui bouleversent nos façons de comprendre le monde :

Photons : les progrès dans le domaine de l’imagerie permettent de voir comment les photons circulent. (Voir sur le sujet les travaux remarquables des chercheurs Raymond Herren et George Vieilledent). L’information photonique donne de précieuses indications sur les réactions du vivant par rapport à d’autres produits, comme des molécules de synthèse par exemple ou d’autres corps vivants.

Les champs d’application dans le domaine de la santé sont multiples : évaluation de l’efficacité des médicaments, du degré de toxicité d’un produit, etc. Cette recherche donne un accès direct à ce qui se passe dans le monde vivant à un niveau minuscule (inaccessible à l’œil nu, de l’ordre du milliardième de mètre).

Jeûne et cancer : depuis quelques années, le Pr Valter Longo, gérontologue et biologiste aux Etats-Unis, travaille sur le jeûne sur des souris. Il a démontré que, chez ces petits animaux, le jeûne renforçait le système immunitaire et permettait de résister aux chimiothérapies. Des études sont en cours pour confirmer cette possibilité chez l’humain.

En attendant, la thérapie par le jeûne a de beaux jours devant elle. On la croyait oubliée et mise au placard avec les vieux rites religieux qui l’accompagnaient. Voilà que la science et les bons résultats obtenus en Allemagne ou en Russie la remettent au goût du jour !

Bactéries : elles jouent un rôle fondamental dans nos vies et nos maux. Le Pr Luc Montagnier a déjà posé l’hypothèse d’un lien entre bactéries et autisme. C’est maintenant au tour d’une équipe de l’université John Hopkins de proposer la piste bactérienne pour expliquer la survenue de la polyarthrite rhumatoïde [1] ! Là encore, c’est une révolution. Dès lors que les antibiotiques perdent en force et, surtout, que leur prise trop régulière risque de créer des dégâts considérables à d’autres bactéries de notre corps (dont nous avons besoin), il faudra développer des stratégies thérapeutiques plus fines : renforcer le terrain, prendre des antibactériens naturels moins corrosifs (huiles essentielles, notamment), voire retourner aux traitements oubliés comme les phages !

Nanoparticules : c’est le sujet d’aujourd’hui. Elles sont partout, même dans les vaccins ! Le Pr Montanari [2], chercheur italien, et son équipe ont analysé des lots de vaccins (DTP, Gardasil, Prévenar, etc.).

Dans ces vaccins, ils ont retrouvé des nanoparticules d’aluminium, de tungstène, de fer, de chrome, de titane et de manganèse.

Cela veut dire qu’il est probable que la plupart des vaccins injectés contiennent ces nanoparticules.

L’une des explications possibles à cette découverte est que les aiguilles sont aiguisées avant usage par des machines constituées notamment de tungstène dont les particules de métal passeraient, à ce moment-là, dans les doses de vaccin.

Un seul vaccin « propre » a été identifié dans l’étude. Il était à destination de la médecine vétérinaire.

Plus généralement, la question des nanoparticules devrait revenir régulièrement sur le devant de la scène tant les enjeux de santé liés à ces micro-morceaux de matière non assimilables et non biodisponibles sont cruciaux pour la santé.

Les médecines non conventionnelles reconnues dans différents pays…

La Suisse : voilà presque 10 ans que la Suisse a reconnu constitutionnellement le droit d’avoir recours aux médecines non conventionnelles. Comment cela est-il arrivé ? Il y a eu une votation. Les citoyens ont voté pour. Leur volonté est respectée. Le bilan de cette opération est positif. Une nouvelle votation sur le sujet rencontrerait un succès encore plus massif.

Le Canada : depuis 2004, une législation sur les produits naturels a permis l’essor d’un secteur associé. Résultat : il est possible d’y être herboriste et de nombreux produits naturels sont officiellement vendus et conseillés par des professionnels compétents. Cela fait presque 15 ans que l’expérience dure et toute la population semble y trouver son compte. De quoi inspirer les pays Européens ?

Allemagne : de nombreuses pratiques alternatives y sont reconnues et remboursées par les organismes d’assurance privés. Ainsi, la phytothérapie, le jeûne [3], la chiropraxie sont présents dans les hôpitaux et acceptés par les médecins. Les patients les plébiscitent massivement. Par ailleurs, il existe depuis longtemps un statut pour les naturopathes, celui de « heilpratiker » dont le travail s’inscrit dans la longue lignée des hygiénistes qui travaillent avant tout sur le terrain des malades.

Evolution des hôpitaux et universités

Un peu partout – même en France ! – les hôpitaux s’adaptent. De plus en plus, ils intègrent différentes médecines alternatives et complémentaires que l’on considérait, il y a encore quelques années, comme totalement déviantes.

Hypnose à l’hôpital de Saint Denis (93), jeûne à l’hôpital Avicennes (93), acupuncture à Charleville Mézières ou la Pitié Salpêtrière, nutrition à Clermont-Ferrand ou La Timone à Marseille, etc.

Ce sont souvent des entrées discrètes parfois sujettes à débat entre les services et les médecins, mais indubitablement la santé naturelle gagne du terrain à l’hôpital. Tant mieux pour les patients, tant mieux pour les médecins. En médecine, le plus important reste de donner au patient le meilleur soin possible.

