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14/11/2018

Mieux s'alimenter aujourd'hui...

Lors des assises de la Transition écologique et citoyenne, Mme Véronique Mondain, médecin au CHU de l'Archet à Nice (06) a tenu une causerie suivie de questions du public, dans laquelle elle est revenue avec conviction sur l'habitude de consommer des aliments ultra transformés que l'on trouve en grandes surfaces. Pour la plupart, ils sont produits hors sol et se révèlent nocifs pour notre santé, car ils sont trop gras, trop sucrés et trop salés. Beaucoup de ces produits servis dans les fastfood sont causes de maladies et ils font grossir de façon anormale. Sans compter que la publicité et les lobbies trompent les gens sur leur qualité nutritive (sucres cachés…). L'OMS et l'ANSES commencent à s'en inquiéter. 

S'il est vrai que l'alimentation est un facteur familial et culturel, il faut reconnaître qu'après la dernière guerre, on s'est mis à consommer beaucoup de viande (83 kg par personne). Quand on réalise que pour une calorie animale, il faut 10 calories végétales et que l'on favorise alors la déforestation et l'assèchement des nappes phréatiques, on s'aperçoit qu'il y a un problème de cohérence collective. De plus, "30% de la nourriture produite est gaspillée et on ne voit pas qu'on dévalise les pays du sud". Sans même parler de la solidarité du vivant avec les animaux, il faut savoir qu'un végétarien aurait 50% d'impact en moins sur son environnement.

Manger peut être considéré comme "un acte politique". Mme Mondain affirme qu'on économiserait quantité d'achats compulsifs  en n'allant plus dans les supermarchés. Une initiative en Provence-Alpes-Côte d'Azur est née du constat que pour favoriser la santé, il convient d'impliquer la population. Cette initiative qui se veut un geste simple pour la santé comme pour la planète, se nomme "Jeudi Vert". "C'est un projet collectif et pédagogique d'alimentation saine, écologique et éthique pour une transition alimentaire". 

Il s'agit chaque jeudi de proposer une alimentation exclusivement végétarienne, à titre individuel et sur tous les points de restauration collective de la région (hôpitaux, cliniques, cantines, restos U, maisons de retraite… ). Les restaurateurs peuvent s'y associer en mettant légumes, légumineuses, oléagineux, fruits et épices sur leur carte. La démarche a déjà été mise en œuvre dans plusieurs grandes villes du monde que ce soit en France ou en Belgique, au Royaume-Uni, en Europe du nord, aux Etats-Unis, en Asie...

La dynamique est lancée: soyons-en les acteurs! Consulter pour davantage d'informations la page Facebook du projet sur: www.facebook.com/projetjeudivert ou

https://www.etude-nutrinet-sante.fr

Lyliane

11/11/2018

L'argousier fait mieux que l'orange...

Peu de personnes connaissent l'argousier, cette plante qui nous vient d'Asie (Tibet, Chine, Inde, Mongolie…) et qui renferme pourtant une teneur incroyable en vitamine C, comprise entre 200 et 2000mg pour 100g selon la maturité de ses fruits orangés dans nos pays d'Europe. Son jus est revitalisant car il contient aussi de la vitamine A et E, des oligoéléments et des minéraux comme le fer, le manganèse, le calcium… en hiver ce cocktail de vitamines est apprécié. Comme stimulant de l'immunité, il est également précieux en période d'épidémie virale. Il suffit d'une cuillère à soupe de jus le matin pendant une semaine pour se requinquer!

En pharmacie et magasin diététique, le jus bio de Weléda est la référence, même si certains producteurs en commercialisent aussi. L'huile végétale extraite des baies d'argousier est riche en oméga3 et 6  mais aussi en oméga 7. Des crèmes à base d'huile d'argousier sont commercialisées pour réparer la peau et l'hydrater. En Russie, des crèmes à base de graines d'argousier protègent même la peau des cosmonautes. Chez nous, l'argousier pousse en altitude dans les Hautes-Alpes ou dans les dunes du Nord.

Mme Jessica Agache-Gorse dans la revue Version Femina nous signale cependant que son seul défaut est un goût âcre, ce qui demande souvent d'y ajouter du sucre de canne, du miel ou même du jus de raisin. On peut en faire des confitures, des tisanes de baies séchées, des bonbons, des biscuits et même de l'alcool. Commander par exemple à Flore Alpes (www.argousier.com) pour les crèmes ou sur www.natvit.fr.

Lyliane

08/11/2018

Comprendre la situation de Mayotte...

Le référendum de 1974 avait permis aux habitants de Mayotte de décider de leur avenir, écrit Mr Nicolas Bérard dans le Journal "L'âge de faire" d'avril 2018. La majorité des habitants de l'île avait alors voté pour rester française, alors que les 3 autres îles de l'archipel optaient pour l'indépendance. Jusque là, la circulation se faisait librement aux Comores. A partir de 1995, un visa fut exigé pour se rendre à Mayotte… Cette décision française fut mal perçue, car la plupart des mahorais ont de la famille dans les autres îles de l'archipel. Maladresse ou provocation… ce fut quoi qu'il en soit une aggravation des difficultés rencontrées par les habitants de Mayotte.

On peut affirmer, comme le fait le journaliste, que "la complicité avec certains élus locaux et le rôle de la France, dont sa grande passivité dans cette partie du monde, n'ont sans doute pas aidé Mayotte à se développer harmonieusement". De plus, à partir de l'arrivée de Mr Sarkozy comme ministre de l'Intérieur en France, une politique de lutte contre l'immigration clandestine (plus de 10% de la population environ) et le début des expulsions, mirent le feu aux poudres. Sans compter qu'un système scolaire obsolète, des soins de santé déficients ont conduit certains membres de la bonne société à fuir l'archipel pour se réfugier en Métropole, laissant enseignants et médecins gérer une pénurie. Les boucs émissaires des désordres engendrés par la situation locale furent les Comoriens venus des autres îles…

Il faut cependant réaliser que si l'Etat dépense en moyenne 7760 euros par élève dans l'hexagone, il n'en dépense que 4132 par élève à Mayotte selon une étude du Conseil Economique, social et environnemental de Mayotte. Idem pour la santé: 3300 euros en Métropole pour 900 euros sur l'île. Un climat de violence est née de cette situation. Les jeunes sur place mal formés, sans emploi, ont tendance à sombrer dans la délinquance. Des villageois en réaction ont formé des milices, alors que des collectifs citoyens tentent d'empêcher les débordements locaux. Le climat sur place est loin d'être serein. Ce ne sont pas les forces de l'ordre envoyées en renfort qui seront capables de calmer les esprits. Docilité ne rime pas, en effet, avec manque de conscience sociale chez syndicalistes et responsables locaux...

Au moment où la Nouvelle Calédonie vient de voter pour rester française, il conviendrait que l'Etat français se rende compte qu'il doit mettre en place partout et notamment à Mayotte "un grand plan de développement", tout en prévoyant des évaluations et un suivi afin d'ajuster ledit plan. Car sur l'île la vie est très chère et jusque là les réactions ont été relativement modérées (grèves de la faim, barrages de routes). Toutefois, on ne peut perpétuer des injustices criantes envers des citoyens français, qu'ils habitent loin ou pas de la Métropole. Concernant l'éducation et la santé notamment des mesures urgentes doivent être prises, car des jeunes mineurs isolés ont besoin d'être pris en charge et de trouver emploi et  épanouissement...

Espérons que la solidarité entre tous les Français va enfin jouer et que le gouvernement français va s'intéresser réellement au sort de ces iles lointaines, travailler à leur développement, alors que jusqu'ici les seules mesures prises ont été relativement coercitives...

Lyliane

05/11/2018

C'est chaud le chocolat cru!

Le chocolat que nous consommons avec plaisir est en fait le résultat de fèves de cacao torréfiées à 120°C, nous apprend un bref article de Mme Estérelle Payany dans le Journal Télérama. Alors que "la fève crue présenterait une richesse exceptionnelle en fibres et en antioxydants (polyphénols et flavonoïdes) comparables à ceux du thé vert ou du vin rouge, la cuisson du cacao lui ôterait une partie de ses nutriments".

Depuis quelques années sont commercialisés des chocolats crus comme ceux de Rawr ou de Pacari, qui nous sont présentés comme des alcaliments. A la dégustation, l'intensité du chocolat cru surprend ou enthousiasme. Les tablettes de cacao cru sont souvent vendues en magasin diététique par Ethiquable, qui garantit un produit équitable et des méthodes de production adaptées. Il existe pur ou associé à de la cacahuète ou du physalis. L'essayer sera peut-être l'adopter!

Pour se renseigner sur ce produit, consulter par exemple sur internet: www.rawrchoc.com.

Lyliane

04/11/2018

Des aiguilles et du coeur pour le Secours Populaire à Nice...

