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25/02/2016

Notre alimentation a changé et pas forcément en bien...

 

J'ai décidé, il y a quelques années, d'éliminer de mes achats tous les produits industriels, qu'ils soient surgelés ou pas, censés nous faire gagner du temps de cuisine. Je pense en effet que nous nous sommes écartés des aliments naturels nécessaires à notre santé et que les exhausteurs de goût, les conservateurs ne peuvent rivaliser avec des pâtisseries ou du pain fait maison, avec une ratatouille confectionnée avec des légumes frais ou même une pizza, où l'on sait ce que l'on met sur la pâte. Non seulement je sais ce que je consomme, mais c'est plus sain et meilleur marché!

 

J'ai toujours dans mon placard des pâtes, du riz, du quinoa, une soupe bio, des sardines à l'huile d'olives et au congélateur des filets de poisson, du bon pain de façon à n'être pas prise au dépourvu. J'achète des légumes et des fruits frais (salades, navets, carottes, potimarron, oranges, bananes) et j'essaye de suivre les saisons. Je cuisine en fin de semaine et je congèle moi même pour les jours où je suis pressée.

 

Les supermarchés nous manipulent en mettant les produits cuisinés à hauteur de notre regard et en basant leur publicité sur les produits précuits, tout prêts, lavés… Les couleurs des emballages pas plus que leurs têtes de gondole ne me séduisent. J'achète en effet seulement ce dont j'ai besoin. Ce faisant, je ne suis plus la victime consentante des industriels, qui nous feraient avaler n'importe quoi pour réaliser leurs profits.

 

Si la plupart des consommateurs faisaient ainsi, je suis certaine que ces mêmes industriels reviendraient à des produits plus naturels, car leur but est de vendre. Ils cherchent à nous faire adopter leurs produits. A notre tour de leur faire entendre nos choix! Pourquoi ne pas peser de tout notre poids de consommateurs éclairés sur le marché et faire ainsi régresser la malbouffe partout où elle règne?

 

Par exemple, n'achetons plus de vin aux sulfites ou autres produits chimiques,  d'huile où les olives sont traitées industriellement pour en tirer à chaud et avec des solvants le maximum, de salade en sachets avec des conservateurs ou de pommes de terre irradiées! Regardons les étiquettes, la composition des produits et pas seulement le prix! La France était le pays de la gastronomie; elle devrait le rester si nous agissons ainsi!

 

Pour nous convaincre de la dérive industrielle alimentaire dans notre pays, il serait bon de lire l'ouvrage de Mr Stéfane Guilbaud (éditions Eyrolles) «Je ne mange plus de produits industriels» vendu au prix de 11,90 euros. Il incite les lecteurs à du bon sens et à ce qu'il nomme de la «désobeissance alimentaire». Il y va de notre santé et de celle de nos enfants!

Lyliane