05/12/2014
Les huiles essentielles
LES HUILES ESSENTIELLES ET LEURS PROPRIETES
Une huile essentielle est un extrait concentré tiré d’une plante, d’une écorce, d’un bois, de baies ou des feuilles d’un végétal. Pour beaucoup de personnes, en cas de problèmes respiratoires, cutanés ou digestifs, il semble plus efficace d’aller en pharmacie chercher sirops, cachets ou crèmes plutôt que d’avoir recours à nos amies les plantes, si ce n’est parfois sous forme d’infusions ou d’ inhalations. Toutefois, qui pense en premier aux vertus des huiles essentielles ?
Ces flacons sont pourtant rangés tout à côté sur les étagères de nos officines et, si l’on évite de les laisser ouverts car les H.E. sont très volatiles, leur prix de revient est très raisonnable. Car, ces substances liquides étant très actives, une goutte d’H.E. de thym, de ravintsara ou d’origan suffit la plupart du temps pour juguler une infection à ses débuts. Prise dans une cuillerée de miel, de jus ou d’huile trois à quatre fois par jour cette goutte peut faire des merveilles !
De la même façon, lorsqu’on râpe le zeste d’un citron pour parfumer un gâteau, a-t-on conscience d’extraire une huile essentielle au parfum subtil ?
Il arrive que l’on confonde ces H.E. avec des teintures mères, des hydrolats ou des eaux florales, qui se rattachent davantage à la phytothérapie, car elles ne sont pas extraites de la même façon et sont loin d’être aussi concentrées.
Dans la nature, les huiles essentielles sont à la fois une protection pour les plantes et un atout de séduction, afin d’attirer les insectes pollinisateurs. En aromathérapie, médecine récente puisqu’elle ne date que des années 1930, on distingue des indications de soin avec les H.E. par voie externe ou par voie interne. Leur puissance d’action demande néanmoins quelques précautions d’utilisation par exemple avec la peau fragile des enfants, près des yeux, lorsqu’on est enceinte, que l’on allaite, en cas d’épilepsie ou si l’on s’expose au soleil. On peut les ingérer, certes, mais aussi les respirer, les inhaler ou les appliquer par voie cutanée, mais jamais à l’état pur et directement sur la peau.
Dans la vie courante, les huiles essentielles peuvent servir de déodorant, de parfum pour un plat, d’insecticide, d’antimite, de désinfectant… Si l’on suit un traitement homéopathique, penser à prendre les H.E. après les granules.
Une centaine d’H.E sont disponibles. Elles sont classées par familles. Autrefois les pharmaciens savaient fabriquer des suppositoires ou des ovules à partir de plusieurs H.E. De nos jours, c’est plus rare ! Il est utile au début d’avoir sous la main un ouvrage d’aromathérapie. Néanmoins, l’on apprend très vite, surtout lorsqu’on a commencé à se traiter ainsi. La plus usuelle et la plus utilisée est l’huile essentielle de lavande.
Etant donné que ces huiles essentielles ne sont pas miscibles à l’eau, on les conserve le plus souvent dans de l’alcool ou dans des corps gras, ce qui leur confère un aspect visqueux mais non gras. On les garde généralement à l’abri de la lumière, de l’humidité et de la chaleur.
Obtenues par distillation ou extraction, elles peuvent être bio ou pas. Se méfier dans ce cas des résidus éventuels de pesticides ! L’H.E de rose est sans doute la plus précieuse, puisqu’en distillant 100Kg de fleurs l’on n’obtient que quelques grammes de produit concentré.
En cas de grippe ou d’épidémie virale, pourquoi ne pas essayer l’huile essentielle de ravintsara (cinnamomum camphora) par exemple sur un support neutre (sucre, mie de pain, miel) à raison de 2 gouttes 3 fois par jour si l’on est un adulte? Je viens ainsi de soigner une bronchite avec une toux tenace en quelques jours. Dans ce cas, l’essayer c’est l’adopter !
Lyliane (5/12/2014)
19:08 Publié dans NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : huiles essentielles, aromathérapie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
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