Mme Aurore Harrouis nous apprend dans le supplément de Nice-Matin "Nous" qu'une fois par mois des tricoteuses solidaires et des bénéficiaires désirant apprendre à manier la laine se réunissent afin de tricoter ou de crocheter ensemble. Leurs ouvrages réalisés sont ensuite distribués aux familles en difficulté. Elles partagent parfois un café ou un goûter à cette occasion dans le local du Secours Populaire de Nice.

Le Tricot Social Club se réunit tous les derniers samedis du mois de 10h à 12h au 2ème étage du N° 30 de la Rue Bonaparte à Nice (06300) . Chacune vient avec ses aiguilles et ses pelotes. Si l'on ne peut se déplacer, on peut également tricoter chez soi et envoyer les ouvrages au Secours Populaire français des Alpes Maritimes en mentionnant sur le colis "Tricot Social Club". Des dons de pelotes sont aussi appréciés.

De plus, nous apprenons que Mme Nathalie Predial, passionnée de tricot et forte de son expérience de blogeuse, a fondé NiceWool en janvier 2018. Car, cette dernière estime qu'à tout âge on peut apprendre le tricot, le crochet, la broderie ou le tissage. Elle a même fondé une association qui organise des apéro tricots ainsi que des actions de médiation culturelle dans les quartiers.

Pour en savoir davantage sur ces initiatives, se renseigner au: 06 03 02 64 57 ou joindre: www.contact@nicewool.fr ou sur Facebook: NiceWool.

Lyliane

01/11/2018

Contre l'avis du gouvernement, un crédit d'impôt pour les personnes hébergeant gratuitement des réfugiés?

L'Assemblée nationale a voté mercredi, contre l'avis du gouvernement, un crédit d'impôt pour les personnes hébergeant gratuitement des réfugiés résidant en France depuis au moins un an. L'incitation financière a été fixée à 5 euros par nuitée dans la limite de 1.500 euros par an. Les associations en charge de l'hébergement des réfugiés délivreront les certificats permettant aux particuliers de demander le crédit d'impôt.


Contre l'avis du gouvernement. Cet amendement au projet de budget 2019, porté par le député LREM Aurélien Taché et co-signé par une cinquantaine de ses collègues, avait reçu un avis défavorable du rapporteur et du ministre du Budget Gérald Darmanin. "L'intégration est un enjeu prioritaire pour notre majorité et on ne réussira pas cette intégration si les Français et les réfugiés ne se connaissent pas", a plaidé dans l'hémicycle le député du Val d'Oise, qui avait déjà avancé cette proposition en début d'année dans son ambitieux rapport au gouvernement sur l'intégration.


Le rapporteur Joël Giraud (LREM) a justifié son opposition par la complexité et la difficulté de contrôler la certification des nuitées par les associations. La droite a voté contre. "Vous venez de sous-traiter l'accueil des migrants à nos compatriotes via des incitations fiscales, c'est déplorable", a fustigé Fabien Di Filippo (LR). Déjà contre l'avis du gouvernement, la majorité avait voté dans la nuit de mardi à mercredi des avantages fiscaux pour les personnes mettant à disposition des associations des biens immobiliers pour les sans-abri ou mal-logés. 

Selon l'AFP

28/10/2018

Pouvons-nous limiter les dégâts sur notre planète?

Mme Laure Beaudonnet, pour le journal gratuit "20 Minutes", a rencontré Mr Pablo Servigne, agronome de profession, collapsologue et co-auteur de l'essai "Une autre fin du monde est possible" qui vient d'être publié. En 2015, Mr Servigne avait co-écrit avec Mr Raphaël Stevens un best-seller intitulé: "Comment tout peut s'effondrer?", puis il avait publié avec Mr Gautier Chapelle:" L'entraide, l'autre loi de la jungle". 

Un collapsologue, selon Mr Servigne, étudie l'effondrement possible de notre civilisation thermo-industrielle. Cela demande de pouvoir faire un constat sur l'état du monde et de se tenir au courant de toutes les études scientifiques. Le G.I.E.C par exemple et la revue Proceedings of the National Academy of Sciences publient régulièrement des rapports sur le climat. Les derniers en date, respectivement d'octobre et d'août 2018, étaient plutôt alarmants, même en limitant la hausse des températures à +2°C. 

Après la publication de ces rapports, Mrs Servigne et G. Chapelle ont tenté de créer un "lobby citoyen" grâce notamment à une vidéo intitulée "Il est encore temps". Car leur but est d'amener les Etats et les citoyens à des actions concrètes en faveur du climat. Mr Servigne, personnellement, essaie de donner l'exemple dans sa vie de famille (logement, déplacements, nourriture…). Il cherche en effet à "limiter les dégâts" face au désastre annoncé...

Effectuons donc à notre tour le sursaut escompté par ces collapsologues en mettant nos vies en conformité avec des conseils de bon sens comme par exemple le tri et la limitation de nos déchets, la généralisation de l'utilisation des transports en commun, la demande d'une agriculture sans pesticides, des achats individuels conscients de produits locaux, un habitat léger en matériaux non polluants, une énergie remplaçant le nucléaire, la fin de l'obsolescence programmée des biens de consommation, des liens humains solidaires

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.pabloservigne.com.

Mr Servigne sera présent lundi 29/10/2018 à Nice pour une conférence à 20 heures aux Assises de la Transition Citoyenne et Ecologique à l'Université de St Jean d'Angély. Venez nombreux!

Lyliane

 

27/10/2018

Mieux avec moins...

Un ingénieur aventurier, un équipage, un catamaran et c'est parti pour un tour du monde un peu particulier: rechercher aux quatre coins du globe les meilleures techniques de recyclage, d'économie, d'artisanat. Corentin de Chatelperron raconte son expérience dans Nomade des mers, les escales de l'innovation, une série documentaire d'Arte dont Slate est partenaire, et dans le livre Nomade des mers, éditions ARTE Editions/EPA dont nous tirons l'extrait ci-dessous.

"Je m’appelle Corentin, je suis ingénieur. Avec mon équipage, nous voulons rendre notre bateau autonome grâce aux low-tech, ces systèmes D que l’on peut fabriquer et réparer partout. Alors, nous partons autour du globe rencontrer ceux qui les inventent, car si elles étaient mieux connues, elles pourraient changer le monde. Je suis parti seul pour six mois, naviguant du Bangladesh à la Malaisie avec un objectif: vivre en autonomie en expérimentant des technologies qui me passionnent depuis longtemps, les low-tech, des systèmes ingénieux, faciles à fabriquer et à réparer, et qui répondent aux besoins de base.

C’est une idée que j’ai eue à l’époque où je vivais au Bangladesh. Il y a quelques années, diplôme d’ingénieur en poche, je suis parti travailler là-bas, dans un chantier naval, et j’y ai découvert les propriétés de la fibre de jute, une plante qui pousse à profusion dans le delta du Gange. J’ai alors pensé que cette fibre naturelle pourrait être utilisée à la place de la fibre de verre pour la construction des bateaux, parce qu’elle présente un avantage à la fois sur le plan écologique (la fibre de verre, elle, ne se recycle pas et s’avère très énergivore à produire) et pour l’économie locale.

Après deux années de recherches avec l’équipe que j’avais recrutée, le premier bateau fabriqué en jute et en résine a vu le jour: le Gold of Bengal. Dans cette optique, j’avais embarqué un peu de matériel sur le Gold of Bengal: une serre pour faire pousser des pommes de terre, un four solaire, un réchaud à économie de bois, et aussi… deux poules, dans l’espoir d’obtenir des oeufs! Mon rêve était de revenir avec plus de nourriture qu’au départ! Mais cela n’a pas du tout marché comme prévu. Et pourtant, je n’avais pas prévu grand-chose.

 Partout, les humains innovent pour répondre aux grands défis du quotidien: l’accès à l’eau, à la nourriture et à l’énergie. Notre mode de développement se heurte en effet aujourd’hui à de nombreuses limites –émissions de gaz à effet de serre, réchauffement climatique, chute de la biodiversité, pollution, dégradation et destruction des sols…– et repose encore essentiellement sur des ressources non renouvelables (énergies fossiles, ressources métalliques), induisant à terme d’éventuelles pénuries.

Grâce au recours aux low-tech, certains arrivent à faire mieux avec moins: ils développent des économies locales, des emplois, des compétences, et renforcent en même temps leur autonomie.
 
Si l’innovation technologique semble avoir un rôle central à jouer, des ingénieurs, tels que Philippe Bihouix –L’Âge des low-tech. Vers une civilisation techniquement soutenable, Seuil, 2014–, expliquent qu’il serait cependant risqué de tout miser sur une «sortie par le haut», le déploiement des high-tech nécessitant en effet des ressources naturelles, dont des métaux rares, que l’on a par ailleurs du mal à recycler correctement.

