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20/11/2018

Chrononutrition...

La chrononutrition est l'art de se nourrir en harmonie avec les biorythmes fondamentaux de l'organisme. Il s'agit en fait de "consommer les aliments au meilleur moment de la journée, en synchronisant les besoins nutritionnels avec l'horloge biologique interne de chacun", écrit Mme Corinne Allioux-Goldfarbe, naturopathe et iridologue, dans un long article de la revue Biocontact de novembre 2018.

Les protéines animales ou végétales sont recommandées le matin au petit déjeuner, le midi est mieux pour manger des protéines animales et le soir éventuellement du poisson. Les glucides sont les féculents ou sucres lents à prendre à midi (riz, pâtes, pommes de terre…) ou en collation sous forme de fruit éventuellement. Quant aux lipides, acides gras ou fruits oléagineux, ils sont recommandés au petit déjeuner (beurre, fromage, fruits oléagineux) et avant 14 heures en général.

Les erreurs alimentaires les plus fréquentes sont un petit déjeuner essentiellement sucré, un déjeuner trop léger et un repas du soir tardif et copieux. Privilégier de toute façon les aliments de saison et non transformés. Eviter le grignotage et en cas de surpoids un soir par semaine faire une monodiète de compote de pommes non sucrée. Ne sauter aucun repas pour éviter les carences et les fringales et veiller à ce que le plaisir de manger soit conservé.

Pour en savoir davantage ou consulter Mme C. Aillioux, aller sur Internet et le site :www.corinnegoldfarbe.fr ou téléphoner au 06 65 70 94 89. Lire éventuellement l'ouvrage de Mme Aillioux: "Trouver son rythme grâce à la naturopathie".

Lyliane

28/12/2014

Qu'est ce que la chronobiologie?

 

Article inspiré par la revue «  Principes de santé »(septembre 2011) et des expériences vécues.

                Qu’est ce que la chronobiologie ?

   Même si nous n’en n’avons pas conscience, notre corps fonctionne selon différents rythmes : physiologiques (cœur, respiration, digestion…), biochimiques (hormones…), comportementaux (alternance veille/sommeil, faim etc…). C’est pourquoi certains thérapeutes ont pu qualifier ces rythmes de l’expression imagée d’horloge biologique. En fait, le mot " chronobiologie" (du grec Chronos, le temps) signifie étymologiquement : étude des temps de la vie.

Apparemment chez tous les mammifères  l’ensemble des rythmes circadiens (c'est-à-dire sur une périodicité de 24h) est placé sous le contrôle d’une horloge circadienne. Ainsi, les uns sont diurnes et les autres nocturnes. Cette horloge a été située dans notre cerveau (hypothalamus). Il a même été dit que cette horloge biologique s’ajusterait régulièrement sur le rythme de la Terre ( magnétisme terrestre…).

  Les premiers à s’intéresser à ce conditionnement ont été les spécialistes en MTC ou médecine traditionnelle chinoise. Ils ont même dressé une carte de ces différents rythmes. Ils considèrent notamment que cette horloge interne est comme « engrammée » dans notre mémoire génétique et transmise de génération en génération. En homéopathie, on s’y est également intéressé et la prise des traitements par doses et granules suit généralement un calendrier et un horaire assez précis. En médecine allopathique, certains cancérologues ou d’autres spécialistes ont testé l’effet plus ou moins favorable de la prise à des horaires précis de médicaments ou de l’administration de certains traitements.

    J’ai personnellement consulté une naturopathe, ayant suivi une formation de nutritionniste, qui m’a expliqué que les horaires de nos différents repas sont à respecter, de même que ceux du lever et du coucher. Elle m’a conseillé de manger mon repas principal à midi, plutôt que le soir et d’y faire figurer des proteines animales ou végétales. Le soir, suivant ses conseils, je dîne tôt, comme dans les pays germaniques ; j’évite les sucres rapides, que je réserve au petit déjeuner et je dors dans une chambre peu chauffée. Travailler devant un écran après 21h et dormir avec la lumière m’a été également déconseillé. Par chance, je suis une couche tôt et j’ai besoin d’être dans le noir!

   Il me semble que les nombreuses personnes qui mangent sur le pouce à midi et compensent le soir sont en complet décalage avec ces préceptes hygiénistes. Pour tous ceux qui travaillent de nuit ou voyagent beaucoup en franchissant des fuseaux horaires (le fameux jet lag), une désynchronisation durable déplaçant les indicateurs de leur équilibre intérieur serait préjudiciable à la santé. Des liens ont notamment été établis entre le dérèglement de notre horloge circadienne, la désorganisation de notre métabolisme et l’apparition de certaines maladies telles l’athérosclérose, des maladies du foie, certains cancers …

   La réforme des rythmes scolaires, qui depuis deux ans au moins fait couler beaucoup d’encre, va cependant dans le sens d’un meilleur respect des rythmes biologiques des enfants. En effet, en travaillant cinq heures par jour environ sur un plus grand nombre de jours dans la semaine, notamment le matin, cela répartit bien mieux leurs efforts journaliers. Au plan familial et selon l’impact financier de ladite réforme, il y a certes des résistances. Mais que cherchons nous à privilégier au fond ? Du reste, de nombreux pays ont depuis longtemps adopté cet allègement des journées scolaires…

  Par ailleurs, il existe un rythme lumière/obscurité. J’en veux pour preuve l’expérience vécue par mon fils et ma belle-fille, expatriés avec leur enfant en bas âge à Moscou pendant plus de deux ans. Très rapidement, ils ont pu ressentir ce que signifie, en terme d’humeur et de fatigabilité, le manque de lumière, car à certaines périodes il faisait nuit à 15H. Des séances journalières d’exposition à une lumière blanche (luminothérapie) ont eu raison de la sorte de déprime qui les guettait. Chez nous, en cas de dépression saisonnière, c’est une thérapie douce couramment préconisée en plus de l’administration éventuelle de mélatonine.

   Ainsi, nous prenons conscience qu’une mystérieuse horloge biologique nous assiste journellement. Je ne suis pas loin de penser qu’à l’avenir notre manière de considérer notre corps, notre santé pourra davantage en tenir compte en s’appuyant sur des données de plus en plus précises au sujet des ces différents rythmes internes. D’où l’intérêt de savoir « mettre nos pendules à l’heure » !

    Lyliane (28/12/2014)