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17/04/2015

Petite victoire législative dans la lutte contre les pesticides...

 

Le 23 janvier 2015, l'Assemblée Nationale a adopté une proposition de loi du sénateur Joël Labbé « visant à mieux encadrer l'utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire français ». Dans ses grandes lignes, cette loi interdit l'usage des pesticides pour les personnes publiques dans les zones non agricoles comme l'entretien des espaces verts, des forêts, des secteurs de promenades. Elle met également en place l'interdiction de la vente, de la détention et de l'utilisation des pesticides pour les particuliers.

 

On est donc en droit de se féliciter de ce résultat. Toutefois, les délais d'application de cette loi semblent beaucoup trop longs, puisqu' elle ne devrait s'appliquer qu'en 2020 pour les espaces verts et en 2022 pour les particuliers !

 

Pourtant, en janvier dernier, 1200 médecins, dont un grand nombre de praticiens de la Martinique et de la Guadeloupe touchés par le scandale du « chlodécone », ont publié un appel dans les médias mettant en garde contre les risques sanitaires des pesticides, autant pour les utilisateurs professionnels que pour les consommateurs, les riverains et les personnes vulnérables (femmes enceintes et enfants). Un lien a en effet été établi entre la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et des troubles de la fertilité avec l'usage de ces produits toxiques.

 

Dans ces conditions, on se demande pourquoi attendre si longtemps pour la mise en place de cette loi. Heureusement de nombreuses municipalités se sont déjà engagées en faveur de la réduction de l'utilisation des pesticides, certaines sont même passées à 0 pesticide dans les espaces publics. Il faut saluer l'initiative de la jardinerie Botanic qui a déjà supprimé de la vente tout produit à base de pesticide.

 

En privilégiant cette enseigne, nous pouvons montrer notre engagement! N'achetons donc plus aucun produit toxique et demandons à toutes les grandes surfaces, aux autres jardineries de faire de même en les informant de notre choix. Dans le même ordre d'idée, n'hésitons pas à saisir l'Etat via nos représentants au Parlement et au Sénat, la Ministre de L'Environnement des dérogations qui continuent à être données pour des épandages aériens...

 

Ces quelques démarches visant à anticiper la mise en œuvre de la loi et de promouvoir les alternatives existantes, afin de remplacer dès aujourd'hui les produits toxiques. Même s'il paraît rester encore du chemin à faire pour protéger la nature et tous les êtres humains, soyons persuadés que nous représentons une force active par notre engagement.

 

Lyliane 

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