Mais grâce au recours aux low-tech, certains arrivent à faire mieux avec moins: ils développent des économies locales, des emplois, des compétences, et renforcent en même temps leur autonomie. Rendre ces innovations accessibles à tous et dans le monde entier, c’est le pari fou du Nomade des Mers.
 
Pour le réaliser, il nous fallait un laboratoire pas comme les autres: un bateau de quatorze mètres de long, débarrassé de ses banquettes et de ses cabines spacieuses, afin de libérer de l’espace pour créer un atelier dans lequel bricoler des prototypes et les tester, cultiver des plantes et élever des insectes. Dans les flotteurs, les cabines de l’équipage, un atelier d’électricité, un laboratoire de biologie et des espaces de stockage; au-dessus, un poulailler et des éoliennes, et, dans l’habitacle, des espaces de culture, qui nous serviront au fil de nos escales à tester différents systèmes de culture hors-sol.

Nous héritons de quatre poules, que mes parents m’ont confiées. Elles portent les noms des membres de l’équipe restée à terre: Marvin, Camille, Chab et Amandine. Avant de partir, nous nous assurons qu’elles disposent d’un nid agréable: je souhaiterais qu’elles pondent tous les jours, et pour cela, elles doivent se sentir à l’aise. Pour une poule, ce n’est pas la vue sur la mer qui importe, mais plutôt le sentiment de sécurité…"

Selon Corentin de Chatelperron - Slate - vendredi 26 octobre 2018
 

25/10/2018

Manger, un acte politique...

Mme Virginie Félix dans Télérama a interviewé Mme Alice Waters, figure de proue contre la malbouffe aux Etats-Unis et du mouvement Farm to table (de la ferme à l'assiette). Cette dernière veut aujourd'hui "semer à travers le monde les graines d'une révolution délicieuse dans les écoles".

Selon Wikipédia, Mme Alice Waters est une restauratrice américaine née le à Chatham Borough, dans le New Jersey. Fondatrice de "Chez Panisse", célèbre restaurant de Berkeley, en Californie, elle est également connue pour son engagement militant en faveur d'une alimentation et biologique et locale. Elle a été accueillie au sein du National Women's Hall of Fame en 2017.

Mme Waters voudrait, en effet, que tous nous arrêtions de nous nourrir sans réfléchir, sans savoir d'où viennent les produits mis dans notre assiette. La nourriture industrielle que l'on absorbe prône des modes de pensée tels la voracité, l'uniformité, la vitesse au détriment de la qualité. Aussi, s'en nourrir revient à absorber ces types de valeurs qui ne sont pas sans conséquence pour notre environnement.

Par contre, lorsque nous achetons des produits sains à de vrais agriculteurs qui travaillent la terre, nous apportons notre soutien à un ensemble de valeurs, bonnes pour l'environnement comme pour l'être humain. Chacun a le choix d'aller au marché, d'acheter local, de respecter les saisons et ce faisant, il renoue son lien avec la nature. C'est un choix que nous pouvons faire dans notre pays où la nourriture n'est pas rare et où nous mangeons 3 fois par jour.

Mme Waters rappelle que "presque la moitié du changement climatique est due à notre alimentation actuelle". Pour elle, la nourriture est une question centrale et elle ne comprend pas "les écologistes qui ne se soucient pas de ce qu'ils mangent". Aussi, depuis 25 ans, elle a entamé une action dans les écoles nommée "The Edible Shoolyard Project" dans lequel elle a travaillé avec Mme Michelle Obama, lorsqu'elle était à la Maison Blanche...

Aujourd'hui, elle se bat pour l'éducation alimentaire et aussi pour que tous les élèves de Californie aient accès à des repas bio et gratuits, de l'école primaire au lycée. Ses buts: enseigner aux plus jeunes, dans le potager comme à la cantine, l'importance de la nutrition, la conscience de l'environnement, le sens de la communauté. Il s'agit de faire circuler des valeurs essentielles et de semer les graines du changement.

Pour aller un peu plus loin avec ces notions, lire "L'Art de la cuisine simple" dans Acte Sud/Keribus éditions et la version intégrale de l'interview de Mme Waters sur Télérama.fr.

Lyliane

 

24/10/2018

Suite de la pétition contre les dispositifs anti-SDF...

Bonjour, 
J'ai donc participé à l'audition du 10 octobre, qui avait lieu au Palais d'Iéna, à Paris, au Conseil Economique, social et environnemental.
Le thème du jour étant centré sur les conditions de vie des SDF et nous avons eu une bonne écoute, de la part des membres de CESE.
Nous étions 3 citoyens à avoir lancé des pétitions sur ce sujet sensible, qu'est celui des sans-abri .
Les membres du CESE  faisant le relais, auprès du gouvernement et je participerai à nouveau le 11 décembre, cette fois-ci, à la séance plénière.
J'ai espoir, gardons tous l'espoir et ne relâchons pas la pression, afin de voir enfin de réelles  dispositions humaines,  pour l'interdiction de ces mobiliers urbains anti-SDF, toute personne sans domicile, devant pouvoir s'abriter et s'allonger si besoin. Les SDF doivent être hébergés et protégés du froid, mais notre combat reste de voir disparaître ces monstrueux systèmes qui transforment nos bancs publiques, nos terrasses et façade d'immeuble et toute possibilité de refuge, en hideux dispositifs inhumains. Pas de ça au pays des Droits de l'Homme! 
Merci encore à tous les signataires, c'est par vous que ce combat sera gagné.

Martine Maçon - Royan

23/10/2018

Proposition de cadeau solidaire pour les fêtes...

Vous êtes salarié·e d’entreprise ou impliqué·e dans l'action municipale ou associative ?

En tant que fidèle soutien de notre action, profitez des fêtes de fin d’année pour faire découvrir Elevages sans frontières à vos collaborateurs et rassemblez-vous autour d’une action engagée et conviviale :

Cadeau solidaire, carte de vœux personnalisée ou animation dans vos locaux… imaginons la formule qui vous convient le mieux pour offrir une chèvre, une poule ou un mouton à une famille paysanne démunie.

 
  
       
       Découvrez nos actions       
      
 
 

Grâce à votre mobilisation, un cadeau de fin d'année de la part de votre entreprise ou association fera une vraie différence dans la vie d'une famille !

En plus : une déduction fiscale de 60% du don dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaires de votre entreprise.

 

Nous sommes à votre disposition pour définir ensemble des propositions concrètes adaptées à votre structure. N’hésitez pas à transférer notre message à vos collègues.


Cordialement,
 
Charlotte Conjaud, chargée des partenariats
 
 
Si v

 

22/10/2018

Accueillir un migrant sous son toit...

Mme Nathalie Ricci, journaliste à Nice-Matin, nous apprend que l'ouvrage "Le Prince et la petite tasse" publié récemment aux éditions Calmann-Lévy par Mme Emilie de Turckheim, cousine de Charlotte et écrivain, raconte comment, pendant 9 mois, Emilie, Fabrice et leurs 2 enfants âgés de 8 et 9 ans ont accueilli chez eux un réfugié afghan de 22 ans prénommé Réza. La question posée par ce livre nous interpelle tous, car il touche notre responsabilité individuelle comme notre sensibilité politique. "Si une personne sur 1000 dans notre pays accueillait par exemple quelqu'un chez soi, ne nous sentirions nous pas moins repliés sur nous-mêmes"? demande Mme de Turckheim.

Cette expérience vécue en 2016 a, en effet, été  pour elle l'occasion d'écrire un journal empli de fraternité et d'espoir. Cette tranche de vie solidaire s'est décidée sur un coup de fil au SAMU Social et, en quelques semaines, elle s'est concrétisée. Partager l'expérience intime d'un foyer pour de longs mois avec un migrant demande cependant un engagement et une bonne disponibilité. "Ce n'est pas une colocation parmi d'autres, car on ne peut rester indifférent à des gens qui ont risqué la noyade en Méditerranée et se sont sentis rejetés à nos frontières". La difficulté à s'exprimer en français de Réza l'a particulièrement touchée...

Cet appel à ouvrir nos bras comme notre cœur sans peur ni a priori sera-t-il entendu? Mme de Turckheim a, quoi qu'il en soit, donné l'exemple au lieu de juger avec sa tête. Merci à ce livre de témoigner d'un chemin d'espoir et de fraternité! Les médias ne font malheureusement que peu de place encore à ce genre d'expériences vécues… D'où l'utilité de relayer ce genre d'informations sur notre blog!

Lyliane

21/10/2018

Sauvetage en mer avec l'Aquarius...

Soutenir SOS Méditerranée, c'est, me semble-t-il, coopérer avec un certain modèle de solidarité et de fraternité! Le journal syndical US Magazine, sous la plume de Mr Laurent Tramoni, nous raconte sa vision de la manifestation du samedi 6/10/2018 à Marseille. Les militants du Snes-FSU, en effet, dans des dizaines de villes en France dont Marseille, avaient mis leur matériel et leurs équipes au service de l'Aquarius. Tous portaient un tee-shirt aux couleurs des gilets de sauvetage du bateau.

