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14/08/2015

Fabriquer son répulsif naturel contre les piqûres d'insectes...

 

Lors de l'émission Télé-Matin sur la deuxième chaîne, le mercredi 12/8/2015, il nous a été présenté l'initiative originale d'un herboriste bordelais, qui apprend aux personnes intéressées à fabriquer elles-mêmes leur répulsif 100% naturel. Ainsi chacun sait ce qu'il y a dedans et il peut en refaire à la maison en flacons ou sprays. De la même façon, cet herboriste leur donne la formule pour fabriquer un produit calmant en cas de piqûres. Ces produits étant à base d'huiles essentielles, ne les utiliser avec les enfants qu'à partir de l'âge de 7 ans. L'efficacité de ces mélanges, que ce soit en prévention ou après une piqûre comme anti-inflammatoire, semble avoir été vérifiée par le présentateur de l'émission.

 

Cet été, avec la canicule, les moustiques, taons, aoûtats, frelons et guêpes ont été un véritable fléau dans certaines régions françaises. La plupart des gens ne souhaitent pas vaporiser sur leurs vêtements et leur peau des mélanges à base de produits chimiques, qui pourraient produire démangeaisons et allergies avec chaleur et soleil. Chaque pharmacien et herboriste devrait être à même de conseiller sur les produits à utiliser, selon le présentateur télévisuel...

 

Il était donc conseillé par l'herboriste bordelais de se procurer 20 gouttes d'huile essentielle de lavande, 20 gouttes d'huile essentielle de citronnelle et 20 gouttes d'huile essentielle de géranium et de les diluer dans de l'eau pure. Cela en soi semble tout à fait faisable et à la portée de tous!

Reste bien entendu à trouver la bonne proportion d'eau et des flacons opaques et propres! Alors, qui a envie d'essayer et de témoigner du résultat?

 

Lyliane

02/07/2015

Remèdes naturels contre les jambes lourdes...

Avec les chaleurs qui commencent à se faire sentir et les longues stations debout, certaines personnes ont les chevilles et les jambes qui gonflent. En temps normal, nos veines sont environnées de muscles, qui les aident à travailler et les vaisseaux superficiels sont munis de sortes de clapets anti-retour. Car notre sang pour revenir au cœur en partant de nos pieds doit lutter contre la pesanteur. Néanmoins, il arrive que des veines superficielles se dilatent et on se découvre alors des varices, surtout en cas d'exposition prolongée au soleil qui aggrave les problèmes circulatoires.

 

Il existe des granules homéopathiques pour soulager les jambes lourdes ( Hamamélis en 4ch et des gouttes d'Aesculus 6 DH), ainsi que des cures en ampoules ou gélules de marron d'inde ou de vigne rouge. Des bains circulatoires de 15 minutes environ à 38° avec 10 gouttes d'huile essentielle de cyprès peuvent également aider à se sentir plus légère. On peut également se faire un bain de pieds le soir à l'eau tiède avec des gouttes d'essence de cyprès.

 

Le docteur Valnet, il y a longtemps, avait mis au point une préparation à base d'eau d'hamamélis et d'huiles essentielles de cyprès, de menthe et de lavande. Il recommandait d'en appliquer tous les jours sur les jambes après la toilette, en frictions toujours des chevilles en remontant vers les cuisses. Il proposait de compléter le soin en étendant les jambes pendant 10 à 20 minutes sur un plan légèrement surélevé. Ce remède existe toujours en flacons de 100ml et il se nomme Dynarome. On peut se le procurer sur Internet (www.docteurvalnet.com) ou en boutiques de produits naturels. Le docteur Valnet a aussi écrit des ouvrages sur la phytothérapie et l'aromathérapie.

 

Quoi qu'il en soit, même si être bronzé donne bonne mine, il faut éviter de s'exposer au soleil à une heure où il est très haut dans le ciel. An besoin, se couvrir les jambes!

Quant à recevoir de la vitamine D, il faut veiller à le faire tôt le matin ou en soirée, afin de ne pas faire concurrence aux écrevisses!

