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13/04/2018

Les bains dérivatifs selon Mme France Guillain...

D'où vient cette pratique ?

Selon France Guillain, conférencière et auteure de plusieurs ouvrages sur les bains dérivatifs, l’habitude des Écossais, des Indiens, des Polynésiens et de nombreux autres peuples de ne pas porter de sous-vêtements sous le kilt, le pagne ou le drapé, favoriserait un bon drainage des toxines du corps.
En effet, au cours d’une marche sans sous-vêtement (comme la pratiquaient nos ancêtres préhistoriques), les côtés des aines, légèrement humidifiés de sueur, se frottent l’un contre l’autre et ceci aurait pour effet de stimuler la motilité des fascias. Ces fascias seraient chargés notamment de drainer les déchets métaboliques vers les voies d’excrétion par de fins canaux les parcourant. Toujours d’après France Guillain, la marche sans sous-vêtement, de par l’évaporation de la sueur, créerait une zone de fraîcheur locale qui diminuerait très légèrement la température corporelle, limitant l’inflammation, donc l’oxydation et, par conséquent, le vieillissement. À l’appui de ses dires, France Guillain indique que la température corporelle moyenne des Occidentaux est passée en une cinquantaine d’année de 36,6 °C à 37,2 °C, ce qui témoigne d’un état inflammatoire chronique.

Les bains dérivatifs, qu'est-ce que c'est ?

Connus depuis des milliers d’années en Chine, les bains dérivatifs ont été décrits pour la première fois en Occident par Louis Kuhne, à la fin du XIXe siècle, sous le nom de « bains de siège à friction ». Ils ont été ensuite améliorés et popularisés par France Guillain. Ils consistent à combiner un rafraîchissement et une friction des deux plis de l’aine et du périnée. Ces deux actions conjointes feraient vibrer les intestins et les fascias (ces membranes fibreuses qui recouvrent nos muscles), y compris ceux du crâne, ainsi que nos organes, notamment notre cerveau.

Les bénéfices des bains dérivatifs

France Guillain émet l’hypothèse que les fascias n’ont pas pour seule fonction le soutien des muscles et des organes mais qu’ils sont parcourus de canaux très fins reliés entre eux en un vaste réseau aboutissant aux intestins. Leur vibration aurait pour fonction de drainer les toxines du corps vers les voies d’excrétion, participant ainsi à son bon fonctionnement. Cette hypothèse n’a pour le moment pas été vérifiée scientifiquement. Les graisses excédentaires pourraient elles aussi être progressivement drainées par ce processus, ainsi que nombre de déchets métaboliques issus du fonctionnement des organes et de produits chimiques issus de l’environnement (pollution extérieure, produits cosmétiques, etc.) et absorbés via l’alimentation, la respiration et la peau.
D’après France Guillain, les bains dérivatifs auraient de nombreux  effets possibles. Les plus visibles seraient un remodelage progressif de la silhouette, une régulation du poids ainsi qu’une repigmentation progressive des cheveux qui pourraient retrouver partiellement ou totalement leur couleur d’origine.
Globalement, les bains dérivatifs participeraient à la vitalité, à la régulation thermique et à l’immunité tout en favorisant la résorption de surcharges diverses, y compris les excroissances de peau et les lipomes.

En pratique, comment faire ?

Habillez-vous suffisamment chaudement – avec pull, chaussettes, chaussons, etc. – pour avoir une sensation générale de chaleur.
Asseyez-vous sans slip sur un bidet, sur une planche en travers d’une baignoire ou encore sur tout autre support, les parties génitales au-dessus d’une bassine ou d’un seau rempli d’eau fraîche mais non glacée (très important !). En hiver, l’eau peut être légèrement tiède.
Plongez un gant de toilette (ou une éponge) dans l’eau et faites-le glisser alternativement dans les plis de l’aine de haut en bas et jusqu’au périnée. Humectez d’eau fraîche en permanence et passez de part et d’autre du sexe sans remonter au-delà du pubis. Pratiquez durant 10 minutes au minimum et jusqu’à 30 minutes voire 1 heure si vous êtes corpulent ou encombré ; toutefois 20 minutes constitue une bonne moyenne.
Après le bain, restez bien au chaud afin de favoriser la détente des fascias.

Quand pratiquer ?

Idéalement, tous les jours ; 3 à 4 fois par semaine sont un minimum et correspondent à un entretien. Il est possible de faire des cures de 3 semaines puis d’espacer à 3 fois par semaine si votre emploi du temps est chargé.
La séance peut être renouvelée une ou plusieurs fois par jour en cas de maladie.
Le matin à jeun en finissant 30 minutes avant le repas est idéal. Le reste de la journée, évitez la proximité d’un gros repas, 30 minutes ou 1 heure et demie après.