Cette "vague orange" est allée à Marseille à la rencontre des sauveteurs et du navire, bloqué à quai, à la Joliette, faute de pavillon. En Europe, pendant ce temps, des cortèges se formaient pour dénoncer les manœuvres politiques des Etats Européens, entravant l'action des ONG de sauvetage. Interdictions d'accoster, refus de débarquement des réfugiés, retrait du pavillon se sont malheureusement succédés… alors que l'Aquarius a sauvé 29 523 vies en 5 ans.

On estime que chaque jour en Méditerranée centrale 9 réfugiés se noient encore actuellement. Le Droit International pourtant oblige tout navire à porter assistance à une embarcation en péril. Aussi, cette manifestation était-elle destinée à réclamer l'application des principes humanitaires de la part d'une Europe qui s'enferme "dans la xénophobie et l'égoïsme".

Refusons la fatalité et ne laissons pas se perpétuer ces drames humains  qui se jouent sous nos yeux! Les ONG ont besoin de notre soutien. Ne laissons pas des groupuscules d'extrême-droite, aveuglés par leurs idées, dicter à tous les pays d'Europe l'attitude qu'ils doivent avoir face à ces migrants qui fuient la guerre, l'enrôlement de force et la famine! Un modèle européen de sauvetage en mer devrait, selon l'US Magazine, être pris en charge par chaque Etat européen…

 
 

Pour soutenir le sauvetage en mer, SOS MEDITERRANEE a choisi la plate-forme WeMove pour porter cette pétition qui peut être signée dès maintenant sur
https://you.wemove.eu/campaigns/sauvons-l-aquarius-et-le-...

La pétition sera accompagnée d’une campagne digitale où chaque citoyen sera invité à se filmer ou à se photographier avec les hashtags #SaveAquarius et #SaveRescueAtSea.

Pour soutenir de ONG comme SOS Méditerranée, joindre sur Internet: www.sosmediterranée.fr. 

Lyliane

20/10/2018

Une "cantine participative" à Manosque...

Le journal Messages du mois d'octobre du Secours Catholique nous informe, sous la plume de M.-H.C, de la mobilisation réussie de bénévoles de l'association locale pour créer un lieu convivial et participatif à Manosque. Dans un ancien restaurant du centre-ville, en effet, le Secours Catholique des Alpes a ouvert une "cantine participative", où les repas se préparent et se prennent ensemble. Ce restaurant solidaire offre une cuisine familiale française en veillant à ce qu'elle soit économique, nutritive et faite à base de produits locaux.

Cette cantine est ouverte à tous, sans condition de ressources, trois jours par semaine. Il faut cependant avoir pris une cotisation de 5 euros minimum à l'association. Les adhérents sont alors impliqués dans toute l'organisation des 20 couverts qui peuvent être servis dans le restaurant, nettoyage et service compris. Chaque repas coûte environ 3 euros, plus pour ceux qui le peuvent.

Ce sont les bénévoles du Secours Catholique qui ont lancé ce projet. Ils voulaient pour la plupart rompre la solitude de beaucoup d'habitants isolés, les rassembler autour d'un partage de repas et leur proposer une nourriture saine et de qualité. En effet, ils avaient remarqué que beaucoup souffraient d'insécurité alimentaire. A la cantine solidaire, les menus sont variés et on échange même des recettes…

Une initiative qui mériterait d'être reprise ailleurs! Pour toute information, s'adresser à www.alpes.secours-catholique.org.

Lyliane

11/10/2018

Une tour maraîchère à Romainville en 2019 pour légumes et emplois...

FIGARO DEMAIN - Pour nourrir ses habitants, créer du lien et des emplois, Romainville construit une vaste ferme urbaine verticale qui verra le jour en avril 2019. La serre géante implantée en plein cœur de la commune située à 3 kilomètres de Paris produira 12 tonnes par an de fruits et légumes.
À quelques encablures de Paris, des citadins pourront bientôt voir leurs tomates et leurs champignons pousser dans un immeuble! Le chantier de la première «tour maraîchère» de France, estimé à 5 millions d'euros, a en effet débuté. Ce vaste bâtiment dédié à l'agriculture urbaine a pris racine à Romainville, ville de Seine-Saint-Denis de 25.000 habitants, plus habituée à voir des logements sociaux sortir de terre que des plants de carottes et de tomates!


De quoi s'agit-il? D'une sorte de serre géante et verticale implantée en plein cœur de ville, au plus près des consommateurs. D'après les projections de la mairie, le bâtiment qui verra le jour en avril 2019 est composé de deux tours dont la plus haute fera 24 mètres, sur six étages. La culture des carottes, tomates et autres fruits et légumes sera ainsi répartie en fonction des étages et optimisée par les spécialistes de la culture urbaine.
Outre une exploitation agricole, la cité maraîchère abritera un centre de sensibilisation et de formation à l'agriculture urbaine ouvert aux professionnels et aux particuliers. Un vaste espace de vie composé d'un café-cantine et d'une épicerie pour vendre les produits en circuit très court complète ces lieux. Cette tour futuriste renoue ainsi avec le passé du département, autrefois terre d'accueil des maraîchers et vignerons.
En revanche, les méthodes d'exploitation ne sont pas celles de nos aïeux! Les fruits et légumes pousseront hors-sol, alimentés par des substrats issus à 100% de produits organiques, sans pesticide ni engrais chimique, sans chauffage ni lumière artificielle et disposés sur les 6 étages. Avec ces méthodes, la ferme citadine vise une production de 12 tonnes par an de fruits, légumes, champignons, fleurs comestibles, plants et semences. Elle permettra ainsi de couvrir la consommation de 200 familles.


Un projet créateur d'emplois
L'ambition n'est donc clairement pas de nourrir toute la commune mais aussi de créer des rencontres et du lien social entre habitants et de sensibiliser les urbains aux enjeux de l'agriculture. L'objectif de la première «Cité maraîchère» de France, qualifiée par lamunicipalité socialiste de projet «unique en France», est également de créer des emplois. «En réintroduisant de l'activité maraîchère à Romainville, nous avons souhaité tout d'abord redonner à la ville, longtemps lieu de cultures maraîchères, une vocation de ville nourricière. Mais nous allons également générer une nouvelle activité économique créant de l'emploi et notamment de l'emploi en insertion», a expliqué la maire, Corinne Valls. Au total, 12 emplois seront créés dès 2019.
Le lieu entend enfin devenir un «laboratoire vivant» pour les projets d'agriculture urbaine «appelés à se développer» dans la future métropole du Grand Paris. En plein essor, l'agriculture urbaine permet en effet de cultiver les fruits et légumes au plus près des consommateurs. Cette méthode de production compense par ailleurs le déclin de l'agriculture en Europe occidentale. La France a perdu l'équivalent du département de Seine-et-Marne en surfaces agricoles en l'espace de 10 ans au profit de l'urbanisation, alertait récemment l'Observatoire national de la Biodiversité. Les plus grandes métropoles se tournent de plus en plus vers cette solution pour compenser la diminution des espaces cultivables et la pollution des sols. Singapour multiplie les serres verticales où des légumes sont cultivés, mais où également des truites ou des mérous sont élevés dans des bassins disposés par étages. Shanghaï projette même de créer la plus grande ferme verticale au monde sur 100 hectares. En attendant que ces projets d'envergure voient le jour, la municipalité de Romainville se mobilise pour que la greffe de la cité maraichère prenne avec ses habitants. 

Mathilde Golla - Le Figaro - lundi 1 octobre 2018

05/10/2018

Découvrir le régime de Pioppi, un petit village italien, où l'on vit longtemps en bonne santé...

Je connaissais déjà le régime des centenaires d'Okinawa,  celui des Hounzas dans l'Himalaya et le régime crétois, mais je n'avais jamais entendu parler du régime Pioppi, un village de  Campanie, sur la Côte du Cilento, à deux heures de Naples environ. C'est une star américaine de la nutrition, Mr Ancel Keys, qui s'y est installé avec sa compagne à la fin des années 60, qui a fait connaître ce village où les centenaires sont nombreux. Mme Elisabetta Moro, professeure spécialiste de l'histoire et de l'anthropologie de Pioppi, a été interviewée par Mme Jessica Agache-Gorse pour la revue Version Femina, afin de découvrir le secret de leur belle longévité.

