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13/03/2016

Au printemps, n'oublions pas de purifier notre corps!

 

Le mois de mars est là avec ses alternances de douceur et de froidure. Le nom de ce mois lui a été donné en mémoire du Dieu Mars, qui était chez les Romains le Dieu de la guerre. D'où, dans certaines régions françaises, son surnom de «mois des fous» où l'on peut s'attendre à tout!

 

C'est en principe le début du printemps - au moins officiellement sur le calendrier le 20 mars - Cette période marque une pause dans le temps austère de la Mi Carême. Un peu partout, la lumière du jour augmente, une énergie bénéfique pour notre tonus et notre bien-être. Et nous sentons l'impulse du renouveau jusque dans les jardins avec les bourgeons et les fleurs...

 

Dès le 12 ème siècle, Sainte Hildegarde de Bingen recommandait de reprendre en mars une activité de plein air, afin de stimuler le mouvement rythmique des intestins et de mobiliser les membres plus ou moins engourdis par l'hiver et le froid. Cette femme sage et inspirée conseillait aux rhumatisants de sortir de la suralimentation, en observant un temps de restriction alimentaire.

 

En effet, ce mois semble favorable à une détoxination du foie et de la vésicule biliaire par un jeûne partiel ou total quelques jours au moins - comme lorsqu'on observait le Carême – accompagné d'infusions ou de décoctions (sauge, fenouil, mélisse), afin de stimuler l'élimination par les reins, l'intestin et la peau. Pour stabiliser nos défenses immunitaires, Sainte Hildegarde recommandait également de consommer des amandes douces et des pommes crues ou cuites. Pour plus d'informations, cf www.lesjardinshildegarde.com.

 

Au moment de Pâques, où l'hiver est terminé habituellement, c'est le bon moment pour revenir à la consommation de protéines comme celles de l'agneau et des œufs frais. Dans le Sud de la France, au jardin, on peut déja semer les légumes racines et mettre en place les herbes médicinales. Bref, la frugalité de l'hiver et du Carême n'est plus de mise!

 

Tout cela me donne à penser que si de nos jours nous observions davantage le rythme des saisons, que ce soit pour nos activités ou notre nourriture, nous resterions plus en lien avec notre nature profonde. C'est encore le cas chez les peuples autochtones notamment, qui ne se sont pas écartés de leur environnement et de leurs traditions... Alors, faisons le tri dans tout ce que le monde extérieur nous propose et choisissons notre propre rythme de vie!

Lyliane