Les universités suivent le même mouvement. Ici et là sont créés des DU de phytothérapie, de nutrition et d’acupuncture.

Ces évolutions sont positives et nous pouvons légitimement nous en réjouir. Il est bon aussi de savoir regarder ce qui, dans notre société, peut être source de joie ou de sérénité.

Malheureusement, les blocages persistent dans bien des domaines et nous rappellent que, si certaines évolutions ont eu lieu, c’est d’abord et avant tout parce que des personnes se sont courageusement battues sur le terrain pour aller chercher ces gains.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

26/02/2017

Mesures préventives de l'ostéoporose...

 

Il ne faut pas attendre d'avoir une fracture pour renforcer ses os. Pour cela, le Dr J.P.Curtay, dans les dossiers Santé et Nutrition de février 2017, nous indique quelques mesures préventives utiles à tous. Etant donné que, comme l'hypertension, c'est une maladie silencieuse, il est essentiel de savoir où l'on en est à ce sujet. Pour ce faire, ne pas hésiter à demander à son généraliste la prescription d'une densitométrie osseuse pour le fémur, les vertèbres lombaires et le bassin ainsi que les poignets. Si l'on manque de muscles, il est recommandé de faire compléter l'examen par une impédancemétrie. En tout état de cause en prévention:

  • Eviter les excès de sel, de café , d'alcool, de sucre, ainsi que de protéines animales et de corticoïdes.

  • Pratiquer des sports ou de la gymnastique au moins une heure trois fois par semaine. Celà peut être de la marche, du jogging, de la natation, du vélo, du tai chi, de la danse ou du qi gong.

  • Ne pas oublier la vitamine D, surtout en prenant de l'âge, pendant la saison hivernale. Au-delà de 65 ans en prendre pendant 10 mois et après 80 ans toute l'année (Zyma D par exemple).

  • Consommer des graines de lin broyées (3 cuillères à café rases), des algues, des champignons, des légumes et des fruits frais de saison chaque jour, notamment du fenouil, des choux, des oléagineux comme amandes, noix, noisettes, du chocolat noir pour le magnésium (magdyn en complément alimentaire en cas de besoin). Mais éviter les produits laitiers et le calcium qui ne peuvent que nuire au corps, contrairement aux idées reçues.

  • En cas de suspicion d'ostéoporose ou après 50 ans, par précaution se supplémenter en vitamine C, B6, K, en zinc et silicium.

  • En cas d'ostéoporose avérée, de la crème à la DHEA (à commander chez eurovital.com) peut être appliquée à petite dose (15mg environ) à l'intérieur des cuisses en suspendant les applications une semaine par mois. Si l'on souffre d'un cancer hormono-dépendant, mieux vaut cependant s'abstenir de DHEA sous quelque forme que ce soit.

Munis de ces précieux conseils, nous voilà avertis des mesures à prendre pour prévenir l'ostéoporose. Pour davantage d'informations, consulter sur Internet https://sni.media/Qm23 ou https://sni.media/8MLa .

Lyliane

 

25/02/2017

Enfin une Agence Française pour la Biodiversité...

 

La notion de biodiversité est relativement récente. Elle est en effet apparue dans les années 1980. Sa définition fait référence au mot grec bios qui signifie la vie et à la diversité de la vie sur terre (écosystèmes, espèces et gènes ainsi que les interactions entre elles). Une Agence Française pour la biodiversité vient de voir le jour. Elle entre en effet en action dès maintenant, puisque le décret relatif à son organisation et à son fonctionnement est paru le 26/12/2016 et son premier Conseil d'Administration s'est tenu le 19/1/2017. Quant à son Directeur Mr C. Aubel, il a été officiellement nommé par arrêté.

La loi a octroyé à cette Agence de nombreuses missions. Elle sera notamment chargée de collecter des données et de produire de l'expertise. Elle doit également être un centre de ressources, animer une Stratégie Nationale pour la biodiversité et même assurer un rôle de police de l'environnement. Il a aussi été prévu qu'elle soutienne financièrement des actions de protection ou de reconquête de la biodiversité dans les territoires par la mise en place d'Agences Régionales de la biodiversité avec les collectivités volontaires.

La Ministre de l'Environnement Mme S. Royal a toutefois annoncé, fin décembre 2016, 50 postes supplémentaires dont la moitié sera affecté aux parcs marins naturels, ce qui s'ajoute aux 1200 postes nés de la fusion de 4 organismes. Cela paraît assez peu pour toutes ses missions...

Dans les priorités pour 2017, on retrouve plusieurs actions dont la réalisation de 200 ABC(Atlas de la biodiversité communale supplémentaire), les liens entre la santé et la biodiversité, la communication auprès du grand public, des actions de restauration d'espaces naturels...

Espérons que le budget alloué à l'Agence sera à la hauteur des attentes, afin de favoriser des missions nouvelles et de constituer une opportunité pour le développement économique, le maintien et la création d'emplois.

La Campagne Présidentielle 2017 dans notre pays pourrait constituer un bon sujet de discussion à propos de la biodiversité et déboucher sur des engagements et des actions concrètes en faveur de l'environnement

Lyliane

 

21/02/2017

Une bonne nouvelle à propos des vaccins

  i.


DT-P : on a gagné !