En Grande-Bretagne vient de paraître le livre "Pioppi diet" par le Dr Aseem Malhotra et Mr Donald O'Neill (collection Penguin). Cela a mis en lumière le régime alimentaire des habitants de Pioppi. Il faut savoir tout d'abord que ces habitants étaient des pêcheurs et qu'ils n'étaient pas riches: ils se nourrissaient donc peu et uniquement de produits locaux. Ils continuent à vivre ainsi assez frugalement. Par exemple, le matin ils prennent simplement un café et un fruit, parfois rien. Ils ne mangent de la viande qu'une fois par semaine et du poisson de leur pêche (sardines, maquereaux, anchois…) deux à trois fois la semaine. L'essentiel de leur régime, ce sont les fruits et les légumes de leurs jardins (tomates, brocolis, choux, aubergines, figues, oranges, abricots, pommes…). Le dimanche, ils font eux même leurs pâtes fraîches et chacun pétrit son pain. Lentilles et haricots figurent en bonne place dans leurs menus.

Mme Olga Vaccaro, professeure de nutrition à l'Université de Naples, ajoute à cette liste des fruits secs (noix et amandes), de l'huile d'olive et jamais de beurre, ni de sucre ou alors très exceptionnellement. Toutefois, des soupes avec des féculents (pâtes, pain, céréales) peuvent être ajoutées, de même qu'un peu de lait écrémé et de ricotta. Un verre de vin à table est également admis. La convivialité et un mode de vie actif (jardinage, pêche) et cependant paisible peuvent aussi être signalés dans ce village. Faire la fête est en effet une dimension partagée par tous.

Alors, qui veut choisir ce modèle de vie pour devenir centenaire et en bonne santé? Pour quelques recettes et conseils, lire l'ouvrage "La dieta mediterranea"de Mme Moro.

Lyliane

04/10/2018

Rapport parlementaire: la malbouffe en question...

Les députés s'attaquent à la malbouffe. Un rapport parlementaire sur l'alimentation industrielle est présenté ce mercredi à l'Assemblée Nationale. Il découle d'une série d'études menée sur six mois et d'une quarantaine d'auditions conduites par les députés chargés d'une commission d'enquête sur le sujet, présidée par le député de la France Insoumise, Loïc Prud'homme. Les propositions du document, dévoilées par franceinfo, visent à encadrer plus strictement le secteur de l'alimentation sur la publicité, la fabrication des produits, l'éducation, et la lutte contre les inégalités sociales. Passage en revue.


• Rendre obligatoire le logo Nutri-Score
Le logo Nutri- Score prend la forme d'une échelle de 5 couleurs (du vert foncé au orange foncé), associée à des lettres allant de A («meilleure qualité nutritionnelle») à E («moins bonne qualité nutritionnelle»). Il est aujourd'hui facultatif et repose sur le volontariat des entreprises. Le rapport recommande de le rendre obligatoire sur les produits alimentaires transformés et ultratransformés qui sont fabriqués en France. Les parlementaires préconisent également la mise en place d'une étiquette indiquant la proportion globale d'additifs et l'origine du produit.


• Limiter la teneur en sel, sucre et acide gras
Le rapport intervient également sur la fabrication même des produits, préconisant ainsi l'institution d'une réglementation qui limiterait leur teneur en sel, sucre ou encore acide gras. En France, alors que 30 % de nos apports quotidiens en sel proviennent du pain, le rapport souhaite rendre obligatoire une teneur maximale en sel des produits de panification de 18 grammes par kilo de farine. Cette réglementation avait par ailleurs déjà été préconisée par l'Anses depuis 2002. Le document s'appuie sur les indications de l'Organisation mondiale de la santé qui recommande une consommation de 5 grammes de sel par jour, à la place des 10 à 12 grammes que les Français consomment en moyenne. Afin d'atteindre cet objectif dans les cinq ans, les députés chargés de l'enquête suggèrent un échéancier et des sanctions financières imposées en cas de non-respect des nouvelles conformités.


• Diminuer le nombre d'additifs autorisés
L'utilisation des additifs par les industriels dans les aliments transformés et ultratransformés est un élément clé que le rapport vise à combattre. Alors qu'aujourd'hui 338 additifs sont autorisés en France, ils suggèrent une diminution à 48 additifs d'ici 2025, dont seulement quatre d'origine chimique. Les additifs retenus seraient ceux utilisés dans l'alimentation bio. De plus, les industriels se verraient dans l'obligation de diminuer les contaminants et résidus présents dans les produits alimentaires et leur emballage.


• Améliorer la qualité des repas dans les écoles et hôpitaux
Les députés signataires suggèrent également le renforcement de l'éducation à l'alimentation au sein des établissements scolaires, proposant notamment d'établir les repas de midi dans les cantines au rang des enseignements obligatoires. Les parents d'élèves et les élèves devront participer à la mise en place obligatoire de commissions des menus. Par ailleurs, les rapporteurs appellent à améliorer la qualité nutritionnelle des repas servis en milieu scolaire, ainsi qu'en milieu hospitalier et maisons de retraite, et préconisent ainsi une formation renforcée pour les cuisiniers de la restauration collective.


• Verser une allocation pour les plus démunis.
Afin de lutter contre les inégalités sociales, les rapporteurs souhaitent mettre en place une allocation, sous forme de coupons délivrés par les caisses d'allocations familiales, destinée aux familles ayant des enfants à charge et se trouvant en situation de pauvreté. Ces coupons permettront ainsi aux familles de s'alimenter en conformité avec les recommandations du Programme national nutrition santé.malbouffe"


• Créer un secrétariat général à l'alimentation
Enfin, le rapport préconise la création d'un secrétariat général à l'alimentation afin d'encadrer et de suivre l'application de ces nouvelles mesures. Ainsi, la Direction générale de l'alimentation (DGAL) et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pourraient connaître un renforcement de leurs effectifs et dispositifs techniques. Par ailleurs, le rapport mentionnerait plusieurs propositions sur la recherche publique afin d'évaluer les effets sanitaires de l'alimentation industrielle.
Pour rappel, en France, l'obésité devient progressivement un problème social mais également de santé publique. «En 2030, on estime qu'il y aura au moins 30 millions de personnes obèses ou en surpoids en France. Il n'est pas trop tard pour ne pas en arriver là et sauvegarder une alimentation saine et durable», explique ainsi Michèle Crouzet, rapporteurs de la commission et députée LREM, à l'AFP. De plus, avec le tabac et l'alcool, la malbouffe est responsable de 40% des cancers.

Claudia Cohen - Le Figaro - mercredi 26 septembre 2018

Au Lycée Agricole de St Maximin (83), c'est de la terre à l'assiette!

Le Lycée agricole de St Maximin qui existe depuis 1953 et dépend du Ministère de l'Agriculture, compte aujourd'hui 500 élèves de la 4ème de collège aux terminales, dont 200 en internat. Il a à la fois des missions pédagogiques et agricoles. Son directeur, Mr Christian Brayer, a crée il y a deux ans une légumerie accessible aux élèves comme aux agriculteurs locaux. Il pense, en effet, "que la restauration hors domicile est un marché en devenir"(pour fournir les cantines scolaires notamment).

L'établissement a même installé un "espace test" au lycée agricole, afin de donner l'opportunité à des jeunes intéressés par le métier d'agriculteur, de maraîcher de se tester. Le matériel agricole comme la terre leur sont prêté et pour un à trois ans, ils peuvent expérimenter le métier. N'oublions pas que le département du Var a toujours eu une vocation agricole très importante...

Mme Karine Michel, journaliste à Nice-Matin, est allée sur place les interviewer pour le supplément "Nous".  A la légumerie, installée depuis 2017 dans l'enceinte de l'établissement sur 300m2, un bâtiment quasi autonome sur le plan énergétique grâce à des panneaux photovoltaïques, la transformation des légumes est possible. Il y a en effet toutes les machines nécessaires et des règles d'hygiène strictes à respecter.

Les maraîchers dans un rayon de 20 à 30 km (15 environ jusqu'ici) peuvent venir transformer leurs surplus en confitures ou conserves. Bien entendu, ils sont enregistrés auprès de la M.S.A (mutualité sociale agricole), pour parer à toute difficulté éventuelle. Il est possible de réserver auprès du lycée agricole la structure de la légumerie par internet du lundi matin au dimanche soir, moyennant paiement au prorata du temps d'utilisation.

Les élèves du lycée agricole, encadrés par des adultes agriculteurs eux mêmes ou enseignants, apprennent également à transformer et à conditionner des produits qui seront utilisés à la cantine du lycée. En effet, 100% des légumes et fruits produits sur les 15 ha d'exploitation du lycée (bio pour la plupart) sont transformés à la légumerie et utilisés par la cantine scolaire. On veille sur place à ce qu'il y ait le moins possible de gaspillage.

Mr Brayer se sent être "comme un Directeur d'établissement sur un territoire, qu'il a pour mission d'animer". Il travaille, en effet, avec les collectivités locales "sur la mise en place d'un véritable campus des métiers de l'agriculture, de l'alimentation, de la biodiversité et des nouveaux services à la personne en milieu rural entre Brignoles et St Maximin".

