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06/02/2016

Qui seront les bergers des océans?

 

La revue Silence de février 2016 sous la plume notamment de Mme N. de Pompignan, pose la question de la sauvegarde des écosystèmes face au pillage du monde marin.

Il faut savoir tout d'abord que, depuis 1994, le droit maritime est régi par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer ( CNUDM) signée à Montego Bay en 1982. Elle divise les océans en zones économiques exclusives ( ZEE) et en haute mer.

 

Les ZEE représentent 35% des mers. La haute mer comprend tout le reste. Comme elle est soumise au principe de liberté, on peut y naviguer, y pêcher, y poser des cables, des pipelines... La France a la 2ème ZEE au monde après les Etats-Unis avec 11 millions de km2 grâce à ses départements d'Outre Mer.

 

La responsabilité sur le secteur de la haute mer est diluée et les réglementations sont peu homogènes. Certaines conventions sont ratifiées par des Etats, d'autres non. De ce fait les gros bateaux ont tendance à s'immatriculer dans les Etats qui ont la législation la plus légère et les avantages fiscaux les plus importants. On appelle cela des pavillons de complaisance. C'est le cas de plus de la moitié de la flotte mondiale.

 

L'O.N.G.Seashepherd - www.seashepherd.fr/wales - s'est engagée avec succès dans la poursuite de certains braconniers des mers, qui pêchent dans des zones interdites. En plus de 30 ans, cette organisation a mis hors d'état de nuire 9 baleiniers braconniers. Néanmoins, plus de 1000 baleines continuent à être tuées chaque année par des japonais.

 

Tous s'accordent à dire que la solution la meilleure serait de vraies réserves marines. Pour cela il semble urgent que les citoyens donnent l'impulse et fassent pression sur les politiques. Car le poids des lobbys reste énorme et pour le contrecarrer, notre détermination doit être entière.

 

Que nos achats de poissons par exemple soient réfléchis et donnent la priorité à de la pêche responsable. Informons nous, signons des pétitions, interpelons nos hommes politiques locaux et nationaux, pour que nos océans cessent d'être pollués et pillés impunément.

Lyliane