Chère lectrice, cher lecteur,

La décision finale du Conseil d’Etat sur le vaccin DT-Polio a été rendue hier, mercredi 8 février : 

Les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP), les seuls obligatoires en France, devront être de nouveau disponibles sans association avec d’autres vaccins non obligatoires.

Le ministère de la Santé dispose de 6 mois pour prendre des mesures visant à rendre disponibles ces trois seules vaccinations obligatoires.

Le Conseil d’Etat est la plus haute juridiction administrative de France et ses avis ne peuvent pas être contestés.

Que dit le Conseil d’État précisément ?

Le Conseil d'Etat a posé un principe de base clair :

Les trois vaccins obligatoires en France doivent être disponibles sans association avec d'autres vaccins.

Il "enjoint au ministre chargé de la Santé de prendre des mesures pour rendre disponibles" les vaccins DTP sous cette seule forme.

"La loi, qui n'impose que trois obligations de vaccination, implique nécessairement qu'il soit possible de s'y conformer en usant de vaccins qui ne contiennent que ces trois vaccinations", a détaillé le Conseil d'Etat.

Le vaccin DT-P sera-t-il bientôt de retour dans les pharmacies ?

Non.

Les laboratoires Sanofi Pasteur, principal fabricant de ces vaccins, ne produisent plus aucun vaccin isolé contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP) depuis 2008.

Ils ont déclaré à la presse hier que le délai imposé par le Conseil d’Etat (six mois) est intenable : remettre massivement sur le marché un ancien produit demanderait minimum 18 mois. [1]

Parmi les solutions discutées pour remédier à ce problème, une est particulièrement inquiétante : faire voter en urgence une loi pour rendre obligatoires également les vaccins présents dans le « supervaccin » hexavalent.

Ainsi mercredi, France-Info a-t-elle diffusé cette inquiétante information :

« Ce mercredi soir, l'Agence du Médicament a été saisie pour qu'un vaccin DTPolio soit remis sur le marché. Mais si les laboratoires pharmaceutiques refusent de le fabriquer, le gouvernement pourrait aussi changer la loi en passant de trois à six vaccins obligatoires. »[2]

Parer à toutes les possibilités

Ce scénario noir ne peut malheureusement pas être écarté.

Ainsi que nous l’avons expliqué à de nombreuses reprises, c’est la stratégie ouvertement conseillée par le rapport du « Comité d’orientation citoyenne sur la vaccination » rendu public le 30 novembre 2016, qui a préconisé de faire passer de trois à onze le nombre de vaccins obligatoires pour les nourrissons dans toute la France.[3]

Ce rapport préconise en outre de mettre à la charge de la collectivité les inévitables accidents qui découleraient de la généralisation des vaccins, par un « régime d’indemnisation pris en charge par la solidarité nationale », plutôt que par l’industrie pharmaceutique. (voir page 32 du rapport).

Ce rapport recommande en plus d’envisager le « changement de statut », c’est-à-dire de rendre obligatoire le très controversé vaccin contre la papillomavirus (contre le cancer du col de l’utérus), et même d’étendre la vaccination « aux jeunes garçons » ! (page 33 du rapport).

Enfin, il préconise « la mise en œuvre sans délai de l’ensemble de ces recommandations » afin de « restaurer la confiance en la vaccination » (page 32 du rapport).

Pour réduire le risque d’un tel passage en force, dont les autorités sanitaires sont sans doute malheureusement capables, je vous invite à signer la pétition ci-jointe si vous ne l’avez pas encore fait : http://petitions.ipsn.eu/mobilisation-vaccins-enfants/index.php


Bien à vous,

Jean-Marc Dupuis

19/02/2017

Choisir une EHPAD...

 

 

Une EHPAD est un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, c'est à dire une maison de retraite médicalisée. Il n'est pas évident pour une famille de choisir un établissement pour un de ses membres. Aussi, il faut savoir qu'un Portail national d'information pour l'autonomie des personnes âgées et l'accompagnement de leurs proches existe et qu'il est géré par le Ministère des Affaires Sociales et de la santé.

Un site permet, en effet, en indiquant le département désiré, d'obtenir sur écran la liste des EHPAD avec leurs coordonnées (statut, capacité, prix d'hébergement, tarif de dépendance par jour et par personne, supplément de chambre seule, soins médicaux possibles...).

Sur ce site, indiqué ci après, vous pouvez aussi trouver une multitude d'informations comme vivre à domicile, temporairement ailleurs, exercer ses droits, assurance-maladie... En un simple click, voilà une mine d'informations.

Rendez-vous donc en cas de besoin sur: www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr.

 

Lyliane

 

 

 

 

18/02/2017

Les poisons silencieux du port de Saint-Nazaire...

 

 

Selon Mme Virginie Félix qui écrit dans le journal Télérama N° 3501, depuis 10 ans des dockers luttent pour faire reconnaître leurs cancers comme maladie professionnelle. Un documentaire de Mme Benoite Juneaux (2016) consacré à ce sujet sera diffusé samedi 18 février à 21h30 sous le titre «Les dessous de la mondialisation» sur LCP (13 ème chaîne).