Depuis un moment, il réfléchit avec d'autres intervenants locaux à un projet de P.A.T ou projet alimentaire territorial s'appuyant notamment sur les circuits courts. A la rentrée 2019, "il devrait disposer de l'ouverture d'une filière d'enseignement supérieur avec un BTS technicien conseil ventes de produits alimentaires en circuits courts".

Pour en savoir davantage sur cet établissement, consulter sur internet le site: www.lycee-provence-verte.fr ou téléphoner au lycée agricole (Chemin du Prugnon à St Maximin: 04 94 86 52 93.

Lyliane

 

 

29/09/2018

Soins dentaires moins chers...

Dans les facultés dentaires, les apprentis dentistes ont besoin de se former avec des patients volontaires. Sous la houlette de leurs professeurs, ils s'exercent sur eux pour un traitement d'orthodontie ou pour poser une couronne. Là, c'est en moyenne 30% moins cher qu'en cabinet privé, nous signale la Revue Réponse à tout de septembre 2018.

Pour trouver une faculté dentaire ou un praticien y exerçant non loin de chez soi, faire www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr à la rubrique "devenir chirurgien-dentiste.

Lyliane

28/09/2018

Consommer responsable et se laisser "emballer par le vrac"...

Mme Marie-Alexandra Desfontaines, dans la revue Notre Temps, liste les divers avantages d'acheter sa nourriture en vrac. elle signale qu'aujourd'hui beaucoup de magasins biologiques (Biocoop, Naturalia…) et même certaines grandes chaînes de supermarchés proposent un rayon vrac. Généralement l'acheteur trouve des sacs papier à disposition pour y mettre les produits qu'il a sélectionnés.

Voici les nombreux avantages mis en avant par la journaliste:

- faire des économies: on estime en effet qu'au moins 20% du prix de vente des produits emballés correspond au prix de l'emballage.

- limiter le volume des déchets: selon l'ADEME, chaque français produit par an 391 kg d'ordures ménagères. Les emballages finissent tous à la poubelle.

- lutter contre le gaspillage alimentaire: le consommateur choisit exactement la quantité de produit nécessaire à sa consommation personnelle.

- préserver sa santé: il faut savoir que de nombreux matériaux toxiques (phtalates…) sont susceptibles de migrer de l'emballage vers l'aliment.

- privilégier le "fait maison": on est moins tenté d'acheter des plats tout préparés.

- varier les plaisirs: on voit les différents produits proposés et on est tenté de les tester.

- retisser du lien avec le commerçant: il nous informe sur les temps de cuisson, les recettes...

- descendre moins souvent ses poubelles: on vise peu à peu le zéro déchet.

- alléger son sac de courses: on fractionne les quantités à acheter.

- recycler: on est tenté de garder bocaux, bouteilles et pots pour conserver épices, céréales, graines, légumineuses...

Pour aller plus loin, consulter par exemple: www.daybyday-shop.com.

 Lyliane

23/09/2018

Les Eco-Charlie luttent contre le gaspillage...

Les Eco-Charlie, association à but non lucratif, a été créée au début de l'année 2016 à Paris, suite à la loi du 11/2/2016 , relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Un texte régit les conditions de dons des distributeurs du secteur alimentaire et oblige ceux-ci à donner leurs invendus alimentaires à toute association proposant de les récupérer, écrit Mme Aurore Harrouis dans la revue Nous, supplément à Nice-Matin.

L'association parisienne initiale, qui réunit 300 Eco-Charlie et fonctionne uniquement en bénévolat, comptait de nombreux habitants d'autres villes françaises dont Nice. Aussi ces derniers ont souhaité créer leur antenne sur la Côte d'Azur au début de l'année 2017. Après Nice, Lyon avec 100 adhérents a été la dernière ville labellisée "Eco-Charlie". Un projet existe sur Toulouse.

L'association Eco-Charlie récolte par exemple trois fois par semaine auprès des magasins, marchés et boulangeries bio de Nice. Cela donne environ deux tonnes d'invendus par mois. Ils se les partagent  d'abord, car charité bien ordonnée commence par soi-même et ils en font profiter ensuite quelques associations. Ils visent notamment les "précaires invisibles", c'est à dire les travailleurs pauvres, les familles monoparentales, les personnes isolées et les chômeurs. Ils luttent ainsi à la fois contre le gaspillage alimentaire, l'exclusion sociale et la malbouffe.

Depuis un an et demie, quatre équipes à Nice sont sur le terrain. Ils sont déjà 180 adhérents, dont une soixantaine de récoltants actifs. Ils planifient sur Doodle leurs ramassages et la messagerie Slack est utile pour savoir qui fait la tournée et où. A vélo, en voiture, à pied., ils passent dans les enseignes avec lesquelles ils ont signé une convention. Ils ont trouvé à Nice un petit garage prêté par un proche pour trier les denrées avant de les partager en fonction des besoins. Ils sont tous proches les uns des autres car la solidarité les unit et certains sont devenus amis. Au sein des Eco-Charlie, c'est en effet  l'humain qui est privilégié.

L'initiative est au pouvoir chez les Eco-Charlie! En effet, afin de financer leurs activités (achat de frigo, caddies, essence pour les véhicules, achat de vélo-cargos…), ils organisent ponctuellement des marchés libres et des ateliers "Do it yourself" pour apprendre à réaliser sa lessive, ses produits ménagers ou de toilette. Peut-être arriveront - ils même un jour à créer des emplois et à pouvoir louer leur local...

Alors, si vous êtes disponible, pourquoi ne pas prendre contact avec le réseau des Eco-Charlie sur: www.lesecocharlie.org ou via Facebook, soit pour donner un coup de main, soit pour créer un Eco-Charlie dans votre ville? On peut adhérer gratuitement sur le site Internet, si on souhaite devenir "récoltant". 

Lyliane

18/09/2018

Accompagnement vers l'emploi en Martinique grâce au Secours Catholique...

Mr Benjamin Sèze dans le journal Messages du Secours Catholique nous signale que l'association accompagne vers l'emploi des personnes ayant un savoir-faire en les encourageant à le transformer en travail rémunéré. Le journaliste rapporte par exemple que le 30/9/2017, à Fort-de-France "devant un parterre d'acteurs associatifs et institutionnels, d'entrepreneurs et de mécènes, Mme Mirla Pascal-Chalu, vénézuélienne de 55 ans, a présenté son projet de clinique pour végétaux". Son projet est en fait l'aboutissement d'une année de travail menée au sein de Solid'Art, un dispositif de retour à l'emploi, imaginé par le Secours Catholique de Martinique.

En 2017, ce sont 9 personnes porteuses de talents artisanaux ou artistiques qui avaient intégré ce dispositif Solid'Art. Les personnes de l'association locale qui les encadraient ont joué un rôle essentiel: aider les postulantes à affiner leur projet, les soutenir dans leurs démarches pour monter une structure et les inciter à suivre des formations financées par Pôle-Emploi. Un coach-thérapeute a même animé des ateliers, dans lesquels il les a aidées à se motiver en croyant à leur possibilité de se reconstruire. La plupart, en effet, après un licenciement  ou une séparation avaient peur de l'échec. Certaines pensaient que passé 50 ans elles n'avaient aucune chance de rebondir…

Il suffit parfois d'un  simple coup de pouce bienveillant pour redonner confiance et montrer à chacune et chacun qu'on peut faire un métier de son savoir-faire individuel! Si vous souhaitez soutenir ces innovations du Secours Catholique en faisant un don ou si vous voulez davantage d'informations sur le dossier emploi, contactez le site du Secours catholique sur:http://urlz.fr/6UVN.

Lyliane

 

Qui connaît l'action de l'Association Pomme Cannelle au Népal?

Texte de Yannick Jaulin (parrain et visiteur – 2009), résumant le parcours du fondateur, physicien-chercheur au Commissariat à l’Energie Atomique  (CEA) jusqu’en 2006, puis résidant au Népal, décédé en Avril 2014. .

« L’Association Pomme Cannelle (APC) est née entre 1997 et 2001 d’une série de rencontres occasionnelles,  entre un touriste de passage, amoureux des montagnes et des grands espaces, et une poignée d’enfants des rues, vivant dans les temples de Durbar Square, quartier de l’ancien palais royal, en plein centre du vieux  Katmandou.

Née par hasard, sans prévenir, sans idée préconçue, Pomme Cannelle a été créée pour permettre à ces enfants livrés à la rue, sans aucun support parental, jeunes mais déjà aguerris, de choisir eux-mêmes leur avenir. Depuis 2001, date de l’ouverture du tout premier foyer, lieu de vie auto-géré pour à peine une poignée d’entre eux, Pomme Cannelle a évolué au fil des années et s’est transformée petit à petit pour devenir plus « efficace », plus « professionnelle », tout en restant à l’écoute de ces enfants, de leurs besoins, leurs désirs, de leurs rêves.