Précautions

Attention ! Il ne faut absolument pas avoir de sensation de froid, même des frissons. Il faut avoir positivement chaud, avec une sensation de fraîcheur strictement locale. Sinon, l’effet du bain dérivatif est annulé par la tension des fascias au lieu de leur mobilisation. En cas de frilosité, n’hésitez pas à utiliser une bouillotte et placez-la sur votre ventre le temps que le corps retrouve sa capacité de régulation thermique.
En cas de sensation d’épuisement après le bain dérivatif, réduire la durée ou la fréquence et ne rien forcer.

Contre-indications :

  • épuisement physique lié à une maladie grave ou à l’âge ;
  • opération chirurgicale (dans ce cas attendez 6 mois à 1 an en fonction de l’âge, le temps que la cicatrisation soit totale) ;
  • port d’un stimulateur cardiaque (dans ce cas, restez prudent et arrêtez si les bains provoquent de la tachycardie) ;
  • grossesse : attendre 3 mois.

Réactions possibles
• petits boutons sous la peau qui disparaissent généralement au bout de quelques jours ;
• grande fatigue le soir avec endormissement rapide et lever en pleine forme le matin ;
• angoisses ou déprime passagère ;
• réapparition passagère de symptômes ou de douleurs déjà ressentis;
• disparition des graisses sous-cutanées parfois suivie d’une réapparition de graisses accumulées au niveau des organes et qui refont surface avant d’être éliminées si les bains sont poursuivis.

document pris sur Internet (site:www.bainsderivatifs.fr ou www.thierrysouccar.com)
 
 

 

 

 

10/03/2016

Au sujet de la méthode France Guillain...

 

La revue Néosanté de mars 2016 - www.neosante.eu – présente la méthodede Mme F. Guillain sous la plume de Mr E. Duquoc qui était allé l'interviewer. Il faut savoir tout d'abord que les conseils de vie prônés par cette navigatrice au long cours sont exposés dans son ouvrage, paru aux Editions du Rocher en 2015 sous le titre «bains dérivatifs, soleil, argile» - www.bainsderivatifs.fr et www.yokool.fr.

 

Le titre du livre contient déjà un condensé de sa méthode basée sur des bains dérivatifs sur la zone périnéale plusieurs fois par jour, une régulation de la température corporelle à 36°6 en marchant sans sous vêtements le plus possible, l'argile en usage externe ou interne en cas de besoin pour des bobos ou autre et une exposirtion au soleil doux toute l'année pour la vitamine D.

 

Elle préconise aussi un repas par jour nommé Miam-ô-fruits composé d'une demi banane écrasée, d'une cuillère à soupe d'huile de colza, de poudre de lin et de sésame, de quelques oléagineux fraîchement moulus, de 2 cuillère à soupe de jus de citron frais, tout cela associé à 3 ou 4 fruits de saison sauf melon, pastèque, agrume ou banane.

 

Au gré de ses lointains voyages en effet, Mme Guillain a observé le mode de vie des peuples autochtones et elle s'en inspire dans sa méthode. Alors, pourquoi ne pas essayer?

Lyliane

 

29/07/2015

Bains dérivatifs: un mystère!

Les bains dérivatifs consistent à se rafraîchir l'entrejambe en se frottant doucement et longuement avec une éponge imprégnée d'eau froide.


Pour les pratiquer, il suffit donc d'avoir un bidet, un lavabo, voire un simple seau d'eau. Mais vous pouvez aussi le faire au bord d'une rivière si vous connaissez un lieu où la solitude est garantie.

Pour les personnes pressées ou alitées, les bains dérivatifs peuvent se pratiquer grâce à une «couche» remplie d'un liquide réfrigéré – mais c'est moins bien.

 Une avalanche de bienfaits pour la santé

Cette pratique permettrait de soulager l'insomnie, les maux de tête, les angoisses, et de nombreuses causes d'inconfort: douleurs (dos, nuque, arthrose), boutons en tout genre (acné, eczéma, herpès, allergies), fatigue, perte de cheveux, constipation. 

Pratiqués 4 fois par semaine, ils permettraient le remodelage progressif de la silhouette, une régulation du poids ainsi qu’une repigmentation progressive des cheveux qui pourraient retrouver partiellement ou totalement leur couleur d’origine.

Chacun réagit différemment aux bains dérivatifs. Mais en principe, en quelque jour, vous vous sentez «mieux». L'un dit qu'il se réveille en pleine forme la matin, l'autre qu'il dort plus profondément la nuit, le troisième qu'il n'est plus constipé, un autre encore qu'il se sent plus calme, qu'il s'énerve moins à son travail ou qu'il a moins envie de café ou d'alcool.

 Evacuez toxines et mucus

Le seul «danger» des bains dérivatifs est que, au début, vous pouvez vous sentir épuisé, surtout si vous étiez déjà fragilisé par une mauvaise hygiène de vie ou par la maladie. 

Vous pouvez aussi avoir une poussée de petits boutons liés au fait que votre corps se libère de toxines qui étaient bloquées dans vos cellules. 

Car c'est là tout l'intérêt, et le mystère, des «bains dérivatifs» ou bains de siège plus communément.. Si vous demandez aux spécialistes comment ça marche, ils ne savent pas!

Article trouvé sur Internet.

Lyliane