La journaliste établit un parralèle entre le scandale de l'amiante et celui de l'exposition des dockers aux produits dangereux. Les dockers qui manipulent au quotidien des cargaisons de marchandises (soja, ciment, charbon, pétrole, phosphates...) arrosées de pesticides, fongicides ou porteuses de substances toxiques sont en effet très exposés et risquent leur vie. Le magazine Bastamag s'en était fait l'écho en 2013. Il semble toutefois y avoir un tabou au sein de la profession, car c'est un poison silencieux. Il faut savoir également qu'il y a quelques années les dockers travaillaient en short et à mains nues...

Le premier à avoir enquêté sur la question est un docker de Saint-Nazaire Mr J.L. Chagnolleau, qui est aujourd'hui décédé de multiples cancers après 30 années de métier. Il a néanmoins crée une Association pour la protection de la santé au travail dans les métiers portuaires. Une étude datant de 2014 réalisée par des sociologues et des scientifiques a estimé que près de la moitié des dockers de Saint-Nazaire sont atteints de cancers (Etude Escales sur les enjeux de santé au travail et cancers).

Un médecin marseillais a par ailleurs établi que l'espérance de vie des dockers était de 10 ans inférieure à la moyenne des Français. Pour les membres de l'Association, constituer des dossiers, rassembler des preuves prend du temps et de l'énergie. De plus, les victimes se heurtent à la nomenclature de la Sécurité Sociale, pour qui une maladie professionnelle ne peut avoir qu'une seule cause, alors que les facteurs déclenchant et les formes de cancers sont multiples.

 Entreprises de manutention, gérance du port, armateurs se renvoient la balle. Suite au rapport Escales néanmoins, le Ministère du Travail a publié en 2015 une circulaire qui recense les matériaux toxiques et les risques encourus par les ouvriers. C'est en plus un problème sanitaire qui dépasse les seuls ports français. Aussi, la mobilisation des dockers va devoir se faire au niveau international... Une émission qui méritera une suite, afin de prendre des mesures efficaces de prévention et d'indemniser correctement les familles des dockers victimes de leur travail.

Lyliane

 

17/02/2017

Acné : ne mettez pas du Monsanto sur votre visage !

 
 




Acné : ne mettez pas du Monsanto sur votre visage !



Et aussi : Vaincre la dépendance au sucre, Les 12 fruits et légumes les plus pollués, Un tue-mouches naturel

Chère lectrice, cher lecteur,

« Mais ça se voit même pas !!! »…

Je me rappelle que c’est ce que m’avait dit mon médecin lorsque j’étais adolescent et que j’avais de l’acné.

Lui prétendait que personne ne voyait rien, et moi je pouvais compter des dizaines de boutons énormes sur mon visage.

Je savais lesquels étaient en train de « mûrir », lesquels diminuaient de taille. Je connaissais les miroirs et les glaces qui limitaient plutôt les dégâts et ceux qui accentuaient la catastrophe ; je savais chaque jour si la situation était meilleure que la veille. Et les jours où ça empirait… j’étais désespéré de devoir me présenter « dans cet état » devant les garçons… et surtout les filles de l’école.

Alors l’acné « ça ne se voit peut-être pas », mais quand vous avez 15 ans, ça peut prendre beaucoup de place dans votre vie.


Le karcher des comédons

Si Internet avait existé lorsque j’étais adolescent, j’aurais passé des heures à chercher les solutions les plus efficaces contre l’acné.

J’aurais voulu aller vite, au plus radical. Trouver le karcher des comédons.

Et il est probable que je n’aurais pas écouté le vieux bonhomme que je suis aujourd’hui, qui m’aurait dit : « Attention, sais-tu vraiment ce que tu mets sur ton visage ? »

Mais si j’écris tout de même cette lettre, c’est que j’ai bon espoir que les jeunes se méfient plus des médicaments qu’à ma génération. Et que contre l’acné, la solution vient de là où l’on ne l’attend pas.

Car voici que la médecine prescrit généralement contre l’acné :

  • Des traitements locaux : crèmes ou gels antiseptiques et antibiotiques (rétinoïdes et/ou peroxyde de benzoyle) : ces traitements visent à réduire la prolifération des bactéries responsables de l’acné. Mais ils assèchent, irritent et augmentent la sensibilité de la peau au soleil et peuvent aussi provoquer un effet rebond quand vous les arrêtez.

  • Les traitements antibiotiques : un traitement par cures successives d’antibiotiques est généralement prescrit dans les acnés modérées à sévères. Mais c’est inefficace dans 82 % des cas [1] ! Surtout, plus le traitement est long, plus la bactérie impliquée dans l’acné devient résistante [2] et plus vous risquez de développer des résistances à d’autres germes [3].

  • Le traitement par isotrétinoïne (ou Roaccutane) : normalement il est réservé aux acnés sévères et résistantes aux autres traitements, mais dans la pratique il est largement prescrit en cas de boutons nombreux et récalcitrants. Pourtant les effets secondaires sont très lourds : sécheresse de la peau et des muqueuses, élévation du cholestérol et des triglycérides, atteinte du foie et des reins et, le plus grave : malformations fœtales en cas de grossesse et apparition de troubles psychiatriques, dépression voire tentative de suicide.

Pour résumer, l’isotrétinoïne est un peu à la peau ce que Monsanto est à la terre, efficace dans 2/3 des cas [4], mais dévastateur !

Maintenant, la bonne nouvelle est que d’autres pistes s’ouvrent aujourd’hui. Et elles commencent avec un étonnant voyage (gratuit) à l’autre bout du monde.


