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01/03/2016

Une assurance collaborative...

 

La revue Terraeco a fait un reportage, dans son numéro hors série de l'été 2015, au sujet de la société InsPeer, cofondée en 2014 par Mme E. Mury et Mr L. de Broglie. Ils ont lancé une idée novatrice dans le domaine de la mutualisation des franchises d'assurance et ils emploient déjà 4 salariés. En effet, seule une société britannique (HeyGuevara) et une compagnie allemande (Friendsurance) utilisent le même principe dans le monde.

 

Que ce soit pour une assurance automobile ou d'habitation, InsPeer aide les gens à mutualiser leurs franchises avec un réseau d'autres personnes en complément d'une assurance classique. L'utilisateur choisit lui-même les personnes (proches ou simples connaissances) avec lesquelles il pourrait partager les frais. En cas de sinistre, il est prévu que l'utilisateur demande à son réseau de contribuer à sa franchise selon un montant défini à l'avance. Il s'engage par un contrat moral à contribuer à son tour d'un montant équivalent envers les personnes de son réseau.

 

Le rôle de la société InsPeer est, en plus de pouvoir conseiller dans le choix des membres du réseau, de collecter les fonds de la franchise auprès de ceux-ci. Elle prélève une commission de 10% de la somme collectée, afin de pouvoir fonctionner. Ainsi, par exemple, au lieu de payer 300 euros d'un coup, l'utilisateur paye 50 euros à chaque fois qu'une de ses relations a un sinistre.

 

 

Cette démarche manifeste un aspect économique, mais aussi solidaire. De plus, elle permet aux assurés de réaliser que, dans un contrat classique, plus une franchise d'assurance est élevée, plus les cotisations baissent. Pour le moment, les compagnies d'assurance se montrent curieuses. Elles notent comme points positifs que les personnes d'un même réseau risquent d'être plus responsables et que cela pourrait réduire la fréquence des fraudes.

 

Cela ne pourrait-il pas également permettre à l'assurance de devenir plus abordable? Il me semble que ce premier pas vers une mutualisation des risques entre personnes de connaissance pourrait aider à créer du lien. Dans nos sociétés où règne l'individualisme cela pourrait aller dans le bon sens, celui du vivre ensemble...

Lyliane