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02/04/2015

Une étape de plus dans la défense de la planète!

J'apprends par le magazine Télérama du 1 avril 2015 qu'à 9 mois de la COP21, - la Conférence sur le climat prévue à Paris en décembre 2015 - le journal britannique The Guardian se lance dans la bataille contre le réchauffement climatique. En effet, en s'alliant à 350.org, une ONG américaine, le quotidien organise une campagne intitulée « keep it in the ground » (laissez le sous la terre ).

Il demande notamment aux 2 plus importantes fondations du monde : le Welcome Trust et la Fondation Bill et Melinda Gates d'arrêter d'investir dans les 200 principaux groupes mondiaux d'énergies fossiles d'ici à 5 ans.

Selon Télérama, en effet, le Guardian décide de politiser le combat en faveur de l'environnement en s'attaquant aux intérêts financiers des plus grands pollueurs de la planète. Les Etats jusqu'ici se sont montrés assez frileux et bien en retrait de la mobilisation citoyenne, qui a lancé « les villes en transition », la création de collectifs, soutenu des films et des livres engagés, des ONG participant à toutes les rencontres. Ils ont signé des pétitions, manifesté dans les rues...alors que la situation ne fait que s'aggraver.

Cette nouvelle forme d'action, plus concrète et plus radicale, pourrait faire enfin reculer ceux qui ne craignent pas d'asseoir leurs profits sur des ravages planétaires. Les exemples ne manquent pas en ce moment d'un engagement plus direct, comme si la patience de tous était épuisée et le temps venu de franchir une étape...

J'en veux pour preuve le cas de la ville d'Oslo, qui est devenue la première capitale du monde à retirer ses investissements du secteur charbonnier. Paris pourrait suivre cet exemple en accueillant 33 maires de grandes villes européennes et en leur proposant d'unir leurs forces, afin de faire baisser le prix de l'énergie verte (bus électriques etc...) Cette initiative potentielle pourrait être relayée en France par les citoyens que nous sommes auprès de Mme Ségolène Royal.

Bref, le Guardian semble avoir ouvert la porte à un climat de rébellion ! Toutefois la situation me paraît suffisamment grave (cyclones, particules fines, pollution des mers...) pour justifier cette démarche ! Alerter les médias, nommer les responsables jusqu'ici n'a guère donné de résultats... Ne s'agirait-il pas désormais de mettre toutes nos forces dans la balance, afin d'obtenir un réveil des consciences et surtout de « toucher les gros pollueurs au porte monnaie  »?

Lyliane (2/4/2015)