L’île où l’acné n’existe pas

Kitawa est à l’est sur la carte, autrement dit, c’est un confetti perdu dans l’immensité de l’Océan Pacifique, à l’autre bout de la Terre !

Rendez-vous sur l’île de Kitava, en Nouvelle Guinée [5]. Ici :

Particularité touristique : aucun des 1200 habitants de Kitawa n’a un seul bouton d’acné…

Pourtant, ici comme ailleurs, les adolescents n’échappent pas aux poussées hormonales, ni les femmes aux variations du cycle menstruel.

En étudiant le mode de vie des habitants de l’île, un professeur américain spécialiste du régime paléolithique, le Dr Loren Cordain, a remarqué que ceux-ci ne présentent pas de caractéristique génétique particulière qui expliquerait l’absence d’acné. Il en est arrivé à la conclusion que leur mode alimentaire faisait la différence et les protégeait de la maladie.

L’alimentation des habitants de Kitava est en effet semblable à celle des hommes du Paléolithique il y a 10 000 ans : une belle quantité d’aliments frais, fruits, tubercules, poisson, noix de coco, mais pas de café ni d’alcool et très peu de céréales ou de sucre [6].

L’alimentation anti-acné


L’hypothèse du Pr Cordain se trouve renforcée par un grand nombre d’études qui ont établi la responsabilité de certains aliments dans les changements hormonaux et l’amplification de l’inflammation inhérente à l’acné :

  • Les produits laitiers animaux : des dizaines de milliers d’adolescents et d’adultes ont été suivis pendant des années. La conclusion est sans appel : plus la consommation de laitages est importante, plus il y a d’acné et plus l’acné est forte [7]. Cela tiendrait à la teneur en acides gras du lait riche en oméga-6 pro-inflammatoires, la présence des hormones animales, et enfin l’action du lait sur l’élévation de l’insuline et de la testostérone.

  • Les aliments à index glycémique (IG) élevé : il existe des interactions nombreuses entre le taux d’insuline, les facteurs hormonaux, l’inflammation et l’acné. L’élévation de l’insuline dans le sang qui a lieu après l’ingestion de glucides facilite les infections cutanées en augmentant la production de sébum [8], en limitant la cicatrisation [9] et en perturbant les hormones, dont les androgènes et la fameuse testostérone [10]. C’est pourquoi maîtriser votre taux d’insuline est absolument indispensable pour diminuer l’acné.

  • Les acides gras saturés et les oméga-6 : si les graisses sont de mauvaise qualité, le sébum l’est également. Le statut en acides gras est fortement corrélé au développement d’une acné inflammatoire [11]. Une alimentation riche en graisses saturées et en oméga-6 élève le niveau des androgènes [12] et des facteurs pro-inflammatoires [13]. Evitez aussi de grignoter des graines de tournesol riches en oméga-6, elles ont pour effet rapide d’aggraver les lésions enflammées [14].

  • Le sel : peu d’études ont étudié les effets de la consommation de sel sur l’exacerbation de l’acné, mais il semble bien engendrer une recrudescence des lésions, sans que les mécanismes en soient clairs [15]. On remarque que les aliments très salés sont souvent industriels et à IG élevé (fromage, pain, etc.). Pensez aussi à réduire l’ajout de sel dans vos assiettes.

Donc, avant de me tartiner le visage de gels et crèmes et d’avaler des antibiotiques inutiles, voici un régime alimentaire anti-acné que j’adopterais sur le champ si j’avais encore 15 ans et des boutons que le médecin fait semblant de ne pas voir :

  • Pas ou peu de laitages

  • Pas d’aliments industriels, d’édulcorants, d’aliments raffinés à index glycémique élevé : farine blanche, sucre, riz blanc, pommes de terre, baguette, pain de mie, biscuits, céréales du petit-déjeuner.

  • Beaucoup d’aliments à index glycémique bas ou modéré : fruits, légumes crus et cuits, céréales semi-complètes ou complètes, œufs, volaille, oléagineux…

  • Des graisses riches en oméga-3 : huile de colza, de cameline, noix de Grenoble, graines de lin, et des poissons gras (hareng, maquereau, sardine)…

Une dernière chose : le niveau de zinc est abaissé en cas d’acné, et ce d’autant plus qu’elle est sévère [16]. La plupart des études montrent des effets bénéfiques avec une supplémentation.

On trouve de multiples formes de zinc. Le picolinate de zinc et le zinc-méthionine [17] sont les plus efficaces, à défaut essayez le gluconate. Pour le dosage, comptez 30 mg de zinc-élément.

Je vous épargne pour conclure le couplet sur la beauté intérieure, sur la personne qui se cache « derrière » ses boutons. L’acné, c’est juste pénible. Alors autant choisir la bonne stratégie, naturelle, pour s’en débarrasser au plus vite et pour de bon.
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 

15/02/2017

Enfin des livres pour les dyslexiques...

 

Selon le journal Fémina, les dyslexiques, dyspraxiques, dysphasiques, dysorthographiques représenteraient aujourd'hui entre 6 et 8% de la population selon la fédération FFDYS, dont près de 600 000 enfants. Les éditeurs de ce fait commencent à s'intéresser à eux. Nathan par exemple, dans sa collection Dyscool, propose des best-sellers de la littérature jeunesse à partir de 7 ans à lire sur tablette ou smartphone, enrichis de sons, de couleurs et de caractères qui aident au déchiffrage, à l'attention et à la motivation. De son côté, Castelmore a également crée une collection pour les dyslexiques, dès 8 ans, qui reprend les succès d'édition dans une version adaptée (textes simplifiés, phrases plus courtes, polices plus lisibles).