Aujourd’hui,  Pomme Cannelle est devenue une aventure humaine pour plusieurs centaines de personnes à travers le monde, animées de la même passion pour ce petit pays, le Népal, et d’un désir commun de tendre la main à ces enfants oubliés par la société, et qui ont appris à ne compter que sur eux-mêmes.

Les activités de Pomme Cannelle vers le Népal  sont clairement identifiées, avec une organisation professionnelle, des procédures transparentes,  et des ressources adaptées à ses missions. Au quotidien ce sont désormais près de 500 enfants qui bénéficient de ses programmes gérés par une équipe locale de 40 professionnels népalais hautement qualifiés » (Texte de Hervé Fafoux, fondateur).

Si vous désirez en savoir davantage ou parrainer un enfant, contactez sur internet: www. pomme.cannelle.org

Lyliane

17/09/2018

Devenez "semeurs d'espoir" avec l'association Elevages sans frontières...

Et si vous optiez pour un soutien régulier à des actions concrètes en faisant un don de 10 euros par mois au bénéfice de familles paysannes africaines soutenues par l'Association Elevages sans frontières? Avec cette somme mensuelle par exemple, un élevage familial au Bénin pourrait démarrer sur le support d'une brebis ou bien la construction d'un poulailler de 10 volailles au Burkina Faso ou même le développement d'une coopérative laitière en Haïti. Les familles sur place pourraient ainsi bénéficier d'une alimentation enrichie en vitamines et protéines. De plus, les paysans auraient une source de revenus réguliers et une meilleure intégration dans l'économie du pays.

Il est également possible de s'engager sur 2 années à raison de 20 euros par mois sur le programme "Les 1000 perles du Togo", qui a été lancé par l'association en 2017. Ce projet vise à améliorer les pratiques traditionnelles de l'élevage de pintades pour en faire une activité durable pour 720 familles. Cette sorte de parrainage simple, souple et relativement modique permettrait d'étaler votre soutien sur une ou deux années. Un suivi des actions et un reçu fiscal annuel pourraient alors vous être adressés en vue d'une déduction fiscale l'année suivante.

Depuis 2001, grâce à Elevages sans frontières, 15 000 familles ont pu démarrer un élevage dans leur pays. Devenir "semeur d'espoir, ne serait-ce pas une magnifique démarche?

Pour toute information, contacter: www.elevagessansfrontieres.org.

Lyliane

12/09/2018

A Nantes, des médecines douces accessibles à tous...

Dans le journal La Croix du 2 mars 2018, Mme Florence Pagneux nous fait savoir qu'une Association du nom d' "Alter Soin pour tous 44 " permet aux plus modestes d'accéder à des séances de médecine complémentaire. Dans le quartier de la Croix- Bonneau, en effet, ostéopathie, médecine chinoise, art-thérapie, diététique, sophrologie, acupuncture... viennent bénévolement une demi-journée par mois dans les locaux de l'association. Pour les patients, le coût de la consultation va de 10 à 22 euros en fonction de leur quotient familial, soit 5 à 6 fois moins qu'en ville, où ces soins ne bénéficient la plupart du temps d'aucun remboursement de la Sécurité Sociale.

Mme Malika Darmoungar, fondatrice et directrice de l'association, ancienne attachée parlementaire, avait mûri son idée née en 2015 au sein des ateliers "Pop Corn", haut lieu de promotion de l'économie sociale et solidaire à Nantes. Cela l'a encouragée à se lancer avec trois praticiens. Aujourd'hui, une vingtaine de praticiens ont rejoint l'aventure. "Ils ne pratiquent absolument pas des soins au rabais" nous dit Mme Darmoungar. Il s'agit d'une vraie consultation, où chacun se sent écouté et considéré. Les séances peuvent durer 45 minutes à 1 heure.

Pour les praticiens, il s'agit d'une rencontre avec une toute autre clientèle qu'en ville. Il y a, certes, un contexte émotionnel et social, ce qui demande une approche en douceur… Certains patients ont des pathologies anciennes et déjà fort ancrées. Les personnes en demande de ces soins doivent toutes s'acquitter d'une cotisation de 10 euros à l'association. Elles ne peuvent bénéficier de plus de 6 soins par an. L'association a obtenu l'agrément ESUS (entreprise solidaire d'utilité sociale) et elle est soutenue par la Mairie de Nantes, la Métropole, le Conseil Départemental et des acteurs privés comme des mutuelles et caisses de retraite.

Des non praticiens volontaires s'occupent de l'accueil des patients dans les locaux. Comme le signale la journaliste, l'initiative pourrait très bien être reproduite dans d'autres villes. Pour tout renseignement, voir le site: https://altersoin.jimdo.com ou téléphoner au 09 53 89 15 60 ou 0768 23 79 39.

Lyliane

11/09/2018

A propos du "made in france", que savoir d'essentiel?

Mme Valérie Boucomont dans le journal Version Femina s'intéresse à ce qu'on nomme le "made in France". Car, si nous désirons soutenir l'économie de notre pays, il est important de pouvoir s'assurer de la qualité des produits, de pouvoir vérifier l'impact de la marque sur notre environnement et également le respect des normes sociales dans l'entreprise. "Acheter français devrait apporter de la valeur ajoutée à nos emplettes" remarque la journaliste, d'autant que le prix des produits made in France est souvent plus élevé...

Il faut savoir tout d'abord que c'est le code des douanes qui définit et contrôle les produits éligibles au made in France. En fait, ceux dont 45% de la valeur ajoutée ont été réalisés en France sont susceptibles d'obtenir le label. Parfois, seule la dernière transformation a abouti à la création d'un produit nouveau… C'est pourquoi certains professionnels, qui estimaient cette définition insuffisante, se sont unis pour délivrer des labels plus pointus. "Soumis à un Cahier des charges précis, ces derniers nous permettent de mieux cerner l'origine de nos achats".

Le label Entreprise du patrimoine vivant (EPV), crée en 2005, est attribué par l'Etat aux entreprises françaises maîtrisant un savoir-faire d'excellence ou rare et assurant une part substantielle de leur production en France. Ce label est gratuit et il est attribué pour 5 ans.

La certification Origine France garantie, crée en juin 2010, garantit le plus haut degré d'exigence de l'origine française des produits. Elle est payante et décernée "en toute indépendance" par l'un des 5 organismes collégiaux habilités. Ils retiennent deux critères principaux: au moins 50% de la valeur du produit correspond à des activités de production française et le produit a acquis " ses caractéristiques essentielles en France". Un audit annuel réalisé par un tiers agrée est obligatoire. Le certificat délivré ne dure que 3 ans.

Le label France Terre Textile, lancé en 2011, est implanté dans 4 régions: Vosges, Alsace, Nord et Auvergne-Rhône-Alpes. Il met en avant le terroir et garantit qu'au minimum 75% des opérations de production sont réalisées dans des zones textiles françaises. Il assure aussi le respect des normes qualitatives et environnementales. des organismes indépendants examinent les produits tous les ans et peuvent faire des contrôles inopinés dans des points de vente. Ce label est attribué pour 3 ans. La journaliste signale que, par exemple, Agnès B est une créatrice qui défend le made in France.

Enfin, l'indication géographique (IG) est attribuée depuis 2015 aux produits manufacturés et aux ressources naturelles, ce qui les valorise à l'exportation. Ce sigle les protège également contre l'utilisation abusive des dénominations géographiques. Il est apposé sur des produits ayant une origine géographique particulière et qui possèdent des qualités ou une notoriété dues à leurs origines. L'INPI (Institut National de la propriété industrielle) homologue ce sigle et l'accorde pour 10 ans renouvelables. 

Le Salon du "made in France" se tiendra cette année du 10 au 12/11/2018 à Paris à la Porte de Versailles. Selon l'article, 74% des Français, c'est à dire pratiquement 3 Français sur 4, seraient prêts à payer plus cher les produits, industriels ou pas, fabriqués en France. Il faut savoir qu'un produit français acheté sur notre territoire permettrait en moyenne de sauver 3 emplois… Alors, regardons bien les étiquettes et, si possible, achetons français! Pour approfondir le sujet, consulter par exemple: 

https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F33797
 

Lyliane

10/09/2018

Des potagers suspendus pour une agriculture urbaine...

Une entreprise commerciale appelée "Sous les fraises", crée en 2014 par Mr Yohan Hubert et Mme Laure-Line Jacquier, s'est spécialisée dans ce qu'ils appellent "une permaculture verticale". Ce concept est censé "relever le double défi de l'urbanisme et de l'alimentation". Il consiste, en effet, à faire pousser sans pesticides des végétaux comestibles dans des poches remplies de terre accrochées à une membrane de laine de mouton ou de chanvre, elle-même tendue sur des cadres installés sur les toits des immeubles de leurs clients.

