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05/03/2016

Etre ou ne pas être végétarien...

 

Un dossier très intéressant concernant le végétarisme dans le monde est paru ce mois ci dans la revue Terra Eco. Cf www.terraeco.net

Sous la plume de Mme Camille Chandès, le sujet fait remonter le végétarisme à 530 avant notre ère, puisque le philosophe grec Pythagore aurait interdit la consommation de viande à ses disciples, ainsi que l'abattage des animaux.

 

Un sondage de Terra Eco/Opinion Way estime que de 3% le nombre de végétariens en France pourrait atteindre 10% en s'appuyant sur des réponses allant dans ce sens. La plupart des personnes interrogées voudrait le faire pour des raisons éthiques ou de bien-être animal ou même pour leur propre santé.

 

En Europe, comme aux Etats-Unis, on constate que le marché des produits alimentaires sans viande a atteint des records. Au Royaume-Uni en 2013 ce marché atteignait 788 millions d'euros. A Londres, on compte 140 restaurants végétariens contre une quinzaine à Paris. L'Italie et la Suède ont environ 10% d'habitants qui pratiquent ce régime. Depuis 2009, la ville de Gand en Belgique a lancé le «jeudi veggie» dans toutes les écoles primaires et les crèches. D'autres villes du pays commencent à faire de même.

 

Parmi les arguments en faveur du végétarisme, je remarque tout d'abord l'idée qu'il y aurait une diversité plus grande d'aliments végétaux que dans le monde animal. Je note également que certains pointent du doigt notre rapport contradictoire aux animaux. Enfin il me semble important de rappeler que les végétariens sont sensibles à la qualité de leur environnement. L'élevage industriel en effet serait responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales, pourcentage auquel il faudrait aussi ajouter les méfaits de la déforestation.

 

Toutefois, les détracteurs du végétarisme s'appuient généralement sur des habitudes alimentaires et culturelles. En changer les insécuriserait. Tantôt ils craignent le manque de protéines pour la santé de leurs enfants, tantôt ils jugent qu'être végétarien est une lubie de bobos qui veulent se singulariser sur le plan nutritionnel.

 

En conclusion, je dirais que c'est une affaire de choix individuel et qu'il est heureux que nous ayons à notre portée des aliments sains, locaux et de saison pour nous nourrir et alimenter nos proches. Une biblographie importante existe sur le sujet comme l'ouvrage «La cause des animaux» de Mme F. Burgat, paru en 2015 chez Buchet Chastel. Pour approfondir la question, consulter www.vegetarisme.fr ou www.alimentation-responsable.com .

Lyliane

 

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