Dans le même esprit, Belin va plus loin avec sa collection Colibri. Il y a 6 petits livres avec 4 niveaux différents, d'une cinquantaine de pages tout au plus. Ce sont là des histoires spécialement écrites pour des enfants dys de 8 à 12 ans. Une double page dite «d'échauffement» précèdel'histoire, le quiz et le questionnaire final. La responsable éditoriale, Mme C. Maurisson a fait travailler une équipe de spécialistes des sciences du langage et fait élaborer unecharte d'écriture prenant en compte les dernières découvertes sur les dys. Les auteurs acceptant ce «jeu littéraire», comme Mme A.de Lestrade ou Mr F. Colin, ont utilisé des mots courts, des phrases simples mettant l'accent sur certains phonèmes. De plus, une enseignante a testé les livres en classe et une charte graphique a été élaborée sur ses conseils.

 

Pour les adolescents, les éditions AM et M proposent un vrai-faux thriller écrit par Mme A.M. Gaignard, elle-même ancienne dys. Le titre de cet ouvrage original est «Pas de panique chez les indics!». C'est une façon d'amener les 12/14 ans à se réconcilier avec l'orthographe et de revoir les principales règles du langage écrit en leur donnant des clés de compréhension ludiques et logiques.

 

Comme quoi lorsque la profession des éditeurs choisit de se mobiliser, elle peut venir au secours d'enfants en difficulté et de leurs parents souvent démunis face à ce type de handicap. Une initiative à saluer et à développer en classe comme dans la vie active!

Lyliane

 

11/02/2017

Une solidarité contagieuse?

 

 

Pendant que certains font beaucoup de bruit, d'autres agissent en silence... Le journal Nice-Matin, dans son édition du 2/2/2017 à travers un article de Mr Jérémy Tomatis, nous présente Mr Philippe Leconte, originaire de Cagnes sur mer (06), qui chaque année se déplace au Cambodge pour apporter des prothèses auditives à la population locale. Depuis 2013, cet homme, en lien avec l'ONG Humani'Terra, se déplace en octobre à Koh Kong, au Sud-Est du pays, pour assurer le réglage et le suivi de ses prothèses. En 2017, il espère partir avec deux chirurgiens et deux audioprothésistes.

 

Avec le désir de se rendre utile, Mr Leconte poursuit avec joie sa mission humanitaire. Il explique qu'il tient de sa mère son ouverture aux autres. Elle parrainait en effet des enfants sans ressources pour qu'ils puissent faire des études. Comme quoi la solidarité peut être contagieuse et susciter des vocations! Nos journalistes devraient réaliser cette réalité et réfléchir à ce qu'ils mettent en avant dans leurs articles. Car il ne manque pas de beaux gestes et de belles personnes à mettre en valeur!

Lyliane

 

10/02/2017

Suite de la pétition sur l'étiquetage nutritionnel par change.org...


 
 
Etiquetage nutritionnel alimentaire: les consommateurs français veulent le code 5 couleurs
par eric DELANNOY · 249 761 signataires
MISE À JOUR SUR LA PÉTITION

RV ce jour au Ministère de la Santé avec Etienne Champion le Dir. de Cabinet de Marisol Touraine

eric DELANNOY
Paris, France
 

2 FÉVR. 2017 — Rendez-vous ce jour au Ministère de la Santé (Paris 7ème) avec Etienne Champion le Directeur de Cabinet de Marisol Touraine qui m’a reçu au nom de la Ministre pour que je lui remette officiellement et solennellement la pétition et ses (au jeudi 2 févier, matin) 249 600 signatures, vos signatures.

C’est clairement une mobilisation des consommateurs français très forte qui s’est exprimée en faveur de l’un des étiquetages en lice (le 5C/Nutriscore donc), et elle sera prise en compte.

A réception du rapport final de l’ANSES s’engagera la délibération finale entre les Ministres. La recommandation de l’étiquetage nutritionnel ‘victorieux’ est prévue par un arrêté avant fin avril.

Ma mission, notre mission est accomplie



PS la pétition reste ouverte jusqu’à ce que nous connaissions la décision finale, toute nouvelle signature qui viendra s’ajouter reste bienvenue .

09/02/2017

Le Parlement européen mis au pied du mur avec un film à propos de notre santé...

 
   
 
 

     
  Institut pour la Protection de la Sante Naturelle  
 

Une “bombe” au Parlement Européen !

Chère amie, cher ami,

Janvier a été marqué par le soutien du Rapporteur du Conseil d’Etat à l’action de l’IPSN dans l’affaire “DTP”.
Il y avait une faille juridique dans le système…
Reste à voir si Conseil d’Etat suivra. Nous trépignons d’impatience.

En attendant, nous avons une autre “bombe” à vous proposer.

Le 9 février prochain, aura lieu à Bruxelles, un événement qui devrait faire date dans l’histoire de la liberté thérapeutique. La député européenne Michèle Rivasi organise la diffusion du film “Vaxxed” qui sera suivi d’un débat avec différents scientifiques.

