Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/12/2015

Pourquoi nos cantines scolaires ne servent-elles pas toutes du bio?

 J'ai repéré dans le N°2 du magazine Ressources – www.ressourcesmagazine.fr – un article de Mr Thierry Vimal concernant la restauration scolaire en circuit court 100% bio sur le modèle de celle de Mouans Sartoux (06) Je cite les propos du journaliste:«Pour ne servir dans ses cantines que des légumes bio locaux sans coût démesuré, la Mairie de la ville a acheté en 2011 un terrain de 4 ha préempté dans un domaine situé à quelques minutes du centre ville».

 

Pour pouvoir le cultiver, à la tête du domaine a été installé un agriculteur municipal, secondé par un aide en contrat d'insertion. Cette régie agricole municipale produit 80% des légumes servis aux écoliers de la commune. Des arbres fruitiers ont été plantés pour fournir d'ici quelques années des fruits frais. Un atelier de conserverie est même à l'étude pour les mois d'hiver (ratatouille, compotes...)

 

Une chasse au gaspillage a permis de réduire les déchets de 80%. En effet, il a été proposé aux élèves de calibrer eux-mêmes leurs portions (petits ou gros morceaux de viande, de poisson, de fromage) et les fruits sont présentés en quartiers. Ainsi les élèves sont sensibilisés à ne pas gaspiller et à manger à sa juste faim. Diminuer la viande a été l'occasion d'introduire des céréales. Les enfants ont même l'occasion de jardiner et de cuisiner les légumes du domaine, encadrés par des animateurs municipaux.

 

A travers cette expérience, on s'est aperçu que les cantines sont un levier essentiel pour faire changer les pratiques familiales. Les enfants en effet influencent beaucoup les achats et les choix alimentaires de leurs parents! L'Association Un Plus Bio, qui œuvre depuis 2001 à la mise en place de solutions nationales pour une restauration collective bio, a publié un Manifeste:«Quand les cantines se rebellent» aux éditions du Court Circuit. De grandes villes comme Bordeaux ou Paris se sont engagées en ce sens. Pourquoi de telles initiatives ne se répandraient-elles pas d'ici peu dans notre pays? A nous de les initier ou de les soutenir!

Lyliane

 

Les commentaires sont fermés.