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03/04/2015

Après une émission sur Canal Plus...

Dernièrement, A. de Caune dans son JT avait fait venir des personnages médiatiques : José Bové, Marina Carrère d'Encausse et Naomi Klein, pour évoquer les problèmes environnementaux auxquels nous sommes confrontés et qui semblent s'aggraver.

José Bové, faucheur volontaire qui en son temps avait tiré la sonnette d'alarme concernant les OGM, paraît n'avoir rien perdu de son engagement. Dans son dernier ouvrage écrit avec Gilles Luneau « L'alimentation en otage », il dénonce le manque de traçabilité des produits mis sur le marché et particulièrement les lobbies des pesticides qui à Bruxelles bloquent la sortie de tout texte susceptible de nuire à leurs intérêts.

Au cours de l'émission, il a cité de nombreux cas, enregistrés au CHU de Montpellier, d'agriculteurs, d'arboriculteurs, de viticulteurs, d'éleveurs même, qui ont été victimes des produits toxiques utilisés pour soi disant protéger leurs récoltes ou leurs animaux. Il a notamment dénoncé l'utilisation du dioxyde de titane ou E 171, suspecté d'être cancérigène, que l'on retrouve dans de nombreux produits alimentaires courants. Donc dorénavant bien lire les étiquettes !

Marina Carrère d'Encausse a, quant à elle, conseillé d'éviter de manger des produits transformés, car ils sont trop sucrés et comportent des additifs, dont on ne connait pas bien l'impact sur la santé.

La journaliste, altermondialiste canadienne Naomi Klein, très connue outre atlantique, présentait son livre choc : « Capitalisme et changement climatique ». Elle a carrément proposé aux citoyens du monde de s' insurger contre les pollueurs en nous recommandant :

  • de ne plus rester spectateurs et de nous engager pour la planète

  • d'éviter d'aggraver la situation par des actions individuelles et collectives partout où c'est possible (articles, marches, films, collectifs, pétitions, boycotts, courriers …)

  • de créer des réseaux de citoyens pour lutter contre des accords jugés dangereux comme le fameux TAFTA, qui ouvrirait la porte en Europe à la fracturation hydraulique, dont le Québec n'a pas voulu, après avoir vu les désastres alentour.

  • de faire pression sur nos élus, nos ministres ou sénateurs quitte à nous servir de célébrités afin de dire non aux multinationales qui ont la mainmise sur tout.

  • d'organiser bien avant décembre 2015 des marches en faveur d'une agriculture durable et d'une réduction sensible des gaz à effet de serre.

  • d'appeler à un réveil des consciences de tous pour sauver la planète carnous portons une responsabilité morale de ce qui se fait en notre nom.

  • de dénoncer haut et fort tous ceux qui font des profits au méprisde l'environnement et de la santé des êtres humains.

Bref une soirée où la langue de bois n'était pas au RV et où les enjeux ont été mis en lumière. Je tenais à m'en faire l'écho pour que ces appels se diffusent et portent leurs fruits !

Lyliane ( 3 avril 2015)  

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