Ce film raconte l’histoire du Dr Brian Hooker, qui a recueilli le témoignage d’un expert de l’industrie pharmaceutique ayant affirmé avoir, lui-même, faussé des études tentant d’explorer l’existence d’un lien possible entre vaccin ROR et autisme. Les révélations contenues dans le film sont terrifiantes. Les témoignages des familles de victimes du vaccins le sont plus encore.

A l’issue de ce film tragique, il y aura un débat. Sera présent, le Dr Andrew Wakefield, un chercheur héroïque. L’exploit de cet homme est d’avoir été honnête dans un monde de scorpions et de tarentules. En 1998, il a publié dans The Lancet,une prestigieuse revue médicale, une étude établissant un lien probable entre autisme et vaccin ROR (Rougeole, Oreillons, Rubéole).

Sa recommandation à l’époque : se tourner vers le vaccin unique pour protéger de la rougeole.

Cet homme n’a jamais dénigré les vaccins.

Il a constaté une faille dans une étude. Il a simplement dit ce qu’il avait vu. Il a juste été vrai.

Et pour cela, il s’est vu destitué de sa nationalité (Britannique).

C’est quelque chose que l’on hésite à imposer aux pires terroristes...

Cette journée au Parlement n’est donc pas seulement une histoire de santé. C’est aussi une question de justice envers un chercheur qui a fait son travail et s’est vu banni pour cela. C’est également une question de justice pour toutes les familles qui ont connu le cauchemar de l’autisme sans que les institutions n’accordent le moindre intérêt à leur histoire.

A l’issue de la matinée au Parlement, le débat continue dans la salle Lumen. (Chaussée de Boondael, 36 - Place Flagey - Bruxelles).
Venez aussi nombreux que possible !

Informations et inscriptions ici.

En écho à la journée de Bruxelles, aura lieu à Paris le 13 février, une deuxième diffusion du film toujours avec Michèle Rivasi, entourée de scientifiques rigoureux et respectés.

Ces journées ont pour but de discuter la sûreté des vaccins et non pas le principe de la vaccination.

Je rappelle à ce titre que nous ne sommes pas opposés aux vaccins mais favorables à la liberté thérapeutique.

Par ailleurs, il est grand temps que la société prenne en compte la souffrance de ceux qui ont vu leur vie bouleversée dans les 48 heures (et parfois beaucoup moins) qui ont suivi l’injection d’un vaccin chez leur tout petit. Allez leur dire, quand les convulsions sont apparues l’instant d’après la vaccination, qu’il n’y a aucun lien, que les études sont sûres.

Il est grand temps que les laboratoires pharmaceutiques acceptent d’ouvrir le débat sur les effets secondaires des vaccins et les réponses que la société y apporte. S’ils sont si faibles, ces effets secondaires, pourquoi ce débat leur ferait-il peur ?

Ces deux journées ont été lancées à l’initiative de Senta Depuydt, journaliste et elle-même mère d’un enfant autiste. Je profite de ce mail pour souligner l’admiration que j’ai pour son travail et son engagement. Il lui a fallu un grand courage pour lancer l’organisation de ces journées.

Comme chacun sait, les mères d’enfant autiste sont aussi éprouvées qu’admirables !

N’hésitez donc pas, si vous en avez l’occasion, rejoignez-nous pour cet événement quel que soit, du reste, votre avis sur le sujet.

C’est un rassemblement de citoyens inquiets mais déterminés à mieux comprendre les grands enjeux de leur temps que nous vous proposons.

Informations et inscriptions ici.

D’autres événements cruciaux auront lieu dans les mois qui viennent, un peu partout en France et en Belgique, je vous laisse découvrir ci-dessous le calendrier complet et les infos pratiques qui vont avec.

Evénements exceptionnels à venir !

1. Conférence-débat Vaxxed, Parlement Européen (Bruxelles) et Paris - 9 et 13 février 2017

Organisé par Michèle Rivasi, députée européenne, cette journée au Parlement Européen sera l’occasion de rencontrer et échanger avec des personnalités engagées dans la mise en lumière de la dangerosité de la vaccination telle qu’elle existe actuellement.

Ce débat sera accompagné de la projection du film “Vaxxed, from cover-up to catastrophe” (VOST)

Les Pr. Romain Gherardi et Luc Montagnier seront également présents aux côtés d’Andrew Wakefield (réalisateur du film) pour animer ce débat. Je serai présent le 9 février à Bruxelles et le 13 février à Paris.

Informations et inscriptions ici.


2. Journées du Microbiote, Louvain-la-Neuve (Belgique) - 11 février, 6 mai et 21 octobre 2017

N’oubliez pas de vous inscrire aux Journées du Microbiote à Louvain-la-Neuve (Belgique) qui commencent le 11 février prochain. Cela sera l’occasion de découvrir le travail fascinant de femmes hors du commun comme Sandra Néri, Myek Smiers ou Bénédicte Van Craynest (dont la cuisine est exquise !)

Informations et inscriptions ici.