Lyliane

05/12/2014

Les huiles essentielles

                  LES HUILES ESSENTIELLES ET LEURS PROPRIETES

 

Une huile essentielle est un extrait concentré tiré d’une plante, d’une écorce, d’un bois, de baies ou des feuilles d’un végétal. Pour beaucoup de personnes, en cas de problèmes respiratoires, cutanés ou digestifs, il semble  plus efficace d’aller en pharmacie chercher  sirops, cachets ou crèmes plutôt que d’avoir recours à nos amies les plantes, si ce n’est parfois sous forme d’infusions ou d’ inhalations. Toutefois, qui pense en premier aux vertus des huiles essentielles ?

Ces flacons sont pourtant rangés tout à côté sur les étagères de nos officines et, si l’on évite de les laisser ouverts car les H.E. sont très volatiles, leur prix de revient est très raisonnable. Car, ces substances liquides étant très actives, une goutte d’H.E. de thym, de ravintsara ou d’origan suffit la plupart du temps pour juguler une infection à ses débuts. Prise dans une cuillerée de miel, de jus ou d’huile trois à quatre fois par jour cette goutte peut faire des merveilles !

De la même façon, lorsqu’on râpe le zeste d’un citron pour parfumer un gâteau, a-t-on conscience d’extraire une huile essentielle au parfum subtil ?

Il arrive que l’on confonde ces H.E. avec des teintures mères, des hydrolats ou des eaux florales, qui se rattachent davantage à la phytothérapie, car elles ne sont pas extraites de la même façon et sont loin d’être aussi concentrées. 

Dans la nature, les huiles essentielles sont à la fois une protection pour les plantes et un atout de séduction, afin d’attirer les insectes pollinisateurs. En aromathérapie, médecine récente puisqu’elle ne date que des années 1930, on distingue des indications de soin avec les H.E. par voie externe ou par voie interne. Leur puissance d’action demande néanmoins quelques précautions d’utilisation par exemple avec la peau fragile des enfants, près des yeux, lorsqu’on est enceinte, que l’on allaite, en cas d’épilepsie ou si  l’on s’expose au soleil. On peut les ingérer, certes, mais aussi les respirer, les inhaler ou les appliquer par voie cutanée, mais jamais à l’état pur et directement sur la peau.

Dans la vie courante, les huiles essentielles peuvent servir de déodorant, de parfum pour un plat, d’insecticide, d’antimite, de désinfectant… Si l’on suit un traitement homéopathique, penser à prendre les H.E. après les granules. 

Une centaine d’H.E sont disponibles. Elles sont classées par familles. Autrefois les pharmaciens savaient fabriquer des suppositoires ou des ovules à partir de plusieurs H.E. De nos jours, c’est plus rare ! Il est utile au début d’avoir sous la main un ouvrage d’aromathérapie. Néanmoins, l’on apprend très vite, surtout lorsqu’on a commencé à se traiter ainsi. La plus usuelle et la plus utilisée  est l’huile essentielle de lavande.

Etant donné que ces huiles essentielles ne  sont pas miscibles à l’eau, on les conserve le plus souvent dans de l’alcool ou dans des corps gras, ce qui leur confère un aspect visqueux mais non gras. On les garde généralement à l’abri de la lumière, de l’humidité et de la chaleur.

Obtenues par distillation ou extraction, elles peuvent être bio ou pas. Se méfier dans ce cas des résidus éventuels de pesticides ! L’H.E  de rose est sans doute la plus précieuse, puisqu’en distillant 100Kg de fleurs l’on n’obtient que quelques grammes de produit concentré. 

En cas de grippe ou d’épidémie virale, pourquoi ne pas essayer l’huile essentielle de ravintsara (cinnamomum camphora) par exemple sur un support neutre (sucre, mie de pain, miel) à raison de 2 gouttes 3 fois par jour si l’on est un adulte? Je viens ainsi de soigner une bronchite avec une toux tenace en quelques jours. Dans ce cas, l’essayer c’est l’adopter !

    Lyliane (5/12/2014)