Chaque "mini-ferme urbaine" ainsi crée est vendue clés en main aux entreprises intéressées. L'investissement est important (70 000 euros pour 250 m2), mais l'exploitation est assurée sur 10 ans et emploie une quinzaine de salariés se chargeant de la gestion, de l'entretien et de la récolte. Les fruits et légumes récoltés sont soit vendus frais à des restaurateurs, soit transformés sous la marque "Farmhouse".

En février 2018, écrit Mr Antoine d'Abbundo dans le journal La Croix, des jardins potagers de cette start-up qui a réussi étaient déjà implantés au sommet du BHV-Marais et aux sièges de Nexity, d'Unibail-Rodamco à Paris. D'autres immeubles de Levallois et d'Aubervilliers sont visés, de même que certains autres à d'Annecy et bientôt à Lyon et Marseille.

Selon la F.A.O., Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture, environ 800 millions de personnes seraient impliquées dans l'agriculture urbaine dans le monde. Il y aurait bien entendu les jardins familiaux ou ouvriers pour 50% et le reste ce seraient les jardins d'insertion ou jardins partagés pour 20%. Les espaces marchands actuellement ne compteraient que pour 5% de la surface cultivée.

Aux Etats-Unis, à Détroit par exemple, ville industrielle sinistrée, l'agriculture urbaine est en plein renouveau. A Montréal au Canada, 2000 personnes sont approvisionnées en denrées alimentaires (70 tonnes par an) par une immense serre urbaine commerciale nommée LUFA. La Ville de Paris souhaiterait végétaliser, d'ici à 2020, 30 ha pour développer une agriculture d'hyper-proximité selon la Charte Parisculteurs qui réunit 74 acteurs publics et privés.

Si l'on en croit la F.A.O, il serait possible de produire 50 kg de fruits frais et de légumes par m2 et par an en milieu urbain. L'agriculture urbaine, commerciale ou non, semble avoir de beaux jours devant elle. On peut néanmoins s'interroger: sera-t-elle un jour capable de solutionner la difficile question de la faim dans le monde? Pour cela, ne faudrait- il pas une grande et rapide évolution des mentalités et une progression tangible de l'esprit de solidarité sur toute la planète?

Lyliane

09/09/2018

Concours Innovate pour la Solidarité...2ème année!

Pour la 2ème année consécutive, la Société Saint Vincent de Paul, organisme de charité au service des personnes seules ou démunies et reconnu d'utilité publique dans notre pays, a clôturé la finale du Concours Innovate pour la Solidarité avec une journée sous le signe de l'innovation entrepreneuriale. Des jeunes issus de l'Enseignement Supérieur sont invités, en effet, à proposer des solutions innovantes pour lutter contre la pauvreté et son cortège de difficultés: alimentation, logement, problèmes d'eau, d'électricité, solitude… 

Le jury composé de 4 personnes faisant partie de l'ESS (Economie Sociale et Solidaire) a reçu des dizaines de projets de qualité. Il a identifié les 6 projets les plus pertinents. Les sélectionnés ont eu chacun 8 minutes pour présenter leur projet. Pour la première fois, le vote a été également soumis aux internautes. Ce dispositif de soutien à l'innovation a été financé par le P.I. A ou Programme d'Investissement d'Avenir.

Trois projets finalistes se sont dégagés. Le premier prix de 5000 euros a été attribué à un projet d'Impluvium présenté par des étudiants de l'EDHEC Business School. Ce projet appelé Schola Africa favorisera l'éducation et la formation professionnelle de jeunes des zones rurales du Burkina Faso. Le deuxième prix de 2500 euros est revenu à des étudiants de l'I.M.T. de Douai pour un projet nommé: "Lumière sur Kabé". Il s'agira de créer un réseau électrique autonome basé sur l'énergie photovoltaïque au Bénin.

Quant au 3 ème prix (1000 euros), il est allé à une équipe nommée Caracol composée d'étudiants proposant des logements partagés pour accueillir à la fois des étudiants, des actifs et des réfugiés. Il avait été déposé par des étudiants de l'ESSEC et de l'ESP de Nantes. Ils s'étaient inspirés d'un modèle de colocation solidaire en Suisse. Les 3 autres finalistes ont reçu chacun 250 euros pour les aider au développement de leur projet. Une initiative fort intéressante à connaître, me semble-t-il, et un rendez-vous annuel stimulant pour les jeunes étudiants de nos Grandes Ecoles françaises!

La société St Vincent de Paul, en effet, est optimiste et penche pour une 3ème édition en 2019 de ce concours. Pour les contacter (information sur le concours, dons, bénévolat…), joindre par Internet: www.ssvp.fr/concours-innovate.

Lyliane

 

06/09/2018

Du soleil en rayons à l'Intermarché de Concarneau...

Au cours de l'émission Télé-Matin sur France 2, la journaliste Mme Isabelle Martinet nous a présenté le jeudi 30/8/2018 une initiative pionnière sur le sol breton. Il s'agit de la pose depuis le 16/11 2017, sur 4 ombrières du parking de l'Intermarché de Lanriec-Concarneau, de 1900 m2 de panneaux solaires alimentant le magasin (lumières, frigos, congélateurs).  Ils fournissent 280 000 kwh par an, soit 20% des dépenses du site.

Ce projet a été le lauréat de la subvention accordée par la Commission de régulation de l'énergie (C.R.E.). Il a également bénéficié d'une fructueuse collaboration avec System Off Grid et d'une aide d'Engie. Mais c'est avant tout le gérant du magasin Mr Yannick Le Cam qui a supporté ce projet par un emprunt de 550 000 euros. Pour le consommateur cela n'aura heureusement aucune incidence sur les prix.  

Les nombreuses succursales des supermarchés de l'enseigne Intermarché de Bretagne pourraient  bientôt suivre cet exemple. Et cela pourrait donner des idées à d'autres magasins dans notre pays. Bravo à ce supermarché de Concarneau d'avoir ouvert la voie et montré que cet effort était possible et bénéfique! Car l'énergie économisée est substantielle et ménage notre environnement.

Pour en savoir davantage sur le sujet, contacter sur Internet:

 
 
https://immobilier.mousquetaires.com/.../lintermarche-de-lanriec-concarneau-passe-sol...
 
 
 
Lyliane

05/09/2018

Mobilisons-nous pour préparer l'hiver 2018/2019...

Le petit journal " Agir maintenant " de la Fondation de l'Armée du Salut nous informe qu'en 2017, 403 personnes sans abri sont mortes dans la rue, dont la plus grande partie en hiver. Elles sont mortes de faim, de froid ou d'épuisement. Dans un pays comme la France, où nous avons presque tous la chance d'avoir un toit et de manger à notre faim, ce bilan est insupportable. Pourtant, chaque année, les associations et les pouvoirs publics se mobilisent pour ouvrir des centres d'hébergement d'urgence. L'an passé, il y aurait eu 400 nouvelles places crées, en plus des 5000 existantes. Partout, à Paris comme à Lyon, Reims, Metz ou Belfort, régions où l'hiver est rigoureux, des chambres sont réservées dans des hôtels ou des auberges de jeunesse pour accueillir femmes, hommes ou enfants.

Le journal signale toutefois qu'"aujourd'hui  il y a une multitude de populations différentes dans la rue: des enfants seuls, des femmes avec ou sans enfants, des personnes ayant un travail et même des personnes âgées". Il est expliqué aussi que 22% des femmes sans abri accueillies se plaignent de l'insécurité et de leur angoisse de vivre dehors sans espoir de réinsertion. Aussi, nous devons nous adapter à cette situation et réaliser que plus les solutions qui leur sont offertes sont durables, plus ces personnes auront des chances de s'en sortir.

La Fondation de l'Armée du Salut nous demande de trouver rapidement de nouveaux lieux pour accueillir les plus démunis, de recruter des bénévoles et de stocker de la nourriture non périssable à distribuer. Tous ceux qui ont des draps, des couvertures, des produits d'hygiène sont engagés à se faire connaître de l'Armée du Salut pour préparer l'accueil de cet hiver. Des dons seront bienvenus pour aider toutes les personnes en difficulté dormant dehors par des températures très basses.

Pour tout cela et pour faire un don, joindre cette association internationale reconnue d'utilité publique qui compte à ce jour 5800 bénévoles et salariés engagés sur le terrain. Comme les bénévoles des Restos du cœur, de la Croix Rouge, du Secours Catholique, du Secours populaire, d'Emmaüs et de tant d'autres œuvres tournées vers les personnes au statut précaire, ouvrons notre cœur et permettons à des sans abri de subsister dignement dans notre pays. Leur adresse: Fondation de l'Armée du Salut - 60 rue des Frères- Flavien-75976-Paris Cédex 20 ou www.armeedusalut.fr.

Lyliane