3. Congrès Respirez la Santé, Saint-Malo - 13 et 14 mai 2017

Pendant deux jours, venez découvrir des approches thérapeutiques novatrices et utiles pour vivre mieux, plus détendu et en bien meilleure santé ! Le site choisi est magnifique et convient parfaitement aux deux jours de réflexion et de détente que nous vous proposons…

Seront présents : le Dr Michel de Lorgeril, le Dr Michel Angles, Anthony Berthou, Jean-Pierre Marguaritte et bien d’autres. Notez bien la date. Nous vous tiendrons informés des modalités d’inscriptions d’ici une semaine environ.


4. Académies de Santé Naturelle, Aix-les-Bains - 10 au 12 mars 2017

A Aix les Bains, auront lieu les Académies de Santé Naturelle. L’IPSN est partenaire de cet événement de qualité auquel je me rends tous les ans. A “l’affiche” cette année, le Docteur Michel de Lorgeril parlera des maladies cardiovasculaires et comment les éviter.

Informations et inscriptions ici.


5.
Congrès de Psychologie Energétique, Lyon - 18 et 19 mars 2017

En mars également, se tiendra à Lyon un intéressant Congrès de Psychologie Énergétique auquel j’assisterai et dont l’IPSN est partenaire.

Informations et inscriptions ici.


6. Congrès Santé de Demain, Montpellier - 1er avril 2017

Une journée d’exception autour de Conférences âªï¸ Rencontres âªï¸ Échanges âªï¸ Partages avec des spécialistes de la santé de demain (sous la présidence d’Edgar Morin)

  • Pr Henri Joyeux, “Lutter contre le Stress, un remède anti-cancer”

  • Pr Jean Bernard Foutillan, "Stress et dérèglement du système Veille-Sommeil”

  • Pr Konstantin Korotkov, "Médecine Quantique : Santé et Conscience”

  • Christian Bordes, "Se soigner par la pensée : conduite à tenir”

  • Jacques Collin, "L'eau, la fondation du monde et la pensée humaine”

  • Dr Claude Lagarde, "Mode de vie et pensée, bases de la santé”

Ce sera une magnifique journée, à laquelle je me rendrai avec joie également !

En savoir plus ici.

7. Congrès des Herboristes, Angers - 8 et 9 avril 2017

Cette année, ce grand rendez-vous des plantes est organisé par l’ARH dont l'IPSN soutient l'initiative. Après avoir co-organisé ce beau rendez-vous pendant quatre ans, nous avons passé la main à l’ARH qui vous prépare un programme remarquable.

Rendez-vous à Angers pour découvrir ou redécouvrir tous les acteurs de cette filière majeure de notre santé au naturel. Plus d’informations à venir.

8. Séminaires, Antibes

4 et 5 mars 2017

Les maladies auto-immunes et fibromyalgies

Comprendre ces maladies et les traitements conventionnels.

Préciser le rôle majeur de l’alimentation, des infections froides (maladie de Lyme), des polluants (métaux lourds), du mental.

8 et 9 avril 2017
Les cancers

Accompagnement des traitements conventionnels, approche métabolique (Schwartz, régime cétogène)

Ces deux séminaires sont organisés et animés par le Dr Michel Lallement, chirurgien des luttes contre le cancer, qui a publié chez Mosaïque-santé, “Les trois clés de la santé”; et le Dr Yann Rougier, spécialiste en neurosciences, auteur de “Se programmer pour guérir”.

Ces séminaires offrent, durant une journée et demi (samedi et dimanche matin) des outils très concrets qui vous permettront de mobiliser les ressources quasi illimitées qui sont en vous afin de vous aider à retrouver la santé.

Renseignements et inscription au 06 87 28 43 57, par mail àmagali.ressource@gmail.com ou sur le site www.docteur-michel-lallement.com

J’espère avoir l’occasion de croiser votre route et pouvoir vous serrer la main lors de l’un ou l’autre de ces événements !

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

Au rythme de la lune...

La Lune agit sur notre planète, les marées, les sols, mais avons nous conscience qu'elle a une influence sur les êtres vivants, ne serait-ce que par nos rythmes biologiques?

En Lune croissante c'est à dire de la Nouvelle Lune à la Pleine Lune, il faut en profiter pour faire le plein d'énergie, pour entamer un traitement revitalisant, nous conseille Mme G. Peiffer, naturopathe dans le Journal "L'âge de faire" d'octobre 2016 à travers un dossier consacré à la Lune.

Par exemple, dans cette phase c'est le bon moment pour consommer des fruits riches en vitamines C comme agrumes, argousier, cynorhodon, des algues, des graines germées, du romarin, de la sauge, de la prêle, de l'ortie... Il est conseillé d'éviter les excès de table, d'en profiter pour se faire couper les cheveux et soigner sa peau. Selon certains auteurs, la fertilité serait augmentée chez les hommes comme chez les femmes dans cette période.

La Pleine Lune est un moment propice pour jeûner, pour se purger et pour tenir compte de ses rêves. C'est en principe une phase d'ovulation pour les femmes. Mais, avec la vie moderne, leurs rythmes sont souvent bousculés.

En Lune descendante, c'est à dire de la Pleine Lune à la Nouvelle Lune, il est conseillé d'éliminer les toxines, soit en faisant une cure, soit en éliminant de son alimentation des éléments raffinés, de l'alcool... Les cheveux coupés à cette période repousseront plus lentement.

La Lune ne serait-elle pas en définitive un des traits d'union susceptible de nous relier à la nature?

Lyliane