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06/03/2016

Cuisiner certaines fanes de légumes au lieu de les mettre à la poubelle...

 

Nous sommes nombreux à chercher à éviter le gaspillage alimentaire. Or, je constate que, même parmi les personnes les plus engagées en faveur de la réduction des déchets dont je fais partie, la méconnaissance de certaines données les conduit à mettre à la poubelle des produits sains.

 

Tout d'abord cet article ne concerne que certains légumes de jardin, c'est à dire non traités, dont les fanes fraîches sont comestibles. A ma connaissance et selon des sites spécialisés comme www.foodette.fr ou www.ateliers-ecologie-pratique.org, seules sont susceptibles d'être cuisinées les fanes de carottes, de radis, de navets, de panais, d'oignons nouveaux, de bettraves, de brocolis et de choux raves. Il ne faut surtout pas chercher à utiliser tiges ou feuilles de tomates, de pommes de terre, d'aubergines ou de poivrons réputées toxiques.

 

Sur les sites précités, j'ai trouvé des conseils et des recettes utiles. J'ai notamment relevé que les fanes, préalablement lavées et blanchies, peuvent se cuisiner en soupes, en beignets, en quiches (à la place d'épinards ou de poireaux), en gratins et même en pesto. Bien entendu ail, oignons, épices, crème fraîche, oeufs, sauce tomate sont là pour relever la préparation et parfois il peut être bon de mixer les fanes les plus dures!

 

Je n'avais pas conscience que les fanes de carottes de qualité biologique par exemple sont très riches en sels de chaux, en vitamines et en chlorophylle. La plupart des tiges et feuilles des légumes racines ont en effet des propriétés antioxydantes, qui les rendent précieuses pour notre santé.

 

Voilà donc une très jolie façon de réduire nos déchets et d'utiliser ce que la nature a mis à notre disposition. Alors, valorisons nos fanes de légumes en délicieuses recettes comme quiches aux fanes d'oignons nouveaux, pesto de fanes de radis ou beignets de fanes de carottes! Et témoignons autour de nous de ce que nous avons découvert!

Lyliane

 

20/07/2015

Préserver nos océans de la pollution humaine...

Il y aurait sans doute de quoi désespérer devant le taux de pollution de nos mers et océans! En effet, entre les déchets plastiques, qui forment un véritable continent dans le Pacifique, le déversement volontaire - par déballastage illégal - de tankers et gros bateaux, qui donne annuellement 1,8 million de tonnes de produits toxiques, les polluants charriés par les fleuves, qui amènent en mer nitrates, phosphore, azote..., la pollution atmosphérique par les rejets d'usines ou de centrales à charbon, on constate que la pollution marine actuelle provient aux 2/3 de la terre... 

Régulièrement, des organismes de défense de la nature, des hommes de bonne volonté alertent la planète au sujet de la banquise arctique qui est atteinte par la pollution, de mers comme la Baltique qui sont quasiment «mortes» pour les espèces vivantes, de la diminution des coraux, de la prolifération d'algues envahissantes, d'exploitations dangereuses en bordure des rivages, de tortues qui meurent en ingérant des morceaux de plastique... Des pétitions sont lancées par Internet et de nombreux citoyens du monde les signent. Des dons en France sont faits à des associations comme le W.W.F. (www.wwf.fr), Greenpeace(www.greenpeace.org) ou Consoglobe (www.consoglobe.com)... 

Tout cela n'est heureusement pas vain! J'en veux pour preuve la pression mise sur le gouvernement australien en février dernier par le WWF à propos de la Grande Barrière de Corail, qui en 30 ans a déjà perdu la moitié de ses coraux. Fin mai, le gouvernement australien annonçait que 560 000 km2 de cette Grande Barrière de Corail seront désormais mieux protégés contre la pêche et le trafic maritime... Après l'Australie, ce fut au tour des îles Cook de créer une nouvelle réserve marine, la plus vaste au monde. En Nouvelle Calédonie, il a été prévu la création d'un sanctuaire marin de 1,4 million de km2...

Certes, nous ne pouvons nous contenter de promesses, ni même de la préservation de quelques espèces menacées confinées dans des réserves marines, alors que certains continuent de polluer alentour... Mais ces avancées significatives doivent nous encourager à ne pas relâcher notre pression de citoyens du monde pour obtenir de tous les états - aussi puissants soient-ils - des mesures concrètes de préservation des mers et océans du globe. Disons tout net que nous n'autorisons aucune multinationale ou entreprise à creuser n'importe où pour y faire des profits, à polluer sans se soucier des conséquences. Qu'ils mettent leurs capitaux dans des initiatives positives pour le bien de tous les humains... Soyons nous-mêmes des «veilleurs» au chevet de notre patrimoine planétaire et dénonçons tous ceux qui polluent sans conscience! Faisons le pour nos enfants et petits enfants, qui méritent de pouvoir jouir des beautés de la nature!

Lyliane